George Russell reste prudent quant à son avenir chez Mercedes, « rien n’est certain »

Alors que la saison 2025 bat son plein, George Russell a reconnu que son avenir au sein de Mercedes restait incertain. Le Britannique, dont le contrat arrive à échéance à la fin de l’année, n’a pas caché qu’aucune garantie ne lui avait été donnée quant à la suite de son parcours avec l’écurie allemande.

Cette situation alimente les spéculations, notamment autour d’un possible recrutement de Max Verstappen. Le Néerlandais, actuellement lié à Red Bull jusqu’en 2028, disposerait de clauses de performance qui pourraient être activées en cas de déclin prolongé des résultats de l’équipe autrichienne, ce qui pourrait ouvrir la porte à un transfert.

L’idée d’un rapprochement entre Verstappen et Mercedes n’est pas nouvelle. L’an dernier, Toto Wolff n’avait pas caché son intérêt pour le quadruple champion du monde, alors en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari. Si cet intérêt semble s’être atténué ces derniers mois, la perspective reste en toile de fond.

Dans ce contexte, Russell, qui vise toujours un premier titre mondial, reste lucide sur les enjeux : « rien n’est certain », a-t-il admis. Malgré des performances solides, il sait que la compétition pour un siège dans une équipe de pointe reste féroce, surtout lorsque des noms comme Verstappen circulent.

Mercedes devra trancher dans les mois à venir, alors que la grille 2026 se dessine progressivement avec les bouleversements liés à la prochaine réglementation technique.

« Non, ce n’est pas sûr », a déclaré Russell à motorsport-total. « Rien n’est certain. Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand son heure viendra. Il faut juste s’assurer de rester performant et de continuer à livrer. Et ensuite, seul le temps nous dira ce qui se passera. »

Russell est arrivé chez Mercedes en 2022, au moment où l’écurie perdait du terrain dans le classement suite à l’introduction de nouvelles réglementations. Cependant, l’équipe basée à Brackley devrait démarrer l’année 2026 en force grâce à une nouvelle refonte du règlement. Alors qu’il cherche à rester chez Mercedes avec un nouveau contrat, Russell espère que la prochaine ère, marquée par de nouvelles règles techniques, lui offrira l’occasion de se battre pour son premier titre.

« Regardez Fernando [Alonso] : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : « Il va en gagner dix » », a déclaré Russell. « Il n’a plus remporté de titre depuis. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Si vous regardez Michael Schumacher, il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre. C’est maintenant ma quatrième année chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième. »

F1 – Flavio Briatore entretient le flou autour d’une possible arrivée de Mick Schumacher chez Alpine

Flavio Briatore, récemment revenu sur le devant de la scène chez Alpine, a refusé de commenter l’éventualité d’un retour en Formule 1 de Mick Schumacher sous les couleurs de l’écurie d’Enstone.

L’ancien patron de Renault, désormais conseiller exécutif au sein de l’équipe, joue un rôle de plus en plus influent en coulisses, notamment sur la stratégie liée à la composition des pilotes. Depuis le départ d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe le mois dernier, Briatore assure la gestion temporaire de l’écurie française.

La question du coéquipier idéal pour Pierre Gasly demeure centrale. Après six Grands Prix, Jack Doohan a été écarté au profit de Franco Colapinto. Mais les débuts du jeune Argentin n’ont pas été à la hauteur des attentes. Un accident en qualifications à Imola, suivi de deux performances discrètes à Monaco et à Barcelone, ont ravivé les doutes quant à son avenir immédiat dans l’équipe.

Colapinto devait initialement bénéficier de cinq courses pour faire ses preuves, la dernière étant programmée au Red Bull Ring. Pourtant, Briatore, interrogé lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, avait affirmé que le pilote bénéficierait de tout le temps nécessaire pour s’imposer. Il avait cependant fixé trois critères clairs : être rapide, éviter les accidents et inscrire des points.

Face à cette situation, les spéculations sur l’identité du futur titulaire du deuxième baquet se multiplient. Paul Aron, pilote de réserve, est cité parmi les alternatives, tout comme Jack Doohan, voire Sergio Perez, dont le nom circule autour de plusieurs équipes. Celui de Mick Schumacher actif en endurance avec Alpine, a également été évoqué.

Interrogé à Imola sur une éventuelle titularisation de l’Allemand cette saison ou en 2026, Briatore s’est contenté d’éluder la question, entretenant un flou stratégique que l’équipe semble cultiver en pleine phase de transition.

« Eh bien, je ne sais pas pourquoi nous parlons de Schumacher maintenant », a-t-il déclaré. « Nous sommes en 2025. Je ne comprends pas. Que voulez-vous savoir ? »
Christian Horner, qui était assis à côté de lui lors de la conférence de presse de la FIA, a tenté d’apporter des éclaircissements en ajoutant : « Allez-vous signer Mick Schumacher ? » Ce à quoi Briatore a répondu : « Oui, bien sûr. Tout le monde le dit. Je ne pense pas que ce soit la question à poser ici, maintenant. Question suivante. »
Lorsque le journaliste a réitéré sa question, dans le but d’obtenir une réponse, l’Italien a déclaré : « Je ne veux pas en parler. »

Red Bull garde un œil sur Hadjar et Lindblad en cas d’absence de Verstappen

Alors que Max Verstappen est à un point de la suspension en Formule 1, Helmut Marko, conseiller de Red Bull, s’est exprimé sur les performances d’Isack Hadjar et d’Arvid Lindblad, deux membres du giron Red Bull évoqués comme options potentielles pour pallier une éventuelle absence du quadruple champion du monde.

Avec 11 points de pénalité accumulés sur sa super licence FIA, Verstappen se trouve dans une situation critique. En cas de nouvelle infraction lors des Grands Prix du Canada ou d’Autriche, le Néerlandais serait automatiquement suspendu pour une course. Un scénario que Red Bull prend au sérieux, envisageant différentes configurations pour son duo de pilotes.

Dans l’hypothèse où Verstappen devrait manquer une manche, Red Bull pourrait faire monter Isack Hadjar ou Liam Lawson aux côtés de Yuki Tsunoda. Le pilote ainsi promu chez Red Bull serait alors remplacé chez Racing Bulls par Ayumu Iwasa ou Arvid Lindblad, si ce dernier reçoit l’aval de la FIA pour sa super licence.

Hadjar, pour sa part, impressionne pour sa première saison en Formule 1. Avec 21 points inscrits et cinq top 10 sur les neuf premières courses, dont une série en cours de trois arrivées dans les points, le Français s’est affirmé comme l’un des débutants les plus en vue. Classé neuvième au championnat pilotes, il n’a jamais été éliminé en Q1 cette saison et s’impose face à des rookies annoncés comme des références, à l’image de Kimi Antonelli, Ollie Bearman ou Gabriel Bortoleto.

Interrogé sur le potentiel du jeune pilote, Helmut Marko a salué ses résultats, regrettant qu’il ait été « sous-estimé » lors de la saison précédente. Pour le dirigeant autrichien, Hadjar n’a rien à envier à ses rivaux, notamment à Bortoleto, utilisé comme point de comparaison.

En parallèle, le nom d’Arvid Lindblad circule également. Le jeune Britannique, encore en attente d’une dérogation de la FIA pour obtenir sa super licence, pourrait intégrer le plateau plus tôt que prévu si la situation l’exige.

Red Bull, confrontée à l’incertitude entourant Verstappen, garde donc plusieurs options ouvertes, tout en surveillant de près la progression de ses jeunes espoirs.

« Isack Hadjar, qui était encore très sous-estimé en Formule 2 – du moins dans les médias, qui ne parlaient que de Gabriel Bortoleto – a réalisé une très bonne performance », a écrit l’Autrichien dans sa chronique pour Speedweek. « Mais Isack a remporté plus de courses à l’époque et a perdu 80 points en raison de problèmes techniques. Il était déjà clair pour moi qu’il était un pilote très rapide. »

Sondage – Qui pour remplacer Max Verstappen en cas de suspension ?

Max Verstappen aborde les deux prochaines manches du championnat du monde de Formule 1 dans une situation délicate. Suite à sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne, le pilote Red Bull a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa super licence, portant son total à 11 sur une période de douze mois. À un point seulement de la suspension automatique, le Néerlandais devra faire preuve d’une prudence extrême au Canada puis en Autriche.

L’incident de Barcelone place le quadruple champion du monde dans une position précaire. Si aucun autre accrochage ne vient alourdir son cas d’ici le Grand Prix d’Autriche, prévu au Red Bull Ring, il retrouvera un peu de marge, son total redescendant alors à neuf points. Néanmoins, il ne pourra réellement souffler qu’en octobre, lorsque d’autres sanctions liées à ses contacts répétés avec Lando Norris en fin de saison dernière seront effacées de son dossier.

Chez Red Bull, le risque est pris très au sérieux. Christian Horner et Helmut Marko ont exhorté leur pilote à la retenue, mais l’écurie se prépare tout de même à un éventuel scénario sans Verstappen sur la grille. Si une suspension devait tomber, plusieurs pistes sont à l’étude pour le remplacer aux côtés de Yuki Tsunoda. Parmi les options les plus évidentes figurent les pilotes affiliés à la filière Red Bull : Isack Hadjar, Liam Lawson, et le réserviste Ayumu Iwasa. Tous évoluent actuellement avec Racing Bulls ou dans des catégories affiliées, et pourraient être appelés à faire le saut provisoire chez l’écurie mère.

Une décision du Conseil mondial du sport automobile est également attendue prochainement concernant une éventuelle dérogation pour Arvid Lindblad, qui permettrait au jeune Britannique de 17 ans d’obtenir sa super licence FIA. Si elle est accordée, Lindblad pourrait être titularisé chez Racing Bulls, libérant un autre pilote du giron pour épauler Tsunoda chez Red Bull.

Du côté des pistes improbables voire impossibles, des noms plus familiers pourraient refaire surface, comme Sergio Perez ou Daniel Ricciardo. Bien que leur retour dans la voiture de Verstappen reste hypothétique, leur connaissance de l’équipe représente un atout non négligeable dans une course aux points serrée. Enfin, bien que peu probable, Red Bull pourrait étudier des options extérieures. Valtteri Bottas ou Zhou Guanyu sont mentionnés, mais leurs obligations contractuelles avec Mercedes et Ferrari respectivement rendent cette piste difficilement envisageable à court terme.

Transferts – Pour Adrian Newey, Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide »

Adrian Newey affirme que Max Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide » en F1, alors que les rumeurs vont bon train concernant son transfert chez Aston Martin

Adrian Newey était à Monaco pour assister à sa première course depuis qu’il a rejoint Aston Martin en tant que partenaire technique directeur. L’ancien collègue de Newey chez Red Bull, Verstappen, est pressenti par certains observateurs du paddock pour rejoindre Aston Martin.

S’adressant à Sky Sports F1 à Monaco, Adrian Newey, a estimé que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide ».

Adrian Newey pense que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide » dans ses décisions concernant son avenir en Formule 1, alors que des rumeurs circulent sur un éventuel transfert du quadruple champion du monde de Red Bull vers Aston Martin.

Le légendaire concepteur de F1 Newey a fait sa première apparition lors d’un Grand Prix pour Aston Martin à Monaco, près de trois mois après avoir rejoint l’équipe en tant que nouveau partenaire technique directeur, en provenance de Red Bull.

Dans une interview accordée à Martin Brundle de Sky Sports F1, Newey a été interrogé sur les rumeurs qui circulent depuis longtemps dans le paddock selon lesquelles Verstappen pourrait à un moment donné suivre Newey – et le constructeur de moteurs Honda, qui passe de Red Bull à Aston Martin pour le début de la nouvelle ère de la F1 l’année prochaine – vers l’équipe très ambitieuse basée à Silverstone.

« Je veux dire, Max est évidemment un concurrent redoutable, mais c’est aussi une bête très simple, et je le dis de manière tout à fait élogieuse », a répondu Newey.

« Il veut juste une voiture rapide qui lui permette de montrer son talent. Je pense donc que Max cherchera toujours à rejoindre celui qui, selon lui, lui fournira la voiture la plus rapide. »

Le contrat actuel de Verstappen avec Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, mais il semblerait que celui-ci contienne des clauses de performance qui permettraient une sortie anticipée dans certaines circonstances, notamment le fait qu’il se trouve sous la quatrième position au championnat à l’abord de l’été.

Aston Martin a déjà signé un contrat avec Fernando Alonso et Lance Stroll pour la saison 2026.

Interrogé sur sa première collaboration avec Alonso, double champion du monde âgé de 43 ans, Newey a déclaré : « Fernando, je veux dire, bon sang, quelle légende ! J’ai toujours eu deux regrets dans ma carrière récente, sans remonter très loin, c’est de ne pas avoir eu l’occasion de travailler avec Lewis [Hamilton] ou Fernando. J’ai maintenant l’occasion de réparer l’un de ces deux regrets. »

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

Mercedes déjà à la recherche du prochain Kimi Antonelli parmi les juniors

La composition de l’équipe Mercedes F1 2025 est intégralement issue du programme junior de l’écurie, dirigé par le conseiller français Gwen Lagrue.

George Russell et Kimi Antonelli ont tous deux été repérés alors qu’ils étaient encore jeunes, puis formés et façonnés pour devenir des talents dignes de siéger dans l’écurie Mercedes F1.

La composition de l’équipe Mercedes F1 pour 2025, avec Russell et Antonelli, marque la première fois que l’écurie basée à Brackley aligne un duo entièrement issu de son propre programme de recrutement et de formation. Mercedes a signé Russell début 2016 alors qu’il courait en Formule 3 européenne, et Antonelli début 2018, alors qu’il n’avait que 12 ans et courait encore en karting.

C’est Gwen Lagrue, homme d’affaires et manager français doté d’un œil avisé pour repérer les talents en course automobile et du savoir-faire nécessaire pour conseiller et accompagner ces talents jusqu’à la Formule 1, qui est chargé de diriger le programme junior et de former les pilotes afin qu’ils deviennent des candidats aptes à représenter l’ensemble de l’équipe Mercedes et la marque sur la scène internationale.

Aujourd’hui conseiller de l’équipe junior Mercedes depuis plus de neuf ans, Lagrue a occupé un poste similaire chez Lotus entre 2009 et 2015, tout en dirigeant sa propre agence de conseil en management, Gravity Sports Management, qui a signé des stars telles qu’Esteban Ocon et Alex Albon.

Mais c’est dans la maturation du programme de pilotes de Mercedes que Lagrue s’est vraiment fait remarquer. Comparé au programme de pilotes de Red Bull, dirigé par le conseiller et directeur de Red Bull Racing Helmut Marko, le programme Mercedes a été moins prolifique en termes de nombre de pilotes qu’il a formés en Formule 1. La plus grande différence est bien sûr que Mercedes ne dispose pas d’une deuxième équipe pour accueillir ses meilleurs talents, malgré ses relations étroites avec des écuries clientes telles que Williams (même si c’est par là que Russell est passé).

On pourrait suggérer que cette absence de deuxième équipe explique pourquoi des pilotes tels que Frederik Vesti, pilote de réserve chez Mercedes, ou Pascal Wehrlein, qui connaît aujourd’hui un immense succès (après la F1), ne sont pas sur la grille de départ.

Mais avec Russell et Antonelli en tête et en pleine forme au sein de l’équipe Mercedes F1, il est clair que le programme, qui a vu le jour en 2016, arrive à maturité et porte ses fruits. En karting et dans les séries junior, le travail se poursuit, et tous gardent en tête chez Mercedes qu’il peut être plus efficace sur le long terme de faire monter un jeune pilote que d’aller explorer le marché des transferts -sauf, évidemment, si une opportunité exceptionnelle comme la disponibilité de Max Verstappen ou d’un pilote de très grand calibre comme Charles Leclerc-rendait obligatoire pour l’équipe d’envisager une autre politique.

Fiabilité 2025 – McLaren au top, Alpine 7 fois sur 10 à l’arrivée

Nous vous avions déjà proposé après le GP d’Emilie-Romagne un point sur la fiabilité des équipes, qui joue un grand rôle dans le monde de la F1 contemporaine.

Impossible en effet de se distinguer sur l’ensemble d’une saison sans résultats probants en matière de fiabilité et rallier l’arrivée est un premier objectif indispensable. Bien entendu, la fiabilité comprend aussi celle des pilotes, qui au-delà des avaries mécaniques, peuvent rencontrer d’autres types de pépins en course, comme des accrochages dont ils sont responsables ou non, ainsi que des sorties de piste liées à des erreurs d’appréciation ou encore des difficultés à maitriser la pluie. Parfois même, c’est dans les stands que se passent les erreurs!

Voici en tous les cas les statistiques des équipes au cours de cette saison 2025, sur les 18 premiers départs de la saison (9 GP avec deux voitures), qui prennent en compte les résultats du GP d’’Espagne du week-end dernier. A noter qu’à Barcelone, Aston Martin n’a pas fait rouler Lance Stroll, forfait dimanche pour le GP après s’être qualifié samedi, en raison de douleurs du Canadien à la main.

Fiabilité des équipes F1 en 2025 incluant le Grand Prix d’Espagne 2025

 

Equipe

Départs

Arrivées

%

Points

%

McLaren 18 18 100% 18 100%
Ferrari 18 16 89% 16 89%
Mercedes 18 16 89% 13 72%
Red Bull 18 16 89% 12 67%
Williams 18 15 83% 12 67%
Haas 18 16 89% 6 33%
RB 18 16 89% 6 33%
Aston Martin 17 14 82% 3 18%
Stake 18 15 83% 2 11%
Alpine 18 13 72% 2 11%

 

Pourcentage de tours complétés en 2025

Après le GP d’Espagne, le maximum de tours pouvant être parcourus était de 537 tours par pilote, soit 1074 tours par équipe.

Equipe

Total de tours

% Complété

McLaren 1074 100%
Ferrari 1074 100%
Mercedes 1037 96.6%
Stake 1026 95.5%
Red Bull 1012 94.2%
Haas 1005 93.6%
RB 993 92.5%
Williams 962 89.6%
Aston Martin 883 87.6%
Alpine 836 77.8%

Business – Qui possède et dirige l’équipe F1 Alpine ?

L’équipe BWT Alpine F1 Team est possédée conjointement par le Groupe Renault et le fonds d’investissement Otro Capital.

Si vous rêvez d’une écurie de F1 détenue par une star de cinéma et un quarterback de la NFL, Alpine est faite pour vous.

Si la majorité de l’écurie d’Enstone appartient toutefois au Groupe Renault (autrement dit, elle est aussi indirectement possédée par l’état français, actionnaire de Renault), la société française a cédé en juin 2023 24 % de ses parts au groupe d’investissement Otro Capital.

Ce groupe américain comprend notamment RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments, ainsi qu’un certain nombre d’investisseurs de renom.

Des athlètes tels qu’Anthony Joshua, Trent Alexander-Arnold, Rory McIlroy, Patrick Mahomes et Travis Kelce sont tous investisseurs, tout comme Ryan Reynolds et Rob McElhenney, propriétaires du Wrexham AFC.

Aux manettes, Flavio Briatore a désormais la charge de mener Alpine vers un renouveau sportif et organisationnel, le tout en y apposant une certaine efficacité financière, afin à la fois de créer de la valeur pour le projet dans son ensemble en cas de vente partielle ou majoritaire, ou tout simplement dans le but de verser des dividendes à ses investisseurs. Première décision choc de l’Italien : se séparer de l’entité de Viry-Châtillon et donc…de l’unité de puissance Renault, pour apposer dans les châssis Alpine à partir de 2026 des V6 hybrides de conception…Mercedes-Benz !

Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

Qui pour se présenter contre Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA ?

La politique va bon train dans les arcanes du sport.

À ce stade, et en dépit des nombreux départs et fortes voix s’opposant à lui, Mohammed Ben Sulayem reste le favori incontestable à sa réélection à la tête de la Fédération Internationale de l’Automobile, notamment grâce au soutien public récemment apporté par les clubs de la région MENA et des Amériques, qui ont fait savoir par le biais d’un communiqué et de manière étonnemment publique qu’ils se rangeraient d’office derrière l’actuel Président pour un second mandat. Le tout aura de quoi fortement dissuader de possibles candidatures tardives. Tout challenger devra bénéficier d’un large soutien régional, notamment en Europe, en Asie et en Océanie, et proposer une vision alternative convaincante pour la gouvernance du sport et de la mobilité, et pas seulement se montrer populaire auprès du public.

La période de nomination officielle débute généralement vers le mois d’octobre, et l’élection aura lieu en décembre 2025 lors de l’Assemblée générale annuelle de la FIA.

Alors que des noms tels que Susie Wolff et Carlos Sainz Sr. ont été avancés comme candidats potentiels à la présidence de la FIA, les probabilités de voir ces derniers se présenter sont faibles, la FIA ayant elle-même fait savoir de manière cinglante que tout confilt d’intérêt potentiel serait un élément à charge pour la prise en compte d’une candidature. Epouse de Toto Wolff, Susie Wolff est directement visée, tout comme Sainz, père du pilote Williams à qui il a donné son nom. Plusieurs challengers potentiels plus crédibles font désormais l’objet de spéculations, notamment en provenance du Royaume-Uni, où la fronde anti-Ben Sulayem est activement lancée depuis de nombreux mois.

Graham Stoker, qui a perdu les élections en 2021, reste un candidat possible bénéficiant d’un soutien modéré. Pour devenir président, Ben Sulayem a obtenu 61,62 % des voix contre 36,62 % pour Stoker, lors de la dernière élection, avec 1,76 % des membres ayant fait le choix de l’abstention.

Le président du Sénat de la FIA, Carmelo Sanz de Barros, et le vice-président chargé des sports, Robert Reid, sont également considérés comme des candidats potentiels au sein de l’organisation.

Certains rapportent que le mécontentement des ASN européennes pourrait conduire à l’entrée dans la course d’un fidèle de l’ère Jean Todt. Néanmoins, Ben Sulayem a aussi tué dans l’oeuf ce genre de risque en publiant des résultats financiers flatteurs pour la FIA après des années de lourdes pertes caractéristiques de l’ère Todt. En outre, un outsider axé sur la mobilité, issu de clubs tels que l’AAA ou l’ADAC, demeurerait un outsider lointain mais possible.

Pour l’heure, aucun challenger officiel ne s’est encore déclaré avant les prochaines élections…

Colton Herta peut-il vraiment obtenir la SuperLicence F1 pour 2026 ?

Colton Herta, pilote d’Andretti Global, espère décrocher un siège en F1 au moment de l’arrivée de Cadillac en F1 en 2026.

Avec l’annonce de l’arrivée de Cadillac F1 sur la grille de départ pour la saison 2026 de F1 à condition de présenter une voiture, les spéculations vont bon train sur les pilotes qui pourraient lancer l’aventure du constructeur automobile en Formule 1.

Un nom revient sans cesse en lien avec l’entrée de Cadillac : celui du pilote américain d’IndyCar Colton Herta. Herta n’a pas encore suffisamment de points de super licence pour se qualifier pour la Formule 1, mais il existe une voir pour accéder à la discipline reine.

Combien de points de super licence Colton Herta a-t-il ?

Pour obtenir une super licence, un pilote doit accumuler 40 points au total, qu’il gagne en fonction de sa position à l’arrivée dans diverses disciplines du sport automobile et en testant une voiture de F1 lors des essais libres 1.

Les points de super licence sont calculés en fonction des points attribués à un pilote en fonction de sa position finale dans un championnat sur trois ans.

Pour Herta, cela signifie qu’il prendra en compte sa position finale en IndyCar en 2025, ainsi que ses positions en 2024 et 2023 à la fin de la saison en août.

En 2023, Herta a terminé 10e du championnat IndyCar, ce qui lui a valu 1 point de super licence.

En 2024, il a terminé 2e du championnat IndyCar, ce qui lui a valu 30 points de super licence.

Cela signifie qu’à l’heure actuelle, Colton Herta dispose de 31 points de super licence et qu’il lui en faudra neuf de plus pour pouvoir tenter sa chance en Formule 1 en 2026.

Comment Colton Herta peut-il gagner 40 points de super licence au total en 2025 ?

Comme mentionné ci-dessus, il existe plusieurs façons de gagner des points de super licence. La plus courante est basée sur la position finale d’un pilote dans un championnat spécifique.

Les pilotes peuvent également gagner des points en parcourant au moins 100 km lors d’une séance d’essais libres 1, et ce jusqu’à 10 fois.

Si Herta compte se fier uniquement à son classement final en IndyCar, il devra terminer quatrième du championnat, ce qui lui rapporterait 10 points. Pour l’heure, il se trouve ainsi dans une situation compliquée.

Si Herta souhaite participer à des séances d’essais libres, il aura neuf Grands Prix pour le faire à la fin de la saison IndyCar (mais cela dépendra bien sûr de la volonté d’une ou deux équipes de lui permettre de prendre le volant de l’une de leurs voitures chaque semaine).

Cela signifie que :

Si Herta termine 11e ou moins au championnat IndyCar 2025, il devra effectuer neuf séances FP1.

Si Herta termine 10e au championnat IndyCar 2025, il devra effectuer huit séances FP1.

Si Herta termine neuvième au championnat IndyCar 2025, il devra effectuer sept séances FP1.

Si Herta termine huitième du championnat IndyCar 2025, il devra effectuer six séances FP1.

Si Herta termine septième du championnat IndyCar 2025, il devra effectuer cinq séances FP1.

Si Herta termine sixième du championnat IndyCar 2025, il devra effectuer trois séances FP1.

Si Herta termine cinquième du championnat IndyCar 2025, il devra disputer une séance FP1.

Quelles sont les chances de Colton Herta d’obtenir une super licence ?

Alors que Colton Herta s’est imposé comme un prétendant au titre en 2024, sa saison IndyCar 2025 a connu un début finalement plus difficile.

S’il devait utiliser l’option FP1, on ne sait pas encore avec quelle équipe Herta courrait. Cadillac n’aligne pas encore d’équipe, ce qui signifie qu’il faudrait convaincre une autre équipe, probablement une équipe équipée de moteurs Ferrari, de fournir une voiture à Herta.

Ferrari, Haas et Sauber seraient donc les meilleures options, même si l’on ne sait pas quelle valeur ajoutée Herta pourrait apporter, d’autant plus que Ferrari dispose de sa propre académie de pilotes.

À ce stade, il est donc difficile de se prononcer sur les chances d’Herta d’obtenir sa super licence, mais il espère en tout cas que sa saison IndyCar se déroulera sans encombre…

F1 – Un mécanicien d’Aston Martin dément une crise de colère de Lance Stroll en Espagne

Un membre de l’écurie Aston Martin a pris la défense de Lance Stroll, réfutant les accusations selon lesquelles le pilote canadien aurait insulté des membres de son équipe lors du week-end du Grand Prix d’Espagne 2025.

Stroll s’était retiré de l’épreuve en raison de douleurs persistantes à la main et au poignet, comme l’avait annoncé officiellement Aston Martin. Cependant, le jour de la course, la BBC rapportait que le Canadien aurait exprimé sa frustration après les qualifications en endommageant du matériel dans le garage et en proférant des insultes à l’encontre de certains membres de l’équipe.

Face à ces allégations, l’écurie a tenu à clarifier la situation. Elle a précisé que les douleurs physiques ressenties par Stroll et l’incident survenu dans le garage étaient « sans lien », tout en reconnaissant que le pilote était « mécontent du résultat » des qualifications.

Harry Rush, mécanicien chez Aston Martin, a réagi publiquement, rejetant catégoriquement l’idée que Stroll ait tenu des propos déplacés envers ses collègues. Cette intervention vise à mettre un terme aux spéculations entourant le comportement du pilote durant ce week-end difficile.

Il a répondu à un compte d’actualités sur la F1 qui avait publié l’article de la BBC : « A insulté les membres de l’équipe ? C’est absolument faux. »

La blessure de Stroll serait liée à son accident de vélo avant la saison 2023 de F1. Stroll avait manqué les essais de pré-saison, mais avait fait un retour remarquable pour le Grand Prix de Bahreïn, qui ouvrait la saison. 

Flavio Briatore dément toute implication dans le « Crashgate » de 2008

Flavio Briatore a réaffirmé son innocence dans l’affaire dite du « Crashgate », scandale qui avait secoué la Formule 1 en 2009 et concernait le Grand Prix de Singapour 2008. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, l’ancien directeur de l’écurie Renault a nié avoir donné pour instruction à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident volontaire afin de favoriser la victoire de l’équipe.

L’affaire avait éclaté un an après les faits, à la suite du renvoi de Piquet par Renault en cours de saison 2009. Le pilote brésilien avait alors accusé Briatore, alors à la tête de l’écurie, de lui avoir suggéré de se crasher intentionnellement lors de la course de Singapour.

Au 15e tour, Piquet était sorti de piste, entraînant l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Cette neutralisation avait permis à Fernando Alonso, parti 15e, de tirer profit de la stratégie et de remporter la course – une première victoire pour Renault cette saison-là.

À l’issue d’une enquête de la FIA, Briatore et le directeur technique Pat Symonds avaient été sanctionnés : une interdiction à vie pour le premier, finalement annulée par la justice, et une suspension de cinq ans pour le second, qui a ensuite retrouvé un poste en F1 chez Williams.

Dans ses récentes déclarations, Briatore a été catégorique : il assure ne jamais avoir discuté avec Piquet à ce sujet lorsqu’il dirigeait l’équipe.

« Non, cela ne m’intéresse pas. Je ne lui parlais même pas beaucoup lorsqu’il courait pour moi », a-t-il déclaré. « Lui et moi ne nous sommes jamais parlé, et en fait, le tribunal français a annulé la suspension imposée par la FIA et m’a accordé une indemnisation symbolique. Curieusement, le président qui m’a suspendu, Mosley, est le même qui a disqualifié Schumacher. Quand je suis parti, j’étais fatigué : j’avais tout gagné, j’avais lancé de nouveaux pilotes. Ce n’était plus une activité qui me passionnait, c’était devenu un simple travail, et c’est là que j’ai cessé d’être efficace. De plus, mon fils Falco était sur le point de naître, et je voulais être près de ma femme. »

Briatore a récemment fait son retour en F1 en tant que directeur exécutif d’Alpine. À 75 ans, il joue un rôle clé dans toutes les décisions importantes prises par Alpine. Qu’il s’agisse des pilotes, comme la signature de Franco Colapinto, ou du fait de devenir une écurie cliente pour 2026. Le « Crashgate » continue d’avoir un impact durable, compte tenu de ses répercussions sur la course au titre de champion du monde de F1 2008 de Felipe Massa. La sortie imprévue de la voiture de sécurité suite à l’accident de Piquet avait sans doute coûté la victoire au Brésilien… et peut-être le titre mondial. 

La réaction étonnamment clémente de Toto Wolff sur la manoeuvre de Max Verstappen

Toto Wolff a fait partie des nombreux protagonistes du paddock à commenter l’incident entre Max Verstappen et George Russell lors du Grand Prix d’Espagne 2025, qui a valu au Néerlandais une pénalité de dix secondes.

Contrairement à ce que l’on pouvait attendre, Wolff n’a pas lancé d’attaque cinglante contre Verstappen, qui semble avoir délibérément percuté Russell dans le virage n° 5.

Verstappen et Russell se battaient pour la position après le redémarrage de la course, le premier ayant des difficultés avec ses pneus durs froids, mais dans le virage n°1, Russell a pris un virage trop large, poussant Verstappen vers la voie de dégagement et reprenant la course devant la Mercedes.

Red Bull Racing a demandé à son pilote de céder sa position, craignant une pénalité, mais Verstappen n’était pas d’humeur à laisser passer le Britannique de l’équipe Mercedes. Alors qu’il semblait laisser de la place à Russell pour le dépasser, il a finalement accéléré et l’a percuté.

La FIA a ensuite jugé que l’incident du virage n°1 était un incident de course et n’a pris aucune mesure, ce qui signifie que Verstappen avait raison de ne pas céder sa position, mais lui a en revanche infligé une pénalité de dix secondes pour celle du virage n°5, le reléguant à la dixième place sur la grille.

Alors que Russell a poursuivi la course après l’incident, attaquant Verstappen et affichant à l’arrivée son manque de respect pour son rival, Wolff a choisi la voie de la modération dans ses commentaires sur l’incident.

« Je viens d’apprendre que Max avait reçu l’ordre de le laisser passer, n’est-ce pas ? Je ne savais pas », a commenté Wolff. « Pendant la course, nous avions l’impression qu’il avait un problème avec sa voiture, et que c’était pour cela qu’il était si lent à sortir du virage n° 4.

Je veux dire, si c’était de la rage au volant, ce que je ne peux pas imaginer, car c’était trop évident, alors ce n’est pas bien. Mais le fait est que je ne sais pas ce qu’il visait. Voulait-il laisser passer George et le repasser immédiatement, pour mettre George devant ? Ou comme dans les anciens jeux avec le DRS, le laisser passer correctement ? »

« Pour moi, c’est tout simplement incompréhensible. Mais encore une fois, je ne sais pas exactement quelles étaient ses motivations, et je ne veux pas me précipiter et dire, vous savez, que c’était de la rage au volant, etc. Voyons voir quels sont ses arguments. Ce n’était pas sympa », a-t-il maintenu.

L’interviewer de Sky Sports a poussé Wolff à discuter des tactiques de Verstappen sur la piste, ce à quoi l’Autrichien a répondu : « Vous savez, j’ai remarqué une tendance chez les grands, que ce soit en sport automobile ou dans d’autres sports : ils ont besoin d’avoir le monde entier contre eux pour performer au plus haut niveau.

C’est pourquoi parfois, ces grands noms ne se rendent pas compte que le monde n’est pas contre eux, mais que c’est eux qui ont commis une erreur, qui ont tout gâché, etc.

Nous n’avons pas vu de tels moments avec Max depuis de nombreuses années. Évidemment, je sais ce qui s’est passé en 2021, mais je ne sais pas d’où cela vient », a conclu Wolff.

Le responsable de Mercedes fait référence à la lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton, alors pilote Mercedes, lors de la saison 2021 de Formule 1, qui a vu les deux pilotes s’affronter de manière spectaculaire à plusieurs reprises sur la piste.

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de noter la manière dont Wolff a géré le dernier accrochage entre Verstappen et un pilote Mercedes…

Cela a-t-il un rapport avec les rumeurs liant le quadruple champion de F1 à un siège chez Mercedes à l’avenir et le fait que Wolff évite de brûler ses ponts ?

Le contrat de Russell avec Mercedes expire à la fin de la saison en cours.

Lance Stroll espéré au départ du Grand Prix du Canada malgré une opération au poignet

Lance Stroll devrait être en mesure de prendre le départ du Grand Prix du Canada, malgré une récente intervention chirurgicale au poignet. Le pilote Aston Martin s’était retiré du Grand Prix d’Espagne pour raisons médicales, après avoir ressenti une douleur accrue au poignet droit à l’issue des qualifications, où il avait été éliminé en Q2.

De retour aux stands à Barcelone, le Canadien a immédiatement demandé des soins, manquant au passage la procédure de pesée réglementaire. La FIA, qui a ouvert une enquête, lui a finalement adressé un simple avertissement, jugeant la situation justifiée par l’urgence médicale.

Selon Aston Martin, Stroll souffrait depuis plusieurs semaines de douleurs persistantes, liées à un ancien traumatisme consécutif à une chute à vélo en 2023, laquelle l’avait déjà contraint à manquer les essais hivernaux cette année-là. Il avait néanmoins pris le départ de la saison à Bahreïn, terminant à une encourageante sixième place, tout en reconnaissant après la course que ses poignets étaient « en feu ».

L’intervention récente, dont les détails n’ont pas été communiqués, aurait été pratiquée par le Dr Xavier Mir, spécialiste reconnu des blessures au niveau des mains et des poignets dans le sport automobile, notamment en MotoGP.

Si Stroll est jugé apte à courir à Montréal, son remplaçant potentiel Felipe Drugovich ne sera pas sollicité et pourra se concentrer sur les 24 Heures du Mans, prévues le même week-end. Stoffel Vandoorne, également engagé dans la classique mancelle, était une autre option pour Aston Martin.

En cas de forfait de dernière minute, l’écurie pourrait envisager de faire appel à Valtteri Bottas, pilote de réserve pour Mercedes. Le Finlandais reste néanmoins sous le coup d’une pénalité de cinq places sur la grille en raison d’un incident survenu lors de la dernière course de la saison 2024.

Isack Hadjar : Des points sur les trois courses en back-to-back !

Lors du Grand Prix d’Espagne, le week-end dernier, Isack Hadjar a poursuivi sa belle série à Barcelone.

Après une 9e place à Imola et une 6e place à Monaco, Hadjar a une nouvelle fois terminé deuxième pilote du groupe Red Bull derrière Verstappen, en décrochant une belle 7e place, devant l’Alpine de Pierre Gasly.

Une nouvelle performance fantastique pour le Français de 20 ans, qui semble aller de mieux en mieux alors que Tsunoda continue de connaître des difficultés au volant de la seconde Red Bull.

« Je suis vraiment content de la course, c’était une performance solide et presque parfaite, quelque chose dont toute l’équipe peut être fière », a estimé Hadjar, radieux, au sortir de sa monoplace.

Parti neuvième de la grille de départ après avoir déjà notablement atteint la Q3 samedi, le Français a donc rallié l’arrivée au septième rang et ramené de précieux points à l’équipe.

« J’ai vraiment apprécié le premier relais, même si c’est dommage que Nico nous ait pris au dépourvu à la fin », estime Hadjar, qui aurait aimé finir devant la Sauber de Hülkenberg. « Notre stratégie était parfaite, le rythme avec les pneus médiums était bon, cela nous a vraiment aidés à dégager le milieu de peloton et nous avons eu de belles batailles en piste. Nous avons pris la bonne décision de chausser les tendres au bon moment. Je me sens de plus en plus confiant dans la voiture et je la pousse à ses limites à chaque course. En tant qu’équipe, nous sommes clairement sur la bonne voie. Je n’aurais pas pu rêver d’une meilleure triple épreuve, en marquant des points à chaque course. J’ai hâte de poursuivre sur cette lancée au Canada! »

McLaren jubile : « Nous avons toujours pensé que l’impact des ailerons serait négligeable »

L’impact espéré par certaines équipes avec les changements de niveau de conformité sur la flexibilité des ailerons avant et arrière en F1 introduits en cours de saison n’aura pas été celui escompté. Alors que McLaren étaient clairement l’équipe visée par un tel ajustement de la réglementation, au point de faire espérer à certains de ses rivaux des changements notables dans la performance, et donc la hiérarchie, McLaren s’est de nouveau assuré d’un doublé dominateur à Barcelone, où Oscar Piastri s’est imposé devant Lando Norris. 

De son côté, s’efforçant de ne pas sourire, Andrea Stella a déclaré qu’il avait toujours été convaincu que ces restrictions n’auraient aucun impact. 

« En ce qui concerne l’impact des modifications apportées à l’aileron avant, je pense que cela s’est déroulé à peu près comme nous l’avions prévu chez McLaren », a-t-il déclaré aux journalistes en Espagne. « Nous avons toujours pensé que l’impact serait relativement négligeable, car lorsque nous avons vu les chiffres associés à ce changement d’effet aéroélastique, ils étaient faibles en termes d’appui aérodynamique et de variation de l’appui en fonction de la vitesse.

Lorsque nous avons testé cet aileron à Imola, si nous n’avions pas dit à Lando qu’il s’agissait d’un aileron différent, il ne l’aurait pas remarqué », a-t-il ajouté. « Et lorsque nous avons effectué des simulations sur le simulateur ou hors ligne, les chiffres étaient pratiquement nuls. Nous ne nous attendions donc pas à un changement dans le classement, suite à la directive technique publiée pour cette course. »

Une chose est sûre, McLaren demeure clairement l’équipe à battre et disposant du meilleur package technique en ce premier tiers de saison F1 2025.

 

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Nico Rosberg conseille à Isack Hadjar de ne pas céder aux sirènes de Red Bull

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016, estime qu’Isack Hadjar devrait faire preuve de prudence face à un éventuel intérêt de Red Bull Racing. Malgré des débuts prometteurs en F1 cette saison, l’ancien pilote Mercedes considère qu’un transfert prématuré dans l’écurie autrichienne ne serait pas forcément une décision avisée.

Hadjar, qui réalise une saison 2025 très convaincante, s’est déjà imposé comme l’un des rookies les plus en vue. Le directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a d’ailleurs pas hésité à le qualifier de meilleur débutant parmi les six engagés cette année. Le pilote franco-algérien a inscrit des points dans six des neuf premières courses, avec une sixième place à Monaco comme meilleur résultat jusqu’à présent.

Ces performances solides ont alimenté les rumeurs d’une possible promotion au sein de l’équipe de Milton Keynes, en quête d’un coéquipier capable de se rapprocher du niveau de Max Verstappen. Yuki Tsunoda, qui occupe actuellement ce rôle, a montré de bonnes choses par moments, mais reste globalement distancé par Hadjar malgré un matériel théoriquement supérieur.

Pour autant, Rosberg appelle à la retenue. Selon lui, Hadjar aurait tout intérêt à poursuivre son apprentissage dans son équipe actuelle plutôt que de rejoindre Red Bull trop tôt, une structure réputée exigeante où la pression et les attentes sont considérables.

« Si j’étais Hadjar, si jamais l’équipe commençait à évoquer [la possibilité d’une promotion chez Red Bull], je refuserais catégoriquement, aussi fermement que possible », a déclaré Rosberg à Sky TV. « Il fait un excellent travail chez Racing Bulls. Il est dans une position idéale. Il doit simplement refuser catégoriquement et dire « Pas question ! » ».

Karun Chandhok, analyste F1 chez Sky, partage l’avis de Rosberg et estime qu’Hadjar aurait tout intérêt à chercher un volant de pointe en dehors du camp Red Bull.

« Si j’étais Hadjar, j’essaierais de conserver mon siège chez Racing Bulls, puis je tenterais de décrocher un contrat chez Ferrari ou Aston Martin, par exemple », a-t-il déclaré.