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Après douze années passées à la tête de la FIA, le Français Jean Todt s’apprête à tirer sa révérence et participe ce week-end en Arabie Saoudite à son dernier Grand Prix de Formule 1 en tant que président de l’instance dirigeante du sport automobile.

D’ici quelques jours (le 17 décembre), le nom du remplaçant de Jean Todt sera connu après des élections organisées par la FIA. Deux candidats sont en campagne pour remplacer le Français : l’Émirati  Mohammed Ben Sulayem et le Britannique Graham Stoker. Jean Todt pour sa part quittera ses fonctions après le dernier Grand Prix de la saison 2021 (le 12 décembre) après trois mandats et donc douze années passées à la tête de la FIA depuis 2009.

Ce week-end en Arabie Saoudite, Jean Todt a reçu plusieurs hommages, notamment de la part du ministre des Sports d’Arabie saoudite, le prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, ou encore du président de la SAMF, le prince Khalid bin Sultan Al Faisal Al Saud.

I am deeply touched by this wonderful tribute for my last attendance at a Grand Prix as @FIA President. Thanks to Minister of Sport of Saudi Arabia Prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, SAMF President Prince Khalid bin Sultan Al Faisal Al Saud & @F1 Family#F1 #SaudiArabianGP ?? pic.twitter.com/sfc5CdAH1d

— Jean Todt (@JeanTodt) December 3, 2021

Le directeur de Pirelli en Formule 1, Mario Isola, a également remis à Jean Todt un pneu personnalisé sortant directement de la soufflerie de l’usine Pirelli à Milan : « Un signe d’appréciation de la part de nous tous chez Pirelli à Jean Todt,qui participe à sa dernière course de F1 en tant que président de la FIA. » a indiqué Isola.

A sign of appreciation from all of us at Pirelli to @JeanTodt, on his last @F1 race as @fia President: his personalised Pirelli wind tunnel tyre! Merci Jean. pic.twitter.com/YNKDOB5Qhe

— Pirelli Motorsport (@pirellisport) December 3, 2021

Les anciens et actuels pilotes Williams Valtteri Bottas, George Russell, Nicholas Latifi et Lance Stroll ont rendu hommage à Sir Frank Williams, cofondateur de l’équipe, décédé le week-end dernier à l’âge de 79 ans.

Valtteri Bottas a commencé sa carrière en Formule 1 avec Williams en 2013 et c’est avec l’équipe de Grove qu’il a obtenu son premier podium en F1 avant de rejoindre l’équipe Mercedes en 2017. Ce jeudi à Djeddah, le pilote finlandais a parlé avec émotion de l’homme qui était alors son directeur d’équipe.

« Frank, je me souviendrai définitivement de lui en tant qu’ami, en tant que personnage qui a motivé beaucoup de gens. Quand j’étais là-bas, toute l’usine courait pour Frank parce que c’était sa passion et son ambition d’avoir une équipe performante au haut de la grille. » a déclaré Bottas.

« C’est le gars qui m’a donné l’opportunité d’entrer en Formule 1, donc sans Frank qui m’a donné cette opportunité de me montrer, je ne serais pas assis sur ce siège en ce moment. Alors oui, il va me manquer, mais je ne serai pas le seul. C’était juste un gars sympa, une légende que tout le monde aimait. »

Quant à George Russell, qui quittera également Williams à la fin de cette saison pour rejoindre lui aussi Mercedes, le Britannique a déclaré que Sir Frank Williams sera « toujours une légende ».

« Je me souviendrai de Frank avec de bons souvenirs. Je me souviens être allé le rencontrer pour la première fois en me sentant plutôt nerveux en 2018, mais en quelques secondes, pour être honnête, j’ai pu voir à quel point il est chaleureux et le genre de personnalité qu’il a. C’était un si grand être humain et tellement aimé de tout le monde dans l’équipe et de la communauté au sens large de la Formule 1 – il sera donc toujours une légende au sein de la Formule 1. » a déclaré Russell.

Son coéquipier Nicholas Latifi a ajouté qu’il pouvait toujours sentir la « présence » de l’ancien directeur de l’équipe Williams même après que l’équipe ait été reprise par de nouveaux propriétaires en 2020 : « Chaque fois que j’étais à l’usine, je le rencontrais là-bas, il vivait pratiquement à l’usine, vous pouviez toujours sentir sa présence et c’est l’un des bons souvenirs, ou l’une des choses que je voyais toujours… il prenait toujours un petit bol d’air quotidien à l’extérieur de l’usine et il parlait, échangeait avec les employés. » a déclaré le Canadien.

« Et même si son implication n’était pas très importante ces dernières années, vous pouviez toujours sentir sa présence. Il était un symbole pour tout le monde dans l’équipe. Je pense que nous allons courir [ce week-end en Arabie Saoudite] surtout en sa mémoire et pour tout ce qu’il a apporté à cette équipe et à ce sport. »

Un autre pilote dont la carrière de F1 a été lancée par Williams est Lance Stroll, actuellement pilote Aston Martin. Le Canadien est monté sur le podium pour l’équipe lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017 – terminant derrière Bottas – et a déclaré qu’il remerciait Sir Frank Williams pour lui avoir permis de faire ses débuts en F1.

« Il m’a donné l’opportunité de piloter pour son équipe et c’était le début de mon parcours en Formule 1. Sans cette opportunité, je ne sais pas où je serais actuellement. » a déclaré Stroll.

« Ce fut un jour très triste pour le sport automobile, pour la Formule 1. Frank était une légende du sport. J’ai également eu la chance de passer du temps avec lui en dehors de la piste. C’était un gars formidable, il avait un grand sens de l’humour et c’était un compétiteur, il a toujours été très compétitif et a porté sa passion pour la Formule 1 jusqu’à son dernier souffle. »

« Je pense qu’il va juste nous manquer et j’ai également eu la chance de passer du temps chez Williams à travailler avec lui et sa famille, donc mes pensées vont à sa famille. C’est définitivement une grande perte pour la Formule 1, il va beaucoup nous manquer. »

Ce week-end en Arabie Saoudite, toutes les monoplaces de la grille arboreront un autocollant « Frank Williams », tandis que les membres du paddock porteront un brassard noir au bras. L’équipe Williams pour sa part a décidé de rendre plusieurs hommages à Sir Frank Williams tout au long du week-end.

Avec 39,5 points d’avance sur McLaren au championnat des constructeurs avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, la Scuderia Ferrari a besoin de marquer cinq points de plus que McLaren ce week-end à Djeddah pour verrouiller définitivement la troisième place au classement.

Bien que Ferrari semble avoir pris l’avantage sur McLaren en termes de performances au cours des dernières courses, les deux pilotes de l’équipe italienne restent méfiants à la veille de cette avant dernière manche de l’année qui se dispute sur un tracé totalement inconnu pour les équipes.

« Nous devons les surpasser de quatre ou cinq points je pense ce week-end, ce qui, au vu des résultats récents, peut sembler un scénario probable. » a déclaré l’Espagnol Carlos Sainz ce jeudi.

« Mais nous devons nous rappeler que McLaren a été dans la lutte à chaque course, même si nous les avons surpassés. Ce n’est pas comme si nous étions sur une piste facile pour les battre, alors qu’avant leurs ennuis lors des trois dernières courses, cela a toujours été très serré. Nous avons juste réussi à faire moins d’erreurs qu’eux, à tout mettre ensemble avec les deux monoplaces et à les battre. Mais j’ai l’impression qu’ici ils pourraient avoir la voiture la plus rapide, ce qui veut dire que le combat pourrait se poursuivre jusqu’à Abou Dhabi (dernière manche de la saison). »

Du côté de chez McLaren, Lando Norris et Daniel Ricciardo savent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de performer ce week-end face à Ferrari sur un tracé où la vitesse de pointe (point fort de Ferrari) pourrait être décisive.

« Je pense que nous devons rester confiants, je ne pense qu’il soit utile d’arriver ici en nous disant que nous allons passer un week-end horrible. » a déclaré Norris.

« Je pense qu’il vaut mieux que nous soyons positifs et confiants, car nous avons du chemin à faire et je pense que ce serait bien d’avoir une bonne fin de saison, peu importe où nous finirons. Je suis confiant, je pense que c’est une piste qui me conviendra et qui correspondra un peu à mon style de pilotage, donc je suis juste impatient d’y être. »

Le coéquipier de Norris, Daniel Ricciardo, n’a pas eu de bons résultats sur les tracés urbain de Bakou et Monaco (P9 en Azerbaïdjan et P12 à Monaco) cette année et l’Australien espère donc pouvoir se rattraper ce week-end à Djeddah.

« Je pense que cette année j’ai dû faire face à quelques défis et je n’étais probablement pas très fort sur les circuits urbains, donc c’est bien d’avoir une autre chance. La piste ici est excitante, j’ai aussi fait un peu de simulateur dans la semaine, donc j’attends avec impatience les premiers tours. » a déclaré Ricciardo.

Classement constructeurs F1 2021

Ce vendredi 3 décembre, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, avant dernière manche du championnat du monde 2021 de Formule 1.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 14h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] débutera à 18h00 (heure de Paris).

Samedi 4 décembre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite [EL3] à 15h00, alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021 sera donné ce dimanche 5 décembre à 18h30 (heure de Paris), les pilotes devront boucler 50 tours. Évidemment, toutes ces séances de roulage seront à suivre en direct sur F1only.fr.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, cliquez ici pour accéder au live.

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires GP d’Arabie Saoudite (heure de Paris)

Plus d’un an après son podium décroché avec Renault en Allemagne, Daniel Ricciardo a enfin réussi à faire tatouer son ancien patron, le Français Cyril Abiteboul, cette semaine à Londres.

Abiteboul a parié avec Ricciardo que si l’Australien décrochait un podium pour Renault en 2020, le Team Principal se ferait tatouer. Daniel Ricciardo a terminé troisième du Grand Prix de l’Eifel en octobre 2020 (et à nouveau lors de la course d’Imola en novembre). Mais après qu’Abiteboul ait quitté l’équipe Renault à la fin de l’année et que Ricciardo soit passé chez McLaren en 2021, il semblait que le pari ne serait jamais honoré.

Mais cette semaine, Cyril Abiteboul et son ancien pilote se sont donnés rendez-vous chez un célèbre tatoueur à Londres (voir ici) et l’ancien directeur de l’équipe Renault a finalement honoré son pari perdu.

« Je craignais juste que cela devienne trop long et qu’il ne soit plus du tout pertinent. » a déclaré Ricciardo ce jeudi à Djeddah à propos du tatouage.

« C’était difficile avec les voyages, le Covid, nous devions juste trouver du temps. Je pensais que si cela devenait trop long, nous pourrions simplement l’oublier, mais il semble que tout le monde était assez excité pour cela. Ça s’est fait. Zak [Brown, PDG de McLaren] et Cyril sont maintenant marqués à vie. C’était bien parce que je pense que beaucoup de gens ont perdu la foi que cela allait arriver, mais nous y sommes arrivés, c’était un bon moment. Il y avait certainement quelques négociations – conception, taille et toutes ces choses – mais en fait, au final, j’étais assez satisfait du résultat. »

Ricciardo a non seulement supervisé le tatouage d’Abiteboul, mais le pilote McLaren a également tatoué le tatoueur lui-même.

« J’étais un peu envieux parce que chaque fois que vous allez dans un salon de tatouage, vous ressentez cette excitation nerveuse, parce que vous allez repartir avec quelque chose que vous n’aviez pas. Mais j’étais excité pour Cyril, c’était le premier pour lui, donc c’était un gros problème et j’ai fini par faire un tatouage à l’artiste, donc c’était ma sortie pour la journée. J’ai tatoué le tatoueur, assez médiocrement oui c’est vrai. »

Plus récemment, Ricciardo a gagné un autre pari avec son patron actuel, Zak Brown, qui a permis à l’Australien de piloter la stock-car de son héros Dale Earnhardt au GP des États-Unis après que Ricciardo a remporté le Grand Prix d’Italie 2021. Et Brown s’est même fait tatouer le circuit de Monza après le doublé de son équipe.

Lewis Hamilton admet qu’il n’est pas tout à fait à l’aise de courir en Arabie saoudite ce week-end en raison des problèmes de droits de l’homme qui ont été récemment mis à l’honneur par la communauté internationale.

La Formule 1 se rend ce week-end en Arabie saoudite pour la première fois de son histoire après que le pays du Golfe a conclu un accord à long terme avec la catégorie reine du sport automobile. Lewis Hamilton, qui s’est souvent exprimé en faveur de la communauté noire et LGBTQ+, affirme que le sport a le devoir de sensibiliser aux problèmes des droits de l’homme dans certains pays avec lesquels il traite, notamment l’Arabie Saoudite dans ce cas précis.

« Comme je l’ai dit lors de la dernière course [au Qatar], j’ai estimé que le sport et nous avons le devoir d’essayer d’aider à sensibiliser à certains problèmes que nous avons vus, en particulier les droits de l’homme dans ces pays où nous allons. » a déclaré ce jeudi en conférence de presse Lewis Hamilton.

« Avec le plus grand respect pour tous ceux qui sont ici, jusqu’à présent, j’ai été chaleureusement accueilli par tout le monde. Mais je ne peux pas prétendre n’avoir jamais été informé ou avoir la compréhension la plus profonde de quelqu’un qui a grandi dans la communauté ici qui est fortement affecté par certaines règles et le régime. Est-ce que je me sens à l’aise ici ? Je ne dirais pas que oui. Mais ce n’est pas mon choix d’être ici, le sport a fait le choix d’être ici. Que ce soit bien ou mal, pendant que nous sommes ici, je pense qu’il est important que nous essayions de sensibiliser. »

Ce week-end, le septuple champion du monde portera de nouveau le casque arc-en-ciel qu’il portait déjà lors de la dernière course au Qatar afin de sensibiliser sur la communauté LGBTQ+, le Britannique n’ayant pas mâché ses mots pour décrire des lois « terrifiantes » en Arabie Saoudite à l’encontre de la communauté.

« Si quelqu’un veut prendre le temps de lire quelle est la loi pour la communauté LGBTQ+, c’est assez terrifiant. Il y a vraiment des changements à faire. » a déclaré Hamilton.

« Ces changements, par exemple, les droits des femmes de pouvoir conduire en 2018, sont la façon dont elles sont contrôlées. Sont-elles vraiment en vigueur ? Pourquoi certaines femmes sont-elles encore en prison pour avoir conduit il y a de nombreuses années ? Il y a beaucoup de changements qui doivent se produire et je pense que notre sport doit en faire plus. Ce que je crois vraiment, c’est que tout le monde devrait avoir des droits humains, la liberté d’expression, la liberté de mouvement, et il y a des endroits où cela n’est pas autorisé. »

Hamilton n’a pas été le seul pilote à élever sa voix contre les problèmes de droits de l’homme puisque le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a lui aussi défendu la cause des femmes en organisant ce jeudi une course de karting réservée aux femmes.

« De toute évidence, il y a eu beaucoup de discussions et de réflexions avant la course ici, c’est la première fois que nous courons en Arabie saoudite. » a déclaré Vettel en conférence de presse à Djeddah.

« Je pensais à ce que je pouvais faire ; nous avons tellement d’attention ou de concentration sur des exemples négatifs en ce qui concerne les lacunes de certains pays en ce qui concerne peut-être les droits de l’homme et d’autres choses. J’essaie vraiment de penser aux points positifs, alors j’ai organisé mon propre événement de karting aujourd’hui. Nous avions, je pense, un groupe de sept à huit filles sur la piste, et j’ai mis en place un bel événement rien que pour elles. J’ai essayé de transmettre certaines de mes expériences dans la vie et sur la piste pour faire quelque chose ensemble pour développer leur confiance. »

« En Arabie saoudite, les femmes ne sont autorisées à conduire une voiture que depuis 2017, donc certaines d’entre elles avaient un permis et d’autres pas. Certaines d’entre elles étaient de grandes passionnées de F1, d’autres n’y connaissaient rien à la F1 ou la course avant aujourd’hui, donc c’était un bon mélange de femmes d’horizons différents et un grand événement, tout le monde était extrêmement heureux et j’ai été extrêmement inspiré par leurs histoires et contexte, leur positivité au sujet du changement dans le pays. »

« C’est vrai si nous regardons du point de vue occidental ou européen, il y a encore beaucoup de choses qui devraient être améliorées et doivent être corrigées, mais il est également vrai que certaines choses changent et pour ces personnes, cela fait une énorme différence. En fin de compte, il est très difficile pour nous de venir dans un pays où nous ne passons peut-être que quelques jours et d’essayer d’être un juge parfait en ne connaissant pas exactement le contexte et les gens. De cette façon pour moi, il était important de connaître certaines de ces femmes et ce fut une journée très inspirante et une excellente façon de démarrer le week-end, et c’est l’essentiel, se concentrer sur le positif. »

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a révélé qu’il avait organisé un événement de karting pour un groupe de  femmes avant le premier Grand Prix d’Arabie saoudite de l’histoire de la Formule 1.

La Formule 1 se rend en Arabie saoudite pour la première fois ce week-end et le bilan du pays en matière de droits de l’homme et de traitement de certaines communautés a fait l’objet d’un examen minutieux de la part de la communauté internationale. Sebastian Vettel pour sa part s’est déjà exprimé sur des problèmes de société plus tôt cette année, principalement en Hongrie, où l’Allemand portait des vêtements pour soutenir la communauté LGBTQ+.

S’exprimant lors de la conférence de presse de jeudi à Djeddah, Vettel a déclaré: « De toute évidence, il y a eu beaucoup de discussions et de réflexions avant la course ici, c’est la première fois que nous courons en Arabie saoudite. »

« Je pensais à ce que je pouvais faire ; nous avons tellement d’attention ou de concentration sur des exemples négatifs en ce qui concerne les lacunes de certains pays en ce qui concerne peut-être les droits de l’homme et d’autres choses. J’essaie vraiment de penser aux points positifs, alors j’ai organisé mon propre événement de Kkarting aujourd’hui. Nous avions, je pense, un groupe de sept à huit filles sur la piste, et j’ai mis en place un bel événement rien que pour elles. J’ai essayé de transmettre certaines de mes expériences dans la vie et sur la piste pour faire quelque chose ensemble pour développer leur confiance. »

« En Arabie saoudite, les femmes ne sont autorisées à conduire une voiture que depuis 2017, donc certaines d’entre elles avaient un permis et d’autres pas. Certaines d’entre elles étaient de grandes passionnées de F1, d’autres n’y connaissaient rien à la F1 ou la course avant aujourd’hui, donc c’était un bon mélange de femmes d’horizons différents et un grand événement, tout le monde était extrêmement heureux et j’ai été extrêmement inspiré par leurs histoires et contexte, leur positivité au sujet du changement dans le pays. »

« C’est vrai si nous regardons du point de vue occidental ou européen, il y a encore beaucoup de choses qui devraient être améliorées et doivent être corrigées, mais il est également vrai que certaines choses changent et pour ces personnes, cela fait une énorme différence. En fin de compte, il est très difficile pour nous de venir dans un pays où nous ne passons peut-être que quelques jours et d’essayer d’être un juge parfait en ne connaissant pas exactement le contexte et les gens. De cette façon pour moi, il était important de connaître certaines de ces femmes et ce fut une journée très inspirante et une excellente façon de démarrer le week-end, et c’est l’essentiel, se concentrer sur le positif. »

A la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite – avant dernière manche de l’année – tous les pilotes sauf ceux des équipes Haas et Alfa Romeo ont dépassé leur quota de trois moteurs pour la saison.

Ce sont les deux pilotes de l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, qui ont utilisé le plus grand nombre de moteurs jusqu’à présent avec cinq changements pour le septuple champion du monde et jusqu’à six moteurs neufs pour son coéquipier finlandais. Hormis les deux pilotes de l’équipe Haas et ceux de l’équipe Alfa Romeo, tous les autres ont déjà reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace jusqu’à présent, ainsi que plusieurs éléments neufs associés au changement d’unité de puissance.

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite donc, tous les pilotes sont susceptibles d’écoper d’une pénalité de grille en cas de changement de moteur, cette règle étant valable jusqu’à la dernière course de la saison programmée à Abou Dhabi le 12 décembre.

Les moteurs utilisés par les pilotes