Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.
Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.
L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.
Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.
Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.
Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.
Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”
Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.
“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”
“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”
Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.
L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.
Le youtubeur Sylvain Levy (ex-Vilebrequin) a sorti une longue vidéo retraçant la carrière incroyable d’Adrian Newey.
Le Britannique est probablement l’un des personnages les plus fascinants de l’histoire de la Formule 1, capable de dessiner des voitures Championnes du monde depuis des années.
Adrian Newey a, en effet, remporté 12 Championnats du monde constructeurs et 13 pilotes, le tout avec trois écuries différentes : Williams, McLaren et Red Bull.
L’ingénieur britannique de 65 ans s’est retrouvé particulièrement médiatisé cette année en raison de son choix de quitter l’écurie Red Bull pour rejoindre Aston Martin.
Souvent évoqué pour ses prouesses, son parcours n’est pas forcément connu de tous. Découvrez donc à ce sujet la vidéo postée par Sylvain Levy, sur sa chaîne YouTube nommée Sylvain Lyve :
Helmut Marko, connu pour son œil aiguisé en matière de jeunes talents, estime que Red Bull pourrait avoir recruté le “successeur” de Max Verstappen, en la personne de Rocco Coronel.
L’Autrichien est l’homme clé du Red Bull Junior Team, un programme qui a vu passer de nombreux pilotes de F1 tels que Max Verstappen ou Sebastian Vettel pour citer les deux plus victorieux.
C’est notamment lui qui en 2014 avait tout fait pour recruter Max Verstappen, quitte à le placer en F1 dès la saison suivante à l’âge de 17 ans alors qu’il n’avait réalisé qu’une seule année complète en monoplace. Un pari fou, mais à la hauteur du talent du Néerlandais.
Ainsi, quand Helmut Marko se met à parler de possible “successeur” de Verstappen, ça intrigue forcément au vu de l’admiration que voue l’Autrichien à son protégé chez Red Bull.
C’est pourtant bien ce qu’a déclaré Marko à propos de Rocco Coronel, un jeune néerlandais de 13 ans, suite à une séance d’essais en monoplace. Selon le conseiller Red Bull, le fils de Tom Coronel a tout simplement été “exceptionnel” compte tenu de son âge.
“Nous avons été très surpris par Rocco”, avoue Marko dans des propos rapportés par GPBlog. “Il a 13 ans, il était donc plus jeune que Max lorsque nous avons commencé avec lui. Il y avait plusieurs bons pilotes, mais pour son âge, Rocco Coronel était définitivement exceptionnel.”
Marko : “Si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur”
“Je passe d’un virage à l’autre en scooter, comme toujours”, poursuit Marko. “Je n’ai pas besoin de chronomètre.Ils m’ont dit : ‘Coronel est le plus rapide’.J’ai répondu : ‘Je sais, je n’ai pas besoin de chronomètre pour le voir’.”
“Il est assez mature. Il a confiance en lui. Il a aussi un père assez influent, semble-t-il, aux Pays-Bas. Mais son père a cessé de parler, et il en a dit plus sur lui-même. Je suis impressionné par l’équilibre qu’il parvient à maintenir entre la course automobile et l’école. Je suis donc certain que si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur en place.”
Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, va retrouver la F1 et aura, entre ses mains, l’avenir du projet Audi.
Mattia Binotto, a déjà fait son retour dans les paddocks de la F1. Toutefois, il a troqué la chemise rouge par une chemise aux couleurs de Sauber (Audi en 2026). Mais alors, pourquoi réintégrer la discipline, surtout à la tête d’une écurie qui végète en fond de classement ?
“La course automobile me manquait”, a déclaré Mattia Binotto au Corriere della Sera. “Le concept d’équipe me manquait. Mais je n’ai accepté de revenir que parce que je pars d’une feuille complètement blanche. C’est la fascination du défi.”
Âgé de 54 ans, l’Italien se lance dans un nouveau défi, lui qui n’a connu qu’une seule écurie en F1, la Scuderia Ferrari de 1995 à 2022. Avec Audi, le projet semble complètement différent, que ce soit les moyens disponibles, mais aussi la dimension de l’entreprise. Cependant, Mattia Binotto y voit quelques ressemblances.
“Je trouve beaucoup de similitudes avec l’écurie de mes débuts, en 1995. Une entreprise où tout était à construire ou à reconstruire. À l’époque, en plus de réorganiser les départements et la méthodologie, il fallait former les gens pour qu’ils gagnent. Inculquer la mentalité ‘nous ne sommes pas là pour participer’.”
Mattia Binotto a reconnu que seul le projet Audi était assez ambitieux et attractif pour le faire revenir en F1. N’oublions pas que son nom avait été cité du côté de chez Alpine il y a encore quelques mois.
“Ayant l’envie de recommencer, le seul défi attractif pour moi était Audi, le plus ambitieux. Cela n’aurait eu aucun sens de rejoindre une équipe qui fonctionne déjà. Ici, au contraire, je peux construire, je revis une partie de mon passé et c’est aussi pour cela que c’est fascinant.”
À la tête du projet Audi F1 Team, Mattia Binotto fixe le cap de la future écurie. Cette dernière veut “rester longtemps” en Formule 1 afin de “créer une équipe gagnante et devenir une référence technique.”
Les enjeux sont de taille pour la firme aux quatre anneaux, la concurrence sera rude dans un peloton ou le moindre point glané en course peut valoir des millions en fin de saison.
“Nous devons travailler sur l’entreprise elle-même, sur sa taille, sur sa culture. Si nous nous comparons à nos adversaires, nous avons environ 400 personnes de moins, nous devons en ajouter pour pouvoir rivaliser au même niveau. Notre choix est d’investir dans les jeunes.”
Dans tout ce qu’elle a entrepris en sport automobile Audi a toujours réussi, les 24 Heures du Mans, le Rallye… On s’attend donc à voir Audi gagner en F1, oui, mais quand ?
“Certaines équipes ont mis des années à atteindre le sommet. Todt a rejoint Maranello en 1993 et le premier titre des constructeurs a été remporté en 1999. Même chose pour Mercedes. Cela prend cinq à sept ans, nous espérons nous battre en 2030”, a conclu Mattia Binotto.
En parallèle, tout comme dans un casino en ligne en France, où la stratégie et la patience sont essentielles pour remporter le jackpot, Audi devra miser sur une préparation minutieuse et une équipe soudée pour atteindre le sommet du classement en Formule 1.
Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024, 19e manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute du 18 au 20 octobre sur le tracé du COTA à Austin.
Ce 19e rendez-vous de la saison 2024 marque le retour d’un week-end sprint avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi (EL1), avant de participer directement à la séance de qualifications sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course sprint programmée le lendemain.
Le samedi, les équipes participent à la course sprint d’une durée d’environ 30 minutes, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche (le Grand Prix).
Ce vendredi 18 octobre, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end aux États-Unis (EL1) à 19h30 (heure française). La séance de qualifications sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française).
Ce samedi 19 octobre, la course sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.
Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison.
Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir essais libres 1, 2 et 3, qualifications sprint, course sprint, qualifications et Grand Prix. Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 octobre pour suivre l’unique heure d’essais libres du Grand Prix des États-Unis en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme et Horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024 (heure française)
Le président de Toyota Gazoo Racing, Akio Toyoda, a exprimé son souhait de voir s’améliorer la filière d’accès à la Formule 1 pour les pilotes japonais par le biais de la collaboration annoncée avec Haas.
Toyota fournira des services de conception et de fabrication à Haas, tandis que l’écurie américaine mais basée en Grande-Bretagne offrira des services techniques – mais surtout une expertise du marché et son sens commercial – en retour.
Le grand dirigeant de Toyota Gazoo Racing sait que chacun de ses mots prononcés lors de l’annonce du partenariat avec Haas a été étudié, décrypté. L’accord prévoit un nouveau programme de développement des pilotes, dans le cadre duquel des pilotes soutenus par Toyota – ainsi que des ingénieurs et des mécaniciens – participeront aux essais de Haas F1. Cet aspect est très cher au cœur de Mr Toyoda. C’est en longueur que Toyoda a décrit le souhait ultime qu’est celui d’amener un pilote issu des plus bas échelons de la filière Toyota jusqu’en Formule 1, tout en continuant à créer d’autres vocations chez les jeunes.
La difficile percée des pilotes japonais sur l’international
Yuki Tsunoda (VCARB) est actuellement le seul pilote japonais évoluant dans la discipline reine.
Depuis 2012, la présence internationale de Toyota dans le domaine de la course automobile s’est principalement concentrée sur le GT, mais cette année, la multinationale a décidé d’envoyer le champion en titre de Super Formula, Ritomo Miyata, en Formule 2. Toyota rejoindra également la série australienne de V8 Supercars en 2026.
Sur la scène nationale, Toyota fournit des moteurs aux équipes de haut niveau en Super Formula et est désormais le fournisseur exclusif de groupes propulseurs (via TOM’S) pour la Super Formula Lights et la Formule 4 japonaise : autrement dit, Toyota investit à tous les échelons de la montée des jeunes pilotes vers le plus haut niveau du sport automobile, mais manque d’influence sur le placement des produits de cette épaisse tout autant que méconnue filière au sommet, en Formule 1.
De nombreux pilotes japonais auraient largement le niveau requis pour briller en endurance. Miyata, lui, est le premier pilote de monoplace récemment “exporté”.
Il est de tradition que les écuries de F1 motorisées par Honda envoient leurs protégés en Super Formula pour prendre de l’expérience en vue d’une place en F1. Liam Lawson en est le dernier exemple en date. Il suit la voie tracée par Pierre Gasly et Stoffel Vandoorne. Ayumu Iwasa, autre junior de Red Bull et vainqueur en F2, a remplacé le Néo-Zélandais dans l’équipe Mugen en SF cette année.
Il a été plus difficile pour les talents de Toyota, en particulier ceux qui sont nés dans le pays, de sortir de la scène nationale et d’accéder à la F1, bien que la société ait fait en sorte que Ryo Hirakawa fasse des essais avec McLaren après être passé en Super Formula et en WEC.
Les regrets du grand patron de Toyota
“Il y a quelque chose que je ressens lorsque je parle à des pilotes professionnels. C’est que tout le monde veut conduire les voitures les plus rapides du monde”, a déclaré Toyoda.
“Cela dit, je suis la personne qui a quitté la F1 [avec le retrait de Toyota en 2009]. Je pense donc que les pilotes n’ont jamais pu en parler franchement devant moi. C’était comme s’il y avait toujours une atmosphère inhibante dans notre stand. En janvier de cette année, j’ai dit devant tout le monde que j’étais enfin redevenu un vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures. Je pense que, quelque part au fond de son cœur, ce vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures, Akio Toyoda, a toujours regretté d’avoir bloqué – en se retirant de la F1 – le chemin des jeunes japonais vers la conduite des voitures les plus rapides du monde.”
Et d’ajouter : “Les pilotes SF, qu’il s’agisse de Toyota ou de Honda, ont tous grandi en pilotant des karts. Je pense qu’il y a beaucoup d’enfants dans tout le pays qui, les admirant, conduisent également des karts. Je pense qu’avec [Ayao] Komatsu, le directeur de l’équipe Haas, et son équipe, nous devons augmenter le nombre de ces enfants. Mais avant cela, j’aimerais voir le jour où un pilote SF tiendra le volant des voitures les plus rapides du monde.”
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
Sebastian Vettel et Mick Schumacher ont confirmé leur participation à la Race Of Champions 2025 qui se tiendra à Sydney, en Australie.
La Race Of Champions va faire son retour en début d’année 2025. En effet, l’évènement n’avait pas eu lieu l’an passé en Suède à Pite Havsbad, “en raison d’incertitudes concernant l’utilisation de la zone terrestre située près de la plage et de la mer”.
Après des éditions 2022 et 2023 tenues justement sur ce lieu en Suède sur une piste enneigée, la Race Of Champions va faire son retour dans un stade à l’Accor Stadium, enceinte ayant accueilli les Jeux olympiques 2000 de Sydney.
Cette édition 2025 qui se tiendra les vendredi 7 et samedi 8 mars, permettra aux fans de patienter avant le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison qui aura lieu le week-end suivant, également en Australie.
Sebastian Vettel et Mick Schumacher, des habitués de cette Course Des Champions, formeront une nouvelle fois l’équipe d’Allemagne dans le cadre de la Coupe des Nations.
Le quadruple champion du monde de F1 a déjà remporté une fois la ROC en individuel et six fois en faisant équipe avec le père de Mick, Michael Schumacher. Sebastian Vettel et Mick Schumacher se sont déjà associés plusieurs fois, mais sans jamais remporter cette Coupe des Nations.
Comme d’habitude, l’évènement se divisera en deux journées. La première dans une bataille par équipe regroupée par nation, alors que la deuxième se disputera en individuel.
“D’autres superstars de la Formule 1, de l’IndyCar, du Mans, du Supercars, du Rallye et du Rallycross seront annoncées dans les semaines à venir”, annonce la Race Of Champions.
Vettel : “Il n’y a pas d’excuses” à la Race Of Champions
“Je suis ravi de revenir à la Race Of Champions et de faire à nouveau équipe avec Mick”, s’est réjoui Sebastian Vettel. “Ce sera passionnant de courir dans l’ancien stade olympique de Sydney, qui semble être un lieu idéal pour la Race Of Champions. Sydney est l’une des plus belles villes du monde et je pense que Fredrik [Johnsson] et son équipe ont choisi un site incroyable pour le prochain chapitre de la ROC.”
“Je soutiens également les efforts de la ROC pour devenir un événement de sport automobile durable, ce qui a commencé avec la ROC Suède.”
“Tous les pilotes qui ont l’honneur de participer à la ROC tombent amoureux de l’événement, car il nous rappelle les raisons pour lesquelles nous avons commencé à courir : la compétition pure et, bien sûr, avec des voitures identiques, il n’y a pas d’excuses.”
“Je ferai tout ce que je peux pour aider l’Allemagne à remporter un nouveau titre en Coupe des Nations de la ROC avec Mick le vendredi soir, mais je ne lui ferai aucune faveur lorsque nous viserons la victoire finale le samedi soir, d’autant plus qu’il m’a battu en demi-finale du ROC individuel en Suède en 2023 !”
Mick Schumacher a lui aussi exprimé ses ambitions : “L’Australie est l’un de mes endroits préférés et représenter l’Allemagne avec Sebastian au ROC de Sydney sera certainement très amusant. Après avoir terminé deuxième dans le ROC individuel en Suède en 2023 et en Coupe des Nations du ROC au Mexique avec Seb, l’objectif cette fois-ci est de remporter le trophée des vainqueurs généraux à la fois dans la Coupe des Nations du ROC le vendredi soir et dans la Race Of Champions individuelle le samedi.”
Dans le contexte de la polémique de Singapour, Günther Steiner s’est opposé au fait de pouvoir posséder deux écuries en F1 comme Red Bull actuellement, admettant toutefois qu’une telle règle serait complexe à mettre en place.
Depuis 2006, Red Bull est propriétaire de deux écuries en F1. L’écurie dite mère, à savoir Red Bull Racing, mais également l’équipe junior, actuellement nommée Visa Cash App RB.
“Dans un sport comme la Formule 1, aucun propriétaire ne devrait avoir deux équipes”, a ainsi affirmé Steiner sur le podcast Red Flags. “On ne peut jamais se défaire du soupçon qu’il y a des consignes d’équipe entre les écuries.”
“Je pense que nous devons respecter ce que Red Bull a fait à l’époque. J’y ai participé lorsqu’ils ont acheté Minardi. La F1 était en difficulté. Minardi était en difficulté, elle aurait disparu sans un sauveur. La F1 a beaucoup évolué depuis cette époque. À l’avenir, il sera peut-être possible d’interdire la possession de deux équipes.”
Steiner se demande comment mettre cette règle en place
Günther Steiner s’est ensuite demandé comment éviter ce problème, sachant que Red Bull est déjà propriétaire de deux écuries.
“Cela ne devrait pas être aussi radical que dans les Accords Concorde. Non”, poursuit Steiner. “Ce que Red Bull a mis dans la F1 pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui est tout à fait incroyable.”
“En fin de compte, vous ne pouvez pas leur dire ce qu’ils doivent faire avec leurs équipes. Mais à l’avenir, il faudra y réfléchir. Comment pouvons-nous l’éviter ?”
Alors que l’ancien directeur de l’écurie Haas ne semble pas avoir la solution au problème posé, il est revenu sur la polémique née en fin de course à Singapour liée à ce sujet.
Daniel Ricciardo, pilote VCARB écurie soeur de Red Bull, avait été appelé aux stands pour chausser des pneus neufs et ainsi prendre le meilleur tour. Lando Norris, principal rival au championnat de Max Verstappen, pilote Red Bull, s’était alors fait subtiliser le point du meilleur tour.
“Si Visa Cash App n’appartenait pas au même propriétaire, personne n’aurait eu ce soupçon,” reconnaît Steiner. “Tout le monde aurait dit que c’était le dernier tour de piste de Daniel Ricciardo.”
“Si, par exemple, Sauber avait fait le dernier tour [et signé le meilleur tour]. Est-ce que quelqu’un aurait été inquiet ? Non. Le problème, c’est qu’ils appartiennent aux mêmes propriétaires.”
James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.
Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.
Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.
James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre.
“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.
“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”
Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”
Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.
“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.
“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”
Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.
Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.
McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.
L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”.
McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.
La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :
La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.
Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.
McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.
À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.
L’ancien directeur d’équipe de Formule 1 Franz Tost a donné son avis sur Andrea Kimi Antonelli, le pilote choisi par Mercedes pour remplacer Lewis Hamilton, en partance pour Ferrari en 2025.
Antonelli sera sous les feux de la rampe en 2025 après son ascension fulgurante dans le sport automobile sans passer par la Formule 3. Il aura en revanche effectué une saison complète de Formule 2 lorsqu’il fera ses débuts en F1 à temps plein avec Mercedes aux côtés de George Russell, en début de saison prochaine.
Une personne bien placée pour donner son avis sur Antonelli est Tost, qui a dirigé l’équipe junior de F1 de Red Bull depuis 2006 jusqu’à sa retraite, à la fin de la saison de F1 2023.
Tost a dirigé l’équipe de F1 basée à Faenza qui a porté plusieurs noms au fil des ans ; en commençant par Scuderia Toro Rosso (2006-2019), puis Scuderia AlphaTauri (2020 – 2023) et enfin l’équipe Visa Cash App RB F1 en 2024. Au cours de ces années, de nombreux jeunes pilotes sont entrés dans la cour des grands sous sa direction, les deux plus titrés étant Sebastian Vettel et Max Verstappen. Parmi les autres, citons Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, et la liste est encore longue.
S’adressant au site officiel de la Formule 1 au sujet d’Antonelli, Tost, lui-même ancien pilote de course, a déclaré : “La vitesse est là, on la voit. C’est toujours un peu difficile pour un jeune pilote d’entrer dans une équipe d’usine”, a-t-il ajouté, “surtout dans une équipe comme Mercedes, parce qu’on y est vraiment concentré, mais je suis sûr que Toto [Wolff, patron de Mercedes] et son équipe le prépareront de la meilleure façon possible pour la prochaine saison.”
“Du point de vue du pilotage, je pense qu’il n’y a absolument aucun problème pour lui. Il est rapide, il est très compétent et il va faire une bonne performance”, assure l’Autrichien.
Cependant, d’autres aspects du métier de pilote de F1 pourraient représenter un défi pour le jeune Antonelli lors de sa première saison en F1.
Tost détaille : “La question est d’ordre mental, parce qu’en tant que jeune pilote de F1, vous devez travailler avec un grand nombre de parties différentes. Le côté technique, l’ingénierie châssis, l’ingénierie moteur, l’ingénierie aérodynamique, tous les ingénieurs de données, et cela signifie qu’il y a beaucoup de questions qui se posent.”
“Il faut également s’occuper du marketing et de la presse, ce qui représente beaucoup pour un jeune pilote. Les équipes doivent toujours faire attention à ne pas surcharger les jeunes pilotes, afin que le dimanche, lorsque les feux rouges s’éteignent, ils ne soient pas fatigués.”
Quant au conseil que Tost donnerait à Antonelli, il a conclu : “Il suffit de se réjouir d’être un pilote de F1, d’être concentré et de faire son travail !”
Alpine célèbre ce week-end la future sortie du jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” avec une livrée spéciale “orange coucher de soleil” et noire.
Après la livrée “Deadpool & Wolverine” arborée en Belgique cette année, Alpine a de nouveau présenté des couleurs spéciales, cette fois à l’occasion du Grand Prix des États-Unis à Austin.
Alpine a collaboré avec Xbox pour cette livrée qui fait la promotion du nouveau jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” qui sortira prochainement.
“L’A524 arborera une décoration orange coucher de soleil, inspirée du logo emblématique de la franchise avec des détails tels qu’une ancienne carte et des itinéraires rouges de voyage comme vus dans la série de films, avec le titre du jeu ornant la voiture”, explique Alpine.
Esteban Ocon et Pierre Gasly porteront également des combinaisons spéciales liées à cette livrée. “Celles-ci ont été conçues pour faire la part belle au côté globe-trotter d’Indy tout en faisant allusion à une mappemonde aux accents dorés”, précise l’écurie française.
Comme dans les meilleurs scénarios d’aventure et de hasard, cette ambiance immersive évoque aussi l’univers du casino en ligne argent réel, où chaque décision peut faire basculer la partie, tout comme un Grand Prix peut basculer sur un détail.
La galerie photos de cette livrée spéciale Indiana Jones qu’arborera Alpine ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin :
L’écurie Haas a une nouvelle fois décidé de disputer le Grand Prix des États-Unis à Austin avec une livrée spéciale.
Cette livrée met en avant un aigle à tête blanche, emblème des États-Unis, ainsi que le bleu, le blanc et le rouge, au niveau des pontons de la Haas VF-24.
Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui tenteront de poursuivre la bonne dynamique de Haas qui reste sur trois Grands Prix consécutifs terminés dans les points, porteront également des combinaisons spéciales.
Le tracé du COTA pourrait convenir à la Haas VF-24
En sept éditions disputées à Austin, Haas n’a inscrit que trois petits points. Hülkenberg et Magnussen, qui disputent ce week-end leur dernier Grand Prix des États-Unis avec Haas, ont ainsi l’objectif de booster cette statistique.
“Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux”, a reconnu Hülkenberg. “C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end.”
“Nous avons une nouvelle évolution à apporter lors de cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste.”
De son côté, Kevin Magnussen se montre confiant concernant la compétitivité de la Haas VF-24 sur le tracé du COTA à Austin.
“Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où il y a une volonté supplémentaire de bien faire”, indique-t-il.
“COTA est un super circuit et c’est l’une des plus grosses affluences de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à appui moyen, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.”
Alors que Carlos Sainz a préféré rejoindre Williams la saison prochaine, Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, affirme que l’Espagnol serait toujours le bienvenu en 2026.
Alpine, actuellement neuvième du Championnat constructeurs, connaît une année particulièrement compliquée. La monoplace est en grande difficulté en piste, tandis que plusieurs changements se sont également produits hors piste.
Retour de Flavio Briatore, arrivée d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe ou encore abandon des moteurs Renault F1 à la fin 2025 du côté de l’usine de Viry-Châtillon.
Une situation globale qui fait dire à Flavio Briatore que le choix des pilotes n’est actuellement pas primordial chez Alpine.
“Il n’y a pas de déception. Carlos [Sainz] était une opportunité, mais c’était un peu trop tôt”, a indiqué l’Italien à Motorsport-Magazin au sujet du refus de l’Espagnol de rejoindre Alpine. “Avant de parler de pilotes, nous devons d’abord parler d’une voiture compétitive, car si la voiture n’est pas performante, peu importe le pilote que vous mettez derrière le volant.”
“Avant tout, nous devons faire le ménage avec Oliver [Oakes] et remotiver tout le monde chez Alpine”, poursuit Briatore, qui a fait un retour fracassant en juin dernier au sein de l’écurie basée à Enstone.
Briatore : “Si Sainz veut venir en 2026, nous serons là.”
L’expérimenté italien a par ailleurs étayé son propos en abordant la situation de Max Verstappen, qui dominait le sport l’an passé avant de rentrer dans le rang maintenant que la concurrence a développé des voitures performantes.
“Il y a un an, Max Verstappen gagnait toutes les courses et maintenant que les autres voitures sont plus compétitives, d’autres pilotes gagnent les courses”, explique-t-il.
“Je ne veux pas dépenser X millions pour un pilote parce que cela ne fait pas de différence. Nous sommes heureux avec Gasly et nous avons un jeune pilote maintenant, mais si Carlos veut venir en 2026, nous serons là.”
Le “jeune pilote” en question est Jack Doohan, junior Alpine, qui fera ses débuts en F1 aux côtés de Pierre Gasly au sein de l’écurie française la saison prochaine. Esteban Ocon quittera lui Alpine pour rejoindre Haas en 2025.
Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.
Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.
Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.
“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”
Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.
“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”
“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”
Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.
Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.
Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.
Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.
Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.
C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée.
Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.
“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko.
L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.
“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”
La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.
Pirelli a révélé le design des trophées qui seront remis sur le podium du Grand Prix des États-Unis à Austin ce dimanche, qui est pour le moins original.
“Heroo”, c’est le nom choisi par Pirelli pour désigner les trophées remis à Austin. Le manufacturier indique vouloir rendre hommage à la “nature héroïque du rôle du pilote”.
Créé par l’artiste et designer italien Matteo Macchiavelli en collaboration avec Pirelli, ce trophée est “une interprétation du lien entre la voiture de course et ses pneus, mais aussi une œuvre d’art qui associe la beauté et l’élégance à l’excitation, à la sensation de vitesse et à la qualité des matériaux qui entrent dans la composition d’une voiture de Formule 1”, explique le manufacturier italien.
Le trophée du vainqueur sera saupoudré de poussière d’or
Pirelli indique également que ce “trophée prend la forme d’une silhouette humaine, les bras levés en signe de triomphe, le tout enveloppé de fibre de carbone et reposant sur une base de pneu”.
Le trophée qui sera remis au vainqueur du Grand Prix des États-Unis à Austin ne sera pas exactement le même que pour les deux pilotes qui l’accompagneront sur le podium.
En effet, le casque peint en jaune doré, saupoudré de poussière d’or distingue le vainqueur, alors que l’argent pour le deuxième, et le titane pour le troisième, ont été choisis.
Une autre particularité sera visible sur le podium du COTA à Austin, puisqu’une casquette spéciale, fabriquée en denim, sera portée par le top 3.
La galerie photos des trophées et de la casquette qui seront utilisés lors du Grand Prix de ce week-end à Austin :
Le Grand Prix des États-Unis à Austin marque le retour de la F1 après une trêve automnale. Le format sprint également de retour signifie qu’un maximum de 34 points pourra donc être distribué ce week-end entre la course sprint, le Grand Prix et le point du meilleur tour.
La course aux deux titres mondiaux va donc reprendre ses droits. Pour rappel, McLaren possède 41 points d’avance sur Red Bull alors que Max Verstappen a 52 unités de marge sur son principal rival, Lando Norris.
Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.
Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.
Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.
Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.
Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.
“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”
“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”
Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”
Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.
“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”
“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”
Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.
Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.
Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.
L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.
Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.
Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.
Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine.
Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).
“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.
Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.
En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.
Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.