Toto Wolff en discussions pour céder une part minoritaire de Mercedes, vers une valorisation record

Toto Wolff serait engagé dans des discussions visant à vendre une petite partie de sa participation dans l’écurie Mercedes, une opération qui pourrait établir un nouveau record de valorisation pour une équipe de Formule 1. L’Autrichien détient actuellement 33 % des parts, un tiers du capital total partagé avec Mercedes-Benz et INEOS. Selon Sportico, les négociations portent sur la vente d’une « part à un chiffre » de sa participation.

Le Financial Times rapporte que George Kurtz, PDG du sponsor majeur CrowdStrike et dirigeant de la société de cybersécurité du même nom, serait en passe d’acquérir environ 5 % des parts. Si l’accord se concrétise, Mercedes serait alors valorisée aux alentours de 6 milliards de dollars (environ 4,5 milliards de livres sterling), dépassant nettement l’estimation récente de 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards de livres sterling) accordée à McLaren lors d’une cession d’actions.

Interrogé par RacingNews365, l’écurie a réagi par le biais d’un porte-parole, choisissant de ne pas commenter l’affaire. « La gouvernance de l’équipe restera inchangée et les trois partenaires — Mercedes-Benz, Toto et INEOS — demeurent pleinement engagés dans la poursuite du succès de Mercedes-Benz en Formule 1 », a indiqué la formation basée à Brackley.

Arrivé en 2013 après son départ de Williams, Toto Wolff a cumulé les rôles d’investisseur, de directeur d’équipe et de PDG, accompagnant Mercedes dans sa période la plus dominante de l’ère hybride. Les documents publiés par Companies House, le registre officiel des sociétés britanniques, montrent que l’écurie a enregistré un bénéfice de 120 millions de livres sterling en 2024, confirmant sa solidité financière au sortir d’une décennie marquée par de nombreux titres mondiaux.

Voici la vision de Mercedes de son avenir en termes de design

Mercedes-Benz a dévoilé la Vision Iconic, un concept-car audacieux qui allie son histoire passée à un avenir électrique high-tech. Pour un constructeur automobile aussi ancien que Mercedes, préserver son héritage tout en innovant représente un défi majeur et une étape importante.

Le Vision Iconic est un véhicule élégant à deux portes qui se caractérise par un capot spectaculairement long et une cabine fortement inclinée qui rappellent les luxueuses voitures de grand tourisme des années 1930. Même la calandre avant est éclairée, un détail emprunté au nouveau GL électrique, soulignant l’objectif de Mercedes de mélanger les « éléments stylistiques » de son histoire avec le design moderne des véhicules électriques.

Éléments de design classiques

La Vision Iconic rend hommage à l’âge d’or de Mercedes. Son profil est dominé par un capot extrêmement long, un toit fluide et des roues énormes. Elle s’inspire en partie des coupés Art déco des années 1930, comme la Mercedes SSK et la 500K.

Derrière les portes, la carrosserie est claire, ce qui permet de polir la bande chromée le long du bas de caisse et les élégantes fenêtres en forme de meurtrière. L’arrière s’effile en une forme de queue de bateau avec des feux arrière horizontaux minces, qui rappellent la Mercedes 300 SL Gullwing de 1954.

Calandre et éclairage

La face avant de la Vision Iconic est dominée par une grande calandre rétroéclairée et un ornement en forme d’étoile lumineuse. Elle semble utiliser la récente calandre Mercedes Benz qui comporte des milliers de minuscules LED carrées. Même l’ornement à trois branches sur le capot est éclairé sur ce concept, prolongeant la lueur de la calandre jusqu’à l’extrémité du long nez.

La calandre est flanquée de phares effilés et pointus qui font écho au motif de l’étoile Mercedes, tandis que des prises d’air et des garnitures discrètes confèrent au design une grande pureté. Ces éléments d’éclairage audacieux s’inspirent de ceux que l’on trouve sur le nouveau GLC électrique et les modèles à venir, reliant la Vision Iconic à la gamme actuelle de véhicules électriques Mercedes.

Un habitacle digne d’un salon

À l’intérieur, le Vision Iconic allie luxe classique et touches futuristes. La pièce maîtresse est un tableau de bord en verre incurvé appelé « Zeppelin », qui abrite une série de petits cadrans et horloges analogiques. L’un de ces cadrans porte le logo Mercedes et sert de compagnon IA.

Devant le conducteur se trouve un grand volant à quatre branches de style vintage. Les matériaux utilisés dans l’habitacle soulignent le thème rétro-luxe : à l’avant, une banquette unique recouverte de velours bleu riche, le sol recouvert d’une marqueterie bleue et dorée complexe, et des accents tels que des garnitures en nacre et des poignées en laiton poli ajoutent une touche d’opulence d’antan.

Efficacité solaire

Sous sa carrosserie noire brillante, la Vision Iconic est recouverte de cellules solaires de pointe. Mercedes mène des recherches sur des modules photovoltaïques « ultra-minces » qui peuvent être appliqués comme une pâte sur les panneaux du véhicule. La société estime que couvrir environ 11 mètres carrés de surface (soit à peu près la superficie d’un SUV de taille moyenne) pourrait théoriquement permettre de parcourir jusqu’à 12 000 km par an dans des conditions idéales. Mercedes souligne que ces films solaires ne contiennent pas de métaux rares, sont faciles à recycler et peuvent même produire de l’électricité lorsque la voiture est à l’arrêt.

Autonomie avancée et IA

Mercedes envisage le Vision Iconic comme bien plus qu’un simple exercice de style : il devient un banc d’essai pour la technologie de conduite autonome. Le concept serait compatible avec l’assistance à la conduite de niveau 2 dans le trafic urbain complexe et avec l’autonomie de niveau 4 sur autoroute. Pour y parvenir, Mercedes explore l’informatique neuromorphique, qui pourrait rendre les calculs de conduite autonome jusqu’à 90 % plus efficaces sur le plan énergétique. Même le tableau de bord laisse entrevoir des fonctionnalités intelligentes. L’horloge analogique arborant l’emblème Mercedes est décrite comme un « compagnon IA », suggérant des capacités avancées d’assistant virtuel.

Technologie de direction agile

Pour garantir la maniabilité d’un coupé aussi long, la Vision Iconic utilise un système de direction à commande électrique. Il n’y a pas de liaison mécanique entre le volant et les roues avant : les commandes sont transmises électroniquement, ce qui permet à Mercedes de programmer différentes réponses de direction selon les besoins. Dans la pratique, cela permet au concept d’intégrer en douceur la direction de l’essieu arrière, réduisant ainsi efficacement son rayon de braquage pour la conduite en ville.

Le système peut également reprogrammer le rapport de direction à basse vitesse, de sorte que la grande roue n’ait jamais à tourner indéfiniment lors du stationnement. Au total, ces technologies confèrent au Vision Iconic l’agilité en virage d’une voiture beaucoup plus petite.

Façonner l’avenir des véhicules électriques Mercedes

Si le Vision Iconic restera très certainement un concept-car unique, son influence sur les futurs modèles est évidente. Le concept incarne ce que le directeur du design Gorden Wagener appelle « l’expression ultime de la valeur, du prestige et de la grâce », tout en étant tourné vers l’avenir. Comme l’a fait remarquer un journaliste, ce mélange rétro-futuriste de style et de technologie est destiné à montrer la direction prise par Mercedes en matière de conception de véhicules électriques.

Red Bull et Ford fixent la date de lancement de leur projet 2026 à Detroit

Red Bull et Ford ont officialisé leur calendrier de lancement pour la saison 2026, qui ouvrira une nouvelle ère réglementaire en Formule 1. L’écurie de Milton Keynes présentera sa livrée 2026 le 15 janvier lors d’un événement organisé aux États-Unis, une date également retenue par sa structure sœur, Racing Bulls. Les couleurs des deux équipes seront dévoilées à Detroit, dans le Michigan, au siège de Ford, nouveau partenaire moteur stratégique de Red Bull, avant une série d’essais privés programmés à Barcelone fin janvier.

En prévision des profondes évolutions techniques à venir, Red Bull développe pour la première fois son propre groupe motopropulseur interne via Red Bull Powertrains, avec l’appui technologique de Ford. Ce changement intervient alors que la F1 s’apprête à introduire ses plus importantes modifications moteurs depuis l’arrivée des hybrides turbo en 2024. Le MGU-H disparaîtra totalement, tandis que la puissance électrique sera fortement augmentée : les batteries devront délivrer 350 kW, contre 120 kW actuellement. L’objectif est de permettre aux monoplaces d’utiliser seulement 70 kg de carburant, contre environ 110 kg aujourd’hui.

L’ampleur de ces évolutions explique l’association stratégique annoncée début 2023 entre Red Bull et Ford, qui marque le retour en F1 du constructeur américain pour la première fois depuis l’arrêt du programme Jaguar — finalement repris par Red Bull — à la fin de la saison 2004.

À ce stade, la composition complète du duo de pilotes Red Bull pour 2026 demeure incertaine. Seul Max Verstappen est confirmé, tandis que Yuki Tsunoda espère conserver son siège et résister aux ambitions du rookie Isack Hadjar, auteur de performances remarquées chez Racing Bulls.

Aston Martin enregistre une cinquième année de pertes financières

L’équipe basée à Silverstone a désormais enregistré cinq pertes consécutives depuis son passage à la célèbre marque britannique, pour un total de 189,5 millions de livres sterling.

L’équipe Aston Martin Formula One a enregistré une perte nette de 45,8 millions de livres sterling (61 millions de dollars américains) pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le chiffre d’affaires a augmenté de 14,7 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 280,7 millions de livres sterling (374 millions de dollars américains).

Le coût des ventes a augmenté de 11,5 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 181,1 millions de livres sterling (241,3 millions de dollars américains).

Aston Martin a enregistré des pertes pendant cinq saisons consécutives, pour un total de 189,5 millions de livres sterling (252,5 millions de dollars américains).

Malgré les pertes financières considérables subies depuis que l’équipe a repris la marque Aston Martin en 2020, ces chiffres ne reflètent pas une situation difficile. Le propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, investit massivement pour transformer une équipe de milieu de tableau en une force de pointe, même si les succès sur la piste sont pour l’instant limités. Lui et son équipe espèrent que l’arrivée récente du légendaire ingénieur Adrian Newey, juste à temps pour l’introduction des nouvelles réglementations la saison prochaine, permettra de renverser la tendance.

En effet, le chiffre d’affaires d’Aston Martin n’est dépassé que par Mercedes, McLaren et Red Bull parmi les équipes basées au Royaume-Uni, et une multitude de partenariats pluriannuels soulignent l’attrait commercial de l’entreprise basée à Silverstone. De plus, bon nombre de ces accords ont été signés en 2025 et n’auront donc pas d’impact avant les résultats financiers de l’année prochaine.

Les investisseurs privés voient clairement le potentiel de l’équipe. En juillet 2025, Aston Martin a été évaluée à 2,4 milliards de livres sterling (3,3 milliards de dollars américains) après qu’Aston Martin Lagonda Holdings, le constructeur automobile plutôt que l’équipe de Formule 1 elle-même, ait accepté de vendre sa participation minoritaire dans l’équipe pour 110 millions de livres sterling (145,7 millions de dollars américains). Stroll espère que cela se traduira par des bénéfices dans les années à venir.

Colapinto tacle Stroll «il sort toujours les autres, il ne regarde pas dans ses rétroviseurs »

Franco Colapinto n’a pas mâché ses mots après le Grand Prix de São Paulo, pointant directement du doigt Lance Stroll à la suite de l’incident qui a mené à l’abandon de Gabriel Bortoleto dès le premier tour. Pour le pilote argentin, le comportement de Stroll en piste serait une constante problématique.

Le départ du Grand Prix était pourtant crucial pour Bortoleto, qui roulait devant son public et espérait effacer la frustration de l’abandon subi la veille lors de la course sprint. Mais ses espoirs ont été anéantis à l’approche du virage 10, lorsqu’un léger contact avec la voiture de Stroll a suffi à déstabiliser sa monoplace. Propulsé vers l’extérieur, Bortoleto a violemment terminé sa course dans le mur, mettant un terme brutal à son week-end.

Si certains observateurs évoquent un simple incident de course, Colapinto, lui, n’a pas hésité à désigner un responsable clair. Selon lui, Stroll aurait une part de responsabilité dans le déclenchement de la collision, notamment par sa manière de défendre en piste. Le jeune pilote a été particulièrement virulent dans ses déclarations :

« Stroll sort toujours les autres, il ne regarde pas dans ses rétroviseurs », a-t-il affirmé devant les médias, rappelant selon lui une tendance récurrente chez le Canadien à provoquer des accrochages. « Il a envoyé Gabriel dans le mur, c’est ce qu’il fait à chaque fois. »

Bortoleto est parti en fond de grille après avoir manqué les qualifications en raison d’un accident à grande vitesse lors de la course sprint. Le rookie de l’écurie Sauber n’a pas été aussi sévère envers Stroll, affirmant dans son propre bilan qu’il s’était exposé à un risque plus élevé d’être impliqué dans un incident en partant en fond de grille.

« Il n’y a pas lieu de pointer du doigt qui que ce soit, c’était juste le premier tour », a déclaré Bortoleto. « J‘étais à l’extérieur. Il a ouvert un peu plus que l’espace disponible. Il a touché mon pneu avant et j’ai fini dans le mur. Je pense que c’est un incident de course. Évidemment, s’il avait laissé un peu plus d’espace, j’aurais pris le virage. Je l’aurais probablement dépassé car il avait des pneus moins performants que les miens, puisque j’étais en pneus tendres. Je suis juste triste de ne pas avoir pu courir aujourd’hui et montrer un peu le rythme que je pense que nous avions. C’est de ma faute, à cause de mon incident dans la course sprint qui m’a empêché de participer aux qualifications. Je vais être le premier à être dur avec moi-même ici… Je pense que c’est une conséquence des événements qui se sont produits plus tôt dans le week-end. »

McLaren soulève des interrogations quant au changement de moteur de Max Verstappen

La spectaculaire remontée de Max Verstappen, passé de la voie des stands à la troisième place lors du Grand Prix de São Paulo, a ravivé les interrogations sur la stratégie de Red Bull concernant les pénalités liées au groupe motopropulseur. Après une séance de qualification désastreuse, marquée par une double élimination en Q1 pour Verstappen et son coéquipier Yuki Tsunoda, l’équipe a pris la décision radicale d’installer un nouveau groupe motopropulseur sur la RB21 du Néerlandais. Cette modification, effectuée en conditions de parc fermé, a entraîné un départ obligatoire depuis la voie des stands.

Le pari s’est avéré payant. Malgré une crevaison précoce qui aurait pu compromettre sa course, Verstappen a réalisé une remontée magistrale pour décrocher la troisième marche du podium. Une performance saluée pour son intensité et son efficacité, mais qui n’a pas manqué de susciter des commentaires dans le paddock.

Parmi les voix critiques figure celle d’Andrea Stella, directeur de McLaren, qui a remis en question le raisonnement stratégique derrière ce changement de moteur. Selon lui, un tel choix n’est pas anodin et ne serait pas considéré par McLaren dans des circonstances similaires.

Stella a souligné que, dans le cadre du plafond budgétaire de 135 millions de dollars, remplacer un moteur pour des raisons purement liées à la performance représenterait un impact financier majeur. L’Italien a également rappelé que les groupes motopropulseurs modernes présentent une dégradation minime avec le kilométrage :

« En termes de performances, je pense qu’introduire un nouveau moteur de nos jours… Je ne sais pas comment cela fonctionne pour Honda, mais en général, ces moteurs ne présentent pas beaucoup de dégradation avec le kilométrage », a-t-il déclaré.

Cette divergence de philosophies entre Red Bull et McLaren relance le débat sur la gestion du matériel moteur, l’équilibre entre risques et bénéfices, et la manière dont les équipes naviguent dans les limites financières imposées par la réglementation actuelle.

« C’est pourquoi, en général, on ne changerait pas de moteur et on n’accepterait pas une pénalité ou une perte de positions, car normalement, les performances que l’on récupère ne compensent pas vraiment les pertes de positions. Comme je l’ai dit, je ne sais pas comment fonctionne la dégradation de la puissance chez Honda. Pour être honnête, ce type de changement de moteur remet également en question la réglementation, car je serais intéressé de savoir si le coût de ce moteur est désormais pris en compte dans le plafond budgétaire ou non. Si le moteur a été changé pour des raisons de performance, il devrait être pris en compte dans le plafond des coûts. Voyons donc si c’est le cas ou non. Je ne pourrai pas le vérifier, tout cela dépend de Red Bull, mais c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous ne le ferions pas, car cela finirait par être pris en compte dans le plafond des coûts. »

Hadjar admet une erreur après avoir tenté une manœuvre risquée face à Lawson à Interlagos

Isack Hadjar a reconnu avoir dépassé les limites dans son duel fratricide avec son coéquipier Liam Lawson, une bataille qui a failli coûter très cher à Racing Bulls dans les derniers instants du Grand Prix de São Paulo. Engagé dans une lutte intense pour la septième place, le Français s’est retrouvé roue contre roue avec le Néo-Zélandais, auteur d’une remarquable stratégie à un seul arrêt sur les 71 tours du tracé d’Interlagos.

Dans le dernier tour, Hadjar a tenté un dépassement audacieux à l’extérieur du premier virage. Presque en tête à l’approche du point de freinage, il a finalement hésité au dernier moment, une indécision qui a conduit à un contact entre les deux voitures.
Malgré la collision, les pilotes Racing Bulls sont restés en piste et ont rallié l’arrivée en septième et huitième positions, préservant des points précieux : 10 unités qui permettent à l’équipe de prendre une marge de 10 points sur Aston Martin et 12 sur Haas dans la bataille pour la sixième place du championnat constructeurs.

À l’arrivée, Lawson n’a pas caché son soulagement, estimant que les deux pilotes avaient eu « de la chance » d’éviter un accident bien plus grave. Le Néo-Zélandais a également laissé entendre que Hadjar avait « mal jugé » son attaque dans ce moment décisif.

Hadjar, de son côté, a fait preuve d’honnêteté en admettant qu’il avait « poussé un peu trop loin », reconnaissant implicitement que son initiative aurait pu compromettre l’ensemble des points inscrits par l’écurie.

S’adressant à Sky Sports F1, il a ajouté : « Honnêtement, c’était très amusant. Vous savez, il a fait un seul arrêt, et dans le tout dernier tour, je me suis retrouvé dans son pare-chocs. On ne peut pas faire mieux que ça. J’ai essayé et j’ai exagéré. C’est un peu ma faute. La stratégie des deux premiers tours n’était tout simplement pas assez bonne. »

Cette dernière remarque fait référence au fait que Hadjar a pris le départ de la course avec des pneus tendres usés. Avec un réservoir plein, les pneus n’ont pas tenu aussi longtemps que lui et son équipe l’auraient souhaité avant le départ.

« La course n’a pas été très bonne », a insisté Hadjar, s’adressant plus tard aux médias. « La stratégie lors du premier relais n’était pas bonne, et nous avons perdu du temps. Nous avons essayé de rattraper notre retard, mais nous n’avions pas un rythme suffisant pour cela, donc ce n’était pas bon. »

La FIA justifie la pénalité infligée à Oscar Piastri après l’accident du Grand Prix de São Paulo

Les commissaires de la FIA ont détaillé les raisons pour lesquelles Oscar Piastri a été jugé responsable de l’accrochage spectaculaire impliquant trois voitures lors du Grand Prix de F1 de São Paulo. Le pilote McLaren a été sanctionné d’une pénalité de 10 secondes après avoir provoqué un enchaînement d’incidents au sixième tour, lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité.

Alors qu’il occupait la quatrième position, Piastri a tenté une manœuvre agressive à l’intérieur du virage 1, cherchant à dépasser Kimi Antonelli (Mercedes). Mais en bloquant ses roues au freinage, l’Australien a percuté la voiture du jeune Italien, projetant cette dernière contre la Ferrari de Charles Leclerc, placée à l’extérieur. Leclerc a subi des dégâts irréparables sur sa SF-25, l’obligeant à abandonner, tandis qu’Antonelli a poursuivi la course avec une monoplace endommagée.

Dans leur rapport, les commissaires ont indiqué que Piastri « avait perdu le contrôle de sa voiture au freinage en raison d’un blocage de roues » et que « sa trajectoire n’offrait aucune échappatoire à Antonelli ». Ils ont jugé que le pilote McLaren « portait la responsabilité principale de l’incident », justifiant ainsi la sanction.

Malgré sa progression initiale jusqu’à la deuxième place, Piastri a vu sa course ruinée par cette pénalité, purgée lors de son premier arrêt au stand. Il a finalement terminé cinquième, loin derrière son coéquipier Lando Norris, vainqueur du Grand Prix et désormais solidement installé en tête du championnat.

Après cette manche brésilienne, Piastri accuse 24 points de retard sur Norris, qui a signé sa deuxième victoire consécutive et sa septième de la saison. Pour l’Australien, cette erreur coûte cher dans la lutte pour le titre mondial, alors que le duel interne chez McLaren atteint son paroxysme à trois courses de la fin.

LES COMMISSAIRES EXPLIQUENT LEUR DÉCISION

Les commissaires ont déterminé que Piastri, qui a également reçu deux points de pénalité sur son permis, était entièrement responsable de l’incident.

Piastri a été jugé comme n’ayant pas été suffisamment à côté d’Antonelli pour revendiquer le virage, tandis qu’il a également été noté qu’il avait bloqué ses roues et ne contrôlait pas totalement sa voiture.

« Lors du redémarrage de la voiture de sécurité au 6e tour, la voiture 81 (Oscar Piastri) a tenté de dépasser la voiture 12 (Kimi Antonelli) à l’intérieur du virage 1 », ont déclaré les commissaires. « Ce faisant, PIA n’a pas établi le chevauchement requis avant et au sommet du virage, car son essieu avant n’était pas à côté du rétroviseur de la voiture 12, comme le stipulent les directives relatives aux normes de conduite pour les dépassements à l’intérieur d’un virage.

« PIA a bloqué ses freins en essayant d’éviter le contact en ralentissant, mais il n’y est pas parvenu et a percuté ANT. Ce contact a provoqué un deuxième contact entre ANT et la voiture n° 16 (Charles Leclerc), qui se trouvait à l’extérieur et qui a été contrainte d’abandonner la course.

« PIA est donc entièrement responsable de la collision. Une pénalité de 10 secondes et 2 points de pénalité sont jugés appropriés et conformes aux précédents récents. »

Piastri a plaidé son innocence, insistant sur le fait qu’il ne pouvait pas simplement « disparaître ».

« J’avais une opportunité très claire, je l’ai saisie », a-t-il déclaré à Sky Sports F1. « Les deux autres à l’extérieur ont freiné assez tard. Il y a évidemment eu un léger blocage dans le virage, mais c’est parce que je voyais que Kimi n’allait pas me laisser d’espace.
Je ne peux pas disparaître, mais la décision est ce qu’elle est. »

Lewis Hamilton déclare vivre un « cauchemar » chez Ferrari

Lewis Hamilton n’a pas caché sa frustration après un Grand Prix de São Paulo particulièrement éprouvant, qualifiant sa situation actuelle chez Ferrari de véritable « cauchemar ». Le septuple champion du monde vit une seconde moitié de saison compliquée, marquée par des résultats en berne et une série de déconvenues qui s’est poursuivie ce week-end à Interlagos.

Le Britannique n’a jamais trouvé le bon rythme sur le circuit brésilien, échouant à se qualifier dans le top 10 aussi bien pour la course sprint que pour la course principale. Parti 13e sur la grille, Hamilton a vu son Grand Prix tourner au désastre dès le premier virage après un contact avec Carlos Sainz (Williams), qui l’a relégué au 18e rang.

Quelques instants plus tard, dans la montée vers la ligne droite, il a heurté l’arrière de l’Alpine de Franco Colapinto, endommageant gravement l’aileron avant de sa SF-25. Malgré un passage rapide aux stands pour le remplacer, l’ancien pilote Mercedes a dû jeter l’éponge à mi-course en raison des dégâts subis par le plancher de sa monoplace.

Depuis la pause estivale, Hamilton n’a inscrit que 39 points en sept Grands Prix, une statistique inquiétante pour le pilote le plus titré de l’histoire moderne de la F1. Ses abandons aux Pays-Bas et au Brésil viennent s’ajouter à une série de performances décevantes, symboles d’une Scuderia Ferrari en quête de stabilité et de performance.

« C’est un cauchemar que je vis depuis un certain temps », a-t-il confié à Sky Sports F1, visiblement abattu après la course.

Le moral du Britannique semble au plus bas alors qu’il peine à s’adapter à sa nouvelle équipe et à une voiture encore loin des attentes. À trois courses de la fin de la saison, Hamilton espère mettre un terme à cette spirale négative et retrouver la confiance avant d’aborder 2026, une saison cruciale avec l’arrivée du nouveau règlement technique.

« Le passage du rêve de piloter pour cette équipe incroyable aux résultats cauchemardesques que nous avons obtenus, les hauts et les bas. C’est difficile. »

Déterminé à ne pas abandonner, il a ajouté : « Demain, je me relèverai. Je continuerai à m’entraîner, je continuerai à travailler avec l’équipe. Je voulais vraiment leur faire gagner de bons points ce week-end, mais je reviendrai aussi fort et aussi déterminé que possible lors de la prochaine course [à Las Vegas] et j’essaierai de me rattraper. »

Le retour de l’emblématique marque Repsol comme partenaire du MotoGP

Repsol et le MotoGP entameront un nouveau partenariat en 2026, Repsol devenant le fournisseur officiel de lubrifiants pour les catégories Moto2 et Moto3. La marque emblématique sera également le sponsor principal d’un Grand Prix MotoGP chaque saison et bénéficiera d’une présence importante en bordure de piste tout au long du calendrier.

En MotoGP, la performance, la fiabilité et l’innovation font la différence à chaque milliseconde. En tant que fournisseur de lubrifiants pour la Moto2 et la Moto3, Repsol testera ses produits dans les conditions les plus extrêmes – la compétition – afin de garantir que l’entreprise énergétique puisse continuer à apporter la technologie la plus avancée à ses produits commerciaux dans le monde entier.

Repsol Lubricants dispose d’un large portefeuille de produits, développés au Repsol Technology Lab, l’un des centres de R&D privés les plus avancés et les plus connus d’Europe, équipé d’une technologie de pointe et doté d’une équipe de 230 chercheurs et scientifiques. À la suite de cet accord avec MotoGP, Repsol Lubricants lancera également une nouvelle gamme de produits de compétition, renforçant ainsi son engagement envers les consommateurs finaux en proposant des solutions de lubrification pour tous les types de motos, des motos hautes performances aux motos d’usage quotidien.

Repsol joue un rôle clé dans le MotoGP depuis plus de 50 ans, notamment grâce à son partenariat de 30 ans avec le Repsol Honda Team, l’un des duos les plus titrés de l’histoire du MotoGP. Aujourd’hui, la marque revient en tant que fournisseur clé de Moto2 et Moto3, mais aussi en tant que sponsor principal et présence en bord de piste tout au long du calendrier.

 « Les fans qui aiment déjà le MotoGP connaissent Repsol pour son excellence et ses succès dans ce sport, nous sommes donc fiers de voir Repsol revenir. Nous savons qu’en tant que fournisseur de lubrifiants pour le Moto2 et le Moto3, les pilotes et les équipes bénéficieront d’une technologie de pointe. C’est une excellente nouvelle que la marque devienne sponsor principal d’un Grand Prix et que son nom figure sur les circuits. Alors que le MotoGP poursuit son impressionnante croissance, le moment est idéal pour accueillir Repsol en tant que partenaire officiel et écrire ensemble un nouveau chapitre », s’est réjoui Dan Rossomondo, directeur commercial de Dorna Sports, détenteur des droits MotoGP.

Leclerc défend Piastri après l’accrochage de São Paulo : « Il n’est pas seul en tort »

Charles Leclerc a pris la défense d’Oscar Piastri après l’incident du Grand Prix du Brésil, estimant que le pilote McLaren ne portait pas à lui seul la responsabilité du carambolage qui a entraîné son abandon.

L’épisode s’est produit lors d’un redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité, au début de la course à Interlagos. Piastri a tenté une attaque ambitieuse à l’intérieur du virage 1, alors que Kimi Antonelli et Leclerc abordaient la courbe côte à côte à l’extérieur. Le contact entre Piastri et Antonelli a propulsé la Mercedes du jeune Italien contre la Ferrari du Monégasque, provoquant d’importants dégâts sur la SF-24 et forçant Leclerc à l’abandon.

Les commissaires ont jugé Piastri principalement responsable, lui infligeant une pénalité de 10 secondes ainsi que deux points de pénalité sur sa super licence. Une décision que Leclerc ne conteste pas ouvertement, mais qu’il nuance avec une certaine compréhension des circonstances.

« Oscar était optimiste, mais Kimi le savait », a expliqué Leclerc à Sky F1. « Il y avait peu de place et chacun a voulu garder sa trajectoire. Ce sont des choses qui arrivent quand trois voitures abordent le virage 1 côte à côte. »

Le pilote Ferrari a également tenu à souligner que l’incident relevait davantage d’un enchaînement malheureux que d’une erreur flagrante :

« Je ne blâme personne en particulier. Dans ces situations, il suffit d’un petit contact pour que tout s’enchaîne. Malheureusement, c’est tombé sur moi cette fois. »

L’abandon de Leclerc constitue un nouveau revers pour Ferrari, qui espérait marquer de gros points à São Paulo après une série de résultats encourageants. Quant à Piastri, cette pénalité compromet un peu plus ses espoirs dans la lutte pour le titre face à Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

Malgré la frustration, Leclerc a conclu avec philosophie :

« Ce n’est pas la première fois qu’un départ animé finit mal ici. Interlagos ne pardonne pas les erreurs, surtout quand la piste est encore humide. »

« Kimi savait qu’Oscar était à l’intérieur, je pense. Il a pris le virage comme si Oscar n’était pas là. Oscar n’est pas le seul responsable. Oui, c’était optimiste, mais cela aurait pu être évité. »

La journée de Ferrari est devenue encore plus douloureuse lorsque Lewis Hamilton s’est retiré de la course, scellant ainsi un résultat nul pour l’écurie italienne. Cela a permis à Mercedes et Red Bull de dépasser Ferrari au championnat des constructeurs. Malgré son élimination précoce, Leclerc a affirmé qu’il n’en voulait ni à Piastri ni à Antonelli pour la collision.

« Je suis frustré », a-t-il déclaré. « En fin de compte, je ne suis pas en colère contre Oscar ou Kimi. Ce genre de choses arrive.
Mais je n’irais pas jusqu’à dire que tout est de la faute d’Oscar. Je ne pense pas que ce soit le cas. »

Piastri revient sur son accrochage avec Antonelli « Je ne peux pas disparaître »

Oscar Piastri a déclaré qu’il ne regrettait pas sa tentative d’attaque lors du Grand Prix de São Paulo, malgré la pénalité de 10 secondes qui lui a probablement coûté une place sur le podium. Le pilote McLaren a été jugé responsable d’un incident survenu au sixième tour, lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité, après avoir bloqué ses roues dans le virage 1 et percuté la Mercedes de Kimi Antonelli. Le choc a provoqué un effet domino, entraînant la sortie de piste de Charles Leclerc, contraint à l’abandon.

Les images aériennes diffusées après la course ont montré qu’Antonelli avait laissé un espace suffisant à l’intérieur, ce qui a encouragé Piastri à tenter une manœuvre audacieuse. L’ancien pilote de F1 et commentateur pour Sky Sports, Martin Brundle, a d’ailleurs défendu le geste du jeune Australien, estimant qu’il aurait pris exactement la même décision dans des circonstances identiques.

Interrogé sur l’incident après la course, Piastri a maintenu qu’il avait agi de manière légitime :

« Non, je ne pense pas avoir de regrets. J’avais une opportunité très claire, je l’ai saisie. Les deux pilotes à l’extérieur ont freiné assez tard, et malheureusement, le contact a eu lieu. »

Bien que sa pénalité ait ruiné ses espoirs de podium, le pilote de 24 ans a souligné qu’il préférait tenter sa chance plutôt que de jouer la prudence, surtout dans une bataille aussi serrée pour le titre.

Cette pénalité s’ajoute à une série de week-ends difficiles pour Piastri, qui peine à retrouver la constance affichée en début de saison face à son coéquipier Lando Norris, actuel leader du championnat. Cependant, malgré la déception, le jeune Australien a insisté sur le fait qu’il ne changerait pas d’approche.

« C’est facile à dire après coup, mais dans ce genre de situation, il faut savoir être décisif. Parfois ça passe, parfois non », a-t-il conclu.

Un état d’esprit offensif qui résume bien la philosophie du pilote McLaren, prêt à tout pour rester dans la course au titre.

« Il y a évidemment eu un léger blocage dans le virage, mais c’est parce que je voyais que Kimi n’allait pas me laisser d’espace. Je ne peux pas disparaître, mais la décision est prise. »

La pénalité infligée lors d’un arrêt au stand a conduit Piastri à terminer cinquième derrière son coéquipier Lando Norris, vainqueur de la course, qui a désormais 24 points d’avance sur l’Australien au classement des pilotes. Évaluant ses chances de remporter le titre à trois Grands Prix de la fin et avec 83 points encore à prendre, Piastri a déclaré :

« [Je vais] simplement essayer d’en tirer le meilleur parti possible. La pénalité était une chose, mais je ne pense pas que le rythme était à la hauteur de mes attentes. La deuxième moitié de la course n’était peut-être pas trop mauvaise, mais le premier relais a été un peu difficile. Il s’agit donc simplement d’essayer de reprendre le dessus et de passer les meilleurs week-ends possibles. »

L’hyper-valorisation des équipes F1 et l’effet Netflix

L’attrait commercial de la Formule 1 a explosé, transformant les écuries d’entreprises déficitaires en franchises sportives de valeur . Jusqu’à l’ère Liberty Media et l’introduction du Budget Cap, de nombreuses équipes passaient l’année à la recherche de financements et dépensaient sans compter pour la performance. Aujourd’hui, la stabilité financière et la croissance de l’audience mondiale ont inversé la tendance.

L’élément catalyseur majeur a été la série documentaire « Drive to Survive » de Netflix. Lancée en 2019, elle a réussi à :

  1. Conquérir le Marché Américain : Elle a séduit un public qui n’était pas traditionnellement fan de F1, notamment en se concentrant sur les personnalités, les drames et les rivalités hors-piste.

  2. Rajeunir l’Audience : La F1 a gagné une nouvelle génération de spectateurs, très active sur les réseaux sociaux.

  3. Augmenter la Fréquentation des GP : Les courses aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas) sont devenues des événements majeurs, générant des recettes phénoménales pour les promoteurs.

Cette croissance d’audience s’est traduite par une hausse spectaculaire de la valorisation des équipes. Alors qu’une équipe de milieu de grille aurait pu être vendue pour 100 à 200 millions de dollars avant 2017, leur prix de marché actuel dépasse couramment le milliard de dollars. Cette valorisation est telle que la F1 a introduit une « taxe anti-dilution » de 200 millions de dollars (à l’époque, maintenant potentiellement plus) pour toute nouvelle équipe souhaitant rejoindre la grille. Ce droit d’entrée vise à compenser les dix équipes existantes pour la dilution des revenus qu’entraînerait l’arrivée d’un onzième concurrent. La F1 a réussi sa mue : elle est passée d’un sport de niche européen à un actif médiatique et sportif mondial ultra-prisé.

Verstappen bat un nouveau record en remontant de la voie des stands jusqu’au podium au Brésil

Max Verstappen a une fois de plus ébloui le public d’Interlagos, réalisant une spectaculaire remontée depuis la voie des stands jusqu’au podium lors du Grand Prix de São Paulo. Le pilote Red Bull a transformé un week-end jusque-là cauchemardesque en une démonstration éclatante de talent et de détermination.

Après avoir connu sa pire séance de qualification en quatre ans, le Néerlandais s’élançait en fond de grille, contraint de partir depuis la voie des stands en raison de changements apportés à sa RB21. Malgré ce handicap, Verstappen a une nouvelle fois prouvé pourquoi il figure parmi les plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1.

Les premiers tours de la course brésilienne ne lui ont pas été favorables, les incidents du départ ayant perturbé son rythme. Pourtant, dès le septième tour, il s’était déjà hissé à la 18e place, entamant une remontée méthodique et implacable à travers le peloton. Son rythme supérieur et une parfaite gestion des pneus lui ont permis de se hisser aux avant-postes avant d’effectuer un deuxième arrêt aux stands au 55e tour.

Ce passage supplémentaire lui a sans doute coûté une mince chance de victoire, mais il lui a garanti une troisième place finale, marquant un nouvel exploit dans sa carrière. Cette performance permet à Verstappen d’établir un nouveau record : il est désormais le pilote ayant obtenu le plus grand nombre de podiums depuis des positions de départ différentes — 16 places distinctes, y compris la voie des stands, pour un total de 17 podiums.

Avant ce week-end au circuit José Carlos Pace, il partageait ce record avec Fernando Alonso. Cette statistique illustre non seulement la régularité du quadruple champion du monde, mais aussi sa capacité à performer quelles que soient les conditions.

Kimi Antonelli a été contraint rouler avec une voiture endommagée au Brésil

Kimi Antonelli a révélé qu’il avait dû composer avec une voiture endommagée pendant la majeure partie du Grand Prix de São Paulo, après un accrochage survenu dès les premiers tours avec Charles Leclerc.

Le jeune pilote Mercedes s’est retrouvé dans une situation délicate lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité, au cœur d’un peloton particulièrement compact. En abordant le premier virage, Antonelli s’est retrouvé coincé entre Oscar Piastri à l’intérieur et Leclerc à l’extérieur, les trois pilotes tentant d’entrer côte à côte dans la courbe. Le contact était inévitable : la Ferrari de Leclerc a été envoyée dans les dégagements suite à un choc avec la Mercedes, entraînant son abandon, tandis qu’Antonelli a pu poursuivre sa course, non sans conséquences.

L’Italien a confirmé après la course qu’il avait ressenti immédiatement les effets de l’incident sur sa monoplace, affectant sa performance tout au long de l’épreuve. Il a également expliqué les circonstances de ce contact, évoquant une portion de piste encore humide au moment du redémarrage.

« Tout d’abord, lors du redémarrage, j’ai accéléré un peu sur la portion mouillée, ce qui a fait patiner mes roues et m’a fait perdre de la vitesse dans le virage n°1 », a détaillé Antonelli devant les médias.

Ce léger dérapage a suffi à déséquilibrer sa trajectoire et à provoquer la collision avec Piastri, puis Leclerc. Malgré les dommages subis sur sa voiture, Antonelli est parvenu à conserver un rythme compétitif, terminant la course sur le podium derrière Lando Norris et Max Verstappen.

« Mais pour être honnête, je me suis retrouvé dans une position très difficile, car j’avais une voiture à l’extérieur et une autre à l’intérieur. J’ai essayé de freiner tard, mais pas trop tard. Le problème, c’est que je ne voyais plus la voiture à côté de moi. J’ai quand même essayé de suivre une trajectoire correcte compte tenu de ma position, mais j’ai fini par être percuté. »

Antonelli a pu poursuivre le Grand Prix et a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, signant ainsi le meilleur résultat de sa carrière pour un rookie. Cependant, le jeune homme de 19 ans a déclaré que l’alignement de sa direction n’était pas correct pour le reste du Grand Prix après sa collision dans le virage n° 1.

« J’ai eu de la chance de m’en sortir comme ça, car j’ai évidemment percuté Charles assez violemment », a-t-il déclaré. « Malheureusement, j’ai mis fin à sa course, mais de mon côté, j’ai eu la chance de m’en sortir sans trop de dommages. Ma voiture a subi des dommages mineurs. Je pense que le volant n’était pas tout à fait droit, mais j’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir et de pouvoir continuer ma course. »

Max Verstappen salue une performance « inattendue et incroyable » à São Paulo

Max Verstappen a qualifié sa performance lors du Grand Prix de São Paulo d’« inattendue » et d’« incroyable », après avoir signé l’une des plus belles remontées de sa carrière. Le Néerlandais, parti depuis la voie des stands, a franchi la ligne d’arrivée à une impressionnante troisième place, derrière Lando Norris (McLaren), vainqueur de la course, et Kimi Antonelli (Mercedes), deuxième.

Grâce à ce résultat, Verstappen devient le huitième pilote de l’histoire de la Formule 1 à monter sur le podium après un départ depuis la voie des stands, un exploit qui n’avait plus été réalisé depuis Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie 2014.

Le quadruple champion du monde a connu un week-end particulièrement difficile. Qualifié seulement 16e, Verstappen et son équipe Red Bull ont décidé de modifier des réglages et d’installer un nouveau groupe motopropulseur, le contraignant à s’élancer depuis les stands. Ces changements se sont toutefois révélés payants, permettant à la RB21 de retrouver une compétitivité qu’elle n’avait pas affichée depuis le début du week-end.

La course du Néerlandais n’a pas été de tout repos : une crevaison précoce l’a forcé à effectuer un arrêt anticipé, perturbant sa stratégie initiale. Malgré cela, il a multiplié les dépassements dans le peloton, démontrant un rythme de course impressionnant et une gestion exemplaire des pneumatiques.

« La course a été très intense, avec beaucoup d’action », a confié Verstappen après l’arrivée. « J’ai dû dépasser plusieurs voitures, bien sûr, en partant de la voie des stands. Notre rythme était solide tout au long des relais. C’était parfois un peu difficile de savoir où on en était avec tout le trafic, mais au final, c’est un résultat incroyable. »

« Mais finir sur le podium après être parti de la voie des stands, je ne m’y attendais pas du tout, même avec une crevaison en début de course. C’est pour ça qu’on a dû repasser par les stands. C’est un résultat incroyable pour nous. Je suis très heureux et très fier de tous les membres de l’équipe. Hier a été une journée très difficile pour nous, mais nous n’abandonnons jamais. Nous essayons toujours de nous améliorer et de gagner du temps au tour, et heureusement, nous y sommes parvenus aujourd’hui. »

Quant à ses nombreux dépassements pendant la course, il a ajouté : « J’essayais simplement de dépasser le plus vite possible pour ne pas perdre trop de temps, mais certaines voitures étaient également dans des trains DRS, donc ce n’était pas toujours très simple. Malgré tout cela, terminer à seulement 10 secondes du leader est incroyable. »

Lando Norris fait taire les critiques après sa victoire à São Paulo

Lando Norris a envoyé un message fort à ses détracteurs après avoir remporté une grande victoire au Grand Prix de São Paulo, sa septième victoire de la saison. Le pilote britannique, en pleine confiance, a une nouvelle fois démontré sa supériorité face à son coéquipier Oscar Piastri, creusant désormais un écart de 24 points en tête du championnat du monde de Formule 1.

Cette performance remarquable, à seulement trois courses de la fin de la saison, place Norris en position idéale pour décrocher son premier titre mondial. Depuis la trêve estivale, le pilote McLaren a enchaîné les podiums et les victoires avec une régularité impressionnante, laissant peu de place au doute quant à sa maturité et à sa progression depuis ses débuts en F1.

Au cours des six derniers Grands Prix, Norris a systématiquement devancé Piastri, prouvant qu’il a franchi un cap dans sa gestion des courses et dans son approche mentale.

Lorsqu’on lui a demandé de commenter son impressionnante série et la manière dont il répondait aux critiques, Norris a répondu avec calme et détermination :

« Ignorez simplement tous ceux qui disent du mal de vous ! »

« Concentrez-vous simplement sur vous-même. McLaren fait un travail incroyable en me fournissant une excellente voiture. Nous nous donnons à fond chaque week-end, et je me donne à fond en dehors de la piste. C’est gratifiant. Ce n’est pas facile, c’est certain. Et pour être honnête, je ne pense pas que nous étions les plus rapides sur la piste aujourd’hui, mais je suis heureux de remporter la victoire. »

Norris a devancé Kimi Antonelli et Max Verstappen, ce dernier remontant depuis la voie des stands pour terminer troisième. Bien que la course au titre du Néerlandais semble ne tenir qu’à un fil, Norris reste prudent quant au rythme de Verstappen.

« C’est une belle victoire, mais pour être honnête, vu la vitesse de Max aujourd’hui, je suis assez déçu que nous n’ayons pas été plus rapides. C’est ce que je pense. Je vais probablement aller voir l’équipe, les féliciter et voir où nous n’avons pas été assez rapides. Nous verrons ce que nous pouvons faire. Il ne reste évidemment plus beaucoup de chemin à parcourir, mais les choses peuvent changer très rapidement, comme nous l’avons déjà vu aujourd’hui. »

Le Mans 66 : Un film qui allie adrénaline et émotion autour de la mécanique

Synopsis du film : une rivalité légendaire sur fond de course automobile

Sorti en 2019 sous le titre original « Ford v Ferrari », Le Mans 66 retrace la formidable aventure humaine et mécanique qui opposa dans les années 1960 deux géants de l’industrie automobile : le constructeur américain Ford et le géant italien Ferrari. L’intrigue du film se concentre sur la préparation de la mythique course des 24 Heures du Mans de 1966.

L’histoire met en avant Carroll Shelby (interprété par Matt Damon), pilote automobile devenu concepteur, et Ken Miles (Christian Bale), pilote britannique talentueux mais au tempérament rebelle. Pressé par Henry Ford II de concevoir une voiture capable de battre Ferrari sur son propre terrain, Shelby s’entoure de Miles pour développer la Ford GT40. Le duo doit alors faire face à la pression des dirigeants, aux rivalités internes et, surtout, à l’exigence extrême d’une course où chaque minute peut s’avérer fatale.

Une immersion authentique dans l’univers de la course

Le réalisateur James Mangold signe un film où l’on ressent la passion de la mécanique et l’intensité de la compétition. Le rythme haletant, les scènes de course spectaculaires et le souci du détail technique plongent le spectateur au cœur des circuits, où l’odeur de l’essence et le bruit des moteurs deviennent presque palpables. Mais au-delà de la vitesse, Le Mans 66 est avant tout une histoire d’amitié, de sacrifice et de dépassement de soi.

Anecdotes sur le tournage et les acteurs

  • Christian Bale a perdu près de 15 kilos pour le rôle de Ken Miles, afin de coller au physique élancé du pilote britannique. Passionné de préparation, l’acteur a également suivi un entraînement spécifique pour s’approprier les gestes des pilotes de course et donner un réalisme saisissant à ses scènes de conduite.
  • Matt Damon a quant à lui rencontré la famille de Carroll Shelby et s’est imprégné de l’aura de ce personnage incontournable de l’automobile américaine. Il a également avoué avoir été impressionné par la minutie des équipes techniques qui ont reconstitué les voitures d’époque, dont certaines Ford GT40 originales.
  • Les scènes de course n’ont pas été tournées sur le circuit du Mans, mais sur plusieurs circuits américains, dont Willow Springs et le circuit de Road Atlanta, afin de reproduire au plus près les conditions de l’époque. Les cascades et la majorité des scènes à grande vitesse ont été réalisées sans effets spéciaux numériques, privilégiant les prises de vue réelles pour renforcer l’immersion.
  • Le tournage a été marqué par une forte complicité entre les deux acteurs principaux. Matt Damon et Christian Bale, admiratifs l’un de l’autre, ont souligné la dimension humaine du film, qui va bien au-delà de la simple compétition sportive.

Un film salué par la critique

Le Mans 66 a été acclamé pour sa réalisation, son authenticité et l’interprétation magistrale de ses acteurs. Il a remporté deux Oscars (Meilleur montage et Meilleur montage sonore) et a su conquérir aussi bien les amateurs de sport automobile que le grand public, grâce à son équilibre entre action, émotion et précision historique.

Lando Norris s’impose à São Paulo et creuse l’écart dans la course au titre

Lando Norris a remporté le Grand Prix du Brésil, signant une deuxième victoire consécutive qui consolide sa position de leader du championnat du monde. Auteur d’un week-end parfait, le pilote McLaren a dominé la course du départ jusqu’au drapeau à damier, démontrant une nouvelle fois sa maîtrise et sa constance dans cette fin de saison décisive.

Derrière lui, Kimi Antonelli a obtenu le meilleur résultat de sa jeune carrière en terminant deuxième. Le pilote Mercedes a dû résister dans les derniers tours à la pression d’un Max Verstappen déchaîné, revenu du fond de la grille après s’être élancé depuis la voie des stands. Le Néerlandais, auteur d’une superbe remontée, complète le podium et limite les dégâts dans la lutte pour le titre.

Le départ a été marqué par de multiples incidents. La voiture de sécurité est rapidement intervenue après l’abandon du pilote local Gabriel Bortoleto. Au redémarrage, Oscar Piastri a tenté une manœuvre audacieuse sur Antonelli et Charles Leclerc, provoquant un contact qui a entraîné l’abandon du Monégasque. Jugé responsable, Piastri a écopé d’une pénalité de 10 secondes, ruinant ses espoirs de podium.

Le chaos s’est poursuivi dans le peloton. Yuki Tsunoda et Lewis Hamilton ont chacun été pénalisés pour des accrochages distincts, tandis que Tsunoda a même écopé d’une deuxième sanction après une erreur d’application de sa première pénalité.

Devant, Norris a géré sa course à la perfection. Après un premier arrêt au 31e tour pour chausser les pneus tendres, il a repris la tête à Verstappen avant d’effectuer un deuxième arrêt stratégique au 50e tour, maintenant son avance jusqu’à l’arrivée.

Derrière le trio de tête, George Russell a sauvé la quatrième place malgré la pression de Piastri, qui a dû se contenter de la cinquième position. Oliver Bearman (Haas) a confirmé sa belle forme en terminant sixième, devant Liam Lawson et Isack Hadjar (Racing Bulls). Nico Hulkenberg (Sauber) et Pierre Gasly (Alpine) complètent le top 10.

Grâce à ce succès, Norris accroît son avance au championnat et se rapproche un peu plus de son premier titre mondial, tandis que Verstappen devra désormais compter sur un miracle pour inverser la tendance lors des dernières manches de la saison.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix du Brésil

Découvrez le classement complet du championnat de F1 après le Grand Prix du Brésil, qui s’est déroulé à São Paulo, sur le célèbre circuit d’Interlagos !

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull341
4G. RussellMercedes276
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes122
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber43
10I. HadjarVCARB43
11O. Bearman Haas40
12F. AlonsoAston Martin40
13C. SainzWilliams38
14L. LawsonVCARB36
15L.StrollAston Martin32
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes398
3Red Bull 366
4Ferrari362
5Williams111
6Racing Bulls82
7Aston Martin72
9Haas70
8Sauber62
10Alpine22