Lewis Hamilton a décliné une offre pour jouer dans Top Gun : Maverick

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a révélé qu’il avait refusé une offre pour jouer le rôle d’un pilote de chasse dans le dernier film de Tom Cruise, Top Gun : Maverick.

Sorti en salles en mai dernier, Top Gun : Maverick bat des records avec déjà plus de 1,3 milliard de dollars de recettes au niveau mondial et fait donc partie des plus gros succès au Box-Office, dépassant ainsi Titanic de James Cameron.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton – très proche de Tom Cruise et grand fan du premier opus de Top Gun sorti en 1986 – a révélé qu’il avait reçu une offre pour jouer le rôle d’un pilote de chasse dans Top Gun : Maverick, mais qu’en raison de ses engagements en Formule 1 il a dû refuser : « Je suis un ami de Tom Cruise. Il m’a invité sur son plateau il y a des années quand il faisait ‘Edge of Tomorrow’, et puis nous avons juste construit une amitié au fil du temps. » explique Hamilton dans les colonnes de Vanity Fair.

« Quand j’ai entendu que le deuxième [Top Gun] sortait, je me suis dit ‘je me fiche de quel rôle il s’agit, même si je dois balayer, faire le ménage en arrière plan’. »

Quand Tom Cruise lui a finalement offert l’opportunité de jouer le rôle de pilote de chasse dans son film, Lewis Hamilton a dû décliner l’invitation en raison de ses engagements : « Ce fut l’appel le plus bouleversant que je pense avoir jamais eu. » a-t-il ajouté.

Bien qu’il n’ait pas pu jouer dans Top Gun : Maverick, Lewis Hamilton va tout de même garder un pied dans l’univers du cinéma puisque le Britannique va coproduire un film basé sur la Formule 1 mettant en vedette Brad Pit. Ce film sera réalisé par Joseph Kosinski, réalisateur de Top Gun : Maverick, alors que la société Plan B Entertainment, Jerry Bruckheimer et Chad Oman feront également partie de l’équipe de production.

Cependant, Lewis Hamilton ne jouera probablement pas dans ce film comme l’avait indiqué le septuple champion du monde un peu plus tôt cette année : « C’est un projet vraiment cool, nous travaillons déjà sur le scénario, ce qui est amusant, passer du bon temps avec Brad est assez épique. » a déclaré Hamilton.

« Il s’agit de montrer à quel point ce sport est formidable à des gens qui ne l’ont peut-être jamais regardé, mais aussi de s’assurer que nous gardons vraiment le véritable héritage et le véritable esprit de la course dans ce film. Je ne prévois pas d’y participer, non. »

« Ma responsabilté – et c’est quelque chose que j’assume – est de m’assurer que les acteurs et l’équipe en arrière-plan sont diversifiés. On parle déjà de la façon dont nous allons capturer certaines images et il faut que nous, pilotes, soyons impliqués là-dedans. Mais nous ne sommes pas des acteurs, nous ne voulons pas que ce film soit de la merde, donc c’est probablement pourquoi je ne vais pas en faire partie. »

La nouvelle soufflerie Aston Martin sera livrée en 2024

Les travaux de construction de la toute nouvelle usine d’Aston Martin ont pris un peu de retard, ce qui veut dire que le personnel de l’équipe du constructeur britannique commencera à travailler dans ses nouveaux locaux à partir du premier trimestre 2023, tandis que le bâtiment abritant la nouvelle soufflerie et le simulateur ne sera pas livré avant la saison 2024.

La construction des tout nouveaux bâtiments de l’équipe de Formule 1 Aston Martin (une nouvelle usine et une nouvelle soufflerie) dans le Northamptonshire a débuté l’an dernier et la phase de construction et d’installation devait initialement durer 18 mois avec une date d’achèvement prévue fin 2022 ou début 2023. Cependant, le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, a révélé qu’il y avait un peu de retard et que le dernier bâtiment abritant la soufflerie et le simulateur ne serait pas prêt avant 2024.

« Le bâtiment 1, qui abritera nos ressources de conception, de fabrication et de marketing, sera terminé au premier trimestre de l’année prochaine [2023]. Pendant ce temps, les travaux ont déjà commencé sur le bâtiment trois, où sera située notre soufflerie. » nous explique Krack.

« La nouvelle soufflerie et le simulateur seront prêts en 2024. Dès que nous aurons emménagé dans le bâtiment 1, notre usine actuelle sera démolie et remplacée par le bâtiment 2 qui abritera notre simulateur, les équipements du personnel et le centre logistique. »

Le but premier d’avoir une toute nouvelle usine est de voir tous le personnel de l’équipe travailler ensemble dans le même bâtiment, comme c’est déjà le cas chez les concurrents d’Aston Martin : « Le fait que tout le monde dans l’équipe travaille sur le même campus changera la donne pour la dynamique d’équipe. »

« Les gens se sentiront mieux intégrés : ils pourront avoir des conversations en face à face plus facilement et l’espace sera beaucoup plus ouvert, ce qui favorisera l’interaction et le dialogue. Il s’agit de permettre la collaboration et le travail d’équipe. » ajoute Mick Krack.

La construction de ce tout nouveau siège social est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004.

Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux de la communauté voisine.

Pour la petite histoire, une maquette d’un cockpit de Formule 1 remplie de souvenirs de l’équipe, des partenaires de l’écurie et d’illustrations créées par les fans a été enterrée sur le terrain du siège social de l’équipe Aston Martin à Silverstone. Tous ces souvenirs seront peut-être un jour découverts….

Le règlement technique 2023 de la F1 soumis au Conseil Mondial cette semaine

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a confirmé ce lundi que le règlement technique 2023 de la F1 a été rédigé et sera soumis d’ici quelques jours au Conseil Mondial du Sport Automobile pour validation.

Après plusieurs mois de discussions entre les pilotes, chefs d’équipe, représentants de la FIA et des représentants de la Formule 1 au sujet du règlement technique de la saison 2023 – censé faire disparaître, ou tout du moins limiter, l’effet du marsouinage sur les monoplaces – un accord a été trouvé entre ces différentes parties a annoncé ce lundi le président de la FIA.

« Après avoir discuté de la question du marsouinage avec les 20 pilotes de Formule 1 et les 10 chefs d’équipe, je suis heureux de confirmer que nous soumettrons cette semaine le règlement technique 2023 mis à jour au WMSC pour résoudre ce problème, en plus des mesures déjà prises pour le reste de cette saison. » a déclaré Mohammed Ben Sulayem ce lundi.

Concernant ce règlement technique 2023, plusieurs décisions ont donc été prises pour réduire la rigidité du plancher et les mouvements verticaux des monoplaces :

  • rehaussement de 25 mm des bords du plancher
  • rehaussement de la gorge du diffuseur sous le plancher
  • introduction de tests de flexibilité latérale du plancher plus stricts
  • introduction d’un capteur plus précis pour mesurer l’oscillation aérodynamique

Désormais donc, c’est au Conseil Mondial du Sport Automobile de valider ce règlement technique 2023 (ce qui devrait être une simple formalité), ce qui permettra aux équipes de Formule 1 de débuter leur travail de développement sur les monoplaces de la saison prochaine.

Pour rappel : le phénomène de marsouinage est apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique. Il s’agit d’un phénomène de pompage ou d’oscillation verticale des monoplaces dans les lignes droites. La FIA a décidé d’intervenir après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, où le phénomène semblait particulièrement intense sur certaines monoplaces. Après Bakou, quelques pilotes s’étaient d’ailleurs plaint de ses effets sur leur santé et des risques pour leur sécurité. D’autres équipes, en revanche, se sont montrées plus partagées sur l’intervention de la FIA dans ce contexte.

La Fédération Internationale de l’Automobile a donc confirmé l’entrée en vigueur d’une directive technique après la trêve estivale 2022 (pour le Grand Prix de Belgique) avec l’objectif de limiter le marsouinage. Il s’agit d’introduire une valeur limite d’oscillation verticale que les voitures ne devront pas dépasser.

Affaire Piastri : Alpine F1 prête à aller devant la Haute Cour de Londres

Alpine F1 pourrait réclamer des millions d’indemnités à la Haute Cour de Londres si leur réserviste Oscar Piastri refusait de courir pour eux la saison prochaine, a déclaré ce lundi le directeur de l’équipe Otmar Szafnauer.

Alpine, propriété de Renault, a annoncé la semaine dernière que Oscar Piastri remplacerait le double champion du monde Fernando Alonso à partir de la saison 2023, mais le jeune australien a catégoriquement démenti cette information en déclarant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine : « Je comprends que, sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi indiquant que je piloterai pour eux l’année prochaine. » a écrit Piastri sur son compte Twitter dans la foulée de la publication du communiqué de presse Alpine la semaine dernière.

« C’est faux et je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023. Je ne piloterai pas pour Alpine l’année prochaine. » a-t-il insisté.

On ne sait pas encore officiellement pour quelle raison Piastri refuse de courir pour l’équipe Alpine en 2023, mais les rumeurs sur une arrivée de l’Australien chez McLaren à la place de son compatriote Daniel Ricciardo dès l’an prochain sont de plus en plus insistantes et certaines sources fiables ont d’ailleurs déjà confirmé que McLaren souhaitait effectivement se séparer de Ricciardo.

Du côté de chez Alpine, l’équipe du constructeur français se dit prête pour une éventuelle bataille juridique dès la rentrée des classes à la fin du mois d’août, quitte à se rendre devant la Haute Cour de Londres pour obtenir gain de cause : « Aller devant la Haute Cour est certain à plus de 90% et c’est ce que nous ferons. » a déclaré Otmar Szafnauer, le team principal d’Alpine, à l’agence de presse Reuters.

L’Américain a déclaré qu’il avait contacté le Conseil de reconnaissance des contrats (CRB) de Formule 1 la semaine dernière, mais que cette voie pourrait ne pas être suffisante : « Si le CRB dit « votre licence n’est valable que chez Alpine » et qu’il [Oscar Piastri] dit « ok, mais je ne pilote pas pour eux, je vais m’absenter un an », alors vous devez aller devant la Haute Cour pour obtenir une indemnisation. »

Lorsque Szafnauer parle d’indemnisation, le team principal de l’équipe Alpine fait évidemment allusion aux sommes dépensées par le constructeur français durant de longues années pour « préparer » Oscar Piastri à son arrivée en Formule 1, notamment en organisant des essais privés très coûteux au volant d’une monoplace de F1, sans compter le fait que Alpine a financé une grande partie de sa carrière en Formule inférieure.

« Nous ne nous sommes pas assis avec les comptables pour savoir tout ce que nous avons dépensé, mais nous devrons le faire si nous devons aller devant la Haute Cour. » a ajouté Szafnauer.

L’Américain a révélé que le jeune Oscar Piastri avait signé un contrat pour piloter en Formule 1 au mois de novembre 2021 avec Alpine. L’accord prévoyait également la possibilité d’être prêté à une autre équipe pendant un an si jamais aucune place n’était disponible pour Piastri chez Alpine en 2023.

Hamilton se livre sur son ressenti après le GP d’Abou Dhabi 2021

Lewis Hamilton s’est confié sur ce qu’il avait ressenti dans le dernier tour du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 et à l’issue de la course lors de laquelle le huitième titre de champion du monde lui a échappé.

Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les événements du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021? Max Verstappen a remporté son premier championnat du monde après avoir doublé son rival Lewis Hamilton dans le dernier tour de course du dernier Grand Prix de la saison. Il est vrai que le pilote Red Bull a bien été aidé par l’intervention d’une voiture de sécurité à cinq tours de la fin à la suite de l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi et du fait que le directeur de course de la FIA, Michael Masi, n’a autorisé que cinq monoplaces [celles entre Hamilton et Verstappen] à dépasser la voiture de sécurité avant de relancer l’épreuve pour un seul tour.

Lewis Hamilton n’était jusque là pas revenu sur ces événements publiquement et celui a qui semblait promis un huitième titre mondial l’a finalement fait dans les colonnes de Vanity Fair.

«Vous voyez que les choses commencent à se dérouler», dit-il, se souvenant des derniers instants de la course, «et mes pires craintes se sont réalisées. Je me disais, il n’y a aucun moyen qu’ils me  fassent ça. Il n’y a pas moyen. Cela n’arrivera pas. Sûrement pas.« 

« Je ne sais pas si je peux vraiment mettre des mots sur le sentiment que j’ai eu« , indique-t-il. «Je me souviens juste être assis là dans l’incrédulité. Et réalisant que je dois défaire ma ceinture, je dois sortir de là, je dois sortir de la voiture, je dois trouver la force. Je n’avais aucune force. Et ce fut l’un des moments les plus difficiles, je dirais, que j’ai eu depuis très, très longtemps. »

« Je savais ce qui s’était passé. Je savais quelles décisions avaient été prises et pourquoi. Oui, je savais que quelque chose n’allait pas. »

Le septuple champion du monde l’ignorait mais son père était présent à Abou Dhabi; il explique sa réaction à l’arrivée de la course : « Il m’a embrassé, et je pense qu’il m’a dit : ‘Je veux que tu saches à quel point je suis fier de toi.’ Que ton père t’embrasse de cette façon est l’une des choses les plus profondes que j’aie jamais ressenties... Surtout quand ça n’est pas arrivé souvent quand tu étais enfant ».

L’article évoque aussi les échanges avec son amie, la femme d’affaires Mellody Hobson à l’issue du Grand Prix, elle qui avait également assisté à la course :  « Il était vraiment abasourdi », se souvient-elle. « Étourdi. Comme un choc. Il posait sans cesse la même question :  » Que s’est-il passé ?  » Je l’ai attrapé par les deux épaules et je lui ai dit ‘Tu as tout fait correctement.’ Je n’arrêtais pas de lui dire ça. J’ai dit: ‘Ce n’était pas toi. Tu as tout fait correctement.’ Et il a littéralement dit quatre ou cinq fois : ‘Qu’est-il arrivé ?’

Lewis Hamilton a aussi confié qu’il avait des difficultés pour parler de la course plus tard: « Écoutez, je traversais toutes sortes d’émotions donc personne ne pouvait rien me dire« , se souvient-il. « Peu importe qui. Peu importe ce qui était dit. Lorsque vous vous sentez d’une certaine manière, il est parfois difficile de communiquer. »

Le pilote britannique est resté publiquement silencieux pendant plusieurs semaines après Abu Dhabi, et il y avait de nombreuses spéculations selon lesquelles il en avait fini avec la course – qu’il prendrait ses distances avec le monde de la F1. « Je me suis bien sûr demandé si je voulais continuer« , confirme-t-il.

Sergio Perez : « Je peux encore être champion cette année »

Alors qu’il réalise la meilleure saison de sa carrière, Sergio Perez considère qu’il peut encore battre son coéquipier, Max Verstappen, actuel leader de championnat qui détient 85 points d’avance sur le pilote mexicain.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a pris une avance assez considérable au classement pilotes notamment lors des dernières courses mais son coéquipier Sergio Perez est mathématiquement toujours en lice pour le titre. Quand nos confrères de Sport Bild lui ont demandé s’il pouvait devenir champion, Sergio Perez a tout naturellement répondu : « Absolument ! Si tout va bien et que je pilote parfaitement, je peux battre n’importe qui en Formule 1. Max aussi, je l’ai démontré plusieurs fois cette saison. »

Au sujet de son coéquipier, le Mexicain a ajouté : « Max a des qualités incroyables, il est extrêmement calme pour son âge et il a un très bon feeling avec la voiture. C’est pourquoi la question n’est pas de savoir si je peux le battre sur un week-end, mais combien de courses je peux terminer devant lui. »

« C’est une question de régularité. Je peux y arriver, mon expérience m’aide. J’ai pratiquement tout vu en Formule 1. Ajoutez à cela le travail acharné avec l’équipe et l’énergie que je mets dans la préparation physique, entre autres. Je suis en pleine forme. Tout ça me donne beaucoup de confiance en moi. C’est pourquoi je ne doute pas que je puisse devenir un champion.« 

« Je fais partie de la meilleure équipe du monde. La quantité de connaissances et de talents réunis ici est incroyable » a déclaré le pilote mexicain quand on lui a demandé s’il fallait être chez Red Bull pour gagner le championnat. « Avec Max, j’ai un pilote de classe mondiale comme coéquipier. Nous nous entendons bien et travaillons ensemble pour faire le succès de Red Bull, mais bien sûr nous sommes aussi des concurrents. Tout le monde veut être le meilleur. Nous continuons à nous pousser mutuellement au niveau supérieur. Battre Max est un grand défi. »

Même si le vainqueur de l’édition 2022 du Grand Prix de Monaco réalise la meilleure saison de sa carrière, il n’est que troisième au championnat des pilotes actuellement. Depuis quelques courses, Sergio Perez semble moins à l’aise avec sa monoplace. Il a notamment terminé à la quatrième place lors du Grand Prix de France et à la cinquième place à Budapest alors que Max Verstappen a remporté ces deux dernières manches.

« Je me sens très bien dans la voiture, mais ce n’est pas parfait. Au début de la saison, j’avais la vitesse de pointe. Maintenant, nous avons développé la voiture et elle ne convient plus à 100% à mon style de conduite. Je dois m’adapter car cela convient actuellement mieux à Max et à son style de pilotage. »

« Je dois donc m’y habituer au plus vite et espérer que nous irons plus dans la direction que nous avions en début de saison. Ensuite, je pourrai vraiment attaquer à nouveau. Je ne peux même pas imaginer ce que ça doit être de fêter un titre. C’est exactement ce qui me motive. Si je n’étais pas dans une voiture aussi performante, je ne serais probablement plus dans ce sport. »

Le pilote Red Bull a aujourd’hui 32 ans et il est en contrat avec l’équipe jusqu’en 2024. Il n’imagine cependant pas mettre un terme à sa carrière à l’issue de ce contrat.

« J’ai encore un contrat jusqu’en 2024, mais je ne peux pas imaginer que je mettrai fin à ma carrière à ce moment-là. Je suis trop jeune pour ça et je m’amuse encore trop. Même si le sport prend beaucoup de temps. Mais c’est comme ça, la Formule 1, c’est votre vie. Et vous ne pouvez pas laisser cela derrière vous. Et pourtant, ce ne sera pas difficile pour moi à la fin. »

« Les meilleurs moments de ma vie n’ont rien à voir avec la course. Par exemple, la naissance de mes enfants. Mais même les choses simples comptent beaucoup pour moi. Si je peux m’acheter un taco au Mexique pour 20 pesos [environ 1€] et passer du temps avec ma famille, ce sont des moments qu’on ne vit pas en Formule 1″ a conclu le pilote mexicain.

Binotto assure que Ferrari ne changera pas d’approche à la rentrée

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, insiste sur le fait qu’il n’est pas nécessaire que l’équipe change d’approche lorsque la seconde moitié de la saison débutera en Belgique à la fin du mois d’août.

L’équipe Ferrari a débuté la saison 2022 sur les chapeaux de roue avec Charles Leclerc décrochant la pole position, la victoire et le tour le plus rapide en course dès la première manche de la saison à Bahreïn. Mais par la suite, des problèmes de fiabilité, des erreurs stratégiques et des erreurs de pilotage ont coûté de nombreux points à l’équipe de Maranello qui a vu sa grande rivale Red Bull creuser petit à petit l’écart au championnat du monde des constructeurs, alors que Charles Leclerc – qui menait le championnat pilotes à un moment donné – se retrouve désormais avec un déficit de 80 points sur Max Verstappen.

Malgré la pression toujours plus grande sur ses épaules, Mattia Binotto insiste sur le fait que Ferrari n’a pas besoin de changer d’approche lors de la deuxième moitié de saison : « Il n’y a rien à changer, je pense que c’est toujours une question de confiance, d’apprentissage, de construction de compétences. » a estimé Mattia Binotto juste après le Grand Prix de Hongrie remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen.

« Si je regarde à nouveau le bilan de la première moitié de saison, il n’y a aucune raison pour que nous changions. Je pense que nous devons simplement comprendre [ce qui s’est passé en Hongrie] et aborder cela et essayer d’être compétitifs, comme nous l’avons été dans douze courses jusqu’à présent. Donc, il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas compétitifs lors de la prochaine [GP de Belgique]. »

Concernant les performances de Ferrari au Grand Prix de Hongrie où Carlos Sainz a terminé quatrième et Charles Leclerc sixième, Binotto a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un incident isolé dû à un manque de performance de la monoplace plutôt que d’une erreur de stratégie comme beaucoup l’ont pensé : « Quelque chose n’a pas fonctionné sur la voiture. Nous avons remarqué que Charles était plus rapide que Carlos – comme Hamilton était plus rapide que Russell – mais comme nous l’avons vu, la stratégie de Hamilton n’a pas fonctionné non plus pour Carlos. Ensuite, bien sûr, nous devons analyser si cela aurait fonctionné pour Charles. Le plus gros problème aujourd’hui était la voiture. » avait déclaré Binotto juste après l’arrivée de la course à Budapest.

Avec désormais neuf courses à disputer avant la fin de la saison, Ferrari accuse un retard de 97 points sur Red Bull au championnat du monde des constructeurs, tandis que Charles Leclerc accuse un retard de 80 points sur Max Verstappen au championnat pilotes. Lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit Leclerc aborde la deuxième partie de saison, Binotto a répondu : « Je pense qu’il construit pour l’équipe et pour lui-même et il considère chaque course comme une seule opportunité de gagner. »

« Nous gagnons et perdons tous ensemble, [la Hongrie] n’a pas été une grande course, mais je pense qu’il y avait beaucoup de potentiel. Je pense que nous devons d’abord nous concentrer sur la raison [de la mauvaise performance], y remédier et revenir encore plus fort. »

La prochaine course du championnat du monde de Formule 1 est programmée le 28 août sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique.

Le circuit de Singapour dans le prochain « Call of Duty »

Le circuit de Marina Bay, qui accueille le Grand Prix de Formule 1 de Singapour, figurera sur la prochaine édition de Call of Duty à travers une map multijoueur.

Call of Duty est l’un des jeux vidéo les plus joués de tous les temps et la sortie d’une nouvelle édition du jeu Call of Duty: Modern Warfare 2 est prévue dans quelques semaines, proposant une map que connaissent bien les fans de F1 et de course.

La carte jouable où s’affronteront six joueurs contre six (6v6), aura pour toile de fond le circuit de Marina Bay où a lieu le Grand Prix de Singapour, qui a rejoint le calendrier de la F1 en 2008. Depuis, chaque année une course y est organisée, sauf en 2020 et 2021, en raison de la pandémie de Covid-19.

Les développeurs du jeu, Infinity Ward, ont déclaré : « La version bêta de Modern Warfare II devrait offrir une expérience multijoueur intense allant au-delà de l’expérience Core 6v6 avec une variété de cartes méticuleusement conçues de différentes tailles et un ensemble de modes tout aussi impressionnant. Des expériences de progression et d’autres aspects seront révélés plus en détail dans Call of Duty: Next.« 

« De plus, nous avons déjà révélé un survol du Grand Prix de Marina Bay, où des combats se déroulent dans cadre d’un circuit de course urbain, l’une des cartes 6v6 confirmées pour la bêta. »

La version bêta sortira début septembre, avant la sortie complète du jeu le 28 octobre 2022.

Ce n’est pas la première fois que la F1 est associée à Call of Duty, car on a pu entendre la voix du septuple champion du monde Lewis Hamilton dans Call of Duty: Infinite Warfare.

 

De la Rosa : « Alonso a choisi le meilleur projet, pas l’argent »

L’ancien pilote de F1 espagnol Pedro de la Rosa considère que l’arrivée de Fernando Alonso chez Aston Martin est motivée par son esprit de compétition, pas par l’argent.

Fernando Alonso a annoncé la semaine dernière qu’il quitterait l’équipe Alpine à la fin de la saison 2022 pour rejoindre Aston Martin dans le cadre d’un contrat pluriannuel avec l’écurie du constructeur britannique et en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel, qui prendra sa retraite à la fin de l’année.

La décision d’Alonso de rejoindre Aston Martin en a surpris plus d’un dans le paddock, d’autant que les performances actuelles de l’équipe britannique sont en deçà de celles de l’écurie française.

Pedro de la Rosa considère que la décision surprenante de son compatriote Fernando Alonso de rejoindre Aston Martin est la preuve de sa conviction que l’équipe est sur une tendance à la hausse mais que cette décision du double champion du monde n’est pas motivée par un intérêt pécuniaire.

Lawrence Stroll a effectivement investi des sommes importantes dans le projet Aston Martin et De la Rosa pense qu’Alonso a fait ce choix en se fondant sur la confiance dans l’évolution du projet à long terme.

« Le plus important pour un pilote est de se lancer dans un projet qui soit gagnant, tôt ou tard. L’investissement et l’ambition d’Aston Martin le montrent« , a-t-il déclaré à nos confrères de la radio espagnole La Cadena SER.

L’arrivée d’Alonso devrait également se traduire par un renforcement de l’équipe d’ingénierie chez Aston Martin selon l’ancien pilote : « En tant qu’ingénieur, vous choisissez le meilleur projet, pas celui qui vous paiera le mieux. L’arrivée d’Alonso va aussi attirer plus de talents vers un projet ambitieux. »

Le projet de Fernando Alonso « El Plan » depuis son retour en dans la discipline reine du sport automobile en 2021 pour revenir au sommet est toujours valable selon Pedro de la Rosa.

« ‘El Plan’ continue… et le plan, c’est de gagner à nouveau. Finalement, Fernando ne le dira pas, mais il a changé de plan parce que c’est un meilleur plan. J’aime beaucoup cette union, elle va dans le bon sens. Lawrence Stroll est un homme d’affaires prospère, qui a réussi à faire aboutir ses projets malgré les difficultés » a conclu l’Espagnol.

Massa : « Binotto doit renverser la vapeur rapidement chez Ferrari »

L’ancien pilote de Formule 1 Felipe Massa estime qu’une partie des erreurs commises par la Scuderia Ferrari lors de la première partie de l’année sont sous la responsabilité directe du directeur d’équipe Mattia Binotto.

Depuis le début de la saison 2022, la Scuderia Ferrari a laissé filer de nombreux points en raison d’erreurs stratégiques, de pilotage ou bien encore à cause de pannes mécaniques. Toutes ces opportunités manquées au cours des treize premières courses de l’année signifie que l’équipe italienne accuse désormais 97 points de retard sur Red Bull au championnat du monde constructeurs, tandis que le Monégasque Charles Leclerc – qui menait le championnat pilotes à un moment donné – se retrouve avec un retard de 80 points sur son rival Max Verstappen.

Depuis quelques Grands Prix, certains fans et même médias pointent directement la responsabilité du directeur de l’équipe, Mattia Binotto, et bien qu’il prenne la défense de l’ingénieur suisse, Felipe Massa pense lui aussi que Binotto est en partie responsable et qu’il doit désormais veiller à renverser la vapeur rapidement.

« Je le connais très bien, nous avons travaillé ensemble pendant longtemps, d’abord il était ingénieur, puis il a pris un poste de direction avec les ingénieurs, puis est devenu directeur technique et enfin chef d’équipe, mais je n’étais plus là. » explique Massa sur Sky Sports.

« C’est un très bon ingénieur, mais aussi un très bon gars, très professionnel. Il comprend beaucoup de choses sur le côté technique du sport. Et comme je l’ai dit, c’est un bon gars, je l’aime aussi en tant que personne. Au final, les résultats ne sont pas corrects, et même si on ne peut pas lui en vouloir, il est en partie responsable. »

« Ferrari doit être un peu plus calme sur ses prises de décision et comprendre ce qui se passe, car les erreurs de stratégie qui ont été commises en début de saison se reproduisent encore aujourd’hui. Il [Binotto] doit renverser la vapeur rapidement, sinon il devra peut-être en payer le prix. »

Mattia Binotto a été nommé directeur de la Gestion Sportive de Ferrari en janvier 2019, le Suisse prenant la place occupée alors depuis 2015 par Maurizio Arrivabene.

Fernando Alonso est « la surprise de l’année » pour Helmut Marko

Helmut Marko admet qu’il a été particulièrement impressionné par les performances de Fernando Alonso cette année en Formule 1 et n’hésite pas à dire que l’Espagnol a été « la surprise de l’année » pour lui.

Fernando Alonso est revenu en Formule 1 en 2021 avec l’équipe Alpine et, après une première année d’adaptation, l’Espagnol en a impressionné plus d’un cette saison avec des performances remarquables et remarquées, notamment en qualifications au Canada ou encore en Australie un peu plus tôt. Pour Helmut Marko, conseiller motorsport chez Red Bull, les performances du double champion du monde l’ont impressionné depuis le début de la saison : « Il est super rapide. C’est incroyable le genre de courses qu’il livre. C’est la surprise de l’année pour moi. » a expliqué Helmut Marko dans un entretien accordé à OE24.

« Je pense même qu’il est encore capable de décrocher des victoires en tant que pilote. La seule question à se poser est de savoir si Aston Martin [sa prochaine équipe] sera en mesure de lui fournir un bon package. » 

De façon générale, Marko dit qu’il apprécie particulièrement la saison 2022 de Formule 1 qui est bien plus « amusante » que la campagne 2021 durant laquelle Red Bull et Max Verstappen étaient à la lutte pour le championnat contre Mercedes et Lewis Hamilton.

« Oui, ça a rarement été aussi amusant. Presque chaque week-end est un plaisir, c’est très différent de la saison dernière, où tout était éprouvant pour les nerfs. C’est juste un peu dommage que Ferrari fasse autant d’erreurs, je pense qu’ils se battent en dessous de leur niveau, et nous sommes vraiment désolés pour eux. Mais encore une fois, ils reviendront, car ils ont une voiture très performante. »

Avant le Grand Prix de Belgique Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points inscrits depuis le début de l’année.

Brundle : « Alonso poussera Aston Martin très fort en 2023 »

L’ancien pilote de F1, Martin Brundle, s’attend à ce que le double champion du monde Fernando Alonso « pousse très fort » l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2023.

Fernando Alonso a annoncé un peu plus tôt cette semaine qu’il quitterait l’équipe Alpine à la fin de cette saison 2022 pour rejoindre Aston Martin dans le cadre d’un contrat pluriannuel avec l’écurie du constructeur britannique et en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel, qui prendra sa retraite à la fin de l’année. La décision d’Alonso de rejoindre Aston Martin en a surpris plus d’un dans le paddock – à commencer par les dirigeants de l’équipe Alpine – qui ont appris la nouvelle comme toute le monde dans les médias le jour de l’annonce.

Pour Martin Brundle – désormais consultant de luxe pour la chaîne Sky Sports – le pilote espagnol s’est un peu adouci lors de ces derniers mois chez Alpine et pourrait bien faire des étincelles chez Aston Martin en poussant l’équipe très fort dès son arrivée.

« Le timing de sa déclaration de retraite en vidéo [faite par Vettel] avait encore plus de sens lorsque Fernando Alonso a été étonnamment annoncé le lundi matin comme prenant son baquet. Il semble qu’Alpine ne pouvait pas offrir à Alonso un contrat de deux ans, alors que son contrat avec Aston Martin est officiellement décrit comme pluriannuel. » a déclaré Brundle dans sa chronique pour Sky Sports.

« Il a également été déçu de la force de frappe de son coéquipier Esteban Ocon contre lui chez Alpine plutôt que de concentrer toutes leurs armes contre leurs rivaux. Fernando est une force de la nature sur et en dehors de la piste et il poussera l’équipe [Aston Martin] très fort. »

« Il s’est un peu adouci ces derniers temps, mais il pourrait facilement y avoir des feux d’artifice lorsqu’il rejoindra « la société » de la famille Stroll. Je me souviens d’avoir interviewé Fernando sur la grille d’Abou Dhabi 2018 et il était très convaincant sur le fait qu’il s’agissait de la fin de sa carrière en F1, mais maintenant il sera sur la grille jusqu’à au moins fin 2024 à l’âge de 43 ans et avec 400 courses sous son pied droit. C’est extraordinaire ! »

Fernando Alonso détient depuis peu le record du pilote de Formule 1 ayant effectué le plus grand nombre de tours dans l’histoire de la catégorie reine.

Alpine F1 s’attendait à « plus de loyauté » de la part de Piastri

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, assure que l’écurie du constructeur français compte bien voir l’Australien Oscar Piastri honorer le contrat qu’il a signé avec Alpine pour la saison 2023.

Un peu plus tôt cette semaine, Aston Martin a annoncé l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso dans son équipe à partir de la saison 2023. Cette annonce a surpris beaucoup de monde – y compris les dirigeants de l’équipe Alpine – qui étaient certains d’être proches d’un accord avec le pilote espagnol pour poursuivre l’aventure avec lui lors de la prochaine saison de Formule 1. Cependant, la durée du contrat et le montant proposés par Alpine n’ont pas permis de convaincre Alonso de rester dans l’écurie du constructeur français une saison de plus.

Dans ce contexte, Alpine a immédiatement annoncé par le biais d’un communiqué de presse officiel que le jeune Oscar Piastri remplacerait Fernando Alonso à partir de la saison 2023, mais ce dernier a catégoriquement démenti en publiant un court message sur ses réseaux sociaux quelques heures après l’annonce d’Alpine : « Je comprends que, sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi indiquant que je piloterai pour eux l’année prochaine. » a ainsi écrit l’Australien sur son compte Twitter.

« C’est faux et je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023. Je ne piloterai pas pour Alpine l’année prochaine. »

A la suite de cette annonce pour le moins surprenante de la part de Piastri, Alpine a insisté sur le fait que le jeune Australien a signé un contrat avec l’équipe et qu’il lui est donc impossible de piloter pour une autre écurie [on pense à McLaren qui aurait signé un pré-accord avec lui].

En l’espace de quelques heures, l’écurie Alpine a donc « perdu » deux pilotes, mais le team principal Otmar Szafnauer insiste sur le fait que rien n’est définitif : « Ce n’est pas encore définitif […]. Nous avons un contrat avec Piastri, qu’il a signé en novembre, nous avons parlé avec nos avocats et ils nous ont dit qu’il s’agit d’un contrat contraignant, donc une partie de ce contrat nous permet de mettre Oscar dans l’une de nos voitures en 2023, c’est pourquoi nous avons publié un communiqué de presse. » a expliqué Szafnauer à El Confidencial.

« Il y a aussi une option [dans le contrat de Piastri] et la possibilité pour nous de « prêter » le pilote à une autre équipe. Nous voulions Fernando avec nous un an de plus, puis un « prêt » d’Oscar pour 2023. J’ai toujours dit dans toutes mes conférences de presse que Piastri serait en Formule 1 en 2023 et c’est parce que je savais qu’il pouvait être dans l’une de nos voitures ou dans une autre en prêt, si Fernando était resté. Mais Alonso, pour une raison quelconque – et je pense connaître les raisons, même si vous devriez lui demander à lui – va chez Aston Martin. »

« Nous avons donc commencé à finaliser l’accord avec Piastri, et au lieu de l’abandonner, nous avons décidé de le placer dans notre voiture. D’où la déclaration [le communiqué de presse]. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi Oscar Piastri a démenti catégoriquement avoir signé un contrat avec Alpine pour l’an prochain, Szafnauer admet qu’il ne comprend pas, car selon lui, le plan stratégique d’Alpine pour les années à venir est bien meilleur que celui de McLaren [pour qui Piastri aurait signé] : « Je pense que c’est une question pour Piastri, parce que je ne comprends pas non plus. »

« La direction que nous avons avec Luca de Meo [PDG du groupe Renault] est magnifique, le soutien qu’il nous apporte est fantastique, il a sauvé l’équipe. Laurent Rossi, mon patron immédiat et PDG d’Alpine, est un grand homme d’affaires pour la marque, y compris l’écurie de Formule 1…Tout cela est magnifique et nous l’avons partagé avec les pilotes. »

« Luca de Meo a une grande vision, il a ressuscité la marque. Les voitures et leurs bénéfices financent l’équipe, qui peut être un excellent véhicule marketing pour la marque. Le plan stratégique est très bon et Piastri le sait. Mieux même que McLaren. Nous sommes devant eux au championnat et nous espérons être devant eux à la fin du championnat du monde. Quant à l’avenir de l’équipe ? Nous avons un gros budget et des gens avec beaucoup d’expérience. Je viens d’arriver [il a rejoint Alpine début 2022], je connais les domaines à renforcer, l’équipe technique, nous recrutons des personnes dans les domaines que nous devons améliorer et nous mettons en place de nouveaux outils. Dans notre avenir, dans ce plan de 100 courses sur lequel nous travaillons tous, je pense qu’il y a aussi de la place pour Piastri. Et nous l’avons soutenu, je pense qu’il devrait donc y avoir une certaine fidélité au fait que nous avons littéralement investi des millions et des millions d’euros pour le préparer. Donc, je ne comprends pas non plus [sa décision de ne pas courir pour Alpine], il faut lui demander. »

Arrivé à la tête de l’équipe Alpine en début d’année après avoir tenu le même rôle chez Racing Point [devenue ensuite Aston Martin], Otmar Szafnauer admet qu’il ne s’attendait absolument pas à se retrouver dans une telle situation quelques mois plus tard avec deux pilotes ne voulant pas rouler pour son écurie.

« Non, je ne m’y attendais pas. Lorsque Piastri, par exemple, a signé le contrat avec Alpine en novembre, il était là et ne savait rien. J’ai toujours vu que Laurent Rossi essayait de faire ce qui était le mieux pour les deux pilotes. Avec les contrats; avec Fernando qui voulait continuer, avec Oscar qui voulait un baquet pour 2023…et Rossi a donné son feu vert. Laurent a travaillé très dur pour lui trouver ce baquet pour l’année prochaine. Chez Alpine, nous avons essayé de faire ce qui était le mieux pour les deux pilotes, sans essayer de jouer avec l’un d’eux, en étant transparents avec eux. Chaque pilote savait ce qui se passait. Malheureusement, Alonso a signé avec Aston, et je comprends pourquoi, mais Piastri non. »

Alors que Mark Webber (manager d’Oscar Piastri), Fernando Alonso et Flavio Briatore sont tous les trois très proches depuis de longues années, certaines informations ont pu « fuiter » et lorsqu’on demande à Szafnauer si Alpine n’a pas été un peu naïve dans cette affaire, l’Américain a répondu : « Vous voulez dire qu’ils ont pu partager des informations ? Ecoutez, je n’ai aucune preuve, mais c’est la Formule 1, et peut-être que dans quelques années, quelqu’un dira qu’il a des preuves d’informations partagées. Je ne serais pas surpris. »

« Je dis toujours à tout le monde qu’en Formule 1 il faut faire comme si tout le monde savait tout, qu’il n’y a pas de secrets. Quand vous demandez à quelqu’un de ne rien dire, il agit comme tout le monde le sait (rires). C’est ainsi que j’ai dirigé mon entreprise en Formule 1 pendant 25 ans et si cela s’est produit (le partage d’informations), on ne doit pas être surpris. »

« On s’attendait à plus de loyauté de la part de Piastri. Il devrait l’être avec cette équipe qui a pris soin de lui, qui l’a emmené au championnat du monde [en Formule 2 en 2021] et, surtout, qui au cours de la dernière année, l’a mis dans une Formule 1 pour qu’il soit prêt, pour qu’il connaisse les circuits. Je m’attendais à plus de loyauté d’Oscar qu’il n’en montre. J’ai débuté en Formule 1 en 1989 et je n’ai jamais rien vu de tel. Et il ne s’agit pas de Formule 1, mais d’intégrité en tant qu’être humain. Cela pourrait arriver au Hockey sur glace, au football, peu importe. »

« Mais ce n’est pas fait, il a signé un papier, un document, disant qu’il ferait quelque chose de différent. Pour moi, je n’ai pas besoin de signer un papier et puis quelqu’un me dit « tu mens parce que tu as signé ». Pour moi, si tu dis « hé, aide-moi, demain je t’aiderai », en aucun cas je ne reviendrai sur ma parole…je n’ai pas besoin d’un papier où il est écrit « avec une clause, je peux sortir d’ici ».

Daniel Ricciardo chez Alpine en 2023 ?

Les dernières rumeurs suggèrent depuis quelques jours que Piastri va remplacer son compatriote Daniel Ricciardo chez McLaren et que ce dernier pourrait revenir chez Alpine (il a couru pour Renault durant deux saisons avant que l’équipe ne devienne Alpine). Lorsqu’on lui demande de confirmer cette rumeur, Szafnauer insiste sur le fait que pour lui c’est bien Oscar Piastri qui roulera pour Alpine l’an prochain car le jeune homme a signé un contrat.

« Nous avons un contrat avec Piastri et nous devons comprendre où cela nous mène légalement. Nous croyons, et c’est pourquoi nous avons publié ce communiqué, que nous avons un contrat contraignant. Nous devons passer un peu de temps à étudier où cela nous mène. Et si Piastri n’est pas dans la voiture – et je pense qu’il le sera – parce que Fernando est parti, j’ai reçu environ quatorze appels téléphoniques de pilotes intéressés, parce que le baquet Alpine est le plus précieux qui reste. »

« Nous sommes quatrième au championnat du monde. [Esteban] Ocon est un bon coéquipier, un bon compétiteur, nous avons des plans pour nous améliorer, nous avons notre propre unité de puissance, nos propres installations et nous agissons dans le développement du châssis et du moteur pour avoir une voiture plus rapide. Nous avons une excellente équipe technique de 850 personnes et nous allons encore nous améliorer. Il n’est pas étonnant que tant de gens m’appellent, mais sur ces quatorze, il en restera quatre sur la liste finale, et parmi eux se trouvera Piastri. »

Une compensation financière

Enfin, Szafnauer confirme que Alpine cherchera à obtenir une compensation financière conséquente si jamais Oscar Piastri décide de ne pas rouler avec l’équipe du constructeur français l’an prochain.

« Tout d’abord, voyons où nous en sommes légalement avec Oscar. Nous avons un contrat qui dit que nous devons le soutenir dans sa carrière jusqu’en Formule 1 en investissant beaucoup d’argent. Mais surtout, il faut tenir compte du fait que l’année dernière, nous l’avons mis dans une monoplace et qu’il a parcouru 3500 kilomètres. Nous avons fait sept tests privés et ce n’est pas bon marché. Le coût d’un moteur est de 1 750 000 euros. Les mécaniciens qui ont géré ces tests, les vols, les voyages…Nous avons dépensé beaucoup, beaucoup d’argent sur Piastri pour le préparer pour l’avenir. Et, si cet avenir n’est pas avec nous, il est logique et juste que nous cherchions une compensation. »

Mark Webber sur le départ de Vettel : « Je pense qu’il a fait le bon choix »

Mark Webber – l’ancien coéquipier de Sebastian Vettel chez Red Bull – estime que le quadruple champion du monde a fait « le bon choix » de prendre sa retraite du sport à la fin de cette année après quinze années passées en catégorie reine.

Sebastian Vettel a passé 94 Grands Prix aux côtés de Mark Webber chez Red Bul entre 2009 et 2013 et l’Australien reste à l’heure actuelle le coéquipier le plus ancien avec lequel Vettel a dû travailler. Le duo nous a offert de belles batailles en piste au cours de ces années de collaboration chez Red Bull, alors qu’ils s’affrontaient roue contre roue pour le championnat du monde au volant de la meilleure monoplace à l’époque.

S’exprimant après l’annonce faite par Sebastian Vettel peu avant le Grand de Hongrie, Mark Webber estime que son ancien coéquipier a fait le bon choix après avoir connu une longue carrière au plus haut niveau  » : « Il a eu une carrière incroyable, il a été intouchable dans ces années [où il se battait pour le championnat]. Il a adoré quand Pirelli est arrivé et il était en maîtrise totale par rapport à beaucoup d’entre nous à cette époque, à l’époque des diffuseurs soufflés. » explique Mark Webber dans un entretien exclusif accordé au site de la F1.

« Il y avait beaucoup de règlements qu’il a certainement travaillé incroyablement dur pour comprendre et a fait un excellent travail. Et évidemment, il a accumulé une quantité phénoménale de succès en peu de temps, ce que nous tous collègues, respectons. »

« Mais je pense qu’il a fait le bon choix [de prendre sa retraite fin 2022]. Evidemment, c’est une décision individuelle à ce moment-là, il n’y a personne d’autre qui peut prendre cette décision pour vous, mais je ne pense pas que ce soit une surprise. Je pense que c’était assez évident que cela viendrait, qu’il s’en aille. »

Webber – qui a décroché neuf victoires avec Red Bull durant ses années passées aux côtés de Sebastian Vettel – a admis que sa relation avec l’Allemand était assez tendue dans l’équipe à un moment donné, alors que tout le monde se souvient de l’accrochage entre coéquipiers en Turquie 2010 ou encore le fameux « Multi 21 » au Grand Prix de Malaisie 2013.

« Maintenant tout va bien, mais évidemment c’était assez tendu quand vous vous battez pour des championnats à l’avant ensemble. Nous avons eu quelques années où j’étais [en lice] et quelques années où je ne l’étais pas. » a ajouté l’Australien.

« Cela devient toujours un peu tendu. Il est plus facile d’être coéquipiers lorsque vous vous battez pour des points, mais évidemment, les championnats et les victoires sont un peu plus difficiles, ce qui a été évidemment le cas dans de nombreux scénarios différents dans le sport. Nous n’étions pas seuls dans ce sens. »

« Maintenant, il a complétement changé de position, n’est-ce pas ? Au fil de sa carrière, en particulier au cours de la dernière année, toute sa position a changé en termes de motivation et d’attente pour la prochaine phase de sa vie. »

Sebastian Vettel disputera les neuf dernières courses du championnat du monde 2022 avec l’équipe Aston Martin avant de prendre sa retraite au lendemain du Grand Prix d’Abou Dhabi qui marquera son 300e et dernier Grand Prix en Formule 1.

Lawrence Stroll dit qu’Aston Martin voulait garder Vettel en 2023

L’équipe Aston Martin a révélé qu’elle souhaitait poursuivre l’aventure avec Sebastian Vettel en 2023, mais n’a finalement pas réussi à faire changer d’avis l’Allemand, qui a pris la décision de stopper sa carrière à la fin de la campagne 2022.

Peu avant le Grand Prix de Hongrie disputé le dernier week-end de juillet à Budapest, Sebastian Vettel a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière de pilote de Formule 1 à la fin de la saison 2022 après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile et quatre titres mondiaux décrochés (tous avec Red Bull). L’Allemand – qui a rejoint Aston Martin en 2021 – avait un contrat de deux ans avec l’équipe du constructeur britannique et cette dernière souhaitait renouveler ce contrat comme l’a indiqué Lawrence Stroll.

« Je tiens à remercier Sebastian du fond du cœur pour l’excellent travail qu’il a accompli pour Aston Martin au cours de la dernière année et demie. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, le jour de l’annonce faite par Vettel.

« Nous lui avons clairement fait comprendre que nous voulions qu’il continue avec nous l’année prochaine, mais au final, il a fait ce qu’il pensait être juste pour lui et sa famille, et bien-sûr, nous respectons cela. »

« Il a piloté des courses fantastiques pour nous, et dans les coulisses, son expérience et son expertise avec nos ingénieurs ont été extrêmement précieuses. Il est l’un des plus grands de tous les temps de la Formule 1, et ce fut un privilège d’avoir pu travailler avec lui. Il continuera à courir pour nous jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi 2022 inclus, qui sera sa 300e participation en Grand Prix, et nous lui offrirons un adieux fabuleux. »

Dans la foulée de l’annonce faite par Sebastian Vettel, l’équipe Aston Martin a annoncé l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso dans l’équipe à partir de 2023 dans le cadre d’un contrat pluriannuel pour l’Espagnol.

L’équipe Haas assume totalement d’avoir copié le concept Ferrari

Le directeur de Haas, Guenther Steiner, assume totalement le fait que son équipe ait pris la décision de « copier » le concept de Ferrari avec sa monoplace mise à jour en Hongrie.

L’écurie Haas a attendu la treizième course de la saison 2022 pour introduire un package de nouveautés sur sa monoplace et le moins que l’on puisse dire est que la VF22 mise à jour ressemble comme deux gouttes d’eau à la Ferrari F1-75. En effet, la Haas mise à jour présente un certain nombre de développements similaires à ceux de la F1-75 de Ferrari et Steiner affirme que le partenariat avec l’écurie italienne – qui lui fournit moteur, boîte de vitesses, suspensions et autres composants – fait qu’il était tout à fait logique de copier le concept de son partenaire plutôt que de chercher à partir sur un concept inconnu.

« Est-ce que quelque chose ne va pas avec ça ? Il y a trois concepts – le concept Ferrari, le concept Red Bull et le concept Mercedes. Nous sommes les plus proches de Ferrari, donc nous allons évidemment regarder ce qu’a fait Ferrari et copier. Mais cela a pris un peu de temps, car ils devaient lancer leur voiture et faire des courses, puis nous avons dû aller en soufflerie faire des tests en regardant cette voiture. » a expliqué Steiner durant le week-end du Grand Prix de Hongrie.

« Donc, si nous avons le même concept de Ferrari, nous n’allons pas copier la Williams ; évidemment, vous copiez quelque chose qui est similaire. Par conséquent, cela prend un peu de temps parce que vous voulez voir ce que font les autres, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. »

« Nous avons pris un peu de temps nous-mêmes, parce que je pense que nous sommes dans une bonne position par rapport à là où nous voulions être. Nous ne nous attendions pas à être aussi forts en début de saison, donc nous avons essayé de gagner autant que possible [avec le nouveau package] et essayé d’aller dans la bonne direction. Mais aller en soufflerie et développer, cela prend du temps. »

Le team principal de l’équipe Haas dit qu’il ne craint pas qu’une autre équipe de la grille décide de porter réclamation pour avoir copié Ferrari : « Si quelqu’un dit que nous copions, je donnerais la même réponse : qu’aurions-nous à gagner en copiant Williams ? Sans manquer de respect à Williams, il s’agit d’un concept totalement différent et ils sont derrière nous [au championnat]. Si vous copiez quelque chose, vous copiez ce qui se fait de mieux et en ce moment c’est Red Bull et Ferrari. »

« Sur notre voiture, nous avons le même moteur que Ferrari, la même boîte de vitesses, la même suspension, alors pourquoi devrions-nous copier autre chose ? Ils [Ferrari] gagnent des courses. Un et un font toujours deux, et nous ne sommes pas si stupides. »

La Haas jugée conforme

Pour que les choses soient claires : la monoplace de l’équipe Haas a été jugée conforme par la FIA et c’est pour cette raison qu’aucune équipe de la grille n’a tenté de porter une réclamation pour « copie » comme ce fut le cas un peu plus tôt cette saison avec l’Aston Martin AMR22 mise à jour et qui affichait de grandes ressemblances avec le concept de la RB18 de l’équipe Red Bull.

Malgré les ressemblances (surtout au niveau des pontons), la monoplace de l’équipe basée à Silverstone a été jugée conforme par la FIA qui estime que Aston Martin n’a pas fait preuve de “rétro-ingénierie” en utilisant des photographies ou des données techniques de la Red Bull, ce qui est parfaitement interdit par la réglementation technique en F1.

De son côté, Red Bull a “pris acte” de la décision de l’instance dirigeante, mais a tout de même décidé de lancer un enquête en interne, notamment parce que l’écurie de Milton Keynes soupçonne l’un de ses anciens employés d’avoir peut-être fourni des informations confidentielles à Aston Martin, alors que Aston Martin a recruté de grands noms au cours de l’hiver, dont l’ancien responsable de l’aérodynamique chez Red Bull, Dan Fallows.

Du côté de chez Haas, la situation est un peu différente car la formation américaine a signé un partenariat avec Ferrari et leur relation va même un peu plus loin puisque Haas possède désormais des bureaux au sein-même de l’usine Ferrari à Maranello : un bureau d’études dirigé par Simone Resta, responsable de l’ingénierie châssis chez Ferrari.

Après le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de l’année, soit 7 de plus que l’écurie AlphaTauri et 17 de moins qu’Alfa Romeo, alors qu’il reste encore neuf courses à disputer.

Charles Leclerc convaincu que Ferrari peut s’améliorer après plusieurs erreurs

Le Monégasque Charles Leclerc se dit relativement confiant quant à la capacité de la Scuderia Ferrari de surmonter ses problèmes et revenir rapidement dans le match en deuxième partie de saison après la pause estivale.

La Scuderia Ferrari a débuté la saison 2022 en beauté avec deux victoires de Charles Leclerc lors des trois premières courses du championnat, alors que Max Verstappen a subi pour sa part deux abandons, ce qui a permis à Leclerc de prendre immédiatement une avance de 46 points sur le Néerlandais au classement des pilotes. Cependant, la suite de la première partie de saison pour Ferrari et Leclerc a été marquée par des opportunités gâchées entre erreurs stratégiques, erreurs de pilotage ou encore problèmes de fiabilité, ce qui place désormais le pilote monégasque en deuxième position au championnat du monde avant la trêve estivale.

Revenant sur la première partie de saison en montagnes russes de Ferrari, Leclerc admet qu’un mélange d’erreurs et de malchance a fait que l’équipe italienne se retrouve désormais à devoir rattraper le retard sur Red Bull lors de la deuxième partie de l’année : « Disons que nous savons que nous devons travailler là-dessus. Nous voulons absolument tout faire pour nous améliorer dans chaque chose que nous faisons, et évidemment, en regardant la première partie de saison, il y a eu des problèmes de stratégie, il y a eu des problèmes de fiabilité et il y a eu des erreurs de pilotage. » explique le Monégasque à la BBC.

« Sur la fiabilité et la stratégie, nous travaillons extrêmement dur pour nous améliorer. Et après une erreur, nous suivons toujours le même processus qui consiste à essayer d’analyser d’où viennent les erreurs, pourquoi avons-nous pris la mauvaise décision à un certain moment de la course afin ? Dès qu’on comprend une erreur, alors nous pouvons passer à autre chose. »

Leclerc dit qu’il a entièrement confiance sur le fait que Ferrari va réussir à améliorer tous ces points pour la deuxième partie de saison et lorsqu’on demande au Monégasque qu’est-ce qui lui donne autant confiance, il répond : « La façon dont nous travaillons, car je sais à quel point il a été difficile ces dernières années de revenir là où nous en sommes. Je sais que nous sommes arrivés à ce niveau parce que depuis deux ans nous travaillons sur les faiblesses de la voiture. »

« Donc, nous avons encore des faiblesses et nous devons travailler dessus. Mais si nous travaillons aussi bien que nous l’avons fait ces deux dernières années sur d’autres faiblesses, je suis convaincu que nous les surmonterons. »

Lorsqu’on lui demande comment il gère le fait d’être désormais à 80 points du leader du championnat du monde Max Verstappen, alors qu’il menait à un moment donné, Leclerc a répondu : « Je suis extrêmement dur avec moi-même, il est donc plus difficile de gérer mes propres erreurs que chaque fois que c’est l’équipe, même si nous sommes évidemment une seule équipe et que nous gagnons et perdons ensemble. »

« Je suis toujours plus dur quand c’est moi qui fait l’erreur, et évidemment, la France [il a abondonné suite à un crash] fait partie de celles qui m’ont fait mal, Imola aussi un peu [tête-à-queue], même s’il n’y avait pas beaucoup de points en jeu car j’ai pu revenir sur la piste. Mais à chaque fois que je traverse cette période difficile, je passe par le même processus dont je parlais auparavant, en essayant d’analyser ce qui n’allait pas, et c’est surtout mental. Quel est l’état d’esprit que j’avais à ce moment de la course et qui m’a poussé à dépasser la limite et faire une erreur ? »

« En parler semble assez facile, mais il n’est jamais simple de déterminer exactement ce qui se passe dans votre tête à ce moment-là. Mais je pense que c’est l’une de mes forces et cela m’aide à m’améliorer en tant que pilote à chaque fois que je fais une erreur. »

A propos des erreurs, Leclerc insiste sur le fait qu’il est important pour lui d’admettre ses propres erreurs plutôt que d’essayer de trouver des excuses : « Je ne vois pas l’intérêt de le cacher. Parfois, il est si évident pour tout le monde que l’erreur vient du pilote, je ne comprend tout simplement pas les pilotes qui essaient de trouver des excuses avec le vent où quoi que ce soit. »

« Parfois ça peut arriver. Un accident sur 200, il se passe quelque chose de très étrange, mais je n’aime pas perdre du temps à trouver des excuses, parce que c’est exactement à ce moment-là que vous commencez à perdre du temps et vous n’avancez pas. C’est aussi bon pour les gens qui travaillent autour de moi parce qu’ils savent qu’à chaque fois que je vais faire une erreur, je vais être très honnête et j’espère que ce sera la même chose pour eux. Ainsi, tout le monde peut simplement apprendre plus vite et c’est le cas chez Ferrari. »

Pour la première fois de sa carrière, Charles Leclerc se bat pour le titre mondial en Formule 1, mais le Monégasque assure qu’il ne ressent pas davantage de pression par rapport aux années précédentes.

« Pas vraiment. Je n’ai jamais trop ressenti les pressions extérieures. Pour moi, cela ne change pas grand chose. C’est juste plus de bonheur, car chaque fois que vous faites un excellent travail, vous êtes récompensé par une victoire, ce qui est beaucoup plus gratifiant qu’une cinquième place comme l’année dernière chaque fois que nous faisions le travail parfait. Et c’est aussi beau de voir les sourires sur les visages de tous les gens à l’usine et sur la piste. »

« Après deux années très difficiles où quoi que nous fassions nous n’obtenions jamais les résultats que nous voulions, maintenant nous avons la possiblement d’obtenir les résultats que nous voulons, donc c’est bien. »

Avant le Grand Prix de Belgique programmé fin août, Charles Leclerc accuse 80 points de retard sur Max Verstappen au championnat pilotes, tandis que la Scuderia Ferrari se retrouve à 97 points de Red Bull au championnat des constructeurs.

24H avec Charles Leclerc

La F1 voit ses revenus augmenter au second trimestre 2022

La Formule 1 a publié cette semaine son rapport sur les résultats du deuxième trimestre, qui montre une augmentation de 49% des revenus sur la base de la même période en 2021.

Au cours de la période d’avril à juin de cette année, les revenus de la F1 ont atteint 744 millions de dollars (618 millions de livres sterling), contre 501 millions de dollars (416 millions de livres sterling) l’année dernière. Cette augmentation a été attribuée à la levée des restrictions sanitaires dans le monde, qui en 2021 a limité la capacité d’accueil de nombreux circuits en Formule 1.

Cette année, la Formule 1 a enregistré une fréquentation record, notamment avec la reprise du Paddock Club, qui a contribué à générer des millions de revenus supplémentaires, alors que les droits médias ont également augmenté en raison de la croissance des abonnements à F1TV. Ceci, avec le sponsoring, fait partie des « revenus primaires » de la F1, qui ont vu une augmentation de 35 %, passant de 464 millions de dollars à 628 millions de dollars.

« La saison de Formule 1 2022 continue d’établir des records, car nous avons vu des actions passionnantes et des résultats imprévisibles sur la piste. Nous attirons des fans en personne et sur toutes nos plateformes. » a déclaré Stefano Domenicali, président et chef de la direction de la Formule 1.

« Nous réalisons des progrès significatifs en travaillant avec toutes nos parties prenantes, y compris nos équipes, les promoteurs de courses, la FIA et nos partenaires commerciaux vers notre objectif d’atteindre le zéro carbone net d’ici 2030. »

Russell estime que Mercedes n’aura jamais la F1 la plus rapide en 2022

George Russell estime que Mercedes ne possédera jamais la monoplace la plus rapide de la grille cette année en Formule 1, notamment parce que les adversaires de l’équipe championne du monde en titre ont pris trop d’avance, cependant, le Britannique n’exclut pas une première victoire avant la fin de l’année.

Après un début de saison compliqué, l’équipe Mercedes semble revenir doucement mais sûrement dans le match à l’avant de la grille grâce à des améliorations introduites sur la W13 depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne. Si l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore réussi à décrocher de victoire cette année, elle a pu signer deux doubles podiums consécutifs en France et en Hongrie, ce qui démontre les progrès réalisés par l’écurie depuis quelque semaines maintenant.

« Nous comblons définitivement cet écart [avec Ferrari et Red Bull], cela ne fait aucun doute, mais les quatre voitures devant nous ont certainement encore l’avantage en termes de rythme. » estime George Russell.

« Cela ne fait aucun doute qu’en tant qu’équipe nous réduisons lentement l’écart, et j’espère qu’après la pause estivale nous ajouterons quelques éléments supplémentaires à la voiture, comme tout le monde, mais cela ne va pas être simple. »

« Nous pensons toujours que nous pouvons probablement nous battre pour des victoires à un moment donné cette saison, mais je ne pense pas que nous aurons définitivement la voiture qui sera la plus rapide. »

Après le Grand Prix de Hongrie disputé fin juillet, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Ferrari. Depuis le début de la saison 2022 seules Red Bull et Ferrari ont réussi à gagner des courses :

  • GP de Bahreïn : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Arabie Saoudite : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Australie : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP d’Emilie-Romagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Miami : Max Verstappen/Red Bull
  • GP d’Espagne : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Monaco : Sergio Perez/Red Bull
  • GP d’Azerbaïdjan : Max Verstappen/Red Bull
  • GP du Canada : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Grande-Bretagne : Carlos Sainz/Ferrari
  • GP d’Autriche : Charles Leclerc/Ferrari
  • GP de France : Max Verstappen/Red Bull
  • GP de Hongrie : Max Verstappen/Red Bull

Rumeurs : Ricciardo remplacé par Piastri chez McLaren ?

L’Australien Oscar Piastri devrait remplacer son compatriote Daniel Ricciardo chez McLaren à partir de la saison 2023 selon plusieurs sources fiables.

Un peu plus tôt cette semaine, l’équipe Alpine a officialisé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 de Formule 1, mais ce dernier a démenti catégoriquement avoir signé un contrat avec l’écurie du constructeur français, Piastri ayant insisté sur le fait qu’il ne roulerait pas pour Alpine la saison prochaine contrairement à ce que qu’indiquait l’équipe dans un communiqué de presse.

Dans son démenti, Piastri n’a pas précisé s’il avait déjà signé un contrat dans une autre écurie de la grille, mais selon plusieurs sources fiables, l’Australien aurait bel et bien déjà signé un accord avec l’équipe McLaren pour remplacer Daniel Ricciardo. Le très sérieux magazine britannique Autosport a rapporté ce vendredi que Ricciardo a été informé par McLaren de son intention de le remplacer par son compatriote Piastri pour l’année prochaine, alors que cette information a également été relayée par notre confrère Dieter Rentken de Racing News 365, lui aussi toujours très bien informé et citant une source australienne proche de Piastri (on pense à Mark Webber qui gère la carrière de Piastri).

Bien avant l’annonce d’Alpine et le démenti d’Oscar Piastri, nos confrères d’Auto Hebdo annonçaient eux aussi détenir des informations selon lesquelles Daniel Ricciardo roulera bien pour Alpine l’an prochain aux côtés d’Esteban Ocon.

Un retour de Daniel Ricciardo chez Alpine (anciennement Renault) pour qui il a roulé durant deux saisons n’est pas impossible bien que l’Australien n’ait pas laissé un bon souvenir à Enstone en claquant la porte de façon prématurée pour rejoindre McLaren en 2021. Malgré cela, le management chez Alpine a changé depuis et la situation fait que l’écurie du constructeur français dispose d’un baquet disponible pour l’an prochain à la suite du départ de Fernando Alonso à la fin de cette campagne 2022. Du côté de chez Alpine, aucun commentaire sur le sujet pour le moment…