Alpine F1 confirme des évolutions sur l’A521 pour Imola

L’équipe Alpine a confirmé l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

Lors de la première course de l’année à Bahreïn, l’équipe du constructeur français n’a marqué aucun point en raison de l’abandon de Fernando Alonso (surchauffe des freins arrière) et de la treizième position d’Esteban Ocon.

Pour Imola, théâtre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Alpine va donc introduire quelques évolutions sur l’A521 comme nous le confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Nous étions déçus de quitter Bahreïn les mains vides. Le week-end de Bahreïn a confirmé certaines faiblesses de notre package et nous travaillons dur pour progresser et gagner les quelques dixièmes de seconde qui nous manquent actuellement pour nous battre à l’avant du peloton. » nous explique le Polonais.

« Esteban et Fernando ont fait du bon travail durant le week-end, mais ils ont tous les deux composé dans l’adversité, Esteban en qualifications et Fernando en course. Nous visons donc un week-end propre pour qu’ils puissent montrer tout leur potentiel. »

« Il sera intéressant de voir comment notre voiture performe sur un tracé différent après n’avoir été qu’à Bahreïn pour les tests et la première course jusqu’ici cette saison. »

« Cela générera aussi de nouvelles données aidant notre effort de développement. En tant qu’équipe, nous gardons d’excellents souvenirs d’Imola avec notre podium l’an passé, donc c’est bon d’y revenir. »

« Nous aurons une évolution du package aérodynamique pour ce Grand Prix. De plus, nous avons quelques éléments à évaluer lors des essais du vendredi afin de nous aider à définir de nouvelles améliorations prévues sur les prochains rendez-vous. »

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne se dérouler du 16 au 18 avril sur le tracé Enzo et Dino Ferrari à Imola.

De Meo : « Alonso est le parrain de tout le monde » chez Alpine F1

A en croire les propos du PDG de Renault, Luca De Meo, la pression est grande sur les épaules de Fernando Alonso, puisque l’Italien compte sur son expérience pour aider l’équipe du constructeur français « à grandir ».

L’Espagnol Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Alpine [anciennement Renault] avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux au début des années 2000.

Interrogé pour savoir ce qu’il attendait exactement d’un pilote comme Fernando Alonso, Luca De Meo a insisté sur le fait que le double champion du monde est là avant tout pour motiver les troupes grâce à son expérience, son talent et son charisme.

« Renault est la maison de Fernando, mais je veux qu’il utilise son expérience pour nous aider tous à grandir. » a déclaré Luca De Meo lors d’un entretien accordé au magazine britannique Top Gear.

« Il a un rôle différent de celui d’il y a 15 ans. Il est le parrain de tout le monde. La seule chose que je lui demande, c’est de nous aider à devenir une équipe de premier plan, car c’est une question d’attitude et de mentalité et je pense qu’il l’a. »

« Notre objectif est de lui offrir une voiture avec laquelle il peut s’amuser. Et puis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer durant un Grand Prix non ? Peut-être aurons-nous besoin d’un peu de chance, mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui et pour Esteban [Ocon]. »

« Le vrai défi commencera en 2022, ce qui ne veut pas dire que nous voulons avoir une mauvaise saison en 2021. Nous avons Fernando, qui veut gagner tout le temps, et Esteban est jeune et ne veut pas perdre son temps à être coincé au fond de la grille. »

Bien que l’équipe Alpine considère la saison 2021 comme une année de transition avant l’introduction des nouvelles règles en 2022 en Formule 1, De Meo estime que le plafond des coûts introduit dès cette année peut aider l’équipe du constructeur français à atteindre ses objectifs.

« Le plafond budgétaire a aidé. Les meilleures équipes dépensaient deux ou trois fois plus que nous. Cela aidera la concurrence à être plus forte et c’est bon pour la catégorie. »

« Bien-sûr, j’aime gagner, j’aime être sur le podium pour la visibilité et pour m’assurer que notre entreprise est bien représentée et admirée par les fans. »

« Mais le plus important est que la série devienne spectaculaire. Nous sommes là pour le spectacle. Dominer pendant sept ans ou dix ans, ce n’est bon pour personne, à mon avis.« 

« Bien sûr, nous ne voulons pas être des perdants, mais si cela devient de plus en plus compétitif, c’est bien, il y aura des batailles sur tout le peloton. Ça devrait être comme cela. »

Pour sa première course avec l’équipe Alpine au Grand Prix de Bahreïn, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

La construction du circuit de Jeddah en Arabie Saoudite a débuté

La construction du circuit urbain de Jeddah où se déroulera le Grand Prix d’Arabie Saoudite au mois de décembre (du 3 au 5 décembre) a enfin débuté.

Ces travaux, qui devraient durer environ huit mois, ont débuté cette semaine en présence du prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

« Aujourd’hui, nous célébrons un moment historique pour les Saoudiens et les amateurs de courses automobiles du monde entier avec le circuit innovant de Formule 1 de Jeddah.«  a déclaré le Prince.

« C’est l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire du Royaume d’Arabie saoudite dans laquelle la ville de Djeddah, la fierté de la mer Rouge, célébrera cet événement mondial en décembre prochain et les yeux du monde seront rivés sur nous alors que Jeddah deviedra le point focal des fans du monde entier. »

« Nous cherchons à construire un circuit et à célébrer une course qui se différencie dans le monde de la Formule 1; une course qui nous différencie des autres avec une course qui restera dans la mémoire des fans pendant de nombreuses années. »

Il y avait une réelle volonté de la part de la F1 de s’éloigner d’un concept de circuit urbain qui impliquait des virages à 90 degrés, à faible vitesse, avec un caractère stop-start, vers un tracé rapide et fluide. Et cela a été réalisé, avec un tracé de Jeddah composé de 27  virages et long de 6,175 km à grande vitesse.

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera également la quatrième course de nuit du calendrier de la Formule 1 après Singapour, Bahreïn et Abou Dhabi.

Pour Vowles, Lewis Hamilton n’est plus « le mercenaire » qu’il était

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, assure que Lewis Hamilton a beaucoup évolué en terme d’approche des week-ends de course au fil des années.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé chez Mercedes en 2013, il était clair pour Vowles que le pilote britannique avait pris la décision de quitter McLaren pour une raison bien particulière et était considéré comme un vrai « mercenaire » lorsqu’il a débarqué à Brackley pour la première fois.

« Quand il nous a rejoints, il était un mercenaire. Il était là pour lui-même pour gagner des courses et ce désir de gagner n’a pas disparu. » explique Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Mais ce qu’il a réalisé, c’est que vous le faites avec une équipe, et que vous devenez le plus grand sportif qui existe grâce à cela. »

« Un individu ne peut pas le faire par lui-même, et c’est un personnage très différent de celui qui nous a rejoints [en 2013]. »

« Dès le début, ce désir implacable de gagner se manifestait dans son pilotage à chaque course. » a ajouté Ron Meadows, directeur sportif de Mercedes.

« Je pense que désormais il est devenu un pilote beaucoup plus calculateur. Dès le premier tour de la première course, il pense aux championnats. »

« Il pense à s’occuper davantage de la voiture, des pneus. Tout devient vraiment calculé, propre et clinique dans son approche du week-end et sa réflexion dans la voiture. »

« Son objectif est la perfection, c’est un objectif difficile à tenir, mais c’est ce qu’il essaie de réaliser. »

Depuis son arrivée chez Mercedes en 2013, Lewis Hamilton a remporté six de ses sept titres mondiaux en Formule 1.

Chez Mercedes, Rosberg avait une approche plus analytique que Hamilton

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, a indiqué que Lewis Hamilton et Nico Rosberg avaient une approche de la course bien différente lorsque les deux hommes étaient coéquipiers au sein de l’écurie championne du monde en titre.

Durant quatre années, Nico Rosberg et Lewis Hamilton se sont livrés une dure bataille chez Mercedes au volant de la meilleure monoplace de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Les deux hommes nous ont offert de belles batailles en course , mais avaient tous les deux une méthode bien différente pour tirer le meilleur parti de leur monoplace.

James Vowles révélé en effet que l’Allemand Nico Rosberg avait une approche beaucoup plus analytique que Lewis Hamilton et qu’il lui fallait un peu plus de temps avant de trouver son niveau de performance le plus élevé.

« En parcourant les données, si vous donnez 1000 tours à Nico, il évolue lentement vers un niveau de performance incroyable. Si vous en donnez deux à Lewis, il est là. » explique James Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Là où Nico était excellent, c’est lorsque vous lui donniez du temps avec la voiture pour voir ce que faisait son coéquipier. C’est incroyable ce qu’il pouvait faire. C’est là qu’il était bon – il pouvait s’adapter et évoluer en permanence s’il avait suffisamment de temps à son actif. »

« Cela ne veut pas dire qu’il était mauvais dans des conditions changeantes, c’est simplement que sa force se situait là entre les deux. »

Concernant Lewis Hamilton, James Vowles indique que le Britannique n’abandonne jamais en course, même lorsqu’il ne se bat pas pour la première place.

« Il n’abandonne jamais. Il ne baisse jamais la tête pendant la course. Il ne pense pas ‘je suis 12e, je vais abandonner’. »

« Il veut juste savoir ce qui l’attend et continuer à se battre. Bien souvent, nous sommes ceux qui devons lui dire ‘il faut accepter où tu es maintenant, car tu ne peux plus atteindre ceux qui sont devant’. »

« Cette force lorsque vous êtes en retrait est ce qui vous permet d’avancer et de vous frayer un chemin. Il y eu tellement de courses où nous avons eu le privilège d’être avec lui et il n’était pas en tête, mais il se battait bec et ongles derrière et vous savez qu’il donnera tout, il ne reculera jamais. »

« Il est peut-être frustré et contrarié que vous ayez commis une erreur et que vous l’ayez mis dans cette situation difficile, mais il se bat et c’est ce qu’il a fait tout le temps que nous avons passé avec lui. »

Nouveau directeur technique de Mercedes, Mike Elliott a hâte de relever le défi

Cette semaine, l’équipe Mercedes a annoncé qu’à compter du 1er juillet 2021, James Allison (actuel directeur technique) occupera un nouveau rôle au poste de Chief Technical Officer (CTO).

Dans ce rôle, James Allison prendra du recul par rapport à la gestion quotidienne des opérations techniques qu’il dirige chez Mercedes depuis début 2017 et va aider l’équipe à relever les défis stratégiques de la prochaine ère du sport.

Parallèlement, Mike Elliott a été promu au poste de directeur technique de l’équipe Mercedes-AMG. Après avoir débuté sa carrière chez McLaren en 2000, puis un passage au sein de l’équipe Renault F1, Mike Elliott a rejoint Mercedes en 2012 en tant que responsable de l’aérodynamique et a joué un rôle central dans le développement du premier groupe aérodynamique du sport au cours des années suivantes.

Depuis 2017, il est le directeur de la technologie de l’équipe et a joué un rôle clé dans le développement de la capacité de performance de l’équipe Mercedes dans le cadre de la direction technique senior et est bien conscient du défi qui l’attend désormais à la tête du département technique.

« Ce fut un grand plaisir et un privilège de travailler pour James plus tôt dans ma carrière chez Renault, et ces quatre dernières années chez Mercedes. Son palmarès dans le sport parle de lui-même, et il a été un coéquipier et un leader fantastique pour moi pendant cette période.«  nous explique Elliott.

« Ce sont de grandes chaussures à combler et je suis ravi que nous puissions faire appel à son expertise dans son nouveau rôle de CTO. »

« Sur le plan personnel, c’est une formidable opportunité de devenir directeur technique d’une équipe comme Mercedes, et je dois remercier Toto [Wolff, patron de l’équipe] et notre entreprise de m’avoir fait confiance pour franchir ce nouveau rôle. »

« C’est un privilège incroyable de faire partie de cette équipe et je sais que la force de leadership à tous les niveaux de l’entreprise sera vital pour notre succès futur. J’ai hâte de commencer et de relever les nombreux défis techniques passionnants qui nous attendent dans les mois et les années à venir. »

La F1 demanderait 6 millions de plus pour un GP du Canada à huis clos

Selon une information dévoilée par nos confrères de La Presse, la F1 souhaiterait un dédommagement d’environ 6 millions de dollars supplémentaires si le Grand Prix du Canada 2021 se déroulait sans spectateurs.

La Formule 1 demanderait cette somme afin de couvrir les dépenses du promoteur local pour organiser la course, une somme habituellement couverte par les revenus générés par les spectateurs sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Au total, la facture s’élèverait à environ 25 millions de dollars pour pouvoir organiser le Grand Prix du Canada cette année, plus la somme de 6 millions de dollars au cas où l’épreuve se déroulerait à huis clos et qui couvrirait les pertes liées à la vente de billets, nourritures, boissons…

Si le Grand Prix du Canada se déroulait à huis clos cette année, la F1 a déjà indiqué que les redevances habituelles de 18,7 millions de dollars ne seraient pas revues à la baisse, des redevances habituellement réglées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec, la ville de Montréal et le tourisme de Montréal.

Mais en raison de la crise sanitaire, et donc de l’absence de touristes à Montréal, le tourisme de Montréal pourrait avoir le plus grand mal à régler la facture de 6,2 millions de dollars, normalement financée par la taxe des hôteliers.

En plus des questions financières, les questions sanitaires sont tout aussi cruciales puisqu’une quarantaine obligatoire de quatorze  jours doit être respectée pour pouvoir entrer au Canada, bien que des dérogations spéciales peuvent être accordées aux sportifs.

Pour rappel, cinq jours avant le Grand Prix du Canada, la F1 sera à Bakou pour y disputer le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Dans le cas où le Grand Prix du Canada 2021 venait à être annulé, la Formule 1 pourrait se rabattre sur la Turquie, puisque le circuit d’Istanbul n’est situé « qu’à » 2200 kilomètres de Bakou.

Concernant l’avenir du Grand Prix du Canada, nous devrions en savoir davantage cette semaine puisque la Formule 1 a indiqué par lettre aux trois ordres de gouvernement qu’elle avait besoin d’une réponse d’ici ce lundi 12 avril, toujours selon nos confrères de La Presse

Schumacher et Mazepin espèrent pouvoir atteindre la Q2 en qualifications

L’Allemand Mick Schumacher espère que Haas sera en mesure de se battre à plusieurs reprises pour la Q2 lors des qualifications cette saison.

Lors de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn, les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, n’ont pas réussi à passer le cap de la Q1 et se sont élancés depuis le fond de la grille de départ le dimanche.

Ce n’est un secret pour personne que la monoplace 2021 de l’équipe Haas n’a reçu absolument aucun développement au cours de l’hiver – hormis la mise en conformité de certaines pièces avec la nouvelle réglementation – et les deux pilotes savent donc très bien que la saison 2021 n’est qu’une année de transition avant de se concentrer sur 2022.

Cependant, Mick Schumacher espère néanmoins que son équipe sera en mesure de se battre avec d’autres équipes de la grille pour des positions en Q2 cette saison.

« Je suis positif en ce sens, nous allons travailler sur nous-mêmes. » explique Schumacher, cité par le magazine britannique Autosport.

« Je vais beaucoup travailler sur moi-même aussi, , et je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas être optimistes que tout au long de la saison, nous pourrons – espérons-le – entrer en Q2 à un moment donné. »

L’optimisme de Mick Schumacher est partagé par son coéquipier, Nikita Mazepin, qui a terminé la première séance de qualifications de l’année à huit dixièmes de Schumacher en raison d’un problème de freins qui lui a fait perdre le contrôle de sa monoplace.

« Je pense que ce qu’il a dit était correct. » a déclaré le Russe. « En ce qui concerne mon propre tour [aux qualifications à Bahreïn], évidemment, c’était très mauvais parce que j’avais des problèmes de freins. »

« C’était ennuyeux, car je n’avais qu’une seule tentative. Mais il est très important d’avoir une vue d’ensemble, et nous savions que cette première qualification de l’année allait être très difficile. »

Chez Alpine F1, Davide Brivio veut maintenir l’élan insufflé par Renault

Davide Brivio, qui a rejoint l’équipe Alpine en janvier 2021 au rôle de directeur de la compétition, découvre le monde de la F1 depuis seulement quelques mois après avoir passé plusieurs années en MotoGP où l’Italien occupait des postes de direction, menant plus récemment Suzuki au doublé en championnat du monde avec le titre de Joan Mir et le sacre constructeurs de la marque.

Directement rattaché à Laurent Rossi, PDG d’Alpine, Davide Brivio est peu connu des fans de Formule 1, mais cet Italien de 56 ans possède de grandes qualités en tant que manager et pourrait bien mener l’équipe Alpine au sommet d’ici quelques années.

« Le défi m’a attiré. » a expliqué Davide Brivio en entretien avec le site de la Formule 1 lors de la première course de la saison à Bahreïn.

« J’ai toujours été intéressé à essayer de comprendre comment fonctionne la F1, comment l’équipe gère l’opération et comment ils construisent la voiture. C’était donc le désir de plonger plus profondément dans le sport et d’essayer de le comprendre autant que possible. »

« Jusqu’à présent, c’est très interessant, il y a tant de choses à découvrir et auxquelles s’habituer. J’espère que bientôt je pourrai apporter ma contribution et mon aide. »

L’une des forces de Davide Brivio est son désir permanent d’apprendre, mais l’autre grande force de l’Italien est de dénicher de jeunes talents à l’image de ce qu’il a pu faire en MotoGP avec la promotion de jeunes espoirs tels qu’Alex Rins puis Joan Mir.

Mais chez Alpine, Brivio se retrouve dans une situation légèrement différente avec d’un côté un jeune pilote [Esteban Ocon] et de l’autre un pilote expérimenté avec Fernando Alonso.

« Nous ne sommes pas dans cette situation pour le moment chez Alpine, car nous avons Esteban qui est jeune et très prometteur pour l’avenir, et Fernando, qui n’est pas si jeune, mais qui est très talentueux – et nous en avons vraiment besoin – donc nous sommes dans une bonne situation en ce moment. »

« Nous verrons ce qui se passera dans les années à venir. Bien-sûr, nous avons notre académie, et il y a actuellement trois gars en F2 qui sont prometteurs. Nous devons donc garder un œil là-dessus et travailler dessus. Nous verrons comment la situation évolue. »

« Il n’est jamais facile d’identifier les talents. Parfois, cela vient d’un sentiment que vous avez, en tant que personne, voir à quel point le pilote est motivé. Parfois, il y a des pilotes qui ne réussissent pas très bien dans une catégorie inférieure, mais qui travaillent beaucoup, qui mûrissent et qui réussissent dans une catégorie supérieure. Vous devez juste essayer de trouver le meilleur que vous pouvez. Vous faites ensuite votre choix, vous ne regardez pas en arrière et vous continuez à travailler. »

« Quand on a un pilote qui a assez de talent et qui est très motivé pour travailler, il faut continuer à travailler pour lui permettre de grandir. S’il reste motivé, s’il reste prêt à travailler, et qu’il a bien-sûr du talent, alors quelque chose se passe. Il ne s’agit pas seulement de faire le choix, c’est la façon dont vous faites le choix. »

Concernant Fernando Alonso, Brivio pense que le retour du double champion du monde en F1 cette année aura un impact significatif sur les employés de l’équipe Alpine.

« Fernando Alonso a beaucoup d’expérience, ce n’est pas un jeune. Il a déjà sa propre expérience, ses propres idées et sa propre réflexion. Il est très talentueux, très exigeant sur lui-même avant tout, et je pense que ce sera bien pour l’équipe de travailler avec un pilote qui réussit.« 

« Lorsque les meilleurs pilotes rejoignent une équipe, cela crée une pression sur le personnel. Vous avez de la pression parce que vous devez livrer, vous devez fournir un bon package pour qu’un pilote puisse utiliser son talent. Son arrivée est très bonne pour l’équipe, cela incite tout le monde à pousser plus fort.« 

Maintenir l’élan de 2020

Pour cette saison 2021, l’objectif premier de l’équipe Alpine sera de maintenir l’élan de la saison 2020 au sein d’un peloton extrêmement compact cette année, peut-être plus que la saison précédente.

« L’objectif est de maintenir l’élan. Il y a eu de bons résultats, maintenant nous devons continuer. Dans cet environnement, la concurrence est assez forte. Vous avez des équipes qui sont bonnes et qui ont ensuite une période de difficulté. Ensuite, les équipes ont du mal puis elles s’améliorent. »

« Nous sommes très satisfaits du travail que nous avons accompli cet hiver. À Enstone et à Viry, ils ont fait du bon travail. Notre développement se poursuivra, pour voir comment améliorer et développer davantage la voiture dans les domaines où cela est possible. Nous voulons rester dans le combat. Nous devons venir aux courses avec la volonté de nous battre. Nous verrons ce qui est possible. » conclut Brivio.

Mercedes ne peut pas adopter la philosophie de rake élevé sur sa W12

Les modifications apportées aux règles aérodynamiques pour 2021 semblent avoir « blessé » les équipes qui appliquent une philosophie de conception à faible rake [hauteur du châssis à l’arrière] – comme Mercedes – en tout cas plus que celles qui utilisent une philosophie à rake élevé, comme Red Bull.

Mais selon le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, modifier la philosophie de conception de sa monoplace vers celle utilisée par Red Bull pour cette saison ne serait pas la solution aux problèmes rencontrés par Mercedes cette année.

Traditionnellement, Mercedes a toujours préféré conserver une philosophie de rake faible sur ses monoplaces et la W12 de cette saison ne déroge pas à la règle. Mais malgré le fait que Red Bull – qui a adopté la philosophie à rake élevé depuis plusieurs années – semble avoir la monoplace la plus compétitive en ce début de campagne 2021, Wolff a exclu la possibilité que Mercedes copie l’approche de l’équipe de Milton Keynes.

« Tout d’abord, je ne pense pas que le rake soit le seul effet singulier dont nous pouvons souffrir. » a expliqué Toto Wolff, cité par le site de la F1.

« Ces nouveaux pneus que nous avons en 2021 sont également un facteur. Nos analyses ont montré que le concept de rake le plus élevé a perdu moins d’appui que celui du rake faible, et au cours de la dernière année de ces règlements, nous ne serions pas en mesure de reproduire le concept avec lequel Red Bull et certaines des autres équipes ont couru. »

« Ce n’est physiquement pas possible. Nous ne pouvons pas gérer nos suspensions et nos réglages de la même manière que Red Bull et nous devons donc en tirer le meilleur parti et adapter la voiture à ce dont nous disposons. »

« Il est peut-être plus difficile pour nous de récupérer une partie de l’appui perdu – mais jusqu’à présent, ce que j’ai vu, et ce que j’espère, c’est que nous pourrons avoir un combat très serré avec Red Bull. »

Avant la seconde manche de la saison qui se déroule du 16 au 18 avril à Imola en Italie, l’équipe Mercedes est en tête au championnat du monde des constructeurs avec 13 points d’avance sur Red Bull.

Villeneuve se demande si Verstappen pourra résister à la pression en 2021

Jacques Villeneuve, le champion du monde 1997 de F1, estime que Max Verstappen a cette année pour la première fois de réelles chances de se battre pour le titre mondial.

Après la première course de la saison 2021 disputée à Bahreïn, il est devenu évident que Red Bull possède la meilleure monoplace de la grille en ce début de saison avec un Max Verstappen ayant réussi à battre Lewis Hamilton dans l’exercice des qualifications en collant quatre dixièmes au Britannique.

En course le dimanche, le pilote néerlandais était également très rapide, mais l’équipe Mercedes a réussi à battre Red Bull au jeu des stratégies, permettant à Hamilton de prendre la tête du Grand Prix.

En fin de course, Max Verstappen remontait tout de même comme un boulet de canon sur la Mercedes du septuple champion du monde, mais un dépassement en dehors des limites de la piste a obligé le pilote Red Bull à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui franchira donc la ligne d’arrivée en premier avec seulement sept dixièmes d’avance sur le Néerlandais.

Malgré le fait que Max Verstappen n’a pas réussi à décrocher cette première victoire de l’année à Bahreïn au volant de la monoplace la plus rapide, Jacques Villeneuve estime que Verstappen a tout ce dont il a besoin et aussi un coéquipier qui peut le soutenir dans la lutte contre Mercedes cette année.

« Cette année, Verstappen a la voiture, mais aussi un coéquipier [ndlr: Sergio Perez] qui peut l’aider, plus que Bottas ne peut faire pour Hamilton. » estime Villeneuve interrogé par la Gazzetta Dello Sport.

« Mais nous devons comprendre comment Max [Verstappen] va réagir à la pression, parce que c’est la première fois qu’il peut vraiment remporter le championnat. »

« A Bahreïn par exemple, l’équipe a eu une mauvaise stratégie car pour la première fois elle a été obligée de réagir à Mercedes. »

« Ce sera un long combat de haut niveau. La pression sur Verstappen a changé, les erreurs ne sont plus permises. » a ajouté Villeneuve pour le Corrierre Della Sera.

Red Bull a-t-elle vraiment la meilleure monoplace de la grille cette année ? Mercedes arrivera-t-elle à renverser la vapeur? Nous le saurons lors de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera le 18 avril à Imola.

Très tôt, les ingénieurs de Brawn GP ont su que la BGP 001 serait très rapide

Lorsque le constructeur japonais Honda a décidé en 2008 de stopper son programme en F1, l’actuel manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, accompagné de Nick Fry, sont intervenus pour sauver l’écurie tout en concluant un accord pour faire fonctionner les moteurs Mercedes dans la voiture pour 2009.

L’écurie Brawn GP est alors née et les ingénieurs se sont immédiatement mis au travail au milieu de la saison 2008 pour faire en sorte de développer une monoplace compétitive.

Profitant de quelques failles dans la nouvelle réglementation, les ingénieurs de BrawnGP ont réussi à introduire le très controversé double diffuseur sur la BGP001 et il était très rapidement devenu clair pour les têtes pensantes de Brawn GP que cette nouvelle monoplace serait un véritable monstre sur la piste.

« Nous savions que ce serait une voiture décente, parce que nous y avions mis tant d’efforts, et nous avons commencé tellement tôt. » explique Andrew Shovlin dans le podcast Beyond The Grid, actuel directeur de l’ingénierie chez Mercedes et qui était ingénieur de course de Jenson Button en 2009 chez Brawn.

« L’année précédente à Hockenheim, qui était à peu près à la mi-saison, a été le moment où nous nous sommes dit: « OK, nous allons simplement oublier 2008 et nous allons nous concentrer sur les nouvelles règles pour 2009. »

« Mais vraiment, le seul moment où nous avons commencé à penser qu’elle était vraiment rapide, c’était lorsque nous ne sommes pas allés faire des essais, alors que tout le monde y était, à Portimao. »

« Il y avait une Toro Rosso [de 2008] et elle était de loin la plus rapide…et nous avions a peu près récupéré toute la performance et nous estimions que nous serions aussi rapide avec notre voiture. »

« Donc, on s’est dit : ‘attendez une minute, cela signifie que nous sommes presque deux secondes plus rapides que n’importe qui d’autre’. Et puis nous avions pensé que nous nous étions trompés dans nos calculs. »

« Mais en fait, lorsque nous avons commencé à rouler à Barcelone [tests hivernaux], on s’est dit ‘mon dieu, elle a vraiment l’air très rapide’. »

Le champion du monde 2009, Jenson Button, nous expliquait il y a peu à quel point il a été surpris de la vitesse de sa monoplace dès le premier jour d’essais à Silverstone lors d’un shakedown.

« Nous sommes allés à un shakedown à Silverstone – il n’y avait personne d’autre là-bas, ils étaient déjà tous en phase de test en Espagne et nous avions cette petite tente sur le circuit de Stowe à Silverstone. » explique Button.

« Je ne sais plus si nous ne pouvions pas nous permettre le circuit complet ou quoi, mais nous avions ce petit circuit pour conduire où les gens ont appris à conduire des voitures de route, sous une tente. »

« Quand cette voiture a démarré pour la première fois, avec mon nom sur le côté, je pense que ce fut un moment assez émouvant pour Ross et toute l’équipe. »

« J’ai sauté à l’intérieur, mis les ceintures de sécurité et je me sentais déjà chez moi, je suis parti en piste pour un tour d’installation, je suis rentré immédiatement, tout s’est déroulé parfaitement. »

« Après un tour d’installation, vous passez toujours 10 à 15 minutes d’arrêt à vérifier que tout va bien, mais il me semblait que c’était trois heures parce que je voulais juste revenir dans cette voiture et voir ce qu’elle pouvait faire. »

« Finalement, j’ai pu ressortir, le changement de vitesse était lisse, la pédale de frein m’est venue rapidement. Avec une nouvelle voiture, vous avez toujours de petits problèmes, mais nous n’avons eu aucun problème avec cette voiture. »

« J’ai donc quitté ce test de shakedown avec le sourire aux lèvres, sachant que c’était agréable de conduire et que nous n’avions aucun problème. »

Les premiers essais à Barcelone

« J’ai piloté la voiture, la Brawn GP 01, lors des derniers essais officiels à Barcelone. Tout le monde roulait déjà depuis des jours. J’ai sauté dans la voiture, je suis sorti, j’ai signé un temps, et je me souviens être revenu et avoir dit à Shov [Andrew Shovlin] ingénieur en chef chez Mercedes, que tout semblait aller bien, sauf des problèmes de sous-virage. »

« Il m’a alors regardé en souriant. « Pourquoi souris-tu autant? » lui ai-je demandé. Il a alors dit: « Parce que ton premier tour a été six dixièmes plus rapide que quiconque depuis le début de ces essais. Tu plaisantes, n’est-ce pas? Il a dit non. »

La suite, nous la connaissons. La Brawn GP01 a remporté le championnat du monde avec Jenson Button à son volant dés sa première saison.

L’écurie a ensuite été rachetée par Mercedes en 2010, qui est devenue depuis l’écurie que l’on connaît actuellement et qui domine largement la catégorie reine du sport automobile depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Aston Martin prévoit une mise à jour pour Portimao sur l’AMR21

Cette année, l’équipe Aston Martin est « pénalisée » par le fait d’utiliser une monoplace ayant une conception de rake faible (c’est à dire la hauteur du train arrière plus basse que sur une conception à rake élevé) et lors du Grand Prix de Bahreïn, première course de la saison, la disparité potentielle des voitures à haut et faible rake est devenue une évidence comme l’avait prévu Aston Martin avant le début de la saison.

« Après avoir analysé les données selon lesquelles les voitures à faible rake seraient beaucoup plus gênées par le changement de réglementation aérodynamique, nous nous attendions à une course difficile à Bahreïn. » nous explique Otmar Szafnauer, directeur d’exploitation de l’équipe Aston Martin.

« Mais il y a des points positifs à en retirer, quand nous étions sur le pneu Tendre et le pneu Medium, nous avions l’air assez compétitifs au milieu du peloton, nous avons dépassé certains de nos concurrents et avons rattrapé certains des autres. »

« Nous avons eu un peu de mal sur le pneu dur à la fin, nous devons comprendre cela mais, en conditions de course, nous avons été un peu plus compétitifs que sur un tour en qualifications. »

Les comparaisons directes avec la saison 2020 montrent également les impacts des changements de règlementation au cours de l’hiver.

« Regardez où nous en étions il y a trois, quatre mois ici à Bahreïn sur la même piste. Maintenant, les pneus sont un peu différents et il y a une différence significative dans le changement de règlement et nous avons terminé 10e dans une course très différente.« 

Bien que ce ne soit pas un début de saison idéal pour l’équipe Aston Martin (un seul point à Sakhir), les résultats du Grand Prix de Bahreïn ont focalisé l’esprit sur les améliorations planifiées depuis longtemps qui seront introduites dans le but d’améliorer l’équilibre de l’AMR21 lors des prochaines courses de la saison.

À première vue, une simple augmentation de la suspension créerait théoriquement une voiture à rake plus élevé, mais les règlements concernant l’homologation signifient que l’équipe ne peut pas apporter de modifications significatives à la suspension sans jetons de développement.

Aston Martin va donc chercher à apporter plus d’appuis sur l’arrière de sa monoplace lors des prochaines courses pour compenser la perte d’appui due à l’utilisation d’une conception à faible rake.

« Nous devons commencer à chercher plus d’appui et ce sera l’appui arrière que nous chercherons à améliorer. Cela devrait nous offrir un meilleur équilibre et nous devrions être en mesure de composer avec plus d’aileron avant, ce qui aidera aussi. » poursuit Szafnauer.

« J’espère que lorsque nous arriverons à Portimão (troisième course de la saison), nous améliorerons un peu plus la voiture et nous y travaillerons dur. » insiste l’Américain.

« Je pense que beaucoup d’équipes sont beaucoup plus proches de Mercedes cette année qu’elles ne l’étaient l’an dernier, y compris Red Bull, McLaren et Ferrari. Regardez les temps au tour et vous pourrez voir que le peloton est beaucoup, beaucoup plus proche cette année. »

Enfin, Szafnauer précise qu’Aston Martin n’a absolument pas l’intention de stopper le développement de sa monoplace 2021 pour se tourner entièrement vers 2022.

« Nous n’avons pas l’intention d’abandonner cette année et nous avons trouvé des choses dans la soufflerie et dans le CFD, donc nous commencerons à les amener sur la piste très bientôt. »

Bien qu’une grande mise à jour soit prévue pour le Grand Prix du Portugal, Aston Martin devrait tout de même commencer à introduire quelques petites nouveautés sur le châssis de l’AMR21 lors de la prochaine course à Imola.

Ferrari offre à Leclerc la SF90 de ses deux premières victoires en F1

La Scuderia Ferrari a offert à Charles Leclerc la monoplace de F1 avec laquelle le pilote monégasque a remporté ses deux premières victoires en Formule 1 en 2019.

C’est Charles Leclerc lui-même qui a annoncé en premier sur les réseaux sociaux la livraison à son domicile de la SF90 avec laquelle il a remporté les Grands Prix de Belgique et d’Italie 2019 lors de sa première saison avec Ferrari, tandis que la Scuderia a ensuite relayé l’information à son tour.

Cette année-là, Leclerc a réussi à décrocher pas moins de sept pôles position au volant de la SF90 et a également signé dix podiums – dont ses deux victoires à Spa et Monza.

La première victoire de sa carrière à Spa-Francorchamps restera très certainement à jamais gravée dans la mémoire du Monégasque, puisque le même week-end, Leclerc perdait son ami Anthoine Hubert, victime d’un terrible accident en F2 sur le tracé belge.

Sa seconde victoire une semaine plus tard à Monza, sera tout aussi spéciale puisque l’équipe Ferrari n’avait plus gagné en Italie sur ses terres depuis la saison 2010.

Aucun détail n’a été divulgué par l’équipe italienne au sujet de cette SF90 livrée chez Charles Leclerc, mais on présume que le moteur Ferrari est toujours présent à l’arrière de la monoplace.

Marko dément les rumeurs d’une nouvelle suspension sur la RB16B pour Imola

Il se murmure depuis quelques jours dans le paddock de la F1 que l’équipe Red Bull s’apprête à introduire pour la seconde manche de la saison 2021 qui se disputera sur le tracé d’Imola le 18 avril une suspension arrière inédite sur sa RB16B.

Selon les dernières rumeurs, l’équipe de Milton Keynes aurait développé une suspension arrière innovante permettant de modifier l’angle des roues arrière (un peu à l’image du système DAS de Mercedes).

En principe, un tel système est totalement interdit par la réglementation en Formule 1, mais la flexibilité de certaines pièces et des réglages électroniques du différentiel, du moteur et du système de freinage pourraient permettre à une équipe d’obtenir l’effet désiré sur sa monoplace.

Cependant, le Dr Helmut Marko, responsable Motorsport chez Red Bull, a nié catégoriquement l’introduction d’une telle suspension arrière sur la RB16B pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne.

« C’est complétement absurde, nous avons déjà roulé avec une nouvelle suspension à Bahreïn. » a déclaré l’Autrichien à F1 Insider.

« Il n’y a rien de spécial, nous avons dû la concevoir parce que nous avions besoin d’une suspension qui s’adapterait à l’arrière extrêmement étroit que nous avons construit autour du nouveau moteur Honda qui est plus petit et plus compact cette saison. »

Pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, Helmut Marko espère juste que les deux pilotes, Sergio Perez et Max Verstappen, pourront exploiter tout le potentiel du package de la RB16B à Imola.

« Je ne sais pas ce que Mercedes développe. Mais nous comptons sur le package que nous avions à Bahreïn et que nous n’avons tout simplement pas utilisé au maximum. »

Silverstone en faveur d’un passeport vaccinal pour pouvoir accueillir plus de fans

Le circuit de Silverstone, qui doit accueillir la F1 au mois de juillet prochain pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, s’est dit favorable à l’idée de mettre en place un passeport vaccinal pour pouvoir accueillir le plus grand nombre de fans.

Cette semaine, le Premier Ministre Boris Jonhson a présenté la feuille de route du gouvernement pour assouplir les restrictions de confinement, tout en précisant que les événements sportifs pourront continuer à prévoir le retour d’un petit nombre de spectateurs à partir du 17 mai.

À ce stade du processus, tous les spectateurs devront respecter les exigences de distanciation sociale et la participation sera plafonnée à un maximum de 25% de la capacité de la salle la plus grande. Cependant, cela sera encore insuffisant pour mettre fin à la crise financière due au Covid dans le sport.

Les dirigeants du tracé de Silverstone ont donc indiqué ce vendredi qu’ils étaient favorables à la mise en place d’un passeport vaccinal pour permettre au plus grand nombre de fans de venir assister aux Grand Prix F1 et MotoGP en toute sécurité cet été.

« Tous nos sports se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec l’ERP pour explorer toutes les options qui nous permettront de revenir rapidement à leurs pleines capacités.«  peut-on lire dans un communiqué de presse publié par le circuit de Silverstone.

« Nous comprenons également que des directives supplémentaires seront publiées par le Département du numérique, de la culture, des médias et des sports et l’Autorité de la sécurité des terrains de sport. »

« Il est important que nous ayons une certitude dès que possible sur la forme que prendra cette orientation afin que nous puissions planifier de manière efficace et efficiente de nombreux grands événements sportifs prévus pour la fin juin et au-delà. »

« Le retour des fans donnera un énorme coup de pouce à des millions de personnes qui profitent d’une journée lors d’un événement sportif avec leurs amis et leur famille et sera d’un grand avantage pour l’économie. »

« Cela comprend l’étude de la manière dont un accord de certification Covid [passeport vaccinal] pourrait réduire, puis supprimer en toute sécurité l’exigence de distanciation sociale.« 

« Il y a de nombreux problèmes à résoudre, notamment le fonctionnement de la technologie et sa facilité d’utilisation lors d’événements majeurs, tant pour les participants que pour les organisateurs.« 

« Tous nos sports peuvent voir l’avantage qu’offre un processus de certification Covid en permettant à plus de fans de revenir en toute sécurité à leur sport le plus rapidement possible. »

« Ce processus doit garantir que tout le monde peut accéder aux stades [ou circuits] et doit inclure des dispositions permettant de vérifier un test Covid négatif ou un test d’anticorps parallèlement à la certification de vaccination. »

« L’approche finale ne doit pas être discriminatoire, doit protéger la vie privée et avoir des critères de sortie clairs. Nous réitérons également que la certification ne devrait pas être une exigence pour toute forme de participation à un sport de masse à travers le pays.« 

« Sur la base de ces principes, nous soutenons l’utilisation de la certification covid pour les événements majeurs. Toute décision finale doit faire suite à une évaluation des preuves rassemblées lors des prochains essais de l’ERP. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement et toutes les parties intéressées, y compris nos parties prenantes et nos fans, pour offrir le grand été sportif dont la nation entière a besoin. »

Ricciardo regrette l’attitude « idiote » de la F1 qui diffuse des images de crashs

Le pilote McLaren, Daniel Ricciardo, regrette toujours l’attitude « idiote » de la Formule 1, qui n’hésite pas à promouvoir des accidents de pilotes sur ses réseaux sociaux.

Déjà l’an dernier, l’Australien Daniel Ricciardo est monté au créneau pour dénoncer l’attitude de la F1 dans la couverture télévisuelle de l’accident de Romain Grosjean au Grand Prix de Bahreïn, le pilote McLaren ayant qualifié d’irrespectueuse la diffusion en boucle des images de l’accident du pilote français en plein direct.

« J’avais l’impression que les rediffusions étaient constantes, c’était beaucoup, et j’avais l’impression que ça aurait pu attendre. » expliquait Ricciardo après le GP de Bahreïn 2020.

« J’ai senti que c’était un peu inconsidéré pour la famille, mais c’était aussi une distraction parce qu’à chaque fois que nous allions dans le garage pour essayer de comprendre ce qui se passait, la seule chose que l’on voyait c’était des ralentis en boucle. »

« J’ai trouvé que c’était juste un peu abusé. Je ne pense pas qu’il y avait besoin de le montrer autant de fois, du moins à ce moment-là. Je n’ai pas de suggestion particulière, mais je pense qu’ils auraient pu combler le vide [pendant le drapeau rouge] avec un peu moins de flammes et plus autre chose. »

A la suite de ses critiques, l’ancien pilote Renault a participé à un échange avec la responsable marketing et communications de la Formule 1 et a exprimé calmement son opinion sur la diffusion de ce type d’images en direct.

Dans un entretien récent accordé au magazine Square Mile, Daniel Ricciardo a une nouvelle fois critiqué l’attitude de la discipline reine sur les réseaux sociaux, l’Australien invitant la Formule 1 à publier du contenu de meilleure qualité sur ses plateformes numériques.

« Je pense que l’année dernière la F1 a publié sur ses réseaux sociaux quelque chose comme les « les 10 meilleurs moments de l’année » et huit des dix étaient des accidents. » explique Ricciardo.

« J’étais juste comme… »vous êtes des putains d’idiots ». Peut-être que des enfants de douze ans veulent voir ce genre de contenu, et c’est cool parce qu’ils ne connaissent pas mieux, mais nous ne sommes pas des enfants. Faites mieux les gars, faites mieux que ça. »

Russell et Verstappen chez Mercedes : Brown n’exprimait qu’une opinion

Dans une interview avec le journal britannique The Daily Mail publiée fin mars, Zak Brown, PDG de McLaren, n’a pas hésité à dire que le prochain duo de pilotes chez Mercedes en 2022 serait composé du Britannique George Russell et du Néerlandais Max Verstappen.

« Oui, je pense que nous verrons Max et George en 2022 [chez Mercedes]. Je pense que c’est la conclusion évidente. » estimait Zak Brown en entretien avec le Daily Mail le mois dernier.

« Lewis [Hamilton] va remporter son huitième titre cette année et il sera le pilote le plus titré et ils [Mercedes] ont un contrat d’un an avec lui. George pour sa part va sortir de son accord et Max a encore un accord dont il peut sortir. »

« Vous avez l’expérience et la jeunesse de Max d’un côté et la jeunesse de George de l’autre. Si j’étais Mercedes, ce serait un line-up de tueurs pour les cinq prochaines années. »

« Ce qui est intéressant aussi c’est de savoir ce que va faire Red Bull. C’est une question plus difficile à laquelle répondre... »

Interrogé sur ses propos quelques jours plus tard, Zak Brown a tenu à clarifier certains points et a déclaré : « je ne pense pas nécessairement que cela arrivera. »

« Je ne faisais que répondre à la question : « A votre avis, à quoi ressemblera le marché des pilotes l’année prochaine ? ». »

« Je pense juste que George [Russell] sera libre et il a manifestement une bonne relation avec Mercedes et il a fait un excellent travail ici à Bahreïn [au GP de Sakhir 2020 lorsqu’il a remplacé Hamilton au volant de la Mercedes]. »

« Quant à Max [Verstappen], je n’ai pas vu son contrat, mais je comprends qu’il a probablement la possibilité de piloter ailleurs et Mercedes et Toto [Wolff] sont en mesure d’attirer dans leur équipe un impressionnant duo de pilotes. »

« Donc, si ces deux gars sont disponibles, et en fonction de ce que Toto décide avec son actuel duo de pilotes, cela pourrait se produire. On m’a posé la question, ce n’était pas une prédiction, mais une opinion. »

Directeur technique de Mercedes F1, James Allison va « prendre du recul »

L’équipe Mercedes-AMG Petronas F1 a annoncé aujourd’hui la prochaine étape de l’évolution de sa structure de direction technique pour les années à venir.

À compter du 1er juillet 2021, James Allison (actuel directeur technique) entamera un nouveau poste intitulé Chief Technical Officer (CTO). Dans ce rôle, Allison prendra du recul par rapport à la gestion quotidienne des opérations techniques de la F1 qu’il dirige depuis début 2017 et transformera son énergie à la place pour aider l’équipe à relever les défis stratégiques de la prochaine ère du sport.

En tant que directeur technique, James Allison continuera de travailler en étroite collaboration avec la direction technique de Brackley et de Brixworth pour s’assurer que l’équipe dispose toujours de la bonne capacité pour répondre à ses besoins.

Parallèlement, Mike Elliott sera promu au poste de directeur technique de l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1. Après avoir débuté sa carrière chez McLaren en 2000, puis un passage au sein de l’équipe Renault F1, Mike Elliott a rejoint Mercedes en 2012 en tant que responsable de l’aérodynamique et a joué un rôle central dans le développement du premier groupe aérodynamique du sport au cours des années suivantes.

Depuis 2017, il est le directeur de la technologie de l’équipe et a joué un rôle clé dans le développement de la capacité de performance de l’équipe dans le cadre de notre direction technique senior.

« Depuis qu’il a rejoint Mercedes en 2017, James a été un leader technique exceptionnel pour notre équipe, et il a énormément contribué à nos performances: il allie une immense passion et détermination à une expertise approfondie et un caractère moral exceptionnel. » a déclaré Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes.

« Son mandat de directeur technique touche à sa fin cette année et je suis ravi que nous ayons pu façonner ce nouveau rôle pour le garder au sein de notre famille du sport automobile; il sera un partenaire d’entraînement important pour moi dans les prochaines années et je sais que nous avons encore beaucoup à accomplir ensemble. »

« Nous disons souvent que l’organisation est un organisme dynamique et que nous devons nous adapter continuellement si nous voulons vraiment prospérer. »

« Une planification de la relève efficace a été une force de notre équipe. Je suis ravi d’annoncer Mike dans son nouveau rôle de directeur technique. »

« Nous nous sommes rencontrés pour la première fois au début de 2013 lorsque j’ai rejoint l’équipe et avons passé de nombreuses heures à parler de l’équipe et de son évolution depuis. Mike est passé de notre responsable de l’aérodynamique est est désormais prêt à franchir le pas pour devenir directeur technique. »

« Avec un groupe exceptionnel de hauts dirigeants techniques, cela nous place dans la meilleure position possible pour la prochaine ère du sport. « 

Sebastian Vettel a fait un stage dans une ferme biologique en 2020

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a fait un stage dans une ferme biologique l’an dernier lors du premier confinement.

Le pilote allemand a souhaité en apprendre davantage sur l’agriculture biologique en mettant en pratique tout ce qu’il a pu apprendre, notamment parce qu’il doit faire attention à son alimentation en tant que sportif de haut niveau.

« C’était lors du confinement de l’année dernière. Puisque j’avais plus de temps que je ne l’avais prévu, j’ai réfléchi à ce que je pouvais faire et à ce qui m’intéressait. » a expliqué Vettel lors de l’événement Bio Bienen Apfel (un projet visant à sensibiliser à la création d’un habitat pour les abeilles).

« Je m’intéresse à l’agriculture car en tant que sportif, je m’intéresse à ce que je dois manger pour être en forme, à ce que je peux faire pour manger plus sainement et tirer davantage de mon corps.« 

« Alors vous commencez à vous poser des questions, comme tous les légumes ne sont pas les mêmes, toutes les pommes n’ont pas les mêmes nutriments et ensuite vous vous demandez pourquoi c’est comme ça et ensuite vous apprenez à savoir d’où vient la pomme et comment elle est plantée et c’est ainsi que les portes se sont ouvertes moi. »

« J’ai profité de l’occasion l’année dernière pour m’impliquer et c’était très intéressant pour moi de connaître la partie pratique. »

« La théorie m’intéresse, j’en lis beaucoup, mais je veux faire quelque chose d’un point de vue pratique et parler aux gens qui doivent travailler avec cela au quotidien. C’était très intéressant. »

« C‘était très intéressant et c’est aussi aujourd’hui le moyen de remettre en question votre propre implication et de vous demander ce que vous pouvez faire pour être plus durable. »

« Et tout le monde a son propre chemin, alors j’aime la façon dont nous en parlons aujourd’hui et montrer ce que tout le monde peut faire avec de petites choses et cela n’a pas besoin d’être toujours un grand projet pour tout le monde, mais c’est plus un projet de société dans lequel chacun peut apporter quelque chose. »