Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a officiellement débuté chez Renault avec une première visite à l’usine d’Enstone cette semaine.
L’Espagnol – qui fera son grand retour en Formule 1 en 2021 avec Renault – a rendu visite à l’équipe d’ingénieurs à Enstone en Angleterre et avec lesquels il travaillera au cours des prochains mois pour préparer son retour.
« C’est un plaisir incroyable de retourner à l’usine. » a écrit Fernando Alonso sur les réseaux sociaux ce lundi.
« Je suis arrivé chez Renault en 2002, quand j’avais 21 ans, je connais chaque recoin de cet endroit, chaque couloir, chaque porte… »
« Ce fut une journée très spéciale, mais nous avons commencé à travailler avec Renault F1. »
Durant les prochaines semaines, Fernando Alonso va travailler dans le simulateur à Enstone, mais le pilote espagnol se rendra également sur des circuits au cours de la saison pour voir comment travaille l’équipe sur site.
Il est également prévu que le double champion du monde puisse prendre le volant d’une F1 avant la fin de l’année, notamment lors des essais privés organisés à Abou Dhabi, mais pour le moment Renault n’a pas confirmé cette information.
L’an prochain, Fernando Alonso fera équipe avec le jeune français Esteban Ocon chez Renault [qui deviendra Alpine F1 team].
Toto Wolff veut profiter d’une certaine accalmie dans le calendrier de la F1 pour enfin entamer les négociations avec son pilote vedette Lewis Hamilton.
Le sextuple champion du monde arrive à la fin de son contrat le liant à l’écurie Mercedes, mais sans grande surprise, le Britannique devrait être reconduit pour la saison suivante aux côtés de Valtteri Bottas dont le contrat a déjà été reconduit.
Mais avec un calendrier très condensé avec neuf courses en l’espace de onze week-ends, Mercedes et Lewis Hamilton n’ont pas eu le temps de discuter calmement.
Cependant, les huit dernières courses de la saison 2020 seront étalées sur une période plus longue, créant des fenêtres d’opportunités pour Hamilton et Wolff de peaufiner les détails d’un accord qu’ils semblent tous deux désireux de franchir.
« C’est un travail en cours, et je ne voudrais pas m’engager sur une date précise [pour conclure l’accord] » a déclaré Toto Wolff.
« Nous nous entendons très bien, mais en ce qui concerne les détails, vous avez juste besoin de suffisamment de temps pour le faire. »
« Avec une course après l’autre, nous ne voulons pas vraiment être distraits par les négociations contractuelles. »
« Avec des écarts plus importants, comme la semaine prochaine, nous nous dirigeons vers une situation satisfaisante. Mais je ne sais pas quand nous l’annoncerons. »
Lorsqu’on lui a demandé si un nouveau contrat entre les deux parties était une simple formalité, Wolff a répondu: « Nous n’avons pas regardé le contrat pendant les trois dernières années, et ne l’avons jamais sorti du tiroir. »
« Parfois, les situations changent et l’environnement change, et nous sommes donc dans un moment où c’est un autre passage, une autre partie du voyage que nous voulons faire ensemble. Nous devons donc en débattre. »
Déjà autorisés à se rendre sur la piste du Mugello en Italie pour le Grand Prix de Toscane, les spectateurs seront de nouveau présents dans les tribunes de Sotchi.
Pour son Grand Prix à domicile, Daniil Kvyat ne pouvait rêver meilleure nouvelle : « Nous avions déjà des fans autorisés au Mugello et je pense qu’il y en aura encore plus à Sotchi, ce qui sera vraiment cool. » se réjouit le Russe.
« Bien sûr, il sera important d’assurer la sécurité de tout le monde, mais comme à chaque course, des contrôles et des mesures sont en place pour garantir cela. J’espère que les spectateurs apprécieront vraiment le spectacle. »
D’un point de vue purement sportif, Kvyat aimerait capitaliser sur son bon résultat en Toscane qui l’avait vu accrocher une solide 7ème place à l’arrivée : « Je dirais que notre voiture a semblé plus compétitive lors de ces dernières courses, avec des progrès continus. »
« Nous sommes au milieu d’un peloton très serré et, comme nous l’avons vu, dans des circonstances normales, sans événements inhabituels en course, nous sommes légèrement derrière McLaren, Racing Point et Renault. »
« Cependant, il s’agit de très petits écarts. Nous cherchons à éliminer complètement cet écart dans un proche avenir et je pense que nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir. » confirme le pilote Russe.
Depuis quelques courses, l’équipe Alfa Romeo a progressé au point de quitter les deux dernières lignes des grilles de départ pour s’inviter fréquemment en Q2.
Kimi Raïkkönen a même réussi à marquer ses premiers points de la saison lors du dernier Grand Prix de Toscane sur la piste du Mugello.
Le Finlandais espère donc profiter de cet élan pour continuer à progresser au volant de sa C39 : « Après avoir atteint la Q2 lors des dernières courses, nous avons vu que nous pouvions suivre le rythme des voitures et nous battre pour une place dans les points, donc cela doit être l’objectif de ce week-end également. » confie le pilote Alfa Romeo.
Cependant, il ne garde pas de souvenirs impérissables de ses précédentes participations au Grand Prix de Russie sur une piste où il a souvent manqué de chance selon ses dires, malgré deux podiums acquis avec Ferrari en 2016 et 2017 : « Je n’ai pas beaucoup de bons souvenirs des courses à Sotchi car cela a toujours été une piste où j’ai joué de malchance par le passé, pour diverses raisons. »
« Cependant, je ne suis pas quelqu’un qui regarde trop en arrière et mon objectif est de passer un bon week-end et de tirer le meilleur parti de ce que notre voiture peut produire. » affirme le Finlandais.
Plus tôt dans la semaine, Fred Vasseur, le Directeur sportif de l’équipe italo-suisse, a affirmé qu’il aimerait bien conserver Raïkkönen dans son équipe en 2021 : « Si nous sommes tous intéressés à collaborer et que la collaboration est bonne, il sera logique de continuer. »
« Je ne trouverai pas quelqu’un de plus expérimenté que Kimi. C’est l’avantage, c’est sûr que le coéquipier sera moins expérimenté que Kimi. » a expliqué le Français.
Au milieu d’un enchaînement de trois Grands Prix d’affilée, Pierre Gasly est allé remporter une victoire surprise à Monza avant de voir sa course au Mugello, le week-end suivant dans le cadre du Grand Prix de Toscane, se terminer au premier virage.
Pris dans un tourbillon médiatique incessant, le pilote Alpha Tauri a profité de ce premier week-end de calme depuis longtemps pour prendre du recul et recharger les batteries.
« Après quelques semaines depuis Monza, j’ai eu un peu plus de temps pour savourer et apprécier ce qui s’est passé, car c’était une telle folie de là-bas jusqu’au Mugello ! » confie le Français.
« C’est cool et bien sûr, c’est un moment très fort qui est le résultat de tant de travail de la part de tout le monde. Je pense que cela a donné à tous un véritable coup de pouce. »
« Pas seulement à l’équipe de course, mais aussi à tout le monde dans les coulisses. Maintenant, nous devons essayer de continuer avec une série de performances solides, comme depuis le début de la saison. »
Le Grand Prix de Russie reste cependant une énigme pour le pilote Alpha Tauri, qui se demande si sa monoplace pourra lui permettre de réaliser de bonnes performances : « C’est une piste complètement différente des dernières sur lesquelles nous avons couru. C’est beaucoup plus lent qu’à Monza et au Mugello. »
« À certains égards, Sotchi est une sorte de circuit urbain avec une majorité de virages à 90 degrés en quatrième ou cinquième vitesse, donc tous très similaires. »
« Ensuite, il y a un secteur final plus lent. C’est une piste intéressante, mais il est difficile de dire maintenant à quel point notre voiture y fonctionnera. » poursuit Gasly.
Le Normand reste néanmoins confiant avant d’aborder ce nouveau week-end : « Nous sommes assez constants maintenant en termes de performances et nous avons montré, week-end après week-end, que nous nous améliorons constamment. »
« Nous avons une meilleure compréhension du fonctionnement de la voiture et les mises à jour que nous avons introduites semblent bien fonctionner. Maintenant, nous devons nous assurer de ne pas avoir de problèmes car, comme nous l’avons vu, il se passe beaucoup de choses durant les courses en ce moment. »
Après un Grand Prix de Toscane où Kimi Raikkonen a réussi à ramener deux points à la maison malgré une monoplace endommagée et une pénalité, le directeur de l’équipe Alfa Romeo se veut optimiste pour la suite de la saison.
Avec quatre points inscrits depuis le début de la saison 2020, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième place du championnat du monde des constructeurs avant la dixième manche de l’année programmée ce week-end à Sotchi.
Frederic Vasseur veut donc que son équipe profite du regain de confiance après le résultat du Mugello pour continuer sur cette lancée et marquer de nouveau des points au GP de Russie.
« Nous nous dirigeons vers la Russie avec le regain de confiance très bienvenu de notre récent résultat au Mugello. » nous explique Fred Vasseur.
« Ce ne sont pas seulement les deux points qui nous donnent le moral, mais le fait de les avoir réclamés avec une voiture gravement endommagée. »
« Nous avons fait des pas en avant évidents récemment, comme indiqué dans la derniere triplette et nous devons maintenant nous appuyer sur ces gains pour continuer à défier les autres équipes au milieu du peloton. »
« Exécuter un week-end de course propre sera désormais crucial pour maximiser notre potentiel, mais nous pouvons être optimistes en attendant Sotchi. »
Mick Schumacher a pris la tête du championnat de Formule 2 avec 161 points inscrits depuis le début de la saison et devance désormais Callum Ilot (153 points).
Bien qu’il soit désormais plus que jamais proche d’un baquet en Formule 1, Mick Schumacher insiste sur le fait que rien n’a changé pour lui pour le moment.
« Pour être honnête, ce n’est pas si différent. J’essaie toujours d’être le plus cohérent possible, de prendre des points, comme je le faisais avant. Ma préparation et tout le reste n’ont pas changé non plus. » explique Mick Schumacher au micro de RTL.
Avec six courses restantes en F2 cette saison, le pilote allemand sait que terminer champion de Formule 2 ne pourra être que bénéfique dans l’espoir de rejoindre la F1 en 2021.
« Cela signifie quelque chose d’être champion de Formule 2. Bien-sûr, cela attire l’attention sur vous. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il y aura un baquet en F1. »
Mick Schumacher devrait avoir l’opportunité de piloter lors d’une ou plusieurs séances d’essais libres du vendredi en F1 avant la fin de la saison 2020, mais on ne sait pas encore sur quel circuit ni au volant de quelle monoplace l’Allemand aura cette opportunité.
Les rumeurs du paddock suggèrent l’arrivée de Schumacher chez Alfa Romeo l’an prochain en remplacement de l’Italien Antonio Giovinazzi.
Les organisateurs du Grand Prix de l’Eifel qui se disputera le 11 octobre sur le circuit du Nürburgring en Allemagne ont obtenu l’autorisation pour ouvrir leur épreuve au public.
Au total, pas moins de 20 0000 spectateurs sont attendus pour assister au Grand Prix de l’Eifel. Afin de pouvoir réagir à tout moment à la situation actuelle, la prévente des billets se déroulera en plusieurs étapes et des procédures sanitaires et de sécurité seront en place pour tous les fans.
En conséquence, diverses tribunes ne seront activées que progressivement. À partir du mardi 22 septembre, les billets pour la F1 seront disponibles uniquement en ligne sur le site www.nuerburgring.de/formula1. Pour seulement 199 euros, les fans pourront assister à l’événement pour tout le week-end.
« Il est également important pour nous dans la première étape de proposer des billets dans différentes catégories de prix. » nous explique le directeur général du Nürburgring, Mirco Markfort.
« Bien sûr, à l’époque du COVID-19 et de l’énorme effort de personnel et de planification que cela implique, tout est une question de coût. »
« Mais il s’agit aussi de donner à tous les fans la possibilité de se procurer des billets et de profiter de la course en toute sécurité. »
Si le niveau d’infection ne dépasse pas les valeurs limites dans les jours suivants l’ouverture de la billetterie, le Nürburgring ouvrira des tribunes supplémentaires en coordination avec les autorités.
Des mesures strictes
Pour une traçabilité totale des contacts, les tribunes ouvertes sont divisées en sections individuelles et en blocs de sièges désignés.
Ces blocs désignés ont chacun quatre sièges réservables et une distance correspondante entre eux. Sur le chemin entre contrôle des billets jusqu’au siège, les masques sont obligatoires.
Les marqueurs de siège garantissent que chacun prendra son siège personnalisé. Chaque tribune s’est également vu attribuer une zone de stationnement fixe.
Un système d’orientation des visiteurs garantit alors que les visiteurs de tribunes différentes n’ont pas à se rencontrer.
Le Grand Prix de l’Eifel se disputera du 09 au 11 octobre sur le tracé du Nürburgring et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr et sur Youtube.
Racing Point [future Aston Martin] l’équipe de F1 appartenant à l’homme d’affaires canadien Lawrence Stroll, a nommé Jefferson Slack, un poids lourd de l’industrie du sport, au poste de directeur général – Commercial et marketing.
Ce poste est un nouveau rôle dans l’équipe et Jefferson Slack sera responsable de toutes les activités commerciales et marketing, sous la responsabilité d’Otmar Szafnauer, PDG et chef d’équipe. Cette nomination précède la relance très attendue de l’équipe en tant qu’équipe d’usine Aston Martin pour le début de la saison 2021.
Racing Point connaît sa meilleure saison de Formule 1, actuellement en 4e position au classement des constructeurs, et sa re-nomination pour devenir Aston Martin F1 Team devrait positionner l’équipe comme l’une des franchises les plus en vue de la Formule 1.
Slack rejoint l’équipe Racing Point après une carrière de 30 ans dans l’industrie du sport. Le responsable sportif américain possède une vaste expérience au plus haut niveau commercial du sport. Sa carrière a commencé lorsqu’il gérait les activités marketing de Michael Jordan avant de se lancer dans le capital-investissement sportif avec Hicks Muse.
En 2000, Slack est devenu le premier PDG américain d’un grand club de football européen, l’Inter Milan. Il possède également une vaste expérience en agence, avec des postes de direction chez Wasserman et IMG.
Plus récemment, Slack a été conseiller commercial de la FIBA et de Dorna, et a entrepris un certain nombre d’investissements personnels dans des entreprises de l’industrie du sport.
Slack entamera son nouveau rôle de directeur général, commercial et marketing, de Racing Point F1 Team avec effet immédiat.
« Avec les progrès que nous avons réalisés cette saison sur la piste et avec notre prochaine relance en tant qu’Aston Martin F1 Team, nous avons une occasion unique de créer une nouvelle propriété sportive emblématique qui est à la pointe de la Formule 1. » a déclaré Lawrence Stroll.
« Nous sommes ravis de nommer Jefferson Slack. pour nous aider à réaliser toutes les opportunités commerciales et marketing mondiales qui nous attendent. »
« Je pense que c’est l’une des opportunités commerciales les plus intéressantes, non seulement en Formule 1, mais dans l’ensemble de l’industrie du sport. » a déclaré pour sa part Jefferson Slack.
« Nous cherchons à créer une nouvelle marque de sport emblématique dans Aston Martin F1 Team, et dans le processus, nous pensons que nous allons créer une plate-forme de marketing mondiale unique pour d’autres marques et partenaires. »
« J’ai hâte de travailler avec Lawrence et Otmar et de bâtir une équipe commerciale et marketing de classe mondiale. »
James Vowles, stratège en chef de l’équipe Mercedes, a félicité Lewis Hamilton et Valtteri Bottas pour avoir réussi à résister physiquement au tracé du Mugello dans le cadre du Grand Prix de Toscane.
Pour la première fois, la F1 a disputé une course dans le cadre du championnat du monde sur le tracé du Mugello en Italie, un circuit qui met à rude épreuve les capacités physiques et mentales des pilotes.
« En termes de charge pour les pilotes, le circuit du Mugello fait partie des pires circuits. » explique James Vowles.
« Cette année, nous avons un certain nombre de circuits qui seront très difficiles pour les pilotes. Istanbul, à venir un peu plus tard dans la saison, sera exactement le même. »
« Les interruptions [drapeaux rouges] les ont aidés, cela vous permet de sortir de la voiture et de vous reposer, de vous détendre pendant une courte période et de récupérer un peu. »
« Mais au final, les muscles de votre corps souffrent, en particulier le cou et le tronc. La punition est la même [à la reprise], vous continuez à tourner à fond dans une séquence de virages à grande vitesse jusqu’à l’arrivée. »
« C’était presque à plein régime avec plus de 4G à chaque fois. Cela a eu de grands effets sur eux. Tous deux ont dit après la course que c’était épuisant à la fois mentalement et physiquement. »
« Mais bon, au final les pilotes s’entraînent avec les Grands Prix pour les niveaux de force requis et leur forme physique était au bon niveau pour faire face à ce tracé. »
Partenaire de Max Verstappen chez Red Bull entre 2016 et 2018, Daniel Ricciardo a connu quelques moments chauds avec son ancien coéquipier en piste.
Désormais réconciliés, la tension dans leur relation a atteint son apogée au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2018 lorsque les deux pilotes se sont percutés en piste et ont dû tous les deux abandonner.
Coïncidence ou pas, peu de temps après cet événement Daniel Ricciardo a annoncé qu’il quitterait l’équipe Red Bull à la fin de la saison pour rejoindre Renault à partir de 2019.
Revenant sur sa relation avec Max Verstappen, Ricciardo assure qu’aujourd’hui tout va bien entre lui et Verstappen et il n’est pas rare d’ailleurs de les voir prendre le même avion après les week-ends de course pour se rendre à Monaco où ils vivent tous les deux.
« Depuis que j’ai quitté Red Bull, la rivalité entre Max et moi s’est atténuée et je dirais que nous nous entendons plutôt bien maintenant. » a déclaré Daniel Ricciardo lors de l’émission australienne Sunrise.
« Tout va bien, il a mûri un peu donc tout va bien. Je pense que c’était en partie dû à son âge à l’époque. »
« Il y avait des inconvénients avec un peu d’immaturité, mais il y avait aussi des avantages.Il ne se souciait vraiment de rien, ni d’ennuyer les gens, ni des risques. »
L’Australien a déjà admis qu’il n’était pas satisfait de la réaction de Verstappen après le clash de Bakou en 2018 : « J’avais l’impression que je n’avais pas vraiment tort même si c’était moi qui l’avais touché. » a-t-il déclaré dans le documentaire Netflix Formula 1: Drive to Survive en 2019.
« Je pense que la plupart des gens ont vu le double mouvement. Je suppose que la façon dont cela a été géré à l’époque ne me convenait pas trop, alors c’était comme une petite chose qui me dérangeait. Mais ce n’était pas un facteur décisif pour moi. »
De par son statut de « fils à papa », Lance Stroll doit faire face à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux ou bien même dans le paddock de la F1, mais le Canadien a finalement appris à vivre avec tout ça.
Pour Rappel, Stroll pilote actuellement chez Racing Point au sein d’une équipe rachetée il y a deux ans par un consortium canadien dirigé par son père, le milliardaire Lawrence Stroll.
« Je pense que c’est comme ça, je suis arrivé à cette prise de conscience il y a déjà longtemps. » explique Lance Stroll dans un entretien accordé à Nathalie Pinkham.
« Chacun a son propre avis, moi de mon côté j’essaie juste de parler sur la piste et j’essaie de rester dans ma propre bulle tout en bloquant toute négativité extérieure. »
« Lorsque vous réussissez à atteindre vos rêves, il y a toujours des gens dans ce monde qui, s’ils traversent des frustrations et sont envieux sous quelque forme que ce soit, essaient de vous tirer vers le bas avec eux et c’est le monde dans lequel nous vivons. »
« Donc, il y aura toujours des gens qui parlent, de la négativité. J’essaie juste de rester positif et d’écouter les gens qui sont proches autour de moi. »
« C’est finalement tout ce qui compte. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde, vous ne pouvez pas être le meilleur ami de tout le monde dans ce monde, cela ne fonctionne pas comme ça. »
Le Canadien a déclaré qu’il avait réalisé très tôt qu’à chaque fois qu’il ferait une erreur, des gens seraient toujours là pour lui rappeler d’où il vient.
« Dès ma première année chez Williams, à chaque fois que je faisais une erreur, les gens me critiquaient et me détruisaient dans les médias. »
« Dans la vie aussi, des amis ou tout du moins des gens que je connaissais, quand je réussissais, beaucoup de personnes étaient mon « meilleur ami ». »
« Il en va de même sur les réseaux sociaux où à partir du moment où je fais quelque chose de bien, toute la haine et le bruit disparaissent. Et puis quand je faisais de nouveau une erreur, tout recommençait. »
« J’ai donc vu tout cela très tôt et pour être honnête, vous devez surtout en rire, parce que si vous ne vous moquez pas, vous aurez envie de pleurer. J’essaie donc de prendre ça à la légère. »
Un beau palmarès
Bien qu’il soit le fils de son père, Lance Stroll a tout de même dû faire ses classes dans les catégories inférieures afin d’obtenir une super licence, son sésame obligatoire pour passer en Formule 1.
Le jeune canadien a remporté le championnat d’Italie de Formule 4 en 2014 à l’âge de quinze ans et après avoir dominé ses rivaux grâce à ses dix victoires en dix-sept courses.
L’année suivante, Stroll termine cinquième du championnat d’Europe de Formule 3 au terme d’une saison un peu agitée pour lui et sera impliqué dans plusieurs accidents.
En 2016, le Canadien domine largement la Formule 3 Européenne et remporte quatorze courses sur un total de trente. Avec presque 200 points d’avance, Stroll est sacré champion d’Europe de F3 et devient membre du programme de jeunes pilotes et pilote de développement de l’équipe Williams en F1.
En 2017, l’écurie Williams annonce avoir signé le jeune Lance Stroll pour la saison 2017 de Formule 1 aux côtés du Brésilien Felipe Massa.
Après deux saisons difficiles chez Williams [où il aura tout de même décroché son premier podium en F1 au Grand Prix d’Azerbaïdjan en profitant des nombreux faits de course], Stroll part chez Racing Point en 2019 [équipe appartenant à son père] où il pilote désormais aux côtés de Sergio Perez.
L’an prochain, l’équipe Racing Point deviendra Aston Martin F1 et Stroll fera équipe avec le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.
Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Frederic Vasseur, a déclaré que le premier choix de l’équipe pour former son duo de pilotes pour la saison 2021 serait de conserver l’expérimenté Kimi Raikkonen.
Alfa Romeo va devoir faire un choix parmi plusieurs pilotes disponibles pour former son duo de pilotes pour l’an prochain avec notamment l’expérimenté Sergio Perez sur le marché depuis que Sebastian Vettel a été annoncé chez Aston Martin pour 2021 à la place du Mexicain.
L’actuel duo de pilotes chez Alfa Romeo est composé de Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi, mais il se murmure depuis quelques semaines que les résultats du jeune italien ne plaident pas en sa faveur pour espérer être reconduit par l’écurie suisse l’an prochain.
Alfa Romeo aurait donc le choix de « caser » un jeune pilote de Formule 2 [on pense notamment à Mick Schumacher] aux côtés de Kimi Raikkonen, si ce dernier décide de rempiler à nouveau à l’âge de 41 ans.
En tout cas, Fred Vasseur a clairement fait savoir qu’il aimerait beaucoup pouvoir continuer l’aventure avec Raikkonen l’année prochaine et la décision du Finlandais est donc très attendue.
« Ce n’est pas une mauvaise chose [d’avoir d’autres pilotes disponibles sur le marché], c’est une bonne situation, mais je vais m’en tenir au plan actuel. » explique Fred Vasseur.
« Nous prévoyons de discuter avec nos pilotes actuels vers la mi-saison ou disons septembre maintenant avec le nouveau calendrier. Nous prendrons la décision commune avec eux. »
« Vous avez des pilotes juniors Ferrari, mais vous avez Kimi d’abord pour nous, pour savoir ce qu’il veut faire et ce que nous voulons faire avec lui et ensuite nous verrons avec les autres. »
« Si nous sommes tous intéressés à collaborer et que la collaboration est bonne, il sera logique de continuer. »
« Je ne trouverai pas quelqu’un de plus expérimenté que Kimi. C’est l’avantage, c’est sûr que le coéquipier sera moins expérimenté que Kimi. »
Claire Williams, la désormais ancienne patronne de l’équipe éponyme en F1, a tenu à souligner à quel point sa maman a joué un rôle essentiel dans la construction de l’équipe Williams.
La famille Williams a dit un dernier au revoir au sport automobile après le Grand Prix d’Italie cette saison et s’est définitivement retirée de la Formule 1 après plusieurs décennies passées en catégorie reine.
Bien que fondée par Sir Frank Williams et Patrick Head en 1977, l’écurie emblématique – qui appartient désormais au fonds d’investissement américain Dorilton Capital – n’aurait certainement jamais vu le jour sans l’aide de la femme de Frank Williams, Virginia Williams.
« Beaucoup de gens ne connaissaient probablement pas le rôle instrumental que ma mère a joué dans Williams. » explique Claire Williams au site de la F1.
« S’il n’y avait pas son argent au début, mon père n’aurait jamais réalisé son rêve et cette équipe n’aurait pas réussi à réaliser ce qu’elle a fait. Elle était toujours là dans les coulisses. »
« Elle a toujours dit qu’elle était la plus grande fan de Williams. Elle l’était vraiment. Tout comme le reste de notre famille, elle se souciait profondément de l’équipe. »
« Nous l’avons toujours portée avec nous. Nous avons son logo, que nous avons créé à sa mort, sur notre voiture de course. »
« Nous avons des photos d’elle tout autour de notre camping-car. Elle laisse également un héritage incroyable dans ce sport. »
« L’héritage que cette famille laisse dans ce sport est extraordinaire. Ce que Frank a réalisé avec Patrick [Head, co-fondateur] à ses côtés pendant de nombreuses années est tout simplement incroyable. »
« Mon père venait de rien. Il n’avait rien d’autre qu’un rêve et il a réussi à créer cette équipe extraordinaire que tant de personnes à travers le monde aiment, notamment les personnes qui la composent. »
« Nous partons peut-être en n’ayant pas eu les meilleures années dans le sport, mais ces quelques années ne devraient certainement pas nous définir. »
« Nous avons remporté 16 championnats du monde, nous avons fait sept pilotes champions du monde, nous avons remporté plus d’un 10e de tous les grands prix jamais organisés au cours de l’histoire de ce sport et c’est vraiment un merveilleux héritage à laisser derrière nous et dont nous serons toujours incroyablement fier. »
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, est revenu un peu plus en détail sur les prochaines grandes étapes de la Scuderia à l’approche de la saison 2021 et surtout 2022 avec l’introduction de nouvelles règles en F1.
Pour l’an prochain, les règles en Formule 1 ne changeront que très peu et le développement des voitures et des moteurs a été quasiment gelé [utilisation de jetons].
Néanmoins, cela n’a pas empêché Ferrari de travailler sur un tout nouveau bloc propulseur pour la saison 2021, alors que l’écurie italienne ne pourra pas commencer à travailler sur la monoplace 2022 avant le 1er janvier prochain.
« Pour 2021, nous aurons un tout nouveau moteur. Nous travaillons très dur sur le banc d’essais et nous le développons autant que possible. » explique Mattia Binotto lors d’un entretien avec David Coulthard.
« Nous aurons très peu de liberté du côté de l’aéro l’année prochaine également. Notre objectif sera donc de nous assurer que la saison prochaine soit une meilleure saison par rapport à la saison actuelle. »
« Ferrari est une équipe jeune aujourd’hui, nos pilotes sont jeunes [Leclerc et Sainz en 2021]. Nous sommes en train de créer notre propre expérience. Cela peut prendre du temps, il faut de la patience, mais nous créons les bases solides avec une organisation jeune et de jeunes pilotes. »
« Et puis nous avons en vue 2022, ce qui je pense, est une discontinuité fantastique et incroyable. Il y aura de nouvelles voitures, de nouvelles règles, une nouvelle aéro, on partira tous de zéro »
« Aucune équipe ne pourra travailler sur la voiture 2022 avant le 1er janvier 2021 donc nous commencerons à travailler sur la voiture de 2022 le 1er janvier [2021]. »
« Notre objectif est d’être plus forts d’ici là [2022] et de rendre notre sport plus spectaculaire et bien sûr, Ferrari en fera partie. »
Les organisateurs du Grand Prix de Russie, dixième manche du championnat 2020 de F1, ont annoncé avoir déjà vendu l’intégralité des billets mis en vente, soit environ 30 000 billets.
Bien que le Grand Prix de Toscane disputé le 13 septembre dernier au Mugello a déjà accueilli un nombre limité de spectateurs dans les tribunes [moins de 3000] pour célébrer le 1000e départ de Ferrari en F1, c’est bien au Grand Prix de Russie que les fans vont pouvoir commencer à venir en nombre sur un Grand Prix de F1 cette année.
Les quelques 30 000 places mises en vente pour le Grand Prix de Russie ont toutes trouvé preneur en un temps record et l’Autodrome de Sotchi se dit prêt à accueillir les fans dans le plus grand respect des restrictions sanitaires.
« La question de la sécurité des fans en 2020 est d’une importance particulière en raison de la pandémie de coronavirus. » indiquent les organisateurs du Grand Prix de Russie.
« Les conditions de la course de cette année ont été formées conformément à toutes les exigences et recommandations. »
« Sept points de contrôle de sécurité seront intégrés dans le périmètre de sécurité pour les spectateurs et les participants à la Formule 1. »
« Pendant le Grand Prix, des médecins spécialistes travailleront sur chacun de ces points. »
Le Grand Prix de Russie se tiendra du 25 au 27 septembre 2020 sur le circuit de Sotchi et un vaste programme d’animations est prévu pour le public, avec notamment des concerts de Zemfira, Therr Maitz et Tesla Boy, des performances de DJ célèbres, ainsi qu’un festival drive and motors.
Malgré le fait qu’il ait dû abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème sur le système de freinage de sa Renault RS20 en course, le Français Esteban Ocon a pris beaucoup de plaisir à rouler sur le tracé du Mugello.
Le circuit du Mugello a été ajouté au calendrier remanié de la saison 2020 de F1 à la dernière minute et fait partie d’une série de trois courses consécutives avec le Grand Prix de Belgique, Grand Prix d’Italie et Grand Prix de Toscane.
« Je pense vraiment que cette triplette est l’une des plus cool que nous ayons faite cette année. Spa et Monza sont généralement consécutifs à ce stade de la saison, c’est donc l’une des périodes normales que nous avons gardées cette année sur le calendrier. » explique Ocon dans sa chronique pour le site de la F1.
« Ajouter le Mugello à cette phase était génial. La Toscane est un endroit fantastique. J’ai vraiment apprécié mon séjour là-bas et j’espère que le Mugello trouvera sa place dans les futurs calendriers. »
« Ce furent trois semaines chargées, un gros défi physique et mental, mais aussi très bon pour nous, puisque nous avons marqué 47 points au total, le meilleur résultat de toutes les équipes du milieu de grille. »
« Cela signifie que nous allons dans la bonne direction, nous nous améliorons au cours de la saison, ce qui est très bien et nous attendons avec impatience plus. »
La prochaine destination de la F1 sera Sotchi au bord de la mer noire pour le Grand Prix de Russie [25 au 27 septembre].
Le Spider Renault Sport, lancé dès 1995, est un modèle unique qui restera dans les mémoires et les cœurs de tout passionné de voitures de sport.
Réactivité, performance, agilité : le Spider résumait déjà tout l’ADN de Renault Sport, tant dans ses prestations routières que dans la manière dont il a été développé à l’époque.
En effet, avec 6 titres moteur consécutifs en Formule 1 à partir de 1992, le contexte souriait à Renault Sport. Le marché des voitures sportives était aussi en pleine forme à l’époque. Mais personne n’attendait d’un constructeur généraliste comme Renault le lancement d’une auto si radicale.
Au salon de Genève 1995, Renault créait l’événement avec la révélation d’un modèle majeur pour l’histoire de la marque et de l’automobile en général. Le Spider Renault Sport provoque un vaste engouement avec son concept radical de barquette deux places promettant des sensations de monoplace, en plein dans les années de succès de Renault comme motoriste en Formule 1.
« Le Spider a été l’occasion de montrer la créativité de l’entreprise autrement que par un concept. » nous explique Christian Contzen, directeur général de Renault Sport et en charge de la promotion sportive.
« C’était une très belle histoire, avec un esprit d’équipe extraordinaire. Nous voulions un véhicule facile à fabriquer et avec des liaisons au sol irréprochables. »
« Il allie la passion et la raison, le sport, l’évasion et la liberté. Le Spider, déraisonnable par ses caractéristiques, est tout aussi raisonnable de par son prix ou sa technicité. »
« Il devient un grain de folie accessible au plus grand nombre. L’usage que l’on peut en faire est merveilleux. »
Le développement de ce modèle est à la fois ultra-rapide (une quinzaine de mois !) et totalement atypique, à la manière du développement d’une voiture de course, dans un très fort esprit d’équipe. Il gardera d’ailleurs son nom de code de pré-projet même après sa validation par Louis Schweitzer, ancien patron de Renault : W94.
Il s’agissait alors de proposer un plaisir de conduite et des sensations comparables à la moto, mais sur 4 roues. Jean Coquery a eu la responsabilité du cahier des charges et c’est Claude Fior, qui avait développé la monoplace Renault Campus, qui était en charge du développement de l’auto, avec pour référence les prestigieuses voitures de course de son garage.
Le premier démonstrateur a roulé à la pentecôte 1994 sur le circuit de Nogaro, le terrain d’essai de Fior Technologie, « autodidacte et génie de la mécanique, pilote émérite, travaillant dans un atelier à l’ancienne, » raconte Didier Deffrasnes, responsable du projet de développement.
« Le projet exploratoire Mosaic pour l’allègement a été un élément important du développement. »
« Nous avons accédé à la banque d’organes Renault pour nombre d’éléments de l’auto, construite sur un châssis en aluminium extrudé réalisé par le spécialiste Hydro-Aluminium au Danemark et dotée d’une carrosserie composite. »
Résultat, le Spider est très léger (930 kg), ce qui permet à son moteur de Mégane Coupé de 150 ch en position centrale et propulsion de lui offrir d’excellentes performances (6,9 s de 0 à 100 km/h) et des sensations de premier ordre, avec son châssis rigide et sûr et ses suspensions à double triangulation proches d’une voiture de course.
« Un spider, ça se vit sur petites routes, » reprend D. Deffrasnes. « C’est une auto très communicative, collée au sol, avec une direction précise et raisonnable en effort et un confort bluffant. Je m’amuse beaucoup avec ! »
Sous la direction de Patrick le Quément, c’est la proposition de Benoît Jacob qui a été retenue pour le design de l’auto.
Un dessin très pur, sans agressivité, qui se démarquait de manière spectaculaire grâce à son saute-vent (une version avec pare-brise sera lancée par la suite), ses portes en élytres et son habitacle laissant la part belle à l’aluminium de son châssis. Un véritable concept-car roulant.
La production à la main sera confiée à l’usine Alpine de Dieppe au rythme de 4 voitures par jour. Au total, 1664 exemplaires de route + 90 Trophy de course auront été construites entre fin 1995 et 1999, dont 438 sans pare-brise.
La version Trophy a été l’auto idéale pour une spectaculaire formule de promotion dédiée, courue en ouverture des grands prix de Formule 1. Les versions de route ont connu un grand succès dans de nombreux marchés, jusqu’au Japon où l’on compte des clubs très actifs, symbole de la passion pour ce modèle si ludique.
« Le Spider est la pierre fondatrice des véhicules de la gamme sportive Renault Sport, concentrant tout leur ADN. » ajoute Robert Bonetto, directeur général de Renault Sport cars.
« C’est un modèle aussi symbolique qu’iconique, qui résume à lui tout seul le plaisir de conduire distillé par nos voitures. »
« Je suis très heureux que nous puissions rassembler de nombreux Spider et leurs propriétaires passionnés pour célébrer ce bel anniversaire lors de la grande fête des R.S. Days au Castellet. »
Les 25 ans du Spider Renault Sport seront célébrés par la communauté des clients Renault Sport Cars et les passionnés de sport automobile réunis lors des R.S. Days France, les 3 et 4 octobre sur le circuit Paul Ricard au Castellet.
Un rassemblement unique, dont les 25 premiers inscrits avec leur Spider se verront offrir leur place, une place d’honneur au milieu d’une centaine de collectionneurs de modèles Renault Sport. Une zone d’exposition spécifique sera consacrée au Spider, avec en « guest star », une version course Trophy.
L’équipe Mercedes surveille de très près le jeune Andrea Kimi Antonelli, un jeune pilote de Karting qui fait partie de l’équipe junior de Mercedes depuis la saison 2019.
Antonelli est né à Bologne, en Italie, en 2006 et a attrapé le virus de la course dès l’âge de neuf ans. Il a rapidement remporté des titres au volant d’un kart, après avoir commencé la compétition en 2014.
En 2015, il a remporté le championnat dans la catégorie Easykart Easy 60 et a obtenu la troisième place dans la catégorie Trofeo Industrie 60 Mini la saison suivante. Après cela, il est rapidement passé à la WSK Super Master Series 60 Mini en 2017, se classant à nouveau troisième.
2018 a été une grande saison pour Antonelli, puisqu’il a remporté la catégorie WSK Champions Cup 60 Mini, au volant pour Energy Corse. Il a également participé à diverses autres compétitions de karting, terminant deuxième du Championnat d’Italie dans la catégorie 60 Mini, cinquième de la WSK Final Cup et remportant la 23 ° South Garda Winter Cup dans la catégorie Mini ROK.
Il a été officiellement annoncé comme membre de l’équipe junior Mercedes-AMG Petronas Motorsport en avril 2019, à l’âge de 12 ans, mais Toto Wolff, PDG et directeur de l’équipe, surveillait de près les progrès d’Andrea Kimi Antonelli depuis un certain temps.
Parmi les autres faits marquants de 2019, citons la cinquième du Championnat du Monde FIA Karting (OKJ), la quatrième de la WSK Champions Cup (OK Junior), la troisième du Championnat d’Italie (OKJ) et la deuxième place des SKUSA SuperNationals XXIII (KA100 Junior).
En 2020, Andrea s’attaque à un certain nombre de catégories de karting dans la classe OK, notamment la 25 ° South Garda Winter Cup, la WSK Super Master Series et la WSK Champions Cup. Il participe également aux Championnats d’Europe et du Monde FIA Karting, également dans la catégorie OK.
Gwen Lagrue, conseiller en développement des pilotes pour l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1, ne manque pas de compliments à l’égard du jeune italien.
« Kimi (son surnom) est un phénomène. Il court pour Kart Republic, l’équipe de Dino Chiesa, qui s’occupait auparavant de Lewis Hamilton et Nico Rosberg il y a environ 20 ans. » nous explique Lagrue.
« Nous avons été vraiment impressionnés par lui – il est très mature pour son jeune âge, très patient et extrêmement intelligent. »
« Il est rapide, quelles que soient les conditions, et je ne l’ai jamais vu faire une erreur stupide. L’amour et la passion pour le sport automobile sont évidents et il aime ses courses, comme je ne l’ai jamais vu auparavant. »
« La façon dont il court, dépasse, construit son week-end de course est très spéciale et nous avons vraiment hâte de le voir passer à la monoplace. »
Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a affirmé qu’il y avait au moins dix candidats potentiels pour signer avec l’écurie américaine l’an prochain en F1.
Après avoir passé la première partie de la saison 2020 à regarder les dominos tomber sur le marché des pilotes de l’année prochaine, le propriétaire Gene Haas et le directeur de l’équipe Guenther Steiner vont désormais se concentrer sur le futur line-up de pilotes pour 2021.
Outre les deux pilotes actuels Romain Grosjean et Kevin Magnussen [dont le contrat se termine en fin de saison], l’écurie américaine n’aura que l’embarras du choix puisque huit pilotes [nous ne comptons pas Hamilton qui va signer une prolongation avec Mercedes] de la grille actuelle arrivent en fin de contrat avec leur équipe.
En plus de ces huit pilotes [Grosjean, Magnussen, Raikkonen, Giovinazzi, Perez, Gasly, Kvyat et Albon], il faut également prendre an compte le fait que Nico Hülkenberg cherche à revenir en F1 l’an prochain, alors que certains jeunes pilotes de la Formule 2 font également partie du jeu [on pense notamment à Mick Schumacher ou encore Callum Ilott et Robert Schwartzman].
« Tous ceux qui sont sur le marché sont considérés. » a déclaré Guenther Steiner lorsqu’on lui demande s’il a déjà des pistes pour 2021.
« Nous mettons tout sur la table et ensuite nous voyons ce que nous voulons. Mais c’est une question générale. »
« Que voulons-nous faire? Voulons-nous conserver les pilotes que nous avons? Voulons-nous des pilotes expérimentés? »
« Voulons-nous faire débuter des jeunes pilotes? Faisons-nous un mélange? Tout est sur la table. Rien ne change. »
« La table devient de plus en plus pleine de jour en jour, ce qui est une bonne chose parce que vous avez le choix, et avoir du choix est bon. »
« C’est juste incroyable ce qui se passe maintenant, c’est pour cela que vous me voyez très calme. Il n’y a que 20 baquets disponibles en F1 et nous avons dix personnes potentielles pour faire le travail. »
« Nous en avons déjà deux, donc vous êtes tombé à huit, et vous en connaissez deux de toute façon. »
Cette campagne 2020 ne se termine que début décembre, et bien que Haas puisse prendre sa décision avant cette date, il est peu probable que les deux baquets soient signés avant le dernier mois de l’année.