Fernando Alonso s’agace des décisions d’arbitrage tardives

Après avoir été pénalisé de trente secondes au Grand Prix des Etats-Unis pour une monoplace qui n’était pas légale car endommagée, Fernando Alonso a finalement retrouvé sa septième place obtenue suite à une improbable remontée après son accident avec Lance Stroll. Une fin de course où l’Alpine a prouvé sa robustesse, en dehors du rétroviseur droit qui a fini par se détacher et qui était l’objet de la pénalité infligée.

Au delà de la pénalité, c’est la lenteur des décisions prises par la FIA qui agace Fernando Alonso, l’Espagnol et son équipe étaient d’autant plus surpris car durant la course à Austin – alors que le rétroviseur été clairement endommagé – le drapeau noir et orange (signifiant à une monoplace endommagée et potentiellement dangereuse l’obligation de rentrer aux stands ) n’a pas été agité.

Lorsqu’on demande à l’Espagnol à quel moment il est judicieux selon lui d’agiter le drapeau noir et orange, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, lorsque le directeur de course estime que les voitures ne sont pas sûres à conduire. »

« Nous, à l’intérieur de la voiture, nous ne savons même pas parfois quels sont les dommages que nous avons, quels sont les dispositifs aérodynamiques prêts à tomber sur la voiture derrière. Donc on se fie au directeur de course et on conduit la voiture aussi vite que possible. »

« Et oui, nous devrions peut-être utiliser ce drapeau [noir et orange] plus souvent, ou pas, c’est une décision que la FIA et les équipes doivent examiner » a déclaré l’Espagnol.

Le drapeau en question a été agité trois fois cette saison. Fernando Alonso a bien conscience de la difficulté de juger la dangerosité des dégâts d’une monoplace, mais le double champion du monde soulève également l’incohérence de laisser rouler une F1 pour finalement la pénaliser après coup.

« Je pense que la Formule 1 a beaucoup changé au cours des 40 ou 50 dernières années, il y a beaucoup de dispositifs aérodynamiques qui sont maintenant à la limite en course, donc nous devons nous assurer que nous avons une règle appropriée à ce sujet. »

« Et quand vous voyez le drapeau noir et orange, vous devez probablement vous arrêter et retirer la voiture parce que je pense qu’il est très difficile de réparer certains de ces éléments, peut-être que l’aileron avant est le plus facile, mais à part ça, je pense que c’est difficile. »

« Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est de penser après la course, parce qu’alors vous entrez, comme je l’ai dit, dans un territoire inconnu ». alerte l’Espagnol qui poursuit en s’appuyant sur un autre exemple.

« C’est comme pénaliser une voiture pour un dépassement parce qu’il y avait une voiture dans les graviers ou autre mais il qu’il n’y avait pas de drapeau jaune. Donc il a fait le dépassement et puis quelques heures plus tard on vous dit « oui, mais il a fait un dépassement et ça devait être un drapeau jaune ». Oui, mais il n’y avait pas un drapeau jaune, donc quelle que soit la faute du commissaire ou du directeur de course ou quoi que ce soit, il n’y avait rien et le dépassement a été fait. » conclut Fernando Alonso.

Suite à cette affaire, le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, a lancé un examen sur l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1.

McLaren aurait voulu des sanctions plus « strictes » pour Red Bull

Le team principal de McLaren, Andreas Seidl, aurait souhaité voir la FIA infliger une sanction encore plus lourde à l’équipe Red Bull pour son infraction à la réglementation financière lors de la saison 2021.

L’équipe Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement « mineur » du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait écouté les explications de Christian Horner lors de la conférence de presse organisée par Red Bull ce vendredi à Mexico, Andreas Seidl a répondu au micro de Sky Sports : « Non, je ne l’ai pas écouté parce que je peux imaginer que c’était probablement un autre conte de fées et je ne suis pas vraiment intéressé par ça. »

« En fin de compte, d’un point de vue positif, je pense que c’est bien de voir que la FIA a fait du bon travail en termes d’audit. Neuf équipes ont bien fait les choses et il était clair qu’une équipe était en infraction, c’est donc un résultat positif. »

« Mais d’un point de vue négatif, il est également clair, de mon point de vue, que la pénalité ne correspond pas à l’infraction. J’espère juste qu’à l’avenir, nous aurons mis en place des sanctions plus strictes. »

Désormais, le règlement financier en Formule 1 est en place depuis deux saisons et les équipes ont pu discuter des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent avec la FIA, ce qui laisse penser à Andreas Seidl qu’un dépassement du plafond par une ou plusieurs écuries en 2022 n’est pas envisageable.

« Il n’y a absolument aucune raison d’être en infraction cette année. Nous avons eu de bonnes discussions plus tôt cette année avec toutes les équipes, la FIA et la F1 sur ces sujets. » a ajouté l’Allemand.

« C’est pourquoi le plafond a été ajusté et il a également été clairement indiqué de toutes les équipes et du côté de la FIA qu’il n’y a absolument aucune raison, après ces décisions positives dans l’intérêt du sport, qu’il y ait une infraction à la fin de l’année. J’espère juste que s’il y a une infraction, cela finira par être des sanctions appropriées. »

Le patron de Mercedes salue une FIA « solide » face à Red Bull

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, se félicite de voir l’équipe Red Bull sanctionnée fortement par la FIA pour son dépassement « mineur » du plafond budgétaire en Formule 1 lors de la saison 2021.

La FIA a confirmé ce vendredi à Mexico que l’équipe Red Bull – qui a été jugée en infraction pour un dépassement mineur du plafond budgétaire en 2021 – a accepté un ABA, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes accepte d’être sanctionnée. Red Bull a été épinglée pour un dépassement “mineur” inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle accepte également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

La décision de l’Administration du plafonnement des coûts de conclure l’ABA constitue sa décision finale résolvant cette affaire et n’est pas susceptible d’appel. Le non-respect par Red Bull des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

S’exprimant au Mexique ce vendredi soir, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il était ravi de voir une pénalité être infligée pour créer un précédent, après que Red Bull a été reconnu coupable d’avoir trop dépensé dans 13 domaines distincts.

« Je pense que le plus important pour moi est qu’il y ait une gouvernance solide. Ils n’ont pas cligné des yeux, ils ont suivi le processus, c’est comme ça que ça s’est passé. » a déclaré Wolff ce vendredi à Mexico au micro de Sky Sports.

« Je sais à quel point ils ont été rigoureux avec nous, tout au long de l’année, c’était un processus difficile et quand je vois 13 positions qui n’allaient pas [dans le cas de Red Bull], avec nous ce n’était pas le cas. Et c’est juste bien de voir qu’il y a une pénalité, que nous la jugeons trop faible ou trop élevée. »

Alors que le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que la sanction contre son équipe est trop importante, Toto Wolff lui a suggéré que la sanction n’était peut-être pas assez forte, mais a souligné à quel point la réputation de Red Bull a été entachée dans toute cette affaire.

« Je pense que ce que l’on peut voir, c’est qu’au delà de la sanction sportive et de l’amende financière, il y a aussi une atteinte à la réputation. En matière de conformité, quelle que soit l’équipe que vous êtes, vous avez la responsabilité de représenter une marque, vos employés, vos partenaires, et c’est pourquoi pour nous ce ne serait pas rentable [de se retrouver dans la situation de Red Bull]. »

« Toute réduction du temps de soufflerie aura un impact sur les performances. Nous avons eu la chance de remporter le championnat [constructeurs en 2021], donc pendant 18 mois nous avons eu 7% de moins que Red Bull pendant plus d’un an et demi. »

« Dans l’ensemble, tout s’additionne. Si vous regardez Ferrari en ce moment, ils étaient sixième l’année précédente et ont obtenu énormément plus de performance grâce au temps supplémentaire dont ils disposaient. Maintenant pour nous, nous bénéficions malheureusement de notre 3e place en obtenant 14% de plus que le leader et nous avons aussi ces 10% supplémentaires [la sanction de Red Bull] ce qui est beaucoup, mais nous devrons voir comment l’utiliser. »

Un changement de moteur pour Alpine ce vendredi à Mexico

L’équipe Alpine n’a pas connu un vendredi de tout repos à Mexico puisque l’une des deux monoplaces a été touchée par un problème moteur, ce qui a obligé l’écurie du constructeur français à procéder à son remplacement.

Lors des essais libres 1, Jack Doohan – membre de l’Académie Alpine – était au volant de l’A522 d’Esteban Ocon et a parcouru à treize reprises – en pneus durs – les 4,304 km de l’Autodromo Hermanos Rodriguez, avec un meilleur temps en 1’24 »615. La séance de l’Australien a cependant été écourtée après que l’équipe a détecté un souci sur l’unité de puissance, ce qui l’a forcé à s’arrêter dans le garage par précaution. L’équipe a ensuite remplacé l’unité de puissance pour les Essais Libres 2, où Esteban Ocon a récupéré son baquet.

Le changement d’unité de puissance sur la monoplace d’Esteban Ocon n’entraînera aucune pénalité sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique puisqu’il s’agit d’un moteur disponible dans le pool du pilote français.

Ocon pour sa part a eu le plus grand mal à compléter son programme lors des EL2, notamment à cause d’un long drapeau rouge déclenché par l’accident dont a été victime le pilote Ferrari Charles Leclerc et alors que la deuxième partie de cette session était exclusivement réservée aux tests Pirelli sur les gommes 2023.

Cependant, le directeur sportif d’Alpine, Alan Permane, se montrait raisonnablement confiant pour la suite du week-end ce vendredi soir à l’issue de cette première journée d’essais : « Esteban n’a pas été en mesure de réaliser un programme complet en pneus de course en raison du drapeau rouge agité à mi-parcours et des essais des pneus prototypes Pirelli, mais nous avons suffisamment de données à analyser pour préparer le reste du week-end où l’objectif sera, comme d’habitude, de terminer avec nos deux pilotes dans le top 10. » nous a confié Permane.

Au terme de cette première journée d’essais libres, Esteban Ocon a terminé les EL2 à la troisième place avec 31 tours bouclés, alors que son coéquipier Fernando Alonso – qui n’a pas connu de souci majeur durant ces deux séances – termine à la onzième position avec 31 tours au compteur également.

Charles Leclerc convaincu que son crash en EL2 n’aura pas d’impact sur son week-end

Charles Leclerc ne s’inquiète pas pour la suite du week-end à Mexico malgré un gros crash pour lui ce vendredi lors de la deuxième séance d’essais libres.

Ce vendredi en EL2, Charles Leclerc a été victime d’un gros crash dans le deuxième secteur très rapide du tracé Hermanos Rodriguez de Mexico. Le Monégasque va bien, mais cet accident a mis un terme à sa journée de travail prématurément avec seulement treize tours au compteur pour lui lors de cette ultime séance de roulage de la journée et alors que son roulage a également été très limité lors des EL1 à cause d’une crevaison.

« Franchement, les sensations sont bonnes. Nous avons été malchanceux en EL1 parce que j’ai eu une crevaison dès mon tour de sortie, donc je n’ai pas pu faire beaucoup de tours. » a expliqué Leclerc ce vendredi soir à Mexico.

« Mais les quelques tours que j’ai pu faire, j’étais content de la voiture. En EL2, c’était la même chose sur les relais courts, puis j’ai perdu l’arrière de la voiture au début d’un long relais lorsque la voiture était chargée en carburant. »

« Donc, j’ai un nombre de tours limités, mais c’était mon erreur. Cependant, je suis convaincu que cela n’aura pas d’impact sur mon week-end. Nous avons essayé quelque chose sur ma voiture, mais je n’étais pas aussi à l’aise qu’en EL1, mais je sais quoi faire pour demain [ce samedi, ndlr], donc je suis confiant que la performance sera là. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que son crash n’entraîne des changements de composants sur sas monoplace et donc des pénalités sur la grille, Leclerc a répondu : « Je ne pense pas que cela va nous compromettre. Je pense que nous avons suffisamment de pièces maintenant avec toutes les pénalités que nous avons eues dans le passé, donc ça devrait aller. »

GP F1 du Mexique : A quelle heure sont programmées les qualifications ce samedi ?

Vingtième manche du championnat du monde 2022 de F1, le Grand Prix du Mexique se dispute ce week-end du 28 au 30 octobre sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico. Ce samedi, les pilotes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ.

Ce samedi 29 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL3] qui est programmée à 19h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course programmée ce dimanche débute à 22h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont à suivre en direct sur notre site.

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, toutes les séances de roulage seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site tout au long du week-end.

Pour suivre en direct la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Pour suivre en direct la séance de qualifications du Grand Prix du Mexique, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Horaires GP du Mexique

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Kevin Magnussen pénalisé sur la grille de départ du GP du Mexique

Déjà deux pénalisés sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ce dimanche alors que le week-end ne fait que débuter à Mexico après les premiers essais libres disputés ce vendredi.

Tout d’abord, le pilote Aston Martin Lance Stroll sera pénalisé de trois places sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique après avoir été jugé en partie responsable de l’accrochage subi avec l’Alpine de Fernando Alonso en course dimanche dernier à Austin au Grand Prix des Etats-Unis.

Ce vendredi à Mexico, le Danois Kevin Magnussen a lui aussi écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du GP du Mexique après avoir reçu à l’arrière de sa monoplace un sixième moteur à combustion neuf. Pour ce changement moteur hors quota, Kevin Magnussen devra reculer de cinq places sur la grille ce dimanche.

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Résultats des EL2 à Mexico

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,19.970 (Tendres), le Britannique devance de huit dixièmes l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda (Tendres) et de plus d’une seconde l’Alpine d’Esteban Ocon (Tendres).

Derrière, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Max Verstappen, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Valtteri Bottas et Pierre Gasly complètent le top dix de cette ultime séance d’essais libres de la journée à Mexico, une séance réservée aux tests Pirelli et marquée par le crash du pilote Ferrari Charles Leclerc.

Un test Pirelli

Cette deuxième séance d’essais libres du week-end à Mexico étaient entièrement réservée aux tests Pirelli sur les pneus prototypes slicks Tendres de la saison 2023.Tous les pilotes ont participé à ce test avec des pneumatiques non marqués afin de ne pas influencer les pilotes dans leurs retours techniques, tandis que plusieurs pilotes n’ayant pas participé aux EL1 plus ce vendredi (Russell, Magnussen, Ocon, Tsunoda et Albon) ont eu l’autorisation de boucler leur programme de préparation habituel durant les 45 premières minutes de la séance avant de basculer sur le programme Pirelli.

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Pénalité pour Magnussen

Kevin Magnussen devra reculer de cinq places sur la grille de départ ce dimanche à Mexico après un changement moteur réalisé sur sa monoplace entre les EL1 et les EL2. Lors de la première séance d’essais libres, c’est le Brésilien Pietro Fittipaldi qui était au volant de la VF-22 du Danois, mais ce dernier n’a pu boucler que neuf tours avant de tomber en panne, ce qui a obligé l’équipe à monter un nouveau moteur sur la voiture de Magnussen.

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Leclerc à la faute 

Alors qu’il travaillait pour Pirelli avec une monoplace équipée de pneus prototypes, Charles Leclerc a perdu l’arrière de sa Ferrari dans la section rapide du deuxième secteur. Le Monégasque s’est alors retrouvé passager de sa monoplace et est allé s’encastrer dans les Tecpro en marche arrière. Le pilote va bien, mais la F1-75 a été bien endommagée. Ce crash a provoqué un drapeau rouge de plusieurs minutes, le temps de permettre aux commissaires de dégager la carcasse de la Ferrari et de réparer les barrières.

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La prochaine séance d’essais libres [EL3] est programmée ce samedi 29 octobre à 19h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site.

Tableau des temps

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Revivez les EL2 à Mexico

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, vingtième manche du championnat du monde 2022 de F1.

Ce vendredi 28 octobre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1 et EL2]. Les EL1 étaient programmés à 20h00 (voir les résultats ici), tandis que les EL2 entièrement réservés à Pirelli débuteront à 23h00 (heure de Paris).

Ce samedi 29 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée à 19h00 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications débutera à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les EL2 en direct à Mexico


Red Bull a accepté sa sanction « à contre-cœur », mais voulait clore un chapitre

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a qualifié la sanction infligée à son équipe pour dépassement du plafond budgétaire « d’énorme » et de « draconienne », mais affirme que l’équipe a accepté sa sanction car elle voulait fermer un chapitre.

Red Bull s’est vu infliger une amende de 7 millions de dollars, à payer dans les 30 jours, ainsi qu’une réduction de 10% de sa durée des tests aérodynamiques la saison prochaine après avoir été jugée coupable d’un dépassement « mineur » du plafond budgétaire de 145 millions de dollars l’an dernier en Formule 1. En tant que champion, l’équipe Red Bull devait obtenir 70% du temps pour ses tests aéro selon l’échelle mobile de la Formule 1 – fixé à 100% pour l’équipe classée septième – mais ne recevra finalement que 63%.

Pour le patron de l’équipe, Christian Horner, ces sanctions auront clairement un impact énorme sur le développement de la monoplace 2023, notamment les restrictions pour les tests aéro : « La partie la plus draconienne est la pénalité sportive, qui est une réduction de 10% de notre capacité à utiliser notre soufflerie et nos outils aérodynamiques. » a déclaré le Britannique ce vendredi à Mexico lors d’une conférence de presse organisée par Red Bull.

« J’ai entendu des gens rapporter aujourd’hui qu’il s’agit d’un chiffre insignifiant [les 7 millions], mais laissez-moi vous dire que c’est un montant énorme. Cela représente entre 0,25 s et 0,5 s de temps au tour. Cela arrive à partir de maintenant, cela a un effet direct sur la voiture de l’année prochaine et ce sera en place pour une période de 12 mois [soit jusqu’en octobre 2023]. »

« En remportant le championnat des constructeurs, nous sommes devenus les victimes de notre propre succès en ayant, en plus de ces 10%, un désavantage ou un handicap supplémentaire de 5% par rapport à la deuxième et à la troisième place. Ces 10% en réalité auront un impact sur notre capacité à performer sur la piste l’année prochaine. »

Bien qu’il ne soit pas forcément d’accord avec la sanction, Horner a expliqué pourquoi Red Bull a finalement décidé d’accepter l’accord proposé par la FIA.

« Si nous avions traîné tout au long du processus administratif pour faire appel, cela aurait pu prendre des mois, et au-delà, l’appel aurait pu prendre des mois supplémentaires. Donc, nous aurions pu envisager une période de 12 mois pour que cette situation soit close et la quantité de spéculations, de commentaires et de tirs embusqués dans le paddock, c’était dans l’intérêt de tous – notre intérêt, l’intérêt de la FIA et l’intérêt de la Formule 1 – de dire que nous fermons le livre et nous fermons le livre ici et aujourd’hui. »

« Nous acceptons les pénalités, à contrecœur, mais nous les acceptons. Pour être honnête avec vous, je pense que nous devons probablement recevoir des excuses de certains de nos rivaux pour certaines des affirmations qu’ils ont faites. »

« Nous ne nous excusons pas pour la façon dont nous avons joué, la façon dont nous avons agi. Nous pensons qu’il y a des leçons à tirer et que des erreurs ont peut-être été commises dans notre soumission, tout le monde peut être un spécialiste, mais il n’y avait aucune [mauvaise] intention. »

« Il n’y avait rien de malhonnête et il n’y avait certainement pas de tricherie, ce qui a été allégué dans certains domaines. Donc je ne pense pas que nous ayons besoin de nous excuser. » a conclu Horner.

Résultats des EL1 à Mexico

C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,20.707 (Tendres), l’Espagnol devance son coéquipier Charles Leclerc pour 46 millièmes (Tendres) et la Red Bull de Sergio Perez pour un dixième (Tendres).

Derrière, Max Verstappen, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Lando Norris, Pierre Gasly et Sebastian Vettel complètent le top dix de cette première séance d’essais libres du week-end à Mexico.

Des petits jeunes en piste

Plusieurs jeunes pilotes étaient en piste ce vendredi lors de ces EL1. Pietro Fittipaldi était au volant de la Haas, Logan Sargeant a pris les commandes de la Williams, Nyck de Vries était dans le cockpit de la Mercedes W13 de Russell, Jack Doohan chez Alpine et Liam Lawson a roulé avec l’AlphaTauri. Tous étaient inscrits sur la liste des participants dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes en cours de saison.

AlphaTauri reserve driver Liam Lawson brakes for Turn 1, but plumes of black brake dust can be seen emanating from both front wheels

Ça glisse beaucoup à Mexico !

Comme prévu, le tracé de Mexico est toujours extrêmement glissant en début de week-end, notamment parce que la piste est très peu utilisée le reste de l’année, alors que l’altitude (plus de 2000 mètres) prive les monoplace d’un appui aéro conséquent. A ce petit jeu, Max Verstappen a bien failli se faire piéger en partant à la faute dans la section rapide du deuxième secteur. Fort heureusement, le Néerlandais a pu rattraper sa monoplace et a pu reprendre la piste sans dégât.

Max Verstappen's Red Bull can be seen facing the wrong way, off-track with white tyre smoke surrounding him. There is no damage to the car

Fittipaldi en panne

Pietro Fittipaldi – qui remplaçait Kevin Magnussen pour ces EL1 – n’a pu boucler que neuf tours avant que sa Haas ne tombe en panne, l’obligeant à l’immobiliser en plein milieu de la piste. La direction de course a alors agité un drapeau rouge pour permettre aux commissaires d’évacuer la monoplace en panne du Brésilien.

Un top dix très compact 

Les écarts sont très faibles dans le top dix ce vendredi à Mexico avec les dix premiers séparés par seulement huit dixièmes. Ce jeudi, le pilote Ferrari Carlos Sainz annonçait une bataille à six ce dimanche pour la victoire et force est de constater que l’Espagnol a peut-être vu juste…

The Alpine of Jack Doohan is seen on track, braking for a corner. The Aston Martin of Sebastian Vettel can be seen behind him, as can a large crowd

Lawson brûle les freins de son AlphaTauri

Liam Lawson a dû immobiliser son AlphaTauri à trois minutes de la fin de séance après avoir littéralement brûlé les freins de sa monoplace. Le manque d’air à Mexico est un vrai problème pour l’aéro, mais aussi et surtout pour le refroidissement des freins et du moteur, deux éléments à surveiller ce week-end…

La prochaine séance d’essais libres [EL2] est programmée ce vendredi à 23h00 (heure de Paris), cette séance de roulage sera à suivre en direct sur notre site.

Tableau des temps

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Revivez les EL1 à Mexico

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, vingtième manche du championnat du monde 2022 de F1.

Ce vendredi 28 octobre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1 et EL2]. Les EL1 sont programmés à 20h00 (heure de Paris), tandis que les EL2 entièrement réservés à Pirelli débuteront à 23h00 (heure de Paris). Ces deux séances de roulage seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Ce samedi 29 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée à 19h00 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications débutera à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les EL1 en direct à Mexico


En 2020, Sergio Perez pensait que sa carrière en F1 était terminée

Le Mexicain Sergio Perez a admis qu’il pensait bien en avoir terminé avec la F1 en 2020 lorsque son ancienne équipe Racing Point lui a indiqué qu’elle ne le reconduirait pas la saison suivante.

En 2020, Sergio Perez voyait son contrat avec Racing Point (actuellement Aston Martin) arriver à son terme, alors que l’équipe rachetée par le milliardaire Lawrence Stroll a souhaité remplacer le Mexicain par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel à partir de la saison 2021. Perez s’est alors retrouvé dans une impasse avant que l’écurie Red Bull ne lui fasse finalement signer un contrat à la dernière minute lors du week-end du Grand Prix d’Abou Dhabi afin de remplacer le Thaïlandais Alexander Albon à partir de la saison suivante.

Durant ce court laps de temps entre l’annonce de Racing Point et la signature de son contrat avec Red Bull, Sergio Perez a bien cru que sa carrière en Formule 1 était terminée.

« Sur la piste, vous êtes en contrôle, en dehors, c’est la Formule 1 qui vous contrôle. Le plus difficile est de rester en Formule 1. En 2020, lorsque j’ai su que je n’aurais pas un autre contrat avec Racing Point, j’ai pensé que c’était peut-être fini. Je sentais que ça pourrait être ma dernière saison en F1, et ça l’a presque été. C’était très proche. » a expliqué Sergio Perez dans une chronique pour The Players Tribune.

« En fait, je pensais déjà à ma vie sans courir. Ensuite, Red Bull m’a proposé un contrat lors de la dernière course de la saison, et bien sûr j’étais super content d’accepter. »

Désormais pilote Red Bull aux côtés de Max Verstappen depuis deux saisons déjà, Perez profite au maximum de son temps passé au sein de l’écurie de Milton Keynes au volant de la monoplace la plus compétitive qu’il ait pu piloter dans sa carrière.

« Concourir pour Red Bull Racing est un immense privilège, vous savez ? Avec une voiture aussi puissante, vous êtes presque assuré d’avoir une chance de vous battre pour une victoire chaque week-end, c’est ce que vous voulez. Mon profil a été rehaussé une fois que je suis devenu membre de la famille Red Bull, car c’est une marque tellement importante. »

« Une chose vraiment cruciale est que ma relation avec les mécaniciens est vraiment bonne. Nous sommes obsédés par la victoire et nous nous amusons, ce qui est très important car nous passons tellement de temps ensemble. Je veux dire, je les vois plus que je ne vois ma femme ! »

« Je me sens tellement chanceux de continuer à vivre ce rêve. Comme dans tout travail, il y a des choses que je n’aime pas. L’entraînement, les médias, la course, c’est très intense et ça limite le temps que je peux passer avec ma famille. »

« Le 1er janvier, je sais ce que je ferai chaque jour de l’année. Un jour tu es en Australie, le lendemain tu es en Europe. Je vis comme ça depuis plus de 10 ans maintenant, donc j’y suis habitué, mais chaque fois que je peux retourner à Guadalajara [sa ville natale], je le fais. »

« Je voyage avec ma femme et mes trois enfants. Je vois des parents et je sors avec mes amis. Je suis juste un gars normal. Parfois, j’oublie même que je suis un pilote de course. »

Sergio Perez occupe avant le Grand Prix du Mexique la troisième place au championnat du monde des pilotes à seulement deux points du pilote Ferrari Charles Leclerc.

Officiel : Aston Martin sanctionnée financièrement par la FIA

La FIA a confirmé ce vendredi que l’équipe Aston Martin Racing a accepté son offre d’ABA concernant une violation de procédure dans le cadre du plafonnement budgétaire imposé aux équipes de F1 et portant sur l’exercice 2021.

L’équipe Aston Martin a été reconnue coupable d’une faute dans la procédure, notamment une soumission comprenant des coûts incorrectement exclus ou ajoutés dans le budget capé. Sur cette base, Aston Martin Racing a accepté un ABA proposé par la FIA et l’imposition des sanctions suivantes en règlement total et définitif des manquements procéduraux :

  • AMR doit payer une pénalité financière de 450 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date de exécution de l’ABA
  • AMR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des préparation de l’ABA

La décision de l’Administration du plafonnement des coûts de conclure l’ABA constitue sa décision finale résolvant cette affaire et n’est pas susceptible d’appel. Le non-respect par AMR des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

« AMR GP Limited (AMR) a été reconnue coupable d’avoir enfreint la procédure du Règlement financier malgré le fait que ses coûts pertinents au cours de la période de rapport 2021 étaient inférieurs au plafond des coûts. » a indiqué la FIA dans son rapport.

« Cependant, en présence de circonstances particulières, l’administration du plafonnement des coûts a proposé à AMR un accord de violation accepté (« ABA ») pour résoudre ce problème. Cette offre a été acceptée par AMR. »

« L’Administration du plafonnement des coûts a reconnu qu’AMR avait agi en coopération et de bonne foi tout au long du processus d’examen et s’était efforcé de fournir des informations et des preuves supplémentaires sur demande en temps opportun, qu’il s’agissait de la première année d’application intégrale du Règlement financier et qu’il n’y avait aucune accusation ou preuve qu’AMR ait recherché ou obtenu un avantage indu à la suite de la violation. »

« Un ABA en date du 25 octobre 2022 a donc été conclu par et entre l’Administration du plafonnement des coûts et AMR conformément à l’article 6.28 du Règlement financier. »

Officiel : Red Bull sanctionnée pour son dépassement budgétaire

La FIA a confirmé ce vendredi à Mexico que l’équipe Red Bull – qui a été jugée en infraction pour un dépassement mineur du plafond budgétaire en 2021 – a accepté un ABA, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes accepte d’être sanctionnée.

L’équipe Red Bull a été épinglée pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle accepte également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

La décision de l’Administration du plafonnement des coûts de conclure l’ABA constitue sa décision finale résolvant cette affaire et n’est pas susceptible d’appel. Le non-respect par RBR des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Dans un court communiqué, la FIA a également indiqué que Red Bull Racing a toujours « agi en coopération tout au long du processus d’examen » et a également toujours cherché à fournir des « informations et preuves supplémentaires » à chaque fois que l’Administration des coûts en a fait la demande.

« Suite à la soumission de tous les documents requis par les dix équipes de Formule 1, l’Administration du plafonnement des coûts a mené le tout premier processus d’examen en vertu du Règlement financier du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA. Ce nouveau règlement financier est un ensemble de règles très complexes auxquelles les concurrents ont dû s’adapter pour la première fois. » indique la FIA.

« Red Bull Racing a été jugé en infraction, cependant, l’administration du plafonnement des coûts a reconnu que Red Bull Racing a agi en coopération tout au long du processus d’examen et a cherché à fournir des informations et des preuves supplémentaires sur demande en temps opportun, alors que c’est la première année de la pleine application du Règlement financier et qu’il n’y a aucune accusation ou preuve que RBR ait cherché à tout moment à agir de mauvaise foi, de manière malhonnête ou frauduleuse, ni qu’il ait délibérément dissimulé des informations à l’Administration du plafonnement des coûts. »

« Dans ces circonstances, l’Administration du plafonnement des coûts a proposé à RBR une ABA pour résoudre ce problème. Cette offre a été acceptée par RBR. »

« Un Accepted Breach Agreement (ABA) daté du 26 octobre 2022 a donc été conclu par et entre l’Administration du plafonnement des coûts et Red Bull Racing conformément à l’article 6.28 du Règlement financier de Formule 1 de la FIA. »

L’affaire est donc désormais classée du côté de la Fédération Internationale de l’Automobile, alors que l’équipe Red Bull devra veiller à respecter scrupuleusement les conditions de l’ABA au cours des douze prochains mois.

Carlos Sainz voit une bataille à six pour la victoire à Mexico

Le pilote Ferrari Carlos Sainz estime qu’une bataille à six pilotes se profile ce week-end pour la victoire sur le tracé de Mexico, perché à plus de 2000 mètres d’altitude.

Selon Carlos Sainz, les caractéristiques si particulières du tracé de Mexico font qu’aucune des trois meilleures équipes de la grille (Red Bull, Ferrari et Mercedes) n’auront un avantage sur les autres ce week-end et prédit donc une bataille serrée pour la victoire avec six candidats potentiels pour ce qui sera selon lui « l’un des week-ends les plus compétitifs » de l’année.

« Je pense qu’il y a de fortes chances que ce soit une bataille à six pilotes pour la victoire. Je pense que cela va être intéressant. » a déclaré Sainz ce jeudi à Mexico.

« Je pense que nous devons nous préparer pour l’un des week-ends les plus compétitifs de la saison à moins que l’une de ces équipes ne s’adapte soudainement à cette altitude beaucoup mieux que les autres. »

Revenant sur son Grand Prix des Etats-Unis qui s’est terminé pour lui au premier virage après avoir été percuté par la Mercedes de George Russell alors qu’il s’élançait depuis la pole position (son deuxième abandon consécutif après le Japon), Carlos Sainz préfère voir le verre à moitié plein et insiste sur le fait que sa Ferrari avait clairement le rythme le week-end dernier face à Red Bull, ce qui le motive davantage pour les trois courses restantes.

« Nous avons de la vitesse, et je serais beaucoup plus inquiet et déçu si en plus de l’abandon nous n’avions pas eu de vitesse. Mais nous avons inversé la tendance et j’étais l’un des plus rapides là-bas [à Austin]. Donc, c’est ce qui me motive et me garde positif pour cette année. »

Avant le Grand Prix du Mexique, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 202 points marqués, soit seize de moins que son plus proche rival George Russell.

Le programme détaillé des tests Pirelli ce vendredi à Mexico

La FIA a détaillé le programme que devront respecter les équipes de F1 ce vendredi lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique, alors que les EL2 seront réservés intégralement à Pirelli pour des tests sur des prototypes 2023.

Ce vendredi à Mexico, tout comme la semaine dernière à Austin, les équipes vont aider Pirelli à développer ses pneus Slicks Tendres de la saison 2023 lors de la deuxième séance d’essais libres rallongée de 30 minutes pour l’occasion. Durant ces EL2, les pilotes devront respecter certaines obligations imposées par Pirelli et validées par la FIA.

Petite particularité tout de même, dans le cas où une équipe fera rouler un jeune pilote en EL1 (ce sera le cas de Mercedes, Williams, Alpine, Haas et AlphaTauri), ces équipes auront le droit d’utiliser les premières 45 minutes des EL2 pour boucler leur programme habituel avec leurs pilotes titulaires, avant de basculer lors des 45 dernières minutes sur les tests Pirelli.

Concernant les obligations imposées par Pirelli, les équipes qui feront rouler leurs pilotes titulaires en EL1 devront respecter lors des EL2 ce qui suit :

  • Toute la session des EL2 (1h30) sera dédiée au développement des pneus Pirelli
  • Les équipes devront utiliser uniquement les pneus de développement fournis par Pirelli
  • Les monoplaces devront rester dans la même spécification durant toute la séance
  • Les essais de départ ne seront pas permis
  • L’utilisation du DRS ne sera pas autorisée
  • Aucun réglage ne sera permis *
  • Les pilotes ne pourront effectuer aucun changement de réglages *
  • Les essais de Pit Stop seront permis

Pour les équipes qui feront rouler un jeune pilote lors des EL1, ces dernières devront respecter en EL2 ce qui suit :

Durant les 45 premières minutes

  • Les 45 premières minutes seront réservées au pilote titulaire. Chaque pilote aura l’obligation de compléter le plan de route complet de Pirelli lors des EL2, même en cas de réduction de cette première période de 45 minutes
  • Durant les 45 premières minutes des EL2, tous les types de pneus pour piste sèche pourront être utilisés, incluant le pneu Medium
  • Les monoplaces devront rester dans une spécification fixe
  • Les essais de départ seront autorisés
  • L’utilisation du DRS sera autorisée
  • Les réglages seront autorisés
  • Le pilote pourra changer des réglages
  • Les essais de Pit Stop seront autorisés

Durant les 45 dernières minutes 

  • Les pilotes devront obligatoirement utiliser les pneus de développement selon le plan de roulage de Pirelli
  • Les monoplaces devront rester dans une spécification fixe
  • Les essais de départ ne seront pas autorisés
  • L’utilisation du DRS ne sera pas autorisée
  • Les changements de réglages ne seront pas permis *
  • Les changements de réglages par les pilotes ne seront pas permis *
  • Les essais de Pit Stop seront autorisés

* Si des changements de réglages sont nécessaires durant la session et entre les relais pour une évaluation correcte du développement des pneus, ces changements devront être communiqués et validés en avance par Pirelli.

Vettel rendra hommage à Mateschitz ce week-end à Mexico avec un casque spécial

Sebastian Vettel a été très choqué la semaine dernière en apprenant le décés du grand patron de Red Bull, le milliardaire Dietrich Mateschitz, que le pilote allemand a pu côtoyer dans sa carrière lorsqu’il pilotait pour l’écurie de Milton Keynes avec laquelle il a remporté ses quatre titres mondiaux en F1.

La semaine dernière, l’annonce du décès de Dietrich Mateschitz à l’âge de 78 ans des suites d’une longue maladie a bouleversé le paddock de la Formule 1 à Austin et la catégorie reine du sport automobile a même rendu un dernier hommage à l’Autrichien sur la grille de départ juste avant le Grand Prix des Etats-Unis. Sebastian Vettel pour sa part – qui a bien connu Mateschitz – a décrit un homme au « grand cœur » et d’une gentillesse exemplaire.

« Nous avions une très bonne relation. Ça été un vrai choc pour moi la semaine dernière d’apprendre la nouvelle [de son décès]. » a expliqué Sebastian Vettel ce jeudi à Mexico.

« C’est une grande perte, pour moi, il a été une grande source d’inspiration, parce qu’il a toujours été lui-même. C’est une énorme perte pour la famille Red Bull, pas seulement pour nous en F1, avec deux équipes sur la grille et les pilotes, mais aussi pour tant d’autres sports où la marque Red Bull a un impact énorme, aidant les enfants, des hommes et des femmes à poursuivre leurs rêves. »

« Tout dépendait de Dietrich et de l’idée qu’il avait en tête, de ce qu’il voulait faire de la marque et c’est ce qu’il a réussi à créer. Tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître et d’être avec lui savent qu’il était extrêmement humble et gentil et qu’il avait un grand cœur. »

Ce week-end au Grand Prix du Mexique, Sebastian Vettel portera un casque à la décoration spéciale en hommage à Dietrich Mateschitz, un casque reprenant les couleurs Red Bull.

Max Verstappen se fiche des records, le Néerlandais déjà tourné vers 2023

Alors qu’il pourrait battre le record de victoires en une saison détenue conjointement par Michael Schumacher et Sebastian Vettel avec treize victoires, Max Verstappen dit qu’il se fiche des records et a déjà tourné son attention vers 2023. 

Max Verstappen a remporté sa deuxième couronne mondiale consécutive cette année après l’arrivée du Grand Prix du Japon et Red Bull a décroché son cinquième titre constructeurs le week-end dernier au Grand Prix des Etats-Unis. Verstappen pour sa part pourrait bien (il reste trois courses cette saison) battre le record de victoires en une seule saison fixé à treize par Schumacher et Vettel, mais le Néerlandais dit qu’il n’a plus rien à prouver et préfère déjà tourner son attention sur le développement de sa future monoplace pour la saison 2023.

« Il ne s’agit pas de ce qu’il reste à prouver, il s’agit plutôt d’apprendre plus de la voiture, ce que nous pouvons appliquer à l’année prochaine. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Mexico.

« Bien sûr, nous essaierons de gagner [les trois dernières courses], mais cela vient naturellement si la voiture est bonne, dans une bonne fenêtre, c’est ce que nous essayons toujours de réaliser. Heureusement, c’était encore assez bien à Austin, mais ici, nous devons repartir de zéro car c’est une toute nouvelle voiture [nouvelle configuration]. C’est la même chose pour tout le monde, mais j’ai hâte d’y être. »

Revenant sur sa saison 2022, Max Verstappen a évoqué ce qu’il a qualifié « d’année assez incroyable » – en particulier compte tenu des difficultés rencontrées en début de campagne par son équipe avec des problèmes de fiabilité qui lui ont coûté de gros points.

« En début d’année, je pense que nous étions dans une situation un peu difficile. En particulier, l’Australie a été un week-end médiocre pour nous. Mais l’équipe a vraiment changé la donne très rapidement et la voiture est devenue beaucoup plus compétitive et fiable, et c’était vraiment important de faire ce changement. »

« Ensuite, nous avons eu un peu de chance, parce que d’autres ont perdu des points. Mais quand vous regardez en arrière sur toute la saison jusqu’à présent, ce que nous avons fait en tant qu’équipe a été assez incroyable. »

Nicholas Latifi en Indycar ? « Ce ne sont que des rumeurs »

Le Canadien Nicholas Latifi a indiqué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant ses futurs plans, l’actuel pilote Williams insistant sur le fait qu’il n’avait pas exclu l’idée d’une année sabbatique en 2023. 

Le mois dernier, l’équipe Williams a confirmé que sa collaboration avec le Canadien Nicholas Latifi prendrait fin après la dernière manche de l’année à Abou Dhabi fin novembre. Latifi devrait être remplacé l’an prochain par l’Américain Logan Sargeant à la seule condition que ce dernier arrive à obtenir sa Superlicence, sésame indispensable pour pouvoir piloter en Formule 1.

Nicholas Latifi pour sa part n’a pas encore pris de décision concernant son avenir, et bien que des rumeurs suggèrent depuis quelques semaines qu’il aurait signé un contrat en Indycar, le principal intéressé ne l’a pas confirmé ce jeudi à Mexico lorsqu’on l’interroge sur ses plans pour 2023.

« Ce ne sont que des rumeurs, je n’ai rien décidé encore pour mon avenir. Bien-sûr, j’ai exploré les options en Indycar, c’est une série que j’envisage, mais je n’ai encore rien décidé. » a déclaré Latifi.

Lorsqu’on lui demande s’il souhaite continuer à courir, que ce soit en Endurance, en Indycar ou ailleurs, Nicholas Latifi a répondu : « Je pense que s’il y a la bonne opportunité dans la bonne catégorie…mais encore une fois à ce stade, je ne peux pas dire exactement quelle sera la bonne catégorie, parce que je n’ai pas encore pris ma décision. »

« C’est définitivement sur la table, mais en même temps, il n’y a aucune option sur la table qui me semble être la bonne pour l’année prochaine. Donc, je n’ai pas exclu de prendre une année [sabbatique] pour ensuite avoir quelque chose de mieux la suivante. »

Il ne reste plus que trois courses à disputer avec l’équipe Williams pour Nicholas Latifi avant de quitter l’écurie de grove.