Leclerc fustige Verstappen après les qualifications à Austin : « Il ne peut pas se plaindre à Singapour et faire la même chose ici »

Charles Leclerc n’a pas caché son irritation envers Max Verstappen après les qualifications du Grand Prix des États-Unis, estimant que le pilote Red Bull l’avait gêné lors de son dernier tour rapide sur le Circuit des Amériques.

Le pilote Ferrari, qui s’élancera troisième sur la grille derrière Lando Norris et Verstappen, a vu son ultime tentative compromise lorsque le Néerlandais — alors en tour de sortie — s’est retrouvé devant lui sur la trajectoire.

L’incident a particulièrement frustré Leclerc, qui avait besoin d’un tour propre après un tête-à-queue dans le dernier virage de sa première tentative en Q3. Sur la radio de son équipe, il a exprimé son agacement :

« Ce que Max a fait, c’est… Il ne peut pas se plaindre à Singapour alors qu’il fait la même chose ailleurs, donc… peu importe. » a déclaré le vainqueur de huit Grands Prix avant que l’ingénieur de course Bryan Bozzi ne lui demande d’ouvrir son DRS dans la ligne droite arrière et ne lui annonce qu’il avait obtenu la troisième place sur la grille.

« Putain. C’est dommage pour le trafic », a ajouté le pilote de 27 ans, ce à quoi Bozzi a rétorqué : « DRS, DRS Charles, DRS. »

Leclerc a répliqué : « Oui, oui, oui, oui ! Ne me le répétez pas dix fois, je suis sur le DRS. »

Leclerc faisait référence à l’épisode de Singapour, où Verstappen s’était publiquement plaint de Lando Norris, accusé de l’avoir gêné avec son sillage turbulent lors d’un tour de décélération.

Ironie du sort, à Austin, c’est le Néerlandais — déjà assuré de la pole position après un tour en 1:32.510 — qui s’est retrouvé au cœur d’une situation similaire, n’ayant pas franchi la ligne à temps pour entamer un second tour rapide.

Malgré cet accrochage indirect, Verstappen partira en tête pour la course principale, tandis que Leclerc espérera transformer sa frustration en performance sur les 53 tours du Grand Prix texan.

 

Grille de départ ajustée du Grand Prix des États-Unis de F1 2025 (après pénalités)

Découvrez la grille de départ complète avant le Grand Prix de Formule 1 des États-Unis 2025 à Austin, au Texas !

Grille de départ ajustée du Grand Prix des États-Unis de F1 2025 (après pénalités)

Position

Pilote

Écurie

1er

Max Verstappen

Red Bull

2e

Lando Norris

McLaren

3e

Charles Leclerc

Ferrari

4e

George Russell

Mercedes

5e

Lewis Hamilton

Ferrari

6e

Oscar Piastri

McLaren

7e

Kimi Antonelli

Mercedes

8e

Oliver Bearman

Haas

9e

Carlos Sainz

Williams

10e

Fernando Alonso

Aston Martin

11e

Nico Hülkenberg

Stake

12e

Liam Lawson

Racing Bulls

13e

Yuki Tsunoda

Red Bull

14e

Pierre Gasly

Alpine

15e

Franco Colapinto

Alpine

16e

Gabriel Bortoleto

Stake

17e

Esteban Ocon

Haas

18e

Alex Albon

Williams

19e

Lance Stroll (pénalité)

Aston Martin

20e

Isack Hadjar

Racing Bulls

 

Verstappen signe la pole à Austin et maintient la pression dans la course au titre

Max Verstappen s’est adjugé la pole position du Grand Prix des États-Unis. Vainqueur du sprint la veille, le pilote Red Bull a une nouvelle fois dominé les débats à Austin, décrochant la première place sur la grille grâce à un tour en 1:32.510 réalisé dès sa première tentative en Q3, soit 0,394 seconde plus rapide que Lando Norris.

Verstappen n’a pas eu l’occasion d’améliorer son chrono : il a passé le drapeau lui empêchant de lancer un second tour rapide, mais son premier temps est resté intouchable. Norris, malgré un dernier effort, a dû se contenter du deuxième rang avec un 1:32.801, seulement 0,007 seconde devant Charles Leclerc, troisième. Lewis Hamilton a pris la cinquième place.

Le leader du championnat, Oscar Piastri, n’a pu faire mieux que sixième. Le pilote McLaren a dû composer avec des pneus usés lors de son premier tour en Q3, avant de signer un 1:33.084 insuffisant pour se rapprocher des meilleurs. Si la course se concluait selon cet ordre, Verstappen reviendrait à 38 points de Piastri, tandis que Norris serait à 12 unités de son coéquipier, avec 141 points encore en jeu.

Q1 : Hadjar dans le mur, Albon sanctionné

La première partie des qualifications a été interrompue après la sortie de piste d’Isack Hadjar dans le virage 6, contraignant le pilote Racing Bulls à l’abandon et mettant fin à sa série sans élimination en Q1.
En fin de séance, Alex Albon est passé de la 19e à la 8e place, mais son chrono a été annulé pour dépassement des limites de piste au virage 15. Franco Colapinto a ainsi sauvé sa place, tandis que Lance Stroll, pénalisé de cinq positions pour son accrochage avec Esteban Ocon dans le sprint, échangera sa place avec le Thaïlandais.
Ocon a terminé 17e, juste devant Gabriel Bortoleto, dernier éliminé à moins d’un dixième de Colapinto. Verstappen, Russell et Antonelli ont dominé le segment, alors que Norris a dû abandonner son premier tour après une erreur au virage 9.

Q2 : Tsunoda éliminé, Verstappen reste intouchable

En Q2, Yuki Tsunoda a vu sa série de désillusions se poursuivre. Le Japonais a signé le 13e temps, accusant Liam Lawson de l’avoir gêné. Malgré un chrono en 1:33.466, il a échoué à 0,1 seconde du top 10.
Nico Hülkenberg, 11e, a vu son temps annulé pour dépassement des limites de piste, tout comme Lawson. Pierre Gasly et Franco Colapinto ont également été éliminés après des performances en retrait.
En tête, Verstappen, Leclerc et Norris se sont hissés dans le trio de tête, tandis que Norris a dû changer de volant en urgence à la suite d’un problème mécanique dans la voie des stands.

Q3 : Verstappen imprenable, Norris et Leclerc au contact

Dès son premier tour en Q3, Verstappen a frappé fort avec un 1:32.510, suffisant pour décrocher sa septième pole position de la saison et sa première à Austin depuis 2021. Norris a pris la deuxième place devant Leclerc, qui s’est rattrapé après un tête-à-queue dans le dernier virage de son premier essai.
Hamilton, après un blocage de roues au premier virage, s’est hissé de la neuvième à la cinquième position, juste devant Piastri, en retrait tout au long du week-end.
Le top 10 est complété par George Russell (4e), Kimi Antonelli (7e), Oliver Bearman (8e), Carlos Sainz (9e) et Fernando Alonso (10e).

Classement et résultat des Qualifications du Grand Prix des États-Unis

Découvrez les résultats complets des qualifications du Grand Prix de Formule 1 des États-Unis 2025 à Austin, au Texas, qui s’est déroulé sur le Circuit des Amériques.

Résultat des Qualifications du Grand Prix des États-Unis

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:32.510 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:32.801 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:32.807 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:32.826 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:32.912 S
6
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:33.084 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:33.114 S
8
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:33.139 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:33.150 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:33.160 S
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:33.334 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:33.360 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:33.466 S
14
 
Pierre GASLY
Alpine 1:33.651 S
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:34.044 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:34.125 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:34.136 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:34.540 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:34.690 S
20
 
Isack HADJAR
Racing Bulls   S

Classement du championnat F1 2025 après la Course Sprint du GP des États-Unis

Découvrez comment la course sprint du Grand Prix des États-Unis 2025 a influencé les classements des pilotes et des constructeurs.

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren357
2O. PiastriMcLaren356
3M. VerstappenRed Bull321
4G. RussellMercedes258
5C. LeclercFerrari210
6L. HamiltonFerrari146
7K. AntonelliMercedes97
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber41
10I. HadjarVCARB39
11C. SainzWilliams38
12F. AlonsoAston Martin37
13O. Bearman Haas32
14L.StrollAston Martin32
15L. LawsonVCARB30
16E. OconHaas28
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine20
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 678 (Champion)
2Ferrari356
3Mercedes355
4Red Bull 346
5Williams111
6Racing Bulls72
7Aston Martin69
9Haas62
8Sauber60
10Alpine20

Course Sprint : Verstappen profite du chaos, double abandon pour McLaren

Max Verstappen a remporté le Sprint du Grand Prix des États-Unis, tirant pleinement parti d’un carambolage dès le premier virage qui a éliminé les deux pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris, tous deux candidats au titre.

Parti depuis la pole position, Verstappen a conservé la tête au départ, tandis que derrière lui, Piastri, troisième sur la grille, prenait brièvement l’avantage sur Norris. Mais au moment d’aborder le virage à gauche du sommet, le Britannique, placé à l’intérieur, a repris l’avantage. En tentant de repasser à l’intérieur à la sortie du virage, Piastri a été percuté par Nico Hulkenberg (Sauber), provoquant un effet domino : sa McLaren a heurté celle de Norris, envoyant ce dernier en tête-à-queue et lui arrachant sa roue arrière gauche.
Piastri a lui aussi subi une casse de suspension et a été contraint à l’abandon.

L’incident a déclenché une longue neutralisation sous voiture de sécurité, avant une relance au sixième tour. Verstappen, bien que menacé par George Russell (Mercedes) au huitième tour dans le virage 12, a résisté à la pression pour s’imposer après 19 tours. Carlos Sainz (Williams) complète le podium, devant le duo Ferrari Lewis Hamilton et Charles Leclerc.

Derrière, Fernando Alonso (Aston Martin) a également été pris dans le chaos, que Martin Brundle a décrit comme un véritable « demolition derby ». D’autres pilotes ont profité du désordre, notamment Yuki Tsunoda (Red Bull), auteur d’une remontée spectaculaire de la 18e à la 7e place.

Un nouvel incident a eu lieu au 15e tour, lorsque Lance Stroll (Aston Martin) a percuté Esteban Ocon (Haas), provoquant une deuxième intervention de la voiture de sécurité.

Au final, Alex Albon (Williams) a terminé sixième, Tsunoda septième et Kimi Antonelli (Mercedes) huitième, héritant du dernier point après la pénalité de 10 secondes infligée à Oliver Bearman (Haas) pour avoir dépassé hors piste.

Cette victoire permet à Verstappen de réduire son retard au championnat : il revient désormais à 55 points d’Oscar Piastri et à 33 points de Lando Norris, avant le Grand Prix principal d’Austin.

Classement et résultats de la Course Sprint du Grand Prix des États-Unis

Découvrez les résultats complets de la course sprint avant le Grand Prix sprint des États-Unis de F1 2025, qui se déroulera sur le Circuit des Amériques !

Résultats de la Course Sprint du Grand Prix des États-Unis

# Pilote Écurie Écart Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN

 
Red Bull LAP 19 M
2
 
George RUSSELL
Mercedes +0.395 M
3
 
Carlos SAINZ
Williams +0.791 M
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +1.224 M
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +1.825 M
6
 
Alexander ALBON
Williams +2.576 M
7
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +2.976 M
8
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +4.147 M
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +4.804 M
10
 
Pierre GASLY
Alpine +5.126 M
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +5.649 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +6.228 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake +6.624 M
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine +8.006 M
15
 
Oliver BEARMAN
Haas +13.576 M
16
 
Esteban OCON
Haas 4T M
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 4T M
18
 
Oscar PIASTRI
McLaren DNF M
19
 
Lando NORRIS
McLaren DNF M
20
 
Fernando ALONSO
Aston Martin DNF M

Grille de départ de la Course Sprint du Grand Prix des États-Unis 2025 (Austin)

Découvrez la grille de départ complète de la course Sprint à Austin avant le Grand Prix de Formule 1 des États-Unis 2025.

Grille de départ – Sprint du Grand Prix des États-Unis 2025 (Austin)

Position

Pilote

Écurie

1er

Max Verstappen

Red Bull

2e

Lando Norris

McLaren

3e

Oscar Piastri

McLaren

4e

Nico Hülkenberg

Stake

5e

George Russell

Mercedes

6e

Fernando Alonso

Aston Martin

7e

Carlos Sainz

Williams

8e

Lewis Hamilton

Ferrari

9e

Alex Albon

Williams

10e

Charles Leclerc

Ferrari

11e

Kimi Antonelli

Mercedes

12e

Isack Hadjar

Racing Bulls

13e

Pierre Gasly

Alpine

14e

Lance Stroll

Aston Martin

15e

Liam Lawson

Racing Bulls

16e

Oliver Bearman

Haas

17e

Franco Colapinto

Alpine

18e

Yuki Tsunoda

Red Bull

19e

Esteban Ocon

Haas

20e

Gabriel Bortoleto

Stake

 

Verstappen arrache la pole sprint à Austin devant Norris

Max Verstappen a signé la pole position du sprint du Grand Prix des États-Unis, préservant ainsi ses espoirs dans la course au titre mondial. Le pilote Red Bull a attendu le dernier moment pour frapper, réalisant un tour décisif en 1:32.143, soit 0,071 seconde plus rapide que Lando Norris, pourtant dominateur des deux premières phases de qualification (SQ1 et SQ2).

Le Britannique de McLaren, qui semblait intouchable jusqu’alors, devra se contenter de la deuxième place, devant son coéquipier Oscar Piastri, troisième à près de quatre dixièmes du leader.

La surprise du jour est venue de Nico Hülkenberg. Le pilote Sauber a décroché une impressionnante quatrième place, mettant fin à une longue période sans résultat notable depuis son podium à Silverstone en juillet.

La courte séance de huit minutes en SQ3 n’offrait qu’une seule tentative à chaque pilote, tous chaussés des pneus tendres obligatoires. George Russell a été le premier à s’élancer, réalisant un temps de 1:32.888, suffisant pour la cinquième position. Il partagera la troisième ligne avec Fernando Alonso, sixième sur son Aston Martin.

Derrière eux, Carlos Sainz a placé sa Williams en septième position, juste devant Lewis Hamilton et Alex Albon, neuvième. Charles Leclerc, en difficulté tout au long de la séance avec sa Ferrari, complétera le top 10.

Verstappen signe ainsi sa troisième pole consécutive pour un sprint, confirmant sa montée en puissance à l’approche d’un week-end texan qui s’annonce crucial pour le championnat.

Classement et résultat de la qualif Sprint du GP des États-Unis

Découvrez les résultats complets des qualifications sprint avant le Grand Prix sprint de Formule 1 des États-Unis 2025, qui se déroulera sur le Circuit des Amériques !

Résultat de la qualif Sprint du GP des États-Unis

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:32.143 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:32.214 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:32.523 S
4
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:32.645 S
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:32.888 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:32.910 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:32.911 S
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:33.035 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:33.099 S
10
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:33.104 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:34.018 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:34.241 M
13
 
Pierre GASLY
Alpine 1:34.258 M
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:34.394 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls   M
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:35.159 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:35.246 M
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:35.259 M
19
 
Esteban OCON
Haas 1:36.003 M
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake   M

F1 – Norris domine une séance d’essais écourtée à Austin

Lando Norris a signé le meilleur temps de la seule séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis, imposant un rythme impressionnant sur le Circuit des Amériques. Le pilote McLaren a bouclé son tour en 1:32.294, devançant de 0,255 seconde un surprenant Nico Hülkenberg (Sauber), tandis que le leader du championnat Oscar Piastri a pris la troisième place, à 0,279 seconde de son coéquipier.

La séance d’une heure a été raccourcie de cinq minutes à cause d’un drapeau rouge provoqué par Lance Stroll, qui a perdu un débris après une sortie large dans le virage 19. Avant cet incident, les pilotes tournaient majoritairement en pneus durs, avec plusieurs changements en tête : Max Verstappen avait brièvement mené avant d’être battu par Lewis Hamilton, puis par George Russell.

Carlos Sainz a vu sa séance s’arrêter prématurément à cause d’un problème de boîte de vitesses, l’obligeant à garer sa Williams — un coup dur avant les qualifications sprint.

En fin de séance, les pilotes ont opté pour des runs à faible charge d’essence. Fernando Alonso a d’abord pris la tête en 1:33.639, mais Norris a immédiatement répliqué, améliorant de 0,345 seconde. Hülkenberg s’est ensuite intercalé entre les deux McLaren, tandis que Verstappen (5e) s’est plaint du comportement de sa Red Bull.

Derrière, Alex Albon a pris la sixième place pour Williams, suivi de Russell et Hamilton, restés en pneus moyens. Isack Hadjar, impressionnant au volant de la Racing Bull, s’est classé neuvième, devant Oliver Bearman et Esteban Ocon chez Haas.

La séance a été plus difficile pour Charles Leclerc, victime d’un souci technique sur sa Ferrari qui l’a contraint à écourter son roulage.

Norris, sous le feu des projecteurs après son contact avec Piastri à Singapour, signe ainsi un retour remarqué avant un week-end texan où McLaren vise un nouveau doublé.

Classement et résultats et des Essais Libres du Grand Prix des États-Unis 2025

Découvrez les résultats très importants des essais libres à Austin avant les qualif sprint du Grand Prix des États-Unis de F1 2025 !

Résultats des Essais Libres du Grand Prix des États-Unis 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:33.294 S
2
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:33.549 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:33.573 S
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:33.639 M
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:33.648 S
6
 
Alexander ALBON
Williams 1:33.920 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:33.931 M
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:33.965 M
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:34.155 M
10
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:34.333 S
11
 
Esteban OCON
Haas 1:34.368 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:34.478 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:34.531 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:34.610 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:34.619 M
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:34.653 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:34.665 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:34.737 M
19
 
Carlos SAINZ
Williams 1:35.874 H
20
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:36.080 M

Un deepfake de Charles Leclerc généré par l’IA devient viral

Les vidéos deepfake et l’intelligence artificielle constituent une menace de plus en plus sérieuse, même pour le monde de la Formule 1, et le pilote Ferrari Charles Leclerc en a peut-être déjà été victime. Les clips générés par l’IA deviennent si réalistes qu’ils peuvent tromper même les spectateurs les plus attentifs, brouillant la frontière entre réalité et fiction.

Ces derniers mois, on a assisté à une vague croissante de vidéos en ligne créées à l’aide d’outils avancés tels que Sora d’OpenAI ou d’autres systèmes de génération de vidéos basés sur l’IA. Ces technologies peuvent reproduire les voix, les expressions faciales et les gestes humains avec une précision étonnante, même ceux de pilotes de Formule 1 comme Charles Leclerc.

À première vue, ces vidéos peuvent sembler inoffensives. Beaucoup montrent des personnalités connues s’adressant directement à leurs fans, commentant des courses ou partageant des messages émouvants. Mais derrière ces visages parfaitement rendus et ces intonations familières se cache une vérité troublante : ces mots n’ont jamais été prononcés par les personnes réelles. Chaque phrase, chaque mouvement et même la plus petite nuance faciale peuvent désormais être entièrement générés par l’intelligence artificielle.

Réel ou généré par l’IA ? Charles Leclerc en est peut-être déjà une « victime ».

Jusqu’à récemment, ces vidéos étaient souvent considérées comme des curiosités amusantes ou des moments viraux inoffensifs. Cependant, le risque potentiel est bien plus grand qu’il n’y paraît. Aujourd’hui, ces clips générés par l’IA ne suscitent peut-être que des rires ou de brèves réactions émotionnelles, mais demain, ils pourraient être utilisés pour diffuser de fausses déclarations, des informations mensongères ou de la propagande manipulatrice susceptibles de nuire gravement à la réputation.

Alors, où Charles Leclerc s’inscrit-il dans cette histoire ? Au cours des derniers jours, une vidéo montrant le pilote Ferrari délivrant un message émouvant à ses fans est devenue virale sur les réseaux sociaux. Cependant, en y regardant de plus près, certains détails subtils révèlent des incohérences suggérant l’utilisation d’une technologie de génération basée sur l’IA derrière ces images.

La dure réalité est qu’il devient de plus en plus difficile de faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est créé artificiellement. Le nombre d’utilisateurs « trompés » par ces vidéos continue d’augmenter, à mesure que la sophistication des deepfakes croît de manière exponentielle. Les réactions en ligne varient, allant de l’incrédulité à l’admiration, mais la confusion reste l’émotion dominante.

Imaginer un « pilote numérique » annonçant sa retraite ou un directeur d’écurie virtuel accusant un rival n’est plus un scénario de science-fiction. L’IA étant désormais capable de reproduire des images et des voix presque parfaites, de telles vidéos pourraient facilement déclencher des crises de relations publiques, des tensions entre les équipes, voire influencer la valeur commerciale des marques impliquées dans la Formule 1.

Les mots de la fille de Robin Williams : « C’est dégoûtant »

Ce problème ne se limite pas au monde du sport. L’utilisation abusive de l’intelligence artificielle a également suscité l’indignation dans l’industrie du divertissement. La fille de l’acteur décédé Robin Williams a fermement condamné la création de vidéos numériques qui reproduisent l’image et la voix de son père, qualifiant ce phénomène de profondément irrespectueux et moralement répréhensible.

« Voir l’héritage de personnes réelles réduit à « ça leur ressemble et ça leur fait penser, donc ça suffit » juste pour que d’autres puissent produire des contenus horribles sur TikTok et faire des marionnettes des morts est révoltant. Vous ne faites pas de l’art, vous créez des hot-dogs dégoûtants et surtraités à partir de vies humaines. C’est révoltant », a-t-elle déclaré, dans des mots qui traduisent parfaitement la dégradation éthique et culturelle vers laquelle les médias générés par l’IA pourraient nous conduire.

Sa déclaration percutante trouve un écho au-delà d’Hollywood. En Formule 1, où l’image et l’authenticité sont cruciales tant pour les équipes que pour les pilotes, des risques similaires commencent à apparaître.

Formule 1 et intelligence artificielle : un équilibre délicat

La Formule 1 a toujours été à la pointe de l’innovation technologique, repoussant sans cesse les limites du possible. Mais aujourd’hui, ce sport est confronté à un tout nouveau défi : protéger l’authenticité numérique de ses stars. La création et la diffusion de vidéos générées par l’IA qui imitent les pilotes et les directeurs d’équipe pourraient bientôt devenir une menace sérieuse pour la crédibilité de l’ensemble du sport.

À une époque où la frontière entre réalité et virtualité devient de plus en plus floue, la lutte pour préserver l’authenticité sera le prochain grand champ de bataille de la Formule 1. À mesure que les outils d’IA deviennent plus puissants, distinguer la réalité de la simulation pourrait bientôt devenir le défi le plus difficile à relever pour les équipes, les fans et les médias.

Dans un sport où chaque image vaut des millions et où chaque message peut façonner une réputation, distinguer le réel de l’artificiel pourrait bientôt devenir la course la plus cruciale — et la plus difficile — de toutes.

La rumeur enfle : Horner pour se faire une place chez Ferrari ?

Certains médias sensationnlistes britanniques se font l’écho d’une rumeur sur laquelle ils posent peu de conditionnel : Christian Horner serait en négociation pour devenir le prochain directeur de l’écurie Ferrari. Le Daily Mail, en particulier, rapporte que Christian Horner est en négociation pour devenir le prochain directeur de l’écurie Ferrari.

Un article sensationnel du Daily Mail suggère que Christian Horner et Ferrari auraient entamé des discussions en vue d’un éventuel transfert à Maranello. Ce qui semblait être une idée farfelue il y a quelques mois seulement prend désormais tout son sens : Horner pourrait être en lice pour le poste de directeur de l’écurie Ferrari. Cette rumeur s’est intensifiée ces derniers jours, attirant l’attention de tout le paddock de F1.

Christian Horner prêt pour un retour

Christian Horner purge actuellement une période de suspension qui devrait prendre fin début 2026, après avoir été licencié par Red Bull en juillet en raison d’une affaire judiciaire dans laquelle il était impliqué. L’affaire ayant récemment été classée, l’Anglais serait plus déterminé que jamais à revenir en Formule 1.

La décision d’Elkann et l’avenir de Vasseur

Qu’en est-il de Frédéric Vasseur ? Il semble que l’actuel directeur de l’écurie Ferrari ne jouisse pas pleinement de la confiance du président John Elkann. Cela pourrait conduire au licenciement de Fred Vasseur, alors même qu’il s’efforce de constituer une équipe plus forte pour 2026. Ferrari a déjà procédé à des changements de direction en cours de saison, souvent avec des résultats mitigés, mais cette fois-ci, la situation pourrait être différente. John Elkann serait prêt à tout mettre en œuvre pour s’assurer les services d’un directeur d’écurie qui, en vingt ans chez Red Bull, a réussi à créer deux époques de succès et de victoires.

Cela semble être le facteur clé qui a convaincu le président : reprendre une équipe qui semble avoir perdu son ambition de gagner et la ramener au sommet, comme l’a fait Horner au début de l’aventure Red Bull, qui est devenue une écurie de F1 de premier plan en seulement cinq ans.

Le réseau de Horner et les rumeurs

Les amis de Horner ont déclaré au Daily Mail qu’il était en pourparlers avec plusieurs équipes. Ils n’ont pas confirmé de négociation directe avec Ferrari, mais ne l’ont pas non plus exclue. Compte tenu des rumeurs persistantes ces derniers jours, Maranello pourrait en effet être dans la course pour recruter l’une des figures les plus brillantes de la F1. Comment cette saga va-t-elle se terminer ? Des développements dramatiques sont attendus dans les prochains jours.

La grille F1 2026 : le plateau actuel et toutes les rumeurs

La situation contractuelle actuelle de chaque pilote de F1 – et toutes les rumeurs sur ce qui pourrait se passer ensuite

Écurie

Pilote

Fin de contrat

McLaren

Lando Norris

« Long terme »

 

Oscar Piastri

2028

Ferrari

Lewis Hamilton

Jusqu’en 2026, avec option pour 2027

 

Charles Leclerc

Plusieurs années

Red Bull

Max Verstappen

2028

 

À confirmer

 ? 

Mercedes

George Russell

Inconnu

 

Kimi Antonelli

Inconnu

Aston Martin

Fernando Alonso

2026

 

Lance Stroll

« 2025 et au-delà »

Alpine

Pierre Gasly

« Long terme »

 

À confirmer

?

Haas

Esteban Ocon

Contrat pluriannuel

 

Oliver Bearman

Contrat pluriannuel

Williams

Alex Albon

Contrat pluriannuel

 

Carlos Sainz

Contrat pluriannuel

Racing Bulls

À confirmer

 

À confirmer

Audi (Sauber)

Nico Hulkenberg

Contrat pluriannuel

 

Gabriel Bortoleto

Contrat pluriannuel

Cadillac

Valtteri Bottas

Contrat pluriannuel

 

Sergio Pérez

Contrat pluriannuel

Rumeur – Oscar Piastri a-t-il déjà « jeté son dévolu » sur Ferrari pour 2027 ?

McLaren a peut-être remporté le championnat des constructeurs 2025 à Singapour, mais au sein de l’équipe, la lutte entre Oscar Piastre et Lando Norris menace de déborder.

Le journal suisse Blick rapporte que bien que Piastri soit cimenté chez McLaren au moins pour 2026, l’Australien « a déjà jeté son dévolu sur Ferrari pour 2027. » Les spéculations font suite à un week-end de tension palpable entre les deux prétendants au titre et leurs chefs d’équipe.

La colère de Piastri après avoir été poussé au large par Norris dans le premier tour était claire à la radio – qualifiant le mouvement de « pas très digne d’une équipe » – et a été aggravée lorsque McLaren a choisi de ne pas ordonner un échange de positions.

Il a ensuite coupé les communications de l’équipe lors des félicitations d’après-course du PDG Zak Brown, alimentant les rumeurs d’une rupture interne. L’équipe a cependant dit que l’impression donnée par cet évènement était due  un décalage entre la retransmission des images et du son embarqué.

Le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a insisté sur l’innocence de ce silence. « Nous avons demandé à Oscar de couper le moteur à son arrivée, puis toute la voiture cinq secondes plus tard. Ce faisant, la communication avec la FOM est également coupée », a-t-il expliqué.

Il a également minimisé l’absence de Piastri aux célébrations officielles du podium de McLaren, organisées par la F1. « C’était une célébration improvisée », a expliqué Stella. « Oscar était présent avec les médias, et de nombreux membres de l’équipe n’ont pas eu le temps d’être présents. »

Il a néanmoins admis que la rivalité au sein de l’équipe nécessite une gestion rigoureuse. « Notre analyse doit être très détaillée et analytique », a déclaré l’Italien.

« Nous prendrons en compte le point de vue des deux pilotes et nous forgerons une opinion commune. Si quelqu’un commence à penser que les règles sont appliquées de manière injuste, cela pourrait entraîner des violations et la destruction de tout le système. Ces discussions sont cruciales aujourd’hui. »

Norris, pour sa part, a rejeté les critiques de Piastri. « Si vous me reprochez d’avoir placé ma voiture à l’intérieur d’un grand écart, alors vous ne devriez pas être en Formule 1 », a-t-il déclaré.

Les médias européens se sont emparés de la rupture. Le journal espagnol AS a affirmé que « la célébration de l’équipe était simulée » et que McLaren pourrait durcir encore la pression avec ses controversées « règles de la papaye » pour garder le contrôle.

Le journal français L’Equipe a qualifié de « glaciales » les déclarations concises de Piastri dans les médias, tandis que le journal italien La Journal du Sport a déclaré que la bataille interne « semble désormais vraiment s’enflammer ».

Sky Deutschland Ralf Schumacher Oscar a ajouté : « Oscar montre plus de nervosité, il est plus sensible maintenant », tandis que le patron de Mercedes, Toto Wolff, a prédit que « nous arriverons à une situation où les coudes seront un peu plus utilisés ».

Le journal autrichien Kleine Zeitung a résumé les spéculations croissantes avec le titre suivant : « McLaren en difficulté malgré le titre de champion du monde – Oscar Piastri en a-t-il assez de sa propre équipe ? »

Ferrari peut-elle rebondir ? Vasseur garde son calme

La forme toujours médiocre de Ferrari a déclenché une nouvelle vague de critiques en Italie, l’équipe ayant connu un autre week-end difficile à Singapour.

Leo Turrini, de Sky Italia, a résumé sans détour l’ambiance générale : « Aucune perspective et aucun titre. »

Lewis Hamilton a manifestement connu une transition plus difficile que prévu vers la vie en rouge. « Je me suis senti à l’aise dans la voiture tout au long du week-end », a-t-il déclaré après s’être qualifié en sixième position, juste devant Charles Leclerc.

« Je pensais, peut-être à tort, que nous serions en mesure de nous battre pour les premières places. Mais le déroulement du programme, les temps d’attente dans la voie des stands, l’utilisation d’un pneu et le retour au stand… tout cela ne nous permet pas d’optimiser la séance.

Nous devons y travailler avec l’équipe, en discuter calmement. Tout le monde fait de son mieux, mais nous devons aussi écouter ce que font les autres. »

Hamilton a souligné l’approche de Mercedes après que son ancien coéquipier George Russell ait décroché la pole position. « Si vous regardez Mercedes, ils ont été les premiers à sortir et n’ont pas perdu de température de pneus », a-t-il fait remarquer.

L’ancien champion du monde Jenson Button a déclaré à Sky que la pression interne chez Ferrari était palpable. « On ne peut pas avoir peur de l’échec, mais c’est exactement ce que je ressens chez Ferrari », a-t-il déclaré.

« Je pense que tout le monde pense qu’il peut facilement être écarté. Ce n’est pas une bonne sensation. »

Leclerc a de nouveau nié être désabusé, mais sa frustration était évidente après un autre week-end médiocre. « Quand une équipe comme Mercedes, qui a généralement du mal sur ce type de circuit, décroche la pole position, nous n’avons aucune excuse », a-t-il déclaré. « Nous devons faire mieux.

Je ne sais pas quoi dire d’autre », a-t-il déclaré, après avoir utilisé un juron pour décrire à quel point Singapour avait été difficile pour lui.

Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, a admis que Mercedes avait pris de l’avance. « Oui, c’est vrai pour Red Bull, c’est vrai pour McLaren, c’est vrai pour nous », a-t-il déclaré. « Je pense que Mercedes s’améliore.

« Ils ont beaucoup souffert hier, mais aujourd’hui, ils ont été impressionnants, ce qui signifie qu’ils ont fait un énorme bond en avant par rapport à tous les autres, pas seulement par rapport à nous. »

Il a admis que la voiture Ferrari 2025 restait difficile à maîtriser. « Non, tout est vraiment à la limite. Ce n’est pas une voiture facile à piloter », a-t-il déclaré.

Répondant à la plainte de Hamilton concernant la préparation des pneus, Vasseur a déclaré : « Il n’est pas facile de trouver la bonne approche pour le tour de préparation des pneus, et peut-être que si vous avez de bonnes conditions au début du tour et pas à la fin, tout est vraiment à la limite.

Mais je veux retenir les aspects positifs de ce week-end. Nous étions là vendredi matin, nous étions là en Q1, et nous devons continuer à nous développer, à adopter cette approche. Nous devons continuer à pousser et être convaincus que nous pouvons y arriver. »

Lewis Hamilton face à un record peu enviable chez Ferrari

Lewis Hamilton pourrait entrer dans l’histoire de Ferrari avec une statistique peu flatteuse si le septuple champion du monde ne parvient pas à monter sur le podium lors du Grand Prix des États-Unis.

Après 18 courses sans podium depuis son arrivée chez l’écurie italienne, Hamilton a égalé le record de Didier Pironi, qui avait débuté sa carrière à Maranello avec 18 courses consécutives sans terminer dans le top 3. Pironi avait finalement décroché son premier podium lors de sa 19e course, le Grand Prix de Saint-Marin 1982.

Au Grand Prix de Singapour, Hamilton a terminé huitième après une pénalité de cinq secondes. Pour échapper à une inscription peu flatteuse dans les livres d’histoire de la Scuderia, il devra désormais monter sur le podium à Austin.

Malgré ses 105 victoires en carrière, Hamilton connaît donc un début de parcours chez Ferrari plutôt compliqué. Ses seules apparitions dans le top 3 jusqu’ici ont été lors des courses sprint à Shanghai et Miami, et non lors des Grands Prix principaux.

L’arrivée d’Hamilton chez Ferrari avait été présentée comme l’alliance du pilote le plus titré de F1 avec l’une des équipes les plus emblématiques du sport. Quatre mois plus tard, cette union n’a pas encore produit les résultats escomptés, laissant Hamilton au bord d’un record vieux de 43 ans.

Hamilton salue le soutien de Vasseur malgré une première saison difficile chez Ferrari

Lewis Hamilton a tenu à souligner un point positif dans sa première année compliquée chez Ferrari : le soutien indéfectible de son patron, Fred Vasseur.

Arrivé à Maranello avec de grandes ambitions, le septuple champion du monde n’a pas encore connu la réussite espérée. Toujours en quête de son premier podium avec la Scuderia, Hamilton peine à suivre le rythme des McLaren dominatrices et a souvent été devancé par son coéquipier Charles Leclerc.

Malgré ces résultats décevants, Vasseur n’a jamais remis en cause la contribution du Britannique, qu’il avait convaincu de quitter Mercedes pour rejoindre le projet Ferrari.

« Le soutien de Fred a été incroyable », a déclaré Hamilton aux médias.

Alors que Ferrari a vu ses espoirs de titre face à McLaren, le lien solide entre Hamilton et Vasseur apparaît comme l’un des rares motifs de satisfaction dans une saison marquée par les difficultés techniques et le manque de rythme.

« Ce n’est pas une année parfaite, comme nous le savons, mais nous avons beaucoup appris et je pense que nous allons de mieux en mieux. Je pense que nous sommes plus solides et plus unis que jamais en tant qu’équipe. »

Avec l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations l’année prochaine, Ferrari a l’occasion de se hisser en tête du classement.
L’écurie de Maranello est en pleine période de disette et n’a plus remporté de championnat depuis 2008. Hamilton a souligné que Ferrari pouvait rectifier ses approches infructueuses de cette année à temps pour se battre pour le titre.

« Il y a clairement des choses que nous devons améliorer, mais nous ne nous faisons aucune illusion à ce sujet », a-t-il déclaré. « Tout le monde se concentre à fond sur les processus d’amélioration et, en réalité, à chaque course, nous apprenons quelque chose. Nous analysons la dernière course et nos lacunes sont des choses qu’il vaut mieux avoir maintenant, alors que nous ne sommes pas en lice pour le championnat, plutôt que lorsque nous le serons. »

Sondage F1 – Quelle écurie pourrait engager Christian Horner à sa tête ?

Le départ fracassant de Christian Horner de Red Bull en juillet 2025, après 20 ans à la tête de l’écurie, a laissé l’un des dirigeants les plus emblématiques de la F1 sans poste et à la recherche d’une nouvelle opportunité.

Après avoir obtenu une indemnité de départ conséquente lui permettant de revenir en F1 début 2026, Horner aurait, selon le PDG d’Aston Martin Andy Cowell, « contacté presque toutes les équipes » dans l’espoir de rebondir.

Mais malgré son palmarès exceptionnel, les options du Britannique s’amenuisent. Plusieurs écuries ont déjà écarté toute collaboration. À Singapour, Cowell a été catégorique : « Il n’y a aucun projet d’impliquer Christian, ni dans un rôle opérationnel, ni dans un rôle d’investissement. » Un revers d’autant plus net que les ambitions de Lawrence Stroll de recruter Max Verstappen compliquent la donne, la relation tendue entre Horner et Jos Verstappen restant un frein majeur.

Chez Haas, le directeur Ayao Komatsu a également fermé la porte : « C’est fini. Il n’y a rien de plus à ajouter. » Quant à Mercedes et McLaren, les rivalités personnelles rendent tout rapprochement impossible.

Ainsi, l’ancien stratège en chef du succès de Red Bull se retrouve aujourd’hui isolé, face à un paddock peu enclin à lui tendre la main — un contraste saisissant avec l’aura qui a longtemps accompagné son règne à Milton Keynes. Ferrari représente peut-être l’opportunité immédiate la plus intéressante, même si le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, vient de signer un nouveau contrat.