Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Vidéo – Ferrari 296 GT3 Evo, la machine de guerre GT qui impressionne même Lewis Hamilton

Perfectionnée au cours de deux années de compétition avec la Ferrari 296GT3, conçue dans un souci de fiabilité et de maniabilité, avec une sensibilité aérodynamique améliorée, une plage de réglages plus large est préparée pour l’avenir sur les circuits en 2026.

Née pour gagner, conçue pour surprendre. La nouvelle Ferrari 296 GT3 qui représente le futur de Ferrari dans les compétitions Gran Turismo, celles qui permettent la relation la plus étroite avec le client et le transfert le plus consistant des innovations technologiques sur les modèles de série.

Ferrari dit avoir conçu la 296 GT3 autour des besoins des équipes, des pilotes professionnels et des gentlemen drivers, qui ont toujours été au centre de l’attention du programme Corse Clienti. Maranello a pour ce faire méticuleusement étudié chaque détail, selon les exigences du nouveau règlement GT3, pour reprendre le flambeau victorieux de la 488 GT3, afin d’écrire de nouvelles pages dans l’histoire du Cheval cabré en sport automobile. 

La machine sera surtout le ger de lance de Ferrari pour les 24 Heures du Mans, alors que le programme hypercar est déjà un franc succès avec la victoire acquise lors des trois dernières éditions, dont celle du centenaire, et celle de cette année, qui a été emportée par la structure cliente.

 

 

Ferrari mise sur un meilleur équilibre pour la SF-25 après des progrès encourageants

Ferrari a identifié l’équilibre de sa SF-25 comme priorité pour les prochaines évolutions techniques, après un Grand Prix d’Autriche encourageant marqué par des performances en nette amélioration. Sur le Red Bull Ring, la Scuderia a introduit des mises à jour significatives, notamment sur le plancher et le diffuseur, qui ont permis à Charles Leclerc et Carlos Sainz de décrocher respectivement les troisième et quatrième places, signant ainsi le meilleur résultat collectif de l’équipe cette saison.

Malgré cette progression, Leclerc a coupé la ligne d’arrivée à près de 20 secondes du duo McLaren, mené par Lando Norris, illustrant le chemin restant à parcourir pour rivaliser sur la durée d’une course.

Du côté de l’équipe, le directeur adjoint Jérôme D’Ambrosio a souligné que la priorité désormais portait sur l’amélioration de la constance de l’équilibre aérodynamique de la monoplace. Ce domaine, également mentionné par Lewis Hamilton dans sa quête d’un premier podium avec sa nouvelle équipe, sera au cœur du prochain paquet de mises à jour attendu dans les semaines à venir. Ferrari espère ainsi continuer à combler l’écart avec les équipes de tête.

« Il s’agit évidemment de la corrélation avec la soufflerie, et il y a différentes couches à prendre en compte », a déclaré M. D’Ambrosio aux médias. « Vous avez la CFD [dynamique des fluides computationnelle], puis vous essayez de transposer cela dans la soufflerie et vous passez par différentes étapes de validation et de corrélation, puis, bien sûr, la dernière étape consiste à mettre tout cela en pratique sur la piste. Vous obtenez vos chiffres dans la soufflerie, puis vous mettez [la voiture] sur la piste et vous espérez voir ce que vous attendiez, et c’est ce qui s’est passé pour nous [en Autriche], donc c’est une bonne chose. Nous essayons vraiment d’améliorer l’équilibre de la voiture pour aider les pilotes, et cela a un impact sur les performances, mais il est parfois difficile de prédire le gain de performance que cela apportera sur la piste. Certains aspects de l’équilibre de la voiture dépendent également des préférences du pilote, de son confort, de son style de conduite, etc. Tous ces éléments sont pris en compte pour améliorer la voiture, mais dans l’ensemble, on ne tient pas compte d’un pilote en particulier. On essaie simplement d’améliorer l’équilibre de la voiture, et il y a un objectif qui permettra d’améliorer les performances de l’équipe. Au final, nous avons des mesures objectives et des objectifs objectifs pour améliorer les performances de la voiture. »

Classement des directeurs d’écuries les plus victorieux en F1

Christian Horner quitte Red Bull en laissant derrière lui un palmarès exceptionnel. Avec 124 victoires, Horner occupe la deuxième place du classement des directeurs d’écurie les plus victorieux avec leur équipe, devancé uniquement par Ron Dennis (McLaren, 138 succès), et devant Toto Wolff (Mercedes, 120), Frank Williams (114) et Jean Todt (Ferrari, 98).

Arrivé en 2005, il aura mené Red Bull vers les sommets, supervisant l’ensemble des succès de l’équipe, dont les quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel puis ceux de Max Verstappen. Ce classement souligne l’empreinte laissée par Horner chez Red Bull et plus largement en F1, dont les résultats dépassent ceux de nombreuses légendes du paddock. Sa gestion stratégique et son rôle dans la construction d’un effectif ultra-compétitif auront permis à Red Bull de devenir l’une des écuries les plus redoutées de l’ère moderne.

Son départ met un terme à deux décennies de leadership, à un moment où l’écurie traverse une saison 2025 délicate. Mais son héritage, quant à lui, est déjà bien ancré dans les livres d’histoire de la F1.

Classement Team principal Écurie Nombre de victoire
1 Ron Dennis McLaren 138
2 Christian Horner Red Bull 124
3 Toto Wolff Mercedes 120
4 Frank Williams Williams 114
5 Jean Todt Ferrari 98

Lewis Hamilton pointe du doigt la plus grosse faiblesse de la Ferrari SF-25

Toujours en quête de son premier podium avec Ferrari, Lewis Hamilton a mis en lumière un aspect technique de la SF-25 qui complique son adaptation : une caractéristique du comportement de la voiture le pousse à « surpiloter ».

Après douze saisons chez Mercedes, le septuple champion du monde découvre progressivement les subtilités de sa nouvelle monoplace. Il avait déjà souligné la différence de gestion du frein moteur, un système qu’il n’avait jamais utilisé auparavant. Mais les dernières courses ont montré des signes encourageants.

Lewis Hamilton a battu Charles Leclerc à trois reprises sur les quatre derniers Grands Prix, frôlant une quatrième performance en Autriche. Il a également signé deux quatrièmes places consécutives à Spielberg et Silverstone.

Alors que Ferrari développe une nouvelle suspension arrière pour mieux exploiter les effets de sol, Hamilton a identifié un autre domaine technique nécessitant des améliorations pour retrouver son plein potentiel.

« Nous avons un sous-virage à basse vitesse, qui est inhérent à cette voiture », a déclaré Hamilton aux médias. « Je pense que nous roulons trop vite pour gagner un peu de temps, mais en termes de vitesse pure, la voiture est aussi rapide que celles qui nous devancent. Nous allons probablement un peu trop loin, ce qui rend la voiture un peu plus nerveuse, nous devons donc trouver un peu plus de performances. »

L’avenir F1 de Fred Vasseur bel et bien discuté en interne chez Ferrari

Le PDG de Ferrari admet avoir discuté de l’avenir de Fred Vasseur, directeur de l’équipe F1.

L’un des dirigeants de Ferrari serait en train de « discuter » de l’avenir du patron de l’écurie de Formule 1 en difficulté, Frédéric Vasseur.

Les spéculations vont bon train quant à la déception du président de Ferrari, John Elkann, et du PDG Benedetto Vigna, qui envisageraient de ne pas prolonger le contrat de trois ans de Vasseur, qui arrive à expiration.

Jusqu’à présent, les supérieurs de Vasseur sont restés discrets sur le sujet, mais Vigna était présent au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« J’aime venir ici et voir l’équipe unie », a déclaré le PDG de la marque basée à Maranello à Sky Italia à Silverstone. « J’adore être avec les gens, car ce sont eux qui font toujours la différence. »

Vigna ne cache pas que Ferrari a connu divers problèmes jusqu’à présent en 2025.

« Les équipes grandissent avec les difficultés », a-t-il insisté.« L’union fait la force, et c’est ce que nous avons chez Ferrari, et je peux le ressentir ici. »

Quant à l’incertitude intense qui entoure la place de Vasseur dans le stand Ferrari pour 2026, M. Vigna a toutefois admis qu’il n’avait pas encore de réponse.

« C’est le directeur de l’équipe », a-t-il déclaré. « Nous sommes en juillet et nous en discutons. Nous venons de déjeuner ensemble », a-t-il ajouté en souriant.

La FIA prête à accueillir une écurie chinoise en Formule 1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit favorable à l’entrée d’une équipe chinoise en Formule 1, laissant entendre qu’un nouveau processus d’appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé.

Alors que la discipline accueillera une 11e équipe en 2026 avec l’arrivée de Cadillac, officialisée après plusieurs années de démarches, Ben Sulayem n’exclut pas l’idée d’élargir encore la grille. Il a clairement indiqué qu’une candidature en provenance de Chine serait envisagée positivement.

La F1 n’a jamais connu d’écurie chinoise depuis ses débuts, malgré l’essor grandissant du sport automobile dans le pays. Avec le soutien institutionnel affiché par la FIA, une telle perspective pourrait relancer l’intérêt de groupes chinois pour un engagement dans la catégorie reine du sport automobile.

« Je continue de penser que nous avons besoin de plus d’équipes que de courses », a déclaré Ben Sulayem. « Les pilotes viennent me voir et me disent : ‘S’il vous plaît, plus de courses’. « Lorsque nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt [en 2023], sur quoi se basait le résultat ? Sur une procédure régulière, un cadre de compétences, sans tenir compte de l’entreprise, tant qu’elle répondait aux exigences de la FIA. Nous avons une 11e équipe. Je pense que nous devrions examiner les performances de cette 11e équipe, puis, s’il y a une candidature chinoise, et je parle maintenant au nom de la FOM devant vous, ils seront d’accord, car il s’agit de pérenniser l’activité. »

Ben Sulayem a clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’urgence à créer une 12e équipe. Cependant, compte tenu de l’essor fulgurant de la F1 ces dernières années, l’ajout d’une nouvelle équipe, en particulier une équipe chinoise, renforcerait encore son attrait sur le plus grand marché commercial de la planète.

« S’il y avait une équipe chinoise, par exemple, et que la FOM l’approuvait, et je suis sûr à 100 % qu’elle l’approuverait, cela ne rapporterait-il pas plus d’argent avec l’arrivée de la Chine ? Je pense que oui », a-t-il déclaré. « Devons-nous remplir [la grille] avec une 12e équipe pour le simple plaisir de remplir [la grille] avec une 12e équipe ? Non. Ce sera la bonne équipe. »

Ben Sulayem a confirmé que depuis le processus initial de manifestation d’intérêt il y a deux ans et demi, les conditions d’entrée ont été renforcées, affirmant que des leçons avaient été tirées.

« Le moment viendra où nous estimerons qu’il est opportun de lancer un appel à manifestation d’intérêt », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour contrarier les autres équipes, mais nous ne le ferons pas juste pour le plaisir. Cela doit en valoir la peine. Pour nous, la [12e] équipe doit apporter une valeur ajoutée à la pérennité de l’activité de la Formule 1, et l’activité de la Formule 1 n’est pas une question de revenus, mais de longévité du championnat lui-même. »

Charles Leclerc « vraiment nulle part » pendant le Grand Prix de Grande-Bretagne 

Conclu à une anonyme 14e position, le Grand Prix de Grande-Bretagne de Charles Leclerc a ressemblé à une catastrophe du début à la fin avec une stratégie ratée et une erreur de pilotage.

Sixième sur la grille de départ, Charles Leclerc a pris le pari de s’arrêter dès la fin du tour de formation pour passer les slicks sur une piste qui était séchante avec le retour du soleil. Un pari qui s’est avéré perdant puisque la pluie est rapidement revenue sur le tracé de Silverstone, repoussant le Monégasque loin dans la hiérarchie.

En fin de course, c’est une erreur à Stowe qui a coûté à Charles Leclerc une possible place dans les points, concluant un Grand Prix cauchemardesque. En descendant de voiture, le pilote Ferrari a tiré le positif en voyant la performance de son coéquipier Lewis Hamilton quatrième à l’arrivée.

« Je n’ai pas vu la course de Lewis, mais il était clairement beaucoup plus fort que moi », a indiqué Leclerc. « Le seul point positif, c’est que Lewis est dans la même voiture que moi. Et qu’il était beaucoup plus rapide que moi aujourd’hui. Il y a certainement des choses à retenir d’une journée comme celle-ci. Car lorsque vous rencontrez des difficultés en tant qu’équipe et que les deux pilotes sont en difficulté, il est plus difficile de savoir ce qui ne va pas. Nous avons là un exemple extrême dans les deux sens. »

« On était un peu nulle part pendant toute la course », a ajouté Leclerc. « Et quand je dis nulle part, c’est vraiment nulle part. J’étais à une seconde des temps, et en plus je faisais beaucoup d’erreurs. J’avais vraiment du mal à garder la voiture sur la piste. Ça a donc été une journée incroyablement difficile. Je dois analyser ce qui s’est passé. Qu’est-ce que j’ai fait en termes d’outils, de réglages, de pilotage qui a empiré les choses. Parce qu’aujourd’hui, c’était extrêmement difficile. »

Hamilton avertit Ferrari : « Certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour 2026 »

Après un Grand Prix de Grande-Bretagne difficile où il s’est battu avec une SF-25 « incroyablement difficile à piloter », Lewis Hamilton a prévenu son équipe que des éléments de cette monoplace ne doivent pas être gardés en vue de l’année prochaine.

Alors qu’il restait sur une incroyable série de 12 podiums consécutifs à Silverstone, Lewis Hamilton n’a pu faire mieux qu’une quatrième place ce dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le Britannique a connu une première partie de course difficile où il a glissé dans le peloton avant de revenir à l’avant en fin de course même s’il n’a pas pu devancer la Sauber de Nico Hülkenberg pour monter sur le podium.

« Je pense que ça a été une journée difficile pour tout le monde », a avoué Hamilton. « Ce n’est pas le résultat que j’espérais, mais j’ai quand même marqué quelques points. C’était la voiture la plus difficile que j’ai conduite ici dans ces conditions. La voiture était incroyablement difficile à piloter. Je pense qu’au final, j’ai beaucoup appris aujourd’hui, il y a beaucoup à retenir de cette journée. Ce n’est que la deuxième fois que je conduis cette voiture sur piste mouillée. »

« Je ne peux même pas vous dire à quel point c’est difficile », a poursuivi Hamilton. « Ce n’est pas une voiture qui aime ces conditions. Mais comme j’ai beaucoup de données à analyser, je vais m’asseoir avec les personnes qui conçoivent la voiture pour l’année prochaine. Car certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour l’année prochaine. »

Malgré une course difficile pour Ferrari où Charles Leclerc n’a terminé que 14e, la Scuderia a tout de même repris des points à Mercedes et Red Bull dans la lutte pour la deuxième place du championnat du monde des constructeurs.

Charles Leclerc furieux contre lui-même après les qualifications

Dans un message radio d’après-qualifications, Charles Leclerc s’est montré particulièrement dur à son encontre.

« P*****, p*****, p*****, p*****, p***** », a pesté Leclerc à la radio juste après s’être qualifié sixième. « Je suis vraiment une m****. Je suis vraiment une m****. C’est tout ce que je suis. »

Le week-end avait pourtant très bien commencé en essais libres pour Charles Leclerc et Ferrari avec notamment le meilleur chrono en essais libres 3. Toutefois, la machine s’est enrayée en Q3 où le Monégasque n’a pu faire mieux que sixième, une place derrière son coéquipier Lewis Hamilton.

Un peu plus tard, au moment de faire face aux médias après la séance de qualifications, la frustration n’était pas redescendue pour Charles Leclerc. 

« Je ne fais pas le travail », a avoué Leclerc. « Quand je repense aux qualifications, qui étaient mon point fort, il y en a beaucoup où j’aimerais revenir en arrière et changer quelque chose, car à chaque fois que j’arrive en Q3, pour une raison ou une autre, ça ne marche pas. Pour l’instant, nous avons fait de bonnes qualifications, mais pas d’excellentes qualifications. Et encore une fois, c’était mon point fort, donc je ne suis pas satisfait de mon niveau en qualifications. Nous avons des problèmes, c’est certain, en particulier aujourd’hui, à partir de la Q2, nous avons dû lutter avec quelque chose dans la voiture. Mais ce n’est pas une excuse. Je dois faire mieux. »

Charles Leclerc « espère » pouvoir remonter en course lui qui a maintenant l’habitude de gérer ce genre de situation cette saison. 

« Partir à nouveau en sixième position rend la tâche très difficile », a ajouté Leclerc. « À chaque fois, nous devons nous battre pour remonter, et une fois que nous sommes de retour en tête, ceux qui ont fait une course sans encombre ont un avantage sur nous. Nous devons donc nous améliorer en qualifications. »

GP de Grande-Bretagne, EL3 – Ferrari en bonne position avant les qualifs

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de l’ultime séance d’essais libres à Silverstone en 1:25.498. Même si Lewis Hamilton pointe en 11e position cela ne reflète pas la performance du Britannique, qui était en avance sur le meilleur chrono de son équipier avant l’apparition d’un drapeau rouge.

Oscar Piastri et Max Verstappen complètent le top 3 en étant tous les deux à moins d’un dixième de Leclerc. Lando Norris apparaît juste derrière à un dixième de la Ferrari numéro 16. Avec Leclerc, Piastri, Verstappen, Norris et Hamilton, cinq pilotes semblent être dans le match pour la pole position ce samedi.

Yuki Tsunoda a lui signé le cinquième temps des EL3, une bonne position pour le Japonais après ses récentes difficultés, même s’il pointe à cinq dixièmes de son coéquipier.

Belle performance au chrono pour Oliver Bearman, sixième, mais la fin de séance ne s’est pas passé comme prévu pour le Britannique. En rentrant au stand sous régime de drapeau rouge, Bearman est venu taper le mur sur les freins, fracassant ainsi le nez de sa Haas. Un incident sous enquête des commissaires.

Le week-end continue d’être compliqué pour les Mercedes, George Russell n’a signé que le huitième temps alors que Kimi Antonelli n’apparaît même pas dans les 10 premiers, seulement 14e.

La fin de séance a été perturbée par deux drapeaux rouges, un pour un débris en piste et l’autre suite à une sortie de piste de Gabriel Bortoleto, classé 16e des EL3. Le pilote Sauber a perdu sa monoplace dans Becketts à haute vitesse cassant sa suspension avant gauche lors de son passage dans l’herbe.

Enfin, côté Français les fortunes sont diverses puisqu’Isack Hadjar pointe à nouveau dans le top 10 en neuvième position, Esteban Ocon est aussi dans le match pour aller chercher une Q3 avec sa 13e place mais Pierre Gasly continue de souffrir au volant de son Alpine, bon dernier des EL3.

Voir le classement et les résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Combien d’argent gagne l’équipe championne du monde de F1 ?

Pourquoi le championnat des constructeurs est-il si important ? Ce n’est pas très romantique, mais la réponse principale est : l’argent !

Si le championnat du monde des pilotes est plus prestigieux en Formule 1, c’est bien le championnat des constructeurs qui dicte la répartition de la considérable cagnotte en fin de saison, ce qui est bien loin d’être négligeable.

Un pactole de plus d’un milliard en 2023

Le trésor se trouvant dans le coffre-fort représente 50 % des recettes des droits commerciaux de la Formule 1 pour chaque saison, de sorte que le bénéfice déclaré de 3,2 milliards de dollars pour 2023 donne lieu à un fonds estimé à 1,6 milliard de dollars à redistribuer entre les 10 équipes.

Comme vous l’avez compris, ce montant total, servant de base de référence, varie d’année en année. Mais les équipes aiment ce système de gratification qui, sous l’ère Liberty Media, s’est révélé être un véritable transformateur de la santé des équipes de F1, qui sont par ailleurs soumises à la stricte obligation de veiller à respecter un plafond budgétaire dans le domaine des dépenses.

Après déduction de certains bonus, comme les 5 % de Ferrari (soit 80 millions au titre de 2023) en reconnaissance de sa contribution à la popularité mondiale du sport, le montant restant est réparti entre les 10 équipes.

Combien gagne l’équipe championne du monde ?

Les champions du monde de F1 reçoivent une timbale d’environ 14 % du montant décrit ci-dessus. L’équipe arrivée en dernière position dispose tout de même d’un revenu correspondant à 6 %, ce qui signifie que le Petit Poucet de la saison 2023 a tout de même empoché une somme avoisinant les 91 millions de dollars.

En 2023, Red Bull Racing aurait gagné environ 140 millions de dollars.

La différence entre chaque position en 2023 était estimée à 8 millions d’euro, ce qui signifie qu’en terminant troisième au classement cette année, et dans l’hypothèse de revenus similaires de la F1, le team s’octroierait une enveloppe d’environ 16 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Tout ceci explique pourquoi la bataille en milieu de plateau et même les dernières positions sont tout aussi féroces que celles de tête. On comprend également bien l’euphorie du clan Alpine au Brésil, auteur d’un double podium salvateur ayant fait monter l’équipe de plusieurs rangs au championnat du monde des constructeurs.

Combien d’argent y a-t-il en jeu en F1 cette fin 2024 ?

Cette année en particulier, il y a bien plus que de l’argent en jeu pour McLaren et Ferrari, qui peuvent l’une comme l’autre achever la saison avec le titre de champion.

Ferrari a remporté le titre des constructeurs pour la dernière fois en 2008, tandis que le dernier triomphe de McLaren remonte à 1998. McLaren a terminé en tête du classement en 2007, mais avait été disqualifiée à la suite de l’affaire du Spygate.

Il s’agit de deux des équipes les plus célèbres du sport, toutes deux désireuses de mettre fin à la domination de Red Bull et de Mercedes depuis le dernier titre de Ferrari.

GP de Grande-Bretagne, EL1 – Hamilton devance les McLaren à domicile 

Lewis Hamilton a signé le meilleur chrono de la première séance d’essais libres à Silverstone devant Lando Norris et Oscar Piastri.

La séance a bien débuté côté Isack Hadjar puisqu’à mi-séance c’était lui qui détenait le meilleur temps en 1:27.502 avec les pneus médiums devançant Charles Leclerc et son équipier Liam Lawson. Un début de week-end solide pour le Français et pour son équipe Racing Bulls signant le sixième temps au terme de la séance, deux places devant Lawson.

Deux figures sont à noter au cours de cette séance dans le virage de Copse avec des 360° à très haute vitesse pour Pierre Gasly puis pour Gabriel Bortoleto. Deux incidents impressionnants mais sans conséquence mis à part pour les trains de pneumatiques.

Lewis Hamilton a donc réalisé le meilleur temps des EL1 en 1:26.892 pour 23 millièmes devant Lando Norris et un dixième et demi devant Oscar Piastri, troisième. Charles Leclerc a terminé au quatrième rang au volant d’une SF-25 qui semble à l’aise sur le tracé de Silverstone. George Russell vient ensuite signifiant un troisième britannique dans le top 5.

Il faut aller jusqu’en dixième place pour retrouver trace d’un certain Max Verstappen, le Néerlandais se plaignant une nouvelle fois de sa monoplace. Son coéquipier de la séance se nommait Arvid Lindblad qui a réalisé une heure d’essais solide se classant à cinq dixièmes du quadruple Champion du monde.

En ce qui concerne les deux autres français, Esteban Ocon a signé le 15e temps alors que Gasly s’est classé 19e, le pilote Alpine n’étant pas satisfait de sa voiture. Enfin, il faut noter la séance de Paul Aron 17e pour sa première au volant de la Sauber, devançant son coéquipier du jour, Gabriel Bortoleto. Ce dernier n’a toutefois pas effectué de chrono en pneus tendres contrairement à Aron.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix de Grande-Bretagne 

Hamilton va utiliser les réglages de Leclerc pour progresser chez Ferrari

Lewis Hamilton a admis avoir adopté une configuration plus proche de celle de Charles Leclerc sur sa Ferrari, dans l’espoir d’améliorer ses performances. En difficulté depuis le début de la saison, notamment en qualifications, le septuple champion du monde semble néanmoins avoir franchi un cap ces dernières semaines.

Au Grand Prix d’Autriche, Hamilton a signé son meilleur résultat en qualifications avec une quatrième place, qu’il a également conservée en course. Un progrès qu’il attribue en partie au rapprochement de la configuration de monoplace utilisée par son coéquipier.

« La configuration est un peu plus proche de celle de Charles, oui », a répondu Hamilton lorsqu’il a été interrogé par les médias. « J’ai du mal avec l’équilibre, et il conduit une voiture qui sur-braque énormément, et il arrive à faire glisser l’arrière sans dégrader ses pneus. Quand je fais glisser l’arrière, mes pneus se dégradent énormément, et il a fallu deux ans à Carlos [Sainz] pour s’y habituer, donc je ne veux pas faire ça. Je m’améliore, et je suis beaucoup plus proche en qualifications. »

Cependant, cette quatrième place en Autriche a égalé un record indésirable pour Hamilton, qui compte désormais 13 courses consécutives sans podium.
Son dernier podium remonte à 2024, à Las Vegas, où il avait terminé deuxième, ce qui signifie qu’il a égalé sa série de 2023, entre le Grand Prix de Sao Paulo et le Grand Prix d’Espagne.

S’il ne parvient pas à monter sur le podium ce week-end lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Hamilton établira non seulement un nouveau record de 14 courses sans podium, mais perdra également sa série record de podiums à Silverstone, où il est monté 11 fois sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne depuis 2014.

Fred Vasseur de retour aux commandes de Ferrari à Silverstone

Absent lors du Grand Prix d’Autriche pour des « raisons personnelles » non précisées, Fred Vasseur retrouvera sa place à la tête de la Scuderia Ferrari ce week-end à Silverstone, à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne.

L’écurie italienne avait officialisé son absence dans un communiqué publié dimanche matin, quelques heures avant le départ de la course au Red Bull Ring. Durant le week-end, c’est le directeur adjoint Jérôme d’Ambrosio qui avait assuré l’intérim, notamment en représentant Ferrari face aux médias.

Vasseur a depuis confirmé qu’il serait bien présent dans le paddock britannique, prêt à reprendre ses fonctions à la tête de l’équipe. « Personnellement, j’ai hâte de retrouver le circuit avec l’équipe pour profiter de l’ambiance unique de Silverstone », a déclaré Vasseur dans la présentation de l’équipe.

Ferrari a connu une amélioration de ses performances en Autriche, où Charles Leclerc et Hamilton ont terminé troisième et quatrième au volant de la SF-25 améliorée, qui bénéficiait d’un plancher révisé. Vasseur espère que Ferrari pourra poursuivre sur cette lancée à Silverstone, alors que l’écurie cherche à renverser la tendance après un début de saison 2025 décevant.

« Après l’Autriche, nous nous rendons à Silverstone, un circuit très différent et l’un des plus classiques », a ajouté Vasseur. « Les améliorations que nous avons apportées à la SF-25 à Spielberg ont certainement joué un rôle dans notre bon résultat dimanche dernier, et nous voulons profiter de cette dynamique positive pour aborder la prochaine course. Nous avons vu à quel point il est important de se concentrer sur tous les aspects de notre fonctionnement afin d’obtenir de bonnes performances. Comme d’habitude, nous allons donc nous concentrer sur nous-mêmes, avec l’objectif de réaliser un autre week-end sans faute. C’est la course à domicile de Lewis et il aura particulièrement à cœur de bien figurer, encouragé par le soutien incroyable dont il bénéficie toujours ici. »

Red Bull voit sa série de points s’arrêter, Ferrari conserve son record historique

Red Bull a vu sa série de résultats consécutifs dans les points prendre fin brutalement en Autriche, manquant ainsi l’opportunité de battre un record détenu par Ferrari depuis 2013.

Sur le Red Bull Ring, les qualifications ont mal commencé : Max Verstappen, gêné par des drapeaux jaunes en Q3, n’a pu faire mieux qu’une 7e place sur la grille, tandis que Yuki Tsunoda s’élançait depuis la 18e position. La course s’est révélée encore plus désastreuse, Verstappen a été contraint à l’abandon dès le premier tour après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, et Tsunoda a terminé dernier.

Ce double échec met un terme à une série de 77 Grands Prix consécutifs avec au moins un point inscrit, démarrée en Arabie saoudite en 2022. Red Bull échoue à seulement quatre courses du record absolu de Ferrari, établi entre 2010 et 2014 avec 81 résultats dans les points.

Avec Red Bull hors-jeu, McLaren devient l’équipe en activité ayant la plus longue série en cours, avec 49 courses consécutives à l’arrivée dans les points. Pour égaler le record de Ferrari, l’écurie de Woking devra maintenir cette dynamique jusqu’au Grand Prix de Mexico 2026.

Classement des plus longues séries de points consécutifs par équipe

# Écurie Courses Nombre
1. Ferrari Allemagne 2010 -Singapour 2014 81
2. Red Bull Arabie saoudite 2022 -Canada 2025 77
3. McLaren Bahreïn 2010 -Monaco 2013 64
4. Mercedes Brésil 2012 – Russie 2016 62
5. Mercedes France 2021 – Arabie saoudite 2024 62
6. Ferrari Malaisie 1999 – Malaisie 2003 55
7. Mercedes Grande-Bretagne 2018 – Monaco 2021 55
8. McLaren Autriche 2023 – Autriche 2025* 49 (en cours)

Bernie Ecclestone sceptique sur les chances de Lewis Hamilton de décrocher un huitième titre mondial

L’ancien grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, s’est montré peu convaincu par les perspectives de Lewis Hamilton de remporter un huitième sacre mondial, malgré son passage chez Ferrari en 2025.

Après une période faste chez Mercedes — six titres glanés entre 2014 et 2020, en plus de celui obtenu avec McLaren en 2008 — Hamilton a vu ses résultats décliner au fil des saisons, à mesure que l’écurie allemande perdait de sa compétitivité.

Désireux de relancer sa carrière, le Britannique a rejoint Ferrari cette saison, mais n’a pas encore réussi à monter sur le podium après 11 Grands Prix. À 40 ans, il espère bénéficier des changements réglementaires prévus pour 2026, qui pourraient rebattre les cartes dans la hiérarchie.

Mais pour Ecclestone, même cette opportunité ne suffira pas : selon lui, Hamilton ne parviendra pas à égaler ou dépasser le record de titres mondiaux détenu par Michael Schumacher.

« Non », a répondu Ecclestone à Sky F1 lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pouvait ajouter un titre à son palmarès. « Je pense qu’il y a une période dans la vie où tout va bien, ou tout va mal. »

Ecclestone a suggéré que le chemin vers le titre était désormais plus difficile pour Hamilton en raison d’une concurrence accrue par rapport à l’époque où il courait pour Mercedes.

« Je pense qu’il a eu la chance d’être là quand… tout d’abord, il n’y avait pas beaucoup de concurrence, donc c’était un peu plus facile. Et maintenant, il a des concurrents, alors que lorsqu’il gagnait tout, il n’y avait pas beaucoup de monde au sommet. Mais j’espère qu’il pourra encore y arriver. Quant à savoir s’il peut remporter le championnat du monde dans sa situation actuelle, c’est une tout autre histoire. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 ?

La Formule 1 s’apprête à retrouver le circuit historique de Silverstone ce week-end, théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne et situé non loin du quartier général d’Aston Martin.

L’édition 2024 avait vu Lewis Hamilton triompher au volant de sa Mercedes, devançant Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren) à l’arrivée. Parti depuis la pole position, George Russell n’avait pas pu convertir sa position en victoire. Le meilleur tour en course avait été réalisé par Carlos Sainz, alors pilote de la Scuderia Ferrari

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Max VerstappenRed Bull11
Liam LawsonVCARB6
Lance StrollAston Martin5
Nico Hulkenberg Sauber4
Oscar PiastriMcLaren4
Ollie Bearman Haas4
Yuki TsunodaRed Bull4
Lando NorrisMcLaren3
Franco ColapintoAlpine3
Fernando AlonsoAston Martin2
Alex Albon Williams2
Carlos SainzWilliams2
Andrea Kimi AntonelliMercedes2
George RussellMercedes1
Esteban OconHaas0
Gabriel BortoletoSauber0
Pierre GaslyAlpine0
Lewis HamiltonFerrari0
Charles LeclercFerrari0