Charles Leclerc évoque rend hommage à Jules Bianchi, dix ans après sa disparition

Nous venons de passer le dixième anniversaire de la disparition de Jules Bianchi, survenue le 17 juillet 2015, à cette occasion, Charles Leclerc a livré un témoignage poignant sur la relation qu’il entretenait avec son parrain.

Bianchi, décédé des suites de blessures subies lors du Grand Prix du Japon 2014, disputait alors sa deuxième saison en Formule 1 sous les couleurs de l’écurie Marussia.

Au-delà du pilote prometteur que le paddock connaissait, Jules Bianchi occupait une place particulière dans la vie du jeune Monégasque. Proche du frère aîné de Leclerc durant l’enfance, Bianchi était également son parrain, un rôle chargé d’affection et de repères dans la trajectoire personnelle et professionnelle du pilote Ferrari.

Si le talent et l’avenir prometteur de Bianchi en Formule 1 font l’unanimité parmi les observateurs du sport, les aspects plus intimes de sa vie restent moins souvent évoqués. À travers les mots de Leclerc, c’est une facette plus humaine et plus profonde de l’ancien pilote français qui resurgit à l’heure de cet hommage.

Évoquant sa relation avec Bianchi, Leclerc a déclaré à F1.com : « J’ai quelques anecdotes de cette époque, comme le premier film d’horreur que j’ai vu avec Jules. Il ne savait pas que je faisais semblant de dormir. Il essayait de s’assurer que je dormais parce qu’il voulait voir ce film avec mon frère aîné ! Jules était quelqu’un de vraiment gentil. Il était très drôle et avait ses moments de folie quand on le connaissait bien. Il était toujours prêt à aider et aimait beaucoup s’amuser. »

« Les souvenirs les plus marquants sont probablement ceux de mes six ou sept ans, lorsque j’ai pu piloter un kart de location avec lui et mon frère pour la première fois », ajoute Leclerc. « Normalement, les karts de location sont réservés aux adultes, mais son père gérait le circuit et nous laissait évidemment faire des choses qui n’étaient peut-être pas autorisées. Je l’admirais beaucoup, alors courir avec lui, avec mon frère aîné, avec son frère cadet et avec de nombreux autres pilotes de karting professionnels de l’époque était incroyable. Nous nous amusions tellement. Nous traînions ensemble et attendions que le circuit ferme au public pour pouvoir y entrer. Ensuite, nous nous déchaînions sur la piste pendant des heures et des heures. Ce sont probablement les souvenirs les plus précieux que j’ai. »

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

Jenson Button va mettre un terme à sa carrière de pilote

Champion du monde de Formule 1 en 2009, Jenson Button a annoncé qu’il ne poursuivrait pas sa carrière à temps plein en 2026, tournant ainsi la page sur 28 années de présence continue dans le sport automobile. Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec le Cadillac Hertz Team JOTA, le Britannique quittera son volant à l’issue de la saison en cours.

Button, aujourd’hui âgé de 45 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1998 en Formule Ford, avant de gravir les échelons jusqu’à la Formule 1, où il a fait ses débuts en 2000 avec l’écurie Williams. En 2009, il a décroché le titre mondial avec Brawn GP lors d’une saison restée dans les annales. Il a disputé 306 Grands Prix et remporté 15 victoires au cours de 17 saisons complètes en F1. Sa dernière apparition dans la discipline remonte au Grand Prix de Monaco 2017, où il avait brièvement remplacé Fernando Alonso chez McLaren.

Depuis son retrait de la F1, Button a multiplié les participations dans différentes catégories, notamment en endurance. Bien qu’il ait confirmé qu’il pourrait encore s’aligner sur quelques épreuves ponctuelles, il a exclu tout retour à un programme complet à l’avenir.

McLaren refuse les consignes d’équipe : Norris et Piastri libres de se battre pour le titre

Le patron de McLaren, Zak Brown, a affirmé que son équipe ne donnerait aucune consigne de course à ses pilotes dans la lutte pour le titre mondial. En pleine bataille pour le championnat, Oscar Piastri et Lando Norris sont désormais les deux principaux prétendants, séparés par seulement huit points au classement des pilotes à mi-saison. Max Verstappen, troisième, accuse un retard de 69 points sur le leader australien.

Malgré la tension croissante entre les deux hommes forts de Woking — marquée par des accrochages évités de justesse en Autriche et un contact au Canada — Brown a réitéré sa volonté de maintenir une égalité de traitement. « Ils sont libres de se battre », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la compétition interne, même si cela engendre des courses à haut risque pour l’équipe.

Alors que McLaren se retrouve pour la première fois depuis plus d’une décennie dans une position de force au championnat, la direction choisit de privilégier le sport et la méritocratie plutôt que des ordres hiérarchiques, laissant la bataille se jouer entre Piastri et Norris jusqu’au bout.

« Nous les laissons faire. C’est à eux de décider qui remportera le championnat du monde », a déclaré Brown lors du Goodwood FOS. « J’espère que ce sera l’un des deux. Je pense que nous devons encore creuser un peu plus notre avance avant de nous sentir à l’aise. Mais on n’est jamais vraiment à l’aise dans ce sport, alors laissons-les continuer à courir. Je pense que l’Autriche a été une excellente démonstration de leur capacité à se battre l’un contre l’autre de manière propre. »

Apple en passe de décrocher les droits de diffusion de la F1 aux États-Unis dès 2026

Apple serait sur le point de s’imposer comme le nouveau diffuseur de la Formule 1 aux États-Unis à partir de la saison 2026, selon les informations de « Business Insider ». Le géant technologique aurait formulé une offre annuelle de 150 millions de dollars, surpassant largement les 85 millions actuellement versés par ESPN, diffuseur en place depuis 2018.

Cette initiative marque un pas supplémentaire dans l’investissement croissant d’Apple dans le monde du sport automobile, après la production du film « F1 » avec Brad Pitt, sorti en salles récemment. Le projet de rachat des droits américains s’inscrit également dans un contexte d’intérêt croissant pour la discipline outre-Atlantique, stimulé ces dernières années par le succès de la série documentaire *Drive to Survive* sur Netflix.

Alors que Netflix avait un temps envisagé de se positionner pour acquérir ces droits, la plateforme ne semble pas impliquée dans les discussions actuelles. Outre ESPN, les fans américains ont également accès aux courses via le service payant F1 TV, mais l’arrivée d’Apple pourrait bouleverser le paysage médiatique de la F1 aux États-Unis.

Déjà actif dans le domaine sportif, Apple a conclu ces dernières années des partenariats de diffusion avec la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), affirmant ainsi son ambition de devenir un acteur majeur de la retransmission sportive en streaming.

Ben Sulayem et les élections FIA : « La compétition est toujours une bonne chose »

Mohammed Ben Sulayem, dont le règne à la Présidence de la FIA a jusqu’à présent été marqué par de nombreuses controverses, notamment des modifications des statuts qui, selon ses détracteurs, rendent plus difficile la tâche de ses rivaux, a défendu son bilan.

« Avez-vous déjà lu un article dans lequel je parle négativement d’une seule personne ? Ce n’est pas mon genre », a-t-il déclaré.

Rappelant qu’il avait déclaré à Reuters en mai avoir « nettoyé la maison de la FIA » et l’avoir débarrassée des ennemis qui voulaient le poignarder dans le dos, Ben Sulayem a souri : « Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas me poignarder, c’est parce qu’il n’y a plus de place. Les chiffres ne mentent pas… Ils (les membres) sont plus heureux, ils voient que l’argent est réinvesti. Et tout est régi par une bonne gouvernance. »

Au sujet de l’élection, l’ancien pilote de rallye s’est dit prêt, ajoutant : « C’est comme remettre son casque et ses gants. Cela me rappelle vraiment les compétitions, et la compétition est toujours une bonne chose. Nous avons des directives si claires qu’il est désormais impossible de tricher, et cela n’arrivera jamais, pas sous mon règne. »

Mayer, 59 ans, est le fils de l’ancien directeur de l’écurie McLaren Teddy Mayer. Il a précédemment occupé les fonctions de commissaire bénévole, de membre de la commission de la FIA et de représentant de l’association nationale des États-Unis.

Il a également été vice-président senior des opérations de course chez IndyCar/Champ Car de 1998 à 2003 et directeur des opérations de l’IMSA et de l’American Le Mans Sports Car Series de 2004 à 2009.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Sondage : En tête à mi-saison, Oscar Piastri est-il le favori pour remporter le titre mondial ?

Avec douze Grands Prix disputés et autant à venir, Oscar Piastri occupe la tête du championnat du monde de Formule 1 2025. Le pilote australien, victorieux lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, n’a depuis jamais quitté la première place du classement, devenant le premier représentant de son pays à mener le championnat depuis son manager, Mark Webber, en 2010.

À mi-parcours, l’écart reste toutefois assez mince : seulement huit points le séparent de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Tous deux sont engagés dans une lutte serrée pour tenter d’offrir à l’écurie de Woking son premier titre pilote depuis Lewis Hamilton en 2008.

L’histoire joue en faveur de Piastri : sur les 75 saisons précédentes, le pilote en tête à la mi-saison a été sacré à 56 reprises. Mais certains contre-exemples notables nuancent cette tendance. Lewis Hamilton détient le record du nombre de championnats menés à mi-course sans titre à la clé — quatre fois, notamment en 2007, 2010, 2016 et 2021. Il partage ce record avec Alain Prost, autre quadruple champion, qui a vu le titre lui échapper en tête à mi-saison à quatre reprises également.

D’autres grands noms comme Jim Clark, Niki Lauda, Fernando Alonso, Nico Rosberg et Sebastian Vettel ont également connu cette mésaventure. Et en 1997, Michael Schumacher avait mené jusqu’à mi-parcours avant de devenir le seul pilote de l’histoire à être exclu d’un championnat, à la suite de son accrochage controversé avec Jacques Villeneuve à Jerez.

Si les statistiques sont encourageantes pour Piastri, elles rappellent aussi que la seconde moitié de saison peut encore tout changer.

Carlos Sainz place Nico Hülkenberg parmi les cinq meilleurs pilotes de la grille

Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges à l’égard de Nico Hülkenberg après que ce dernier a décroché son tout premier podium en Formule 1 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, saluant la performance du pilote allemand qu’il considère comme l’un des « cinq meilleurs » du plateau actuel.

Profitant de conditions météorologiques changeantes et d’une stratégie efficace, Hülkenberg est remonté de la 19e position sur la grille pour franchir la ligne en troisième place, mettant fin à une série de 203 départs sans podium — un record en F1.

Réagissant à cet exploit, Sainz a confié à la presse son admiration pour le pilote Stake F1 : « Je suis très heureux pour lui. Pour moi, Nico fait partie des cinq meilleurs pilotes de la grille. »

« Félicitations, il a dû faire une course très solide pour terminer troisième. Honnêtement, le fait que les gens continuent de critiquer son absence de podiums n’avait aucune importance à mes yeux. Pour moi, il a toujours été l’un des cinq meilleurs pilotes du plateau chaque fois qu’il a couru en F1, et son talent et sa maîtrise en course sont incroyables. »

Hulkenberg n’a jamais couru pour une écurie « de pointe », son meilleur résultat en championnat étant une septième place en 2018 avec Renault. Au cours de cette saison, Sainz était le coéquipier de Hulkenberg dans l’écurie basée à Enstone et a pu observer de près les talents du pilote allemand.

« J’ai été son coéquipier pendant un certain temps et le fait qu’il n’ait pas monté sur le podium était simplement dû aux circonstances et aux écuries pour lesquelles il a couru », a ajouté Sainz. « Je suis heureux qu’il ait enfin obtenu ce podium pour faire taire tous ceux qui doutaient de lui. Pour ma part, je n’ai jamais douté de lui et je savais qu’un jour, il monterait sur le podium. »

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Antonelli serein sur son avenir chez Mercedes malgré les spéculations autour de Verstappen

Alors que l’avenir des pilotes Mercedes suscite de nombreuses interrogations, Kimi Antonelli a réagi aux rumeurs concernant une possible arrivée de Max Verstappen, assurant faire confiance à l’équipe pour « prendre la meilleure décision pour l’avenir ».

Le jeune Italien, promu cette saison en remplacement de Lewis Hamilton, dispose d’un contrat d’un an avec l’écurie allemande. Son coéquipier George Russell est également en fin de contrat, et plusieurs observateurs considèrent que ce dernier pourrait faire les frais d’un éventuel recrutement de Verstappen, actuellement courtisé par Mercedes.

Interrogé sur la possibilité qu’il soit lui-même remplacé si le quadruple champion du monde quittait Red Bull, Antonelli s’est montré philosophe : « Je suis sûr que Mercedes fera ce qui est le mieux pour l’avenir », a-t-il déclaré, sans afficher d’inquiétude quant à son propre sort.

« Évidemment, il se passe beaucoup de choses », a déclaré Antonelli lorsqu’il a été interrogé sur les garanties qu’il avait reçues pour rester chez Mercedes jusqu’en 2026.« Mais je suis sûr que l’équipe fait de son mieux pour assurer l’avenir, car elle ne se concentre évidemment pas uniquement sur l’année prochaine, mais aussi sur l’avenir. Il y a beaucoup de discussions en cours, mais mon objectif est simplement d’essayer de faire de mon mieux, quoi qu’il arrive. »

L’Italien a également confirmé qu’aucune discussion n’était en cours avec une autre équipe et s’est dit confiant que l’équipe « avait confiance » en lui après une première moitié de saison mitigée pour sa première année.

Piastri justifie sa réticence à adopter la nouvelle suspension avant de McLaren

Oscar Piastri a expliqué pourquoi il avait choisi de ne pas suivre immédiatement son coéquipier Lando Norris en adoptant la nouvelle suspension avant introduite par McLaren lors du Grand Prix du Canada.

Présentée comme une évolution majeure, cette suspension n’a été montée que sur la monoplace de Norris, tandis que Piastri a préféré conserver la version précédente. Une décision mûrement réfléchie, alors que Norris avait lui-même souligné, plus tôt dans la saison, ses difficultés à trouver le bon ressenti avec l’avant de la voiture.

La modification apportée à Montréal semble toutefois avoir porté ses fruits pour le Britannique, qui a depuis enchaîné deux victoires consécutives, en Autriche puis à Silverstone, réduisant l’écart avec Piastri à seulement huit points au classement général.

Malgré ce succès, Norris a relativisé l’impact de cette mise à jour, estimant que l’écart entre les deux versions n’était pas aussi significatif qu’il n’y paraît. De son côté, Piastri a indiqué que cette perception faisait partie des raisons qui ont motivé sa décision de conserver l’ancienne configuration, soulignant l’importance de préserver un équilibre avec lequel il se sent en confiance.

« Je ne l’ai jamais utilisée », a déclaré Piastri aux médias. « Pour moi, ce n’est pas une amélioration, c’est juste quelque chose de différent, qui peut potentiellement améliorer certaines choses. Cela rend certaines choses un peu moins bonnes, et si cela n’avait que des avantages, je l’installerais sur la voiture sans hésiter. Mais pour moi, je n’ai pas eu de problème avec cette sensation particulière ; l’année se passe plutôt bien. Je préfère garder la voiture constante et me concentrer sur la manière de tirer le meilleur parti des réglages et des autres améliorations plutôt que de changer la suspension. »

James Vowles réalise un rêve en pilotant la légendaire FW14B au Festival de Goodwood

Présent au Festival of Speed de Goodwood, le patron de l’écurie Williams, James Vowles, a confié avoir vécu un moment fort en prenant le volant de la mythique FW14B, qualifiant l’expérience de « rêve devenu réalité » et la monoplace de « bête ».

S’il s’est surtout illustré en tant que stratège chez Mercedes avant de prendre la direction de Williams, Vowles possède également une solide expérience de pilote amateur. Il a notamment participé à des compétitions de voitures de tourisme, ainsi qu’aux séries GT4 et GT3, et a disputé la saison 2022 de l’Asian Le Mans Series au volant d’une McLaren 720S GT3.

Déjà familier des modèles historiques de la marque britannique – il avait eu l’occasion d’essayer la FW08 championne du monde en 1982 avec Keke Rosberg – Vowles a cette fois eu l’opportunité de conduire la FW14B, victorieuse du championnat 1992 avec Nigel Mansell. Une expérience marquante pour l’actuel dirigeant de Grove, au volant de l’une des monoplaces les plus emblématiques de l’histoire de la Formule 1.

« Voilà, ma journée à Goodwood est terminée, et quelle journée incroyable ! », a-t-il déclaré. « C’était mon rêve d’enfant de piloter la FW14B à Goodwood. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Voir la 14B et la toucher était déjà un rêve d’enfant. Mais aller au-delà et avoir la possibilité de la conduire à Goodwood devant des centaines de milliers de personnes, c’est un rêve devenu réalité. »

« La 14B est une véritable voiture de course. Il n’y a pas de doute là-dessus. Elle est très légère, très agile et extrêmement puissante. Et un endroit comme Goodwood est un cadre fantastique. Ce n’est encore qu’une route assez poussiéreuse, avec des bottes de foin tout autour. Il faut donc rester prudent tout en profitant du moment. »

Il ajoute : « C’est génial. Ce que j’aime, c’est que l’équipe chargée du patrimoine a fait un travail formidable. Tout est d’origine. C’est vraiment la voiture avec laquelle Nigel a remporté le championnat en 1992. Tout est unique dans cette voiture, je peux donc vous assurer que la seule chose qui vous passe par la tête, c’est « fais attention à tout ». Mais c’est une bête, elle vous pousse à aller toujours plus vite. »

Le premier defi de Laurent Mekies est-il de prolonger Max Verstappen ?

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Jolyon Palmer a exhorté Laurent Mekies, récemment nommé à la tête de l’écurie Red Bull, à faire de la prolongation de Max Verstappen sa priorité absolue.

Le quadruple champion du monde est actuellement lié à Red Bull jusqu’à fin 2028, mais plusieurs clauses présentes dans son contrat pourraient lui permettre de quitter l’écurie dès cet été. Des discussions récentes entre le Néerlandais, son manager Raymond Vermeulen et le patron de Mercedes, Toto Wolff, ont renforcé les rumeurs d’un possible transfert.

Verstappen a marqué à lui seul la quasi-totalité des points de Red Bull cette saison, n’étant devancé que de sept unités par l’ensemble du reste de l’équipe. Son rôle est donc central dans la compétitivité de la structure de Milton Keynes, encore en reconstruction après le départ de Christian Horner.

Dans ce contexte, Palmer estime que Mekies doit agir « immédiatement » pour garantir la présence du pilote néerlandais au-delà de 2025, afin de stabiliser l’équipe et préserver ses ambitions sportives.

Au sujet des premiers défis de Mekies chez Red Bull, Palmer a déclaré dans le podcast F1 Nation : « Il y a des choses très importantes dont il doit s’occuper immédiatement, et la composition du groupe de pilotes en fait évidemment partie. Le contrat de Max Verstappen et toutes les rumeurs coïncident avec le départ de Christian de l’équipe. Je pense donc que c’est une chose sur laquelle Laurent, avec la hiérarchie de Red Bull, doit s’atteler. Peuvent-ils garder leur pilote vedette ? Parce qu’à l’heure actuelle, Max semble être le ciment qui maintient toute cette équipe soudée. Si vous retirez Max de Red Bull, ils perdent toute leur ancienne direction. »

Licenciement de Christian Horner : les dessous d’une éviction surprise chez Red Bull

De nouveaux éléments viennent éclairer les circonstances du départ inattendu de Christian Horner, évincé la semaine dernière de son poste de directeur de l’écurie Red Bull après deux décennies à la tête de la structure de Milton Keynes.

Selon des informations du journal allemand ‘Bild’, Horner aurait été informé de son licenciement lors d’un entretien en personne à Londres, en présence du PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, et du conseiller sportif Helmut Marko. La réunion, organisée dans une suite d’hôtel, aurait pris Horner de court, bien que la décision aurait été mûrie dès la fin juin, à l’issue du Grand Prix d’Autriche.

Le changement de direction aurait été validé lors d’une réunion stratégique entre Mintzlaff et les actionnaires de Red Bull, Chalerm Yoovidhya et Mark Mateschitz, au siège de l’entreprise. Une semaine plus tard, la décision a été communiquée aux parties concernées via une conférence Zoom, marquant la fin de l’ère Horner.

Toujours d’après ‘Bild’, Horner aurait perdu le soutien de Yoovidhya, son allié de longue date, notamment à la suite du scandale médiatique qui a entaché son début de saison. L’homme d’affaires thaïlandais aurait également été contrarié par l’influence croissante exercée par Horner au sein de la structure, et son refus présumé de déléguer certaines responsabilités clés, notamment en matière de marketing, de technique et de groupe motopropulseur.

Un autre signe révélateur de l’isolement croissant de Horner aurait été l’absence remarquée de Yoovidhya et de Max Verstappen à un événement privé organisé par le Britannique, quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans ce contexte tendu, l’avenir de Verstappen chez Red Bull demeure incertain. Le quadruple champion du monde aurait récemment rencontré Toto Wolff, le patron de Mercedes, qui ne cache plus son intérêt pour le Néerlandais. Le contrat actuel de Verstappen inclurait des clauses de performance lui permettant de quitter Red Bull dès 2026.

Martin Brundle accuse l’entourage de Verstappen de semer la discorde chez Red Bull

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Martin Brundle a pointé du doigt l’entourage de Max Verstappen, qu’il accuse d’avoir « lancé des grenades » au sein de l’écurie Red Bull à la suite du départ soudain de Christian Horner. Après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, Horner a quitté ses fonctions de directeur et de PDG la semaine dernière, alimentant un flot de spéculations quant aux raisons de cette séparation inattendue.

Parmi les hypothèses évoquées figure celle d’un licenciement stratégique visant à retenir Verstappen, quadruple champion du monde, dans l’écurie jusqu’en 2026, au détriment d’un éventuel transfert vers Mercedes. Si aucune explication officielle n’a été donnée par Red Bull, Brundle reste prudent quant à une implication directe du clan Verstappen, tout en soulignant son rôle perturbateur.

Selon lui, certaines déclarations publiques, notamment celles de Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, ont contribué à fragiliser l’autorité de Horner. Ce dernier a, à plusieurs reprises, critiqué ouvertement la direction de l’équipe, remettant en cause la légitimité de l’ancien patron à poursuivre son mandat.

Interrogé sur le rôle éventuel du camp Verstappen dans le départ de Horner, Brundle a déclaré au podcast Sky F1 : « Je ne sais pas, mais ce qui est absolument clair, c’est que le camp Verstappen lance des grenades depuis plusieurs mois maintenant, et certaines ont explosé. Ils ont été assez implacables à cet égard. Et je pense que parfois, le père de Max, Jos, a clairement fait savoir qu’il pensait que Christian ne devrait pas diriger l’entreprise et l’équipe.»

« Je dirais donc que oui, ils ont joué un rôle clé dans le départ de Christian. Mais à moins d’être dans le bureau derrière des portes closes, on ne peut pas en être certain. Cependant, il y a certaines choses que je sais, et certaines choses que j’ai vues et entendues qui me font penser qu’ils ont été très impliqués dans cette décision. »

Ferrari mise sur un meilleur équilibre pour la SF-25 après des progrès encourageants

Ferrari a identifié l’équilibre de sa SF-25 comme priorité pour les prochaines évolutions techniques, après un Grand Prix d’Autriche encourageant marqué par des performances en nette amélioration. Sur le Red Bull Ring, la Scuderia a introduit des mises à jour significatives, notamment sur le plancher et le diffuseur, qui ont permis à Charles Leclerc et Carlos Sainz de décrocher respectivement les troisième et quatrième places, signant ainsi le meilleur résultat collectif de l’équipe cette saison.

Malgré cette progression, Leclerc a coupé la ligne d’arrivée à près de 20 secondes du duo McLaren, mené par Lando Norris, illustrant le chemin restant à parcourir pour rivaliser sur la durée d’une course.

Du côté de l’équipe, le directeur adjoint Jérôme D’Ambrosio a souligné que la priorité désormais portait sur l’amélioration de la constance de l’équilibre aérodynamique de la monoplace. Ce domaine, également mentionné par Lewis Hamilton dans sa quête d’un premier podium avec sa nouvelle équipe, sera au cœur du prochain paquet de mises à jour attendu dans les semaines à venir. Ferrari espère ainsi continuer à combler l’écart avec les équipes de tête.

« Il s’agit évidemment de la corrélation avec la soufflerie, et il y a différentes couches à prendre en compte », a déclaré M. D’Ambrosio aux médias. « Vous avez la CFD [dynamique des fluides computationnelle], puis vous essayez de transposer cela dans la soufflerie et vous passez par différentes étapes de validation et de corrélation, puis, bien sûr, la dernière étape consiste à mettre tout cela en pratique sur la piste. Vous obtenez vos chiffres dans la soufflerie, puis vous mettez [la voiture] sur la piste et vous espérez voir ce que vous attendiez, et c’est ce qui s’est passé pour nous [en Autriche], donc c’est une bonne chose. Nous essayons vraiment d’améliorer l’équilibre de la voiture pour aider les pilotes, et cela a un impact sur les performances, mais il est parfois difficile de prédire le gain de performance que cela apportera sur la piste. Certains aspects de l’équilibre de la voiture dépendent également des préférences du pilote, de son confort, de son style de conduite, etc. Tous ces éléments sont pris en compte pour améliorer la voiture, mais dans l’ensemble, on ne tient pas compte d’un pilote en particulier. On essaie simplement d’améliorer l’équilibre de la voiture, et il y a un objectif qui permettra d’améliorer les performances de l’équipe. Au final, nous avons des mesures objectives et des objectifs objectifs pour améliorer les performances de la voiture. »

La Red Bull de Sebastian Vettel termine dans une botte de paille au FoS 2025

La Red Bull RB8, voiture championne du monde en 2012, a été impliquée dans un drôle d’accident lors du Goodwood Festival of Speed 2025. Aux commandes de la monoplace se trouvait Sebastian Job, pilote e-sport officiel de Red Bull, remplaçant exceptionnel de Sebastian Vettel, sacré au volant de cette F1.

Alors qu’il s’apprêtait à s’élancer sur la célèbre montée de Goodwood, Job a perdu le contrôle de la monoplace, incapable de tourner à droite. La RB8 a alors percuté des bottes de foin, provoquant des dégâts mineurs à l’avant de la voiture. L’accident s’est produit à faible vitesse, et aucun blessé n’est à déplorer.

L’incident s’est déroulé dans le cadre d’une édition anniversaire du Festival célébrant les 75 ans du championnat du monde de Formule 1. Plusieurs légendes de la discipline étaient présentes, dont Nigel Mansell, Sir Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi, Mario Andretti et Jacques Villeneuve. Des pilotes actuels comme Esteban Ocon et Ollie Bearman ont également pris part à l’événement, marquant le lien entre les générations au cœur de ce rendez-vous incontournable du sport automobile.

FIA – Mohammed Ben Sulayem dit « rire » des critiques de son concurrent Tim Mayer

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a balayé d’un revers de main les affirmations faisant état d’un « règne de terreur » au sein de l’instance dirigeante du sport automobile et a promis dimanche que les prochaines élections présidentielles seraient équitables et transparentes.

L’Émirati brigue un second mandat en décembre après avoir été élu pour la première fois en 2021, l’Américain Tim Mayer étant le seul candidat déclaré.

Mayer a annoncé sa candidature vendredi avant le Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne à Silverstone, déclarant lors d’une conférence de presse qu’il constatait un « échec du leadership » au sein de la FIA.

« Ces personnes travaillent très dur. Elles méritent un leadership qui leur fournisse des outils, une vision, des ressources et, surtout, qui ne les plonge pas dans un règne de terreur chaque fois qu’elles entrent dans leur bureau », a déclaré Mayer.

Ben Sulayem a trouvé cette affirmation ridicule et a déclaré à Reuters : « J’ai juste ri. J’ai même souri. J’ai dit que celui qui disait cela était déconnecté de la FIA. Honnêtement. Allez à la FIA, entrez et voyez par vous-même. Asseyez-vous avec eux, dites-leur que c’est entre vous et eux, et posez-leur la question. Je pense qu’il confond peut-être les époques », a-t-il ajouté.

Le siège de la FIA à Paris se trouve place de la Concorde, où, de 1793 à 1794, des exécutions publiques par guillotine ont eu lieu pendant la « Terreur » de la Révolution française.

Depuis l’arrivée de Ben Sulayem, le personnel de direction a connu un taux de rotation élevé, notamment l’ancien vice-président chargé des sports, Robert Reid, qui a démissionné en avril.

« Les décisions sont prises à huis clos, en contournant les structures et les personnes que la FIA est censée représenter », avait alors déclaré M. Reid.

 

 

Jeremy Clarkson apporte son soutien à Christian Horner après son éviction de Red Bull

Le présentateur britannique Jeremy Clarkson a révélé avoir adressé un message de soutien à Christian Horner, récemment évincé de son poste de directeur d’équipe et PDG de Red Bull Racing. Cette prise de parole intervient quelques jours après l’annonce du départ de Horner, mettant un terme à deux décennies à la tête de l’écurie basée à Milton Keynes.

Dans une chronique publiée par « The Sun », Clarkson, figure emblématique de la télévision automobile, a expliqué avoir ressenti une certaine solidarité avec Horner, lui-même ayant vécu un épisode professionnel similaire. En 2015, le contrat de Clarkson avec la BBC n’avait pas été renouvelé après une altercation avec un producteur sur le tournage de « Top Gear », émission qu’il coanimait depuis des années.

Malgré cette rupture brutale, Clarkson a rebondi avec succès en lançant « The Grand Tour » sur Amazon Prime, aux côtés de Richard Hammond et James May. Fort de cette expérience, il a confié avoir écrit à Horner pour l’encourager à ne pas considérer son départ comme une fin de carrière, mais plutôt comme le début d’un nouveau chapitre.

« Je lui ai envoyé un SMS après l’annonce de son licenciement, lui faisant remarquer que j’avais été dans la même situation que lui par le passé », a-t-il écrit. « Je lui ai expliqué que lorsque vous vous réveillez le lendemain matin, il est facile de penser : ‘Bon, c’est fini’. Mais dans mon cas, ce n’était pas le cas. Je n’avais pas marché sur un serpent. J’avais marché sur une échelle. Et je parie qu’il en va de même pour lui. »

Clarkson avait passé du temps avec Horner quelques jours avant l’annonce choc, après avoir assisté au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone le week-end dernier.

« J’ai passé un peu de temps avec Christian lors du Grand Prix [britannique] dimanche. Et il était évident qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver », a-t-il admis.

« Les parieurs avisés disent qu’il ira chez Alpine, mais l’année prochaine, ils auront des moteurs Mercedes, ce qui signifie que Christian devra travailler avec le patron des Flèches d’argent, Toto Wolff. Comme ces deux-là ne s’entendent vraiment pas, je ne vois pas cela arriver. »