Fernando Alonso taquine son protégé Gabriel Bortoleto après une frayeur en piste à Djeddah

Fernando Alonso n’a pas perdu son sens de l’humour. Impliqué dans un incident évité de justesse avec son protégé Gabriel Bortoleto, le double champion du monde a plaisanté en affirmant qu’il n’y aurait « pas de dîner » pour le jeune Brésilien lors du vol retour vers l’Europe.

L’incident s’est produit au 25e tour de la course, alors que Liam Lawson (Racing Bulls) dépassait Bortoleto. Dans sa tentative de reprendre la trajectoire optimale à la sortie de la première chicane, le rookie s’est décalé sur la droite… sans voir qu’Alonso, au volant de son Aston Martin, occupait déjà cet espace. Résultat : Alonso a été brièvement poussé vers le mur, frôlant l’accrochage.

Heureusement, les deux pilotes ont pu éviter le contact et poursuivre leur course. Alonso a finalement terminé à la porte des points, en 11e position, tandis que Bortoleto, champion en titre de Formule 2, a bouclé un week-end compliqué à la 18e place, bon dernier du classement. Le jeune pilote avait déjà été privé de la deuxième séance d’essais libres à cause d’un changement de châssis imposé par une fuite de carburant.

Au moment d’évoquer l’incident, Alonso a préféré manier l’ironie plutôt que la critique. « Il n’y aura pas de dîner pour Gabriel dans l’avion du retour », a-t-il lancé avec le sourire, soulignant la nature involontaire de la manœuvre et l’importance d’apprendre rapidement en F1.

« J’ai été surpris et j’ai failli avoir un accident, ce qui est la dernière chose que l’on souhaite, mais il ne m’a pas vu », a déclaré le double champion du monde aux médias. « J’ai dû éviter le virage, puis reprendre rapidement ma position [derrière Bortoleto] car je ne voulais pas de pénalité, mais cela n’a rien changé à la course, nous étions tous les deux en difficulté. Nous rentrons ensemble, mais il n’y aura peut-être pas de dîner pour lui. »

Quant à Bortoleto, il a également plaisanté en disant qu’il avait essayé de « faire peur » à Alonso.

« Oui, j’ai essayé de lui faire un peu peur, non, je plaisante », a expliqué Bortoleto lorsqu’il a été interrogé sur l’incident. « Je ne l’ai pas vu parce que j’avais compris qu’il y avait une voiture derrière moi, et dès que cette voiture m’a dépassé, j’ai essayé d’ouvrir le virage, et Fernando était là. J’ai senti un gros choc sur le côté de la voiture, j’ai vu Fernando et j’ai dit : « Bonjour ! », mais heureusement, personne n’a été blessé. »

Ferrari en quête d’appui aérodynamique pour rattraper McLaren, Red Bull et Mercedes

Ferrari a manqué de peu le titre de champion du monde des constructeurs de F1 l’année dernière, terminant à seulement 14 points derrière McLaren.

La signature de Lewis Hamilton a suscité un engouement supplémentaire à l’approche de la saison, auquel Ferrari n’a pas su répondre. Charles Leclerc estime que Ferrari manque d’appui aérodynamique par rapport à McLaren, Red Bull et Mercedes.

« Ce n’est pas comme si nous réglions mieux la voiture pour la course que pour les qualifications ou que nous faisions des compromis », a expliqué Leclerc. « Nous essayons simplement de rendre la voiture la plus rapide possible. Une fois en qualifications, où l’on pousse à la limite et où il faut également préparer les pneus, les choses ne fonctionnent pas pour nous pour le moment et nous devons essayer de trouver quelque chose. »

« Pour l’instant, les choses ne fonctionnent pas pour nous et nous devons essayer de trouver une solution. Je dirais que notre point fort est la gestion des pneus. Ce que nous recherchons, c’est simplement plus d’appui aérodynamique par rapport aux Red Bull, aux McLaren et aussi aux Mercedes. »

« Je pense qu’aujourd’hui, nous avons fait un pas en avant grâce à une très bonne gestion des pneus, mais il nous manque toujours l’appui aérodynamique qui nous faisait défaut hier. »

À Djeddah, Charles Leclerc est parvenu à monter sur le podium (le premier de la saison) en terminant à la troisième position. Le pilote monégasque a pu faire sauter le bouchon George Russell grâce à un premier relais plus long sur ses pneus médiums. La firme italienne va profiter de cette petite pause avant le Grand Prix de Miami pour trouver plus d’appui aérodynamique à donner aux monoplaces de Charles Leclerc et de Lewis Hamilton.

Gasly et Tsunoda évitent de s’accuser mutuellement après leur accrochage à Djeddah

Pierre Gasly (Alpine) et Yuki Tsunoda (Red Bull) ont refusé de se rejeter la faute après leur accrochage dès le premier tour du Grand Prix d’Arabie saoudite. Les deux pilotes ont été les seuls à ne pas rallier l’arrivée à Djeddah, leur course s’étant arrêtée brutalement après un contact dans les premiers virages.

L’incident s’est produit au niveau du virage n°4, une courbe serrée sur la gauche du premier secteur. Gasly, alors à l’attaque, a tenté de dépasser Tsunoda par l’extérieur. La manœuvre semblait sur le point d’aboutir, mais les deux monoplaces se sont accrochées en pleine trajectoire, finissant leur course dans les barrières. Tsunoda, apparemment dans l’impossibilité de laisser davantage d’espace, n’a pu éviter le contact.

Le Français a été contraint à l’abandon sur-le-champ, tandis que le Japonais a pu ramener sa voiture aux stands. Les dégâts sur l’arrière de la RB21 se sont toutefois révélés trop importants pour permettre à Tsunoda de poursuivre.

À l’issue de la course, ni Gasly ni Tsunoda n’ont souhaité désigner l’autre comme responsable, se contentant de constater l’issue malheureuse de cette tentative de dépassement. Une attitude mesurée, alors que la tension aurait pu monter d’un cran après un tel incident, d’autant plus que les deux pilotes ont vu s’envoler une opportunité de marquer de précieux points.

La FIA n’a pas jugé nécessaire d’ouvrir une enquête, considérant l’accrochage comme un incident de course survenu dans les phases agitées du premier tour.

Après la course, Gasly est revenu sur l’incident auprès de Sky Sports : « Il n’y a pas grand-chose à dire. Je le connais, je sais que ce n’était pas intentionnel. J’avais une bonne trajectoire dans le virage 4 et j’ai pu freiner assez tard, en essayant de laisser autant d’espace que possible à l’extérieur. J’avais déjà dépassé la ligne blanche. J’ai gardé ma voiture à l’intérieur de la piste pour m’assurer que le dépassement était bien fait. Finalement, ce n’est qu’un petit contact. C’est dommage que cela ait mis fin à nos deux courses. »

Tsunoda a estimé qu’il ne pouvait rien faire pour éviter l’incident avec son ancien coéquipier. « C’est difficile à blâmer. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’éviter. J’avais pleinement le contrôle de ma vitesse. Je ne suis pas rentré dans la voiture devant moi. J’avais le contrôle. J’ai essayé de l’éviter, de ne pas heurter Pierre. Mais c’était probablement le virage le plus serré de ce circuit. Quand on roule côte à côte, il y a toujours un risque. Je pense que nous le savons tous les deux, grâce à notre expérience. C’est dommage que cela se soit terminé ainsi. C’est difficile à dire. Il pourrait dire qu’il y avait de la place. Mais de mon point de vue, je n’avais pas beaucoup d’espace. J’ai essayé de ralentir autant que possible pour l’éviter. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire d’autre. »

Red Bull : Yuki Tsunoda en essais privés à Silverstone pour accélérer son adaptation

Yuki Tsunoda bénéficiera d’une journée d’essais privés au volant de la Red Bull RB19 de la saison 2023 ce mercredi à Silverstone, dans le cadre des essais de voitures précédentes (TPC) autorisés en Formule 1. L’objectif est clair : permettre au pilote japonais de prendre ses marques plus rapidement avec sa nouvelle équipe, avant le Grand Prix de Miami.

Promu chez Red Bull en remplacement de Liam Lawson – évincé après un début de saison jugé insuffisant – Tsunoda a réalisé des débuts encourageants. En trois courses, il est parvenu à se hisser à deux reprises en Q3 et à inscrire ses premiers points à Bahreïn. Il totalise néanmoins seulement deux unités, sa course en Arabie saoudite s’étant arrêtée prématurément après un accrochage au premier tour avec Pierre Gasly (Alpine).

Après une session de simulateur prévue mardi au siège de Red Bull, le Japonais prendra donc le volant de la RB19 dès le lendemain. Ce test n’est pas une réponse aux résultats récents, mais faisait déjà partie du programme initialement établi lors de son intégration à l’équipe première. Il doit lui permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la RB21, jugée plus exigeante.

En pilotant la RB19 – monoplace de référence qui a remporté 21 des 22 Grands Prix en 2023 et conduit Max Verstappen à son troisième sacre mondial – Tsunoda disposera d’un point de comparaison précieux pour mieux cerner les attentes de son équipe actuelle.

Avant le Grand Prix de Djeddah, le pilote japonais s’était montré ambitieux, affirmant qu’il se sentait capable de battre Verstappen une fois pleinement acclimaté à la monoplace 2025. Cette journée d’essais s’inscrit donc dans une démarche d’apprentissage accéléré, avec l’espoir de transformer ce potentiel en résultats plus concrets dès les prochaines échéances du championnat.

« C’est la première fois que je pilote une voiture complètement différente », a déclaré Tsunoda. « Je n’ai piloté que pour VCARB ces quatre dernières années, c’est donc la première fois que je pilote une voiture d’une équipe complètement différente. J’essaie d’utiliser cela, et je sais que si j’arrive à exploiter ce potentiel, je pourrai probablement le battre. Je sais que je ne peux pas le battre tout de suite, alors j’essaie simplement de construire une bonne base et d’attendre le moment où je serai en forme, oui. »

Lewis Hamilton se voit « souffrir » toute la saison au volant de sa Ferrari

Lewis Hamilton n’a pas caché sa frustration après une nouvelle course compliquée au volant de sa Ferrari. Septième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie saoudite, à 31 secondes de son coéquipier Charles Leclerc – troisième sous le drapeau à damier – le Britannique a livré un constat sans détour : son adaptation à la SF-25 reste extrêmement difficile.

Déjà visiblement abattu après les qualifications, le septuple champion du monde a poursuivi sur le même ton après la course. Interrogé sur son ressenti, Hamilton a reconnu que la « souffrance » qu’il éprouve avec cette monoplace pourrait se prolonger sur l’ensemble de la saison.

Ce cinquième Grand Prix de la campagne 2025 confirme un début d’année délicat pour l’ancien pilote Mercedes, encore loin du rythme affiché par Leclerc. Malgré quelques ajustements au fil du week-end à Djeddah, Hamilton n’a jamais semblé en mesure de rivaliser aux avant-postes, et l’écart avec les leaders continue d’inquiéter.

« Zéro, il n’y a rien de positif à retenir de la course, sauf que Charles a terminé sur le podium pour l’équipe », a-t-il déclaré aux médias, lorsqu’on lui a demandé s’il y avait quelque chose de positif à retenir de la course. « C’était horrible, je n’ai pas apprécié. Dans le premier relais, j’avais un énorme sous-virage et la voiture ne tournait pas, puis dans le deuxième relais, j’avais un équilibre légèrement meilleur. J’ai du mal à trouver l’équilibre, à sentir la voiture sous moi, mais je ne peux pas dire qu’il y ait un problème particulier. »

Le pilote aux 105 victoires en Grand Prix ne voit pas le bout du tunnel et prévoit que cette situation pourrait durer toute la saison.

« Je pense que je vais également avoir des difficultés à Miami, mais pour l’instant, il n’y a pas de solution. C’est comme ça que ça va se passer pour le reste de l’année, ça va être douloureux. J’ai littéralement tout essayé, mais la voiture ne voulait tout simplement pas fonctionner avec moi. »

Qui est selon vous le « pilote du jour » de ce Grand Prix d’Arabie Saoudite 2025 ?

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a vu s’affronter les pilotes sur le circuit de Djeddah. De ce Grand Prix, on peut retenir le moment de tension entre Max Verstappen et Oscar Piastri au premier virage du tout premier tour de la course, le dépassement d’Oscar Piastri sur Lewis Hamilton dans un virage ultra rapide du circuit, l’accrochage au premier tour entre Yuki Tsunoda (Red Bull) et Pierre Gasly (Alpine).  Mais selon vous, quel pilote a le plus retenu votre attention, quel a été celui qui vous a le plus surpris ou épaté ? 

Horner conteste la pénalité de Verstappen avec des photos : « Nous avons la preuve que c’était injuste »

Christian Horner est monté au créneau après le Grand Prix d’Arabie saoudite pour défendre son pilote Max Verstappen, estimant que la pénalité de cinq secondes infligée au Néerlandais était injustifiée. Le patron de Red Bull a affirmé disposer d’une preuve photographique démontrant, selon lui, que la décision des commissaires était erronée.

Verstappen a écopé de cette sanction pour avoir quitté la piste dans le virage n°1 alors qu’il défendait sa position face à Oscar Piastri. Malgré sa manœuvre hors trajectoire, le quadruple champion du monde est resté devant, ce qui a conduit à la pénalité qui lui a [peut-être] coûté la victoire. Il a finalement franchi la ligne avec 2,7 secondes de retard sur le pilote McLaren.

Silencieux sur l’incident après la course, Verstappen a refusé de s’exprimer à chaud. C’est Horner qui a pris la parole plus tard lors de son traditionnel point presse. Il a brandi ce qu’il a qualifié de « nouvelle preuve » pour remettre en cause la décision, en insistant sur le fait que son pilote n’avait pas gagné d’avantage durable dans l’action.

Cette sortie intervient alors que les débats autour de l’application des règles en piste continuent d’agiter le paddock, notamment en ce début de saison 2025 déjà riche en polémiques.

« J’ai trouvé cela très sévère, nous n’avons pas concédé la position, car nous ne pensions pas qu’il avait fait quoi que ce soit de mal », a déclaré Horner aux médias. « On voit très clairement au sommet du virage que Max est en tête et, selon les règles d’engagement dont ils avaient discuté auparavant, c’était une décision très sévère. Si nous avions cédé, le problème est que vous vous retrouvez dans le sillage et que vous perdez du terrain, ce qui vous expose à des problèmes avec George [Russell, en troisième position]. La meilleure chose à faire à ce moment-là était donc d’accepter la pénalité, de se concentrer et de continuer. Ce qui est dommage, c’est que notre rythme par rapport à la McLaren dans le premier relais était bon, et que nous avons dû purger la pénalité dans le même relais qu’Oscar. »

« Il a terminé avec 2,6 secondes d’avance, et sans la pénalité, nous aurions remporté la victoire, mais il y aura toujours des divergences d’opinions sur une décision aussi marginale. Je ne comprends pas comment ils sont arrivés à cette conclusion, ils sont tous les deux entrés à la même vitesse, Oscar a pris le virage très serré et Max ne pouvait pas simplement disparaître. Il faudrait peut-être revoir ces règles, je ne sais pas ce qu’il est advenu du principe ‘laissez-les courir pendant le premier tour’, qui semble avoir été abandonné. »

Charles Leclerc amer après le GP d’Arabie saoudite, « nous gâchons nos week-ends dès le samedi »

Troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie saoudite, Charles Leclerc a offert à Ferrari son premier podium de la saison, mais n’a pas caché sa frustration face aux performances décevantes de la Scuderia en qualifications.

Malgré une course solide, le Monégasque a souligné que ce déficit de rythme sur un tour lancinait les ambitions de l’équipe : « On ne peut pas se battre pour la victoire si on part trop loin sur la grille », a-t-il admis après l’arrivée.

Auteur d’un premier relais prolongé en pneus mediums, Leclerc a profité d’une stratégie efficace pour revenir dans le match. Son arrêt au 29e tour lui a permis de disposer de gommes plus fraîches dans la seconde moitié de l’épreuve, condition indispensable pour dépasser George Russell dans le virage n°1 au 38e tour.

Leclerc a ensuite résisté au retour de Lando Norris pour conserver sa place sur le podium, son meilleur résultat de la saison 2025 jusqu’à présent. Mais malgré cette performance encourageante, le pilote Ferrari a pointé du doigt un manque d’adhérence persistant sur sa monoplace, particulièrement pénalisant lors des qualifications — un exercice qui, habituellement, constitue l’un de ses points forts.

« Je suis vraiment content. Je ne pense pas qu’il était possible de tirer davantage de la voiture dont nous disposons actuellement », a déclaré Leclerc à Sky Sports. « J’étais très satisfait du rythme que nous avons affiché une fois que nous avons eu de l’air libre dans le premier relais. Je pense que c’était très prometteur. Maintenant, nous devons juste tout mettre en place lors des qualifications. »

« Cela a toujours été l’un de mes points forts, mais pour l’instant, je ne peux pas faire mieux que la quatrième place. Il n’y a tout simplement pas assez d’adhérence et nous en payons le prix en course. Si nous partons en première position, c’est une tout autre histoire. Je pense que nous avons une très bonne voiture pour lutter pour la victoire, mais pour l’instant, nous gâchons nos week-ends dès le samedi. »

GP d’Arabie saoudite – Piastri triomphe à Djeddah et prend les commandes du championnat

Oscar Piastri a signé une troisième victoire en 2025 à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie saoudite, devançant Max Verstappen au terme d’une course animée sur le circuit urbain de Djeddah. Le pilote McLaren, auteur d’une prestation maîtrisée, s’empare de la tête du classement général des pilotes.

Verstappen, initialement leader de la course, a été sanctionné d’une pénalité de cinq secondes pour une défense jugée trop agressive face à Piastri dès le premier virage. Le quadruple champion du monde a dû se contenter de la deuxième place, tandis que Charles Leclerc (Ferrari) complétait le podium. Le départ a été marqué par un contact entre Yuki Tsunoda et Pierre Gasly, entraînant l’intervention immédiate de la voiture de sécurité et l’abandon des deux pilotes. L’incident entre Verstappen et Piastri, survenu peu avant, a été notifié aux commissaires, qui ont infligé la sanction (cinq secondes de pénalités) au Néerlandais peu après la relance.

Piastri a ensuite parfaitement géré son rythme, résistant à la pression de ses poursuivants tout en conservant une avance suffisante pour neutraliser la pénalité de Verstappen. Lando Norris, auteur d’une remontée efficace depuis la 10e position, a terminé au pied du podium, après avoir dépassé George Russell en fin de course. Le Britannique échoue à quelques secondes de Leclerc malgré un bon rythme. Russell prend la cinquième place devant son coéquipier chez Mercedes, le jeune Kimi Antonelli, impressionnant de régularité pour sa première saison en F1. Plus tôt, une lutte tactique s’était engagée entre Norris et Lewis Hamilton, ponctuée de dépassements fantistiques dans la zone DRS. Norris a ensuite gagné du terrain dans la deuxième moitié de la course, dépassant tour à tour Antonelli, puis Russell.

Gabriel Bortoleto et Fernando Alonso ont frôlé la catastrophe au 23e tour après un contact dans le virage 1, mais ont pu poursuivre sans dommages majeurs. À 10 tours de l’arrivée, Norris a été averti par le directeur de course pour avoir franchi la ligne à la sortie des stands. Sur la piste, il a toutefois réussi à dépasser Russell pour prendre la quatrième place. Il a rapidement pris plus de cinq secondes d’avance au cas où les commissaires lui infligeraient une pénalité, mais heureusement pour le pilote McLaren, aucune sanction n’a été prononcée.

Avec cette victoire, Piastri prend dix points d’avance sur son coéquipier Norris au classement général, tandis que Verstappen pointe désormais à 12 unités de l’Australien. Le championnat reste plus disputé que jamais alors que le paddock se dirige vers le cinquième rendez-vous de la saison qui se déroulera à Miam le 4 mai prochain.

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 d’Arabie saoudite 2025

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 d’Arabie saoudite 2025, qui s’est déroulé sur le circuit de Djeddah !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

Classement et résultats du Grand Prix F1 d’Arabie saoudite

Découvrez les résultats du Grand Prix de Formule 1 d’Arabie saoudite 2025, qui s’est déroulé sur le circuit de Djeddah !

Classement du Grand Prix d’Arabie saoudite

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren LAP 50
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +2.843
3
 
Charles LECLERC
Ferrari +8.104
4
 
Lando NORRIS

 
McLaren +9.196
5
 
George RUSSELL
Mercedes +27.236
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +34.688
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +39.073
8
 
Carlos SAINZ
Williams +64.630
9
 
Alexander ALBON
Williams +66.515
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +67.091
11
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +75.917
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +78.451
13
 
Oliver BEARMAN
Haas +79.194
14
 
Esteban OCON
Haas +99.723
15
 
Nico HULKENBERG
Stake 1L
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
17
 
Jack DOOHAN
Alpine 1L
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
19
 
Yuki TSUNODA
Red Bull DNF
20
 
Pierre GASLY
Alpine DNF

Stroll bat un record peu flatteur et tacle les pilotes McLaren : « Ils auraient plus d’éliminations que moi dans une voiture de fond de grille »

Lance Stroll est entré dans les statistiques de la Formule 1 à Djeddah, mais pas pour les raisons dont rêve un pilote. Éliminé dès la Q1 des qualifications du Grand Prix d’Arabie saoudite, le Canadien a enregistré la 76e sortie prématurée de sa carrière à ce stade, un triste record depuis l’introduction du format en 2006. Il dépasse ainsi Kevin Magnussen, ancien détenteur du précédent record avec 75 éliminations.

Seizième sur la grille, Stroll a manqué la Q2 pour seulement 74 millièmes, battu par le rookie Isack Hadjar. Interrogé sur cette statistique peu enviable, le pilote Aston Martin a pris la nouvelle avec humour : « Je l’ai entendu au haut-parleur après la séance », a-t-il réagi en zone mixte, avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : « Si les pilotes de chez McLaren roulaient dans une voiture de fond de grille, ils auraient plus d’éliminations que moi. »

« Oui, la Q1… Je l’ai entendu au micro », a déclaré Stroll aux médias avant de lancer une pique à Lando Norris et Oscar Piastri. « Eh bien, mettez les pilotes McLaren dans une Sauber pendant 10 ans et ils auront le plus d’éliminations en Q1. Tout dépend de la voiture. »

C’est la troisième fois en cinq courses cette saison qu’il ne parvient pas à passer le premier tour des qualifications. Expliquant la réalité de la conduite d’une AMR25 qui peine à trouver son rythme.

« Quand vous avez des voitures rapides, vous économisez vos pneus et vous passez en Q3. Quand vous avez des voitures lentes, vous usez un million de jeux en Q1 et la plupart du temps, vous êtes éliminé si c’est le rythme que vous avez, donc c’est comme ça. »

Oscar Piastri manque d’un souffle la pole à Djeddah : « À part un centième, c’était suffisant »

Oscar Piastri a vu la pole position du Grand Prix d’Arabie saoudite lui échapper pour un souffle, battu de seulement 0,010 seconde par Max Verstappen au terme d’une séance de qualifications haletante à Djeddah.

Le pilote McLaren, qui avait provisoirement pris l’avantage sur George Russell, a finalement été devancé par un dernier tour stratosphérique du quadruple champion du monde. Malgré la déception, Piastri s’est montré satisfait de sa performance, estimant avoir tiré le meilleur de sa monoplace sur un tracé urbain où la moindre erreur peut coûter cher.

« Je suis content de mon tour », a-t-il déclaré, rappelant les risques inhérents au circuit rapide et étroit de Djeddah. « Pour être réaliste, pas beaucoup. Les derniers centièmes ici ont un prix très élevé. À beaucoup d’endroits, on pourrait peut-être utiliser un peu plus les vibreurs ou prendre un peu plus large. Ici, on risque de perdre toute l’adhérence ! Il y a toujours des petits détails quand on regarde en arrière, mais c’était un bon tour. J’étais content quand j’ai franchi la ligne d’arrivée. À part un centième, c’était suffisant. »

Vainqueur du Grand Prix de Bahreïn la semaine dernière, Oscar Piastri est arrivé en Arabie saoudite avec un élan positif. Le pilote McLaren occupe actuellement la deuxième place du championnat, à seulement trois points de son coéquipier Lando Norris, leader au classement général. Derrière eux, Max Verstappen, pointe à cinq unités de Piastri.

« Ça va être une course intéressante. Les pneus sont plus tendres que l’année dernière, ce qui rendra les choses plus difficiles », a déclaré Piastri. « Notre rythme est très bon. C’est généralement en course que nous semblons performants. D’un autre côté, c’est l’un des circuits les plus difficiles de l’année. Suivre une voiture, même en qualifications, avec plusieurs secondes de retard, n’est pas facile. Je m’attends à une course difficile. Je pense que nous avons un bon rythme et que si je pouvais prendre l’avantage au départ, cela me faciliterait la tâche. Mais il y aura des opportunités plus tard dans la course. Je m’attends à tout sauf à une course facile… »

GP d’Arabie saoudite : Norris encaisse le coup après son crash en qualif et vise un top 5 en course

Leader du Championnat du monde, Lando Norris a vécu une séance de qualifications décevante à Djeddah, marquée par une sortie de piste qui le contraint à s’élancer depuis la 10e position sur la grille de départ ce dimanche.

Le pilote McLaren a violemment heurté le mur dans le virage 5 lors de sa première tentative en Q3, compromettant sérieusement ses ambitions pour le Grand Prix d’Arabie saoudite. Une erreur lourde de conséquences alors qu’il ne possède que trois points d’avance sur son coéquipier Oscar Piastri au classement des pilotes.

Visiblement déçu, Norris n’a pas souhaité s’étendre sur l’incident. Interrogé par Sky Sports F1 sur les circonstances de son accident, le Britannique a sèchement répondu : « Non. Passons à autre chose. » Un refus qui illustre l’amertume du moment pour le jeune pilote, qui devra désormais miser sur une remontée en course pour limiter les dégâts dans sa lutte pour le titre.

« Je ne pense pas encore à demain, je suis juste déçu par aujourd’hui. Je vais maintenant aller voir mes ingénieurs et réfléchir à ce que nous pouvons faire demain. Nous savons que la voiture est rapide. Je vais aller voir mes ingénieurs pour m’excuser, puis nous verrons ce que nous pouvons faire pour demain et essayer de mettre en place un bon plan », a-t-il ajouté.

Contraint de s’élancer depuis la 10e place sur la grille après son accident en qualifications, Lando Norris a d’emblée tempéré les attentes concernant une possible remontée spectaculaire lors du Grand Prix d’Arabie saoudite. Le leader du championnat a souligné la complexité de dépasser sur le tracé urbain de Djeddah, réputé pour sa rapidité, mais aussi pour sa configuration étroite, peu propice aux dépassements.

« Nous aurons probablement besoin d’un peu de chance. Il est très difficile, voire impossible, de dépasser ici, donc je ne m’attends pas à un miracle », a-t-il déclaré. « Nous avons une bonne voiture et si nous parvenons à nous hisser dans le top 5 ou 6, je serai honnêtement satisfait. Oscar n’est pas en pole, donc notre rythme n’était clairement pas beaucoup mieux que celui de Max, même George n’était pas loin. Je pense qu’il n’est pas très réaliste de se rapprocher d’eux, mais notre objectif est le top 5. »

Oscar Piastri, son coéquipier chez McLaren, partira en deuxième position aux côtés de Max Verstappen (Red Bull), qui a décroché une superbe pole position.

Hamilton lucide sur ses débuts chez Ferrari : « Très loin » du rythme nécessaire

Lewis Hamilton a admis qu’il était « très loin » du rythme escompté depuis son arrivée chez Ferrari, et ce, malgré tous les ajustements entrepris pour tenter de retrouver ses marques au volant de la SF-25.

Le septuple champion du monde, qui a pourtant remporté la course sprint lors du Grand Prix de Chine le mois dernier, peine à retrouver de la compétitivité en course. Hormis ce succès ponctuel, ses débuts avec la Scuderia restent difficiles, marqués par une adaptation compliquée à sa nouvelle monoplace.

Régulièrement dominé par son coéquipier Charles Leclerc, Hamilton ne parvient pas à combler l’écart de performance. Interrogé sur la pause entre le Grand Prix d’Arabie saoudite et la prochaine manche à Miami, le Britannique de 40 ans a reconnu sans détour que le temps seul ne suffirait pas à inverser la tendance, décrivant la situation actuelle comme une réalité brutale de son niveau de forme.

« J’espère que oui », a-t-il déclaré aux médias. « Mais nous allons continuer à travailler. Peu importe ce que j’essaie, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais on n’abandonne pas, on continue d’essayer. Je ne sais vraiment pas. Je vais simplement essayer de courir et voir si je progresse. Si j’arrive à progresser, ce serait génial. Sinon, il faudra espérer que quelque chose se passe, essayer d’en tirer parti, mais je vais simplement essayer de tirer le maximum de la voiture et de la stratégie. »

Hamilton relégué en qualifications, mise sur les opportunités en course

Qualifié à une modeste septième place sur le circuit de Djeddah, Lewis Hamilton accuse plus d’une demi-seconde de retard sur son coéquipier Charles Leclerc, auteur du quatrième temps.

Pour la deuxième cette saison, le Britannique a également été battu par Carlos Sainz, le pilote qu’il a remplacé chez Ferrari et désormais titularisé chez Williams. Une situation qui souligne un peu plus les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde depuis son arrivée à Maranello.

Malgré ce nouveau revers en qualifications, Hamilton conserve une certaine confiance pour la course. Jusqu’ici, ses performances en Grand Prix se sont révélées plus solides que sur un tour lancé. Le pilote de 40 ans espère ainsi pouvoir tirer parti de la moindre opportunité offerte par les aléas de la course pour inverser la tendance.

« Je ne sais vraiment pas. Je vais juste essayer de courir et voir si je peux progresser », a déclaré le vainqueur de 105 Grands Prix. « Si je peux progresser, ce serait génial. Sinon, il faudra espérer que quelque chose se passe, essayer d’en tirer profit, mais je vais juste essayer de tirer le maximum de la voiture et de la stratégie. »

Qualif du GP d’Arabie saoudite : Verstappen salue la stratégie gagnante de son ingénieur

Max Verstappen a attribué sa pole position décrochée de justesse à Djeddah à une décision stratégique audacieuse prise par son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase. Le pilote Red Bull a devancé Oscar Piastri de seulement 0,010 seconde, profitant d’une approche tactique différente du reste de la grille.

Au début de la Q3, l’accident de Lando Norris a provoqué un drapeau rouge, interrompant la séance. Alors que la majorité des pilotes ont choisi de n’effectuer qu’un seul tour lancé avec leurs pneus tendres neufs, Verstappen et son équipe ont opté pour une stratégie plus flexible.

Le Néerlandais a volontairement abandonné son premier tour rapide avant même de franchir la ligne de départ, profitant ainsi du drapeau rouge pour préserver ce train de pneus. Cette manœuvre lui a permis de l’utiliser pour une première tentative après la reprise, avant de passer à un second jeu de gommes neuves pour une ultime attaque.

Pour exécuter ce plan dans le délai imparti, Verstappen a dû effectuer trois tours supplémentaires avec une charge de carburant complète, dont un passage par les stands. Sa première tentative l’a placé en tête, avec une avance infime de 0,001 seconde sur Piastri.

Bien que l’Australien ait brièvement repris la pole provisoire, Verstappen a eu le dernier mot, bouclant son deuxième tour rapide en 1:27.294, suffisant pour devancer la McLaren de 0,010 seconde. Le quadruple champion du monde n’a pas manqué de saluer le rôle déterminant de son ingénieur : « C’est grâce à Gianpiero, il a pris la bonne décision au bon moment. »

« On continue simplement à essayer de peaufiner avant les qualifications pour trouver l’équilibre parfait, et nous avons encore essayé beaucoup de réglages ce week-end », a déclaré Verstappen aux médias. « Je pense que nous avons fait le bon choix pour les qualifications, ensuite il s’agit juste de peaufiner, et nous apprenons. Nous essayons de mieux comprendre notre voiture, car elle a été plus irrégulière que nous l’aurions souhaité jusqu’à présent cette année. C’est donc positif que nous ayons réussi ici. »

« Avec l’accident [de Norris], la seule chose à faire était de changer d’approche. Je ne savais pas trop quoi faire. Au final, GP a dit : ‘Faisons-le plein pour deux tours. Tu fais le premier tour avec les pneus usés, puis tu rentres aux stands et tu chausses les nouveaux. Tu as plus de carburant, donc tu es un peu plus lent au début.’ Mais c’était la bonne décision. C’était clairement la bonne chose à faire pour moi en termes de sensations avec la voiture et pour atteindre la limite. »

GP d’Arabie saoudite – Qualif – Verstappen coiffe Piastri à Djeddah, Norris dans le mur

Max Verstappen a arraché la pole position du Grand Prix d’Arabie saoudite pour seulement 0,010 seconde devant Oscar Piastri, au terme d’une séance de qualifications marquée par la sortie de piste de Lando Norris en Q3.

Leader de la Q2, Norris a vu ses espoirs s’envoler après un accident survenu dans les virages 4 et 5. Le pilote McLaren est monté sur un vibreur avant d’être projeté contre les barrières, provoquant un drapeau rouge. Ce coup dur l’a privé d’un temps en Q3 et le contraindra à s’élancer depuis la 10e place sur la grille.

Pendant ce temps, son coéquipier Oscar Piastri a été le premier à signer un chrono (1:27.560) avant que Verstappen ne lance sa contre-attaque. D’abord plus rapide d’un millième de seconde, le quadruple champion du monde a ensuite bouclé un deuxième tour après un bref passage aux stands, améliorant son temps en 1:27.294 pour s’assurer une deuxième pole cette saison, après celle décrochée à Suzuka.

Q1 – Lance Stroll décroche (un nouveau) record peu flatteur en F1

En fond de grille, Lance Stroll a connu une soirée difficile en Q1. Le pilote Aston Martin a été éliminé pour la 75e fois de sa carrière à ce stade des qualifications, établissant un record peu enviable, en surpassant Kevin Magnussen. Il a échoué à seulement 0,074 seconde d’Isack Hadjar, dernier qualifié pour la Q2.

Jack Doohan, Nico Hülkenberg, Esteban Ocon et Gabriel Bortoleto ont également été éliminés dès la première phase. Bortoleto, dont le week-end avait déjà été compromis par une fuite de carburant en EL2, a vu son meilleur tour annulé pour avoir dépassé les limites de la piste, tout comme Doohan.

Lewis Hamilton a bien failli les rejoindre, mais le septuple champion du monde a évité l’élimination de justesse après avoir utilisé un deuxième train de pneus tendres pour atteindre la Q2.

Q2 – Lawson signe sa meilleure qualification de la saison

En Q2, Hamilton a à nouveau flirté avec l’élimination, mais a sécurisé sa place en Q3 avec seulement 0,007 seconde d’avance sur Alex Albon, 11e. Le pilote Williams a été rejoint parmi les éliminés par Liam Lawson, Fernando Alonso, Isack Hadjar et Ollie Bearman.

Pour Lawson, la 12e place constitue son meilleur résultat en qualifications cette saison. Le pilote Racing Bulls devance pour la première fois son coéquipier et retrouve des couleurs après un début de saison difficile.

À l’avant, Norris a signé le meilleur temps de la Q2 devant Verstappen et Piastri. Les trois hommes disposaient de deux trains de pneus tendres neufs pour la Q3, contrairement à la plupart de leurs rivaux.

Q3 : parfois ça passe, parfois ça casse…

La dernière phase de qualifications a basculé après la violente sortie de piste de Norris. Juste avant, Piastri avait bouclé son tour lancé, pendant que Verstappen devait interrompre sa tentative.

Une fois la séance relancée, Verstappen a signé un 1:27.559, devançant Piastri d’un souffle. George Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:27.407, avant que Piastri ne réplique en 1:27.304.

Mais c’est Verstappen, après un passage par les stands en configuration course, qui a eu le dernier mot avec un temps de 1:27.294, assurant à Red Bull la pole position.

Derrière le trio de tête, Charles Leclerc s’élancera quatrième, devant Kimi Antonelli, Carlos Sainz, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda et Pierre Gasly, complète le top 10.

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F1 – Classement et résultats des qualifications du Grand Prix d’Arabie saoudite

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Classement des qualifications du Grand Prix d’Arabie saoudite

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:27.294 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:27.304 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:27.407 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:27.670 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:27.866 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:28.164 S
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:28.201 S
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:28.204 S
9
 
Pierre GASLY
Alpine 1:28.367 S
10
 
Lando NORRIS
McLaren   S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:28.109 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:28.191 S
13
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:28.303 S
14
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:28.418 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:28.648 S
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:28.645 S
17
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:28.739 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:28.782 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:29.092 S
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:29.462 S

GP d’Arabie saoudite – EL3 – McLaren frappe fort à Djeddah avant les qualifications

Lando Norris et Oscar Piastri ont signé de belles performances lors de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie saoudite, laissant entrevoir un possible doublé McLaren en première ligne si tout se passe sans accroc en qualifications.

Profitant de pneus tendres neufs montés en fin de séance, alors que la température de la piste descendait progressivement de 50 à 46 °C sur le circuit de Djeddah, les deux pilotes McLaren ont nettement devancé leurs concurrents. Le Britannique a pris l’avantage avec un tour en 1:27.489, devant son coéquipier australien, à seulement 0,024 seconde. Un écart infime, mais révélateur de la domination des deux pilotes sur le reste du plateau.

George Russell a été le plus proche poursuivant, à plus de six dixième, un gouffre. Derrière lui, seuls Max Verstappen (Red Bull), Charles Leclerc (Ferrari) et Alex Albon (Williams) sont parvenus à rester dans la même seconde que Norris.

Lewis Hamilton, en revanche, a une nouvelle fois connu des difficultés au volant de sa Ferrari. Le septuple champion du monde, en manque de rythme, n’a pu faire mieux qu’une 12e place, à plus d’1,2 seconde de la tête et à quatre dixièmes de son coéquipier monégasque.

Malgré des conditions peu représentatives en raison de la chaleur de la piste, la hiérarchie s’est peu à peu dessinée au fil des minutes. Gabriel Bortoleto a été le premier à prendre la piste après avoir manqué la FP2 à cause d’une fuite de carburant. Pendant ce temps, d’autres pilotes, comme Russell et Carlos Sainz, prenaient leur temps, encore dans les garages alors que le chrono défilait.

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Après un démarrage en douceur, seuls quatre pilotes avaient signé un temps après 12 minutes, il y a eu un peu plus d’action lorsque les McLaren sont entrées en piste. Piastri a rapidement donné le ton, suivi de Norris. Verstappen et Leclerc ont brièvement pris l’avantage, mais Piastri a repris la tête avec un 1:28.605, confirmant la vitesse de la MCL38.

Malgré une gêne dans le dernier secteur causée par Yuki Tsunoda, Piastri a continué à améliorer, tout comme Verstappen, revenu à trois dixièmes. Tsunoda, remonté à la sixième place, a signé un bon retour après son accident de la veille.

Lors des simulations de qualifications, Russell a d’abord pris la tête avant d’être délogé par Piastri en 1:27.513. Norris a ensuite frappé fort avec un tour en 1:27.489, presque équivalent à la pole de Verstappen l’an passé. Piastri a tenté de répondre, mais une légère erreur lui a coûté un tour. Il termine malgré tout tout près de son coéquipier.

Russell a conservé la troisième position à plus de six dixièmes. Derrière, Albon a impressionné avec le sixième temps, devant Sainz, Gasly, Tsunoda et Antonelli. Lance Stroll ferme la marche, à deux secondes de la référence.

À quelques heures des qualifications, McLaren semble clairement en position de force, avec un duo Norris–Piastri en pleine confiance.