McLaren jubile : « Nous avons toujours pensé que l’impact des ailerons serait négligeable »

L’impact espéré par certaines équipes avec les changements de niveau de conformité sur la flexibilité des ailerons avant et arrière en F1 introduits en cours de saison n’aura pas été celui escompté. Alors que McLaren étaient clairement l’équipe visée par un tel ajustement de la réglementation, au point de faire espérer à certains de ses rivaux des changements notables dans la performance, et donc la hiérarchie, McLaren s’est de nouveau assuré d’un doublé dominateur à Barcelone, où Oscar Piastri s’est imposé devant Lando Norris. 

De son côté, s’efforçant de ne pas sourire, Andrea Stella a déclaré qu’il avait toujours été convaincu que ces restrictions n’auraient aucun impact. 

« En ce qui concerne l’impact des modifications apportées à l’aileron avant, je pense que cela s’est déroulé à peu près comme nous l’avions prévu chez McLaren », a-t-il déclaré aux journalistes en Espagne. « Nous avons toujours pensé que l’impact serait relativement négligeable, car lorsque nous avons vu les chiffres associés à ce changement d’effet aéroélastique, ils étaient faibles en termes d’appui aérodynamique et de variation de l’appui en fonction de la vitesse.

Lorsque nous avons testé cet aileron à Imola, si nous n’avions pas dit à Lando qu’il s’agissait d’un aileron différent, il ne l’aurait pas remarqué », a-t-il ajouté. « Et lorsque nous avons effectué des simulations sur le simulateur ou hors ligne, les chiffres étaient pratiquement nuls. Nous ne nous attendions donc pas à un changement dans le classement, suite à la directive technique publiée pour cette course. »

Une chose est sûre, McLaren demeure clairement l’équipe à battre et disposant du meilleur package technique en ce premier tiers de saison F1 2025.

 

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Nico Rosberg conseille à Isack Hadjar de ne pas céder aux sirènes de Red Bull

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016, estime qu’Isack Hadjar devrait faire preuve de prudence face à un éventuel intérêt de Red Bull Racing. Malgré des débuts prometteurs en F1 cette saison, l’ancien pilote Mercedes considère qu’un transfert prématuré dans l’écurie autrichienne ne serait pas forcément une décision avisée.

Hadjar, qui réalise une saison 2025 très convaincante, s’est déjà imposé comme l’un des rookies les plus en vue. Le directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a d’ailleurs pas hésité à le qualifier de meilleur débutant parmi les six engagés cette année. Le pilote franco-algérien a inscrit des points dans six des neuf premières courses, avec une sixième place à Monaco comme meilleur résultat jusqu’à présent.

Ces performances solides ont alimenté les rumeurs d’une possible promotion au sein de l’équipe de Milton Keynes, en quête d’un coéquipier capable de se rapprocher du niveau de Max Verstappen. Yuki Tsunoda, qui occupe actuellement ce rôle, a montré de bonnes choses par moments, mais reste globalement distancé par Hadjar malgré un matériel théoriquement supérieur.

Pour autant, Rosberg appelle à la retenue. Selon lui, Hadjar aurait tout intérêt à poursuivre son apprentissage dans son équipe actuelle plutôt que de rejoindre Red Bull trop tôt, une structure réputée exigeante où la pression et les attentes sont considérables.

« Si j’étais Hadjar, si jamais l’équipe commençait à évoquer [la possibilité d’une promotion chez Red Bull], je refuserais catégoriquement, aussi fermement que possible », a déclaré Rosberg à Sky TV. « Il fait un excellent travail chez Racing Bulls. Il est dans une position idéale. Il doit simplement refuser catégoriquement et dire « Pas question ! » ».

Karun Chandhok, analyste F1 chez Sky, partage l’avis de Rosberg et estime qu’Hadjar aurait tout intérêt à chercher un volant de pointe en dehors du camp Red Bull.

« Si j’étais Hadjar, j’essaierais de conserver mon siège chez Racing Bulls, puis je tenterais de décrocher un contrat chez Ferrari ou Aston Martin, par exemple », a-t-il déclaré.

Sondage – Red Bull doit-il à nouveau changer le coéquipier de Max Verstappen ?

Arrivé chez Red Bull en début de saison en remplacement de Liam Lawson, en difficulté après deux courses, Yuki Tsunoda a rapidement été propulsé sous les projecteurs. Ses débuts laissaient entrevoir un potentiel intéressant, mais la suite s’est révélée plus contrastée.

En sept Grands Prix avec l’écurie autrichienne, le pilote japonais a inscrit des points à trois reprises, son meilleur résultat étant une neuvième place. Une performance honorable, mais entachée par une sortie de piste lors des qualifications du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Cet incident a semblé marquer un tournant négatif, Tsunoda peinant ensuite à retrouver son rythme, notamment à Monaco et en Espagne, où il est resté hors des points.

Face à ces résultats en demi-teinte, Red Bull envisage déjà une possible rotation. Isack Hadjar, performant avec les Racing Bulls pour sa première saison, apparaît comme un sérieux candidat pour une montée en grade.

Reste à savoir si l’écurie doit tirer un trait sur Tsunoda dès maintenant, ou lui accorder davantage de temps pour confirmer son potentiel. Un choix stratégique, à la fois sportif et politique, auquel Red Bull devra répondre rapidement.

Quels sont les plans pour les tests F1 d’intersaison 2025-2026 ?

Les plans pour les essais pré-saison ont représsenté un point important à l’ordre du jour de la réunion de la Commission F1 ayant eue lieu le 25 avril dernier. 

Traditionnellement, les essais pré-saison se déroulent à Bahreïn ou en Espagne et jouent un rôle essentiel dans la préparation des équipes pour les courses à venir.

Aucune date ni aucun lieu n’ont toutefois été officialisés lors de la réunion. La Formula One Management (FOM) a été chargée de rédiger et de présenter une proposition détaillée qui sera examinée par la Commission dans les prochains mois. Ce changement est considéré comme une réponse aux défis logistiques actuels et aux commentaires des équipes sur les formats d’essais actuels.

L’objectif de ces changements est d’optimiser les essais de pré-saison tant sur le plan de l’efficacité opérationnelle que de l’équité concurrentielle. Ce changement devrait avoir des répercussions sur divers aspects de la F1. Une modification des essais obligera les responsables à revoir leur planification logistique. Les pilotes pourraient également être affectés par ces changements potentiels. Les essais de pré-saison leur permettent en effet de se familiariser avec les nouvelles conceptions et configurations des voitures.

Une modification du format des essais pourrait affecter leur capacité à se préparer et à tirer le meilleur parti du temps limité dont ils disposent. Un changement de calendrier pourrait également provoquer un tollé parmi les fans. De nombreux fans suivent les essais de pré-saison, car ils fournissent des indications précoces sur les performances des équipes. Ils sont particulièrement populaires auprès des fans les plus concernés. Cette période s’avére très utile pour obtenir des informations précieuses. Un changement de calendrier pourrait entraîner une modification de l’accès à la diffusion ou avoir un impact sur la disponibilité mondiale.

Enfin, on sait que les changements de règles techniques en vue de 2026 seront notables. Il s’agit de la raison principale pour laquelle la F1 prépare des modifications permettant à tous les acteurs d’être le mieux préparés possible avant cette révolution technique et sportive.

Cadillac F1 s’associe à Tommy Hilfiger pour son entrée en Formule 1 en 2026

Cadillac F1 a officialisé un partenariat avec la marque de mode Tommy Hilfiger en vue de ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2026. L’entreprise américaine rejoint l’écurie en tant que fournisseur officiel d’équipements.

Alors que la formation américaine intensifie ses préparatifs pour sa première apparition sur la grille, dans le cadre du nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là, elle consolide également sa stratégie commerciale en s’associant à des marques de renom.

Après avoir reçu l’aval définitif de la F1 en mars dernier pour intégrer le championnat en tant que 11e équipe, Cadillac continue d’aligner ses ambitions techniques et marketing. Le partenariat avec Tommy Hilfiger marque un retour de la marque de mode dans le paddock, après la fin de sa collaboration avec Mercedes en 2024.

« Nous sommes une équipe américaine représentant l’une des marques américaines les plus emblématiques de tous les temps », a déclaré Graeme Lowdon, directeur de l’équipe Cadillac. « Tommy Hilfiger est également une icône américaine, et l’héritage de la marque en Formule 1 est inégalé. Alors que nous apportons une nouvelle vision audacieuse au paddock, ce partenariat reflète véritablement l’esprit de ce que nous sommes en train de construire. Ensemble, nous ne nous contentons pas de courir, nous innovons pour façonner l’avenir du divertissement et de l’ingénierie. »

Cadillac n’a pas encore confirmé qui courra pour l’équipe l’année prochaine, mais a fait part de son intention de signer au moins un pilote expérimenté. Son partenariat avec Tommy Hilfiger signifie que ses logos seront visibles sur les tenues du personnel, y compris celles des pilotes, pendant toute la saison.

Red Bull et Leeds United : une rencontre musclée entre Formule 1 et football anglais

Red Bull est coutumier des cascades spectaculaires et insolites : arrêt au stand en apesanteur, démonstration en pneus cloutés sur neige, ou encore confrontation avec une équipe de rugby. Mais cette fois, la marque autrichienne a trouvé un nouveau terrain de jeu : le football anglais.

Devenu sponsor principal de Leeds United pour la saison 2024/25, Red Bull a célébré ce partenariat d’une manière pour le moins originale. Alors que le club du Yorkshire s’apprête à retrouver la Premier League, certains de ses joueurs, présents au Grand Prix de Grande-Bretagne, ont exprimé leur curiosité quant à la sensation de piloter une monoplace de Formule 1. La réponse de Red Bull ne s’est pas fait attendre.

Arvid Lindblad, jeune espoir de la filière Red Bull en Formule 2, a pris le volant de la RB7 – la monoplace championne du monde en 2011 avec Sebastian Vettel – pour un tour exceptionnel… sur la pelouse d’Elland Road, le stade de Leeds.

Une démonstration spectaculaire, qui n’a pas manqué de faire frémir les responsables de l’entretien du terrain, inquiets à juste titre pour l’état du gazon. Une manière pour Red Bull de rappeler, une fois de plus, qu’aucune surface ne lui résiste, même pas celle d’un terrain de football anglais fraîchement promu parmi l’élite.

 
 
 
 
 
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FIA – Vers une évolution du barème de points en F1 ?

La dernière réunion de la Commission F1 a apporté des changements passionnants. Examinons donc de plus près ces évolutions et ce qu’elles pourraient signifier pour l’avenir de la Formule 1.

La deuxième réunion de la Commission Formule 1 s’est tenue le 25 avril 2025 à Genève, en Suisse, il y a près d’un mois. La réunion avait permis d’affiner le règlement 2025 et d’entamer les modifications pour 2026.

La modification potentielle du système de points a été l’un des sujets mis en avant lors de cette réunion. Sujet brûlant s’il en est, la proposition mise sur la table consistait à modifier la répartition des points du championnat. Actuellement, les points sont attribués aux dix premiers de chaque course.

Cette proposition suggère d’étendre cette répartition aux 11e et 12e places. Cet ajustement devrait offrir davantage d’opportunités aux équipes moins bien classées de marquer des points et d’anticiper l’élargissement de la grille F1 à deux voitures supplémentaires avec l’entrée en jeu de Cadillac. La mesure, estiment ceux qui la soutiennent, contribuerait à intensifier la compétition sur l’ensemble de la grille et apporter valeur et visibilité à ces concurrents qui peinent à lutter pour les premières places.

Ce n’est pas la première fois que cette proposition est avancée. Elle n’a pas encore été acceptée, mais la commission a convenu qu’une analyse plus approfondie était nécessaire. Une proposition complète devrait être présentée lors de la réunion de juillet. Si elle est acceptée, elle aura de nombreuses implications pour la F1. Les équipes pourraient devoir modifier leurs stratégies de course. L’accent sera davantage mis sur la sécurisation des positions dans la zone de points élargie. Cela pourrait alors modifier la décision d’une équipe en matière d’arrêts au stand, de choix de pneus et de tactiques sur la piste. Les pilotes qui ne figurent pas dans le top 10 traditionnel seraient davantage motivés. Cela leur donnerait plus d’occasions de contribuer au classement de leur équipe et à leur propre classement au championnat. Cela devrait rendre les courses plus dynamiques, ce qui devrait encore améliorer l’expérience des fans. Rappelons également que l’attribution du point du meilleur tour en course a été abandonnée après avoir animé d’une manière jugée artificielle les GP pendant quelques temps.

Alpine F1 – Nicola Lacorte suspendu pour la manche du Red Bull Ring en F3

Le jeune pilote italien Nicola Lacorte, membre du programme junior Alpine F1, ne participera pas à la prochaine manche du championnat de Formule 3, prévue au Red Bull Ring en Autriche. En cause : une suspension automatique liée à un trop grand nombre de points de pénalité.

Engagé cette saison avec l’écurie DAMS, Lacorte a connu deux week-ends particulièrement compliqués à Monaco et en Espagne. Ces deux manches ont vu le pilote de 18 ans accumuler à elles seules 18 points de pénalité, bien au-delà de la limite réglementaire de 12 points en 12 mois, seuil à partir duquel une suspension est déclenchée.

Déjà au bord de l’exclusion avant la course principale en Espagne, Lacorte a vu sa situation empirer après une série d’incidents sur la piste. DAMS devra donc se passer de ses services pour l’épreuve autrichienne, prévue à la fin du mois de juin, et trouver un remplaçant pour cette étape.

Pour rappel, ce système de pénalité s’applique également en Formule 1. L’an dernier, Kevin Magnussen en avait fait les frais, tandis que Max Verstappen, champion du monde en titre, flirte actuellement avec la limite.

La restriction sur les ailerons est un gaspillage d’argent, selon Hamilton

Lewis Hamilton a estimé à Barcelone que la restriction sur la flexibilité des ailerons n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’argent.

Introduite en trois étapes, la dernière phase de cette restriction est entrée en vigueur ce week-end à Barcelone, sans avoir produit de différence perceptible sur les performances ou le classement.

McLaren, qui fait l’objet de spéculations depuis le début de son redressement, mais qui a toujours été innocentée, n’a apporté aucune modification à Barcelone, alors que tous ses concurrents ont revu leur aileron avant afin de se conformer à la dernière directive technique.

Alors que certains, comme Ferrari, pensaient en tirer profit, aucun changement notable n’a été constaté jusqu’à présent.

« Quel gaspillage d’argent », a déclaré Lewis Hamilton en riant après s’être qualifié en cinquième position, samedi. « L’équilibre n’est certainement pas aussi bon qu’avant, mais cela n’a rien changé… C’est juste de l’argent gaspillé pour tout le monde.

Cela n’a littéralement rien changé », a-t-il ajouté. « Les ailerons de tout le monde se tordent toujours, mais seulement de moitié, et tout le monde a dû fabriquer de nouveaux ailerons et dépenser plus d’argent pour les fabriquer.

Cela n’a aucun sens, mais c’est comme ça et nous continuons. »

« Nous devrions donner cet argent à des œuvres caritatives », a-t-il ajouté par la suite, en référence à l’argent dépensé pour se conformer aux règles.

Au début du week-end, le pilote Ferrari avait estimé que la flexibilité des ailerons était « positive » et que la F1 allait « dans la mauvaise direction » en limitant leur utilisation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à une différence dans la maniabilité de la voiture, il a répondu : « Non, je ne m’attendais pas à cela… J’ai conduit sur le simulateur et c’était pratiquement identique. Juste un peu plus de survirage à grande vitesse. »

 

Max Verstappen reconnaît sa responsabilité dans l’accrochage avec George Russell à Barcelone

Max Verstappen a reconnu avoir dépassé les limites lors de son accrochage avec George Russell en fin de Grand Prix d’Espagne, qualifiant l’incident d’« inacceptable » dans un message publié ce lundi sur son compte Instagram.

La course, marquée par une neutralisation tardive à la suite de la sortie de piste de Kimi Antonelli, s’est conclue sur un sprint de six tours. Contraint de repartir en pneus durs – moins performants que ceux de ses rivaux –, Verstappen a rapidement perdu la troisième place au profit de Charles Leclerc, avant de se retrouver en duel avec Russell dans le virage n°1.

Après un contact qui l’a poussé à emprunter la voie de dégagement, le Néerlandais est revenu en piste devant la Mercedes, suscitant l’intervention de son équipe, qui lui a demandé de rendre la position. Verstappen, visiblement agacé, a d’abord ralenti, semblant obtempérer, avant d’accélérer de nouveau dans le virage n°5 et d’entrer en collision avec Russell.

 
 
 
 
 
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Sanctionné de 10 secondes et de trois points sur sa super licence – le plaçant à un seul point d’une suspension –, le quadruple champion du monde a reconnu sa part de responsabilité dans un rare mea culpa. « Ce qui s’est passé avec George ne devrait pas avoir lieu. C’était inacceptable », a-t-il écrit, évoquant également une frustration grandissante au volant dans les derniers tours de course.

« Nous étions sur une stratégie audacieuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste », a-t-il écrit. « Notre choix de pneus pour la fin et certaines manœuvres après le redémarrage de la voiture de sécurité ont alimenté ma frustration, ce qui m’a conduit à une manœuvre qui n’était pas correcte et qui n’aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l’équipe et les émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal. »

Verstappen a finalement cédé la place à Russell dans le virage 11 et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position, avant que la pénalité ne le relègue à la dixième place du classement final. Il n’est plus qu’à un point de pénalité d’une suspension, ce qui le place dans une situation délicate pour les deux prochaines courses de F1 au Canada et en Autriche. Il est intéressant de noter que les commissaires ont conclu qu’aucune mesure supplémentaire n’était nécessaire suite au premier accrochage entre Verstappen et Russell dans le virage n°1, ce qui signifie que Red Bull n’avait pas besoin d’ordonner à son pilote de céder la place.

George Russell estime que Max Verstappen donne le mauvais exemple à la jeune génération

George Russell n’a pas caché son agacement après sa collision avec Max Verstappen dans les derniers tours d’un Grand Prix d’Espagne particulièrement animé.

Au redémarrage de la course derrière la voiture de sécurité, Russell a tenté de s’emparer de la troisième place dans le premier virage, alors que Charles Leclerc et Verstappen étaient également en lutte pour le podium. Un léger contact entre le Néerlandais et le pilote Mercedes a poussé Verstappen à emprunter la voie de dégagement, lui permettant de conserver temporairement sa position devant Russell.

Invité par son équipe à céder la place, Verstappen a manifesté son mécontentement à la radio, avant de sembler obtempérer en ralentissant. Mais la tentative de restitution s’est soldée par un nouvel accrochage entre les deux monoplaces, conduisant à une pénalité de 10 secondes infligée au pilote Red Bull.

Interrogé après l’arrivée, Russell a tenu des propos mesurés mais fermes à l’égard de Verstappen, estimant que ce type de comportement envoyait un mauvais signal aux jeunes générations de pilotes.

« Pour être honnête, cela m’a semblé très délibéré », a déclaré Russell aux médias. « C’est quelque chose que j’ai vu à de nombreuses reprises dans les simulations de course et dans iRacing, mais je ne l’avais jamais vu dans une course de F1. C’était quelque chose de nouveau. C’est un peu dommage, car Max est clairement l’un des meilleurs pilotes au monde, mais ce genre de manœuvres est tout à fait inutile et le discrédite en quelque sorte. C’est dommage pour tous les jeunes qui l’admirent et qui aspirent à devenir pilotes de F1. Je ne sais pas à quoi il pensait. Au final, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça, car j’ai finalement bénéficié de ses manœuvres. »

« Honnêtement, je dois y réfléchir », a ajouté Russell. « Si c’était vraiment délibéré, alors oui, [la sanction était trop clémente], car on ne peut pas délibérément percuter un autre pilote. Nous risquons notre vie. Nous avons la chance que les voitures soient aussi sûres qu’aujourd’hui, mais nous ne devons pas prendre cela pour acquis.
C’est aux commissaires de déterminer si c’était délibéré ou non. S’ils pensent que c’était délibéré, alors ils devront peut-être créer un précédent sévère.
Cela ne me dérange pas trop, car c’est son problème, c’est le problème des commissaires. »

Grand Prix d’Espagne : Lando Norris tacle Verstappen après son accrochage avec Russell

Lando Norris n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix d’Espagne, critiquant ouvertement Max Verstappen après l’incident survenu avec George Russell dans les derniers tours de course.

Verstappen, bien lancé depuis la troisième place sur la grille, avait pris le dessus sur Norris dans le premier virage avant de se faire rattraper quelques tours plus tard. Le pilote Red Bull est resté solidement accroché à sa troisième pendant la majeure partie de la course, jusqu’au redémarrage après l’intervention tardive de la voiture de sécurité.

Chaussé de pneus durs neufs alors que ses rivaux conservaient des gommes tendres rodées, le Néerlandais s’est retrouvé en difficulté. Dès la reprise, Charles Leclerc l’a doublé après une perte de contrôle spectaculaire de Verstappen à la sortie du dernier virage.

Russell a tenté de s’engouffrer dans la brèche au virage n°1, forçant Verstappen à élargir sa trajectoire sur la voie de dégagement. Red Bull a alors ordonné à son pilote de rendre la position au Britanique, mais au moment d’exécuter la consigne au virage n°5, les deux monoplaces se sont accrochées, Verstappen ayant décidé de reprendre l’avantage sur la Mercedes.

Les commissaires ont infligé une pénalité de 10 secondes à Verstappen, le faisant chuter de la cinquième à la dixième place au classement final. Dans la « Cool Room », après la course, Norris a ironisé sur l’incident, comparant la manœuvre de son rival à une action digne du jeu vidéo Mario Kart.

« Je l’ai déjà fait… dans Mario Kart », a plaisanté Norris, après que Leclerc et Piastri aient réagi à l’incident en poussant un cri de surprise.

Verstappen à un point de suspension d’une course

Max Verstappen n’est plus qu’à un point d’une suspension de course.

En plus d’une pénalité de 10 secondes, le pilote Red Bull a écopé de 3 points de pénalité suite à sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne, dimanche. Ces 3 points portent le total du Néerlandais à 11 sur les douze derniers mois, soit un point de moins qu’une suspension automatique.

Selon les commissaires, les communications radio ont clairement montré que Verstappen avait été invité par son équipe à « rendre sa position » à George Russell pour ce qu’ils considéraient comme une infraction antérieure du Néerlandais, qui avait quitté la piste et pris un avantage durable. En fait, les commissaires ont décidé de ne prendre aucune mesure supplémentaire concernant cet incident. En effet, lors de l’incident précédent, Russell avait tenté de dépasser Verstappen à l’intérieur du virage n° 1.

Alors que l’essieu avant de la Mercedes se trouvait devant le rétroviseur de la Red Bull à l’apex, Russell a momentanément perdu le contrôle de sa voiture et est entré en collision avec le Néerlandais, le forçant à se déporter et à emprunter la voie de dégagement.

Verstappen est revenu sur la piste dans le virage n° 3 devant Russell. Cependant, étant donné que la raison pour laquelle le pilote Red Bull a été contraint de quitter la piste était la perte de contrôle et le contact qui en a résulté de la part de Russell, le Néerlandais n’a pas quitté la piste délibérément et les commissaires n’ont donc pris aucune mesure supplémentaire. Cependant, ignorant cela et craignant une pénalité, Red Bull a ordonné à Verstappen de céder la place à la Mercedes.

Le Néerlandais était clairement mécontent de la demande de son équipe et, à l’approche du virage n° 5, il a considérablement réduit sa vitesse, semblant ainsi laisser Russell le dépasser. Cependant, après que la Mercedes ait pris l’avantage à l’entrée du virage n° 5, Verstappen a soudainement accéléré et est entré en collision avec Russell. Selon les commissaires, la collision a sans aucun doute été causée par les actions de Verstappen et ils lui ont donc infligé une pénalité de 10 secondes, le reléguant ainsi à la dixième place, ainsi que trois points de pénalité.

Charles Leclerc revient sur son accrochage avec Max Verstappen

Charles Leclerc s’est exprimé sur l’incident survenu avec Max Verstappen lors de la relance du Grand Prix d’Espagne, après l’intervention tardive de la voiture de sécurité provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli.

À la reprise de la course, Verstappen, qui venait de chausser des pneus durs, a perdu le contrôle de sa monoplace à la sortie du dernier virage, offrant une opportunité à Leclerc de l’attaquer en ligne droite. Les deux voitures se sont retrouvées côte à côte à l’approche du premier virage, et un léger contact s’est produit entre la roue avant du Néerlandais et la monoplace du pilote Ferrari.

Interrogé après l’arrivée, Leclerc a estimé que la responsabilité de l’incident était partagée entre les deux protagonistes, évoquant un duel serré mais sans animosité.

« C’était une bataille pour la position sur la piste afin de profiter de l’aspiration des pilotes devant », a déclaré Leclerc. « Max voulait me pousser vers l’intérieur, là où il y a toute la gomme. Je ne voulais pas trop m’y engager, alors j’ai essayé de le pousser vers la gauche. Il y a eu un petit contact, mais heureusement pour nous, cela n’a pas eu de conséquences. »

Leclerc a terminé la course à la troisième place, signant ainsi son troisième podium en F1 cette saison.

« Je suis vraiment heureux », a déclaré Leclerc. « Évidemment, hier, j’ai sacrifié une partie de mes qualifications afin d’avoir de meilleurs pneus pour aujourd’hui. Je ne savais pas si cela allait payer. Finalement, ça a été le cas. Je pense que dans une course normale, nous aurions terminé en quatrième position. Avec la voiture de sécurité, nous avons eu de la chance et avons décroché un podium. Je suis donc très heureux. »

En Espagne, Norris s’incline face à Piastri : « Il était tout simplement plus rapide »

Lando Norris n’a pas tardé à reconnaître la supériorité d’Oscar Piastri au terme du Grand Prix d’Espagne, admettant qu’il n’avait tout simplement pas pu suivre le rythme imposé par son coéquipier. Deuxième sur la grille, le Britannique a compromis ses chances dès l’extinction des feux, perdant une position au profit de Max Verstappen dans le premier virage.

Malgré un dépassement rapide sur le pilote Red Bull, Norris n’a ensuite jamais été en mesure de menacer Piastri, impérial en tête de la course. « Je n’avais pas le rythme pour le battre aujourd’hui », a reconnu le pilote McLaren, désormais relégué à dix points de l’Australien au classement général.

Un ultime espoir s’est brièvement présenté après l’intervention d’une voiture de sécurité provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, mais Piastri a parfaitement géré la relance pour sceller sa cinquième victoire de la saison avec une avance de 2,4 secondes.

S’il repart de Barcelone frustré de ne pas avoir concrétisé sa pole manquée, Norris a salué la performance de son coéquipier, lucide sur l’issue de cette lutte interne.

« Oui, j’ai tout donné, mais Oscar a fait une très bonne course aujourd’hui », a déclaré Norris lorsqu’on lui a demandé s’il avait tout donné. « Je n’avais pas tout à fait le rythme pour le suivre, mais nous avons fait de notre mieux. C’est une longue course, tout aurait pu arriver à la fin, nous avons tous les deux fait un tête-à-queue lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité. C’était une course très amusante. Et pour nous, en tant qu’équipe, terminer un-deux, c’est encore mieux. »

Sondage : Max Verstappen méritait-il une disqualification au Grand Prix d’Espagne ?

Max Verstappen a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour son accrochage en fin de course avec George Russell dans les derniers tours du Grand Prix d’Espagne de Formule 1.

Verstappen a ralenti à l’approche du virage n°5 à trois tours de l’arrivée à Barcelone, après avoir reçu l’ordre de Red Bull de rendre sa place à son rival Mercedes, Russell, suite à leur accrochage précédent dans le virage n°1.

Mais alors que Russell effectuait sa manœuvre à l’extérieur en freinant pour le virage à gauche, Verstappen a semblé accélérer à nouveau, provoquant un contact entre les deux pilotes.

Verstappen a finalement laissé passer Russell dans le virage n°11, mais les commissaires ont infligé une pénalité de 10 secondes au quadruple champion du monde de F1 pour avoir provoqué une collision.

La pénalité a été appliquée après la course, faisant passer Verstappen de la cinquième à la dixième place, la dernière place dans les points, lors d’une journée difficile pour Red Bull.

Oscar Piastri surpris par la stratégie à trois arrêts de Max Verstappen en Espagne

Oscar Piastri a reconnu avoir été étonné par le choix stratégique de Max Verstappen, qui a opté pour trois arrêts lors du Grand Prix d’Espagne. Face à l’incapacité de Red Bull à suivre le rythme imposé par McLaren en milieu de course, l’écurie autrichienne a tenté une approche agressive pour relancer son pilote dans la lutte pour la victoire.

Ce pari, conçu pour permettre au quadruple champion du monde de maximiser la performance de ses pneumatiques sur des relais plus courts, a brièvement accru la pression sur les McLaren. Mais l’intervention d’une voiture de sécurité dans les derniers tours a neutralisé cette dynamique.

À la relance, Verstappen, qui n’avait plus que des pneus durs disponibles, s’est retrouvé en difficulté face à ses rivaux mieux chaussés. Un contact avec George Russell dans les derniers instants de la course lui a ensuite valu une pénalité de 10 secondes, le repoussant à la dixième place après avoir franchi la ligne en cinquième position.

Revenant sur la stratégie de course, le vainqueur Piastri a déclaré : « J’ai été un peu surpris de voir Max tenter un triple arrêt, mais cela a failli fonctionner pour lui. Dans l’ensemble, ce fut un excellent week-end. Le rythme était vraiment bon. Nous avons su être performants quand il le fallait, et je suis très fier du travail accompli ce week-end. Les premiers essais n’ont pas été les meilleurs, mais nous avons ensuite réussi à nous ressaisir. C’est une belle façon de rebondir après Monaco. »

Piastri a survécu au redémarrage devant son coéquipier Norris pour remporter sa cinquième victoire de l’année et consolider son avance au championnat.

« Mon redémarrage s’est bien passé d’un point de vue timing, mais je ne suis pas sûr que mes pneus arrière étaient en très bon état », a déclaré Piastri. « Je pense que j’ai fait patiner les roues en sixième vitesse. Ce n’était pas le redémarrage le plus propre, mais c’était suffisant. Je m’habituais à nouveau à l’adhérence avec peu de carburant, c’était comme être de retour en qualifications, donc il a fallu s’adapter. Mais tout s’est bien passé. »

GP d’Espagne : Piastri s’impose, Verstappen implose

Oscar Piastri a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Espagne, convertissant sa pole position en victoire malgré une fin de course perturbée par une voiture de sécurité. Le pilote australien signe ainsi son cinquième succès de la saison, devant son coéquipier Lando Norris, pour un doublé McLaren inédit depuis plus de dix ans.

Parti en tête, Piastri a maîtrisé la majeure partie de la course, même si l’intervention tardive de la voiture de sécurité a resserré les écarts dans les derniers tours. Leclerc complète le podium après avoir profité des déboires de Max Verstappen, pénalisé et relégué à la 10e place.

Départ maîtrisé pour Piastri, Norris en difficulté

Le départ a été favorable à Piastri, qui a conservé la tête dans le premier virage. En revanche, Norris a perdu une position au profit de Verstappen. Derrière, Charles Leclerc a rapidement pris l’ascendant sur son coéquipier Lewis Hamilton, en difficulté dans les premiers relais. L’ordre s’est stabilisé à l’avant, avec Piastri menant devant Verstappen et Norris.

Batailles stratégiques et premiers arrêts

Verstappen a lancé la valse des arrêts au 14e tour, optant pour de nouveaux pneus tendres. McLaren a réagi quelques tours plus tard : Norris s’est arrêté au 22e tour, suivi de Piastri un tour plus tard. Tous deux chaussaient des gommes mediums, leur permettant de recoller progressivement à Verstappen.

Classement du GP d’Espagne

En milieu de peloton, les incidents se multipliaient : un accrochage entre Lawson et Albon a endommagé l’aileron avant de ce dernier. Albon a reçu une pénalité de 10 secondes avant d’abandonner, après avoir quitté la piste pour gagner une position.

Un sprint final mouvementé

À l’approche des derniers tours, Verstappen, Norris puis Piastri ont chacun effectué un troisième arrêt pour préparer un sprint final. L’ordre restait inchangé jusqu’à la sortie de la voiture de sécurité au 55e tour, provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, en proie à un problème mécanique.

Au redémarrage, Verstappen a perdu le contrôle de sa Red Bull, permettant à Leclerc de s’emparer de la troisième place. Quelques instants plus tard, un contact entre Verstappen et Russell dans le virage n°5 a entraîné une enquête et une pénalité de dix secondes à l’encontre du Néerlandais.

Piastri n’a pas été inquiété en tête et a filé vers la victoire. Norris l’a suivi pour offrir à McLaren un doublé historique. Leclerc monte sur son troisième podium de la saison. Russell a terminé quatrième, tandis que Nico Hülkenberg a profité du chaos final pour remonter à une impressionnante cinquième place. Hamilton s’est classé sixième, devant Isack Hadjar, Pierre Gasly et Fernando Alonso, ce dernier inscrivant enfin ses premiers points de la saison devant son public.

F1 – Les classements pilotes et constructeurs après le GP d’Espagne

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11