Mick Schumacher intensifie ses efforts pour retrouver un baquet en Formule 1

Écarté du plateau à la fin de la saison 2022 après deux années chez Haas, l’Allemand, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, n’a jamais cessé de viser un retour. Depuis, il a occupé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes avant de s’engager avec Alpine en championnat du monde d’endurance.

Selon F1.com, Schumacher aurait activement œuvré en coulisses pour intégrer le projet Cadillac, avec un lobbying jugé intense en vue de décrocher l’un des deux sièges disponibles au sein de la future 11e équipe du championnat. Le site le mentionne comme l’un des candidats envisagés, bien que considéré comme « moins bien classé » que d’autres profils.

Parmi les favoris pour rejoindre Cadillac figurent Sergio Perez et Valtteri Bottas, deux pilotes au solide palmarès. Zhou Guanyu et Felipe Drugovich seraient également à l’étude.

Schumacher, pour sa part, totalise 12 points en 44 départs en F1, tous obtenus avec Haas entre 2021 et 2022. Son meilleur résultat reste une sixième place signée au Grand Prix d’Autriche.

Initialement, Cadillac ambitionnait de combiner un pilote américain avec un nom expérimenté. Toutefois, ce scénario semble désormais s’éloigner au profit d’un duo plus chevronné, l’expérience étant jugée « essentielle » par l’écurie, qui sera dirigée par Graeme Lowdon.

« C’est pourquoi Perez et Bottas sont sérieusement envisagés par Cadillac et sont en tête de liste, mais c’est aussi la raison pour laquelle quelques autres noms sont encore en lice », rapporte f1.com. L’article affirme que Cadillac n’est pas pressé de signer des pilotes, mais souhaite en engager au moins un « avant la fin de l’été » afin de faciliter le développement de la voiture. En conséquence, les négociations avec les pilotes devraient « s’accélérer dans les semaines à venir, à mesure que la liste des pilotes retenus pour les débuts de l’écurie se précise ».

Zak Brown souhaite voir Fernando Alonso mener McLaren aux 24 Heures du Mans en 2027

Zak Brown n’a pas caché ses ambitions pour le retour de McLaren aux 24 Heures du Mans : le PDG de l’écurie britannique espère pouvoir compter sur Fernando Alonso pour porter le projet Hypercar à partir de 2027.

McLaren a récemment confirmé son engagement dans la catégorie reine de l’endurance à partir de cette échéance, marquant son retour officiel au Mans plus de trois décennies après sa victoire historique en 1995 avec la F1 GTR. Cette fois, c’est avec un prototype Hypercar que la marque de Woking entend retrouver les sommets.

Fernando Alonso, double vainqueur de l’épreuve en 2018 et 2019 avec Toyota, figure en bonne place sur la liste des noms évoqués pour piloter l’un des futurs prototypes. À l’époque, il avait remporté sa première victoire au Mans tout en étant encore actif en Formule 1, une première depuis Nico Hülkenberg en 2015.

Si aucun nom n’a encore été officiellement retenu pour composer l’équipage, Zak Brown a laissé entendre qu’Alonso serait une option naturelle, tant pour son palmarès que pour ses liens passés avec McLaren. « Il a montré à quel point il est performant en endurance, et il a une histoire avec McLaren », a-t-il déclaré, suggérant que les retrouvailles entre l’Espagnol et Woking pourraient se faire sur la scène de l’endurance plutôt qu’en Formule 1.

« Alonso est l’un des meilleurs, et je le sais parce qu’il a piloté pour nous », a déclaré Brown à Marca. « C’est un athlète incroyable et, même si sa carrière en F1 touche à sa fin, nous avons déjà annoncé notre retour au Mans. Il a déjà remporté cette course et j’aimerais beaucoup le revoir au volant d’une McLaren. »

Oscar Piastri, actuel pilote McLaren a également donné son avis sur son éventuelle participation au Mans, même si ce n’est pas quelque chose qu’il envisage activement.

« Un jour, mais pas dans l’immédiat. Je suis très heureux en F1 pour le moment », a expliqué Piastri. « Je ne pense pas qu’on puisse rendre justice à l’un ou l’autre championnat en essayant de jongler entre les deux. Ce n’est probablement pas si préjudiciable pour le championnat de F1, mais quand on a beaucoup à perdre, comme c’est le cas actuellement, et qu’on ne donne pas au Mans le respect qu’il mérite en termes de préparation, je pense que ce n’est pas quelque chose dans lequel on veut se lancer sans être bien préparé. »

George Russell reste prudent quant à son avenir chez Mercedes, « rien n’est certain »

Alors que la saison 2025 bat son plein, George Russell a reconnu que son avenir au sein de Mercedes restait incertain. Le Britannique, dont le contrat arrive à échéance à la fin de l’année, n’a pas caché qu’aucune garantie ne lui avait été donnée quant à la suite de son parcours avec l’écurie allemande.

Cette situation alimente les spéculations, notamment autour d’un possible recrutement de Max Verstappen. Le Néerlandais, actuellement lié à Red Bull jusqu’en 2028, disposerait de clauses de performance qui pourraient être activées en cas de déclin prolongé des résultats de l’équipe autrichienne, ce qui pourrait ouvrir la porte à un transfert.

L’idée d’un rapprochement entre Verstappen et Mercedes n’est pas nouvelle. L’an dernier, Toto Wolff n’avait pas caché son intérêt pour le quadruple champion du monde, alors en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari. Si cet intérêt semble s’être atténué ces derniers mois, la perspective reste en toile de fond.

Dans ce contexte, Russell, qui vise toujours un premier titre mondial, reste lucide sur les enjeux : « rien n’est certain », a-t-il admis. Malgré des performances solides, il sait que la compétition pour un siège dans une équipe de pointe reste féroce, surtout lorsque des noms comme Verstappen circulent.

Mercedes devra trancher dans les mois à venir, alors que la grille 2026 se dessine progressivement avec les bouleversements liés à la prochaine réglementation technique.

« Non, ce n’est pas sûr », a déclaré Russell à motorsport-total. « Rien n’est certain. Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand son heure viendra. Il faut juste s’assurer de rester performant et de continuer à livrer. Et ensuite, seul le temps nous dira ce qui se passera. »

Russell est arrivé chez Mercedes en 2022, au moment où l’écurie perdait du terrain dans le classement suite à l’introduction de nouvelles réglementations. Cependant, l’équipe basée à Brackley devrait démarrer l’année 2026 en force grâce à une nouvelle refonte du règlement. Alors qu’il cherche à rester chez Mercedes avec un nouveau contrat, Russell espère que la prochaine ère, marquée par de nouvelles règles techniques, lui offrira l’occasion de se battre pour son premier titre.

« Regardez Fernando [Alonso] : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : « Il va en gagner dix » », a déclaré Russell. « Il n’a plus remporté de titre depuis. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Si vous regardez Michael Schumacher, il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre. C’est maintenant ma quatrième année chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième. »

F1 – Flavio Briatore entretient le flou autour d’une possible arrivée de Mick Schumacher chez Alpine

Flavio Briatore, récemment revenu sur le devant de la scène chez Alpine, a refusé de commenter l’éventualité d’un retour en Formule 1 de Mick Schumacher sous les couleurs de l’écurie d’Enstone.

L’ancien patron de Renault, désormais conseiller exécutif au sein de l’équipe, joue un rôle de plus en plus influent en coulisses, notamment sur la stratégie liée à la composition des pilotes. Depuis le départ d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe le mois dernier, Briatore assure la gestion temporaire de l’écurie française.

La question du coéquipier idéal pour Pierre Gasly demeure centrale. Après six Grands Prix, Jack Doohan a été écarté au profit de Franco Colapinto. Mais les débuts du jeune Argentin n’ont pas été à la hauteur des attentes. Un accident en qualifications à Imola, suivi de deux performances discrètes à Monaco et à Barcelone, ont ravivé les doutes quant à son avenir immédiat dans l’équipe.

Colapinto devait initialement bénéficier de cinq courses pour faire ses preuves, la dernière étant programmée au Red Bull Ring. Pourtant, Briatore, interrogé lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, avait affirmé que le pilote bénéficierait de tout le temps nécessaire pour s’imposer. Il avait cependant fixé trois critères clairs : être rapide, éviter les accidents et inscrire des points.

Face à cette situation, les spéculations sur l’identité du futur titulaire du deuxième baquet se multiplient. Paul Aron, pilote de réserve, est cité parmi les alternatives, tout comme Jack Doohan, voire Sergio Perez, dont le nom circule autour de plusieurs équipes. Celui de Mick Schumacher actif en endurance avec Alpine, a également été évoqué.

Interrogé à Imola sur une éventuelle titularisation de l’Allemand cette saison ou en 2026, Briatore s’est contenté d’éluder la question, entretenant un flou stratégique que l’équipe semble cultiver en pleine phase de transition.

« Eh bien, je ne sais pas pourquoi nous parlons de Schumacher maintenant », a-t-il déclaré. « Nous sommes en 2025. Je ne comprends pas. Que voulez-vous savoir ? »
Christian Horner, qui était assis à côté de lui lors de la conférence de presse de la FIA, a tenté d’apporter des éclaircissements en ajoutant : « Allez-vous signer Mick Schumacher ? » Ce à quoi Briatore a répondu : « Oui, bien sûr. Tout le monde le dit. Je ne pense pas que ce soit la question à poser ici, maintenant. Question suivante. »
Lorsque le journaliste a réitéré sa question, dans le but d’obtenir une réponse, l’Italien a déclaré : « Je ne veux pas en parler. »

Red Bull garde un œil sur Hadjar et Lindblad en cas d’absence de Verstappen

Alors que Max Verstappen est à un point de la suspension en Formule 1, Helmut Marko, conseiller de Red Bull, s’est exprimé sur les performances d’Isack Hadjar et d’Arvid Lindblad, deux membres du giron Red Bull évoqués comme options potentielles pour pallier une éventuelle absence du quadruple champion du monde.

Avec 11 points de pénalité accumulés sur sa super licence FIA, Verstappen se trouve dans une situation critique. En cas de nouvelle infraction lors des Grands Prix du Canada ou d’Autriche, le Néerlandais serait automatiquement suspendu pour une course. Un scénario que Red Bull prend au sérieux, envisageant différentes configurations pour son duo de pilotes.

Dans l’hypothèse où Verstappen devrait manquer une manche, Red Bull pourrait faire monter Isack Hadjar ou Liam Lawson aux côtés de Yuki Tsunoda. Le pilote ainsi promu chez Red Bull serait alors remplacé chez Racing Bulls par Ayumu Iwasa ou Arvid Lindblad, si ce dernier reçoit l’aval de la FIA pour sa super licence.

Hadjar, pour sa part, impressionne pour sa première saison en Formule 1. Avec 21 points inscrits et cinq top 10 sur les neuf premières courses, dont une série en cours de trois arrivées dans les points, le Français s’est affirmé comme l’un des débutants les plus en vue. Classé neuvième au championnat pilotes, il n’a jamais été éliminé en Q1 cette saison et s’impose face à des rookies annoncés comme des références, à l’image de Kimi Antonelli, Ollie Bearman ou Gabriel Bortoleto.

Interrogé sur le potentiel du jeune pilote, Helmut Marko a salué ses résultats, regrettant qu’il ait été « sous-estimé » lors de la saison précédente. Pour le dirigeant autrichien, Hadjar n’a rien à envier à ses rivaux, notamment à Bortoleto, utilisé comme point de comparaison.

En parallèle, le nom d’Arvid Lindblad circule également. Le jeune Britannique, encore en attente d’une dérogation de la FIA pour obtenir sa super licence, pourrait intégrer le plateau plus tôt que prévu si la situation l’exige.

Red Bull, confrontée à l’incertitude entourant Verstappen, garde donc plusieurs options ouvertes, tout en surveillant de près la progression de ses jeunes espoirs.

« Isack Hadjar, qui était encore très sous-estimé en Formule 2 – du moins dans les médias, qui ne parlaient que de Gabriel Bortoleto – a réalisé une très bonne performance », a écrit l’Autrichien dans sa chronique pour Speedweek. « Mais Isack a remporté plus de courses à l’époque et a perdu 80 points en raison de problèmes techniques. Il était déjà clair pour moi qu’il était un pilote très rapide. »

Sondage – Qui pour remplacer Max Verstappen en cas de suspension ?

Max Verstappen aborde les deux prochaines manches du championnat du monde de Formule 1 dans une situation délicate. Suite à sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne, le pilote Red Bull a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa super licence, portant son total à 11 sur une période de douze mois. À un point seulement de la suspension automatique, le Néerlandais devra faire preuve d’une prudence extrême au Canada puis en Autriche.

L’incident de Barcelone place le quadruple champion du monde dans une position précaire. Si aucun autre accrochage ne vient alourdir son cas d’ici le Grand Prix d’Autriche, prévu au Red Bull Ring, il retrouvera un peu de marge, son total redescendant alors à neuf points. Néanmoins, il ne pourra réellement souffler qu’en octobre, lorsque d’autres sanctions liées à ses contacts répétés avec Lando Norris en fin de saison dernière seront effacées de son dossier.

Chez Red Bull, le risque est pris très au sérieux. Christian Horner et Helmut Marko ont exhorté leur pilote à la retenue, mais l’écurie se prépare tout de même à un éventuel scénario sans Verstappen sur la grille. Si une suspension devait tomber, plusieurs pistes sont à l’étude pour le remplacer aux côtés de Yuki Tsunoda. Parmi les options les plus évidentes figurent les pilotes affiliés à la filière Red Bull : Isack Hadjar, Liam Lawson, et le réserviste Ayumu Iwasa. Tous évoluent actuellement avec Racing Bulls ou dans des catégories affiliées, et pourraient être appelés à faire le saut provisoire chez l’écurie mère.

Une décision du Conseil mondial du sport automobile est également attendue prochainement concernant une éventuelle dérogation pour Arvid Lindblad, qui permettrait au jeune Britannique de 17 ans d’obtenir sa super licence FIA. Si elle est accordée, Lindblad pourrait être titularisé chez Racing Bulls, libérant un autre pilote du giron pour épauler Tsunoda chez Red Bull.

Du côté des pistes improbables voire impossibles, des noms plus familiers pourraient refaire surface, comme Sergio Perez ou Daniel Ricciardo. Bien que leur retour dans la voiture de Verstappen reste hypothétique, leur connaissance de l’équipe représente un atout non négligeable dans une course aux points serrée. Enfin, bien que peu probable, Red Bull pourrait étudier des options extérieures. Valtteri Bottas ou Zhou Guanyu sont mentionnés, mais leurs obligations contractuelles avec Mercedes et Ferrari respectivement rendent cette piste difficilement envisageable à court terme.

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

Qui pour se présenter contre Mohammed Ben Sulayem à la tête de la FIA ?

La politique va bon train dans les arcanes du sport.

À ce stade, et en dépit des nombreux départs et fortes voix s’opposant à lui, Mohammed Ben Sulayem reste le favori incontestable à sa réélection à la tête de la Fédération Internationale de l’Automobile, notamment grâce au soutien public récemment apporté par les clubs de la région MENA et des Amériques, qui ont fait savoir par le biais d’un communiqué et de manière étonnemment publique qu’ils se rangeraient d’office derrière l’actuel Président pour un second mandat. Le tout aura de quoi fortement dissuader de possibles candidatures tardives. Tout challenger devra bénéficier d’un large soutien régional, notamment en Europe, en Asie et en Océanie, et proposer une vision alternative convaincante pour la gouvernance du sport et de la mobilité, et pas seulement se montrer populaire auprès du public.

La période de nomination officielle débute généralement vers le mois d’octobre, et l’élection aura lieu en décembre 2025 lors de l’Assemblée générale annuelle de la FIA.

Alors que des noms tels que Susie Wolff et Carlos Sainz Sr. ont été avancés comme candidats potentiels à la présidence de la FIA, les probabilités de voir ces derniers se présenter sont faibles, la FIA ayant elle-même fait savoir de manière cinglante que tout confilt d’intérêt potentiel serait un élément à charge pour la prise en compte d’une candidature. Epouse de Toto Wolff, Susie Wolff est directement visée, tout comme Sainz, père du pilote Williams à qui il a donné son nom. Plusieurs challengers potentiels plus crédibles font désormais l’objet de spéculations, notamment en provenance du Royaume-Uni, où la fronde anti-Ben Sulayem est activement lancée depuis de nombreux mois.

Graham Stoker, qui a perdu les élections en 2021, reste un candidat possible bénéficiant d’un soutien modéré. Pour devenir président, Ben Sulayem a obtenu 61,62 % des voix contre 36,62 % pour Stoker, lors de la dernière élection, avec 1,76 % des membres ayant fait le choix de l’abstention.

Le président du Sénat de la FIA, Carmelo Sanz de Barros, et le vice-président chargé des sports, Robert Reid, sont également considérés comme des candidats potentiels au sein de l’organisation.

Certains rapportent que le mécontentement des ASN européennes pourrait conduire à l’entrée dans la course d’un fidèle de l’ère Jean Todt. Néanmoins, Ben Sulayem a aussi tué dans l’oeuf ce genre de risque en publiant des résultats financiers flatteurs pour la FIA après des années de lourdes pertes caractéristiques de l’ère Todt. En outre, un outsider axé sur la mobilité, issu de clubs tels que l’AAA ou l’ADAC, demeurerait un outsider lointain mais possible.

Pour l’heure, aucun challenger officiel ne s’est encore déclaré avant les prochaines élections…

F1 – Un mécanicien d’Aston Martin dément une crise de colère de Lance Stroll en Espagne

Un membre de l’écurie Aston Martin a pris la défense de Lance Stroll, réfutant les accusations selon lesquelles le pilote canadien aurait insulté des membres de son équipe lors du week-end du Grand Prix d’Espagne 2025.

Stroll s’était retiré de l’épreuve en raison de douleurs persistantes à la main et au poignet, comme l’avait annoncé officiellement Aston Martin. Cependant, le jour de la course, la BBC rapportait que le Canadien aurait exprimé sa frustration après les qualifications en endommageant du matériel dans le garage et en proférant des insultes à l’encontre de certains membres de l’équipe.

Face à ces allégations, l’écurie a tenu à clarifier la situation. Elle a précisé que les douleurs physiques ressenties par Stroll et l’incident survenu dans le garage étaient « sans lien », tout en reconnaissant que le pilote était « mécontent du résultat » des qualifications.

Harry Rush, mécanicien chez Aston Martin, a réagi publiquement, rejetant catégoriquement l’idée que Stroll ait tenu des propos déplacés envers ses collègues. Cette intervention vise à mettre un terme aux spéculations entourant le comportement du pilote durant ce week-end difficile.

Il a répondu à un compte d’actualités sur la F1 qui avait publié l’article de la BBC : « A insulté les membres de l’équipe ? C’est absolument faux. »

La blessure de Stroll serait liée à son accident de vélo avant la saison 2023 de F1. Stroll avait manqué les essais de pré-saison, mais avait fait un retour remarquable pour le Grand Prix de Bahreïn, qui ouvrait la saison. 

Flavio Briatore dément toute implication dans le « Crashgate » de 2008

Flavio Briatore a réaffirmé son innocence dans l’affaire dite du « Crashgate », scandale qui avait secoué la Formule 1 en 2009 et concernait le Grand Prix de Singapour 2008. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, l’ancien directeur de l’écurie Renault a nié avoir donné pour instruction à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident volontaire afin de favoriser la victoire de l’équipe.

L’affaire avait éclaté un an après les faits, à la suite du renvoi de Piquet par Renault en cours de saison 2009. Le pilote brésilien avait alors accusé Briatore, alors à la tête de l’écurie, de lui avoir suggéré de se crasher intentionnellement lors de la course de Singapour.

Au 15e tour, Piquet était sorti de piste, entraînant l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Cette neutralisation avait permis à Fernando Alonso, parti 15e, de tirer profit de la stratégie et de remporter la course – une première victoire pour Renault cette saison-là.

À l’issue d’une enquête de la FIA, Briatore et le directeur technique Pat Symonds avaient été sanctionnés : une interdiction à vie pour le premier, finalement annulée par la justice, et une suspension de cinq ans pour le second, qui a ensuite retrouvé un poste en F1 chez Williams.

Dans ses récentes déclarations, Briatore a été catégorique : il assure ne jamais avoir discuté avec Piquet à ce sujet lorsqu’il dirigeait l’équipe.

« Non, cela ne m’intéresse pas. Je ne lui parlais même pas beaucoup lorsqu’il courait pour moi », a-t-il déclaré. « Lui et moi ne nous sommes jamais parlé, et en fait, le tribunal français a annulé la suspension imposée par la FIA et m’a accordé une indemnisation symbolique. Curieusement, le président qui m’a suspendu, Mosley, est le même qui a disqualifié Schumacher. Quand je suis parti, j’étais fatigué : j’avais tout gagné, j’avais lancé de nouveaux pilotes. Ce n’était plus une activité qui me passionnait, c’était devenu un simple travail, et c’est là que j’ai cessé d’être efficace. De plus, mon fils Falco était sur le point de naître, et je voulais être près de ma femme. »

Briatore a récemment fait son retour en F1 en tant que directeur exécutif d’Alpine. À 75 ans, il joue un rôle clé dans toutes les décisions importantes prises par Alpine. Qu’il s’agisse des pilotes, comme la signature de Franco Colapinto, ou du fait de devenir une écurie cliente pour 2026. Le « Crashgate » continue d’avoir un impact durable, compte tenu de ses répercussions sur la course au titre de champion du monde de F1 2008 de Felipe Massa. La sortie imprévue de la voiture de sécurité suite à l’accident de Piquet avait sans doute coûté la victoire au Brésilien… et peut-être le titre mondial. 

Lance Stroll espéré au départ du Grand Prix du Canada malgré une opération au poignet

Lance Stroll devrait être en mesure de prendre le départ du Grand Prix du Canada, malgré une récente intervention chirurgicale au poignet. Le pilote Aston Martin s’était retiré du Grand Prix d’Espagne pour raisons médicales, après avoir ressenti une douleur accrue au poignet droit à l’issue des qualifications, où il avait été éliminé en Q2.

De retour aux stands à Barcelone, le Canadien a immédiatement demandé des soins, manquant au passage la procédure de pesée réglementaire. La FIA, qui a ouvert une enquête, lui a finalement adressé un simple avertissement, jugeant la situation justifiée par l’urgence médicale.

Selon Aston Martin, Stroll souffrait depuis plusieurs semaines de douleurs persistantes, liées à un ancien traumatisme consécutif à une chute à vélo en 2023, laquelle l’avait déjà contraint à manquer les essais hivernaux cette année-là. Il avait néanmoins pris le départ de la saison à Bahreïn, terminant à une encourageante sixième place, tout en reconnaissant après la course que ses poignets étaient « en feu ».

L’intervention récente, dont les détails n’ont pas été communiqués, aurait été pratiquée par le Dr Xavier Mir, spécialiste reconnu des blessures au niveau des mains et des poignets dans le sport automobile, notamment en MotoGP.

Si Stroll est jugé apte à courir à Montréal, son remplaçant potentiel Felipe Drugovich ne sera pas sollicité et pourra se concentrer sur les 24 Heures du Mans, prévues le même week-end. Stoffel Vandoorne, également engagé dans la classique mancelle, était une autre option pour Aston Martin.

En cas de forfait de dernière minute, l’écurie pourrait envisager de faire appel à Valtteri Bottas, pilote de réserve pour Mercedes. Le Finlandais reste néanmoins sous le coup d’une pénalité de cinq places sur la grille en raison d’un incident survenu lors de la dernière course de la saison 2024.

De nombreux clubs soutiennent Ben Sulayem pour un second mandat à la présidence de la FIA

Sans adversaire en vue, Mohammed Ben Sulayem a reçu le soutien massif des clubs membres de la FIA au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour se présenter à sa propre succession à la présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA).

Dans une lettre collective adressée à la presse avant le GP d’Espagne, 29 autorités nationales chargées du sport automobile et de la mobilité dans la région MENA ont salué M. Ben Sulayem pour avoir mis en œuvre « des réformes essentielles dans les domaines de la mobilité et du sport automobile, marquées par une transparence, une gouvernance, une durabilité et une inclusivité accrues ».

À l’instar des clubs des Amériques la semaine dernière, les clubs de la région MENA l’ont exhorté à briguer un second mandat, affirmant que son leadership « renforcera et modernisera encore davantage l’organisation au profit de tous ses membres et parties prenantes ».

Ils ont ajouté : « Votre vision a contribué à combler les fossés, à inspirer l’unité et à donner à des régions comme la nôtre les moyens de contribuer de manière plus significative à la mission mondiale de la FIA.

Nous nous sentons désormais égaux en tant que membres de la FIA, quelle que soit notre taille ou notre situation géographique. Nous sommes fiers de soutenir un dirigeant de notre région qui a fait preuve d’intégrité, d’innovation et de courage pour apporter des changements positifs sur la scène mondiale.

La modernisation de notre institution et l’importance que vous accordez à l’engagement des membres et au développement régional ont grandement profité à nos clubs et aux communautés que nous servons. »

Ben Sulayem : « C’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien »

Parmi les hauts responsables qui ont signé la lettre figuraient Essa Hamza Al Failakawi (Koweït), vice-président de la FIA pour la mobilité dans la région MENA, et Abdulla bin Issa Al Khalifa (Bahreïn), vice-président de la FIA pour le sport dans la région MENA.

En réponse à cette lettre, Ben Sulayem a déclaré : « Je suis profondément reconnaissant de la confiance et des encouragements manifestés par les 29 clubs membres de la FIA dans le domaine du sport et de la mobilité dans toute la région MENA.

Ce soutien revêt une signification particulière pour moi, compte tenu de mes liens étroits avec cette région. J’ai pu constater par moi-même le talent, l’engagement et l’ambition exceptionnels qui caractérisent la communauté MENA, et c’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien.

Le travail accompli par les clubs dans les domaines du sport et de la mobilité à travers la région reflète les valeurs fondamentales de la FIA, qu’il s’agisse d’initiatives locales telles que la MENA Karting Cup ou d’efforts continus en matière de sécurité routière et de mobilité durable.

Ensemble, nous continuerons à façonner une FIA plus forte et plus dynamique, qui représente véritablement la force, la diversité et le potentiel de chaque région que nous servons. »

Cette dernière manifestation de soutien régional fait suite à un soutien similaire exprimé plus tôt cette année par 36 clubs de la FIA à travers les Amériques.

McLaren jubile : « Nous avons toujours pensé que l’impact des ailerons serait négligeable »

L’impact espéré par certaines équipes avec les changements de niveau de conformité sur la flexibilité des ailerons avant et arrière en F1 introduits en cours de saison n’aura pas été celui escompté. Alors que McLaren étaient clairement l’équipe visée par un tel ajustement de la réglementation, au point de faire espérer à certains de ses rivaux des changements notables dans la performance, et donc la hiérarchie, McLaren s’est de nouveau assuré d’un doublé dominateur à Barcelone, où Oscar Piastri s’est imposé devant Lando Norris. 

De son côté, s’efforçant de ne pas sourire, Andrea Stella a déclaré qu’il avait toujours été convaincu que ces restrictions n’auraient aucun impact. 

« En ce qui concerne l’impact des modifications apportées à l’aileron avant, je pense que cela s’est déroulé à peu près comme nous l’avions prévu chez McLaren », a-t-il déclaré aux journalistes en Espagne. « Nous avons toujours pensé que l’impact serait relativement négligeable, car lorsque nous avons vu les chiffres associés à ce changement d’effet aéroélastique, ils étaient faibles en termes d’appui aérodynamique et de variation de l’appui en fonction de la vitesse.

Lorsque nous avons testé cet aileron à Imola, si nous n’avions pas dit à Lando qu’il s’agissait d’un aileron différent, il ne l’aurait pas remarqué », a-t-il ajouté. « Et lorsque nous avons effectué des simulations sur le simulateur ou hors ligne, les chiffres étaient pratiquement nuls. Nous ne nous attendions donc pas à un changement dans le classement, suite à la directive technique publiée pour cette course. »

Une chose est sûre, McLaren demeure clairement l’équipe à battre et disposant du meilleur package technique en ce premier tiers de saison F1 2025.

 

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Nico Rosberg conseille à Isack Hadjar de ne pas céder aux sirènes de Red Bull

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016, estime qu’Isack Hadjar devrait faire preuve de prudence face à un éventuel intérêt de Red Bull Racing. Malgré des débuts prometteurs en F1 cette saison, l’ancien pilote Mercedes considère qu’un transfert prématuré dans l’écurie autrichienne ne serait pas forcément une décision avisée.

Hadjar, qui réalise une saison 2025 très convaincante, s’est déjà imposé comme l’un des rookies les plus en vue. Le directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a d’ailleurs pas hésité à le qualifier de meilleur débutant parmi les six engagés cette année. Le pilote franco-algérien a inscrit des points dans six des neuf premières courses, avec une sixième place à Monaco comme meilleur résultat jusqu’à présent.

Ces performances solides ont alimenté les rumeurs d’une possible promotion au sein de l’équipe de Milton Keynes, en quête d’un coéquipier capable de se rapprocher du niveau de Max Verstappen. Yuki Tsunoda, qui occupe actuellement ce rôle, a montré de bonnes choses par moments, mais reste globalement distancé par Hadjar malgré un matériel théoriquement supérieur.

Pour autant, Rosberg appelle à la retenue. Selon lui, Hadjar aurait tout intérêt à poursuivre son apprentissage dans son équipe actuelle plutôt que de rejoindre Red Bull trop tôt, une structure réputée exigeante où la pression et les attentes sont considérables.

« Si j’étais Hadjar, si jamais l’équipe commençait à évoquer [la possibilité d’une promotion chez Red Bull], je refuserais catégoriquement, aussi fermement que possible », a déclaré Rosberg à Sky TV. « Il fait un excellent travail chez Racing Bulls. Il est dans une position idéale. Il doit simplement refuser catégoriquement et dire « Pas question ! » ».

Karun Chandhok, analyste F1 chez Sky, partage l’avis de Rosberg et estime qu’Hadjar aurait tout intérêt à chercher un volant de pointe en dehors du camp Red Bull.

« Si j’étais Hadjar, j’essaierais de conserver mon siège chez Racing Bulls, puis je tenterais de décrocher un contrat chez Ferrari ou Aston Martin, par exemple », a-t-il déclaré.

Sondage – Red Bull doit-il à nouveau changer le coéquipier de Max Verstappen ?

Arrivé chez Red Bull en début de saison en remplacement de Liam Lawson, en difficulté après deux courses, Yuki Tsunoda a rapidement été propulsé sous les projecteurs. Ses débuts laissaient entrevoir un potentiel intéressant, mais la suite s’est révélée plus contrastée.

En sept Grands Prix avec l’écurie autrichienne, le pilote japonais a inscrit des points à trois reprises, son meilleur résultat étant une neuvième place. Une performance honorable, mais entachée par une sortie de piste lors des qualifications du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Cet incident a semblé marquer un tournant négatif, Tsunoda peinant ensuite à retrouver son rythme, notamment à Monaco et en Espagne, où il est resté hors des points.

Face à ces résultats en demi-teinte, Red Bull envisage déjà une possible rotation. Isack Hadjar, performant avec les Racing Bulls pour sa première saison, apparaît comme un sérieux candidat pour une montée en grade.

Reste à savoir si l’écurie doit tirer un trait sur Tsunoda dès maintenant, ou lui accorder davantage de temps pour confirmer son potentiel. Un choix stratégique, à la fois sportif et politique, auquel Red Bull devra répondre rapidement.

Quels sont les plans pour les tests F1 d’intersaison 2025-2026 ?

Les plans pour les essais pré-saison ont représsenté un point important à l’ordre du jour de la réunion de la Commission F1 ayant eue lieu le 25 avril dernier. 

Traditionnellement, les essais pré-saison se déroulent à Bahreïn ou en Espagne et jouent un rôle essentiel dans la préparation des équipes pour les courses à venir.

Aucune date ni aucun lieu n’ont toutefois été officialisés lors de la réunion. La Formula One Management (FOM) a été chargée de rédiger et de présenter une proposition détaillée qui sera examinée par la Commission dans les prochains mois. Ce changement est considéré comme une réponse aux défis logistiques actuels et aux commentaires des équipes sur les formats d’essais actuels.

L’objectif de ces changements est d’optimiser les essais de pré-saison tant sur le plan de l’efficacité opérationnelle que de l’équité concurrentielle. Ce changement devrait avoir des répercussions sur divers aspects de la F1. Une modification des essais obligera les responsables à revoir leur planification logistique. Les pilotes pourraient également être affectés par ces changements potentiels. Les essais de pré-saison leur permettent en effet de se familiariser avec les nouvelles conceptions et configurations des voitures.

Une modification du format des essais pourrait affecter leur capacité à se préparer et à tirer le meilleur parti du temps limité dont ils disposent. Un changement de calendrier pourrait également provoquer un tollé parmi les fans. De nombreux fans suivent les essais de pré-saison, car ils fournissent des indications précoces sur les performances des équipes. Ils sont particulièrement populaires auprès des fans les plus concernés. Cette période s’avére très utile pour obtenir des informations précieuses. Un changement de calendrier pourrait entraîner une modification de l’accès à la diffusion ou avoir un impact sur la disponibilité mondiale.

Enfin, on sait que les changements de règles techniques en vue de 2026 seront notables. Il s’agit de la raison principale pour laquelle la F1 prépare des modifications permettant à tous les acteurs d’être le mieux préparés possible avant cette révolution technique et sportive.

Cadillac F1 s’associe à Tommy Hilfiger pour son entrée en Formule 1 en 2026

Cadillac F1 a officialisé un partenariat avec la marque de mode Tommy Hilfiger en vue de ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2026. L’entreprise américaine rejoint l’écurie en tant que fournisseur officiel d’équipements.

Alors que la formation américaine intensifie ses préparatifs pour sa première apparition sur la grille, dans le cadre du nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là, elle consolide également sa stratégie commerciale en s’associant à des marques de renom.

Après avoir reçu l’aval définitif de la F1 en mars dernier pour intégrer le championnat en tant que 11e équipe, Cadillac continue d’aligner ses ambitions techniques et marketing. Le partenariat avec Tommy Hilfiger marque un retour de la marque de mode dans le paddock, après la fin de sa collaboration avec Mercedes en 2024.

« Nous sommes une équipe américaine représentant l’une des marques américaines les plus emblématiques de tous les temps », a déclaré Graeme Lowdon, directeur de l’équipe Cadillac. « Tommy Hilfiger est également une icône américaine, et l’héritage de la marque en Formule 1 est inégalé. Alors que nous apportons une nouvelle vision audacieuse au paddock, ce partenariat reflète véritablement l’esprit de ce que nous sommes en train de construire. Ensemble, nous ne nous contentons pas de courir, nous innovons pour façonner l’avenir du divertissement et de l’ingénierie. »

Cadillac n’a pas encore confirmé qui courra pour l’équipe l’année prochaine, mais a fait part de son intention de signer au moins un pilote expérimenté. Son partenariat avec Tommy Hilfiger signifie que ses logos seront visibles sur les tenues du personnel, y compris celles des pilotes, pendant toute la saison.

Red Bull et Leeds United : une rencontre musclée entre Formule 1 et football anglais

Red Bull est coutumier des cascades spectaculaires et insolites : arrêt au stand en apesanteur, démonstration en pneus cloutés sur neige, ou encore confrontation avec une équipe de rugby. Mais cette fois, la marque autrichienne a trouvé un nouveau terrain de jeu : le football anglais.

Devenu sponsor principal de Leeds United pour la saison 2024/25, Red Bull a célébré ce partenariat d’une manière pour le moins originale. Alors que le club du Yorkshire s’apprête à retrouver la Premier League, certains de ses joueurs, présents au Grand Prix de Grande-Bretagne, ont exprimé leur curiosité quant à la sensation de piloter une monoplace de Formule 1. La réponse de Red Bull ne s’est pas fait attendre.

Arvid Lindblad, jeune espoir de la filière Red Bull en Formule 2, a pris le volant de la RB7 – la monoplace championne du monde en 2011 avec Sebastian Vettel – pour un tour exceptionnel… sur la pelouse d’Elland Road, le stade de Leeds.

Une démonstration spectaculaire, qui n’a pas manqué de faire frémir les responsables de l’entretien du terrain, inquiets à juste titre pour l’état du gazon. Une manière pour Red Bull de rappeler, une fois de plus, qu’aucune surface ne lui résiste, même pas celle d’un terrain de football anglais fraîchement promu parmi l’élite.

 
 
 
 
 
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FIA – Vers une évolution du barème de points en F1 ?

La dernière réunion de la Commission F1 a apporté des changements passionnants. Examinons donc de plus près ces évolutions et ce qu’elles pourraient signifier pour l’avenir de la Formule 1.

La deuxième réunion de la Commission Formule 1 s’est tenue le 25 avril 2025 à Genève, en Suisse, il y a près d’un mois. La réunion avait permis d’affiner le règlement 2025 et d’entamer les modifications pour 2026.

La modification potentielle du système de points a été l’un des sujets mis en avant lors de cette réunion. Sujet brûlant s’il en est, la proposition mise sur la table consistait à modifier la répartition des points du championnat. Actuellement, les points sont attribués aux dix premiers de chaque course.

Cette proposition suggère d’étendre cette répartition aux 11e et 12e places. Cet ajustement devrait offrir davantage d’opportunités aux équipes moins bien classées de marquer des points et d’anticiper l’élargissement de la grille F1 à deux voitures supplémentaires avec l’entrée en jeu de Cadillac. La mesure, estiment ceux qui la soutiennent, contribuerait à intensifier la compétition sur l’ensemble de la grille et apporter valeur et visibilité à ces concurrents qui peinent à lutter pour les premières places.

Ce n’est pas la première fois que cette proposition est avancée. Elle n’a pas encore été acceptée, mais la commission a convenu qu’une analyse plus approfondie était nécessaire. Une proposition complète devrait être présentée lors de la réunion de juillet. Si elle est acceptée, elle aura de nombreuses implications pour la F1. Les équipes pourraient devoir modifier leurs stratégies de course. L’accent sera davantage mis sur la sécurisation des positions dans la zone de points élargie. Cela pourrait alors modifier la décision d’une équipe en matière d’arrêts au stand, de choix de pneus et de tactiques sur la piste. Les pilotes qui ne figurent pas dans le top 10 traditionnel seraient davantage motivés. Cela leur donnerait plus d’occasions de contribuer au classement de leur équipe et à leur propre classement au championnat. Cela devrait rendre les courses plus dynamiques, ce qui devrait encore améliorer l’expérience des fans. Rappelons également que l’attribution du point du meilleur tour en course a été abandonnée après avoir animé d’une manière jugée artificielle les GP pendant quelques temps.