Alonso ne pense pas que Verstappen sera pénalisé

Le double champion du monde Fernando Alonso ne pense pas que Max Verstappen sera pénalisé par la FIA concernant l’incident survenu avec Lewis Hamilton au Grand Prix de Sao Paulo le week-end dernier en course.

Pour rappel : Max Verstappen et Lewis Hamilton ont failli s’accrocher en course lorsque le pilote Red Bull a défendu sa position sur le pilote Mercedes au freinage du virage numéro 4. Mais Verstappen a complétement loupé son freinage et a amené avec lui à l’extérieur de la piste la monoplace de son rival qui n’a donc pas pu le doubler. Les deux hommes ont ensuite repris la piste exactement aux mêmes positions.

La FIA n’a pas ouvert d’enquête au sujet de cet incident durant la course, mais l’équipe Mercedes a pris la décision ce mardi de faire une demande de révision de l’incident auprès de la FIA à la suite de la publication de « nouvelles preuves » (en réalité, il s’agit des images des caméras embarquées qui ont été dévoilées par la Formule 1).

L’équipe Mercedes a donc été convoquée ce jeudi au Qatar pour une audience durant laquelle elle devra présenter ses « nouvelles preuves » pour convaincre la FIA d’accepter sa demande de révision de cet incident. Interrogé pour savoir s’il pense que Max Verstappen pourrait écoper d’une pénalité, Fernando Alonso a répondu : « C’est un incident qui concerne la course passée, donc, il ne devrait rien arriver maintenant. »

« Je ne sais pas exactement si c’était grave ou pas, mais les commissaires ont estimé qu’il ne devait pas y avoir de pénalité, donc je suppose que maintenant il n’y aura rien non plus. » a déclaré Alonso ce jeudi au Qatar en conférence de presse.

Tout en admettant qu’il n’avait pas encore pu revoir l’incident, Fernando Alonso a ajouté : « Je suis venu directement du Brésil à ici et j’étais en grande partie au gymnase ou sur sur la plage ces derniers jours, donc je n’ai pas eu l’occasion de regarder. »

« Mais même si je regarde, en toute honnêteté, je sais qu’il va y avoir une audience aujourd’hui ou quelque chose du genre, mais je n’aurais aucune opinion car je ne sais pas exactement ce qui s’est passé. »

Dans un tout autre registre, l’Espagnol a également eu quelques mots pour le Chinois Guanyu Zhou qui a été annoncé cette semaine en tant que titulaire au sein de l’équipe Alfa Romeo à partir de la saison prochaine aux côtés de Valtteri Bottas.

« Oui, oui, je suis content pour lui, c’est un gentil garçon et nous l’avons évidemment eu à l’Académie [Alpine] cette année, donc j’ai passé quelques jours avec lui pour les tests. L’année dernière également, lorsque je testais l’ancienne Renault lors de mon retour dans le sport, j’ai partagé avec Zhou quelques jours à Bahreïn et à Abu Dhabi. Nous avons une bonne relation, comme je l’ai dit, je suis heureux pour lui de cette opportunité. »

« De la même manière, Antonio [Giovinazzi] s’en va (à lire ici), mais c’est comme ça que ça marche dans ce sport. Mais de façon générale, je pense que c’est bon pour la Chine et la F1 d’avoir Zhou. Nous sommes tous impatients de courir avec lui et de l’accueillir du mieux possible. »

Le point sur les moteurs utilisés avant le GP du Qatar

Avant le Grand Prix du Qatar (du 19 au 21 novembre), tous les pilotes sauf ceux des équipes Haas et Alfa Romeo ont dépassé leur quota de trois moteurs pour la saison.

Ce sont les deux pilotes de l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, qui ont utilisé le plus grand nombre de moteurs jusqu’à présent avec cinq changements pour le septuple champion du monde et jusqu’à six moteurs neufs pour son coéquipier finlandais.

Hormis les deux pilotes de l’équipe Haas et ceux de l’équipe Alfa Romeo, tous les autres ont déjà reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace jusqu’à présent, ainsi que plusieurs éléments neufs associés au changement d’unité de puissance.

Avant le Grand Prix du Qatar donc, tous les pilotes de la grille sont susceptibles d’écoper d’une pénalité de grille en cas de changement de moteur, cette règle étant valable jusqu’à la dernière course de la saison programmée à Abou Dhabi le 12 décembre.

Les moteurs utilisés par pilote

Droits de l’homme : la F1 veut aider le Qatar et l’Arabie Saoudite

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pense (peut-être un peu naïvement) que l’arrivée de la catégorie reine du sport automobile au Qatar et en Arabie Saoudite pourrait contribuer à faire progresser la question des droits de l’homme dans ces deux pays.

Pour la première fois de son histoire, la Formule 1 débarque ce week-end au Qatar sur le tracé de Losail, ajouté au calendrier 2021 il y a de cela quelques semaines à la suite de l’annulation du Grand Prix d’Australie en raison des difficultés pour les organisateurs de mettre en place leur épreuve alors que les conditions de sécurité sanitaires liées au coronavirus n’étaient pas toutes réunies. A la suite de cette annulation, la Formule 1 a donc décidé de se rendre au Qatar, pays qui a signé un contrat décennal avec la catégorie reine et qui fera partie du calendrier officiel à partir de 2023 (la F1 n’ira pas au Qatar en 2022).

Après le Qatar, la Formule 1 se rendra en Arabie Saoudite également critiqué pour son bilan en matière des droits de l’homme, mais Domenicali a insisté sur le fait que l’arrivée de la Formule 1 dans ces deux pays pourrait avoir un impact positif sur la question des droits de l’homme : « Un changement aussi important ne peut pas se produire du jour au lendemain. C’est un changement culturel qui prendra du temps.«  affirme l’Italien dans un entretien accordé à la BBC.

« Mais le timing sera accéléré par le fait que de grands événements sont là. Et la Formule 1 jouera un rôle important à cet égard. Si vous regardez de manière pragmatique ce qu’ils font, en termes par exemple [des droits des] femmes, ils ont des femmes à des postes importants dans les organisations, elles travaillent et respectent les réglementations. Je pense que les projecteurs que nous portons seront bénéfiques pour la volonté et les souhaits de changement que manifestent ces pays. Je ne pense pas qu’ignorer des pays et dire que nous ne voulons pas être là aidera la situation à s’améliorer. En fait, ce sera le contraire. Cela ne veut pas dire que tout est parfait, mais il est certain que ce que nous faisons et ce que nous approuvons va dans la bonne direction. »

Accusés de Sportswashing

Certains groupes de défense des droits humains comme Amnesty International n’hésitent pas à dire que le Qatar et l’Arabie Saudite utilisent un événement sportif comme un Grand Prix de Formule 1 ou la coupe du monde de football 2022, dans le cas du Qatar, comme un moyen d’amélioration de la réputation des pays concernés (sportswashing).

Récemment, Amnesty International a déclaré dans un communiqué : « Les pays riches du Moyen-Orient considèrent depuis longtemps le sport d’élite comme un moyen de renommer et de « laver par le sport » leurs images, et les courses de Grand Prix au Qatar et en Arabie saoudite s’inscrivent dans ce moule. »

« Ces deux pays ont des antécédents extrêmement troublants en matière de droits humains – des mauvais traitements systémiques infligés aux travailleurs migrants par le Qatar et ses restrictions draconiennes à la liberté d’expression, ou encore la répression radicale de l’Arabie saoudite contre les militants des droits humains et au meurtre notoire du journaliste Jamal Khashoggi. »

« En utilisant le glamour de la F1 pour essayer de détourner l’attention des violations des droits humains, le Qatar et l’Arabie saoudite espèrent qu’il y aura peu ou pas de discussion sur les questions de droits humains autour de ces courses – quelque chose qui ne doit pas être autorisé à se produire. La F1, les pilotes et leurs équipes doivent être prêts à parler des droits de l’homme au Qatar et en Arabie saoudite avant les courses, en faisant leur part pour briser le charme du « lavage sportif » et de sa gestion d’image prévue. »

« En particulier, la F1 devrait s’assurer que tous les contrats pour ces courses contiennent des normes de travail strictes dans toutes les chaînes d’approvisionnement et projets de développement d’infrastructures, et ses portes-parole – jusqu’à Stefano Domenicali [PDG de la F1] – devraient user de leur influence pour faire pression en faveur d’améliorations des droits humains dans les deux pays. »

Une liberté totale pour les pilotes

Le président de la Fédération de l’Automobile et de la Moto qatarie, Abdulrahman al-Mannai, a récemment assuré que les pilotes de F1 pourront s’exprimer librement au sujet de la situation des droits de l’homme dans l’émirat ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Qatar : « Nous n’avons pas de problème avec cela au Qatar. » a-t-il déclaré à l’AFP.

Le Qatar est également régulièrement condamné par des ONG pour le traitement réservé aux travailleurs, venus notamment d’Asie, pour travailler sur les chantiers du Mondial de football 2022 dans des conditions plus que précaires. Lorsqu’on évoque avec lui la question de la réforme du droit du travail, Al-Mannai a insisté sur le fait que le Qatar reste « ouvert aux critiques » et que des progrès « considérables » ont été faits ces dernières années : « Ces dernières années, le Qatar a œuvré pour améliorer la situation des travailleurs. Nous avons fait des progrès considérables. Bien sûr, le système n’est pas encore parfait. »

Pas de boycott en vue

En début d’année,  l’association Code Pink – un groupe d’anti-guerre internationale – a publié une lettre ouverte à l’attention du septuple champion du monde Lewis Hamilton pour lui demander de boycotter ou bien de faire une déclaration lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se tiendra au mois de décembre prochain. L’association Code Pink – ainsi que 44 autres associations de défense des droits de l’homme – a ainsi décidé de faire appel à l’un des acteurs les plus engagés de la Formule 1, qui défend depuis quelques temps maintenant le mouvement Black Lives Matter ou encore les problèmes liés à l’écologie.

On peut ainsi lire dans la lettre publiée par Code Pink :  « Le meilleur pilote de Formule 1 refusant de concourir en Arabie saoudite ou de s’exprimer pourrait contribuer grandement à convaincre l’Arabie saoudite d’adhérer enfin aux droits de l’homme. Cela enverrait le message que le monde n’est pas aveugle à ce que MbS tente de « laver » ses crimes de guerre et ses violations des droits humains. »

« Nous espérons que vous tiendrez compte de ces questions et déciderez de ne pas courir en Arabie saoudite en 2021. Si vous faites la course, nous vous demandons de porter une chemise appelant à la libération de Loujain et / ou à la fin de la guerre au Yémen. Vous pouvez également publier une déclaration concernant le bilan de l’Arabie saoudite en matière de droits de l’homme.  Votre courage pour vous exprimer sur les questions sociales est reconnu, et si vous choisissez de vous prononcer contre les crimes des dirigeants saoudiens, vous le ferez en solidarité avec tous les défenseurs des droits humains dans les prisons saoudiennes et des millions de personnes souffrant aux mains de MbS. au Yémen. »

La F1 peut avoir un impact positif

Les principaux responsables des équipes de Formule 1 ont également apporté leur soutien à la présence d’un Grand Prix en Arabie Saoudite, estimant que le sport peut avoir un impact positif dans le pays. Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a exprimé il y a quelques mois sa conviction que le sport pouvait conduire au progrès sur la question des droits de l’homme en Arabie Saoudite (tout comme au Qatar).

« Je pense que le sport doit nous unir et nous aider à nous emmener à un meilleur endroit. Je pense que l’on peut voir que nous courons dans le monde entier et il y a déjà eu des discussions positives autour de la Formule 1.  J’ai été moi-même à Ryad en Formule E il y a un an et j’ai été impressionné par le changement que j’ai pu voir. » a déclaré Wolff.

« Il est vrai qu’en tant que visiteur, vous ne savez jamais comment les choses se passent réellement – mais de ce que j’ai pu voir – il s’agissait d’un grand évènement sans ségrégation, femmes et hommes étaient au même endroit et profitaient d’un événement sportif.  Nous devons bien commencer quelque part, et de ce que j’ai vu, cela a déjà commencé et je pense que nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour rendre le monde meilleur. »

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a lui aussi estimé que l’arrivée de la Formule 1 en Arabie Saoudite ne peut être que positive pour faire avancer les choses : « C’est du sport, où qu’il soit et quel qu’il soit, c’est toujours positif et le sport a toujours un message positif à faire passer. Le sport peut apporter de la positivité, alors que je pense que c’est ainsi que nous devons le voir. Je pense que nous devons simplement comprendre que nous pouvons être un vecteur de positivité et que c’est important. » a déclaré Binotto.

Quant au patron de l’équipe Red Bull Racing, le Britannique Christian Horner, le sport et la politique ne doivent surtout pas se mélanger : «  Je l’ai déjà dit à maintes reprises, lorsque nous nous inscrivons au championnat du monde, nous ne dictons pas où va le calendrier. » a déclaré le Britannique.

« Nous nous inscrivons pour courir à chaque course, et nous faisons confiance aux détenteurs des droits commerciaux [Liberty Media], ainsi qu’à l’organe directeur, pour avoir fait des recherches nécessaires et prendre les décisions qui conviennent pour le sport.  Nous ne sommes pas une organisation politique, le sport ne doit jamais être considéré comme politique. Par conséquent, nous leur faisons confiance pour prendre les bonnes décisions, et où qu’ils choisissent de participer à une course, en nous inscrivant au championnat, nous serons présents et ferons de notre mieux pour performer à ces courses. »

Le Grand Prix du Qatar se déroule du 19 au 21 novembre, tandis que le Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmé du 03 au 5 décembre à Djeddah.

Au Qatar, l’accent sera mis sur les pilotes selon Ocon

Esteban Ocon a retrouvé les points au Brésil en franchissant le drapeau à damier en huitième position à Interlagos. Le Français veut en ajouter davantage à son compteur ce week-end pour la première visite de la F1 au Qatar et conclure la dernière triplette du calendrier.

Le pilote Alpine estime que l’accent sera mis sur les pilotes ce week-end au Qatar et lors de la prochaine manche en Arabie Saoudite puisqu’ils devront rapidement trouver le bon rythme sur deux tracés totalement inédits pour la Formule 1, ce qui pourrait faire une différence selon lui : « L’apprentissage d’un nouveau circuit met probablement plus l’accent sur les pilotes puisqu’il faut être rapidement dans le rythme pour trouver des choses qui pourraient échapper aux autres. C’est un beau défi à relever ensemble. » nous explique Ocon.

« Comme presque tous les pilotes de la grille, c’est un rendez-vous vers l’inconnu comme la Formule 1 ne s’est jamais rendue au Qatar auparavant. Bien sûr, beaucoup d’entre nous y ont vu le MotoGP, donc nous avons quelques informations sur le tracé avec sa longue ligne droite et ses virages rapides. Les caractéristiques seront probablement assez similaires à celles de Bahreïn dans le sens où il y aura du vent, de la poussière et du roulage de nuit, ce qui est toujours agréable et unique. »

« Les nouveaux circuits représentent toujours un défi amusant. Nous sommes tous logés à la même enseigne comme personne n’a piloté de F1 sur cette piste et nous devrons relever ce défi sur les deux prochaines épreuves au Qatar et en Arabie. »

Présentation du circuit de Losail au Qatar

Avant le Grand Prix du Qatar, Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, mais l’équipe d’Enstone est talonnée par AlphaTauri qui est à égalité de points. Les trois prochaines courses seront donc cruciales pour Alpine et marquer des points de façon régulière sera la clé pour pouvoir conserver l’avantage sur l’équipe de Faenza.

« C’était bien de remettre les deux voitures dans les points au Brésil. J’ai vraiment pris du plaisir dans cette course très animée et nous avons eu de grosses batailles en piste. » souligne Ocon.

« Nous restons cinquièmes du championnat constructeurs après les six unités marquées par Fernando et moi. Nous savons que le travail d’équipe et la régularité seront la clé pour conserver la cinquième place d’ici la fin de la saison. Nous regardons vers l’avenir et nous nous concentrons sur la réalisation de ce but. Notre objectif immédiat est de poursuivre sur la lancée de notre double entrée dans les points au Brésil avec un bon résultat au Qatar afin de finir cette triplette du mieux possible. »

Classement constructeurs F1 2021

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Perez veut donner « du fil à retordre » à Mercedes au Qatar

Sergio Perez espère que Red Bull pourra donner du « fil à retordre » à l’équipe Mercedes ce week-end au Qatar sur un tracé de Losail jusqu’ici jamais utilisé par la Formule 1.

Le Mexicain n’est mathématiquement plus en course pour jouer le titre cette année et sera donc au service de son coéquipier Max Verstappen jusqu’à la fin de la saison, tandis qu’il jouera également un grand rôle pour son équipe au championnat du monde des constructeurs en marquant le plus de points possible.

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Sao Paulo le week-end dernier, Perez était évidemment très déçu de louper le podium et compte bien se rattraper ce week-end à Losail : « Oui, nous n’avons pas eu de chance dimanche de rater le podium, c’était essentiellement par malchance. » nous explique le pilote Red Bull.

« Mais c’est la course, et ces choses arrivent donc il ne sert à rien de s’y attarder, je dois juste passer à autre chose et regarder vers le Qatar et remonter sur le podium. »

« Je pense que nous avons fait une analyse approfondie en tant qu’équipe et le Qatar va être une piste très différente de Sao Paulo donc les choses vont changer. Espérons que nous pourrons être beaucoup plus forts tout au long du week-end. Pour moi aussi, c’est agréable de revenir au format normal des qualifications pour voir comment nous nous alignons en termes de rythme absolu. »

« Je pense que nous serons compétitifs là-bas et, espérons-le, nous leur donnerons du fil à retordre [à Mercedes]. C’est une piste très rapide, avec beaucoup d’appuis nécessaires, nous verrons donc à quel point nous pouvons être rapides. Je ne me souviens pas très bien de mon dernier pilotage là-bas, c’était il y a longtemps donc je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’avantage pour moi [c’était en 2009 en GP2, ndlr] ! Il reste trois courses à la saison et il reste encore tant à jouer. Le Brésil a été une course très amusante alors espérons qu’il en sera de même ce week-end. »

Avant le Grand Prix du Qatar, Sergio Perez occupe la quatrième place au classement des pilotes avec 178 points marqués depuis le début de la saison, soit 25 points de moins que le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

GP du Qatar : Le bulletin météo

En remplacement du Grand Prix d’Australie (traditionnelle manche d’ouverture de la saison mais qui a été déplacée en novembre), le Grand Prix du Qatar a été annoncé en toute hâte fin septembre. C’est donc sur le circuit international de Losail, situé à quelques kilomètres au nord de Doha et en plein désert, que se disputera la première édition de ce GP inédit.

D’une longueur de 5,380 km et avec une seule zone de DRS dans l’unique ligne droite d’un peu plus d’un kilomètre de long (1 068 mètres), le circuit de Losail, qui accueille régulièrement des courses de motos depuis 2004, est totalement inconnu des écuries de F1 (voir la présentation du circuit ici) . Autre point intéressant, la séance d’essais libre 2, les qualifications et la course se disputeront sous les projecteurs après le coucher du soleil.

Situation générale

Situé sur une péninsule entourée au sud par l’Arabie saoudite et au nord par le golfe Persique, le Qatar bénéficie d’un climat de type désertique avec des étés très chauds et des hivers doux. Les précipitations y sont rares et le soleil brille toute l’année. En cette mi-novembre un marais barométrique est bien installé sur le golfe Persique et les conditions atmosphériques sont très agréables.

Les journées de vendredi, samedi et dimanche seront très similaires au niveau météorologique. Les températures évolueront entre 18°C au lever du jour et 30°C au plus chaud de l’après-midi avec un ciel clair. Seuls quelques nuages sont attendus pour samedi.

Étant donné que les qualifications et la course se disputeront peu de temps après le coucher du soleil, il faut s’attendre à des températures moins élevées en début de soirée : 25°C et 26°C sont attendus avec un taux d’humidité avoisinant 70%.

Le vent soufflera de façon modérée (entre 5 et 20 km/h) en soirée et ne devrait pas gêner le comportement des monoplaces ni déposer de grande quantité de sable sur la piste. Rappelons que Pirelli mettra à disposition les gommes les plus dures (à savoir C1, C2, C3) pour cette première édition du GP du Qatar. Bien entendu, il n’y aucun risque de précipitation pour ces trois jours.

Mercedes convoqué ce jeudi au Qatar

Mise à jour le 18/11: la décision concernant la demande de révision faite par Mercedes sera connue ce vendredi au Qatar (plus d’infos ici).

Un représentant de l’équipe Mercedes sera présent par vidéoconférence chez les commissaires de course du Grand Prix du Qatar ce jeudi dans le cadre de la demande au droit de révision formulée par l’écurie du constructeur allemand concernant l’incident Verstappen/Hamilton au Grand Prix de Sao Paulo dimanche dernier.

Pour rappel : l’équipe Mercedes a formulé une demande de révision de l’incident survenu au 48e tour de course dimanche dernier au Brésil lorsque Max Verstappen a défendu sa position en piste face à Lewis Hamilton. Lorsque la Mercedes d’Hamilton se trouvait à la hauteur de la Red Bull du Néerlandais au virage 4, Verstappen a retardé son freinage pour défendre sa position, mais a embarqué la monoplace d’Hamilton avec lui dans la zone asphaltée à l’extérieur du virage (pour avoir tous les détails, cliquez ici).

Après cet incident, la direction de course n’a pas ouvert d’enquête et aucun des deux pilotes n’a été sanctionné, ce qu’a dénoncé le patron de l’équipe Mercedes après la course en estimant que Max Verstappen méritait une pénalité de cinq secondes pour cette action.

Ce mardi donc – après la publication des images par la Formule 1 des caméras embarquées des deux voitures – Mercedes a indiqué qu’elle demandait officiellement un droit de révision après l’apparition de « nouvelles preuves » (les fameuses images des caméras embarquées).

Cette audience prévue ce jeudi au Qatar « a pour but de déterminer si le droit de révision existe dans ce cas, c’est à dire si un nouvel élément significatif et pertinent est découvert, lequel n’était pas à la disposition des parties introduisant le recours au moment de la décision concernée. » peut-on lire dans la note envoyée par la FIA ce mercredi.

L’audience (par vidéoconférence) aura lieu ce jeudi 18 novembre à 17h00 (heure locale) et Mercedes peut demander la présence de témoins lors de cette audience (trois maximum).

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Les horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2021 (Losail)

La Formule 1 débarque ce week-end au Qatar pour la vingtième manche du championnat du monde 2021 sur le tracé de Losail, totalement inconnu pour les équipes.

Le Grand Prix du Qatar – d’une longueur de 57 tours – se disputera de nuit avec des températures moyennes en soirée en novembre de plus de 25°C. Cependant, étant donné que c’est l’automne, les conditions seront considérablement plus fraîches et moins humides par rapport à l’été.

Ce vendredi 19 novembre, les pilotes participeront à la première séance d’essais libres du Grand Prix du Qatar [EL1] à 11h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Le samedi 20 novembre, la troisième et dernière séance d’essais libres du GP du Qatar [EL3] est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la coure de dimanche se disputera à partir de 15h00 (heure de Paris).

Enfin dimanche 21 novembre, le départ du Grand Prix du Qatar sera donné à 15h00 (heure de Paris). les pilotes devront boucler 57 tours en course. Évidemment, vous retrouverez toutes les séances de roulage du week-end en direct sur F1only.fr.

Horaires du GP du Qatar (heure de paris)

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Wolff très fier de l’esprit combatif de Mercedes

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a tenu à souligner l’esprit combatif de son équipe après un week-end compliqué pour Mercedes au Grand Prix de Sao Paulo.

Le week-end dernier au Brésil, l’équipe Mercedes a cumulé les ennuis avec une disqualification de la séance de qualifications de la course Sprint pour Lewis Hamilton (voir ici pourquoi), une pénalité de grille de cinq places pour le Britannique pour un changement de moteur, un incident en course avec la monoplace de Max Verstappen mais qui n’a jamais donné lieu à la moindre enquête [Mercedes a demandé la révision de cet incident, à lire ici] et enfin une pénalité de 5000 euros avec 20 000 euros de sursis jusqu’à la fin 2022 pour Lewis Hamilton après l’épreuve pour avoir roulé sans son harnais de sécurité attaché lors de son tour d’honneur.

« Le week-end dernier à São Paulo a été un triomphe dans l’adversité et je ne pourrais pas être plus fier de l’esprit combatif de chaque membre de notre équipe. À chaque revers, notre détermination s’est renforcée et cette équipe déjà soudée s’est renforcée à chaque défi lancé.«  a déclaré Toto Wolff au sujet de la victoire de Lewis Hamilton dimanche dernier au Brésil.

« Lewis a remporté une victoire époustouflante, dont on parlera à juste titre dans les années à venir. Pour nous, cette victoire n’est qu’une étape importante de notre parcours et notre objectif est clair. Cependant, la disqualification de samedi et la perte potentielle de trois points ne facilitent pas le défi de se battre pour le championnat. Concernant Valtteri, il s’est très bien comporté tout le week-end, sa victoire en Sprint samedi et son podium dimanche ont montré la force de notre binôme ; leur travail d’équipe était fantastique. »

Concernant le Grand Prix du Qatar programmé ce week-end sur le circuit de Losail, Wolff estime que son équipe s’est préparée « aussi bien que possible » pour ce qui sera une véritable inconnue pour toutes les équipes de la grille (peut-être moins pour Alpine).

« Nous arrivons au Qatar pour un nouveau défi, un tout nouveau circuit pour la F1 et sur lequel nous avons hâte de courir. Nous nous sommes préparés aussi bien que possible pour une nouvelle piste et la nécessité de maximiser nos apprentissages des séances d’essais d’ouverture sera plus importante que jamais. L’image des performances d’un circuit à l’autre reste imprévisible mais comme le Brésil l’a montré, même sur le pied arrière, cette équipe sera toujours là pour se battre. » insiste l’Autrichien.

« La course finale d’une triplette (Mexique, Brésil Qatar) peut parfois tester votre niveau d’énergie, mais avec seulement trois courses pour décider des deux championnats, notre motivation est plus grande que jamais. Notre objectif est de la canaliser de la manière la plus efficace. »

Alpine F1 a une arme secrète pour le Qatar

La Formule 1 s’apprête à découvrir le tracé de Losail (voir les caractéristiques ici) dans le cadre du Grand Prix du Qatar ce week-end, mais le directeur de la compétition de l’équipe Alpine, Davide Brivio, connaît le circuit international de Losail mieux que quiconque grâce à son expérience en MotoGP, ce qui pourrait être un vrai plus pour l’écurie du constructeur français.

Davide Brivio, qui a rejoint l’équipe Alpine en janvier 2021 au rôle de directeur de la compétition, découvre le monde de la F1 depuis seulement quelques mois après avoir passé plusieurs années en MotoGP où l’Italien occupait des postes de direction, menant plus récemment Suzuki au doublé en championnat du monde avec le titre de Joan Mir et le sacre constructeurs de la marque. Son passé en MotoGP pourrait donc être très précieux ce week-end pour Alpine sur un tracé totalement inconnu pour les équipes de Formule 1.

« Ce sera intéressant de voir comment les F1 s’y comportent, car c’est une inconnue pour toutes les équipes et les pilotes. Je m’y suis rendu à plusieurs reprises durant ma carrière comme le MotoGP y court depuis 2004. C’est un beau tracé proposant un peu de tout. Il y a une ligne droite de près d’un kilomètre et peut-être une occasion de dépassement au premier virage. Après cela, on retrouve beaucoup de longues courbes fluides et rapides. » nous explique Brivio.

« Nous y allons à une bonne période de l’année avec un temps chaud, plus qu’au Mexique et au Brésil, mais beaucoup plus stable. La chaleur apportera des défis au niveau du refroidissement, mais cela sera similaire à Bahreïn par exemple. »

« Les températures seront cependant plus basses avec le roulage en soirée et il pourrait aussi y avoir du vent. Les premiers essais libres seront probablement très poussiéreux à cause du sable, mais la piste sera nettoyée au fur et à mesure des séances. Dans l’ensemble, les infrastructures sont belles et un bon week-end s’annonce. »

« Nous arrivons à la fin d’une triplette très intense pour tout le monde. Le fait le plus intéressant est qu’aucune équipe n’ait déjà roulé à Losail. C’est une piste inconnue pour la Formule 1, donc il sera fascinant de voir à quelle vitesse les équipes et les pilotes découvriront ce nouveau circuit. De plus, il n’y a pas eu trop de temps pour la simulation et la préparation comme la course a été ajoutée assez tard au calendrier, à une période assez chargée de l’année. Nous saurons qui a réagi et s’est adapté le plus rapidement dans tout le paddock. »

Avant le Grand Prix du Qatar, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec l’écurie AlphaTauri (112 points).

Présentation circuit de Losail

Présentation du circuit de Losail au Qatar

La Formule 1 débarque pour la première fois de son histoire sur le tracé de Losail au Qatar situé tout près de Doha, ce qui veut dire que les équipes avanceront un peu (beaucoup) dans l’inconnu ce week-end sur un circuit long de 5,418 kilomètres. L’accent est mis sur les virages à moyenne et haute vitesse, avec une nature rapide et fluide, en partie parce qu’il est principalement utilisé pour les courses de motos.

Il y a 16 virages au total, 10 à droite et 6 à gauche. La ligne droite principale de la piste occupe plus d’1 km de la distance totale du tour, avant que les pilotes n’appuient sur les freins pour l’épingle du virage 1. Ce sera d’ailleurs la seule zone DRS du circuit.

Une série de virages plus lents et plus serrés s’ensuit avec les virages 4 à 9 mettant une température importante dans les pneus et obligeant les pilotes à être conscients de la surchauffe, avant la partie médiane du tour qui comporte principalement des virages rapides à grande vitesse. La dernière section a un mélange de courbes relativement rapides avec un dernier virage à droite lent ramenant le pilote dans la ligne droite principale.

La piste est inférieure à la moyenne en ce qui concerne les vitesses dans les virages, donc à l’extrémité la plus lente de l’échelle, similaire au Hungaroring ou au Circuit de Barcelona-Catalunya. Le virage le plus lent de la piste sera le virage 6, à environ 100 km/h, le plus rapide étant le virage 13, pris à 260 km/h.

« C’est la première fois que la Formule 1 court au Qatar, c’est donc un pas dans l’inconnu pour tout le monde. Nous n’avons pas de données historiques sur le circuit international de Losail, donc la préparation de l’événement se concentre beaucoup plus sur le monde virtuel, en travaillant sur les simulations informatiques et le pilote de simulateur en boucle fonctionnant avec les informations limitées dont nous disposons pour la piste. » nous explique Mercedes à la veille de cette vingtième manche de l’année.

« La charge de travail autour des simulations est évidemment plus élevée, car nous en sommes plus dépendants, et le programme de simulation sera à pied d’œuvre toute la semaine, y compris le vendredi pour maximiser les nouveaux apprentissages que nous recevons depuis les essais libres. »

« Les virages rapides du circuit nécessitent un niveau d’appui élevé, faisant du Qatar l’un des pays les plus sensibles de l’année en termes d’appui. Avec ce qui devrait être une surface de piste abrasive, il reste à voir si cela se traduira par une adhérence élevée et des performances de virage efficaces, ou simplement une usure élevée et un réchauffement facile des pneus pour les pilotes. »

« Les équipes ont peu d’informations sur les caractéristiques spécifiques de la piste, comme les bosses, donc les calculs sur la hauteur de caisse, par exemple, seront explorés pendant les séances d’essais, alors que les équipes cherchent à collecter des données et à développer leurs connaissances sur la piste le plus rapidement possible lors du roulage du vendredi. »

En raison de la présence d’une seule zone de DRS sur le tracé de Losail, les dépassements pourraient être difficiles au Qatar pour les pilotes : « L’opportunité la plus probable sera dans le virage 1, en particulier avec l’assistance du DRS, mais les virages 6, 10 et 16 pourraient offrir des chances de se faufiler à l’intérieur si une erreur est commise.« 

« Cependant, étant donné la nature rapide, fluide et à grande vitesse de nombreux virages, ce sera probablement un défi passionnant pour les pilotes et donc un spectacle impressionnant pour les téléspectateurs, en particulier lors des qualifications lorsque les pilotes poussent à leur limite absolue.« 

Autre point interessant ce week-end, les inconnues d’une nouvelle piste offrent également aux équipes l’opportunité de sauter le pas sur leurs rivaux, car les préparatifs du week-end avant la course sont plus délicats en raison d’un manque de données. Si une équipe peut trouver le point idéal pour la mise en place plus tôt que ses concurrents, elle pourrait bouleverser l’ordre hiérarchique.

Le grand Prix du Qatar d’une durée de 57  tours se disputera de nuit et sera à suivre tout le week-end (du 19 au 21 novembre) sur F1only.fr. Vous pourrez notamment retrouver toutes les séances de roulage en direct sur notre site comme pour les autres manches du championnat du monde.

Mazepin a déjà roulé au Qatar

Le Russe Nikita Mazepin est l’un des seuls pilotes de la grille à avoir déjà pu rouler sur le tracé de Losail dans le passé, alors que la Formule 1 débarque pour la toute première fois de son histoire au Qatar ce week-end.

Ajouté au calendrier 2021 de la F1 il y a de cela seulement quelques semaines pour combler le vide laissé par l’annulation du Grand Prix d’Australie, le Grand Prix du Qatar sera une grande première pour la catégorie reine du sport automobile, Losail ayant plus l’habitude d’accueillir les courses du championnat du monde de MotoGP.

Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas impressionné d’arriver sur un tout nouveau tracé, le pilote Haas Nikita Mazepin nous indique qu’il connaît bien le circuit de Losail pour y avoir déjà couru il y a quelques années dans une formule de promotion (la MRF).

« La course au Qatar va être passionnante parce que j’y ai couru pour ma toute première course en Formule MRF en 2014, c’est donc une piste que j’apprécie, même si je n’y suis pas allé depuis longtemps. C’est une piste où il peut y avoir beaucoup de sable aussi [situé en plein désert]. Je suis juste impatient de disputer ce type de course très différent. » a déclaré le Russe avant la vingtième manche du championnat 2021.

« Quand vous allez sur de nouveaux circuits, il est vraiment important de vous développer et de ne pas faire d’erreurs stupides qui vous feront reculer de deux pas. Vous devez apprendre la piste sur le simulateur si possible, puis l’apprendre via les caméras embarquées et  la marche sur piste [le jeudi], puis vous commencez à rouler sur la vraie piste. »

Tout comme Bahreïn, Singapour ou encore Abou Dhabi et Djeddah, le Grand Prix du Qatar se disputera de nuit ce week-end sous la lumière artificielle des projecteurs, ce qui ne déplait pas à Nikita Mazepin : « J’adore courir la nuit. Je pense que c’est un lieu spectaculaire, le Qatar lui-même, et puis sous les lumières, ça a l’air vraiment bien. J’ai hâte de voir à quoi ça va ressembler. »

Le Grand Prix du Qatar se déroulera du 19 au 21 novembre sur le tracé de Losail et vous pouvez retrouver toute l’actualité et les séances de roulage en direct sur F1only.fr tout au long du week-end.

Brawn impressionné par la résilience d’Hamilton

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a été impressionné par l’attitude et la performance du septuple champion du monde Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil.

Dès le début de week-end, Hamilton savait qu’il allait devoir reculer de cinq places sur la grille de départ en raison d’un changement de moteur sur sa monoplace, tandis que le vendredi après la séance de qualifications durant laquelle il a signé le meilleur temps, le Britannique a dû attendre presque 24 heures avant de se voir confirmer sa disqualification en raison d’une infraction technique constatée par la FIA sur sa monoplace (à lire ici).

Malgré son départ depuis la dernière place sur la grille lors de la course Sprint du samedi, le pilote Mercedes a réussi à remonter presque toute la grille en seulement 24 tours pour franchir la ligne d’arrivée à la cinquième position, avant de reculer de cinq places à cause de sa pénalité moteur.

Dixième sur la grille de départ le dimanche pour la course principale, Hamilton a là encore réussi à remonter sur les leaders à une vitesse folle au volant de la meilleure voiture à Sao Paulo. Au moment de doubler Max Verstappen pour s’emparer de la tête de la course, le Britannique a vu la monoplace de son rival dévier de la trajectoire au virage 4 lorsqu’il l’attaquait et les deux monoplaces se sont retrouvées sur la zone asphaltée à l’extérieur du virage en dehors des limites de la piste (à lire ici pour tout comprendre).

Cet incident a simplement été noté par la direction de course, mais aucune enquête officielle n’a été ouverte. Cependant, Mercedes a déposé ce mardi une demande de révision qui devra être étudiée par la FIA dans les prochaines heures au Qatar. Comme si le week-end n’avait été suffisamment agité pour lui, Lewis Hamilton s’est vu pénaliser d’une amende de 5000 euros (avec 20 000 de sursis jusqu’à la fin 2022) après l’arrivée de l’épreuve pour avoir roulé sans harnais de sécurité attaché lors de son tour d’honneur.

Pour Ross Brawn, Lewis Hamilton a largement mérité son titre de « pilote du jour » au Brésil après avoir réussi à transformer tous ces moments négatifs en une victoire à la fin du week-end.

« Mercedes avait une voiture magnifique ce week-end et quand vous avez quelqu’un du calibre de Lewis avec une voiture comme ça, il est imparable. J’ai vu Lewis faire ça plusieurs fois. Et c’est impressionnant à chaque fois. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course publiée sur le site du championnat.

« Il a eu un moment avec Max, sur lequel tout le monde aura un point de vue différent. Il n’y avait pas de risques dramatiques. Il a fait face aux échecs d’un changement de moteur et de sa disqualification des qualifications de façon clinique et c’était de loin la performance du week-end. Les pilotes de course sont éduqués face à ces défis. »

« Dès le début, ils montent dans une voiture, ils connaissent son fonctionnement, ils connaissent les règles. Ils doivent s’habituer aux revers qui ne sont pas tous sous leur contrôle. Ils peuvent transformer les négatifs en positifs – et Lewis l’a fait ce week-end. »

Avant le Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton est toujours deuxième du classement des pilotes avec quatorze points de retard sur son rival Max Verstappen.

Pourquoi et comment l’aileron de la Mercedes a été jugé non conforme ?

La partie technique la plus interessante du week-end à Interlagos était certainement celle concernant l’aileron arrière de la Mercedes de Lewis Hamilton, déclaré non conforme au règlement technique à l’issue des qualifications vendredi soir.

Comme nous l’avons vu, les commissaires sportifs ont disqualifié la Mercedes numéro 44 de la séance de vendredi, obligeant Lewis Hamilton à partir vingtième sur la grille de départ des qualifications Sprint le samedi. Mais comment l’aileron arrière de la Mercedes a-t-il été jugé  « non conforme à la réglementation » ?

Le délégué technique de la FIA Jo Bauer, à l’issue des qualifications vendredi après-midi, a publié une note aux commissaires présents sur le circuit de Sao Paulo, dans laquelle il était constaté une non-conformité du volet de DRS au contrôle technique effectué immédiatement après la fin de la session. L’aileron arrière de la Mercedes du septuple champion du monde n’était pas en conformité avec la directive technique TD/011-19, qui stipule que le volet du DRS ne doit pas s’ouvrir au-delà de 85 mm, tout comme l’exige le dernier alinéa de l’article 3.6.3 du règlement technique. Fondamentalement, le DRS sur la monoplace de Lewis Hamilton s’ouvrait avec un écart supérieur à 85 mm.

Art.3.6.3 : « La distance entre le volet mobile et le profilé principal doit être comprise entre 10 mm et 15 mm dans leur position la plus proche (DRS fermé), et être comprise entre 10 mm et 85 mm lorsque le système DRS est déployé. » peut-on lire dans le règlement technique.

La Fédération est très stricte, non seulement dans l’application des limites imposées par le règlement, mais aussi dans la manière dont les contrôles sont effectués. Concrètement, le contrôle technique sur le volet mobile est réalisé à l’aide d’une sorte de gabarit/entretoise circulaire, d’un diamètre exact de 85mm. Le délégué technique effectue le contrôle en se positionnant dans la partie arrière de la voiture, et un actionneur pousse le volet avec une force de 10 Newton (environ 1 kg). Si l’entretoise s’insère entre le profil principal et le volet mobile, le système de réduction de traînée serait alors jugé non conforme à la réglementation.

Dans ce cas particulier avec l’aileron arrière de la Mercedes au Brésil, le délégué technique de la fédération, sous la supervision de Jo Bauer, aurait effectué le contrôle du volet mobile en 4 tentatives différentes et avec différentes entretoises, et tous ont donné le même résultat : l’écart du volet de DRS de la W12 d’Hamilton n’était pas conforme. La partie relative à la distance minimale aurait été respectée, telle qu’écrite textuellement dans la note remise aux commissaires, tandis que le volet mobile n’aurait pas respecté la distance maximale lors de la mise en service du système DRS. La marge de dépassement, déclarée plus tard par Toto Wolff lui-même [directeur de l’équipe Mercedes] aurait été supérieure à la tolérance de 0,2 mm accordée par le règlement.

Tout était à la limite dans cette affaire et il n’est pas expliqué par ailleurs pourquoi les commissaires ont communiqué la disqualification de Lewis Hamilton après presque 24 heures. De plus, le volet mobile se serait ouvert sur 85,2 mm du côté droit, tandis qu’au milieu et à gauche il était conforme aux contrôles. Et c’est précisément sur ce point que Mercedes a tenté de montrer qu’un DRS « incliné » n’aurait plus aucun avantage en ligne droite.

Pour résumer, il y a eu un mélange entre malchance et légèreté de la part de Mercedes puisqu’un jeu excessif dans les fixations du volet mobile a coûté une disqualification dans un championnat où chaque détail fait la différence. Difficile cependant de dire s’il s’agissait d’un problème de fixation, et si le volet s’est desserré d’un côté alors que la voiture était sur la piste.

Pas de DAS

Outre ce volet de DRS non conforme, Mercedes a également dû se défendre de certaines théories du complot qui ont émergé le week-end dernier sur les réseaux sociaux concernant le système DAS, interdit l’an dernier. Sur le Web, des vidéos de la caméra embarquée de la Mercedes W12 ont tourné en boucle et dans lesquelles on peut voir la colonne de direction bouger à basse vitesse.

En réalité, ces théories ne correspondent pas aux faits puisque le système de direction à deux axes a été banni du règlement cette saison. Sur le plan technique, et avec le réglage fait par la FIA il est impossible de reproduire les effets. De plus, Mercedes n’a jamais utilisé le mouvement de la colonne de direction pendant la course, mais uniquement dans des tours lents ou dans des situations de voiture de sécurité afin de chauffer les pneumatiques avant. Il est également impossible qu’un autre système permettant le mouvement du volant le long de l’axe longitudinal de la colonne ait été mis en œuvre au Brésil, car le système de direction interne fait partie des composants HC (composants homologués) et a été approuvé au début de la saison 2021.

En fait, le léger mouvement que l’on voit de la caméra embarquée est dû à un changement de perspective de la caméra elle-même, en raison de la configuration du rake (hauteur de caisse à l’arrière – voir le dessin plus bas) variable que Mercedes est capable d’accentuer. Il avait déjà été question en Turquie de la suspension arrière de la Mercedes et de l’écrasement de la voiture à cause de l’appui. Un comportement assez normal finalement, dû à la cinématique de la suspension arrière elle-même. Pas grâce à un système en particulier donc.

Steiner met déjà ses pilotes sous pression pour 2022

Alors que la saison 2021 arrive à son terme avec encore trois courses à disputer au calendrier (Qatar/Arabie Saoudite et Abou Dhabi), le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, dresse un premier bilan de la première saison de ses deux pilotes en F1.

Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont tous les deux débuté leur carrière en Formule 1 cette année au sein de l’équipe la moins compétitive de la grille dans un contexte difficile avec la crise sanitaire qui a largement chamboulé le calendrier de la Formule 1.

Avant le Grand Prix du Qatar qui se dispute ce week-end, les deux pilotes de l’écurie américaine n’ont pas encore marqué le moindre point au championnat au volant d’une monoplace qui n’a jamais été mise à jour car Haas a décidé avant-même le début de la campagne 2021 de basculer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Dans ce contexte donc, Mazepin et Schumacher ont fait leur possible pour s’adapter et apprendre leur métier, ce qui devrait leur servir l’an prochain lorsqu’ils auront une F1 un peu plus compétitive entre les mains, c’est en tout cas ce qu’espère leur patron.

« Je pense qu’entrer dans une saison comme celle-ci – pour des débutants avec 22 événements – d’une manière ou d’une autre, cela doit être très difficile mais excitant en même temps. » nous explique Gunther Steiner.

« Si vous avez 22 ans et que vous êtes capable de le faire, cela doit être une sensation fantastique mais c’est un travail difficile. N’oubliez pas le travail acharné qu’ils font parce qu’ils doivent performer sur la piste, et ils le font. De toute évidence, vu la performance avec la voiture que nous avons, nous savions qu’elle ne serait pas forte. Ils ont ramené la voiture à la maison la plupart du temps, ils ont appris en cours de route. Lorsque l’équipe leur a dit de faire les choses différemment, ils se sont adaptés et ont écouté. »

« Je pense qu’à la fin de la saison, ils devraient être satisfaits de ce qu’ils ont appris, puis prendre cet apprentissage et le mettre à profit la saison prochaine, car ce sera un match différent. Nous devons nous battre pour les points et c’est la mission. L’année prochaine, la pression sera plus élevée mais d’une manière différente. Le défi cette année était de s’habituer à tout et d’apprendre la Formule 1. Ils ont eu une année d’apprentissage et maintenant nous devons marquer des points [en 2022]. »

Tout comprendre sur l’incident Verstappen/Hamilton

Dimanche dernier au Grand Prix de Sao Paulo, le pilote Mercedes Lewis Hamilton (deuxième de l’épreuve) a porté une attaque au freinage du virage numéro 4 par la ligne extérieure sur le leader de la course Max Verstappen qui s’est défendu en retardant son freinage au maximum, ce qui a eu pour conséquence de le faire sortir de la trajectoire intérieure pour se déporter vers l’extérieur du virage où se trouvait justement la monoplace de son rival Lewis Hamilton.

Voyant la Red Bull de Max Verstappen venir vers lui, Lewis Hamilton a immédiatement ouvert l’angle de son volant pour éviter le contact et les deux monoplaces se sont retrouvées en dehors de la piste à l’extérieur du virage 4 avant de pouvoir finalement revenir en piste et poursuivre la course, alors qu’Hamilton arrivera à doubler Verstappen au même endroit quelques tours plus tard pour aller décrocher la victoire.

Suite à cet incident qui aurait pu se terminer en crash pour les deux pilotes, la direction de course du Grand Prix de Sao Paulo a indiqué l’avoir noté, mais n’a pas jugé utile d’ouvrir une enquête, ce qui veut dire qu’aucun des deux pilotes n’a été sanctionné pour ce qui semblait être un simple fait de course selon les commissaires de la FIA.

Après l’arrivée de l’épreuve, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff – déjà passablement énervé à la suite de la disqualification la veille de son pilote suite à une infraction technique (à lire ici pour mieux comprendre) – n’a pas caché son exaspération de ne pas voir la manœuvre de Max Verstappen sanctionnée par une pénalité : « C’est quelque chose qui me rend juste en colère, et je défendrai toujours mon équipe et mes pilotes. J’ai toujours été très diplomate dans la façon dont je discute des choses, mais la diplomatie a pris fin aujourd’hui. » a déclaré l’Autrichien.

« Tout le week-end a été contre nous. Nous avions une pièce cassée sur notre aileron arrière que nous ne pouvions pas regarder…et après nous avons été disqualifiés – c’est très dur après avoir vu Red Bull réparer trois fois l’aileron arrière en étant dans le Parc Fermé [au Mexique] et tout cela sans conséquence. Évidement cela a vraiment culminé lorsque la décision pendant la course […]. »

« Il était un pouce au dessus de la limite. » a poursuivi Toto Wolff.  « Mais il avait besoin de défendre. Mais Lewis a réussi encore plus brillamment en évitant le contact et en terminant la course de cette façon. Il avait dépassé la limite, il aurait dû avoir une pénalité de cinq secondes au moins, et Max le savait probablement. Le simple fait de placer ça sous le tapis n’est que la pointe de l’iceberg, c’est risible. »

A la suite de ces propos, son homologue de chez Red Bull Racing, le Britannique Christian Horner, s’est lui aussi prononcé sur cet incident en course et, en toute logique, Horner a défendu son pilote estimant que la FIA avait pris la bonne décision dans cette affaire : « Pénalité pour quoi ? Je veux dire, il n’y a pas eu d’avantage gagné, il n’y a pas eu de contact, donc… Je pense que c’était juste une bagarre entre eux deux. » a déclaré le patron de Verstappen en réponse à Toto Wolff.

« Je pense que les stewards ont pris la bonne décision à ce sujet. » a-t-il insisté.  » Nous en avons parlé à plusieurs reprises, à propos de la mentalité  « laissez-les courir ». Je pense qu’ils ont fait le bon choix aujourd’hui. Je veux dire, ce sont deux gars qui se battent dur. Lewis était à l’extérieur, Max est entré en profondeur, ils sont tous les deux allés au large. Il aurait été vraiment injuste de pénaliser cela. Si ça avait été l’inverse, j’aurais dit à mon directeur sportif de s’en plaindre, mais je ne me serais pas attendu à en tirer quoi que ce soit.  Vous voulez voir les gars se battre. Vous savez avec Max qu’il va courir dur, Lewis est exactement pareil. Ce sont deux gars qui se battent pour un championnat du monde, donc vous savez que ça va être une course difficile. Je pense que c’était juste, il n’y a eu aucun contact, et ils ont rejoint la piste et recommencé quelques tours plus tard. »

Manque de preuves pour la FIA

Après le Grand Prix de Sao Paulo, Michael Masi, directeur de course de la FIA, a indiqué que les commissaires ne disposaient pas de toutes les images des caméras embarquées au moment où ils ont investigué l’incident, ce qui ne leur permettait pas d’ouvrir une enquête officielle.

« La caméra frontale, la 360 (placée devant le pilote sur le capot avant), toutes les caméras auxquelles nous n’avons pas accès durant la retransmission en direct seront téléchargées et nous allons les décortiquer. » expliquait Masi après la course.

De nouvelles preuves

Ce mardi, la Formule 1 a enfin dévoilé les images de la caméra frontale de la monoplace de Max Verstappen lors de cet incident (voir les images ici), ce qui a eu pour conséquence de faire réagir immédiatement l’équipe Mercedes qui a annoncé en fin de journée avoir demandé officiellement un droit de révision de l’incident impliquant son pilote Lewis Hamilton et le pilote Red Bull Max Verstappen au GP de Sao Paulo.

« L’équipe Mercedes-AMG Petronas a confirmé que nous avons demandé aujourd’hui un droit de révision en vertu de l’article 14.1.1 du Code sportif international, en relation avec l’incident du virage 4 entre la voiture 44 et la voiture 33 au 48e tour du Grand Prix du Brésil 2021, sur la base de nouvelles preuves non disponibles pour les Commissaires Sportifs au moment de leur décision. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’équipe du constructeur allemand ce mardi soir.

Cette demande de révision devrait donc être étudiée par la FIA qui devrait indiquer rapidement si cette requête est acceptée ou rejetée.

Quelles conséquences en cas de sanction ?

Si jamais la demande de révision de l’équipe Mercedes est acceptée par la FIA, qu’une enquête officielle est ouverte et qu’une sanction est infligée à Max Verstappen, le pilote Red Bull pourrait perdre des points au championnat du monde des pilotes, tandis que Red Bull perdrait également des points au championnat constructeurs.

Après le Grand Prix de Sao Paulo, Max Verstappen – qui a terminé à la deuxième place au Brésil avec dix secondes de retard sur Hamilton – est toujours leader du championnat du monde avec 14 points d’avance sur le pilote Mercedes. Si jamais Verstappen était sanctionné d’une pénalité de cinq secondes comme l’a demandé le directeur de l’équipe Mercedes dimanche dernier, le Néerlandais perdrait alors une position au classement final du Grand Prix de Sao Paulo puisque le deuxième pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position à seulement trois secondes de la Red Bull de Verstappen.

Résultats du GP de Sao Paulo

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Toujours dans l’hypothèse où Verstappen recevait une pénalité de cinq secondes, le leader du championnat du monde ne marquerait alors plus que quinze points, soit trois de moins, ce qui ramènerait Lewis Hamilton à seulement onze points de son rival au classement des pilotes au lieu des quatorze actuels.

Au championnat constructeurs, cela voudrait dire que Mercedes marquerait alors trois points de plus, tandis que Red Bull en perdrait trois. L’écart entre les deux constructeurs serait alors de 17 points contre 11 actuellement. Une bonne opération donc pour Mercedes et Lewis Hamilton en cas de pénalité…Affaire à suivre sur F1only.fr.

Classement constructeurs

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Fernando Alonso en tête au classement des dépassements

A la veille du Grand Prix de Belgique, la Formule 1 a annoncé la mise en place d’un nouveau prix, le Overtake Award, qui récompensera le pilote ayant réalisé le plus de dépassements durant la saison.

Le prix, qui est le premier du genre, est conçu pour  « célébrer la bravoure » dont font preuve les pilotes lors de certains de leurs dépassements en piste. Le pilote ayant réalisé le plus de dépassements tout au long de la saison recevra un trophée à la fin de l’année. Ce nouveau prix est présenté chaque week-end de course par le nouveau partenaire de la F1: Crypto.com.

Après le Grand Prix de Sao Paulo, dix-neuvième manche du championnat du monde 2021  remporté dimanche dernier par le pilote Mercedes Lewis Hamilton, c’est le pilote Alpine Fernando Alonso qui est en tête du classement Overtake Award avec 114 dépassements à son actif depuis le début de la saison.

L’Espagnol devance au classement le quadruple champion du monde Sebastian Vettel (112 dépassements) et le pilote Aston Martin Lance Stroll (107 dépassements) à égalité avec le Finlandais Kimi Raikkonen, alors qu’il ne reste que trois Grands Prix à disputer cette année.

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Concernant le classement des pilotes ayant réalisé le plus de dépassements sur une seule manche, on retrouve le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a réalisé le week-end dernier au Brésil pas moins de 25 dépassements en partant depuis le fond de la grille le samedi pour la course Sprint et depuis la dixième place le dimanche pour la course principale qu’il a remporté avec dix secondes d’avance sur Max Verstappen.

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La F1 n’a détecté aucun cas positif Covid-19 au Brésil

La Formule 1 a confirmé avoir réalisé plus de 3000 tests Covid-19 au Brésil entre le lundi 8 et le dimanche 14 novembre dans le cadre du Grand Prix de Sao Paulo, dix-neuvième manche du championnat du monde 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Interlagos (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, aucune personne n’a été testée positive, une première depuis la mise en place de ces contrôles en 2020.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Formule 1 de Sao Paulo 2021, entre le lundi 8 et le dimanche 14 novembre, 3 773 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi ceux-ci, aucune personne n’a été testée positive. » peut-on lire dans le rapport par la F1 et la FIA après cette manche au Brésil.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen, tandis que l’équipage de la voiture médicale a également été testé positif à la veille du Grand Prix de Turquie. La prochaine manche du championnat du monde 2021 se disputera dès ce week-end au Qatar sur le tracé de Losail.

Officiel : Mercedes demande un droit de révision de l’incident Verstappen/Hamilton

Mise à jour le 18 à 19h30 : Les commissaires de course du Grand Prix du Qatar ont annoncé ce jeudi soir qu’une décision concernant la demande de Mercedes serait prise ce vendredi 19 novembre (à lire ici).

L’équipe Mercedes a officiellement demandé à la FIA un droit de révision de l’incident qui a impliqué son pilote Lewis Hamilton et celui de l’équipe Red Bull Max Verstappen dimanche dernier au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil.

Pour rappel, au 48e tour de course, Lewis Hamilton a porté une attaque au freinage du virage numéro 4 sur la Red Bull de Max Verstappen, mais ce dernier s’est défendu en freinant assez tard ce qui a eu pour conséquence de faire dévier de la trajectoire de sa monoplace qui s’est déportée sur l’extérieur là où se trouvait justement la monoplace de son rival. Les deux hommes ont quitté la piste à l’extérieur du virage mais ne se sont pas touchés avant de revenir sur la piste et poursuivre la course.

La FIA n’a pas jugé bon d’ouvrir une enquête officielle concernant cet incident et aucun des deux pilotes n’a été inquiété. Cependant, la Formule 1 a publié ce mardi les images des caméras embarquées (voir ici) – qui n’étaient pas toutes disponibles dimanche – des deux monoplaces. Par conséquent, Mercedes a demandé aujourd’hui un droit de révision de cet incident sur la base de « nouvelles preuves » désormais disponibles.

« L’équipe Mercedes-AMG Petronas a confirmé que nous avons demandé aujourd’hui un droit de révision en vertu de l’article 14.1.1 du Code sportif international, en relation avec l’incident du virage 4 entre la voiture 44 et la voiture 33 au 48e tour du Grand Prix du Brésil 2021, sur la base de nouvelles preuves non disponibles pour les Commissaires Sportifs au moment de leur décision.«  peut-on lire dans un bref communiqué de l’écurie Mercedes.

L’incident devrait être désormais étudié par les commissaires de course officiant au Grand Prix du Qatar ce week-end. Pour rappel, Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix de Sao Paulo avec dix secondes d’avance sur Max Verstappen, tandis que Valtteri Bottas a terminé troisième avec seulement trois secondes de retard sur le pilote Red Bull. Si jamais Mercedes obtient ce qu’elle demande depuis dimanche – c’est à dire cinq secondes de pénalité pour verstappen – le Néerlandais terminerait alors troisième du Grand Prix et n’empocherait que 15 points.

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Officiel : Giovinazzi rebondit en Formule E en 2022

L’équipe de Formule E Dragon Penske Autosport a annoncé ce mardi la signature de l’Italien Antonio Giovinazzi. L’actuel pilote Alfa Romeo en F1 rejoindra sa nouvelle équipe à partir de la prochaine saison dans le championnat tout électrique de la FIA.

Ce mardi, l’équipe Alfa Romeo en Formule 1 a annoncé que Giovinazzi serait remplacé par le Chinois Guanyu Zhou dès la saison prochaine, ce qui a obligé l’Italien à trouver un baquet dans une autre catégorie faute de places disponibles en catégorie reine en 2022.

« Dès qu’il a été rendu public que je ne serais pas en Formule 1 l’année prochaine, j’ai décidé de participer au championnat du monde de Formule E. » a déclaré Giovinazzi.

« C’est une catégorie que j’ai toujours suivie, je suis ravi de faire partie de Dragon/ Penske Autosport dans cette série de course tout électrique que j’ai déjà testée il y a trois ans. Je tiens à remercier Jay Penske qui a tout de suite montré un grand intérêt à m’avoir au sein de l’équipe. »

« J’ai hâte de tester ma nouvelle monoplace électrique à Valence à la fin du mois. Nous avons une année passionnante devant nous, je ferai le maximum pour aider l’équipe à réussir ! »

Antonio Giovinazzi – qui disputera encore trois courses avec Alfa Romeo cette saison – fera équipe chez Dragon Penske Autosport avec Sergio Sette Camara qui a été annoncé ce mardi également.