EL1 – Russell prend de la hauteur à Mexico, Albon dans le mur

George Russell a signé le meilleur temps des Essais Libres 1, devant Carlos Sainz et Yuki Tsunoda, Esteban Ocon septième.

Place aux jeunes

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis, les pilotes ont retrouvé le chemin de la piste cette fois-ci à Mexico. La F1 retrouve un format dit “classique” après le format sprint d’Austin.

La séance a rapidement été interrompue, la faute à la présence dans la ligne droite d’un élément aéro en milieu de piste. Kimi Antonelli, remplaçant de Lewis Hamilton en EL1 chez Mercedes a malheureusement pour lui, roulé sur la pièce, endommageant son plancher.

Plusieurs jeunes pilotes sont venus remplacer des titulaires dans cet EL1. Charles Leclerc a été remplacé par Oliver Bearman, Lewis Hamilton par Kimi Antonelli, Zhou Guanyu par Robert Shwartzman, Fernando Alonso par Felipe Drugovich et Lando Norris par Patricio O’ward.

La totalité des pilotes présents en piste a utilisé en ce début de séance des pneus durs. Après 40 minutes de roulage, Carlos Sainz menait les débats devant George Russell et Alex Albon.

Le gros Crash entre Bearman et Albon

La séance a une nouvelle fois été interrompue par un drapeau rouge, cette fois-ci après un accrochage entre la Williams d’Alex Albon et la Ferrari d’Oliver Bearman. La Williams est allée taper la Ferrari dans le dixième virage. Fin de séance pour les deux pilotes. De grosses réparations seront à prévoir sur la monoplace d’Albon. De son côté, Leclerc s’en sort bien, les dégâts ont été limités sur sa monoplace.

Après de longues minutes d’attente, le temps de laisser la possibilité aux commissaires de dégager les voitures et de remettre en place les Tech-Pro, la séance a pu reprendre. Il ne restait alors que 23 minutes de temps de roulage.

Le passage à la gomme tendre a permis à George Russell de s’emparer provisoirement du meilleur tour (1:17.998) devançant la Ferrari de Carlos Sainz (+0.317), Yuki Tsunoda, Max Verstappen et Nico Hülkenberg.

À cinq minutes de la fin de la séance, Max Verstappen est allé rapporter à son ingénieur qu’il rencontrait des problèmes de moteur.

Le classement des EL1 du Grand Prix du Mexique 

PPilote Equipe Temps
1G. RussellMercedes1:17.998S
2C. SainzFerrari+0.317S
3Y. TsunodaVCARB+0.701S
4M. VerstappenRed Bull+0.841S
5N. HülkenbergHaas+0.906S
6O. Piastri McLaren +0.960S
7E. OconAlpine+0.998S
8V. BottasSauber+1.050S
9L. LawsonVCARB+1.095S
10S. PérezRed Bull+1.096S
11F. ColapintoWilliams+1.111S
12A. K. AntonelliMercedes+1.202S
13P. O’WardMcLaren+1.297S
14K. MagnussenHaas+1.337S
15P. GaslyAlpine+1.342S
16L. StrollAston Martin+1.602S
17A. AlbonWilliams+1.814H
18F. DrugovichAston Martin +1.821S
19R. ShwartzmanSauber+1.990S
20O. BearmanFerrari+3.258H

LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix du Mexique 2024 en direct (live terminé)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct les Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique, 20e manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Ce vendredi 25 octobre, les pilotes de F1 sont en piste à Mexico pour disputer les deux premières séances d’Essais Libres du Grand Prix du Mexique.

La première séance d’Essais Libres du week-end au Mexique (EL1) est programmée à 20h30 (heure française), pour une traditionnelle heure de roulage.

La deuxième séance d’Essais Libres (EL2) est ensuite programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du vendredi au samedi. À noter que cette session durera 1h30, se terminant donc à 1h30 du matin, puisque les équipes effectueront en réalité un test Pirelli en vue de 2025 à cette occasion. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

LIVE TEXTE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix du Mexique 2024 en direct

Vous pouvez suivre les Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique 2024 en direct via le flux ci-dessous ou bien via notre Live Center.

 

Qui sont les cinq rookies à prendre part aux EL1 du GP du Mexique ?

Pas moins de cinq pilotes rookies participeront aux Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi.

Comme souvent à Mexico, plusieurs écuries remplissent une de leur obligation auprès d’un pilote rookie en EL1. En effet, le règlement stipule que chaque écurie doit donner un EL1 ou EL2 à un pilote qui n’a pas participé à plus de deux courses dans sa carrière, et ce pour chaque voiture de l’équipe.  

McLaren, Ferrari, Mercedes, Aston Martin et Sauber alignent ainsi un rookie ce vendredi en EL1 sur la tracé de Mexico. Une première séance où la piste bénéficiera de peu d’adhérence en raison de la faible utilisation de ce circuit.

Les cinq changements de pilotes en EL1 au Mexique

  • McLaren : Patricio O’Ward remplace Lando Norris
  • Ferrari : Oliver Bearman remplace Charles Leclerc 
  • Mercedes : Andrea Kimi Antonelli remplace Lewis Hamilton 
  • Aston Martin : Felipe Drugovich remplace Fernando Alonso
  • Sauber : Robert Shwartzman remplace Guanyu Zhou

À noter qu’Ollie Bearman est encore éligible car il n’a effectué que deux courses en F1 cette année, une à Djeddah pour Ferrari et plus récemment une autre à Bakou avec Haas.

Du beau monde restera donc à pied en EL1, en attendant de récupérer leur voiture en EL2. Une deuxième séance d’Essais Libres qui servira par ailleurs de test Pirelli (lire plus).

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Esteban Ocon aimerait bien essayer la Haas à Abu Dhabi

Esteban Ocon, actuellement pilote pour l’écurie Alpine en F1, rejoindra Haas la saison prochaine. Il fera équipe avec Oliver Bearman dans une monoplace qui semble progresser.

Esteban Ocon compte peut-être les jours avant de rejoindre l’écurie Haas. Vivant une saison compliquée avec Alpine, le pilote français ne peut qu’observer de loin les belles performances de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, actuels pilotes de l’écurie américaine.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique, Esteban Ocon a reconnu qu’il aimerait bien pouvoir rouler dans la Haas lors des essais de fin de saison à Abu Dhabi.

Cela m’aiderait beaucoup à connaître la voiture et l’équipe. C’est quelque chose que, lorsque j’ai été libéré par les équipes précédentes, en tant que pilote de réserve pour Mercedes, ils m’ont libéré pour le faire avec Renault”, a déclaré Esteban Ocon.

L’actuel coéquipier de Pierre Gasly chez Alpine se réjouit de voir les Haas régulièrement inscrire des points en Grand Prix. L’écurie américaine occupe actuellement la sixième place du classement des constructeurs.

“Le package et les améliorations qu’ils ont apportés ont déjà fonctionné et la direction, nous voyons à quel point ils sont rapides sur chaque circuit et à quel point ils ont amélioré le rythme de course par rapport à l’année dernière. La voiture était rapide sur un tour, mais elle luttait vraiment pour le rythme de course. C’est une période très excitante pour l’équipe et je pense que l’arrivée de Toyota dans l’équipe va nous aider à franchir une nouvelle étape”, a ajouté Esteban Ocon.

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Y-a-t-il du mieux chez Alpine ? 

Le pilote français veut également se concentrer sur le week-end qui se profile à Mexico et espère pouvoir jouer quelque chose à l’arrivée de la course, fort de ses performances à Austin.

La voiture se comportait plutôt bien dans l’ensemble, probablement mieux que d’habitude puisque je me suis qualifié 13ème, ce qui est plus élevé que d’habitude à Austin. L’année dernière, j’ai réussi à marquer un point, mais ce n’était pas très simple et nous avons eu pas mal de mal, surtout au freinage du virage 1”, a conclu le pilote Alpine.

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Les EL2 au Mexique transformés en test Pirelli : tout ce qu’il faut savoir

La deuxième séance d’Essais Libres ce vendredi au Mexique sera en réalité un test Pirelli dans le but de valider les pneus les plus tendres de la gamme 2025.

Les EL2 du Grand Prix du Mexique dureront une demi-heure de plus qu’une session d’essais libres classique, portant le total à 1h30 de roulage dédié à Pirelli.

Dans cette séance, les équipes auront un programme spécifiquement choisi par le manufacturier de pneus italien. Deux trains de pneus supplémentaires, sans couleur sur les flancs, seront fournis pour tous les pilotes : un train 2024 qui servira de référence et un train prototype 2025, homologué en septembre.

Le programme de roulage prévoit deux simulations, une en mode qualifications, et une en mode course, et cela pour chaque train de pneus. Une comparaison pourra être faite entre les écuries puisqu’elles auront toutes la même quantité d’essence et le même nombre de tours à effectuer pour chaque simulation.

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Une exception faite pour les pilotes qui ne participent pas aux EL1

Les EL1 du Grand Prix du Mexique verront plusieurs rookies remplacer les titulaires. Ces derniers bénéficieront alors d’une exception en EL2, n’ayant à effectuer qu’une heure de test Pirelli, et une demi-heure avec un train de pneus médiums spécialement alloué, leur permettant de ne pas être trop pénalisés par rapport aux autres.

Les nombreuses données récoltées seront utilisées en vue du test d’après-saison à Abu Dhabi, qui débutera deux jours après le dernier Grand Prix de la saison.

Ce test Pirelli au Mexique rajoute du défi aux écuries qui perdent ainsi une séance importante de roulage sur une piste qui sera verte en début de week-end, c’est-à-dire avec peu de gommes au sol et donc peu d’adhérence. Le circuit de Mexico est également particulier en raison de son altitude extrêmement haute pour un Grand Prix de F1, culminant à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui jouera un rôle sur les monoplaces et les pilotes.

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Villeneuve estime qu’Hamilton “n’a pas le langage corporel d’un vainqueur”

Jacques Villeneuve, Champion du monde de Formule 1 en 1997, estime que Lewis Hamilton manque sérieusement de confiance en lui à la suite de son abandon au Grand Prix des États-Unis.

Lewis Hamilton a vécu un week-end plutôt cauchemardesque à Austin le week-end dernier. Après avoir réalisé une course Sprint plutôt anonyme, le pilote Mercedes n’est pas parvenu à s’extirper de la Q1 lors de la séance qualificative. Pire, le septuple Champion du monde a été contraint d’abandonner en tout début de course après avoir perdu le contrôle de sa W15.

Jacques Villeneuve a souligné le fait que le Britannique allait devoir changer d’état d’esprit avant de rejoindre Ferrari la saison prochaine.

Je ne pense pas que Lewis pense à Ferrari. Il pense à lui-même et à la façon dont les choses se passent pour lui. C’est la première fois qu’il sort de la piste en course. Il n’est vraiment pas dans une bonne position. Cela n’aide pas sa conduite. Il faut qu’il sorte de cet état d’esprit avant d’aller chez Ferrari”, a déclaré le Canadien à CanadaCasino.Ca.

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Villeneuve : Hamilton “n’est pas le vainqueur tueur que nous avons vu dans le passé”

Lewis Hamilton vit une saison à deux vitesses, fort de deux succès en Grand Prix cette année, à Silverstone ainsi qu’à Spa, le Britannique et son écurie sont sur une mauvaise pente depuis quelques Grands Prix. Neuvième à Bakou grâce à l’abandon de Carlos Sainz et Sergio Pérez, sixième du Grand Prix de Singapour à plus de 80 secondes du leader et abandon à Austin.

C’est difficile d’enchaîner autant de courses. Vous n’avez pas vraiment le temps de changer, mais il vient d’avoir trois semaines de repos et il n’est pas revenu meilleur. Je n’ai aucune idée de ce qui se passe dans sa tête, mais il sera heureux si Ferrari lui donne une meilleure voiture que Mercedes. Il va dans une bonne voiture, et de ce point de vue, il doit être heureux.

Jacques Villeneuve poursuit et estime que Lewis Hamilton “n’a pas le langage corporel d’un vainqueur.”

Mais d‘une manière générale, son comportement indique qu’il n’a pas le langage corporel d’un vainqueur de course. Il n’est pas le vainqueur tueur que nous avons vu dans le passé. Il doit retrouver sa forme et son attitude d’antan avant de partir, car Ferrari n’est pas une équipe facile à vivre”, a conclu le consultant de Canal +.

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GP F1 du Mexique : à quelles heures sont programmés les EL1 et les EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Mexico pour disputer les deux premières séances d’Essais Libres du Grand Prix du Mexique, 20e manche de la saison de Formule 1 2024.

Ce vendredi 25 octobre, la première séance d’Essais Libres du week-end au Mexique (EL1) est programmée à 20h30 (heure française), pour une traditionnelle heure de roulage. 

La deuxième séance d’Essais Libres (EL2) est ensuite programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du vendredi au samedi. À noter que cette session durera 1h30, se terminant donc à 1h30 du matin, puisque les équipes effectueront en réalité un test Pirelli en vue de 2025 à cette occasion. 

Ce samedi 26 octobre, la troisième séance d’Essais Libres (EL3) est programmée à 19h30 (heure française) pour une heure de session, avant le premier temps fort du week-end, la séance de Qualifications, qui est programmée à 23h00 (heure française).

Enfin, le départ du Grand Prix du Mexique 2024 sera donné le dimanche 27 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 71 tours de course pour ce 20e rendez-vous de la saison. Pour rappel, nous changeons d’heure dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra alors reculer sa montre d’une heure.

Toutes les séances du Grand Prix du Mexique en live texte sur F1only.fr

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc dès ce vendredi 25 octobre à partir de 20h30 pour suivre les Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique en direct sur notre Live Center accessible ici.

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Max Verstappen affirme penser au règlement quand il se bat roue contre roue

Max Verstappen est revenu sur sa façon de se battre en piste suite à l’incident d’Austin avec Lando Norris.

Le triple champion du monde en titre s’est retrouvé au cœur des discussions après ses manœuvres en piste aux États-Unis, que ce soit concernant celle du départ mais plus encore l’action du virage 12, qui a valu cinq secondes de pénalité à Lando Norris.

Pour certains au-delà de la limite, le Néerlandais s’est lui toujours défendu de ses mouvements en piste après Austin. Il est toutefois clair que Max Verstappen exploite à 100% la réglementation quand il s’agit de se battre roue contre roue avec un adversaire.

L’incident avec Norris en témoigne parfaitement, où il n’a pas hésité à retarder au maximum son freinage pour être devant à la corde, ce qui lui donne, selon les règles, la priorité pour prendre le virage.

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Des batailles “trop réglementées” pour Verstappen 

Interrogé pour savoir s’il pense au règlement lorsqu’il se bat roue contre roue, Max Verstappen a répondu positivement ce jeudi à Mexico : “Oui, bien sûr.”

“Je pense que nous arrivons à un stade où j’ai toujours besoin du livre [des règles] dans la voiture !”, a également indiqué Verstappen. “Au fil des ans, le livre s’est beaucoup étoffé.”

Le Néerlandais a ainsi affirmé que les batailles en piste sont “trop réglementées” même si cela semble être un problème complexe entre les deux versions qui s’opposent.

“C’est définitivement trop réglementé, mais je vois l’autre point de vue : si nous supprimons des règles et qu’il y a à nouveau un incident : ‘Oh, vous avez besoin de plus de règles ! Nous devons être fermes à ce sujet !’ C’est toujours la même chose”, reconnaît Verstappen.

“Dans le passé, nous avions peut-être des règles moins strictes, et vous avez le même argument : ‘Vous savez, nous devons être forts sur ceci, sur cela’. C’est toujours la même histoire.”

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Verstappen : “Impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”

Amené à s’exprimer sur l’incident avec Norris, lui suggérant que certaines personnes pensent qu’il n’avait pas l’intention de prendre le virage mais d’être simplement en tête à la corde, Verstappen a démenti cela.

“C’est assez impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”, a-t-il rétorqué. “C’est fou. J’essaie toujours de prendre le virage, je ne voulais pas chercher un raccourci, donc je ne sais même pas quoi répondre à cette question.”

Max Verstappen a ensuite détaillé les difficultés rencontrées après son arrêt au stand, rendant difficile sa défense sur Lando Norris.

“Le deuxième relais a été assez difficile”, a concédé Verstappen. “J’ai perdu beaucoup d’adhérence sur l’essieu avant, c’est très difficile de freiner. C’est ce qui a rendu ma défense plus difficile, car je sais que si je freine un peu trop tard, je bloque et je n’ai vraiment pas d’adhérence à l’avant. Ce n’était pas facile pour moi.”

“Je pense que dans l’ensemble, nous avons eu un week-end positif pour nous, mais il y a encore quelques points que nous voulons améliorer pour être dans la bagarre parce que je croyais honnêtement avant la course que je serais dans la bagarre, et nous ne l’avons pas été, donc ce n’était pas l’idéal. Mais au moins, cela a montré des signes prometteurs que nous pourrions peut-être revenir dans la lutte.”

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Sergio Pérez : “Ma saison est terrible”

Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.

Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.

Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.

Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.

Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.

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Pérez garde la tête baissée

Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.

J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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Oscar Piastri répond à Marko : “Certainement pas intéressé” par un transfert Red Bull

Oscar Piastri a répondu de manière ferme à Helmut Marko, qui a annoncé à la presse qu’une prise de contact active s’était tenue entre son management et celui de Red Bull en vue d’un volant dans l’équipe de Milton Keynes.

Piastri a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren en 2023 à la suite d’une saga l’ayant vu refuser le volant Alpine dans une affaire qui a fini devant le Comité de reconnaissance des contrats de la F1. L’Australien et a fait tourner les têtes depuis en remportant ses premières victoires en F1 en 2024 lors des GP de Hongrie et d’Azerbaïdjan. Cependant, la rumeur d’un nouveau rebondissement dans sa carrière a récemment émergé.

À la veille du Grand Prix du Mexique, une course que McLaren aborde avec 40 points d’avance sur Red Bull en tête du championnat des constructeurs, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a lâché une bombe en affirmant que leur ex-pilote Mark Webber, aujourd’hui manager de Piastri, essayait de faire bouger les choses.

“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter”, a déclaré Marko à F1-Insider.com.

Cependant, Piastri a eu l’occasion de répondre avant le GP du Mexique et a clairement fait savoir qu’il ne rejoindrait pas Red Bull, ajoutant une boutade à l’adresse de Marko pour faire bonne mesure dans la dernière bataille verbale entre les camps McLaren et Red Bull.

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Interrogé par les médias sur l’éventualité d’un transfert chez Red Bull basé sur les envies de discussions de Webber, Piastri a répondu : “Certainement pas. Je suis très heureux là où je suis.”

“Je suis sous contrat pour les deux prochaines années et je ne cherche certainement pas à aller ailleurs. Il ne se passerait donc pas une semaine en F1 sans qu’Helmut ne fasse quelques commentaires !”

L’avenir de Sergio Perez au sein de Red Bull Racing est redevenu un sujet de discussion majeur, surtout après le retour impressionnant de Liam Lawson au sein de l’équipe junior VCARB à Austin, tandis que Red Bull a également un prétendant au titre en F2, Isack Hadjar, et Ayumu Iwasa en Super Formula, qui attendent dans les coulisses.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait été surpris par l’intérêt de Red Bull à son égard, Piastri a répondu : “Pas vraiment. Je veux dire, c’est un beau compliment, je dirais ! Mais, encore une fois, je suis très heureux de ma situation. Ils ont un grand nombre de pilotes qu’ils peuvent choisir s’ils le souhaitent.”

Piastri occupe la quatrième place du classement du championnat des pilotes de F1 2024 à cinq manches de la fin, à 50 points de son coéquipier de McLaren, Lando Norris, qui aborde un week-end de course crucial au Mexique s’il veut maintenir ses espoirs de titre en vie. Le leader du championnat, Max Verstappen, a porté son avance à 57 points après Austin au volant de sa Red Bull.

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McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

McLaren va tenter de convaincre la FIA de revoir la décision prise à Austin où Lando Norris avait reçu cinq secondes de pénalité après son dépassement hors piste sur Max Verstappen.

Cet incident entre les deux rivaux au championnat en fin de course aux États-Unis a été un des principaux sujets de discussion dans le paddock à Austin dimanche dernier.

Au tour 52, Norris voyait enfin une opportunité de dépasser Verstappen pour la troisième marche du podium. Devant le Néerlandais au moment d’aborder le freinage du virage 12, le pilote McLaren se retrouve bel et bien derrière la Red Bull à la corde, et cela a son importance. 

En effet, les commissaires avaient alors indiqué que “selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.” Malgré cela, la Britannique a tout de même tenté de passer Verstappen par l’extérieur, ce qu’il a réussi mais en passant largement en dehors des limites de piste, lui valant une pénalité de cinq secondes à l’arrivée et la perte de son podium.

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Audience prévue ce vendredi à 22h30 (heure française)

Quelques jours après cet incident, McLaren a donc demandé un droit de révision concernant cette pénalité, alors qu’Andrea Stella ne semblait, dans un premier temps, pas convaincu par cette idée. 

“Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes”, avait indiqué Stella, le directeur de l’écurie McLaren. “Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste d’une question d’interprétation…”

L’écurie britannique a donc revu sa position et devra convaincre la FIA ce vendredi à 22h30 (heure française) avec un ou des nouveaux éléments pertinents qui n’étaient pas à sa disposition au moment de la décision de pénaliser Norris.

Il est bon de noter que de manière générale, ces droits de révision sont refusés par la FIA. Cette demande de McLaren a donc très peu de chances d’aboutir. Toutefois, en cas d’annulation de la pénalité reçue, Lando Norris récupérerait la troisième place devant Max Verstappen. Alors que 57 points séparent les deux hommes en tête du championnat, cet écart descendrait alors à 51 points.

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La principale zone de DRS du Grand Prix du Mexique modifiée

La FIA a décidé de réduire la zone de DRS sur la ligne droite de départ/arrivée sur le circuit de Mexico. 

Cette ligne droite, la plus longue du circuit, amène au freinage du premier virage qui constitue une des principales zones de dépassement du circuit. Toutefois, il a visiblement été considéré que cette zone de DRS présente sur cette ligne droite était trop puissante et facilitait trop les dépassements.

Cette saison, le DRS sera donc activable 75 mètres plus tard sur cette ligne droite des stands. Très précisément, la zone débutera désormais 240 mètres après le dernier virage du circuit. 

En course à Mexico, un seul point de détection permet d’activer le DRS sur les deux premières zones du circuit, à savoir celle dans la ligne droite des stands qui a donc été raccourcie, mais également la zone entre les virages 3 et 4.

Lorsqu’un pilote est à moins d’une seconde de la monoplace devant lui à ce point de détection, il pourra alors automatiquement activer le DRS sur les deux zones précédemment citées.

Le circuit de Mexico possède également une troisième zone de DRS entre les virages 11 et 12, ce dernier étant le virage droite qui marque l’entrée dans le stadium.

Pour rappel, le départ du Grand Prix de Mexico aura lieu ce dimanche 27 octobre à 21 heures (heure française).

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Vasseur s’attend à une bataille “serrée entre les meilleures équipes” à Mexico

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, arrive à Mexico avec l’espoir de décrocher une nouvelle victoire.

Ferrari a fait coup double le week-end dernier à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis. Charles Leclerc premier et Carlos Sainz second, ont permis à la firme italienne de revenir à seulement huit petites unités de la seconde place de Red Bull au championnat des constructeurs. À Austin, Charles Leclerc a décroché sa troisième victoire de la saison après celle de Monaco et de Monza.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Ferrari peut encore rêver du titre constructeurs, pointant à seulement 48 petites unités de McLaren.

Frédéric Vasseur pense que le succès obtenu sur le circuit des Amériques a peut-être donné à l’équipe l’élan dont elle avait besoin pour performer jusqu’en fin de saison.

Nous arrivons au Mexique en pleine forme après le doublé d’Austin, qui a été une grande source de motivation pour toute l’équipe”, a déclaré le Français. “Le circuit Hermanos Rodriguez représente un défi complètement différent. Le fait que la ville de Mexico soit située à 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer nécessite une approche totalement unique en ce qui concerne les réglages de la voiture.

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L’altitude, un facteur à prendre en compte à Mexico

La situation géographique du Grand Prix du Mexique requerra des solutions “uniques” afin de pouvoir performer à une haute altitude. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est en effet à 2200 mètres d’altitude et mettra les moteurs, les freins et bien évidemment les pilotes à rude épreuve.

L’air raréfié exerce également une pression supplémentaire sur les composants de la voiture qui doivent disperser la chaleur, c’est-à-dire les systèmes, les freins, l’unité de puissance et, bien sûr, les pneus. Trouver le bon équilibre pour gérer cela tout en obtenant le maximum de performance de la voiture n’est pas une tâche facile, mais nous nous y sommes bien préparés à l’usine.

Malgré un large succès à Austin, Frédéric Vasseur s’attend à ce que la victoire à Mexico soit très disputée entre Ferrari, McLaren, Red Bull, et peut-être Mercedes.

“Notre approche de cette course sera la même que pour toutes les autres, nous concentrer sur nous-mêmes et faire attention aux détails”, a-t-il déclaré. “Comme d’habitude, je m’attends à ce que tout soit très serré entre les meilleures équipes et à la fin du week-end, nous verrons où nous en sommes.

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Un Fernando Alonso “pas bien” loupe la journée médias à Mexico

Aston Martin a indiqué que Fernando Alonso ne sera pas présent pour la journée médias ce jeudi dans le paddock du circuit à Mexico.

Ne pas se sentir bien à la veille d’un début de week-end de course n’est jamais idéal, mais cela l’est encore moins lorsque l’on s’apprête à fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1.

“Fernando Alonso ne se sent pas bien et ne participera donc pas à la journée médias du Grand Prix du Mexique”, a ainsi indiqué Aston Martin sur ses réseaux sociaux. “Fernando s’efforce de se sentir à 100% pour vendredi et son retour prévu au volant de l’AMR24 pour les Essais Libres 2.”

Fernando Alonso bénéficiera en effet d’un petit peu plus de temps de repos avant de monter dans la voiture ce vendredi. Aston Martin avait d’ores et déjà prévu d’aligner Felipe Drugovich à sa place en EL1, dans le cadre de la règlementation obligeant les équipes à réserver deux EL1 pour un pilote rookie par saison.

Espérons que le double Champion du monde espagnol puisse fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1 (record absolu) dans de bonnes conditions et pourquoi pas avec des points à la clé ce dimanche.

Fernando Alonso pointe actuellement à la neuvième position du championnat pilotes avec 63 unités, bien loin des standards de la saison passée, étant au volant d’une monoplace bien moins performante. Toutefois, l’Espagnol de 43 ans porte encore une fois son équipe, cinquième au classement constructeurs. Ses seuls points inscrits cette année suffiraient en effet à placer Aston Martin à cette position.

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Cadillac pourrait être intéressé par le moteur F1 de Renault

Cadillac, filiale de General Motors, songerait à acquérir les informations relatives au moteur F1 2026 de Renault.

Le groupe Renault a décidé de mettre un terme à la production de moteur de F1. À l’issue de la saison 2025, l’usine de Viry-Châtillon deviendra l’Hypertech Alpine un “centre d’excellence” qui réunira “une ingénierie aux connaissances techniques de pointe et une expertise de l’automobile haute performance, au service d’Alpine et de Renault Group”. De son côté, Alpine devrait se tourner vers Mercedes pour trouver un nouveau moteur.

Cette décision du groupe français n’a pas été très bien accueillie par les équipes de Viry qui travaillaient déjà d’arrache-pied sur le moteur de 2026. Suite à cette annonce, de nombreuses écuries, comme Ferrari, pensent déjà à recruter certaines des personnes ayant travaillé sur ce moteur.

Mais cela va même plus loin, selon le journaliste Joe Saward, Cadillac essaierait d’acquérir la propriété intellectuelle liée au développement du moteur de F1 2026 de Renault.

Mais pourquoi Cadillac voudrait-elle acquérir ce moteur ? La réponse est plutôt simple, elle a l’intention de développer un moteur de F1 d’ici à 2028. Pour rappel, Cadillac est lié à la candidature d’Andretti en F1.

Cette acquisition pourrait être un argument de poids pour cette candidature, alors que la F1 ne veut, pour l’instant, pas d’une onzième équipe dans le paddock.

“Nous examinerions différemment une demande d’inscription d’une équipe au championnat 2028 avec un moteur GM, soit en tant qu’équipe GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne”, a déclaré la F1 lors du rejet de la candidature d’Andretti.

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Alpine veut le meilleur pour ses monoplaces

De son côté, le nouveau directeur d’Alpine F1, Oliver Oakes, en poste depuis cet été, a récemment laissé entendre qu’une annonce pourrait être faite avant la fin de l’année 2024 concernant le futur motoriste de l’écurie française, qui devrait être Mercedes.

Je pense que vous avez vu avec l’annonce [de l’arrêt du moteur Renault F1], c’était une décision prise au niveau du groupe qui, je pense, était en cours depuis un certain temps, avant que je ne rejoigne l’équipe”, a déclaré Oliver Oakes au micro de la F1.

Je pense que ce n’était pas une décision facile, mais je pense que l’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture et d’évaluer quelle est la meilleure option pour l’équipe. C’est toujours en cours, je suis presque sûr que nous aurons des nouvelles avant la fin de l’année à partager avec tout le monde. Mais pour l’instant, c’est toujours un sujet en cours.

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L’effet Colapinto : Williams dévoile une livrée spéciale pour deux courses

Williams a dévoilé une livrée spéciale en collaboration avec un sponsor argentin qui a rejoint l’équipe après l’arrivée de Franco Colapinto.

Depuis sa promotion en F1 lors du Grand Prix d’Italie, Franco Colapinto impressionne en piste avec deux entrées dans les points en quatre Grands Prix disputés. Mais son arrivée a également déclenché une vague de soutien impressionnante de la part de ses compatriotes argentins, mais également des sponsors nationaux.

Ainsi, Williams a annoncé ce jeudi une livrée spéciale en collaboration avec Mercado Libre, “géant du e-commerce et des paiements numériques” argentin, qui a rejoint l’écurie après la décision prise de remplacer Logan Sargeant par Franco Colapinto.

Cette livrée sera arborée pendant le Grand Prix du Mexique ce week-end, mais également au Brésil la semaine suivante. À São Paulo, Franco Colapinto sera plus près que jamais au volant d’une F1 en course de sa ville natale de Buenos Aires.

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La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil - ©️ Williams
La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil – ©️ Williams

Un “clin d’œil à l’héritage” de Williams

Une livrée Williams à capot moteur jaune rappellera peut-être de bons souvenirs aux fans de F1 qui ont connu la période faste de l’écurie dans les années 1980 et 1990. L’équipe basée à Grove précise en effet qu’il s’agit également d’un “clin d’œil à l’héritage de l’équipe”, 31 ans après sa dernière livrée avec un capot moteur jaune.

La combinaison des pilotes Williams sera également spéciale pour les deux Grands Prix à venir, tandis qu’au Brésil, il sera écrit “Mercado Livre” en portugais. À noter que Franco Colapinto a également participé à un tournage d’un spot de pub TV dans le but de promouvoir le partenariat dans toute la région.

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Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

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La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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Red Bull prendra sa décision concernant Sergio Pérez à la fin de la saison

Helmut Marko s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation plus que précaire de Sergio Pérez chez Red Bull, mettant en suspens la poursuite de leur collaboration en 2025.

Red Bull et Sergio Pérez sont liés contractuellement jusqu’à la fin de la saison 2026. En effet, au mois de juin dernier, les deux parties se sont entendues afin de poursuivre l’aventure. Une aventure pas très heureuse aux vues des récents déboires du pilote mexicain en Grand Prix. Pour rappel, le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes.

Des performances qui en plus de faire chuter le Mexicain au classement des pilotes, pénalisent grandement Red Bull dans sa course au titre constructeurs. L’écurie autrichienne, longtemps leader de ce championnat, a aujourd’hui été dépassée par McLaren et se voit même menacée par Ferrari.

Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1, a déclaré qu’une décision sera prise à l’issue de la saison afin de déterminer si Sergio Pérez courra avec l’équipe en 2025.

Cette déclaration fait suite à de nombreuses rumeurs envoyant Sergio Pérez à la retraite à la fin de la saison et même pour certains, à l’arrivée du prochain Grand Prix.

Ces spéculations se sont intensifiées après que Christian Horner, le directeur de Red Bull, a reconnu que le retour en F1 de Liam Lawson en fin de saison visait à évaluer sa capacité à s’intégrer à l’équipe principale.

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Une réunion cruciale en fin de saison

Parallèlement, Helmut Marko a intensifié la pression sur Sergio Pérez en rappelant que son contrat ne lui assurait pas automatiquement une place aux côtés de Verstappen pour la saison 2025.

Pérez a peut-être un contrat, mais la Formule 1 est une méritocratie”, a déclaré Marko à F1 Insider. “Si les performances ne sont pas bonnes, même les contrats sont inutiles.

Une réunion devrait donc se tenir en fin de saison afin de déterminer qui sera le coéquipier de Max Verstappen en 2025.

À la fin de la saison, nous nous assiérons ensemble et nous déciderons qui sera le meilleur coéquipier pour Verstappen chez Red Bull”, a conclu Helmut Marko.

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