Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.
Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.
“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.”
Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.
“Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors… ”
Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).
“On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.
Vainqueur de la course sprint, Max Verstappen a signé le deuxième temps des qualifications, derrière son rival au Championnat, Lando Norris.
Lors des trois derniers Grands Prix des États-Unis, le pilote qui s’élançait depuis la seconde marque sur la grille de départ a toujours viré en tête au premier virage, de bon augure pour Max Verstappen, le pilote Red Bull. Toutefois, Max Verstappen n’est pas très adepte des chiffres et des statistiques et préfère rester pragmatique.
“La position de départ n’a pas vraiment d’importance. Si votre rythme de course est meilleur, vous pouvez dépasser ici, car cette piste est bonne pour la course”, a déclaré Verstappen à Sky Sports F1. “L’année dernière, je suis parti P6 [et j’ai gagné]. J’espère juste que je pourrai être dans la bagarre.”
La course sprint de samedi nous a donné un bref aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la course principale. Une lutte entre Lando Norris et Max Verstappen, sans oublier deux Ferrari prêtes à sauter sur la moindre occasion. De son côté, Max Verstappen retient une chose de cette course sprint, il peut de nouveau se battre.
“Les dernières courses, j’ai eu l’impression d’avoir les mains liées dans le dos et de ne pas pouvoir me battre, alors j’espère que ce sera différent demain. Je pense que nous avons rendu la voiture plus stable. Vous pouvez donc attaquer un peu mieux les virages ”, a-t-il conclu.
Si Max Verstappen ne pourra pas vraiment compter sur l’aide stratégique de son coéquipier Sergio Pérez, Lando Norris aura lui un allié de taille. En effet, Oscar Piastri, cinquième sur la grille de départ, aura comme mission d’aider Lando Norris à Austin. En décalant sa stratégie, Piastri pourrait à un moment donné de la course, se retrouver devant un Max Verstappen qui ressort des stands. Il pourrait alors casser le rythme de course du pilote Red Bull.
Une chose est sure, cette course sera animée et il ne faudra pas la manquer. On se donne donc rendez-vous à 21 h !
Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.
En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.
Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.
“Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.”
C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.”
“Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.
Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.
Le pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin
Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.
Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.
Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.
« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).”
Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.
Mercedes sur la bonne voie ?
Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.
“La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.”
Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.
Max Verstappen va retrouver la pole position ce samedi au départ de la course sprint, et sera accompagné par George Russell en première ligne.
Le Néerlandais n’avait plus signé de pole depuis le Grand Prix d’Autriche où il était parti en tête de la course Sprint et du Grand Prix. Lando Norris, encore en lice pour le titre pilotes, n’a pu faire mieux que quatrième.
Dans l’optique de la lutte pour le titre constructeurs, il est important de noter qu’Oscar Piastri ne s’élancera que 16e après avoir vu son temps annulé en SQ1. Sergio Pérez partira lui 11e, éliminé dès la SQ2.
Mise à jour : Alex Albon partira finalement depuis la voie des stands en raison de la modification de sa monoplace sous parc fermé.
La grille de départ de la course sprint du Grand Prix des États-Unis
Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Le leader du Championnat du monde des pilotes a devancé d’un cheveu la Mercedes de George Russell. Son principal rival au classement des pilotes, Lando Norris a échoué à la quatrième place de la séance.
Au volant d’une Red Bull ayant reçue de nouvelles pièces, Max Verstappen a eu fort à faire lors des Essais Libres 1 pour trouver ses marques dans sa monoplace. Le triple Champion du monde en titre a avoué que les week-ends sprint ne sont jamais faciles à appréhender.
“On a vécu une belle journée jusqu’ici”, a déclaré Max Verstappen au micro de la F1. “Bien sûr ce type de session est toujours difficile en ayant les médiums en SQ1 et SQ2 puis les tendres en SQ3. Je suis heureux, la voiture a parfaitement fonctionné, je suis très heureux d’être premier, ça faisait longtemps.”
S’il reconnait que c’est difficile de prendre ses marques, surtout après trois semaines de pause, Max Verstappen avoue avoir pris du plaisir au volant de sa Red Bull sur la piste d’Austin.
“C’est toujours compliqué de trouver le bon équilibre avec seulement une heure d’essais. Mais cette piste est vraiment géniale, avec les parties nouvellement resurfacées, mais également avec les anciennes parties avec les bosses, ce n’est pas simple, mais c’est la même chose pour tout le monde. Il faut gérer tout ça, ce n’est pas simple, mais ça a le mérite d’être fun.”
Première étape de franchie pour Max Verstappen qui se tourne déjà vers la course sprint de demain, mais aussi et surtout sur le Grand Prix de dimanche.
“On doit faire notre maximum demain pour la sprint, mais surtout faire encore mieux le dimanche, car c’est là qu’on marque le plus de points”, a conclu Max Verstappen.
Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2.
Oscar Piastri piégé par les limites de pistes
Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.
À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.
Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.
Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.
Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.
Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.
Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2
Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.
En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.
À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.
Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.
Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint
C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.
Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.
Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.
Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Max Verstappen a fait savoir en conférence de presse qu’il n’avait toujours pas communiqué avec la FIA après sa sanction pour avoir prononcé un juron devant les médias internationaux.
À la suite de cette sanction, le pilote Red Bull devrait continuer à protester en répondant le plus brièvement possible aux questions lors des conférences de presse du Grand Prix des États-Unis de F1 ce week-end.
Pour rappel, en amont du Grand Prix de Singapour, le triple Champion du monde de F1 avait qualifié sa RB20 de “f*****” et avait par la suite été sanctionné par la FIA en recevant une peine de travaux d’intérêt général.
Max Verstappen a réagi en évitant de répondre de manière appropriée lors des conférences de presse suivantes, choisissant de ne parler aux journalistes qu’en dehors du cadre officiel.
“Je n’ai rien reçu, donc pour moi ça ne change rien”, a déclaré Verstappen à la BBC. “Je préfère bien sûr moins parler, donc c’est bien de toute façon pour moi.”
Verstappen a ajouté qu’il “s’exprimerait” lors des conférences de presse officielles au Texas ce week-end, mais a indiqué que sa protestation contre la FIA allait se poursuivre. Il a fait savoir que les réponses les plus appropriées, les plus précises et claires ne seraient données aux journalistes qu’en dehors des conférences de presse.
Même s’il qualifie cette situation avec la FIA de “stupide”, il indique qu’il était “toujours ouvert à une discussion.”
Il a cependant ajouté que ce n’était pas à lui de “tendre la main”.
“Je vis ma vie. Je continue, rien ne change.”
S’il ne souhaite pas tendre la main à la FIA, il a cependant donné son point de vue sur la situation.
“Bien sûr, je sais qu’on ne peut pas jurer en général, mais c’est plutôt quand on insulte quelqu’un. Ensuite, vous entendez des commentaires, comme : ‘Oui, mais vous ne voulez pas que les enfants voient ça’. Mais quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de ma vie. Et à l’école, on entend des choses bien pires que ça. Parce que vous grandissez avec des enfants et que vous êtes un peu rebelle, vous dites toujours des choses désagréables. C’est comme ça dans la vie.”
Rivaux sur la piste, Max Verstappen a reçu le soutien de Lewis Hamilton et de Lando Norris l’ont soutenu. Le septuple Champion du monde de F1 a même suggéré que Verstappen ne devrait pas aller jusqu’au bout de la sanction prononcée par la FIA.
Max Verstappen estime que la fin de parcours de Daniel Ricciardo avec VCARB en F1 “aurait pu être gérée un peu différemment”.
Verstappen et Ricciardo ont bâti une très bonne relation depuis leurs années passées chez Red Bull entre 2016 et 2018, avant que le natif de Perth ne rejoigne Renault.
Ainsi, lorsque l’éviction de l’Australien est apparue certaine aux yeux de Max Verstappen, le pilote Red Bull aurait aimé voir une belle sortie pour son ex-coéquipier à Singapour.
Toutefois, même si le sort réservé à Ricciardo semblait être scellé, cela n’a pas été rendu officiel pendant le week-end disputé dans les rues de Singapour, gâchant quelque peu les adieux de l’Australien.
Max Verstappen a donc exprimé sa déception quant à la gestion de ce cas par Red Bull, estimant que Ricciardo, 257 Grands Prix pour huit victoires en F1, méritait “une belle sortie”.
“Je pense qu’il était clair pour moi, que pour Daniel c’était sa dernière course, et de mon côté, je pense que cela aurait pu être géré un peu différemment”, a indiqué Verstappen à Austin.
“Mais aussi pour lui, parce que s’il ne peut pas le gérer et le dire exactement, c’est un peu dommage, il a fait beaucoup pour la F1. Il a gagné des courses, il a fait des courses incroyables et il mérite, disons, une belle sortie.”
Sans véritable célébration autour de sa dernière course chez VCARB et probablement en F1, Daniel Ricciardo pourra se consoler avec le meilleur tour obtenu et une petite aide à son ami, Max Verstappen.
En effet, l’Australien signant le tour le plus rapide avait donc subtilisé le point attribué jusque-là à Lando Norris, le rival pour le titre de Verstappen, ce dernier remerciant même Ricciardo à la radio. Cette situation avait par ailleurs créé une polémique, Red Bull étant accusé d’utiliser sa petite équipe pour aider la grande.
Ce jeudi, il a été confirmé que ce point attribué pour le meilleur tour en course sera supprimé pour la saison 2025.
Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.
La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris.
Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.
Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.
Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.
Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.
Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”
Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.
“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.
“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.
“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”
Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.
Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.
L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.
Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.
Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.
Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.
Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”
Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.
“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”
“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”
Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.
L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
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Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.
Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.
Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.
Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.
C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée.
Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.
“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko.
L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.
“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”
La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.
Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.
Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1.
Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.
“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”
Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari.
Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton
Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.
“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”
“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”
Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.
Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”
Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.
“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.
“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”
Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.
“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”
“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”
Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.
Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.
Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.
Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.
La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année”
Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus.
“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”
“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”
Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025.
Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 et vainqueur de six Grands Prix, demande sans détours à Aston Martin de remplacer Fernando Alonso par Max Verstappen.
On le sait, Max Verstappen est lié avec Red Bull jusqu’en 2028. Toutefois, il se murmure qu’une close dans son contrat lui permettrait de quitter l’écurie autrichienne avant l’échéance de son contrat. Et puis après tout, un contrat c’est fait pour être cassé quand plus rien ne va. Nous n’irons pas jusqu’à insinuer que plus rien ne va chez Red Bull, Max Verstappen est, à six courses de la fin de la saison, leader du Championnat.
Toutefois, son nom a déjà été évoqué du côté de certaines écuries comme Mercedes et Aston Martin. Pourquoi Mercedes ? Et bien tout simplement parce que la firme allemande cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton. Mais pour ce qui est d’Aston Martin, les raisons un peu moins évidentes de prime à bord.
Dans les faits, Aston Martin est en passe de passer dans une autre dimension. Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe, a massivement investi afin de donner à l’écurie basée à Silverstone les moyens de devenir une “Top Team”. Nouvelles installations, nouvelle soufflerie et surtout nouveaux personnels. Adrian Newey a quitté Red Bull pour rejoindre des hommes comme Dan Fallows (directeur technique) ainsi que Tom McCullough (chef de l’ingénierie).
De son côté, Juan Pablo Montoya a déclaré à Gambling Zone qu’il y a tout de même un “ingrédient manquant” et il aimerait bien voir Max Verstappen enfiler une combinaison verte et de fait devenir “le bon pilote, un pilote qui fait le travail.”
S’il loue les talents de pilotage de Fernando Alonso, le Colombien estime “Fernando n’est pas une option à long terme” pour Aston Martin, même si c’est un pilote “incroyable”. Il reconnait également que c’est le seul pilote dans l’écurie susceptible de partir. “Je ne pense pas que Lance (Stroll) aille quelque part.”
Montoya a ajouté que l’arrivée de Max Verstappen chez Aston Martin propulserait l’écurie sur le devant de scène et lui procurerait un énorme avantage
“Parce qu’alors c’est un projet à long terme”, a-t-il déclaré. “Vous avez l’un des meilleurs pilotes au monde, si ce n’est le meilleur, le meilleur pilote actuel du championnat. Plus il sera performant, plus il gagnera de l’argent à long terme. Parce que l’entreprise vaudra encore plus cher”, a conclu l’ancien pilote McLaren.
On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.
Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.
Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.
Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.
“Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.”
Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.
“Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.”
Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.”
Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.
Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.
Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.
Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.
Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.
“Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.”
En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.
“Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.”
Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.
“Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”
Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !
Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, estime que Lando Norris a aujourd’hui plus de chance de remporter le titre de champion du monde que Max Verstappen.
S’il n’est plus à ce jour à la tête d’une écurie de F1, Günther Steiner est toujours impliqué et intéressé par la discipline. L’Italien y va même de son pronostic sur le nom de celui qui remportera le titre tant convoité de champion du monde de F1 2024.
Alors qu’il s’entretenait avec Sky Sports au F1 Arcade de Londres, celui qui était aux manettes chez Haas voit bien Lando Norris battre Max Verstappen cette année. Selon lui, le pilote McLaren est dans une “meilleure position” que l’actuel leader du championnat, Max Verstappen. Cependant, le jeune pilote britannique va devoir compter sur l’aide d’une écurie rivale.
“À mon avis, Lando est en meilleure position que Max. 60:40 pour moi”, a déclaré Steiner. “Lando a besoin d’un peu d’aide de la part de Ferrari. S’ils peuvent s’intercaler entre McLaren et Red Bull, ils voleront quelques points à Red Bull. Je pense que Lando aimerait bien que Ferrari fasse ça !”
La dernière victoire de Max Verstappen remonte au Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Dans le même temps, Lando Norris a remporté deux des quatre derniers Grands Prix, mettant la pression sur le qui compte aujourd’hui 52 points d’avance sur son dauphin.
Le titre constructeur est-il déjà dans la poche de McLaren ?
Du côté des constructeurs, McLaren détient une avance de 41 points sur Red Bull alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer. Là aussi, Günther Steiner ne voit pas Red Bull s’imposer et est certain que McLaren s’imposera en 2024.
“Maintenant, ce n’est plus si facile [pour Red Bull], il y a de la pression”, a déclaré Steiner. “Vont-ils gagner le championnat cette année ? Je ne le pense pas. Je pense que McLaren le gagnera.”
Une chose est certaine, Max Verstappen, triple Champion du monde en titre, va continuer de se battre jusqu’à la fin de saison pour conserver sa couronne mondiale. De son côté, Lando Norris va devoir s’imposer devant le Batave, mais aussi devant son coéquipier Oscar Piastri, qui, lui aussi, cherche à faire grandir son compteur de victoires.