Max Verstappen est revenu sur le moment où Lando Norris l’a dépassé hors piste au virage 12 alors que les deux hommes se battaient pour la troisième place.
Après plusieurs tours à batailler sans réussir à passer la Red Bull, Norris a voulu saisir l’opportunité au tour 52 lorsqu’il s’est retrouvé devant Verstappen au moment de freiner pour aborder le virage 12.
Le Néerlandais a toutefois défendu ardemment comme à son habitude, repoussant son freinage et emmenant au large la McLaren. Norris à l’extérieur a alors poursuivi son dépassement tout en étant en dehors des limites de la piste.
Pour Max Verstappen, il n’y a pas de débats à avoir sur cette situation sachant que les règles sont claires.
“Je pense que c’est très clair : vous ne pouvez pas dépasser en dehors de la ligne blanche”, a indiqué Verstappen en conférence de presse. “Je veux dire que j’ai été sanctionné pour cela ici aussi en 2017, je crois. J’ai donc perdu mon podium comme ça”.
Verstappen fait ici référence à son dépassement sur Kimi Räikkönen en 2017 dans le dernier tour à l’intérieur des virages 16 et 17, où il avait, à l’image de Norris ce dimanche, perdu son podium.
Verstappen : “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser”
“Donc je suis resté calme, j’ai essayé de faire du mieux que je pouvais après ça pour amener la voiture jusqu’à la fin parce que ce n’était pas facile avec les pneus et la situation dans laquelle je me trouvais”, poursuit-il. “Mais oui, dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié la bataille que nous avons eue.”
Interrogé par ailleurs sur la version que McLaren pourrait défendre concernant cet incident, à savoir qu’il est, lui aussi, sorti de la piste et a poussé Norris dehors, Verstappen a partagé son désaccord avec cette version avant d’adresser une pique à l’écurie britannique.
“Ils se plaignent de beaucoup de choses ces derniers temps, mais c’est très clair dans le règlement”, rétorque Verstappen. “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser. J’ai déjà été sanctionné pour cela par le passé.”
Max Verstappen pensait avoir réalisé l’envol parfait en dépassant Lando Norris dans le premier tour du premier virage, c’était sans compter les Ferrari qui semblaient voler ce week-end à Austin.
Le pilote Red Bull a finalement été le quatrième pilote à franchir la ligne d’arrivée, avant de récupérer la troisième place de Lando Norris, pénalisé par la direction de course.
“C’était une course assez difficile. Je n’ai jamais vraiment eu le rythme pour attaquer”, a déclaré Max Verstappen après la course. “J’ai juste beaucoup sous-viré, j’ai eu du mal à freiner, ce qui a rendu la défense très difficile.”
Il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, il va falloir que l’on comprenne pourquoi. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’avait pas d’adhérence sur le train avant, ça m’a couté beaucoup de temps.
“À chaque fois que quelqu’un tentait une manœuvre, je ne pouvais pas freiner aussi tard. La bataille a été rude. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le garder derrière moi. Au final, monter sur le podium est un excellent résultat.”
Interrogé sur la pénalité reçue par Lando Norris, Max Verstappen a déclaré qu’il ne voulait pas s’éprendre sur le sujet.
“J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la donner ici. Je laisse les commissaires faire leur travail.”
Mais questionné par Canal +, le triple Champion du monde a bien voulu en dire un peu plus.
”Non je n’ai poussé personne dehors, on ne s’en est même pas touché. J’ai essayé de prendre le virage, mais j’étais en train de bloquer, c’est la course.”
Max Verstappen quitte Austin avec 57 points d’avance sur Lando Norris et voit de plus en plus se dessiner l’esquisse d’une quatrième couronne mondiale.
Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.
Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.
“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.”
Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.
“Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors… ”
Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).
“On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.
Lando Norris, auteur du meilleur temps lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis, s’élancera donc depuis la pole position sur la grille de départ avec, à ses côtés, un certain Max Verstappen. Le pilote McLaren se dit “excité” à l’idée de livrer une belle bataille avec le triple Champion du monde en titre.
Lando Norris, à la lutte avec Max Verstappen dans la course au titre mondial, a perdu du terrain sur le Batave lors de la course sprint. Alors que son rival a terminé en première position, raflant de fait les huit points, Lando Norris n’a terminé “que” troisième. Le pilote McLaren compte donc aujourd’hui 54 points de retard sur Max Verstappen.
Mais Lando Norris s’est remis dans le droit chemin lors des qualifications, en signant le meilleur temps. Il partagera la première ligne avec le pilote Red Bull au moment de l’extinction des feux.
Lando Norris s’attendait à ce que les Ferrari et surtout les Mercedes soient plus proches lors des qualifications.
“Je m’attendais probablement à ce que les Ferrari et les Mercedes soient un peu plus rapides.”
Le pilote McLaren dresse le portrait de cette course, qui devrait nous livrer son lot de surprise.
“Ferrari a été très rapide en course aujourd’hui avec la dégradation. Je dis toujours que Max c’est Max et qu’il va être rapide. Je suis donc enthousiaste. Je pense que ce sera une bonne bataille et probablement une bonne course à regarder.”
À la peine en fin de course sprint, Lando Norris assure que lui et son équipe ont fait plusieurs changements sur la monoplace, de quoi éviter une trop forte dégradation des pneus en course. Le Britannique gardera toutefois un œil sur les Ferrari, très en forme ce week-end.
“Nous avons fait pas mal de changements après le sprint. Nous espérons que cela nous permettra de mieux gérer les pneus”, a-t-il déclaré à Sky Sports F1. “Pas d’inquiétude, mais Ferrari a été extrêmement rapide dans le Sprint et il sera difficile de les battre.”
Les Ferrari de Carlos Sainz et de Charles Leclerc s’élanceront respectivement depuis la troisième et quatrième place sur la grille de départ.
Lando Norris a été placé sous enquête pour avoir piloté de manière erratique dans le dernier tour de la course sprint. Après examen des commissaires de courses, le pilote britannique a finalement conservé sa troisième position.
Alors qu’il s’élançait depuis la quatrième position sur la grille de départ, le pilote McLaren a rapidement viré à la deuxième place dès le premier virage. Malgré ce bon départ, il n’a jamais réellement pu rivaliser avec Max Verstappen, qui a remporté la course et augmenté son avance au championnat à 54 points.
Dans les ultimes tours de la course sprint, Norris a rencontré des problèmes avec ses pneus, permettant à Carlos Sainz et Charles Leclerc de le rattraper. Le pilote espagnol l’a finalement dépassé dans le premier virage du dernier tour. Quelques hectomètres plus loin, au virage 15, Lando Norris et Charles Leclerc ont évité l’accrochage de peu. Cette manœuvre de défense du Britannique a entrainé l’ouverture d’une enquête pour conduite erratique.
Leclerc a immédiatement exprimé son mécontentement à la radio concernant la défense de Norris. Lors de la conférence de presse post-course, Norris a reconnu que l’enquête était justifiée : “Oui, celle où il faut freiner et tourner tout le long. C’est logique, honnêtement”, a-t-il conclu.
Au final, les commissaires de piste n’ont pas jugé bon de sanctionner le pilote McLaren.
“Il ne semblait pas y avoir de changements significatifs de direction au freinage, et le mouvement au virage 15 était un mouvement de défense légitime de la part du pilote de la voiture 4.”
Lando Norris, qui rêve toujours du titre mondial, va devoir hausser le rythme lors de la séance de qualification du Grand Prix des États-Unis s’il veut avoir une chance de battre Max Verstappen.
La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.
Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.
“Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”
Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.
Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.
“La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”
McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.
“Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”
Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.
“Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.
Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.
Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.
En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence.
Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.
Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”
Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.
“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.
« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.”
Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.
“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”
“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”
Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”
Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.
“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”
Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”
Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.
“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”
Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a fait savoir devant les micros dans le paddock du Grand Prix des États-Unis qu’il garde “encore des questions à poser pour mieux comprendre” le dispositif controversé de Red Bull concernant la hauteur de caisse.
Red Bull a admis jeudi, qu’elle était l’équipe au centre d’une enquête de la FIA sur un dispositif dit “bib” que ses rivaux soupçonnent d’être utilisé pour ajuster la hauteur du plancher de l’avant de la voiture à l’arrêt, et notamment dans le Parc Fermé.
Les champions du monde en titre ont accepté d’apporter des modifications à leur voiture à la suite de discussions avec la FIA, mais leurs rivaux McLaren ne croient pas à la défense employée par Red Bull selon laquelle le dispositif est “inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”.
“C’est la seule équipe qui a la possibilité de régler la hauteur de caisse depuis l’intérieur du cockpit ; qu’elle l’ait fait ou non, je n’en ai aucune idée, mais le fait d’avoir la possibilité de le faire soulève des questions”, a déclaré Brown vendredi à Austin.
“C’est très clair dans le règlement et c’est une violation matérielle si vous modifiez votre voiture de course. C’est contraire au règlement. Ils [la FIA] ont donc décidé d’y apposer un sceau et, en même temps, ils ont entendu l’équipe dire qu’on ne peut pas l’ajuster lorsque la voiture est entièrement préparée pour la course. La voiture n’est pas toujours complètement préparée pour la course dans le Parc Fermé et le dimanche matin, donc je pense que cela doit être démêlé.”
Brown : “S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”
“Pourquoi faut-il mettre un joint sur quelque chose qu’on ne peut pas atteindre dans des conditions de Parc Fermé ou d’après-Parc Fermé ? Je me pose donc encore des questions que je dois mieux comprendre”.
Brown est convaincu qu’un avantage compétitif peut être obtenu si un tel dispositif est “utilisé de manière inappropriée”, bien qu’il admette ne pas savoir si Red Bull a fait quelque chose de répréhensible.
“S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”, a-t-il déclaré. “Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucun avantage en termes de performance. C’est ce que nous voulons mieux comprendre.”
Brown a souligné qu’il avait pleinement confiance en l’organe directeur de la F1 pour résoudre cette saga et parvenir à une “solution transparente et satisfaisante pour toutes les équipes.”
“Nos questions portent davantage sur ce qui s’est peut-être passé historiquement et sur le fait de comprendre si cela a été utilisé de manière inappropriée”, a ajouté Brown.
Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2.
Oscar Piastri piégé par les limites de pistes
Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.
À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.
Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.
Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.
Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.
Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.
Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2
Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.
En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.
À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.
Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.
Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint
C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.
Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.
Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.
Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.
Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.
Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.
Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :
McLaren : 7 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Modification des écopes de frein avant
Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
Carénage de suspension arrière modifié
Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)
Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…
Red Bull : 2 éléments
Bord du plancher
Capot moteur (spécifique au circuit)
L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.
Ferrari : aucune évolution
La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.
Mercedes : 6 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Bord du plancher
Entrée du ponton (spécifique au circuit)
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles du plancher
Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.
Aston Martin : 6 éléments
Aileron avant
Dérive latérale de l’aileron avant
Capot moteur
Structure du plancher
Bord du plancher
Diffuseur
Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.
VCARB : 1 élément
Structure du plancher
L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.
Haas : 7 éléments
Entrée du ponton
Structure du plancher
Grilles du plancher
Bord du plancher
Ajout d’un élément dans les coins arrière
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)
À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.
Williams : aucune évolution
Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.
Alpine : 4 éléments
Structure du plancher
Bord du plancher
Capot moteur
Aileron arrière
En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.
Sauber : 4 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Suspension arrière
Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière
Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.
La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.
Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.
Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.
“Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.”
Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.
“Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.”
Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.
“Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.
Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”
De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”
Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?
Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.”
Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.
Charles Leclerc, troisième au championnat des pilotes, ne veut pas jouer le rôle d’arbitre dans la course au titre entre Max Verstappen et Lando Norris et rêve même toujours d’inscrire son nom au palmarès de la F1.
À six Grands Prix de la fin de la saison, dont deux comprenant un week-end sprint, Charles Leclerc compte bien remporter encore quelques victoires au volant de sa SF-24. Le Monégasque ne veut pas jouer le rôle d’arbitre entre les deux pilotes qui le devancent au classement et veut, au contraire, marquer le plus de points possible.
“Je ne me considère pas comme un arbitre. La FIA est probablement beaucoup plus arbitre que moi. Mais l’objectif est évidemment de leur voler autant de points que possible.”
Alors que les regards se tournent tous vers Max Verstappen et Lando Norris, Charles Leclerc, victorieux à Monaco et à Monza, pense encore au titre. Toutefois, il ne faudra pas commettre la moindre erreur.
“J’ai toujours le sentiment que si nous faisons tout parfaitement, il y a encore une petite possibilité que nous nous joignions à la bataille, et c’est la seule chose que j’ai à l’esprit. Je me concentre sur mes propres performances et j’essaie de gagner autant de courses que possible chaque fois que l’occasion se présente”, a conclu le pilote Ferrari.
Pour rappel, Charles Leclerc figure aujourd’hui à la troisième place du Championnat du monde des pilotes. Il comptabilise aujourd’hui 245 points au compteur, accusant un retard de 34 points sur Lando Norris (second) et de 86 unités sur l’actuel leader du Championnat, Max Verstappen.
Si l’écart qui le sépare de Lando Norris n’est pas insurmontable, le delta de performance entre la SF-24 et la MCL38 est conséquent. Quant à l’écart qui le sépare de Max Verstappen, il va effectivement falloir réaliser un sans-faute en cette fin de saison et espérer que la malchance s’installe dans le stand du pilote néerlandais. Avec six Grands Prix restants, ainsi que trois courses sprint, Charles Leclerc peut, s’il remporte chaque course avec le point du meilleur tour, marquer 180 points … À ceux qui osent, rien n’est impossible.
Charles Leclerc arrive à Austin avec la ferme intention de mettre à l’épreuve sa voiture ainsi que les récentes améliorations qui lui ont été apportées. Le Grand Prix des États-Unis donnera une bonne indication sur le niveau de performance de sa voiture face aux McLaren et aux Red Bull.
Le pilote monégasque est aujourd’hui à la troisième place du Championnat des pilotes, derrière Lando Norris et le leader, Max Verstappen. Le pilote Ferrari arrive à Austin sur une bonne série de résultats. Pour rappel il s’est imposé à Monza et a signé une seconde et une cinquième place à Baku et Singapour. Toutefois, malgré cette belle série, Charles Leclerc ne place pas la Scuderia en position de favori.
“Je m’attends toujours à ce que McLaren soit devant, que Red Bull soit très proche d’eux, et qu’ensuite nous et Mercedes … Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”, a déclaré le natif de la Principauté de Monaco.
Lors des dernières courses, la firme italienne avait apporté plusieurs améliorations à la SF-24. Toutefois, le caractère spécifique des pistes sur lesquelles se sont disputés les derniers Grands Prix n’a pas permis au Monégasque d’évaluer à 100% les capacités de la voiture.
“Nous avons bénéficié de quelques améliorations lors des dernières courses”, a t-t-il rappelé. “Je pense donc qu’Austin est définitivement le circuit où nous mettrons toutes ces améliorations à l’épreuve. Jusqu’à présent, Singapour, Baku, Monza ont été des circuits très spécifiques qui se concentraient uniquement sur une capacité de la voiture. Ici, il s’agit d’un circuit plus complet où toutes les qualités de la voiture seront prises en compte.”
L’occasion de juger les dernières améliorations apportées à la Ferrari
Pour le Monégasque, le Grand Prix de ce week-end ne revêtira pas une importance plus grande qu’à l’accoutumée. Toutefois, il espère qu’à l’issue de la course, il aura une idée claire de la qualité des dernières améliorations greffées à sa monoplace.
“Bien sûr, c’est un week-end très important. Cependant, je ne dirais pas qu’il est beaucoup plus important que les autres week-ends où nous avons apporté des améliorations. Maintenant, c’est un bon circuit pour les juger, et j’espère que nous aurons des retours.”
Le week-end de course, du Grand Prix des États-Unis comprendra une course sprint, réduisant à une, le nombre de séances d’essais libres. Cela n’effraie pas le pilote Ferrari qui sait qu’il pourra compter sur les données récoltées lors des dernières courses pour rapidement régler sa monoplace.
“Je suis sûr que nous aurons une compréhension totale (de la voiture). Évidemment, nous avons déjà pas mal de données des dernières courses, comme je l’ai dit, elles se concentrent sur des caractéristiques très spécifiques de la voiture, mais maintenant nous allons avoir un week-end complet sur une piste normale, donc même si nous ne pouvons pas vraiment jouer avec les réglages parce que nous n’avons pas assez de séances pour le faire, nous aurons beaucoup de données”, a conclu Charles Leclerc.
Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.
La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris.
Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.
Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.
Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.
Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.
Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”
Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.
“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.
“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.
“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”
Jenson Button, Champion du monde de F1 en 2009 et ayant piloté pour McLaren demande à son ancienne écurie de favoriser Lando Norris. Le jeune britannique est toujours dans la course au titre mondial face à Max Verstappen, mais ces derniers temps il a vu Oscar Piastri lui ravir de précieux points.
“Fernando is faster than you…”, si vous regardiez la F1 en 2010, vous vous souvenez probablement de cet échange radio entre Felipe Massa et son ingénieur chez Ferrari. À cette époque l’écurie italienne avait demandé au pilote brésilien de laisser passer Fernando Alonso, alors à la lutte avec Sebastian Vettel pour la conquête du titre mondial. L’Espagnol échoua finalement à l’issue de la saison à seulement quatre petits points du pilote Red Bull.
Comme le rappelle si bien Jenson Button, les consignes d’équipe font partie de la F1, elles ont toujours existé, mais sont aujourd’hui plus mise sur le devant de la scène grâce aux échanges radio devenus publics.
“Ferrari a gagné tant de championnats du monde avec Michael Schumacher [grâce aux consignes d’équipe]. D’une certaine manière, c’est aussi la raison pour laquelle Vettel a pu gagner autant de championnats du monde.”
À six Grands Prix de la fin de la saison (et trois Sprint), Lando Norris accuse un retard de 52 points sur le leader du championnat, Max Verstappen. Au volant d’une McLaren en grande forme, le jeune pilote britannique peut encore rêver du titre mondial. En effet, dans le camp adverse, la Red Bull a perdu de sa superbe, devenant plus pointue et compliquée à piloter.
Oscar Piastri est-il le meilleur allié de Verstappen ?
Malgré cette baisse de régime, Max Verstappen est parvenu à garder ses concurrents à distance, alors que sa dernière victoire remonte au mois de juin dernier, lors du Grand Prix d’Espagne. Le triple Champion du monde en titre a vu ses rivaux se partager les victoires et les points à de nombreuses reprises.
Cette situation pousse donc Jenson Button à demander à McLaren de donner des consignes en faveur de Lando Norris.
“J’adore le fait qu’il n’y ait pas de consignes d’équipe, parce qu’en tant que pilote de course, on les déteste”, a déclaré Button dans le Sky Sports F1 Podcast. “Mais à un moment donné, si vous voulez gagner un championnat du monde, vous devez favoriser un pilote.”
L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton demande même à Oscar Piastri de se mettre au service de son voisin de garage.
“Surtout à ce stade du championnat où chaque point compte. Pour Lando, s’il a une chance de devenir champion du monde en 2024, il a besoin de chaque point. Cela implique même d’utiliser Oscar pour s’emparer du tour le plus rapide si Max en est le détenteur lors d’une course.”
Avant de conclure en déclarant que “si l’équipe veut gagner, non seulement le championnat des constructeurs, mais aussi celui des pilotes cette année, c’est ce qu’il va falloir faire.”
Jenson Button, Champion du monde de Formule 1 avec Brawn GP en 2009, ne voit pas Red Bull remporter le titre constructeurs cette saison. Selon le Britannique, la firme autrichienne pourrait même se faire battre par Ferrari.
La F1 défait ses valises ce week-end à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat. Après un début de saison plus que réussi, Red Bull accuse aujourd’hui un retard de 41 points au classement des constructeurs sur McLaren. À six Grands Prix du terme de la saison, Red Bull doit même regarder dans le rétroviseur, puisque la Scuderia Ferrari ne compte plus que 34 unités de retard sur l’écurie Championne du monde en 2023.
Ces différents écarts de points font dire à Jenson Button que McLaren remportera le titre constructeurs cette saison et que Red Bull terminera seulement à la troisième place du championnat.
“Je ne me souviens pas de la dernière fois où une équipe a gagné le championnat des pilotes et a terminé troisième au championnat des constructeurs”, a déclaré Button au podcast F1 de Sky Sports. “C’est extrême, non ? Cela montre à quel point Max a fait du bon travail dans la voiture. Je ne vois pas Red Bull battre McLaren en ce moment.”
En effet, alors que Red Bull a vu son avance au championnat fondre comme neige au soleil, Max Verstappen est parvenu à sauver les meubles et à conserver la tête du classement des pilotes. Le triple Champion du monde en titre compte aujourd’hui 52 points d’avance sur Lando Norris (McLaren), son premier poursuivant.
Selon Jenson Button, Red Bull doit abandonner ses espoirs de titre et va même devoir protéger sa position face à la Scuderia Ferrari. Pour cela, il faudra que Sergio Pérez rehausse son niveau de pilotage.
“Je ne vois vraiment pas, en termes de performances jusqu’à la fin de la saison, Red Bull battre McLaren, mais je pense que Ferrari peut concurrencer Red Bull. Je ne pense pas qu’ils marqueront plus de points à chaque course. Il y a beaucoup plus de chances que Ferrari batte Red Bull que Red Bull ne batte McLaren.”
Lors de ces dernières saisons, le pilote titré a eu tendance à faire triompher son écurie au classement des constructeurs. La dernière fois que cela ne s’est pas produit, c’était à l’issue de la saison 2021. Max Verstappen avait alors décroché le titre pilotes et Mercedes celui des constructeurs. Enfin pour répondre à Jenson Button, la dernière fois qu’une écurie a terminé à la troisième place du championnat des constructeurs alors que son pilote est devenu Champion du monde, c’était en 1983. Nelson Piquet avait été couronné alors que son écurie, Brabham BMW avait échoué à la troisième place du championnat des constructeurs.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.
Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.
McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.
L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”.
McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.
La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :
La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.
Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.
McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.
À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.
Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.
Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.
Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.
Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.
Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.
“Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.”
En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.
“Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.”
Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.
“Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”
Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !