Jacques Villeneuve tacle McLaren pour son manque d’audace à Imola

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’égard de McLaren après le Grand Prix d’Émilie-Romagne, critiquant la stratégie de l’écurie britannique, qui a terminé sur les deuxième et troisième marches du podium. Le champion du monde 1997 a jugé la gestion de course trop timorée, pointant un manque d’agressivité face à Red Bull et à Max Verstappen.

Selon Villeneuve, McLaren a manqué une occasion de réellement contester la victoire. Le Canadien a particulièrement critiqué la passivité de l’équipe au moment clé du redémarrage derrière la voiture de sécurité, lorsque Lando Norris, chaussé de pneus plus frais, est resté derrière son coéquipier Oscar Piastri. Ce choix stratégique, ou son absence, a permis à Verstappen de s’échapper définitivement vers la victoire.

L’ancien pilote a également estimé que Piastri avait laissé passer sa chance dès le départ. Qualifié en pole position, l’Australien a cédé la tête à Verstappen dans le premier virage, un dépassement que Villeneuve a qualifié de « spectaculaire » mais facilité, selon lui, par un Piastri « en train de dormir ».

Malgré le bon résultat d’ensemble, ces critiques soulignent les attentes croissantes autour de McLaren, désormais perçue comme une rivale sérieuse de Red Bull, mais à qui il manque encore, selon Villeneuve, le tranchant nécessaire pour s’imposer au plus haut niveau.

« Ils montrent leur faiblesse, en gros », a déclaré Villeneuve sur Sky Sports F1. « Ils ne montrent pas la force dont Red Bull fait preuve année après année.
C’est comme s’ils avaient peur d’être agressifs pour tenter de remporter le championnat des pilotes et qu’ils avaient peur de s’opposer à Piastri. C’est vraiment très étrange. Piastri a raté le premier virage. Il s’est fait surprendre. Il n’aurait jamais dû sortir du virage en deuxième position. Norris avait plus de rythme. Au redémarrage, McLaren savait que ce n’était qu’une question de tours avant que Norris ne dépasse Piastri grâce à la différence de pneus, c’était évident. Je suis sûr à 100 % qu’il [Norris] aurait pris l’avantage, alors pourquoi lui faire perdre trois tours au lieu de lui donner une chance contre Verstappen, qui est en lice pour le championnat ? »

Lorsqu’on a fait remarquer au Canadien que McLaren semblait repousser l’inévitable et faire perdre Norris, qui a tenté d’évoquer la possibilité d’ordres d’équipe à la radio, il a acquiescé. Selon le pilote aux 11 victoires en Grand Prix, l’écurie papaye se satisfait trop facilement de résultats « faciles« .

« Oui, ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. McLaren dispose d’une voiture qui, lors d’un bon week-end, permet de terminer premier et deuxième », a-t-il répondu. « Tout résultat inférieur est un peu décevant. La première et la troisième place sont tout à fait acceptables, mais ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Lando Norris met en garde McLaren après la nouvelle victoire de Max Verstappen

Lando Norris a lancé un message clair à son équipe après sa deuxième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, estimant que McLaren « n’a pas réussi à suivre le rythme » imposé par Max Verstappen.

Parti depuis la quatrième position, le Britannique a d’abord conservé sa place en début de course avant de remonter en deuxième position, profitant des arrêts au stand de George Russell et Oscar Piastri. Dans les derniers tours, il s’est retrouvé derrière son coéquipier suite à une neutralisation tardive  de la course, mais a rapidement repris l’avantage grâce à un meilleur rythme avec des pneus plus frais.

S’il décroche un nouveau podium, Norris reconnaît que la victoire était hors de portée : Red Bull et Verstappen ont été, selon lui, un cran au-dessus à Imola.

« De ce point de vue, la course a été longue. Il n’était pas facile de dépasser, mais nous avons fait ce que nous pouvions », a déclaré Norris. « Je pense que Max a fait une bonne course. Ils étaient rapides aujourd’hui, et probablement un peu plus rapides [que nous], nous n’avons pas pu suivre le rythme. Nous avons eu une petite bataille intéressante à la fin entre Oscar et moi, ce qui est toujours tendu, mais toujours très amusant, et c’était une bonne course. Pour nous, en tant qu’équipe, la deuxième et la troisième place sont excellentes. Bien sûr, nous aurions aimé être là-bas pour nous battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous. »

Le dépassement de Norris sur Russell a été particulièrement impressionnant après avoir pris l’extérieur du virage rapide n° 5. C’était une manœuvre que le Britannique savait déterminante pour le reste de la course, mais il savait qu’il pouvait tenter la manoeuvre, car il sait que George Russell lui aurait laissé de la place pour se battre.

« C’est avec George, et je voyais bien qu’il avait beaucoup de mal avec ses pneus », a ajouté Norris. « C’est donc une situation dont il faut profiter. C’est toujours risqué. On ne veut jamais prendre trop de risques, mais on est aussi en course. C’est un pilote fair-play, c’est un bon pilote, donc il a fait de belles manœuvres aujourd’hui. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen se félicite d’un dépassement décisif sur Piastri, facteur clé de sa victoire à Imola

Max Verstappen a estimé que son dépassement sur Oscar Piastri dès le premier tour était l’élément déterminant de sa victoire au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Le pilote Red Bull, parti deuxième sur la grille, est passé par l’extérieur du virage de Tamburello pour prendre l’avantage sur le poleman australien.

Grâce à cette manœuvre, le quadruple champion du monde s’est immédiatement emparé des commandes de la course, qu’il n’a plus jamais lâchées. Il remporte ainsi à Imola la 65e victoire de sa carrière, lors d’un week-end symbolique pour Red Bull, qui célébrait sa 400e course en Formule 1.

Il s’agit également de son deuxième succès de la saison, après celui décroché au Japon, déjà devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.

« Le départ n’était pas particulièrement génial, mais j’étais toujours sur la ligne extérieure, ou plutôt la ligne normale », a déclaré Verstappen. « Je me suis dit : ‘Bon, je vais essayer de passer par l’extérieur’. Ça a très bien marché et ça nous a permis de libérer notre rythme. La voiture était bonne, j’ai pu ménager mes pneus et nous avions un très bon rythme aujourd’hui. C’est une énorme amélioration par rapport à vendredi, j’en suis très satisfait. Le VSC [voiture de sécurité virtuelle] a été très utile pour faire un arrêt au stand et même avec les pneus durs, je pense que notre rythme était très bon. »

Verstappen a tout de même connu une fin de course sous pression, car la voiture de sécurité a été appelée en piste en fin de course afin de laisser le temps aux commissaires de piste de dégager la Mercedes de Kimi Antonelli. Cependant, Verstappen a su gérer ce stress de fin de Grand Prix et a ajouté : « Tout le peloton était regroupé, mais au redémarrage, je pense que nous avons très bien géré la situation et que nous avons réussi à terminer la course. Je suis incroyablement fier de tout le monde ici. Cette semaine a été très importante pour nous. Les voitures ont très bien fonctionné. Et toute l’exécution de la course, le moment des arrêts aux stands, les arrêts eux-mêmes, tout était très bien. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen s’impose à Imola devant les deux McLaren

Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Grand Prix d’Émilie-Romagne, en s’imposant grâce à un magnifique dépassement dès le premier tour sur Oscar Piastri, poleman du jour. Malgré un départ poussif qui l’a brièvement relégué derrière George Russell, le pilote Red Bull a profité d’une ouverture dans le virage de Tamburello pour contourner Piastri à l’extérieur et prendre les commandes.

Dès lors, le quadruple champion du monde a imposé son rythme. Alors que Piastri s’arrêtait dès le 13e tour pour chausser des pneus durs, un arrêt manqué le faisait ressortir en huitième position, pris dans le trafic derrière Tsunoda, Bearman, Hamilton et Antonelli.

Verstappen, comme Lando Norris, a opté pour une stratégie à un seul arrêt, s’arrêtant plus tardivement pour limiter le temps passé dans le trafic. Norris s’est arrêté au 28e tour, mais la neutralisation de la course par voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’arrêt d’Esteban Ocon au tour suivant a offert à Verstappen un arrêt presque « gratuit ». Le Néerlandais est ressorti en tête avec près de 20 secondes d’avance.

L’écart s’est toutefois réduit à neuf tours de l’arrivée, après l’intervention de la voiture de sécurité provoquée par un incident de Kimi Antonelli au même endroit. Si Norris, Verstappen et Hamilton en ont profité pour changer de pneus, Piastri est resté en piste.

Au redémarrage au 53e tour, Verstappen a immédiatement repris le large, tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait entre les McLaren. Norris a fini par dépasser son coéquipier au 58e tour dans Tamburello pour s’emparer de la deuxième marche du podium. Piastri a complété le podium, signant un nouveau résultat décisif dans la quête du titre.

Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat depuis son arrivée chez Ferrari. Il a devancé Alex Albon, auteur d’un dépassement musclé sur Leclerc dans le dernier tour. Le Monégasque a dû se contenter de la sixième place.

George Russell s’est classé septième devant Carlos Sainz, permettant à Williams de repartir avec de précieux proints. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Yuki Tsunoda (Red Bull) complètent le top 10, ce dernier s’étant élancé depuis la voie des stands après son accident en qualifications.

Fernando Alonso poursuit, lui, son début de saison compliqué. L’Espagnol, en difficulté après le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, a terminé 11e. Il égale ainsi une série de sept courses sans points, son pire début de saison depuis 2015.

Derrière lui, Nico Hülkenberg (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) n’ont pas su tirer parti des incidents de course, terminant respectivement 12e et 13e. Liam Lawson (Racing Bulls) est 14e devant Lance Stroll (Aston Martin) et Franco Colapinto (Alpine), qui disputait sa première course en F1 sous les couleurs d’Alpine.

Ollie Bearman a terminé 17e, suivi par Gabriel Bortoleto (18e), tandis que Kimi Antonelli et Esteban Ocon sont les deux seuls abandons du jour.

Oscar Piastri après le record de victoires consécutives avec McLaren d’Ayrton Senna

Oscar Piastri pourrait égaler le record d’Ayrton Senna pour le nombre de victoires consécutives avec McLaren s’il s’impose à Imola ce week-end.

Oscar Piastri en tête

Au cours des six premières courses de ce championnat du monde, McLaren s’est imposée comme l’équipe à battre, avec un total de cinq victoires. Parmi les deux pilotes basés à Woking, Oscar Piastri est monté quatre fois sur la plus haute marche du podium, l’Australien occupant actuellement la tête du classement général. La voiture n° 81 tentera de terminer une nouvelle fois en tête lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, prévu ce week-end, une victoire qui lui permettrait d’entrer dans l’histoire de McLaren en égalant un record significatif.

Un record McLaren

S’il triomphe à Imola, le pilote de 24 ans égalera le record détenu par Ayrton Senna pour le plus grand nombre de victoires consécutives au volant d’une McLaren. Actuellement, grâce à ses victoires depuis le Grand Prix de Bahreïn jusqu’à la dernière course à Miami, Oscar Piastri partage la deuxième place de ce classement spécial avec Mika Hakkinen. Le Finlandais avait réalisé son triplé entre 1997 et 1998, remportant la dernière course de 1997 à Jerez (marquée par la célèbre collision entre Michael Schumacher et Jacques Villeneuve, qui remporta finalement le titre) et les deux premières courses de la saison suivante en Australie et au Brésil. Ces victoires lui avaient permis de remporter le premier de ses deux titres mondiaux.

Les séries de victoires de Senna

Vingt-sept ans plus tard, Oscar Piastri a donc égalé le « Finlandais volant », mais le record absolu de victoires consécutives chez McLaren appartient au regretté Ayrton Senna. Le Brésilien a remporté quatre victoires consécutives avec l’écurie de Woking, réalisant cet exploit à deux reprises : la première fois en 1988, lors de sa première saison avec McLaren, où il a remporté les Grands Prix de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de Hongrie et de Belgique, décrochant finalement son premier titre mondial.

Le troisième et dernier titre d’Ayrton Senna est venu en 1991, toujours avec McLaren et toujours avec quatre victoires consécutives : États-Unis, Brésil (une course historique dont on se souvient pour sa victoire émouvante à domicile malgré des problèmes de boîte de vitesses), Saint-Marin et Monaco. Oscar Piastri est donc sur le point d’égaler ce record, mais ce n’est pas tout : s’il remportait à nouveau la victoire à Monaco, lors de la course suivant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, la voiture n° 81 égalerait également la plus longue série de victoires consécutives jamais réalisée par un pilote australien. Ce record est actuellement détenu par Jack Brabham, qui a remporté cinq victoires en 1960.

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 offre un spectacle intense en qualifications, avec une lutte acharnée entre Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen mène le classement avec 3 pole positions, démontrant une fois de plus sa domination en qualifications. Il a notamment décroché la pole au Grand Prix du Japon, en Arabie saoudite et Miami.

Oscar Piastri, pilote McLaren, suit de près avec 2 poles, obtenues en Chine et à Bahreïn. Lando Norris complète le trio de tête avec 1 pole position, acquise lors du Grand Prix d’Australie, où il avait devancé son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri.

Du côté des constructeurs, McLaren et Red Bull sont à égalité avec 3 poles, illustrant la rivalité entre les deux écuries. Ces statistiques reflètent une saison 2025 où la bataille pour la pole position est plus tendue que jamais entre l’écurie Red Bull (Max Verstappen) et McLaren, promettant des qualifications palpitantes à chaque Grand Prix.

 

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Piastri et Norris dominent les EL1, Verstappen frustré, Ferrari discrète

McLaren a lancé son week-end à Imola en plaçant ses deux pilotes aux avant-postes lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Oscar Piastri a signé le meilleur temps en 1:16.545, devançant de justesse son coéquipier Lando Norris (+0”032). Carlos Sainz (Williams) complète le trio de tête, tandis que George Russell et Lewis Hamilton se sont intercalés dans le top 5.

Max Verstappen, en difficulté avec l’arrière de sa RB21, s’est plaint à la radio de l’instabilité de sa monoplace : « Je ne peux pas compter sur l’arrière, je dérape partout ». Visiblement agacé, il a dû se contenter du 7e temps, à près de quatre dixièmes de la référence de Piastri.

Classement des EL1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Cette séance, écourtée par un drapeau rouge causé par Gabriel Bortoleto (Stake), a été marquée par l’introduction du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme. Plusieurs équipes, dont Aston Martin et Haas, ont profité de cette occasion pour tester leurs évolutions, tandis que Mercedes a directement équipé ses deux monoplaces des mises à jour. À l’inverse, Williams et Stake n’ont apporté aucune modification.

En piste, la hiérarchie a beaucoup évolué avec les améliorations rapides de la surface. Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:16.599, mais Piastri, chaussé de pneus neufs, a repris l’avantage, juste devant Norris.

Parmi les performances notables, Pierre Gasly a placé son Alpine en sixième position. Charles Leclerc, gêné par un casque mal ajusté, a terminé 12e. Franco Colapinto, titularisé pour cinq courses chez Alpine, a connu une séance difficile : 17e, il a involontairement gêné Hamilton et Tsunoda lors de ses relais.

En fond de classement, les Haas de Bearman et Ocon ont terminé respectivement 18e et 20e, encadrant Isack Hadjar.

Zak Brown bientôt au volant de la McLaren MP4-22 victorieuse à Monaco en 2007

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a annoncé qu’il prendra le volant de la MP4-22 utilisée par Fernando Alonso lors de sa victoire au Grand Prix de Monaco 2007, à l’occasion d’un événement prévu à Monza plus tard cette année.

Ce châssis emblématique, marqué du numéro 1, est resté dans les mémoires pour avoir scellé l’une des courses les plus tendues de la saison 2007. Ce jour-là à Monte-Carlo, McLaren s’était offert un doublé avec Alonso devant Lewis Hamilton, alors rookie. Pourtant, derrière ce succès apparent se dessinait le début d’une rivalité interne féroce.

Hamilton, désireux de contester la première place à son coéquipier, avait reçu l’ordre explicite de rester en deuxième position. Une directive qui, une fois communiquée à Alonso par Ron Dennis, avait été très mal perçue par le double champion du monde espagnol, convaincu qu’elle ne visait pas à protéger le résultat de l’équipe, mais à favoriser le jeune Britannique.

Cette tension allait s’intensifier jusqu’à l’incident des qualifications en Hongrie, où Alonso avait volontairement bloqué Hamilton dans les stands, déclenchant une crise ouverte au sein de l’écurie. Cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de la réouverture du dossier “Spygate”, qui a mené à la sanction la plus lourde de l’histoire de la Formule 1 : une amende de 100 millions de dollars infligée à McLaren, ainsi que son exclusion du championnat constructeurs, malgré une saison jusque-là dominante.

Ironie du sort, cette même année, Kimi Räikkönen, huitième à Monaco, allait finalement s’imposer au championnat du monde avec un point d’avance sur les deux pilotes McLaren, au terme d’une saison restée légendaire.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à Imola à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Septième manche du championnat, elle est également la première à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Lando Norris et Max Verstappen se partageant le reste.

L’année passée, Max Verstappen l’avait emporté devant Lando Norris et Charles Leclerc, Oscar Piastri avait terminé la course en quatrième position, au pied du podium.

Jacques Villeneuve accuse la F1 d’un favoritisme à l’égard d’Oscar Piastri

Jacques Villeneuve affirme qu’Oscar Piastri est favorisé dans la lutte pour le titre de F1 2025.

La saison 2025 de Formule 1, malgré la présence claire sur le plateau d’une force plus dominante que ses concurrentes en l’équipe McLaren, pourrait être moins prévisible que prévu en raison de la lutte interne entre les pilotes de l’équipe et de la menace constante que représente Max Verstappen avec une Red Bull qu’il parvient à hisser à un niveau de compétitivité impressionnant. Parmi les favoris pour le titre figure sans aucun doute Oscar Piastri, au sujet duquel l’ancien pilote Jacques Villeneuve estime qu’il est favorisé.

Après seulement depuis son arrivée dans l’élite du sport automobile, Oscar Piastri confirme le talent qu’il avait déjà démontré dans les catégories juniors. Alors que beaucoup s’attendaient à ce que Norris soit le pilote numéro un de McLaren, le numéro 81 lui met en effet une pression considérable. Il compte quatre victoires en six courses, contre une seule pour son coéquipier, remportée en Australie.

Ce qui impressionne le plus chez le jeune homme de 24 ans, c’est son sang-froid. Même s’il se retrouve en tête du championnat des pilotes pour la première fois, Oscar Piastri ne semble pas intimidé ni déconcentré par le bruit qui l’entoure. Il reste calme et concentré sur un objectif clair.

Avant la septième manche de la saison sur le circuit d’Imola, Oscar Piastri a été critiqué par le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve. Interrogé par Vision4Sport, il a admis : « Oscar ne semble pas ressentir la pression du tout, et il a un excellent manager en la personne de Mark Webber. C’est quelqu’un sur qui il peut compter, il y a beaucoup d’équilibre et de synergie entre eux. »

Dans la deuxième partie de l’interview, il a souligné ce qu’il considère comme un favoritisme évident envers le pilote McLaren. « Piastri est adoré. C’est le « golden boy » du moment. Si quelque chose devait arriver, je suis sûr qu’il ne serait pas pénalisé aussi facilement que Max Verstappen. Ce facteur va beaucoup l’aider dans la lutte pour le titre. »

« Cela me rappelle l’époque où Lewis Hamilton et Nico Rosberg se disputaient le titre chez Mercedes. S’ils commettaient la même infraction, Nico était pénalisé, mais pas Lewis. Il existe actuellement le même léger déséquilibre, qui place Piastri dans une position favorable. »

Sondage : Outre McLaren et Red Bull, voyez-vous une autre écurie de F1 remporter un Grand Prix en 2025 ?

Nous avons déjà assisté à un quart de la saison de F1 et force est de constater que McLaren semble être sur une autre planète en termes de performance. Pour preuve, les deux monoplaces Papaye ont franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami avec plus de 30 secondes d’avance sur leur premier poursuivant, George Russell. Depuis le début de la saison, seul Max Verstappen est parvenu à faire tomber les McLaren, en remportant avec brio le Grand Prix du Japon. À noter également la victoire en course sprint de Lewis Hamilton à Shanghai.

Côté statistique, McLaren écrase la concurrence : cinq victoires sur six Grands Prix (83,3% de victoire), quatre pour Oscar Piastri et une pour Lando Norris. Ce sont également les McLaren qui ont bouclé le plus de tours en tête d’un Grand Prix depuis le début de la saison (69,1%). Sur six Grands Prix, à quatre reprises, McLaren est parvenu à faire monter ses deux monoplaces sur le podium. Enfin, depuis le début de la campagne 2025 de F1, il y a toujours eu au moins un pilote McLaren sur le podium.

Le seul domaine où les pilotes McLaren sont devancés par un concurrent, c’est dans l’exercice des qualifications. En effet, Max Verstappen en compte à ce jour trois, devant Oscar Piastri (deux) et Lando Norris (une).

Lando Norris déclare que Max Verstappen ne court pas « de manière très intelligente »

Lando Norris n’a pas mâché ses mots après le Grand Prix de Miami, estimant que Max Verstappen compromettait lui-même ses courses en adoptant des défenses trop agressives. Le pilote McLaren a pointé du doigt les manœuvres du quadruple champion du monde, qu’il juge contre-productives.

Verstappen s’élançait de la pole position, mais a rapidement été mis sous pression par les deux McLaren. Dès le premier virage, Norris a été forcé de sortir de la piste après un duel roue contre roue avec le pilote Red Bull. Connu pour sa hargne lorsqu’il est en piste, Verstappen a ensuite livré un combat intense face à Piastri, qui tentait de prendre le commandement. Mais une erreur au freinage — un blocage de roue dans le virage 1 — a permis à l’Australien de s’emparer de la tête de la course, pour ne plus la lâcher.

Norris, revenu dans la lutte après un départ compliqué, a lui aussi eu affaire à la défense musclée de Verstappen en deuxième partie de course. Malgré cela, le Britannique est parvenu à le dépasser, prenant ainsi la deuxième place derrière son coéquipier. Pour Norris, cette attitude défensive excessive coûte plus qu’elle ne rapporte à Verstappen.

« Ça s’est bien passé. Il se bat avec acharnement, mais c’est son choix. Il est en train de ruiner sa propre course. Il ne court pas de manière très intelligente. Nous aurions probablement pu terminer 1-2, mais ça n’a pas été le cas à cause de cela. »

Norris s’est retrouvé sixième à la fin du premier tour, après avoir été contraint de sortir des limites de piste lors de sa bataille avec Max Verstappen.

« Je ne voulais pas laisser Oscar s’éloigner trop de moi, mais j’ai dû relever un défi de taille dans le premier quart ou le premier tiers de la course pour essayer de dépasser la Mercedes, la Williams et Max », a-t-il ajouté. « Ce n’était certainement pas un départ facile, mais je pense que j’ai réussi à remonter assez rapidement. Et bien sûr, la voiture était très performante aujourd’hui, ce qui m’a beaucoup aidé. »

Horner salue la ténacité de Verstappen face aux McLaren à Miami : « Surpris qu’il ait tenu aussi longtemps »

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a reconnu avoir été « surpris » par la résistance de Max Verstappen face aux deux McLaren, pourtant plus performantes, lors du Grand Prix de Miami. Bien que Red Bull n’ait pas disposé du meilleur package sur le tracé américain, Verstappen a réussi à se maintenir en tête durant les premiers tours, malgré un blocage de roues au premier virage et un accrochage avec Lando Norris.

Parti depuis la pole position, le quadruple champion du monde a pris un léger avantage, creusant un écart supérieur à une seconde, avant de céder face au rythme supérieur d’Oscar Piastri au 14e tour. Verstappen a ensuite contenu Lando Norris durant plusieurs tours supplémentaires, repoussant ses attaques, avant que le pilote McLaren ne parvienne à dépasser à son tour.

Selon Horner, la capacité de Verstappen à rester dans le match face aux McLaren, qui ont terminé avec 37 secondes d’avance sur le reste du peloton, témoigne de sa solidité, même dans un contexte défavorable. Il a toutefois admis que ces efforts en piste, notamment dans les duels rapprochés avec Piastri et Norris, ont sans doute affecté le résultat final du Néerlandais, finalement quatrième.

« Nous savions avant la course qu’il serait très, très difficile de les battre et j’ai été surpris qu’il ait tenu aussi longtemps», a déclaré Horner. « J’ai trouvé que c’était très courageux, même si cela a peut-être nui à notre course, car quand on se bat aussi fort, les pneus chauffent. Mais vous êtes en tête du Grand Prix, vous devez tout donner, et je pense qu’il a fait un travail remarquable pour garder Oscar derrière lui aussi longtemps, puis Lando. »

Du côté de Max Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la course avait été une question de limitation des dégâts, le pilote Red Bull a répondu : « Je n’avais rien à perdre, alors j’ai juste essayé de m’amuser un peu en même temps. J’ai dit hier que j’essaierais de faire de mon mieux et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui, mais malheureusement, nous n’avions tout simplement pas le rythme. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

« C’est soit un crash, ou alors tu ne passes pas » : Lando Norris revient sur sa bataille avec Max Verstappen

Deuxième à l’arrivée du Grand Prix de Miami, Lando Norris a confié à l’issue de la course combien il est difficile de dépasser Max Verstappen, estimant qu’avec le Néerlandais, « c’est tout ou rien ». Parti depuis la deuxième position, le pilote McLaren a tenté une attaque dans le deuxième virage, mais a été contraint de sortir de piste, perdant plusieurs places.

Malgré ce contretemps, Norris est parvenu à remonter dans la hiérarchie pour s’offrir la deuxième marche du podium, juste derrière son coéquipier Oscar Piastri, auteur d’une course maîtrisé et victorieux pour la quatrième fois cette saison.

Si McLaren a affiché une supériorité technique évidente ce week-end sur le tracé du Miami International Autodrome, Norris n’a pas caché qu’il aurait préféré être celui qui s’impose au passage du drapeau à damier.

« Oui, ce n’est jamais très agréable, mais l’équipe a fait un travail incroyable, je ne peux donc rien leur reprocher », a déclaré Norris. « Les arrêts aux stands ont été bons, le rythme était excellent. Max s’est bien battu, comme toujours, et j’en ai payé le prix, mais c’est comme ça. »

Norris a vécu plusieurs moments chauds avec Verstappen, et pas seulement dans les premiers virages. Le Britannique a eu beaucoup de mal à dépasser le pilote Red Bull en milieu de course, Verstappen ayant élargi autant que possible les dimensions de sa RB21. Norris avait pour objectif de dépasser rapidement Verstappen, mais les certains se sont rapidement demandé s’il n’aurait pas mieux valu ne pas se battre contre son rival dès le premier tour.

« Que puis-je dire ? », a répondu Norris. « Si je ne tente rien, les gens se plaignent. Si je tente quelque chose, les gens se plaignent. On ne peut pas gagner, mais c’est comme ça avec Max. C’est soit un crash, ou alors tu ne passes pas. À moins d’être vraiment parfait et de le placer dans une position idéale, vous n’avez aucune chance d’y arriver. Mais j’ai payé le prix de ne pas avoir fait un assez bon travail aujourd’hui. Je suis néanmoins très heureux de ma deuxième place. »

F1 – GP de Miami : Oscar Piastri avait anticipé les manœuvres musclées de Max Verstappen

Vainqueur du Grand Prix de Miami, Oscar Piastri a affirmé avoir pleinement anticipé l’approche agressive de Max Verstappen lors de leur duel en tête de la course. Le pilote McLaren, parti quatrième sur la grille, s’est rapidement retrouvé en position de chasseur derrière le Néerlandais après que son coéquipier Lando Norris a été contraint de sortir de piste dans le premier virage.

Propulsé en deuxième position après un dépassement sur Antonelli, l’Australien n’a pas tardé à engager un mano a mano musclé avec le pilote Red Bull. Dès les premières secondes de cette bataille, Piastri a cherché l’ouverture, mettant la pression sur le champion en titre.

C’est finalement au 14e tour que l’opportunité s’est présentée. En tentant de défendre sa position à l’entrée du premier virage, Verstappen a bloqué ses roues et tiré tout droit, laissant le champ libre à Piastri pour prendre les commandes de la course — qu’il n’a plus lâchées jusqu’à l’arrivée.

Après avoir manqué la victoire lors du sprint de samedi, le pilote McLaren s’est montré satisfait de son succès lors du Grand Prix, estimant avoir su gérer son duel avec Verstappen avec lucidité et sang-froid.

« J’ai remporté la course que je voulais vraiment gagner », a déclaré Piastri. « Samedi a été une journée difficile. Le sprint s’est déroulé comme prévu, mais les qualifications ont probablement été l’une des sessions les plus difficiles de l’année. Remporter la victoire dimanche est un bon résultat. Il y a eu un peu de bousculade dans le premier virage, ce qui m’a un peu aidé. J’étais suffisamment vigilant pour éviter que Max ne me dépasse dans le virage n°1. À partir de là, je savais que nous avions un bon avantage en termes de rythme et que la voiture était clairement incroyable aujourd’hui. »

Piastri a creusé un écart de plusieurs secondes sur Norris avant que ce dernier ne parvienne à réduire l’écart dans les derniers tours, laissant le leader du championnat reconnaître qu’il avait du travail à faire pour aplanir certaines difficultés.

« Le premier relais a été très solide, puis le relais difficile, j’ai honnêtement eu un peu de mal », a-t-il déclaré. « C’était une bonne chose d’avoir creusé cet écart lors du premier relais. Vers la fin, j’ai commencé à reprendre un peu le contrôle. Mais il y a encore des choses à travailler après cet après-midi. »

Classement et résultat du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Miami 2025 !

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, consolidant ainsi son avance au classement des pilotes. Piastri a dépassé le poleman Max Verstappen dans les premiers tours, McLaren ayant dominé les débats sur le circuit international de Miami. Lando Norris a assuré le doublé pour l’écurie de Woking, tandis que George Russell, de Mercedes, a complété le podium. Verstappen a dû se contenter de la quatrième place, devant Alex Albon, de Williams, en cinquième position. Charles Leclerc a été le meilleur pilote Ferrari, en septième position.

Résultat du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren T 57
2
 
Lando NORRIS

 
McLaren +4.630
3
 
George RUSSELL
Mercedes +37.644
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +39.956
5
 
Alexander ALBON
Williams +48.067
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +55.502
7
 
Charles LECLERC
Ferrari +57.036
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +60.186
9
 
Carlos SAINZ
Williams +60.577
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +74.434
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +74.602
12
 
Esteban OCON
Haas +82.006
13
 
Pierre GASLY
Alpine +90.445
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1T
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1T
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1T
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake DNF
19
 
Oliver BEARMAN
Haas DNF
20
 
Jack DOOHAN
Alpine  

Sondage – Quel pilote pourrait créer la surprise lors du Grand Prix de Miami 2025 ?

Max Verstappen a signé le meilleur temps des qualifications du Grand Prix de Miami et s’élancera donc depuis la première place sur la grille de départ.

Il aura a ses côtés un Lando Norris déterminer à rattraper son retard au Championnat sur son coéquipier Oscar Piastri. En troisième position, Kimi Antonelli aura à cœur de se rattraper après une course sprint complètement loupée. Carlos Sainz et Alex Albon, étonnants sixième et septième au volant de leurs Williams pourraient bien réaliser une très belle opération comptable pour leur écurie s’ils parviennent à maintenir leurs positions ou à faire mieux à l’arrivée du Grand Prix. Enfin, Isack Hadjar s’élancera depuis la 11e place sur la grille de départ et pourrait bien marquer de gros points à Miami, surtout si la pluie vient perturber la course.

 

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Max Verstappen s’est offert une troisième pole position cette saison à l’issue des qualifications du Grand Prix de Miami. Sur le circuit du Hard Rock Stadium, le pilote Red Bull a devancé Lando Norris (McLaren) de justesse, tandis que Kimi Antonelli (Mercedes) a signé le troisième temps.

Du côté de Ferrari, la performance de Lewis Hamilton a déçu : le Britannique s’est arrêté dès la Q2 et ne partira que de la 12e position sur la grille.

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie
1
 
Max Verstappen
Red Bull
2
 
Lando Norris
McLaren
3
 
Kimi Antonelli
Mercedes
4
 
Oscar Piastri
McLaren
5
 
George Russell
Mercedes
6
 
Carlos Sainz
Williams
7
 
Alex Albon
Williams
8
 
Charles Leclerc
Ferrari
9
 
Esteban Ocon
Haas
10
 
Yuki Tsunoda
Red Bull
11
 
Isack Hadjar
Racing Bulls
12
 
Lewis Hamilton
Ferrari
13
 
Gabriel Bortoleto
Sauber
14
 
Jack Doohan
Alpine
15
 
Liam Lawson
Racing Bulls
16
 
Nico Hülkenberg
Sauber
17
 
Fernando Alonso
Aston Martin
18
 
Pierre Gasly
Alpine
19
 
Lance Stroll
Aston Martin
20
 
Oliver Bearman
Haas