Les classements pilotes et constructeurs après la course sprint du GP de Belgique

Découvrez les classements pilotes et constructeurs après la course sprint du Grand Prix de F1 de Belgique

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren309
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull205
4G. RussellMercedes184
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams64
9N. HülkenbergSauber37
10I. HadjarVCARB37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16O. Bearman Haas16
17C. SainzWilliams16
18G. BortoletoSauber14
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 584
2Ferrari260
3Mercedes248
4Red Bull 214
5Williams80
6Aston Martin62
7Racing Bulls60
8Sauber51
9Haas44
10Alpine20

GP de Belgique – Verstappen triomphe à Spa et offre une première victoire à Mekies chez Red Bull

Max Verstappen s’est imposé avec autorité lors de la course sprint à Spa-Francorchamps, repoussant la double offensive des McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Le Néerlandais a signé une manœuvre décisive dès le premier tour, s’emparant de la tête à l’approche de la chicane Les Combes grâce à l’aspiration dans la longue ligne droite de Kemmel.

Malgré un Piastri menaçant dans la zone DRS tout au long de la course, le pilote Red Bull n’a jamais cédé. Le champion en titre, au volant d’une RB21 configurée pour maximiser la vitesse en ligne droite, a maîtrisé la course pour offrir à Laurent Mekies, nouveau directeur de l’écurie, une victoire dès sa première course à la tête de l’équipe, succédant à Christian Horner.

Le trio de tête – Verstappen, Piastri et Norris – a franchi la ligne avec moins d’1,5 seconde d’écart. Leclerc, brièvement troisième, termine quatrième après avoir cédé face à Norris. Ocon (Haas), Sainz (Williams) et Bearman complètent le top 7, tandis qu’Isack Hadjar arrache le dernier point.

Pierre Gasly, huitième en qualifications, n’a pas pris le départ à cause d’un problème technique, tandis que Colapinto s’est élancé depuis les stands et termine 19e. Hamilton et Antonelli, partis en fond de grille, n’ont pas pesé sur la course : 15e et 17e. Une contre-performance notable pour Ferrari et Mercedes.

GP de Belgique – Résultats de la course sprint

Découvrez les résultats du Sprint à Spa-Francorchamps, avant le Grand Prix de Belgique de F1 2025 !

Classement de la course sprint du GP de Belgique

# Pilote Écurie Écart Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull LAP 15 M
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren +0.753 M
3
 
Lando NORRIS

 
McLaren +1.414 M
4
 
Charles LECLERC
Ferrari +10.176 M
5
 
Esteban OCON
Haas +13.789 M
6
 
Carlos SAINZ
Williams +14.964 M
7
 
Oliver BEARMAN
Haas +18.610 M
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +19.119 M
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +22.183 M
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +22.897 M
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +24.551 M
12
 
George RUSSELL
Mercedes +25.969 M
13
 
Lance STROLL
Aston Martin +26.595 M
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +29.046 M
15
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +30.175 M
16
 
Alexander ALBON
Williams +30.941 M
17
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +31.981 M
18
 
Nico HULKENBERG
Stake +32.867 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine +38.072 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine DNF M

GP de Belgique – La grille de départ de la course sprint

Découvrez la grille de départ de la course Sprint à Spa-Francorchamps.

La grille de départ de la course sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull
3
 
Lando NORRIS
McLaren
4
 
Charles LECLERC
Ferrari
5
 
Esteban OCON
Haas
6
 
Carlos SAINZ
Williams
7
 
Oliver BEARMAN
Haas
8
 
Pierre GASLY
Alpine
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull
13
 
George RUSSELL
Mercedes
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin
15
 
Lance STROLL
Aston Martin
16
 
Alexander ALBON
Williams
17
 
Nico HULKENBERG
Stake
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes

GP de Belgique – Oscar Piastri s’est fait peur avant de s’offrir une pole éclatante

Oscar Piastri a reconnu avoir eu une grosse frayeur lors des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, après l’annulation de son premier chrono en SQ2 pour non-respect des limites de piste. Trop large à la sortie du Raidillon, l’Australien a vu son tour annulé, le plaçant en position délicate à l’approche des dernières minutes.

Contraint de retenter sa chance avec des pneus déjà bien entamés, Piastri a sauvé l’essentiel en se qualifiant de justesse pour la SQ3, avec le 10e temps. Une alerte sans conséquence, puisque le pilote McLaren a ensuite parfaitement rebondi lors de l’ultime segment.

Sur une seule tentative lancée dans la courte SQ3, Piastri a signé un tour magistral en 1:40.510, reléguant Max Verstappen à 0,477 seconde et son coéquipier Lando Norris à 0,6 seconde. Une performance autoritaire qui lui offre la pole position pour le sprint à Spa-Francorchamps.

Après la séance, Piastri a déclaré : « C’était un bon tour. J’ai eu un peu peur en SQ2 avec la suppression du tour, mais non, la voiture a été géniale toute la journée et j’ai l’impression d’avoir pu faire beaucoup de bons tours. Merci à l’équipe, la voiture a été formidable, et c’est un circuit que j’adore. C’est mon préféré de l’année, et je ne sais pas, ça m’a peut-être donné quelques dixièmes supplémentaires ! Mais non, c’est toujours très agréable ici, et quand la voiture se comporte aussi bien qu’aujourd’hui, c’est un vrai plaisir. »

En pole pour la course sprint, Oscar Piastri devra surveiller Max Verstappen, redoutable dans le premier secteur. Le Néerlandais y devance régulièrement les McLaren de deux dixièmes, profitant d’une meilleure vitesse en ligne droite. Sur la longue remontée vers les Combes, Piastri pourrait ainsi perdre la tête dès le premier tour.

« Je vais aller voir. Les Red Bull étaient très rapides en ligne droite lors des essais », a expliqué Piastri. « Je ne sais pas si c’était la même chose lors des qualifications pour le sprint, mais cela rend les choses difficiles et Spa est probablement le pire circuit pour partir en pole position. Nous verrons bien, je vais aller jeter un œil. Mais je pense que le rythme de la voiture est vraiment bon et je me suis senti bien aujourd’hui, donc j’espère que nous passerons une bonne journée demain. »

F1 – GP de Belgique : Piastri en pole du sprint après un tour magistral à Spa

Oscar Piastri a signé une performance de haut vol à Spa-Francorchamps en décrochant la pole position de la course le sprint du Grand Prix de Belgique. Avec un chrono de 1:40.510, l’Australien a relégué Max Verstappen à près d’une demi-seconde, malgré les dernières évolutions techniques de la Red Bull, notamment un nouvel aileron avant. Le pilote McLaren, déjà deuxième en Chine et à Miami cette saison en sprint, confirme sa montée en puissance.

Lando Norris, après avoir dominé la SQ2, n’a pu faire mieux que troisième à six dixièmes de son coéquipier, devant Charles Leclerc. Derrière ce quatuor, la grille réserve des surprises : Esteban Ocon (Haas) s’élancera cinquième, encadrant Carlos Sainz (Williams) avec Oliver Bearman. Pierre Gasly (Alpine) partira huitième devant Isack Hadjar (Racing Bulls) et Gabriel Bortoleto (Stake).

La qualification a été marquée par de nombreux rebondissements. Lewis Hamilton a connu deux incidents en SQ1. Un premier blocage à Stavelot a compromis son tour, puis un tête-à-queue dans la chicane Bus Stop l’a relégué à la 18e place. Kimi Antonelli, en difficulté dans le même secteur, partira dernier.

La SQ2, disputée avec des pneus mediums, a vu Piastri se qualifier de justesse pour la SQ3 avec le dixième temps, devançant Liam Lawson de seulement 0,041 seconde. Norris a pris la tête de cette session devant Verstappen, tandis que Russell a été éliminé et partira 13e, derrière Yuki Tsunoda. Alonso et Stroll, les deux Aston Martin, s’élanceront 14e et 15e.

En bas de grille, Franco Colapinto et Nico Hülkenberg n’ont pas pu créer la surprise, et ce dernier devra se remotiver après son récent podium à Silverstone.

Classement et résultats de la qualification sprint du GP de Belgique 

Découvrez les résultats des qualifications Sprint à Spa-Francorchamps avant le Grand Prix de Belgique de F1 2025 !

Résultat de la qualif sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie Chrono pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:40.510 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:40.987 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:41.128 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.278 S
5
 
Esteban OCON
Haas 1:41.565 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:41.761 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.857 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:41.959 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:41.971 S
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.176 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:42.169 M
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.184 M
13
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.330 M
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.453 M
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.832 M
16
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.212 M
17
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.217 M
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.408 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.587 M
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:45.394 M

GP de Belgique – Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats très attendus de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2025 de Formule 1 à Spa !

Résultat des Essais Libres du GP de Belgique

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.022 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:42.426 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.526 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.598 M
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:42.928 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:42.979 M
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.085 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:43.112 H
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:43.120 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.122 M
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.217 H
12
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.261 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:43.262 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.470 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.478 M
16
 
Esteban OCON
Haas 1:43.570 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:43.929 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:44.492 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:44.847 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:45.077 M

Fred Vasseur pointe un problème structurel lié à la gestion des pneus

Pour Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, la gestion de la température des pneus reste l’un des défis majeurs de la Formule 1, un problème qui, selon lui, perdure « depuis au moins 25 saisons ».

Alors que la gestion des pneumatiques a toujours été un élément central de la performance en course, son importance s’est accentuée depuis l’arrivée de Pirelli en tant que fournisseur unique en 2011, avec pour mission de produire des gommes sujettes à la dégradation.

En 2025, McLaren apparaît comme la seule écurie capable de maintenir une forte cadence derrière une autre voiture sans compromettre l’intégrité de ses pneus. Une situation qui illustre, selon Vasseur, l’importance de cet enjeu technique dans un peloton plus resserré que jamais.

« Ce n’est pas le facteur clé de cette saison, c’est celui des 25 dernières », a-t-il souligné face aux médias. « C’est encore plus vrai lorsque le peloton est serré, mais McLaren, d’une séance à l’autre, en fonction des conditions, peut perdre six ou sept dixièmes, et tout cela est influencé par les conditions. Nous avons tous du mal à être compétitifs dans toutes les conditions, mais cela dépend aussi du revêtement et du tracé du circuit. Nous avons déjà vu qu’il sera difficile de revenir sur McLaren, car ils ont l’avantage. Sur certaines pistes ou dans certaines conditions, nous pouvons les battre, mais dans l’ensemble, ils ont l’avantage. Nous sommes toutefois toujours en lice avec Mercedes et Red Bull. Nous sommes toujours en lice pour remporter certaines courses, et c’est important pour l’équipe entre 2025 et 2026. »

Lando Norris toujours en quête de sensations avec la McLaren de 2025

Lando Norris a admis qu’il ne retrouvait pas encore le confort de pilotage qu’il avait avec la McLaren de 2024, malgré l’introduction d’une nouvelle suspension avant cette saison. Mis en difficulté en qualifications par un manque de ressenti à l’avant, le Britannique a vu son équipe réagir avec une mise à jour technique au Canada. Son coéquipier Oscar Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne configuration, la jugeant plus efficace.

Après un accrochage à Montréal et un écart porté à 22 points entre les deux hommes, Norris a répliqué avec une victoire en Autriche et un doublé à Silverstone, réduisant l’écart à 15 points. Malgré cette dynamique, il affirme ne pas être encore pleinement à l’aise avec la MCL39.

« Honnêtement, c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre clairement à l’équipe. Si vous me demandez maintenant si c’est mieux ou non, je ne peux pas vous donner de réponse définitive », a déclaré Norris aux médias. « C’est quelque chose qui, selon nous, pourrait faire évoluer les choses dans la bonne direction, mais le changement est minime. Ce n’était pas du genre : ‘Nous savons que cela va aider, que cela va améliorer les performances’, ce n’est pas non plus un élément qui influe sur les performances.

« Je ne peux pas donner une réponse claire à l’équipe. Je dois simplement faire confiance à l’équipe qui a mis cela en place et croire que c’est la bonne direction pour me donner plus ou de meilleures sensations, ou plus de contraste dans les sensations. J’ai certainement ressenti quelque chose de plus en Autriche, mais je n’ai pas non plus l’impression d’être revenu au niveau où j’étais l’année dernière en termes de sensations et de compréhension. C’est compliqué, car beaucoup d’autres choses ont changé.

Je suis le dernier à dire : ‘Les gars, la voiture n’est pas bonne ou n’est pas aussi bonne ou quoi que ce soit d’autre’. Je ne veux jamais blâmer la voiture, mais je n’étais certainement pas satisfait. « Je l’ai clairement fait savoir à l’équipe, et je pense que cela m’a permis de travailler de mon côté et à l’équipe de travailler du sien. Ensemble, nous avons apporté quelques améliorations, et j’en suis satisfait jusqu’à présent. »

Vidéo – Il y a un an, Oscar Piastri remportait son premier Grand Prix en F1

Oscar Piastri a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Hongrie 2024. L’Australien a mené McLaren vers un doublé, franchissant la ligne d’arrivée devant son coéquipier Lando Norris. Lewis Hamilton a complété le podium pour Mercedes, grâce à une stratégie d’arrêt anticipé.

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Carlos Sainz, Sergio Perez, George Russell, Yuki Tsunoda et Lance Stroll ont complété le top 10.

Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après une séance de qualifications manquée par Alpine, a dû abandonner sur problème hydraulique, signant son deuxième abandon consécutif.

Mal parti depuis la pole, Norris s’était fait dépasser par Piastri, puis brièvement par Verstappen, contraint de rendre sa position. Hamilton, grâce à un arrêt précoce, avait pris l’ascendant sur le Néerlandais, avant un contact en fin de course qui avait relégué Verstappen à la cinquième place.

Depuis ce premier succès en F1, Oscar Piastri a remporté six autres Grands Prix (Bakou, Shanghai, Sakhir, Djeddah, Miami, Barcelone) et se positionne aujourd’hui en tête du classement des pilotes, faisant de lui un réel prétendant au titre mondial en 2025 !

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Jenson Button va mettre un terme à sa carrière de pilote

Champion du monde de Formule 1 en 2009, Jenson Button a annoncé qu’il ne poursuivrait pas sa carrière à temps plein en 2026, tournant ainsi la page sur 28 années de présence continue dans le sport automobile. Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec le Cadillac Hertz Team JOTA, le Britannique quittera son volant à l’issue de la saison en cours.

Button, aujourd’hui âgé de 45 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1998 en Formule Ford, avant de gravir les échelons jusqu’à la Formule 1, où il a fait ses débuts en 2000 avec l’écurie Williams. En 2009, il a décroché le titre mondial avec Brawn GP lors d’une saison restée dans les annales. Il a disputé 306 Grands Prix et remporté 15 victoires au cours de 17 saisons complètes en F1. Sa dernière apparition dans la discipline remonte au Grand Prix de Monaco 2017, où il avait brièvement remplacé Fernando Alonso chez McLaren.

Depuis son retrait de la F1, Button a multiplié les participations dans différentes catégories, notamment en endurance. Bien qu’il ait confirmé qu’il pourrait encore s’aligner sur quelques épreuves ponctuelles, il a exclu tout retour à un programme complet à l’avenir.

McLaren refuse les consignes d’équipe : Norris et Piastri libres de se battre pour le titre

Le patron de McLaren, Zak Brown, a affirmé que son équipe ne donnerait aucune consigne de course à ses pilotes dans la lutte pour le titre mondial. En pleine bataille pour le championnat, Oscar Piastri et Lando Norris sont désormais les deux principaux prétendants, séparés par seulement huit points au classement des pilotes à mi-saison. Max Verstappen, troisième, accuse un retard de 69 points sur le leader australien.

Malgré la tension croissante entre les deux hommes forts de Woking — marquée par des accrochages évités de justesse en Autriche et un contact au Canada — Brown a réitéré sa volonté de maintenir une égalité de traitement. « Ils sont libres de se battre », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la compétition interne, même si cela engendre des courses à haut risque pour l’équipe.

Alors que McLaren se retrouve pour la première fois depuis plus d’une décennie dans une position de force au championnat, la direction choisit de privilégier le sport et la méritocratie plutôt que des ordres hiérarchiques, laissant la bataille se jouer entre Piastri et Norris jusqu’au bout.

« Nous les laissons faire. C’est à eux de décider qui remportera le championnat du monde », a déclaré Brown lors du Goodwood FOS. « J’espère que ce sera l’un des deux. Je pense que nous devons encore creuser un peu plus notre avance avant de nous sentir à l’aise. Mais on n’est jamais vraiment à l’aise dans ce sport, alors laissons-les continuer à courir. Je pense que l’Autriche a été une excellente démonstration de leur capacité à se battre l’un contre l’autre de manière propre. »

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Sondage : En tête à mi-saison, Oscar Piastri est-il le favori pour remporter le titre mondial ?

Avec douze Grands Prix disputés et autant à venir, Oscar Piastri occupe la tête du championnat du monde de Formule 1 2025. Le pilote australien, victorieux lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, n’a depuis jamais quitté la première place du classement, devenant le premier représentant de son pays à mener le championnat depuis son manager, Mark Webber, en 2010.

À mi-parcours, l’écart reste toutefois assez mince : seulement huit points le séparent de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Tous deux sont engagés dans une lutte serrée pour tenter d’offrir à l’écurie de Woking son premier titre pilote depuis Lewis Hamilton en 2008.

L’histoire joue en faveur de Piastri : sur les 75 saisons précédentes, le pilote en tête à la mi-saison a été sacré à 56 reprises. Mais certains contre-exemples notables nuancent cette tendance. Lewis Hamilton détient le record du nombre de championnats menés à mi-course sans titre à la clé — quatre fois, notamment en 2007, 2010, 2016 et 2021. Il partage ce record avec Alain Prost, autre quadruple champion, qui a vu le titre lui échapper en tête à mi-saison à quatre reprises également.

D’autres grands noms comme Jim Clark, Niki Lauda, Fernando Alonso, Nico Rosberg et Sebastian Vettel ont également connu cette mésaventure. Et en 1997, Michael Schumacher avait mené jusqu’à mi-parcours avant de devenir le seul pilote de l’histoire à être exclu d’un championnat, à la suite de son accrochage controversé avec Jacques Villeneuve à Jerez.

Si les statistiques sont encourageantes pour Piastri, elles rappellent aussi que la seconde moitié de saison peut encore tout changer.

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Connaissez-vous McLaren Automotive, le groupe derrière l’équipe F1 ?

McLaren Automotive est un constructeur de supercars ultra-performantes et légères. Lancée en 2010, la société fait partie du groupe McLaren Group Holdings.

Basée au McLaren Technology Centre (MTC) à Woking, dans le Surrey, en Angleterre, McLaren Automotive est animée par le défi de créer les véhicules les plus exaltants, les plus engageants et les plus emblématiques au monde. Forte de plus de 60 ans d’expérience dans le domaine de la course automobile, McLaren a produit certaines des supercars les plus spectaculaires jamais construites.

La gamme de produits de la société, qui comprend les modèles GTS, supercars, Motorsport et Ultimate, est commercialisée dans plus de 40 marchés à travers le monde. Ses voitures sont assemblées à la main au McLaren Production Centre (MPC), situé sur le même campus que le MTC, qui abrite également McLaren Racing.

McLaren Group Holdings, le tronc de McLaren

Créée en avril 2025, McLaren Group Holdings Limited chapeaute le portefeuille et les investissements de CYVN au Royaume-Uni et guide la vision de son actionnaire. CYVN Holdings est un opérateur de mobilité avancée et un véhicule d’investissement basé à Abu Dhabi.

McLaren Group Holdings supervise McLaren Automotive, qui a récemment fusionné avec Forseven, l’investissement phare de CYVN au Royaume-Uni. Le nouveau groupe comprend également la participation de CYVN dans McLaren Racing et la nouvelle société McLaren Licensing.

Réputée pour son innovation et son excellence technologique, McLaren est l’une des plus grandes entreprises indépendantes du Royaume-Uni.

En sports mécaniques, McLaren aligne une équipe emblématique en Formule 1, qui détient le titre de champion du monde des constructeurs 2024 et domine actuellement le teableau 2025 du côté des pilotes et des équipes. McLaren est également engagé jusqu’en fin de cette saison en Formule E et met en place son programme hypercar en WEC, qui remplacera son engagement en FE. Enfin, on retrouve McLaren bien installé dans le championnat américain IndyCar, d’où proviennent régulièrement des rumeurs de transfert de pilotes McLaren sur le plateau F1.

Le Festival de Goodwood 2025 : McLaren met le paquet avec l’hypercar W1

La nouvelle McLaren W1 a faire ses débuts mondiaux aux côtés des McLaren P1 et la F1 au Goodwood Festival of Speed, mettant en valeur l’incroyable lignée des voitures « 1 » de McLaren.

Le 30e anniversaire de la victoire emblématique aux 24 Heures du Mans est marqué par la première apparition publique de la nouvelle supercar McLaren 750S Le Mans en édition spéciale et par des démonstrations de la McLaren F1 GTR, voiture de course victorieuse en 1995, pilotée par JJ Lehto.

La Solus GT revient à Goodwood Hill pour la troisième année consécutive, avec un exemplaire unique appartenant à un client de cette hypercar réservée aux circuits. Le Goodwood Festival of Speed 2025 aura lieu du 10 au 13 juillet au Goodwood Estate, dans le West Sussex, au Royaume-Uni.

Ce mois-ci, le Goodwood Festival of Speed permettra à McLaren Automotive de célébrer ses remarquables succès en matière de voitures de route et de sport automobile, en accord avec le thème du festival 2025, « Champions and Challengers » (Champions et challengers). « Champions et challengers ». Exposée pour la première fois au public et occupant une place centrale dans la « McLaren House », la McLaren W1 combine les attributs d’une véritable supercar, à savoir une puissance sensationnelle, un spectacle authentique et une connexion pure avec le conducteur, pour offrir une expérience de conduite incroyable sur route ou sur circuit.

Seuls 399 exemplaires ont été proposés aux clients, et tous ont déjà trouvé preneur. Dotée d’un tout nouveau groupe motopropulseur hybride V8 de 1 275 ch entraînant les roues arrière et d’une aérodynamique active révolutionnaire, notamment un effet de sol inspiré de la Formule 1, la W1 est la troisième voiture de la lignée unique des « 1 » de McLaren.

Elle sera exposée à Goodwood aux côtés des légendaires McLaren F1 et McLaren P1™, illustrant ainsi comment McLaren a défié les conventions à travers plusieurs époques en proposant trois voitures véritablement phénoménales, liées par leur ADN, mais chacune avec sa propre histoire.

McLaren célébrera également les 30 ans de sa victoire aux 24 Heures du Mans, remportée dès sa première participation, avec deux événements exceptionnels lors du Festival of Speed 2025. La F1 GTR qui a remporté la célèbre course d’endurance, et qui vient d’être restituée après avoir été exposée dans le cadre de l’exposition « McLaren a Name for Eternity » au Musée du Mans, fera une apparition dynamique exceptionnelle lors du festival. La voiture n° 59 sera pilotée sur la Goodwood Hillclimb par JJ Lehto, l’un des trois pilotes qui ont remporté la célèbre victoire de McLaren. La nouvelle 750S Le Mans s’inspire également du triomphe de 1995.

Annoncée en juin, cette supercar très exclusive sera présentée aux clients et aux passionnés de McLaren qui visiteront la McLaren House. Limitée à 50 exemplaires, la 750S Le Mans est équipée d’un nouveau kit McLaren Special Operations (MSO) High Downforce qui améliore l’appui aérodynamique et les performances sur circuit. Elle rend ainsi hommage à la légendaire McLaren F1 LM, elle-même construite en série très limitée pour célébrer notre victoire emblématique au Mans. Au cours des deux dernières éditions du Goodwood Festival of Speed, McLaren a offert des moments à couper le souffle avec la Solus GT, une voiture réservée à la piste. Cette hyper-GT monoplace, issue de l’imagination, est équipée d’un moteur V10 atmosphérique de 5,2 litres développant 840 ch et pèse moins de 1 000 kg. La Solus GT a démontré ses performances extrêmes en 2023, lorsqu’elle a remporté la finale du Timed Shootout dans un spectacle captivant mêlant bruit et vitesse. Et l’année dernière, elle a de nouveau fait son apparition dans la course de côte avec le double champion du monde de Formule 1 Mika Häkkinen au volant d’une voiture de client peinte par MSO pour correspondre exactement à sa voiture de Formule 1 MP4/13, avec laquelle il a remporté le championnat en 1998.

Cette année, McLaren exposera et pilotera à nouveau un exemplaire client de cette supercar extraordinaire, qui incarne les possibilités de personnalisation et le savoir-faire artisanal luxueux propres à McLaren Special Operations. Les supercars 750S et Artura MCL38 Celebration Edition participeront aux courses dynamiques de Goodwood. Annoncés peu après que l’équipe McLaren Formula 1 ait remporté le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 2024, seuls neuf exemplaires de chaque modèle 750S et Artura seront produits. Les voitures Celebration Edition arborent une livrée conçue par MSO, centrée sur les couleurs Papaya Orange et Anthracite qui distinguent McLaren dans le monde du sport automobile. De plus, 2025 marquera le dixième anniversaire des voitures « LT » de McLaren, aussi passionnantes qu’inoubliables.

Présentée aux propriétaires et autres passionnés en mars dernier, l’initiative « Celebrate LT » a rassemblé la communauté mondiale des propriétaires de LT à travers des événements communautaires organisés par les concessionnaires. Les modèles LT de la collection Heritage de McLaren seront exposés dans le « Supercar Paddock » de Goodwood, où ils participeront à des démonstrations dynamiques.

La FIA prête à accueillir une écurie chinoise en Formule 1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit favorable à l’entrée d’une équipe chinoise en Formule 1, laissant entendre qu’un nouveau processus d’appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé.

Alors que la discipline accueillera une 11e équipe en 2026 avec l’arrivée de Cadillac, officialisée après plusieurs années de démarches, Ben Sulayem n’exclut pas l’idée d’élargir encore la grille. Il a clairement indiqué qu’une candidature en provenance de Chine serait envisagée positivement.

La F1 n’a jamais connu d’écurie chinoise depuis ses débuts, malgré l’essor grandissant du sport automobile dans le pays. Avec le soutien institutionnel affiché par la FIA, une telle perspective pourrait relancer l’intérêt de groupes chinois pour un engagement dans la catégorie reine du sport automobile.

« Je continue de penser que nous avons besoin de plus d’équipes que de courses », a déclaré Ben Sulayem. « Les pilotes viennent me voir et me disent : ‘S’il vous plaît, plus de courses’. « Lorsque nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt [en 2023], sur quoi se basait le résultat ? Sur une procédure régulière, un cadre de compétences, sans tenir compte de l’entreprise, tant qu’elle répondait aux exigences de la FIA. Nous avons une 11e équipe. Je pense que nous devrions examiner les performances de cette 11e équipe, puis, s’il y a une candidature chinoise, et je parle maintenant au nom de la FOM devant vous, ils seront d’accord, car il s’agit de pérenniser l’activité. »

Ben Sulayem a clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’urgence à créer une 12e équipe. Cependant, compte tenu de l’essor fulgurant de la F1 ces dernières années, l’ajout d’une nouvelle équipe, en particulier une équipe chinoise, renforcerait encore son attrait sur le plus grand marché commercial de la planète.

« S’il y avait une équipe chinoise, par exemple, et que la FOM l’approuvait, et je suis sûr à 100 % qu’elle l’approuverait, cela ne rapporterait-il pas plus d’argent avec l’arrivée de la Chine ? Je pense que oui », a-t-il déclaré. « Devons-nous remplir [la grille] avec une 12e équipe pour le simple plaisir de remplir [la grille] avec une 12e équipe ? Non. Ce sera la bonne équipe. »

Ben Sulayem a confirmé que depuis le processus initial de manifestation d’intérêt il y a deux ans et demi, les conditions d’entrée ont été renforcées, affirmant que des leçons avaient été tirées.

« Le moment viendra où nous estimerons qu’il est opportun de lancer un appel à manifestation d’intérêt », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour contrarier les autres équipes, mais nous ne le ferons pas juste pour le plaisir. Cela doit en valoir la peine. Pour nous, la [12e] équipe doit apporter une valeur ajoutée à la pérennité de l’activité de la Formule 1, et l’activité de la Formule 1 n’est pas une question de revenus, mais de longévité du championnat lui-même. »