La pause estivale a permis à Ricciardo de prendre un nouveau départ

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo a reconnu que la trêve estivale de deux semaines en Formule 1 lui a fait le plus grand bien et lui a permis de revenir en pleine forme après avoir pris du recul.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe McLaren en début d’année, Daniel Ricciardo a clairement plus de mal que son coéquipier Lando Norris au volant d’une monoplace qu’il a encore du mal à maîtriser parfaitement.

Un premier changement de châssis au cours de la saison [à Monaco] n’aura pas changé grand chose pour lui et il aura finalement fallu attendre le Grand Prix de Belgique disputé la semaine dernière juste après la pause estivale pour voir enfin un Daniel Ricciardo compétitif avec une quatrième place aux qualifications le samedi sur piste humide.

Interrogé ce jeudi à Zandvoort en conférence de presse, le pilote McLaren a admis que la pause estivale lui a permis de prendre le recul nécéssaire pour lui permettre de revenir avec une toute nouvelle approche qui s’est visiblement avérée payante à Spa-Francorchamps.

« Je pense que la trêve estivale était une bonne chose. Oui, cela m’a permis de prendre du recul, parce que même pendant la saison, même si vous avez un week-end off entre deux courses, vous êtes toujours dedans. » a expliqué Ricciardo ce jeudi à Zandvoort.

« La trêve vous force un peu à oublier le sport, et quand vous vous éloignez, vous regardez d’un point de vue différent. Donc, c’était cool de prendre du recul et d’arriver à Spa avec ce que je pourrais appeler une nouvelle approche. »

« Lors des qualifications [à Spa], j’étais un peu en retrait en Q1, la Q2 était un peu meilleure et la Q3 était à nouveau un pas en avant. Donc, je ne dirais pas que je maximise tout, mais c’est certainement un pas dans la bonne direction. Donc, je suis assez heureux d’avoir d’autres courses enchainées avec ici [Zandvoort] et Monza la semaine prochaine. »

Ricciardo a déjà roulé à Zandvoort dans le passé, c’était en Formule Renault 3.5 en 2009, mais l’Australien a déclaré qu’il ne se souvenait pas de grand chose, d’autant que la piste a bien évolué depuis avec d’importants travaux réalisés et l’ajout de deux bankings.

« J’ai couru ici en 2009, donc il y a pas mal de temps. Je ne me souviens pas vraiment de tout le circuit. Évidemment, nous nous sommes préparés avant de venir ici, mais je pense qu’arriver ici en F1 c’est comme arriver sur un nouveau circuit. Nous devrons essayer d’apprendre quelques techniques, quelques astuces et c’est très excitant. »

« Marcher sur la piste a été cool, parce qu’il y a des virages vraiment différents de ce à quoi nous sommes habitués sur d’autres pistes dans le monde. Certains changements de direction sont vraiment cool et il est assez rapide. Pour l’instant je suis juste excité à l’idée de pouvoir rouler en F1 ici. »

Verstappen : Russell pourrait rendre la vie difficile à Hamilton

Max Verstappen s’attend à voir un George Russell très compétitif l’an prochain si le Britannique obtient bien son baquet chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton en 2022.

Mercedes n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Lewis Hamilton, bien qu’il ne fait désormais plus aucun doute que George Russell pilotera au sein de l’équipe du constructeur allemand l’an prochain, une annonce étant attendue dans les prochains jours.

Lorsqu’on demande à Max Verstappen s’il pense que George Russell pourrait être compétitif au volant de la Mercedes l’an prochain, le Néerlandais n’a aucun doute sur le fait que le Britannique sera bien au rendez-vous et rendra la tâche difficile à Lewis Hamilton comme il l’a déjà fait avec Valtteri Bottas l’an dernier au Grand Prix de Sakhir : « S’il y va, il est certain qu’il rendra la tâche très difficile à Lewis. »

« Il a sauté dans la voiture à Bahreïn [en 2020, lorsqu’il a remplacé Lewis Hamilton testé positif au Covid-19] et dès le premier tour il était prêt, ce qui a rendu la tâche très difficile à Valtteri. » a déclaré Verstappen ce jeudi à Zandvoort.

« Donc on ne peut qu’imaginer que plus vous prenez de l’expérience dans cette voiture, plus vous vous habituez au sein de l’équipe, et plus vous devenez rapide. »

« Lorsque vous faites votre première course, vous êtes guidé par l’équipe pour les réglages, parce que vous ne savez pas vraiment quoi faire en débutant avec la voiture, car même si les monoplaces de F1 se ressemblent beaucoup, la façon de les régler peut être différente. »

« Alors oui c’est sûr [il sera rapide] et déjà la performance qu’il a eu à Spa [deuxième aux qualifications] était vraiment bonne. Bien-sûr, ils ont préparé la voiture un peu plus pour les conditions humides, néanmoins, faire cela dans une Williams était très impressionnant. Je m’attends à ce qu’il performe bien s’il obtient ce baquet. »

Zandvoort : un tracé similaire à Suzuka pour Verstappen

Pour son tout premier Grand Prix à domicile aux Pays-Bas, le pilote Red Bull Max Verstappen a déclaré qu’il était impatient de savourer le défi « à l’ancienne » de la piste de Zandvoort qui a été entièrement modernisée tout en gardant son esprit old-school.

Ce jeudi, Max Verstappen a pris le temps de découvrir le tracé de Zandvoort en faisant le tour du circuit à pied afin de commencer à prendre des repères sur certains endroits clés comme le fameux banking du dernier virage qui précède la ligne droite de départ/arrivée.

Interrogé en conférence de presse du Grand Prix des Pays-Bas ce jeudi, le Néerlandais s’est dit ravi de pouvoir enfin courir devant son public : « Je dois juste dire qu’ils ont fait un travail incroyable pour mettre tout ça en place pour pouvoir accueillir le Grand Prix. » a déclaré Verstappen.

« Quand vous regardez l’ensemble du complexe, ça a vraiment l’air cool. J’espère juste que nous allons passer un bon week-end amusant et bien-sûr avec un bon résultat. C’est toujours ce que vous essayez de viser. »

« Mais je pense que nous allons aussi pouvoir nous amuser samedi une fois que le niveau de carburant sera au plus bas [en qualifications] et nous verrons à quelle vitesse nous pourrons faire le tour de cette piste. »

Verstappen a également tenu à préciser que le Grand Prix des Pays-Bas n’était pas son premier Grand Prix à domicile : « Pas tout à fait ! Ce n’est pas mon premier Grand Prix à domicile. C’est mon premier Grand Prix des Pays-Bas. » a précisé le pilote néerlando-belge.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il a pensé des deux virages en banking (le 3 et le 14), Verstappen voit plus d’opportunités de dépassement dans le virage 3, plutôt que dans le dernier où les pilotes rouleront vraisemblablement pied au plancher.

« Tout le monde est très intéressé par les virages inclinés et je dois dire que lorsque vous faites la marche à pied sur la piste, c’est vraiment très spécial. »

« On ne voit pas vraiment cela sur d’autres tracés du calendrier. Cela ajoute certainement quelque chose. Je pense que le dernier virage se prendra à fond, mais le virage 3 vous donne un peu plus d’opportunités en termes de trajectoires que vous pouvez prendre. »

Le pilote Red Bull estime que le ressenti sur le tracé de Zandvoort pourrait être assimilé à celui de Suzuka au Japon : « C’est un peu plus old-school comme Suzuka, donc si vous faites une erreur, vous pouvez être puni même s’ils ont changé quelques morceaux avec un peu plus de run-off. Néanmoins, le feeling que vous avez ici ressemble à Suzuka. »

La FIA fait confiance aux limites de piste naturelles à Zandvoort

La FIA a décidé de faire confiance aux limites de piste naturelles ce week-end à Zandvoort et n’a donc placé aucun virage du circuit sous contrôle électronique pour le Grand Prix des Pays-Bas.

C’est devenu une habitude maintenant depuis quelques années, la FIA contrôle les limites de piste grâce à des boucles électroniques positionnées dans des virages « à problème » sur certains tracés du calendrier.

Les pilotes qui dépassent les limites de piste sont alors immédiatement sanctionnés par l’annulation de leur chrono dans un premier temps, puis éventuellement par une pénalité s’ils dépassent un peu trop souvent les limites en course.

Ce week-end sur le tracé de Zandvoort qui accueille la treizième manche du championnat du monde 2021, il n’y aura pas ce problème, puisque la direction de course a estimé que les limites naturelles du tracé néerlandais sanctionneront les pilotes qui iront un peu trop loin.

En revanche, la FIA a tout de même précisé avant le début du week-end que des routes secondaires sont disponibles dans trois des quatorze virages du tracé de Zandvoort et que les pilotes auront l’obligation de les emprunter pour rejoindre la piste en toute sécurité. Les virages concernés sont le virage 1, le virage 8 et le virage 11.

Carte du tracé de Zandvoort

Perez veut récompenser ses mécanos ce week-end à Zandvoort

Le pilote Red Bull Sergio Perez espère pouvoir décrocher un bon résultat ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas afin de récompenser comme il se doit ses mécaniciens qui ont réparé sa monoplace en un temps record dimanche dernier au Grand Prix de Belgique.

A Spa, Perez a été victime d’une sortie de piste dans son tour de mise en grille juste avant le départ de la course. Par chance, le départ a été reporté pour les raisons que l’on connait, ce qui a permis à ses mécaniciens de bénéficier de suffisamment de temps pour réparer la RB16B accidentée afin que le Mexicain puisse prendre le départ du Grand Prix depuis la voie des stands.

Finalement, une fois la course lancée pour seulement deux tours derrière la voiture de sécurité, Sergio Perez n’a rien pu faire pour tenter d’aller chercher les points depuis sa dernière position puisque les pilotes ne pouvaient pas se doubler sous Safety Car. Il n’a donc marqué aucun point.

A la veille du Grand Prix des Pays-Bas, Sergio Perez a tout de même indiqué qu’il chercherait à obtenir un bon résultat ce week-end avant tout pour ses mécaniciens afin de les remercier pour leurs efforts le week-end dernier.

« Mon équipe a fait un travail de réparation incroyable à Spa alors maintenant je veux juste les récompenser avec un résultat ce week-end.«  a déclaré Perez.

« Ce qu’ils ont fait était tellement impressionnant, cela montre à quel point tout le monde a faim chez Red Bull Racing Honda. Le travail d’équipe et la façon dont tout le monde a sauté sur la voiture sans renoncer à une chance de la réparer à temps m’a rendu extrêmement fier et c’était incroyable de le voir dans le garage.« 

Concernant ses chances d’obtenir un bon résultat à Zandvoort, Perez a souligné le fait qu’il n’a plus participé à une course de F1 depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne (il a dû abandonner au premier virage en Hongrie).

« Ça fait un moment que je n’ai pas participé à une course [rires] donc j’attends avec impatience quand les lumières s’éteindront ce dimanche, c’est sûr. J’espère vraiment que Zandvoort est la course qui nous ramènera sur le podium et nous mettons tout en œuvre en tant qu’équipe pour nous assurer que cela se produise. »

« J’ai seulement testé  la piste sur le simulateur mais mes premières pensées sont positives et j’ai donc vraiment hâte de vivre la vraie chose maintenant. Je pense que ce type de tracé dans une voiture de Formule 1 sera un très bon défi et j’espère juste que nous pourrons tous faire une belle course et offrir un spectacle aux fans. »

Vasseur : « Il n’y a pas de pilote comme Kimi Raikkonen »

Le pilote Alfa Romeo, Kimi Raikkonen, a annoncé ce mercredi qu’il prendrait sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2021. Le Finlandais participera à son dernier Grand Prix à Abou Dhabi pour l’ultime manche du championnat du monde.

Raikkonen est actuellement le pilote le plus expérimenté de la grille avec pas moins de 344 Grands Prix à son actif et quittera donc la Formule 1 après 19 saisons au cours desquelles il a remporté 21 courses et un championnat du monde avec Ferrari en 2007.

Kimi Raikkonen (Iceman pour les intimes), a fait ses débuts en 2001 avec le Sauber F1 Team, aidant le constructeur suisse à décrocher une quatrième place au championnat, avant de passer chez McLaren et Ferrari. Après une interruption de deux ans en 2010 et 2011, il est revenu en F1 avec Lotus avant de faire un retour chez Ferrari. Il est ensuite retourné à Hinwil pour disputer trois saisons supplémentaires avec Alfa Romeo Racing – une conclusion parfaite qui a bouclé la boucle d’une carrière étonnante.

A la suite de l’annonce de sa retraite, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, a tenu à témoigner son profond respect pour un pilote « au charisme et à l’attitude unique » dans le paddock de la Formule 1.

« Il n’y a pas de pilote comme Kimi Raikkonen. Sa présence, son charisme et son attitude unique, associés à l’habileté innée qui a permis à cette équipe de lui donner une chance en 2001, ont fait de lui une légende de notre sport d’une manière que les chiffres et les statistiques peinent à transmettre. » a déclaré Vasseur.

« Ce fut un plaisir de travailler avec lui au cours de ces années et je crois que je parle au nom de tout le monde chez Alfa Romeo Racing, de l’atelier à Hinwil au garage ici à Zandvoort, quand je dis qu’un pilote comme Kimi a écrit des choses indélébiles et des pages de l’histoire de notre équipe et de notre sport. »

Le départ de Kimi Raikkonen laisse le champ libre à un autre Finlandais, Valtteri Bottas. L’actuel pilote Mercedes sera en effet pilote Alfa Romeo la saison prochaine puisque Mercedes a choisi de remplacer Bottas par le Britannique George Russell en 2022 aux côtés de Lewis Hamilton.

Météo GP des Pays-Bas : du soleil pour la marée orange

Le dernier Grand Prix des Pays-Bas a eu lieu en 1985 et la F1 devait y revenir l’année dernière avec une toute nouvelle configuration du circuit pour le plus grand bonheur des Néerlandais. Malheureusement le Grand-Prix a dû être annulé pour des raisons sanitaires que nous connaissons tous.

Avec le combat qui oppose cette saison Lewis Hamilton au héros national, il n’y a aucun doute que les fans de Max Verstappen seront extrêmement nombreux et gonflés à bloc pour la course aux Pays-Bas ce week-end.

Situé à 40 minutes à l’ouest d’Amsterdam en train, le circuit de Zandvoort se déploie sur 4.259 km et est relativement étroit. La particularité du tracé se situe au niveau d’un enchaînement de 14 virages rapides dont deux d’entre eux sont relevés (banking à près de 32% pour le virage qui précède la ligne des stands)!

Situation générale

Le champ de haute pression (1025 hpa) qui se situe vendredi au-dessus de l’Écosse forme un bouclier et engendre un temps calme et agréable sur l’Europe du Nord. Une dépression qui est en formation dans l’Atlantique se heurte aux hautes pressions et progresse très lentement vers l’Est samedi. La dégradation sur la façade Atlantique est attendue dimanche mais épargnera les Pays-Bas.

Vendredi 3 septembre – Essais libres 1 et 2

Pour cette première journée de roulage sur le tout nouveau tracé de Zandvoort, les conditions météorologiques seront agréables et le ciel majoritairement dégagé. Le mercure qui indiquera 12°C au lever du jour grimpera à 19°C au plus chaud de l’après-midi. Quelques cumulus inoffensifs feront leurs apparitions en milieu de journée.

Le vent du Nord-Est sera modéré avec des pointes à 20 km/h. Comme le circuit est situé à quelques centaines de mètres à l’Est de la plage, le vent ne devrait pas ramener trop de sable sur la piste.

Il est très probable qu’un grand nombre de tours soient effectués lors de ces deux périodes d’essais libres afin d’engranger le maximum de données en vue de la qualification et de la course.

Samedi 4 septembre – Libres 3 et qualifications

Après une nuit nuageuse, le beau temps se poursuivra tout au long de la journée de samedi. La dernière séance d’essais libres ainsi que la qualification devraient se dérouler sous un temps majoritairement ensoleillé avec une température maximale de 20°C.

Le vent du Nord-Est sera toujours bien présent et soufflera de façon modéré. En raison du manque de données et des bankings de cette nouvelle piste, Pirelli a été conservateur et ce sont les enveloppes les plus durs de sa gamme que seront apportées pour ce week-end à savoir C1, C2 et C3. Comme il semble assez difficile de dépasser sur ce circuit, la qualification de samedi sera primordiale.

Dimanche 5 septembre – La course

C’est un temps sec et un ciel dépourvu de nuage qui règnera pour la course de dimanche. Le thermomètre continuera de grimper et une température de 21°C est attendue pour le départ de l’épreuve dont le coup d’envoi sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les conditions météo seront stables tout au long des 72 tours de la course et le vent toujours du Nord-Est sera plus faible que les jours précédents. Tous les ingrédients sont donc réunis pour avoir une belle course. Place au spectacle.

Pour tout savoir sur les conditions atmosphériques, retrouvez les dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Les horaires du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2021

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix des Pays-Bas (voir tableau au bas de l’article), treizième manche de la saison 2021 de F1, qui se déroule ce week-end du 3 au 5 septembre sur le tracé de Zandvoort.

Ce vendredi 3 septembre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune, tandis que les EL3 et les qualifications sont programmés ce samedi 4 septembre à Zandvoort.

Le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2021 sera donné ce dimanche 5 septembre à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 72 tours.

Comme pour le reste du championnat, vous pourrez retrouver toutes les séances de roulage en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long de ce week-end du Grand Prix des Pays-Bas.

Horaires GP des Pays-Bas (heure de Paris)

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Officiel : Kimi Raikkonen annonce sa retraite de la F1

L’annonce que tout le monde s’attendait de voir arriver un jour est tombée ce mercredi : le Finlandais Kimi Raikkonen stoppera sa carrière en F1 à la fin de la saison 2021.

Une décision mûrement réfléchie selon Raikkonnen, qui l’a annoncé lui-même sur ses réseaux sociaux ce mercredi : « Ça y est. Ce sera ma dernière saison en Formule 1. C’est une décision que j’ai prise l’hiver dernier.«  a déclaré Kimi Raikkonen.

« Ce n’était pas une décision facile mais après cette saison, il est temps pour de nouvelles choses. Même si la saison est toujours en cours, je tiens à remercier ma famille, toutes mes équipes, toutes les personnes impliquées dans ma carrière de pilote et surtout vous tous les grands fans qui m’ont soutenu pendant tout ce temps. »

« La Formule 1 va prendre fin pour moi, mais il y a beaucoup plus dans la vie que je veux expérimenter et apprécier. A bientôt après tout ça ! Cordialement Kimi. »

La carrière du pilote finlandais en F1 a débuté en 2001 avec l’écurie Sauber, il passera ensuite cinq saisons chez McLaren avant de rejoindre la Scuderia Ferrari avec qui il deviendra champion du monde en 2007.

Raikkonen se tournera ensuite vers le Rallye durant deux années, avant de revenir en Formule 1 avec l’équipe Lotus en 2012. En 2014, le Finlandais fait son grand retour chez Ferrari pour qui il roulera jusqu’à la fin de la saison 2018 pour enfin rejoindre l’équipe Sauber-Alfa Romeo avec laquelle il terminera sa carrière en catégorie reine cette année.

Le départ de Kimi Raikkonen permettra à un autre pilote finlandais, Valtteri Bottas, de poursuivre sa carrière en F1 l’an prochain, alors que Mercedes a choisi le Britannique George Russell pour la saison 2022 aux côtés de Lewis Hamilton.

L’annonce de l’arrivée de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo devrait être faite à Monza la semaine prochaine sur les terres d’Alfa Romeo pour le Grand Prix d’Italie.

Technique F1 : Red Bull ne cesse d’améliorer sa monoplace

Red Bull Racing a officiellement remporté le GP de Belgique, lors d’un des week-ends de course les plus difficiles de ces dernières années pour la F1, avec un GP de Belgique qui n’a finalement pas eu lieu en raison de la pluie. La victoire de Verstappen s’est essentiellement concrétisée le samedi lors des qualifications, avec une RB16B revenue au top.

Si on se concentre sur l’équipe de Milton Keynes, elle continue d’étonner sur le plan technique par la quantité de nouvelles pièces et de mises à jour qu’elle continue d’introduire sans relâche à chaque GP sur sa RB16B. Red Bull n’est pas resté les bras croisés en Belgique non plus et a apporté de petites innovations techniques à sa monoplace, ainsi que diverses adaptations aérodynamiques pour la piste de Spa-Francorchamps.

Pendant le jeudi du week-end de Spa, rien n’a été divulgué sur d’éventuelles mises à jour sur la monoplace de Verstappen et Perez. En regardant de plus près les photos, cependant, nous avons vu des changements sur le fond plat de la voiture de Max Verstappen dans la zone de coupe en Z. Nous avons pu remarquer une forme différente dans cette zone, avec l’ajout d’un deuxième déviateur de flux.

Cet inverseur de flux a également une forme plus incurvée dans la partie supérieure, afin de mieux canaliser le flux d’air provenant de l’avant du fond plat vers l’extérieur de la voiture.

En agissant ainsi, Red Bull a essayé de récupérer l’appui perdu causé par la découpe du fond plat imposée par la réglementation, en essayant de dévier les tourbillons d’abord vers la partie la plus externe, et de les sceller dans la partie inférieure, augmentant ainsi l’efficacité du diffuseur arrière.

La différence de performance par rapport à Mercedes se fait surtout dans les réglages de la RB16B, avec un Max Verstappen qui a réussi à être très rapide dans le deuxième secteur (le mixte) de la piste de Spa-Francorchamps. La force d’appui élevée que la RB16B parvient à générer depuis le fond plat lui permet donc d’être très rapide dans les sections sinueuses.  Cet aspect est l’un des points forts de cette RB16B et nous avons déjà pu l’apprécier à plusieurs reprises cette année.

La solution technique aperçue sur le fond plat de la Red Bull fait peut-être partie de ce que l’on pourrait appeler de la « micro–aérodynamique », mais cela pourrait certainement aider à faire la différence dans un combat aussi serré contre Mercedes et Lewis Hamilton. Samedi à Spa-Francorchamps, la nouvelle spécification du fond plat a également été vue sur la monoplace de Sergio Perez. Il s’agit là d’un énième changement de surface du fond plat pour l’équipe Red Bull, après la dernière mise à niveau majeure que nous avons pu voir à Silverstone et dont les nouveautés étaient surtout visibles dans la zone la plus en arrière.

Le travail technique pour la Belgique a principalement porté sur le réglage aérodynamique de la RB16B. Sur la voiture de Verstappen et Perez pour la séance de qualifications, nous avons pu également apercevoir un aileron arrière avec le volet mobile du DRS coupé dans la zone la plus à l’extérieur.

Des tests pour Monza

Lors des essais libres du samedi matin, un travail de collecte de données a également été effectué en vue du Grand Prix d’Italie à Monza, avec une courte séance de tours avec un aileron arrière encore plus réduit.

Il a donc été possible d’apprécier quelle devrait être la configuration aérodynamique à adopter dans les longues lignes droites de la piste de Monza (du 10 au 12 septembre). De nombreuses autres équipes ont pour leur part concentré leur travail uniquement sur la Belgique, également en raison des conditions météorologiques.

Spa-Francorchamps est une piste qui a tendance à favoriser ceux qui utilisent peu d’aileron afin d’exploiter les vitesses maximales dans les secteurs 1 et 3, sacrifiant la partie sinueuse dans le secteur 2. Cependant, toujours au sujet des ailerons arrière, l’équipe de Milton Keynes a décidé de profiter de l’accident lors du tour de mise en grille de Sergio Perez avant la course pour monter un aileron plus chargé sur la voiture numéro 11.

Avec les fortes pluies de dimanche, il était effectivement préférable d’avoir plus d’appuis que dans des conditions sèches, et Red Bull a voulu profiter du départ de Perez depuis la voie des stands pour contourner la règle du parc fermé en montant sur sa monoplace un aileron arrière avec plus d’appuis. Mais cela n’a finalement servi à rien, à cause du drapeau rouge.

Plus à l’aise dans la fraicheur

Les conditions météorologiques ont également favorisé la RB16B par rapport à la Mercedes W12, la voiture d’Adrian Newey préférant l’asphalte plus frais. Depuis que les nouveaux pneus ont été introduits à Silverstone, Red Bull semblait avoir perdu l’efficacité qu’elle avait sur la gestion des pneus par rapport à Mercedes.

Pour essayer de revenir aux niveaux d’efficacité thermique que la voiture de Verstappen avait sur les pneus, de nouveaux conduits de frein ont été introduits en Hongrie sur l’essieu avant, avec une conception qui a amené plus d’air dans la jante.

La solution en forme d’oreille qui reprend celle utilisée en 2020, sacrifie légèrement l’efficacité aérodynamique pour une meilleure gestion des températures au cœur de la gomme. On pourrait penser qu’il s’agit d’une solution exclusivement liée au refroidissement des disques de frein, mais en réalité, elle aurait pu être convenablement étudiée pour mieux gérer les températures internes de la gomme, après que Pirelli ait décidé de modifier la structure des pneumatiques au beau milieu du championnat 2021. La décision de faire marche arrière et de revenir à une solution similaire à 2020 n’est donc pas anodine.

Toujours sur le sujet du refroidissement, les basses températures en Belgique (y compris le temps pluvieux) ont permis d’adopter des solutions plus aérodynamiques sur les capots moteurs. Par rapport à Budapest, à Spa il était possible de fermer au maximum la carrosserie dans la zone coca-cola, également pour augmenter l’efficacité aérodynamique dans la longue ligne droite de Kemmel, et dans le virage de Blanchimont.

Dans la comparaison photographique, il est possible d’observer la solution adoptée à Spa, les ouvertures du capot moteur restant en dessous de la suspension par rapport à la dernière course disputée en Hongrie.

Ne pas avoir pu apprécier le comportement en course de la Mercedes et de la Red Bull ne nous a pas permis de savoir si la RB16B revenait vraiment aux niveaux vus jusqu’aux qualifications sprint à Silverstone, alors que cette année sur les pistes à faible charge, Red Bull a toujours mieux performé que Mercedes, qui a toujours tendance à devoir trop charger l’aileron arrière, au détriment de la vitesse dans les lignes droites.

A la limite avec les moteurs…et le budget

Pour la suite de la saison, qui reprend immédiatement avec le GP des Pays-Bas à Zandvoort ce week-end, Red Bull est désavantagée par rapport à sa rivale Mercedes sur le plan du groupe motopropulseur. L’équipe de Christian Horner a en effet déjà utilisé les trois unités de puissance disponibles, et il reste encore la moitié de la saison. Terminer le championnat sans remplacer aucun composant sera une entreprise louable, mais il semble inévitable que des pénalités sur la grille de départ tomberont pour Verstappen et Perez à un moment donné.

Quant au plafonnement budgétaire, c’est un autre aspect auquel l’équipe autrichienne doit prêter une attention particulière, car elle ne peut plus se permettre de dépenser des ressources financières pour remplacer les pièces endommagées. Le double crash de Perez et Verstappen en Belgique, bien qu’il n’ait pas endommagé de pièces importantes comme la boîte de vitesses ou le châssis, n’aide pas d’un point de vue économique.

Les développements continus ne permettent pas non plus d’importantes dépenses imprévues en cas d’accidents. De nombreuses équipes se concentrent désormais sur le développement de la voiture 2022, tandis que Red Bull continue d’apporter des améliorations à la voiture actuelle, avec la ferme conviction qu’elle peut donner à Max Verstappen une voiture capable de remporter le championnat cette année.

Alonso : « Découvrir un tracé est devenu moins extraordinaire en F1 »

Fernando Alonso se rend vers les plages de Zandvoort et son circuit de 4,259 km pour disputer la première course de sa carrière en F1 aux Pays-Bas. L’Espagnol sort d’un week-end frustrant en Belgique (pas de point) qui n’a vu que trop peu d’action dimanche en raison des averses s’étant abattues sur Spa-Francorchamps.

Une fois passée la déception du Grand Prix de Belgique, le double champion du monde se tourne désormais vers la prochaine manche de la saison sur un tracé de Zandvoort spectaculaire qui a été modernisé au cours des dernières années avec d’importants travaux réalisés.

Bien que le circuit soit complétement nouveau pour les pilotes, Alonso souligne le fait que les équipes disposent désormais de tous les moyens nécessaires pour se préparer à rouler sur une nouvelle piste, ce qui rend le challenge un peu moins difficile.

« Zandvoort sera intéressant pour tout le monde puisque très peu de pilotes y ont déjà roulé. » nous explique le pilote Alpine avant la treizième manche de la saison 2021.

« Ce sera un défi unique et je suis sûr que l’ambiance sera au rendez-vous. Nous ne savons pas où nous nous situerons ce week-end, mais découvrir un tracé est devenu un peu moins extraordinaire ces derniers temps en F1. Nous avons analysé beaucoup de données de simulation et j’étais à Enstone cette semaine, donc je me sens aussi prêt que possible. »

Bien qu’il ait roulé virtuellement sur le tracé de Zandvoort, le double champion du monde ne pourra se faire une véritable idée du potentiel de sa monoplace qu’à partir du moment où il roulera pour de vrai sur le circuit néerlandais.

Lorsqu’on lui demande s’il y a une partie spécifique du circuit qu’il a hâte de découvrir au volant de son Alpine, l’Espagnol nous répond : « J’aurai une réponse plus précise à cette question vendredi soir, mais le dernier virage (banking) me semble amusant. »

« Il est assez unique et différent de tous les autres virages en F1. Je crains que les dépassements soient compliqués à Zandvoort, mais nous le saurons davantage après quelques tours. Dans tous les cas, notre position sur la grille de départ sera très importante. »

Présentation GP des Pays-Bas

La FIA confirme deux zones de DRS sur le tracé de Zandvoort

La FIA a confirmé la mise en place de deux zones de DRS sur le tracé de Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas 2021 qui se déroule ce week-end du 3 au 5 septembre.

La première zone de DRS se situe entre les virages 10 et 11 avec un point de détection placé juste à l’entrée du virage numéro 10. Le point d’activation quant à lui a été placé 50 mètres après le virage 10.

La seconde zone de DRS est positionnée dans la longue ligne droite de départ/arrivée. Le point de détection se trouve 15 mètres avant le virage numéro 13, tandis que le point d’activation se situe 30 mètres après le virage 14 (le dernier virage du tracé).

Ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas, les pilotes devront boucler les 4,259km à 72 reprises en course pour un total 306,648 kilomètres. Il n’y a pas de précédent record signé sur le tracé de Zandvoort dans sa version actuelle.

Plan du circuit de Zandvoort

La F1 travaille sur « des options » pour les détenteurs de billets à Spa

La Formule 1 a confirmé ce mercredi qu’elle avait entamé des discussions avec le promoteur du Grand Prix de Belgique pour trouver une solution de dédommagement pour tous les détenteurs de billets qui ont été privés de course dimanche dernier à Spa-Francorchamps.

En raison d’une météo exécrable, le départ du Grand Prix de Belgique a été reporté plusieurs fois avant que ce dernier ne soit finalement donné à 18h17 (trois heures après l’heure prévue) pour seulement deux tours derrière la voiture de sécurité.

Les fans présents sur le circuit belge ont dû prendre leur mal en patience et ont attendu durant plusieurs heures dans le froid et sous la pluie qu’un éventuel départ de course soit donné, avant de s’entendre dire finalement que la course était définitivement suspendue après deux tours.

Alors que la colère des fans présents sur le circuit se fait entendre de plus en plus depuis quelques heures, notamment avec plusieurs pétitions mises en ligne pour demander un remboursement des billets, la Formule 1 a décidé d’agir et a indiqué ce mercredi dans un communiqué.

« Suite à l’impact de la météo sur le Grand Prix de Belgique ce dimanche 29 août, la Formule 1 et le promoteur travaillent sur diverses options pour les détenteurs de billets, pour leur exprimer notre reconnaissance et nos remerciements, pour leur dévouement et leur engagement. »

« Nous fournirons plus de détails dès que possible et nous voulons remercier les fans pour leur soutien continu et leur passion pour la Formule 1. »

Y-aura-t-il un avoir ? Des billets gratuits pour l’édition 2022? Un remboursement total ? La Formule 1 n’a pas précisé cela dans son communiqué.

Alpine veut comprendre son manque de compétitivité sur piste humide

L’équipe Alpine veut comprendre le déficit de rythme de l’A521 sur piste humide, après une séance de qualifications compliquée au Grand Prix de Belgique pour les deux pilotes Esteban Ocon et Fernando Alonso.

Si le rythme de l’A521 était compétitif sur le sec en début de week-end, ce n’était plus le cas une fois les pneus Intermédiaires chaussés sur une piste devenue au fil des heures humide, ce qui a valu à Alpine un résultat plutôt mitigé aux qualifications du Grand Prix de Belgique avec seulement Esteban Ocon qualifié dans le top dix, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a dû se contenter d’une quatorzième place.

Lorsqu’on revient avec lui sur le Grand Prix de Belgique – dont la course programmée dimanche n’a jamais eu lieu en raison des conditions météo exécrables – le directeur d’Alpine nous explique que les ingénieurs sont actuellement au travail pour comprendre le manque de compétitivité de l’A521 à partir du moment où les pneus intermédiaires sont chaussés sur la monoplace.

« Du côté de l’écurie, nous avions bien commencé le week-end [en Belgique] en affichant un rythme compétitif sur le sec vendredi. Cependant, notre voiture a semblé en difficulté dès que nous avons chaussé les pneumatiques intermédiaires, d’où des qualifications piégeuses ne nous plaçant pas dans des positions idéales pour la course. » nous explique Marcin Budkowski.

« Notre résultat en qualifications ne reflétait ni le potentiel de la monoplace ni le talent de nos pilotes sous la pluie. Nous travaillons donc actuellement à l’usine pour comprendre notre déficit de rythme sur piste humide, notamment avec les intermédiaires. »

Budkowski précise bien que le travail se concentre uniquement que les pneus Intermédiaires, notamment parce que les pneus pluie ne sont désormais quasiment plus utilisés en course : « C’est d’autant plus pertinent que les pneus pluie ne sont aujourd’hui utilisés qu’en cas d’eau stagnante provoquant de l’aquaplanage, et le drapeau rouge est le plus souvent brandi dans de tels cas. »

Après le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat constructeurs avec 80 points inscrits depuis le début de la saison, soit huit de plus que l’équipe AlphaTauri.

Ferrari n’introduira pas sa mise à jour moteur à Monza

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies, a déclaré que la mise à jour moteur que l’équipe italienne prévoit d’introduire avant la fin de l’année ne sera pas disponible avant « au moins trois semaines ».

Cette mise à jour moteur – prévue depuis le début de l’année déjà – devait initialement être introduite pour le Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza (du 10 au 12 septembre), mais Laurent Mekies a révélé qu’en raison des derniers changements au calendrier de la F1 avec l’annulation du Grand Prix du Japon, Ferrari n’avait pas encore décidé du moment exact de l’introduction de cette mise à niveau.

« Cela n’arrivera pas pour Monza. » a ainsi confirmé Mekies à nos confrères de RacingNews365.

« Nous n’avons pas encore décidé du moment exact. Évidemment, le calendrier vient de changer, donc nous allons voir ce que nous pouvons faire de mieux. Mais ce ne sera pas à Monza, ce sera plus tard dans la saison. »

L’introduction de cette nouvelle mise à jour moteur signifie que les deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz écoperont de pénalités sur la grille de départ, notamment parce qu’ils ont déjà utilisé les trois moteurs alloués dans leur quota pour la saison 2021.

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que cette évolution moteur sera introduite à partir du Grand Prix de Turquie (programmé le 10 octobre), seizième manche du championnat du monde 2021 de F1.

Pour information, la Scuderia Ferrari a fait rouler la SF21 ce mardi sur son circuit de Fiorano en Italie dans le cadre d’une journée de tournage limitée à 100 kilomètres avec une monoplace équipée de pneus Pirelli de démonstration.

Verstappen ne s’inquiète pas pour les dépassements à Zandvoort

Le pilote Red Bull Max Verstappen a déjà eu l’opportunité de rouler sur le tracé de Zandvoort entièrement modernisé, c’était en 2020 lors d’une démonstration au volant d’une monoplace équipée d’un moteur V8 dans le cadre du retour du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier de la F1 après 35 ans d’absence.

Malheureusement, l’édition 2020 du Grand Prix des Pays-Bas a été annulée en raison de la crise sanitaire et il aura donc fallu attendre une année supplémentaire pour voir enfin les Formule 1 rouler de nouveau sur ce tracé légendaire.

« J’ai beaucoup aimé, en particulier le virage 3 et le dernier virage. Le banking est vraiment spécial et il existe de nombreuses trajectoires différentes dans ce virage. » a déclaré Max Verstappen.

« Ce qui est bien avec le virage 3, par exemple, c’est qu’il est tellement incliné que l’intérieur du virage tombe complétement et quand vous y arrivez, vous ne voyez pas du tout l’intérieur parce que vous êtes assis très bas dans la voiture. »

« Je pense que le virage 3 et le dernier virage sont vraiment impressionnants. Ils ont fait un très bon travail en rénovant la piste et c’était déjà très amusant d’y piloter avec une monoplace équipée d’un moteur V8. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des dépassements, qui s’annoncent très compliqués sur le tracé étroit de Zandvoort sur lequel les bacs à gravier sont nombreux en bord de piste,  Verstappen a répondu : « La largeur est plus ou moins la même qu’à Monaco ou Suzuka, où c’est aussi très old school et pas très large. »

« Je ne pense pas que ce soit un problème en fait et c’est mieux que d’avoir du goudron partout où quand vous faites une erreur vous pouvez partir au large. Je pense que cela dépendra essentiellement de notre capacité à dépasser. »

Présentation GP des Pays-Bas

Vidéo : Présentation du circuit de Zandvoort

Le légendaire circuit de Zandvoort est de retour au calendrier de la F1 après 36 années d’absence pour le Grand Prix des Pays-Bas (du 3 au 5 septembre), un tracé mis à jour récemment et qui se veut être un défi pour les pilotes et les monoplaces, tout en conservant l’âme du circuit « old school » avec toutes les innovations et la sécurité d’une piste moderne.

Sur cette version modernisée du tracé de Zandvoort, les pilotes auront la possibilité de prendre des virages inclinés (deux sur le tracé) sur lesquels le mélange d’asphalte a été étudié spécifiquement pour le circuit de Zandvoort.

Le composé est un mélange spécial de pierre norvégienne et de bitume modifié aux polymères fourni avec une texture spécifique pour ce type de courbe, qui garantit simultanément une adhérence maximale dans toutes les conditions avec un drainage approprié. Un système supplémentaire de pompes permet de garder le virage numéro 12 (le point le plus bas du circuit) sec en toutes conditions météorologiques.

Les charges verticales représenteront également une contrainte supplémentaire très importante pour les pneumatiques. Dans le « banking » du dernier virage, les pneus extérieurs devront supporter les charges verticales les plus lourdes de la saison.

« Nous voulions offrir quelque chose de spécial pour les fans néerlandais et à la Formule 1. » nous explique Jarno Zafelli, le concepteur de la piste travaillant pour la société italienne Dromo en charge des travaux à Zandvoort.

« Grâce à la direction de Zandvoort, nous avons pu concevoir et construire des géométries extrêmes, sous le contrôle strict de la FIA, qui permettront désormais aux pilotes de ressentir quelque chose qu’ils n’ont jamais ressenti sur un circuit de course. »

« Avec une expertise et une présence mondiales, chez Dromo, nous sommes vraiment fiers d’avoir eu l’opportunité de libérer nos compétences en conception. Nous attendons avec impatience les commentaires des pilotes après la première course. »

Présentation GP des Pays-Bas

Après le GP de Belgique, la FIA va se pencher sur les règlements

Le président de la FIA, Jean Todt, a annoncé qu’il y aurait une révision des règlements de la Formule 1 – y compris la pratique consistant à attribuer des points une fois qu’une course a duré au moins deux tours – à la suite du Grand Prix de Belgique du week-end dernier.

Max Verstappen a été déclaré vainqueur de la course à Spa-Francorchamps dimanche dernier, après seulement deux tours derrière la voiture de sécurité avant que la décision ne soit prise de procéder à l’arrêt définitif de « la course » en raison d’une pluie incessante.

Au termes de ce Grand Prix de Belgique qui restera dans les annales, les pilotes présents dans le top dix ont marqué la moitié des points au championnat du monde conformément à la règlementation sportive.

Mais avec certains pilotes et directeurs d’équipes ayant remis en question la décision d’attribuer des points à Spa, le président de la FIA, Jean Todt, a déclaré que la question serait réexaminée lors de la prochaine réunion de la Commission F1.

« Le Grand Prix de Belgique de cette année a présenté des défis extraordinaires au Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. » a déclaré Jean Todt.

« Les fenêtres météo prédites par les prévisionnistes ne sont pas apparues tout au long de la journée, et bien qu’une petite fenêtre soit apparue en fin de journée au cours de laquelle il y a eu une tentative de départ de la course, les conditions se sont à nouveau rapidement détériorées. »

« Par conséquent, en raison du manque de visibilité créé par les embruns derrière les voitures, nous n’avons pas pu courir toute la course dans des conditions suffisamment sûres pour les pilotes, les commissaires, ainsi que les braves spectateurs qui ont attendu de nombreuses heures sous la pluie, pour qui je suis vraiment désolé. »

« Les commissaires FIA ont, sur la base des dispositions du Code Sportif International, arrêté la compétition pour gagner plus de temps et donc plus de potentiel, pour offrir aux fans une course de F1. Malgré ces efforts, la course n’a pu être lancée après les tours derrière la Safety Car, et le règlement en vigueur a été correctement appliqué. »

« La FIA, en collaboration avec la Formule 1 et les équipes, examinera attentivement les règlements pour voir ce qui peut être appris et amélioré pour l’avenir. Les conclusions, y compris le sujet de l’attribution des points, seront ajoutées à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission F1 le 5 octobre. »

Russell est le choix évident pour Mercedes selon Brawn

Alors que l’annonce de l’arrivée de George Russell aux côtés de Lewis Hamilton chez Mercedes pour la saison 2022 ne saurait tarder (Monza au plus tard), Ross Brawn, manager sportif de la F1, estime que le jeune Britannique a une fois de plus prouvé tout son talent le week-end dernier lors des qualifications du Grand Prix de Belgique.

Samedi dernier en Belgique, le pilote Williams a signé le deuxième meilleur temps des qualifications sur une piste détrempée et à seulement trois dixièmes du poleman Max Verstappen au volant de sa Red Bull.

La performance signée par Russell au volant d’une monoplace plus habituée au fond de grille sur une piste totalement détrempée a rappelé à Brawn un certain Fernando Alonso lors de sa première année en F1 lorsque l’Espagnol roulait avec une modeste Minardi.

« Nous savons tous que George Russell a un talent fantastique. Nous l’avons beaucoup vu chez Williams, et nous l’avons vu s’amplifier chez Mercedes, lorsqu’il a remplacé Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir l’année dernière. » a déclaré Ross Brawn.

« La performance de George [samedi aux qualifications du GP de Belgique] m’a beaucoup rappelé Fernando Alonso lorsqu’il a piloté sur un circuit de Spa humide pour Minardi en 2001. »

« Il était très impressionnant dans une voiture qui n’était clairement pas à la hauteur. Dans ces conditions, le rapport pilote/voiture change – et nous l’avons vu avec George samedi. »

« Il n’a pas de voiture compétitive, mais dans ces conditions difficiles en qualifications, il a battu des gens avec de bien meilleures voitures que lui. À mon avis, il n’y a qu’une seule décision à prendre pour Mercedes l’année prochaine en ce qui concerne le deuxième baquet. »

Canal+ diffuseur officiel de la F1 en France jusqu’en 2024

La Formule 1 a confirmé ce mardi la prolongation du partenariat de diffusion avec Canal+ Group jusqu’à la fin de la saison 2024 pour la France.

Canal+ a diffusé la Formule 1 pour la première fois en 2013 et l’accord prolongé jusqu’en 2024 leur permettra de continuer à diffuser chaque Grand Prix, ainsi que toutes les séances d’Essais Libres et de Qualifications, en direct lors de chaque week-end de course.

Canal+ diffusera également des émissions dédiées au débriefing d’après course et une programmation d’analyse et d’émissions hebdomadaires et de magazines après un week-end de Grand Prix avec du contenu exclusif de leur équipe éditoriale.

« Nous sommes ravis d’annoncer l’extension de notre partenariat avec Canal+, qui produit régulièrement un couverture de la Formule 1 de la plus haute qualité. » a déclaré Ian Holmes, directeur des droits médias à la F1.

« Canal+ est mondialement reconnu pour l’excellence de ses productions, et nous sommes ravis d’élargir notre relation avec eux. »

« La France est l’un des plus grands marchés de la Formule 1 et est une nation riche en histoire du sport. Alors que nous nous préparons à entrer dans une nouvelle ère passionnante pour la F1, nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat ensemble et de veiller à ce que nos fans puissent continuer à profiter d’une couverture exceptionnelle du sport. »

Pour rappel, vous devez impérativement être abonné à Canal+ pour pouvoir suivre la saison de Formule 1 en France, alors qu’il vous reste toujours la possibilité de vous abonner à F1TV, le service de streaming de la Formule 1 qui diffuse également tous les week-ends de course en direct.

Si ce deux solutions ne vous conviennent pas, nous vous rappelons que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison (les essais libres, les qualifications et la course) en direct commenté sur F1only.fr et gratuitement lors de chaque week-end.