Des dégâts évalués à 1,8 million de dollars sur la F1 de Verstappen

1,8 million de dollars, c’est le chiffre avancé par Christian Horner pour estimer le coût des dommages causés à la Red Bull de Max Verstappen lors de son crash survenu au Grand Prix de Grande-Bretagne.

A Silverstone, le pilote Red Bull Max Verstappen a été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton à l’entrée du virage rapide de Copse, envoyant la RB16B du Néerlandais tout au fond du bac à gravier dans la barrière de pneus.

L’impact a été très violent – estimé à 51G selon les capteurs – ce qui a causé de nombreux dégâts sur la monoplace de Verstappen. S’il ne fait quasiment aucun doute sur le fait que l’équipe va procéder au changement de châssis avant la prochaine course programmée à Budapest fin juillet, le sort du moteur Honda en revanche n’a pas encore été décidé par le manufacturier japonais qui est actuellement en train de procéder à des vérifications dans son usine de Sakura au Japon.

Outre l’aspect sportif et les pénalités qui pourraient tomber pour Verstappen en cas de changement de moteur pour la prochaine course, il y a évidemment l’aspect financier qui a également été impacté par ce crash, d’autant que les équipes doivent fonctionner avec un plafond des coûts introduit en début d’année.

« Cet accident nous a coûté environ 1,8 million de dollars et un accident comme celui-ci a des conséquences massives dans une ère de plafonnement budgétaire. » a déclaré Christian Horner.

1,8 million de dollars, bien loin donc des 800 000 euros avancés par le Dr Helmut Marko juste après l’accident et qui n’était finalement qu’une simple estimation à la louche.

Mis à part l’aspect financier des choses, Christian Horner se félicite tout de même du fait que son pilote ait pu sortir indemne d’un tel choc, alors que le Britannique révèle que le baquet en carbone de sa monoplace s’est fissuré.

« Une énorme quantité de crédit doit aller aux normes de sécurité de ces voitures, du Halo et des systèmes de barrière, car l’impact a été tel qu’il a en fait cassé le siège de Max.« 

« La voiture aurait pu se retourner assez facilement, ce qui était une préoccupation initiale exprimée par la première équipe médicale qui a répondu à l’appel, mais heureusement, ce n’était pas le cas. »

« En raison de la force de l’impact, qui a été mesurée avec une force de 51G, le personnel médical devait s’assurer qu’il n’y avait pas de blessures internes ou de problèmes neurologiques tels qu’une commotion cérébrale. Après avoir terminé les vérifications préliminaires au centre médical de Silverstone, il a été décidé que Max devrait être héliporté à l’hôpital de Coventry pour un scanner et une IRM afin de s’assurer qu’il n’y avait rien de méchant en interne ou neurologiquement. »

« La FIA a publié une déclaration à cet effet, tout comme nous, afin que tout le monde soit au courant de la situation. Max a été étroitement surveillé et a ensuite quitté l’hôpital vers 22h00 et a pu rentrer chez lui le lendemain. »

« Je lui ai reparlé lundi matin et il avait l’impression d’avoir fait quelques tours avec Tyson Fury. Il était battu et meurtri, mais se sentait chanceux et reconnaissant envers l’équipe médicale, comme nous le sommes tous, et dans le vrai style de Max, il essayait déjà de ne plus penser à cela et de se tourner vers la Hongrie. »

Le Grand Prix de Hongrie, onzième manche du championnat du monde de F1 2021, se déroulera du 30 juillet au 1er août sur le tracé de Budapest.

Le « lobbying » des équipes de F1 auprès de la FIA désormais interdit

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, marqué par le crash spectaculaire de Max Verstappen suite à une collision avec la Mercedes de Lewis Hamilton avant la fin du premier tour de course, les équipes de F1 ont été averties qu’elles risquaient des sanctions si l’un des membres du personnel rendait visite aux commissaires de course durant un Grand Prix à l’avenir sans y être invité.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a écrit aux dix équipes de la grille à la suite du GP de Grande-Bretagne de dimanche dernier pour leur préciser que les visites aux commissaires sportifs, qui décident des incidents sur la piste et déterminent les éventuelles sanctions, ne seront autorisées que sur approbation préalable ou sur convocation officielle.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, et son homologue de Red Bull, Christian Horner, ont tous deux rendu visite aux commissaires pendant la période du drapeau rouge à Silverstone après la collision de Lewis Hamilton et Max Verstappen dans le premier tour. L’incident faisait alors l’objet d’une enquête.

Les deux parties étaient déjà en discussion avec la FIA à la radio et on a même pu entendre Toto Wolff demander à Michael Masi s’il avait bien reçu un e-mail explicatif dans lequel l’équipe Mercedes défendait son point de vue dans l’incident impliquant Hamilton et Verstappen.

Par la suite, Wolff s’est rendu directement dans la salle des commissaires de course et Christian Horner lui a emboité le pas, bien que le Britannique a rapidement déclaré qu’il « ne fallait pas interagir avec les commissaires ».

Au final, les commissaires de course ont estimé que Lewis Hamilton était responsable de l’accident de Max Verstappen et lui ont donc infligé une pénalité de dix secondes en course et deux points sur sa super licence.

Christian Horner pour sa part accueille favorablement cette mesure de la FIA, qui convoquera désormais le personnel des équipes « si besoin » et de façon officielle, le directeur de l’équipe Red Bull estimant que son homologue de chez Mercedes n’avait pas à aller faire pression sur les commissaires à ce moment-là.

« Les commissaires sportifs eux-mêmes sont, et ont toujours été, un organisme totalement indépendant et pendant les 16 saisons et demie où j’ai été Team Principal, je ne suis jamais entré dans la salle des commissaires au milieu d’une course ou d’une séance. » a déclaré Horner.

« Il a été porté à mon attention par la diffusion télévisée que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] allait voir les commissaires sportifs avec des informations qu’il avait essayé d’envoyer par courrier électronique à Michael [Masi, directeur de course de la FIA] avant qu’ils ne se prononcent sur une pénalité. »

« C’est un peu comme essayer de faire pression sur un jury pendant qu’il rend son verdict final. Les commissaires sont enfermés pour s’assurer qu’ils sont indépendants de toute influence extérieure afin de tirer leurs propres conclusions. »

« Donc, après avoir entendu que Toto faisait du lobbying auprès des stewards, je suis allé les voir et j’ai souligné qu’aucun de nous ne devrait être là et qu’il n’était pas approprié que quiconque interfère pendant que le processus de prise de décision était en cours. »

« Il est également détaillé dans le code sportif que cela n’est pas acceptable et je suis maintenant heureux de voir que la FIA a clarifié que ce type de lobbying ne sera plus toléré à l’avenir car il pourrait bien pousser les commissaires sportifs à prendre une décision qui n’est pas tout à fait juste ou impartial. »

Hamilton commence à voir les avantages du simulateur

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, a indiqué que Lewis Hamilton commençait à voir les avantages du simulateur, compte tenu de la lutte serrée aux championnats pilotes et constructeurs.

Un peu plus tôt cette saison, Lewis Hamilton a révélé qu’il n’effectuait que très peu de séances de roulage dans le simulateur de son équipe – à peine une vingtaine de tours par an – le septuple champion du monde préférant laisser ce travail aux pilotes de test de l’équipe pour se concentrer sur le roulage en piste lors des week-ends de Grand Prix.

Mais le discours d’Hamilton a quelque peu évolué depuis, car le pilote Mercedes a désormais en face de lui un sérieux rival pour le titre en la personne de Max Verstappen – actuel leader du championnat pilotes – et le Britannique a donc fait un passage au simulateur Mercedes durant deux journées avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Toto Wolff, le patron de Lewis Hamilton, a déclaré que le septuple champion du monde commençait à apprécier la possibilité qu’offre le simulateur de saisir « des gains marginaux » qui peuvent faire la différence en piste.

« Le simulateur n’était pas son outil préféré dans le passé. Mais je pense que nous l’avons développé à un niveau assez bon et nous l’avons rendu meilleur et il [Hamilton] a commencé à en voir les avantages. » a déclaré Wolff.

« Cette lutte [pour le championnat] est si difficile qu’il suffit de saisir chaque gain marginal, et c’est pourquoi nous avons progressé ensemble pour mieux comprendre la voiture également avec l’outil qu’est le simulateur. »

Lors du dernier week-end de course, Mercedes a introduit sur la W12 de Bottas et Hamilton un nouveau package d’améliorations, toutes testées dans le simulateur avant et Toto Wolff a déclaré que les pilotes étaient satisfaits de ces améliorations.

« Les mises à niveau n’étaient pas importantes [nous les détaillons ici], mais si vous continuez à les ajouter, cela peut faire la différence. Je pense que nous sommes encore un peu en retard sur les performances, cela ne fait aucun doute. Je pense que le rythme de course a été assez similaire.« 

« Mais nous avons réduit de moitié le déficit avec Red Bull en termes de performances et vous avez juste besoin de mobiliser tout votre arsenal d’armes et c’est ce que Lewis fait en tant que pilote et nous en tant qu’équipe. »

« Il y en aura des plus difficiles et il y en aura des meilleures [des courses], mais marquer de gros points [à Silverstone] est important pour nous. »

Après la dixième manche de l’année, l’équipe Mercedes occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, mais l’équipe du constructeur allemand est revenue à seulement quatre point de Red Bull.

Christian Horner règle ses comptes avec Mercedes

Presque une semaine après le crash dont a été victime Max Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne, le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, pointe du doigt le comportement du directeur de l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, qui n’a pas hésité à aller voir les commissaires de course pendant le Grand Prix pour « essayer de faire pression » selon le Britannique et ainsi influencer la décision de la FIA.

« Les commissaires sportifs eux-mêmes sont, et ont toujours été, un organisme totalement indépendant et pendant les 16 saisons et demie où j’ai été Team Principal, je ne suis jamais entré dans la salle des commissaires au milieu d’une course ou d’une séance. » explique Horner.

« Il a été porté à mon attention par la diffusion télévisée que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] allait voir les commissaires sportifs avec des informations qu’il avait essayé d’envoyer par courrier électronique à Michael [Masi, directeur de course de la FIA] avant qu’ils ne se prononcent sur une pénalité. »

« C’est un peu comme essayer de faire pression sur un jury pendant qu’il rend son verdict final. Les commissaires sont enfermés pour s’assurer qu’ils sont indépendants de toute influence extérieure afin de tirer leurs propres conclusions.« 

« Donc, après avoir entendu que Toto faisait du lobbying auprès des stewards, je suis allé les voir et j’ai souligné qu’aucun de nous ne devrait être là et qu’il n’était pas approprié que quiconque interfère pendant que le processus de prise de décision était en cours. »

« Il est également détaillé dans le code sportif que cela n’est pas acceptable et je suis maintenant heureux de voir que la FIA a clarifié que ce type de lobbying ne sera plus toléré à l’avenir car il pourrait bien pousser les commissaires sportifs à prendre une décision qui n’est pas tout à fait juste ou impartial. »

Un éventuel appel

En outre, Horner indique que son équipe se réserve le droit de faire appel de la décision des commissaires comme le permet l’article 15 du code sportif international de la FIA et l’article 10.1.1 du règlement judiciaire et disciplinaire de la FIA.

« Ce n’est un secret pour personne que nous pensions à l’époque, et pensons toujours, que Hamilton a reçu une pénalité trop légére pour ce type d’incident. Compte tenu de la gravité de l’incident et de la sanction clémente, nous examinons toutes les données et avons le droit de demander un examen [de la pénalité]. Nous examinons donc toujours les preuves et envisageons toutes nos options sportives. »

Une facture à 1,8 million de dollars

L’autre point le plus important pour Horner est que le crash dont a été victime Max Verstappen à Silverstone aura coûté presque deux millions de dollars, ce qui aura des conséquences importantes sur le budget de l’équipe, alors qu’un plafonnement des coûts est en place depuis le début de cette année en F1.

« L’autre facteur important est l’élément de plafonnement des coûts. Cet accident nous a coûté environ 1,8 million de dollars et un accident comme celui-ci a des conséquences massives dans une ère de plafonnement budgétaire. »

Déçu par le comportement de Mercedes

Christian Horner poursuit en précisant qu’il a été particulièrement déçu par le comportement de l’équipe Mercedes et plus particulièrement celui de Lewis Hamilton après l’arrivée de l’épreuve, le Britannique ayant célébré sa victoire sans se soucier de l’état de santé de Max Verstappen encore à l’hôpital.

« Je suis également toujours déçu par le niveau de célébrations vécues à la suite de l’accident. L’équipe Mercedes était consciente de la gravité de l’accident, Max étant largement signalé comme ayant été hospitalisé et nécessitant des contrôles supplémentaires.« 

« Je voudrais que ce soit clair. Il s’agissait d’un incident en piste entre deux des meilleurs pilotes du monde. Au moment où vous avez un pilote à l’hôpital et que l’étendue des blessures n’est pas encore précisée, que votre voiture a été radiée et que les commissaires ont sanctionné le pilote jugé responsable, il est naturel que l’émotion entre en jeu. »

« J’estime également que le récit selon lequel Max était «trop agressif» à ce stade était injustifié. Il suffit de considérer le fait que Max n’a aucun point de pénalité sur son permis et n’a été reconnu coupable d’aucune erreur de jugement sur la piste ces dernières années. Le rookie agressif de 17 ans en F1 Max Verstappen auquel Hamilton fait référence n’est pas le Max Verstappen d’aujourd’hui, tout comme Hamilton n’est pas le même pilote qu’il était lorsqu’il est entré dans le sport. »

« Les deux pilotes sont bien sûr intransigeants dans leur style de conduite, mais ce sont tous deux des pilotes hautement qualifiés avec une grande expérience. La réalité est que Hamilton a rencontré un rival dans une voiture qui est maintenant compétitive, et je suis d’accord que les deux pilotes doivent se respecter, mais Hamilton était l’agresseur dimanche. »

« Il est inimaginable de ne pas informer votre pilote de la situation, de plus pour protéger votre pilote au cas où il ne ferait pas preuve de la retenue nécessaire pour célébrer, notamment lorsque c’était à la suite d’un incident pour lequel il a été sanctionné. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Red Bull est toujours en tête du championnat des constructeurs, mais n’a plus que quatre points d’avance sur Mercedes. Max Verstappen pour sa part est toujours leader du championnat pilotes avec huit points d’avance sur Lewis Hamilton.

Norris peut terminer P3 au championnat selon son patron

Le directeur de l’équipe McLaren Andreas Seidl estime qu’il n’est pas irréaliste de voir son pilote Lando Norris terminer P3 au championnat du monde des pilotes en 2021.

Après la dixième course de la saison disputée à Silverstone le week-end dernier, le Britannique Lando Norris occupe la troisième place au classement des pilotes avec cinq points d’avance sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas et neuf points sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Bien que Seidl soit conscient qu’il sera très difficile, voire impossible, d’aller chercher Red Bull et Mercedes à la régulière cette année, l’Allemand estime cependant que son pilote a suffisamment de talent et une bonne monoplace entre les mains pour terminer la saison devant Bottas et Perez.

« Grâce à la solide performance de Lando, avec l’équipe et la voiture compétitive que nous avons cette année, nous avons réussi après 10 courses à être en P3, il n’est donc pas irréaliste d’y rester. » estime Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Voyons ce que nous pouvons faire dans la seconde moitié de la saison. Il est difficile de dire si c’est un objectif réaliste [pour rester P3] parce que la voiture de Red Bull et la voiture de Mercedes sont clairement de meilleures voitures et Valtteri et Checo ont montré de belles courses cette année, et aussi dans le passé. »

« De plus, nous devons également être honnêtes, nous avons besoin d’un moment où quelque chose se passe mal du côté de chez Red Bull ou du côté de chez Mercedes, car nous ne sommes pas en mesure de les battre uniquement sur la performance. »

Le coéquipier de Lando Norris, l’Australien Daniel Ricciardo, occupe actuellement la huitième place au championnat avec 50 points marqués depuis le début de l’année.

Classement des pilotes F1 2021

[table “164” not found /]

Alex Albon vise un retour en F1 en 2022

Le pilote de réserve de l’équipe Red Bull Alexander Albon a déclaré qu’il espérait toujours pouvoir revenir en F1 en tant que titulaire, mais le Thaïlandais sait que le temps presse et qu’il devra revenir en 2022 sous peine de plus jamais pouvoir revenir.

Pilote titulaire chez Red Bull en 2020, Albon a été remercié en fin d’année par manque de performance et a été remplacé par le Mexicain Sergio Perez.

Faisant toujours partie du giron Red Bull, Albon occupe actuellement le poste officiel de pilote de simulateur et de réserve à Milton Keynes, un poste bien différent mais qui lui permet de garder un pied en F1.

« J’ai une vision différente des choses désormais. » explique Alexander Albon en entretien avec le site de la F1.

« Je vois ce qui se passe à l’usine dans les coulisses, le travail de développement, et je vois les choses sur lesquelles nous travaillons dans le simulateur pour aller sur la piste. C’est très enrichissant, mais bien-sûr, ce n’est pas ce que je veux faire à long terme. Mais c’est très interessant à voir et j’apprends de Max [Verstappen] et Checo [Perez]. »

Bien qu’il soit très reconnaissant envers Red Bull de lui avoir permis de rester dans l’équipe en tant que pilote de réserve, Albon insiste sur le fait qu’il veut absolument revenir en Formule 1 en tant que pilote titulaire, mais le Thaïlandais sait qu’un retour à temps plein dans une équipe sera difficile.

« On ne peut pas mentir et dire que c’est facile. On peut dire que l’année dernière a été difficile mentalement, mais cette année est tout aussi difficile, sinon plus difficile parce que vous allez sur des circuits sa courir. »

« C’est un sentiment différent, vous voulez être là-bas, vous voulez piloter. Nous sommes tous des coureurs nés et nous voulons être sur la piste, donc c’est délicat. Cette année, il s’agit en grande partie de se motiver et d’essayer de voir s’il y a une chance de revenir l’année prochaine. »

Les retours positifs de l’équipe renforcent sa confiance et le temps passé dans le simulateur à apprendre à connaître les pneus 18 pouces de la spécification 2022 lors des tests de pneus Pirelli (comme à Silverstone cette semaine) renforce sa détermination.

Mais alors qu’il n’a que 25 ans, Albon est bien conscient que le temps n’attend personne. La F1 avance rapidement et il ne pense pas pouvoir se permettre d’attendre plus d’un an.

« En termes d’âge, non je ne suis pas trop vieux. Mais la F1 évolue relativement vite. Plus d’un an plus tard, la voiture devient délicate à piloter. Une pause d’un an c’est tout ce que vous pouvez faire. C’est ce qu’Esteban [Ocon] a fait. Fernando Alonso est un exemple différent, mais Fernando est Fernando ! »

« La voiture évolue si vite, la technologie s’améliore. Il n’y a pas de série qui soit proche de la F1. Vous ne pouvez pas partir et faire des choses différentes. C’est donc un an maximum. Il faut pousser maintenant et m’assurer que je peux faire tout ce que je peux et aussi d’être moi-même actif, de regarder autour de moi, de voir ce qui est là pour moi. »

Mais le plus gros problème pour Albon vient du fait que les places sont relativement limitées pour 2022 avec une équipe Red Bull qui devrait en toute logique conserver son actuel duo de pilotes, alors que du côté de chez AlphaTauri, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda devraient également rester en place l’an prochain.

Alex Albon n’aura donc pas d’autre choix que de quitter le giron Red Bull et d’aller frapper à d’autres portes s’il souhaite effectuer son retour sur la grille en 2022.

« Il n’y a pas grand chose [ailleurs sur la grille]. A certains égards, je dépends des autres qui ne performent pas. C’est juste le marché des pilotes en F1. »

« J’ai eu de la chance quand j’ai eu ma chance en F1 avec le départ de Daniel [Ricciardo] – ça a tout changé. Mais cette année, cela semble un peu bloqué pour le moment. Si un baquet n’est pas disponible ici [chez Red Bull], il y a quelques équipes avec lesquelles il y a des possibilités, il s’agit juste d’attendre et de voir ce qui se passe. »

« Tout le monde a été gentil avec moi chez Red Bull, que ce soit Helmut [Marko] ou Christian [Horner]. Je suis sûr que si une opportunité se présentait ils seraient prêts à m’aider et à me soutenir. Je suis sûr que le rôle de pilote de réserve serait toujours une option aussi. Pour l’instant, mon objectif principal est la F1, nous devons voir s’il y a de la place, on verra. »

Simon Pagenaud a failli faire un test en F1 avec Renault

Le champion d’Indycar Simon Pagenaud a bien failli effectuer un test au volant d’une Formule 1 avant que la pandémie ne vienne chambouler les plans du Français qui était en contact avec l’équipe Renault (désormais Alpine).

Invité de l’émission hebdomadaire Racing Café de Michael Duforest, Simon Pagenaud a expliqué qu’un test « pour découvrir » une Formule 1 a bien été prévu par le constructeur Renault, mais la crise sanitaire et les différentes restrictions liées à cette pandémie ont fait capoter le projet.

« C’était prévu, mais ça été annulé à cause de la pandémie. Dommage. » a expliqué Simon Pagenaud.

« C’était prévu chez Renault et j’espère que ça pourra se faire un jour, non pas pour y courir, parce qu’il est certainement trop tard, mais au moins pour découvrir ce qu’est une Formule 1. C’était super, c’était chouette de pouvoir le faire avec Renault qui m’a fait débuter en sport automobile. »

« On verra, peut-être que ça pourra se faire dans le futur avec Alpine ou quelqu’un d’autre peut-être, mais cela aurait été une belle expérience. C’est chouette de pouvoir dire un jour qu’on a piloté une F1. »

Invité à s’exprimer sur le contact qui a eu lieu entre Max Verstappen et Lewis Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier et qui a couté un crash spectaculaire à Max Verstappen, Pagenaud estime pour sa part qu’il s’agissait d’un incident de course et le pilote détaille son point de vue.

« C’est une conversation que j’ai eue avec Will Power et Scott McLaughlin. On était en train de diner avant la séance d’essais à Laguna Seca. »

« Scott – qui est passionné de sport auto de toutes les catégories du monde entier me dit ‘alors, qu’est ce que tu penses ? Est-ce que c’est un incident de course ou bien est-ce que tu es en faveur de l’un ou l’autre ?’. »

« En tant que pilote, si on veut être honnête, il faut se mettre dans la position des deux pilotes. Donc, je me suis imaginé dans la voiture de Verstappen et je me suis imaginé dans la voiture d’Hamilton. Très honnêtement, si Hamilton ne va pas chercher le gap, il ne gagne pas la course et il n’a aucune chance contre Verstappen de suivre ensuite. On l’a vu à la course sprint [la veille]. »

« Verstappen de son côté, c’est un virage qui est à fond en Formule 1, logiquement s’il a la trajectoire Hamilton va lâcher. Et puis il y a aussi le fait qu’il y a un jeu mental, un jeu d’intimidation, qui se met en route entre les deux puisqu’ils savent très bien qu’ils vont se battre l’un contre l’autre pour le championnat et je pense que Verstappen a voulu montrer que c’était l’homme du moment et il a tourné agressivement. »

« Il a tourné comme s’il n’y avait personne à l’intérieur. Hamilton était là, est-ce qu’Hamilton aurait dû être plus à l’intérieur ? Peut-être. Pour moi c’est un incident de course parce que les deux sont très agressifs, les deux prennent beaucoup de risques. Je comprend plus la prise de risques d’Hamilton que celle de Verstappen, parce que Verstappen s’il avait laissé la place il gagnait la course quand même et il s’échappait au championnat. Après, Verstappen on sait que c’est un pilote agressif, ça marche pour lui, donc pourquoi changer ? »

« Mais, ce qui m’intéresse – et je trouve qu’il a été un peu trop critiqué – c’est que Hamilton relève le challenge. C’est chouette, c’est génial pour nous à voir qu’il va y avoir une belle bataille, que ça se corse un peu et moi ça m’emballe parce que la Formule 1 a tendance à être un petit peu ennuyeuse après le premier virage, donc, voilà, personnellement, c’est un incident de course et les deux doivent y aller sinon ce ne sont pas des pilotes. »

Vous pouvez retrouver l’excellente émission du Racing Café de notre ami Michael Duforest tous les jeudi en direct ou bien en podcast sur YouTube, Twitch, Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Google Podcasts, Facebook, Twitter, Instagram, Discord et TikTok. Tous ces liens sont disponibles en cliquant ici.

Alonso est revenu à son meilleur niveau selon Budkowski

Le directeur exécutif d’Alpine Marcin Budkowski estime que les fans de F1 peuvent enfin voir Fernando Alonso revenir à son meilleur niveau après que le double champion du monde a terminé dans les points pour la cinquième course consécutive dimanche dernier à Silverstone.

Septième à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne, Fernando Alonso a impressionné ses fans le week-end dernier, notamment en prenant un départ canon sur la grille de départ de la course sprint du samedi, l’Espagnol réussissant à gagner six places avant la fin du premier tour.

Sa septième place à l’arrivée de la course principale le dimanche signifie que le pilote Alpine a marqué des points à chaque course depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan, ne laissant aucun doute à Marcin Budkowski sur le fait qu’Alonso est désormais pleinement au fait des exigences de la F1 moderne après deux années d’absence avant de signer son retour cette saison.

« Certainement. » a répondu le Polonais lorsqu’on lui a demandé si Alonso était revenu à son meilleur niveau.

« Cela lui a demandé quelques courses, mais il en est conscient et il a travaillé dur avec l’équipe pour reconstruire cette confiance et cette performance. Maintenant, je pense qu’il est juste là, à tirer le maximum de la voiture. »

« C’était assez impressionnant de le voir piloter en Autriche. Lors de la deuxième course, aux qualifications, il était vraiment rapide et sans le malheureux incident avec Seb [Vettel] en qualifications nous pensons qu’il aurait facilement signé une troisième ligne sur la grille de départ, ce qui en dit long sur la façon dont il est revenu à la vitesse supérieure. »

Budkowski a rappelé que la principale raison du retour de Fernando Alonso en 2021 est de se préparer pour 2022 lorsque de nouvelles règles entreront en vigueur en F1.

« Fernando, la principale raison de son retour est l’année prochaine. Cela ne veut pas dire qu’il ne pousse pas aussi fort que possible cette année, mais il voit cette année comme une année pour revenir à son maximum, mais aussi travailler avec l’équipe, mettre en place son équipage et ses habitudes, mais aussi pousser l’équipe et la motiver pour l’année prochaine. » conclut Budkowski qui fait ainsi taire les rumeurs selon lesquelles Alonso n’avait pas encore signé de contrat pour 2022 avec Alpine.

Toto Wolff : « Valtteri mérite un grand avenir »

Qui de Bottas ou de Russell pilotera la seconde Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton l’an prochain ? C’est LA question à laquelle devra répondre Mercedes dans les prochaines semaines.

Ce n’est un secret pour personne que le jeune Britannique George Russell est largement pressenti pour remplacer Valtteri Bottas chez Mercedes l’année prochaine, mais jusqu’à présent, aucune annonce n’a encore été faite du côté de chez Mercedes.

Toto Wolff, le directeur de l’équipe, a récemment déclaré qu’une décision serait prise dans le courant de l’été et on s’attend donc à une annonce officielle pour la rentrée au Grand Prix de Belgique programmé fin août à Spa-Francorchamps mais rien n’est encore sûr sur ce point.

Quoi qu’il en soit, Toto Wolff a indiqué qu’il était de sa responsabilité d’aider Valtteri Bottas si jamais l’équipe choisissait de le remplacer par « un autre » en 2022.

« Si nous devions arriver à une situation où nous voulions essayer quelqu’un d’autre, alors ce n’est pas seulement ma relation avec lui mais il s’agirait aussi de ma responsabilité qu’il ait un grand avenir, parce qu’il le mérite. » a déclaré Toto Wolff, cité par le site du championnat.

« Il a été le coéquipier du meilleur pilote de Formule 1 de tous les temps et ce n’est pas toujours très facile de briller, mais il est fantastique. »

L’Autrichien a ajouté que la décision de conserver Bottas ou non l’an prochain aux côtés de Lewis Hamilton était plus une décision stratégique pour l’équipe du constructeur allemand.

« Valtteri a coché toutes les cases que nous devions comprendre, non seulement récemment, mais aussi avant. Il s’agit plus d’une décision stratégique de rester avec le line-up actuel ou de devenir plus audacieux pour l’année prochaine. »

« Mais nous allons nous assoir avec les pilotes, avec les deux – parce que George est un pilote Mercedes – puis nous allons discuter et prendre une décision. »

Après la dixième manche de la saison 2021 disputée le week-end dernier à Silverstone, Valtteri Bottas occupe la quatrième place au championnat du monde, quatre points devant Sergio Perez.

Le PDG de la F1 : « Il est de notre devoir d’essayer de nouvelles choses »

Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la F1 qui a pris ses fonctions depuis le début de cette année en remplacement de Chase Carey, assume parfaitement la stratégie mise en place par son prédécesseur pour rendre la discipline reine du sport automobile accessible au plus grand nombre.

Depuis l’arrivée de Liberty Media à la tête de la F1 en 2017, la catégorie reine s’est ‘américanisée’ selon certains avec une plus forte présence sur les réseaux sociaux par rapport à l’époque de Bernie Ecclestone et l’arrivée dans les paddocks de Netflix dont la série [très scénarisée] Drive to Survive a clairement fait connaître la Formule 1 à des non initiés ces derniers mois.

Lorsqu’on demande à Stefano Domenicali – qui a été directeur de la Scuderia Ferrari par le passé sous l’ère Ecclestone – si la Formule 1 est désormais plus équilibrée sous l’impulsion de la nouvelle direction, l’Italien a répondu : « Les caractéristiques sont plus ou moins les mêmes, mais il y a une plus grande conscience maintenant que l’entreprise doit être construite avec une vision, avec une approche moins spécifique et égoïste. » explique Domenicali au magazine GQ.

« La Formule 1 ne se concentre pas uniquement sur la recherche et le développement. Il doit y avoir de la course, il doit y avoir du plaisir. Il est de notre devoir d’essayer de nouvelles choses. Des courses sprint lors des week-ends de course historiques, en créant un nouveau trophée, un nouveau défi. »

« C’est le genre de choses auxquelles nous devons penser en tant que détenteur des droits commerciaux de la Formule 1. Bernie [Ecclestone] a fait de la Formule 1 ce qu’elle est. Avoir quelqu’un à la tête de cette entreprise avec la même caractéristique en étant un amoureux de la F1 aurait été un désastre. Donc, Chase Carey a bien fait de changer le langage et de faire entrer l’entreprise dans une dimension différente. Nous sommes une entreprise de droits intellectuels en fin de compte. »

« Comment le monde des médias va t-il évoluer au cours des prochaines années ? Je n’ai pas de boule de cristal, et si vous demandez à dix personnes dans ce domaine, elles vous donneront dix réponses différentes. C’est donc un grand défi. »

« Différentes approches dans différents pays avec différentes technologies, et où il y a des fans passionnés et une forte sensibilisation par rapport à des personnes non sensibilisées. Nous devons atteindre les deux. »

« La connexion avec les gens et le maintien de la pertinence sont essentiels, mais les chiffres d’audience sont fantastiques; le sport se développe partout. Des gens disent que la F1 est démodée, mais quand j’entends ça je ris. »

La F1 lance une collection avec Asprey

La Formule 1 a annoncé aujourd’hui le lancement d’une collection spéciale avec Asprey, l’emblématique maison britannique de produits de luxe, pour célébrez la nouvelle ère qui débutera en 2022 avec de nouvelles réglementations techniques et sportives et qui verra l’arrivée d’une nouvelle monoplace complétement repensée.

La maison Asprey célèbre son 240° anniversaire et a une histoire riche en conception et créations innovantes dans des collections prémium de pièces en argent. Le patrimoine  d’Asprey comprend également la restauration de certains des trophées sportifs les plus prestigieux au monde.

Cette nouvelle collaboration avec la F1 fait suite au lancement de la nouvelle monoplace 2022 qui a été dévoilée à Silverstone avant le Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier.

La collection exclusive s’inspire du design de la nouvelle voiture 2022 et comprend une réplique en argent et des modèles sculpturaux dans les tailles 25cm, 18cm et 10cm, ainsi qu’une gamme de petits articles en argent et en soie. Des articles de haute joaillerie, notamment des boutons de manchette, des bracelets, des breloques et des chevalières, devraient être lancés plus tard à l’automne.

Tous les articles sont poinçonnés Asprey et avec la marque officielle de la F1 et sont disponibles dans les magasins internationaux d’Asprey et sur Asprey.com.

« Nous sommes ravis de collaborer avec Asprey sur cette nouvelle collection pour célébrer le lancement de la F1 de 2022 et la nouvelle ère passionnante de notre sport. » a déclaré Ben Pincus, directeur des partenariats commerciaux de la F1.

« Alors que nous attendons avec impatience l’avenir de la F1, avec encore plus de courses pleines d’action la saison prochaine et au-delà, il est important de reconnaître l’héritage et l’histoire qui relie nos marques, car nous apportons aux fans quelque chose de spécial pour commémorer le moment. »

Leclerc considérait Vettel comme « un grand frère » chez Ferrari

Charles Leclerc a décrit Sebastian Vettel comme « un grand frère » pendant leurs deux années communes chez Ferrari en 2019 et 2020, le Monégasque continuant de nier une quelconque tension, malgré quelques clashs en piste.

Interrogé dans le podcast de la F1 Beyond the Grid, il a été demandé au pilote Ferrari quel coéquipier a été le plus dur depuis son arrivée en Formule 1, Leclerc répondant : « Je ne saurais pas, je dirais que ça se passe entre Seb [Vettel] et Carlos [Sainz]. »

« Seb, dans ses bons jours – je veux dire, la dernière année a été plus difficile pour Seb – mais dans ses bons jours, il était tout simplement incroyable, et tout simplement incroyablement difficile à battre, voire impossible. »

« Carlos est juste très, très cohérent. Donc, ce sont des approches différentes, mais les deux sont très, très forts. »

« Avec Seb, c’était une relation un peu différente, je l’ai vu un peu plus comme un grand frère. Je veux dire, il avait tellement d’expérience que c’était différent, ce n’était pas le même type de concurrence que j’avais avec Seb que ce que j’ai avec Carlos. »

« Avec Carlos, nous avons plus ou moins le même âge, nous sommes tellement compétitifs avec tout. Seb avait plus d’expérience, donc il était un peu… moins compétitif avec tout. »

« Si je voulais gagner quelque chose, il me laissait un peu gagner cette chose et j’étais heureux et il s’en fichait.  Ensuite, une fois que vous avez mis le casque, toute cette relation s’arrête. Vous pensez juste à la performance, vous pensez juste à essayer d’extraire le maximum de la voiture, et surtout, battre le gars qui a la même voiture que la vôtre. »

Ce désir de battre l’autre a conduit à des moments inconfortables entre Vettel et Leclerc, notamment lorsqu’ils se sont percutés aux Grands Prix du Brésil 2019 et de Styrie 2020 – alors que Vettel était notoirement mécontent de Leclerc après avoir cru que ses qualifications pour le Grand Prix d’Italie 2019 avaient été compromises par le Monégasque, permettant à Leclerc de revendiquer la pole position et l’éventuelle victoire.

Mais Leclerc a nié qu’il y ait jamais eu de graves tensions entre eux, malgré plusieurs incidents en course.

« Ce n’était pas si difficile en fait. Je veux dire, le Brésil était probablement le moment le plus difficile, mais tout allait bien après la course. Évidemment, dans le feu de l’action, ce n’était pas facile. »

« Ensuite, je pense que ce qui était le plus difficile à gérer, c’est à quel point les médias entrent en jeu et… essaient de rendre les choses excitantes et essaient de faire croire aux gens qu’il y avait en fait des tensions alors qu’il n’y en avait pas. »

« Nous savions qu’il n’y avait pas de tensions, mais on nous a également demandé à chaque course à laquelle nous sommes arrivés s’il y avait des tensions, et je pense que nous avons très bien géré tout ça. »

« En Autriche, je pense que c’était assez simple, parce que chaque fois que je fais une erreur, je lève simplement la main, et c’est tout. Pour le Brésil, j’avais mon avis, il avait son avis, et nous n’avons jamais vraiment eu la réponse que nous voulions tous les deux. Donc en gros, c’est resté comme ça. Mais nous l’avons très bien géré et il n’y a jamais eu de tensions. »

Fin 2019, Charles Leclerc a signé une prolongation de contrat de plusieurs années avec Ferrari, tandis que Sebastian Vettel a appris juste avant le début de la saison 2020 que ses services ne seraient plus requis à partir de 2021.

Mercedes revient sur le contenu de l’e-mail envoyé par Wolff à la FIA

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, a expliqué ce que contenait le fameux courriel envoyé par Toto Wolff à la FIA pendant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Juste après le crash de Max Verstappen dans le premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne, nous avons pu entendre le directeur de l’équipe Mercedes Toto Wolff discuter avec la direction de course et qui a tout tenté pour disculper son pilote Lewis Hamilton impliqué dans le crash de son rival au virage de Copse.

« Michael, je viens de t’envoyer un e-mail avec les schémas. » a t-on entendu dans le message radio adressé à la FIA et plus particulièrement à Michael Masi, directeur de course.

S’exprimant dans son traditionnel débriefing vidéo après la course, le directeur technique de l’équipe Mercedes a détaillé le contenu de ce fameux courriel.

« Nous étions inquiets après l’incident et nous voulions nous assurer avant la reprise de la course que les commissaires avaient lu et suivaient les directives internes de la FIA sur les droits et les devoirs en matière de dépassement, parce que, en ce qui nous concerne, la manœuvre que Lewis a faite était absolument conforme aux consignes et au guide de la FIA sur les dépassements. »

« Si vous êtes à l’intérieur du virage et que vous dépassez à l’intérieur du virage, alors le guide exige que vous soyez sensiblement à côté de l’autre voiture. Il n’est pas nécéssaire d’être devant, cela nécessite que vous soyez sensiblement à côté de l’autre voiture lorsque vous arrivez dans le virage. »

« Lewis était définitivement à côté. Il avait son essieu avant bien au delà du milieu de la voiture de Verstappen. Vous devez aussi être capable de prendre le virage et de ne pas quitter la piste ou perdre le contrôle de la voiture. Ce sont toutes ces choses que vous devez satisfaire. »

« Si vous pouvez tourner dans le virage, si vous êtes sensiblement à côté de l’autre voiture, alors, le virage est à vous…vous n’avez pas à céder votre position. Vous n’avez pas à freiner et l’autre voiture a l’obligation d’éviter de vous toucher. »

Malgré le courriel explicatif adressé à la FIA de la part de Mercedes, la direction de course a tout de même décidé quelques minutes plus tard d’infliger une pénalité de dix secondes à Lewis Hamilton qui a donc été jugé coupable dans cette affaire.

« J’ai trouvé que c’était un peu dur d’obtenir la pénalité. » a ajouté Allison, alors que le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’on ne devait jamais essayer de doubler dans le virage rapide de Copse.

« Je me rends compte que tout le monde n’est pas d’accord avec tout ça, mais je continue à penser que c’est le cas et je pense certainement que le fait que Copse soit un virage rapide ou lent n’a fait aucune différence. »

« Plus tard pendant la course, Lewis a effectué deux autres dépassements à Copse en suivant les mêmes consignes et il n’y a eu aucun contact dans ces cas-là et je n’ai pas vu Lewis faire quelque chose de mal par rapport aux règles. »

Après son crash, Max Verstappen a été conduit à l’hôpital pour des examens poussés. Le Néerlandais a pu finalement sortir de l’hôpital dans la soirée de dimanche sans blessure majeure, ce qui n’est pas le cas de sa monoplace qui a subi de lourds dégâts.

Avant le Grand Prix de Hongrie, Red Bull devra très certainement procéder au changement du châssis de la RB16B, tandis que l’unité de puissance montée à l’arrière de la monoplace le jour de l’accident est actuellement au Japon chez Honda pour des examens poussés afin de savoir si Verstappen pourra l’utiliser de nouveau ou bien s’il devra utiliser un nouveau moteur.

Après 80 ans de silence, Alfa Romeo fait renaître la 12C Prototipo

L’une des voitures les moins connues mais les plus influentes de l’histoire du sport automobile, l’Alfa Romeo 12C Prototipo, est revenue à la vie après 80 ans passés au domicile d’Alfa Romeo Racing alors que l’équipe célébrait le 111e anniversaire de la fondation d’Alfa. Romeo en accueillant ce véhicule emblématique dans ses installations de Hinwil en Suisse.

L’Alfa Romeo 12C Prototipo a marqué un tournant dans l’histoire du sport automobile et a inspiré une génération de voitures de course et de sport hautes performances d’après-guerre qui ont adopté sa nouvelle géométrie de moteur 12 cylindres, façonnant efficacement la façon dont le concept de moteur a été imaginé.

La 12C Prototipo, une voiture de course unique conçue et construite pour concourir dans la catégorie Sport, n’a pas été vue en public depuis plus de 70 ans : sa restauration s’étant achevée en même temps que l’anniversaire marquant de la marque italienne.

Le véhicule historique s’est donc arrêté pour visiter le siège social d’Alfa Romeo Racing à Hinwil, en Suisse, où ses descendants spirituels, les monoplaces de Formule 1 participant au championnat du monde de cette année, sont conçues, construites et exploitées.

Après que l’équipe de Sauber ait terminé une inspection approfondie du véhicule, minutieusement restauré par Progetto 33 AG avec Egon Zweimüller, la 12C Prototipo a été installée dans la soufflerie Sauber pour ses derniers contrôles avant que le moteur ne soit mis en marche – 80 ans depuis la dernière occasion.

La 12C Prototipo se prépare désormais à bientôt prendre la piste et se reconnecter aux routes qu’elle a foulées pour la dernière fois il y a huit décennies tout en changeant le cours de l’histoire du sport automobile.

Le démarrage de la 12C Prototipo

La F1 confirme une course sprint à Monza (+horaires)

La Formule 1 a dévoilé ce jeudi le programme du Grand Prix d’Italie 2021, quatorzième manche de l’année, qui se déroulera du 10 au 12 septembre sur le tracé de Monza.

Le Grand Prix d’Italie sera le deuxième événement de la saison durant lequel sera testé le format de week-end modifiè incluant une course sprint comme à Silverstone le week-end dernier et avec une séance de qualifications disputée le vendredi soir.

Le format du week-end sera le même qu’à Silverstone avec une première séance d’essais libres programmée dans l’après-midi de vendredi, suivie par une séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course sprint programmée le samedi après-midi.

Le samedi matin, les pilotes participeront à la deuxième et dernière séance d’essais libres du week-end avant de participer à la course sprint de 100 km (30 minutes maximum) dont l’ordre d’arrivée déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Italie le dimanche 12 septembre.

Petite changement par rapport à Silverstone, la course sprint se disputera sur 18 tours au lieu de 17 au Royaume-Uni.

Le troisième et dernier Grand Prix 2021 pour tester le format de course sprint devrait être un événement hors Europe et sera confirmé plus tard dans l’année.

Programme GP d’Italie 2021

[table “195” not found /]

Williams a une « longue liste de pilotes » disponibles pour 2022

Le PDG de Williams, Jost Capito, assure que son équipe n’a que l’embarras du choix s’il fallait trouver un remplaçant à George Russell, largement pressenti pour rejoindre Mercedes en 2022.

L’avenir de Russell dépend de la décision de Mercedes de garder Valtteri Bottas au-delà de 2021, le contrat du Finlandais devant expirer à la fin de cette saison. Le Britannique Russell pour sa part a impressionné tout au long de son mandat avec Williams, manquant de peu des points pour l’équipe avec des P12 en France et en Grande-Bretagne, et une P11 en Autriche.

Interrogé dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne pour savoir si Williams avait des options pour remplacer éventuellement George Russell, Capito a indiqué que son équipe avait actuellement un longue liste de pilotes potentiellement capables de courir pour elle, y compris l’actuel pilote de réserve d’Aston Martin, l’Allemand Nico Hülkenberg, alors qu’une récente rumeur suggère l’arrivée en F1 de Nyck de Vries l’an prochain.

« Je pense que pour le moment, nous n’excluons aucun pilote qui serait disponible l’année prochaine et Nico [Hülkenberg] est disponible pour l’année prochaine, nous avons donc une liste assez longue. » a déclaré Capito.

Le PDG de Williams a également souligné à quel point le financement apporté par les nouveaux propriétaires Dorilton Capital a fait de Williams une perspective attrayante pour de nombreux pilotes.

« Le principal est que nous voulons avoir les meilleurs pilotes disponibles et intéressés à piloter pour Williams et intéressés à faire le travail pour Williams. » a ajouté Capito au micro de la F1.

« Ce n’est certainement pas le pilote qui veut être champion du monde l’année prochaine – pour nous, il serait dans la mauvaise équipe. »

« Nous avons besoin de pilotes prêts à soutenir l’équipe, à récupérer l’équipe, à diriger l’équipe et à améliorer les performances. En ce moment, nous pouvons voir que l’intérêt des pilotes pour se rendre à Williams augmente. »

« Je dirais que c’est à cause des mesures positives que nous avons prises récemment. Je pense que nous sommes bien financés et cela est connu, et nous avançons dans la bonne direction, nous espérons que nous continuerons dans cette voie, nous travaillons donc dur pour continuer dans cette voie et cela fait de Williams une équipe intéressante pour un pilote pour l’avenir. » a-t-il conclu.

Après la dixième manche de la saison, l’équipe Williams n’a toujours pas ouvert son compteur de points, tout comme l’équipe américaine Haas.

Classement constructeurs F1 2021

[table “165” not found /]

Ross Brawn dresse un premier bilan de la course sprint

Dans son traditionnel compte rendu d’après week-end le manager sportif de la F1 Ross Brawn nous en dit un peu plus sur son ressenti sur la première course sprint qualificative qui a eu lieu lors du dernier week-end de Grand Prix à Silverstone.

Rappel des règles : la course sprint remplace le format traditionnel des qualifications Q1-Q2-Q3 via une course de 100km (30 minutes maximum) où le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix du dimanche.

Globalement les fans auront été satisfaits de ce format très dynamique qui nous a permis de voir un super début de course grâce notamment à Fernando Alonso qui a gagné 6 places lors du premier tour et plus globalement des pilotes « à fond » durant ces 17 tours que comprenait ce nouveau format. Aux instances maintenant de décider si ce format doit s’installer durablement dans le championnat de Formule 1, une décision qui ne sera à priori pas prise dans les prochaines semaines.

« Je suis très satisfait du premier week-end de Sprint de la F1. Nous pensions que cela augmenterait l’engagement des fans sur trois jours, et c’est le cas. Je ne vois pas comment cela aurait pu faire autre chose que d’améliorer le week-end de course. » se réjouit Ross Brawn

« Le fait que les équipes aient eu moins de temps pour s’entraîner a eu un impact significatif sur le week-end [une seule séance d’essais libres avant les qualifications du vendredi]. Red Bull avait une voiture avec un peu plus d’aileron et était donc plus lente dans la ligne droite. Mercedes a opté pour un réglage de traînée plus faible, ce qui a donné une opportunité à Lewis »

« S’ils devaient recommencer, l’un ou les deux auraient peut-être fait quelque chose de différent. Les équipes ont soif de perfection et c’est bien parce que c’est la F1, mais un peu de prise de risque c’est bon pour les fans. »

Cette analyse de Brawn témoigne du fait que les équipes ne disposent plus que de deux heures d’essais libres dont une seule heure avant les qualifications du vendredi soir, avec un régime de parc fermé bien plus tôt dans le week-end et l’impossibilité de modifier les réglages des monoplaces.

« Si vous regardez le week-end dans son ensemble, nous avions différentes options de pneus pour le Sprint et le Grand Prix de dimanche. Nous avons eu une bonne journée dans l’ensemble vendredi, avec une qualification excitante qui a été regardée par un public enthousiaste. »

« Nous allons réfléchir au format dans la semaine ou les deux semaines à venir. Je suis sûr qu’il y aura des choses que nous pourrons reprendre avec les équipes, puis nous étudierons les propositions. »

« C’est une excellente première étape dans cette expérience, avec deux autres Sprints à venir. Je tiens à souligner que nous ne jugerons pas si ce format fera partie de notre championnat à l’avenir tant que nous n’aurons pas fait les trois Sprints sur trois circuits différents. » conclut le manager sportif de la Formule 1.

Les deux prochains Grand Prix concernés par ce nouveau format pourraient être les Grand Prix d’Italie (Monza) et du Brésil à Interlagos.

Leclerc attend avec impatience la prochaine course sprint de la F1

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est dit ravi du nouveau format de course sprint que la F1 a testé pour la première fois le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne et a déclaré qu’il avait hâte de l’essayer à nouveau lors de deux autres épreuves d’essai cette saison.

Après avoir mené 49 tours du Grand Prix de Grande-Bretagne lors de la course principale le dimanche, Leclerc a finalement terminé deuxième, rattrapé et doublé par Lewis Hamilton à deux tours du drapeau à damier.

Alors qu’il ne pouvait pas cacher sa deception d’avoir perdu la victoire le dimanche après la course, le Monégasque était tout de même ravi d’avoir participé à la première course sprint de l’histoire de la Formule 1 la veille.

« J’ai adoré personnellement. » a déclaré Leclerc au micro de F1 TV. « J’adore ce nouveau format, car le vendredi je m’ennuie toujours et je souhaite juste arriver au samedi pour que les choses deviennent sérieuses. Au moins, cette fois les choses étaient sérieuses dès le vendredi. »

« Dans l’ensemble, j’ai aimé le format du week-end. Cela donne à chaque journée quelque chose de spécial à espérer, en particulier le vendredi, où vous avez plus à gagner en qualifications que lors d’un week-end normal. Je pense que cela rend les choses plus excitantes, pour nous ainsi que pour les fans. »

« J’attends juste avec impatience les deux prochains week-ends où nous aurons une course sprint le samedi [probablement à Monza et au Brésil]. »

Après la dixième manche de la saison, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat pilotes avec 80 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Classement pilotes F1 2021

[table “164” not found /]

Mercedes donne 1 million d’euros pour les sinistrés en Allemagne

Daimler AG – la maison mère de Mercedes – a décidé de venir en aide à la population de Rhénanie du Nord-Westphalie, de Rhénanie-Palatinat et d’autres régions d’Allemagne qui sont dans le besoin à la suite de graves inondations.

Depuis vendredi, Daimler met à disposition des véhicules spéciaux tout-terrain lourds Mercedes-Benz pour soutenir les équipes de secours sur place. Vendredi soir déjà, les premiers véhicules spéciaux ont décollé de l’usine Mercedes-Benz de Wörth vers la zone de crise de Rhénanie-Palatinat. Conjointement avec les véhicules lourds tout-terrain des pompiers régionaux, les véhicules roulent sur des terrains accidentés jusqu’aux sites.

En outre, l’entreprise fait un don d’1 million d’euros directement à la Croix-Rouge allemande (DRK) et à l’Agence fédérale de secours technique (THW).

 « Nous sommes profondément attristés par les informations et les images que nous voyons des zones inondées. » a déclaré Ola Källenius, président du conseil d’administration de Daimler AG et Mercedes-Benz AG.

« Nos sentiments vont aux personnes dans les zones sinistrées. Daimler AG fait un don d’un million d’euros d’aide d’urgence. L’argent sera utilisé localement pour fournir le strict nécessaire à la population et contribuer à la reconstruction des zones détruites. »

En outre, Daimler offre des congés payés aux employés des zones de crise qui sont touchés ou qui sont engagés dans l’Agence fédérale de secours technique et les sapeurs-pompiers volontaires.

Daimler prépare de nouvelles mesures de secours dans les différentes régions inondables en coordination avec les autorités régionales et locales et les centres de gestion des opérations.

Daimler AG possède plusieurs sites dans les Länder particulièrement touchés de Rhénanie du Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat et y emploie plus de 23 000 personnes (Rhénanie-Palatinat : environ 13 500 ; Rhénanie du Nord-Westphalie : environ 9 700). Entre autres choses, la plus grande usine de montage de camions de Mercedes-Benz Trucks est située à Wörth am Rhein, en Rhénanie-Palatinat. En Rhénanie du Nord-Westphalie, Daimler produit par exemple des fourgons dans l’usine Mercedes-Benz de Düsseldorf.

La FIA ne se sent « pas concernée » par la lutte Mercedes-Red Bull

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a insisté sur le fait que se retrouver au beau milieu de la bataille pour le championnat entre Red Bull et Mercedes fait partie de son travail, mais qu’il ne se sent pas concerné.

Dimanche dernier à Silverstone, on a pu entendre à la radio les discussions entre la FIA et les directeurs des équipes Red Bull et Mercedes après le crash spectaculaire de Max Verstappen dans le virage de Copse à la suite d’un contact avec Lewis Hamilton.

Que ce soit Toto Wolff ou Christian Horner, chacun a cherché à défendre son pilote auprès de la FIA, , Wolff  faisant même référence à un e-mail qu’il avait envoyé à Masi contenant un schéma expliquant son point de vue. Les commissaires ont finalement décidé que Hamilton était « principalement » responsable de l’accident et ont infligé au pilote Mercedes une pénalité de 10 secondes.

Mais lorsqu’on lui a demandé si les commissaires étaient trop sollicités dans la lutte de plus en plus acharnée entre Red Bull et Mercedes cette année, Masi a répondu : « Vous avez un championnat si serré, ce qui est fantastique pour la Formule 1, et vous avez deux magnifiques pilotes qui se battent pour le championnat du monde. En tant que régulateur, vous serez toujours sollicité comme n’importe quel arbitre dans n’importe quelle compétition sportive. » explique Masi.

« Mais quelle que soit la bataille qui se passe entre Red Bull et Mercedes à huis clos, cela ne nous concerne pas. Nous jugeons sur ce qui se passe sur le terrain du sport et sur la piste. »

Lorsqu’on lui a demandé si le fait d’être « harcelé » par les directeurs d’équipe durant la course dimanche dernier a été frustrant pour lui, Masi a répondu : « Non, je n’ai pas de frustration. »

« Cela fait partie des choses qu’ils doivent faire et cela se fait par vagues différentes selon le cas. Que ce soit Mercedes ou Red Bull, je leur ai dit ‘laissez-moi cinq minutes et je reviens vers vous’, mais vous ne l’avez probablement pas entendu, vous n’avez entendu que ce qui a été diffusé. »

« Tout le monde s’occupe de ses propres parcelles de gazon pour ainsi dire, comme on peut s’y attendre. Mais de mon point de vue, je les traite de manière égale, j’équilibre ce que nous devons faire et je me fixe certaines priorités dans mon esprit en fonction de ce que nous avons devant nous et je dois donc prioriser les choses en conséquence. »