Fernando Alonso a moulé son baquet chez Renault F1

En début de semaine, le double champion du monde Fernando Alonso a effectué sa première visite chez Renault à Enstone pour préparer sa saison 2021 en Formule 1.

L’Espagnol a retrouvé son écurie de cœur en se rendant sur les sites d’Enstone (Royaume-Uni) et de Viry-Châtillon (France) pour la première fois depuis plus de dix ans.

La carrière de Fernando en F1 est liée à Renault. L’Espagnol a fait ses débuts dans l’équipe en 2002, alors qu’il n’était âgé que de vingt-et-un ans. Il a signé sa première victoire en 2003 avant de remporter ses deux titres avec Renault en 2005 et 2006, puis de revenir en 2008 et 2009.

Fernando Alonso et l’équipe Renault sont toutefois focalisés sur l’avenir et la visite de cette semaine avait pour but de commencer les préparatifs de la saison 2021.

Lors de ses deux jours à Enstone, Alonso a bouclé une journée complète dans le simulateur de l’équipe, moulé son baquet et rencontré les ingénieurs de la direction technique de Renault avant de visiter la soufflerie pour observer les progrès pour l’an prochain.

Fernando s’est ensuite envolé pour Paris pour retrouver les techniciens moteurs Renault à Viry dans le cadre d’une visite aux bancs et aux ateliers de construction de moteurs sur le site français.

« Revenir à Enstone était une excellente expérience » a déclaré Fernando Alonso.

« Ces journées étaient riches en émotions. Beaucoup de choses ont changé ; le simulateur est nouveau, la soufflerie a été mise à jour, mais certaines choses sont restées les mêmes : les bureaux, la salle de sport que je fréquentais souvent… »

« C’était comme une première journée à l’école, avec beaucoup de choses à apprendre et d’informations à digérer, mais c’était extrêmement productif. »

« J’ai suivi un programme dans le simulateur, je me suis un peu habitué à la voiture, j’ai testé les installations — la dernière fois que j’étais venu, le simulateur n’existait pas encore ! »

« J’ai ensuite moulé mon baquet avant des réunions avec des personnes clés pour comprendre le programme de l’année prochaine. Il s’agissait vraiment de se remettre dans le bain. »

« Je crois que l’équipe a tous les atouts en main pour l’avenir. Les dernières courses ont été encourageantes pour tout le monde, y compris moi. »

« Revoir Renault être compétitif est une bonne chose pour le sport et je me suis réjoui de voir ces progrès. »

« Le chemin est encore long et le milieu de tableau est extrêmement serré, mais je pense qu’ils ont fait un travail incroyable en piste. »

« Les deux dernières courses ont été très excitantes à regarder et j’ai hâte de revenir dans le match. Je vais maintenant suivre tout ce que l’équipe attend de moi : des jours de simulateur, apporter mon aide sur certains week-ends et être disponible pour tout ce dont elle a besoin. »

Vers l’ajout d’une course « surprise » au calendrier de la F1 ?

Certains directeurs d’équipe sont favorables à l’idée d’ajouter une course « surprise » au calendrier de la F1 afin d’apporter un peu plus d’imprévisibilité au sport et donc d’améliorer le spectacle.

Cette année en raison de la crise sanitaire, la F1 a dû faire preuve d’imagination pour remplacer les destinations annulées et a donc choisi d’ajouter des circuits que la catégorie reine du sport automobile ne visitait plus depuis un long moment ou n’avait même encore jamais visité.

En 2020, des circuits comme le Mugello, Imola, Istanbul, Portimao au Portugal ou encore le Nürburgring ont donc fait leur apparition au calendrier et les différents patrons d’écurie ne s’opposeraient pas à ce qu’une de ces courses soit ajoutée au calendrier en tant que Grand Prix « surprise ».

« C’est formidable que la F1 se rende sur ces différents sites et nous en avons encore d’autres avec Istanbul et Imola. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela maintient la compétition pour une place pour l’une des 22 courses du calendrier et je pense que ce serait bien d’avoir une sorte de course d’invitation une fois par an pour se rendre sur ces différentes pistes. »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est également favorable à l’idée et juge le concept très interessant.

« Je pense que c’est un nouveau concept intéressant qui est né de la nécessité d’avoir plus de courses à l’ère du COVID, et c’est intéressant. » a déclaré Wolff.

« Vous pouvez certainement voir plus de vulnérabilité. Les équipes se présentent avec peu de connaissances sur ces pistes, et vous pouvez voir que les performances sont très différentes d’une piste où nous allons souvent. »

« Vous venez au Nurburgring ou vous venez à Silverstone, où nous y sommes allés chaque année, il n’y a donc pas grand-chose que vous puissiez optimiser en étant simplement créatif ou flexible dans la réflexion, car nous y sommes allés tellement de fois. »

Du côté de chez Haas, même son de cloche avec Guenther Steiner, qui aimerait avoir un peu plus d’imprévisibilité: « J’aime le changement, si vous faites toujours la même chose, vous en connaissez toujours le résultat – c’est beaucoup plus prévisible lorsque vous faites toujours la même chose. »

« Je pense que ce serait formidable si nous pouvions faire une rotation, si c’est possible commercialement, et c’est à la Formule 1 de se pencher là-dessus. »

« En voyant ce qui s’est passé au Mugello, j’attends vraiment avec impatience le Nürburgring, Portimao et Imola. »

Magnussen ne peut que constater un marché des pilotes compétitif

Kevin Magnussen est bien conscient que son baquet chez Haas est convoité par de nombreux candidats potentiels et l’avenir du Danois en F1 devrait se jouer dans les prochains mois.

L’équipe américaine Haas n’a toujours pas dévoilé les noms de ses pilotes pour la saison 2021, alors que les deux pilotes actuels Romain Grosjean et Kevin Magnussen arrivent tous deux en fin de contrat.

Interrogé sur son avenir, Magnussen est bien conscient que l’arrivée sur le marché de pilotes comme Nico Hülkenberg et Sergio Perez va inévitablement ébranler le mercato cet hiver et faire réfléchir ses patrons, qui auront la possibilité de signer des pilotes en provenance de grandes équipes.

« J’ai appris qu’on ne peut jamais être sûr de rien en F1. C’est clairement un marché des pilotes très compétitif quand on voit qui est disponible. » explique Magnussen au journal danois Ekstra Bladet.

« Il y a Perez et Hülkenberg, puis des pilotes juniors Ferrari comme Schumacher ou Shwartzman ou IIot. »

« Ils ont une connexion avec Ferrari et nous sommes une équipe Ferrari avec Alfa Romeo. Cela signifie qu’il y a un nombre raisonnable de prétendants pour le baquet. »

« Je préférerais être dans une position totalement sûre avec un contrat signé. Mais je le prends comme ça vient et je suis devenu meilleur pour me concentrer sur mon travail, malgré le fait que ces choses tournent en arrière plan et malgré la pression. »

« J’ai plus confiance en moi. Je peux faire de mon mieux sous cette pression et en tirer profit. Dans le passé, j’ai été vraiment touché par cela, et je n’arrivais pas à me mettre dedans et aller au-delà de ma performance. Je sens que je suis devenu meilleur dans ce domaine. »

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a récemment déclaré qu’il pourrait prendre une décision en fin d’année, voire cet hiver.

Toto Wolff en stress à l’idée d’accueillir les caméras de Netflix en Russie

Ce week-end au Grand Prix de Russie, l’équipe Mercedes accueillera dans ses installations à Sotchi une équipe de tournage de Netflix, alors qu’elle enregistrera des images pour la troisième saison de Drive To Survive.

Mais compte tenu de ce qui s’est passé la dernière fois lorsque Mercedes a ouvert ses portes à l’équipe Netflix au Grand Prix d’Allemagne 2019, le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a admis être un peu inquiet avant le Grand Prix de Russie.

L’année dernière, la course de Hockenheim a vu Mercedes célébrer 125 ans de participation dans le sport automobile, en dévoilant une livrée spéciale pour le Grand Prix d’Allemagne, tandis que les membres de l’équipe arboraient des tenues rétro dans le garage.

Mais alors que les caméras de Netflix filmaient de l’intérieur, la course de Mercedes s’est déroulée de façon inattendue avec un  Valtteri Bottas qui a crashé sa F1 à moins de 10 tours de l’arrivée – tandis Lewis Hamilton a lui aussi tapé un mur, ce qui a obligé le Britannique à rentrer aux stands pour changer d’aileron avant, mais son arrêt a duré une éternité [50 secondes].

Au final, le Grand Prix d’Allemagne a été la pire course de Mercedes au cours de la saison 2019 avec un abandon pour Bottas et une lointaine neuvième place pour Hamilton à l’arrivée de l’épreuve.

Toto Wolff espère donc que la présence des caméras de Netflix ce week-end au Grand Prix de Russie ne soit pas de mauvaise augure pour la performance de son équipe sur l’Autodrome de Sotchi.

« L’année dernière, [l’équipe de tournage] nous a suivis à Hockenheim où nous avons célébré notre course à domicile et 125 ans de sport automobile – et avons eu notre pire course de la saison. » a déclaré Wolff.

« Cela a donné un épisode Netflix très divertissant, mais nous espérons que cette fois nous pourrons avoir un excellent contenu et une belle course. »

L’Autrichien peut tout de même laisser un peu retomber la pression puisque son équipe a remporté chaque Grand Prix de Russie depuis que la course a été ajoutée au calendrier en 2014.

Après le carambolage au Mugello, Sainz souhaite discuter avec les pilotes en Russie

Après avoir été l’un des pilotes impliqués dans un terrible crash lors de la dernière course au Mugello, Carlos Sainz a déclaré qu’il souhaitait des discussions entre les pilotes ce week-end au Grand Prix de Russie afin d’éviter qu’un incident similaire ne se reproduise.

Carlos Sainz a été pris dans l’accident lors du redémarrage de la Safety Car au Grand Prix de Toscane qui a également éliminé Kevin Magnussen, Antonio Giovinazzi et Nicholas Latifi dans la ligne droite des stands.

Avant la course de cette semaine à Sotchi dans le cadre du Grand Prix de Russie, l’Espagnol dit vouloir s’assurer qu’un tel accident ne puisse plus se reproduire à l’avenir et va donc remettre le sujet sur la table vendredi lors du traditionnel briefing des pilotes.

« La troisième triplette de la saison nous a offert des hauts et des bas. Le bon résultat à Monza a été un coup de pouce important pour toute l’équipe, mais ce qui s’est passé au Mugello est quelque chose que j’espère que nous ne reverrons jamais en course. » nous explique Sainz.

« Comme je l’ai déjà dit, le plus important est que tout le monde soit indemne, mais je suis sûr que nous en reparlerons tous ensemble en Russie pour comprendre ce qui s’est passé et convenir de la manière dont nous pouvons l’éviter à l’avenir. »

Pour information, la FIA de son côté a estimé que c’était aux pilotes de faire attention et Michael Masi, directeur de course, ne comptait pas au lendemain du Grand Prix de Toscane modifier les règles sur la relance après une Safety Car.

Giancarlo Minardi très critique : « Je n’aime pas cette F1 »

Giancarlo Minardi, l’ancien patron de l’écurie de F1 Minardi, s’est montré très critique envers la Formule 1 moderne après un Grand Prix de Toscane animé disputé au Mugello il y a quelques jours et qui a été interrompu par deux fois en raison de crashs.

Le crash le plus spectaculaire a eu lieu dans la ligne droite de départ/arrivée lorsque plusieurs pilotes se sont percutés à la relance de la course, notamment parce que le leader Valtteri Bottas a roulé très lentement jusqu’à la ligne d’arrivée, créant sans le vouloir un effet accordéon derrière lui.

Minardi estime que la F1 moderne veut à tout prix donner la priorité au spectacle au détriment de la sécurité des pilotes et l’Italien ne mâche pas ses mots.

« Je n’aime pas cette Formule 1 car nous voulons à tout prix donner la priorité au spectacle, même au détriment de la sécurité, comme nous l’avons vu à l’occasion du premier redémarrage après le retour du safety car [au Mugello]. » nous explique Minardi.

« Les règles ont été modifiées sans que nous ayons pu les essayer au préalable, créant des accidents et le chaos. Les pilotes, dans cette circonstance, ne sont pas en tort. »

« Le Mugello a certainement réussi le test et a démontré que les pilotes ne sont plus habitués à courir sur des circuits historiques avec du gravier juste à côté des vibreurs. »

« Il y avait seulement douze voitures à l’arrivée et cela n’avait pas été vu depuis un bon moment, mais cela ne reflète pas forcément les forces en présence du peloton, même si je suis satisfait de la troisième place d’Albon avec Red Bull et aussi de Renault avec Daniel Ricciardo. »

« Une fois de plus, Mercedes a joué avec ses adversaires. A chaque redémarrage, ils ont pu gagner immédiatement deux secondes d’avance, puis prendre l’avantage tour après tour. Ils ont une force unique, comme en témoigne le meilleur tour de Hamilton à la toute fin. »

« La F1, cependant, doit faire un « point final » car ce n’est pas bon. On ne peut pas continuer à changer les règles qui, entre autres, déstabilisent aussi la lecture de la course. »

Laurent Mekies : « Il n’est pas dans la nature de Ferrari de baisser les bras »

A l’entame d’un nouveau Grand Prix dans une saison très décevante pour elle, l’équipe Ferrari arrive en Russie avec quelques évolutions aérodynamiques et la volonté de bien faire.

Même si les résultats sont très loin des attentes de l’écurie et de ses fans, Laurent Mekies, le Directeur sportif de la Scuderia, affirme que l’état d’esprit reste bon au sein de l’équipe : « La première partie de saison s’est avérée très difficile pour la Scuderia, comme le montrent les résultats. »

« Mais il n’est pas dans la nature de Ferrari de baisser les bras. En aucune circonstance. C’est dans cet esprit que nous abordons le week-end de Sotchi, même si, depuis que nous venons ici, la piste ne nous a jamais été trop favorable. « précise le Français.

Sebastian Vettel et Charles Leclerc bénéficieront de quelques évolutions sur leur SF1000, comme prévu par le plan suivi par Ferrari : « Nous allons introduire quelques petites mises à jour aérodynamiques sur le SF1000, dans le cadre du plan qui s’étend sur les prochaines courses pour corriger au maximum les faiblesses constatées lors des dernières courses, notamment en vue de 2021. »

« On ne s’attend pas à ce que ce petit package nous apporte de grands changements mais il nous permettra de vérifier sa fonctionnalité et de nous donner une base pour les développements futurs. » conclut Mekies.

Les billets pour le GP d’Emilie-Romagne à Imola sont en vente

Le circuit Enzo e Dino Ferrari, à Imola, va accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1 cette saison, le week-end du 31 octobre et 1er novembre.

Baptisé le Grand Prix d’Emilie-Romagne, il aura la particularité de se dérouler sur deux jours, le samedi et le dimanche, faisant donc l’impasse sur les traditionnelles deux premières séances d’essais libres du vendredi.

De plus, le circuit situé à Imola a reçu l’autorisation d’accueillir du public, uniquement dans ses tribunes. 13 147 spectateurs très précisément vont donc pouvoir prendre place pour assister au week-end.

Des règles sanitaires strictes

L’accueil du public se fera dans le plus strict respect des règles sanitaires en vigueur sur le sol italien.

En effet, la vente des billets ne se fera qu’en ligne, ceux ci seront nominatifs et valables uniquement pour une des deux journées. Aucune billetterie ne sera présente sur le circuit.

Le port du masque sera obligatoire dans l’enceinte du circuit et les spectateurs ne pourront le retirer qu’une fois qu’ils seront assis sur leur siège. Du gel hydroalcoolique sera mis à disposition. Une distanciation d’un mètre entre chacun d’eux sera bien évidemment obligatoire.

Des places de parking gratuites seront mises à disposition à proximité des tribunes avec un flux régulé afin d’éviter tout rassemblement excessif.

Enfin, chaque spectateur devra se soumettre à une prise de température à l’entrée du circuit. Toute personne présentant des symptômes grippaux ou une température égale ou supérieure à 37,7° C sera placée dans une zone d’isolement près de l’entrée et soumise à une nouvelle mesure après un certain temps.

Si la deuxième mesure détecte également une température supérieure ou égale à 37,5° C, le spectateur ne sera pas autorisé à entrer.

Des billets à quels prix ?

Les billets pour les journées du samedi et du dimanche ont été mis en vente par le circuit et leurs prix varient de 32€ à 550€ selon la tribune et la journée choisie.

Les spectateurs pourront prendre place dans les tribunes installées sur la ligne de départ et dans les virages de Tosa, Acqua Minerali et Rivazza.

Le tableau ci-dessous répertorie les billets mis en vente par tribune ainsi que leur prix :

 

Lewis Hamilton parmi les 100 personnalités les plus influentes du « Time »

Le pilote de F1 Lewis Hamilton figure parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année 2020 selon le magazine Time.

Le magazine américain Time établit annuellement depuis 1998 une liste des 100 personnalités les plus influentes du moment à travers le monde et le pilote Mercedes Lewis Hamilton figure aujourd’hui dans cette liste, notamment parce que le Britannique se bat depuis le début de l’année sur divers sujet extra-sportifs comme le racisme ou encore l’écologie.

« Lewis Hamilton est quelqu’un que j’ai idolâtré. Il est sur le point de remporter son septième championnat de Formule 1 cette saison, égalant le record de Michael Schumacher. » a écrit le pilote de NASCAR Bubba Wallace dans le Time au sujet de Lewis Hamilton.

« Sept est un chiffre magique en course. Dale EarnhardtSr., Jimmie Johnson et Richard Petty ont chacun remporté sept titres de la saison NASCAR. »

« Lewis, 35 ans, est assez jeune pour continuer à remporter des championnats et établir de nouveaux records de tous les temps. »

« Je suis le seul pilote noir au plus haut niveau de la NASCAR. L’exemple de Lewis – en tant que seul pilote Black en F1 – est donc particulièrement significatif pour moi. »

« Il montre que nous pouvons le faire. Le voir conquérir la piste presque chaque week-end, cela me motive à essayer de faire de même. »

« Son activisme a également ému le monde. Lewis a attiré l’attention internationale sur le mouvement BlackLives Matter, à travers son plaidoyer sur les réseaux sociaux et lors d’événements de F1. »

« La préparation mentale de Lewis, son aura, sa capacité à tirer parti de chaque occasion d’utiliser sa plate-forme pour chasser le racisme sont plus qu’un simple modèle pour les pilotes de voitures de course et les autres athlètes. »

« Il est une source d’inspiration pour tout le monde. » conclut Wallace.

Binotto « très excité » à l’idée de travailler avec Sainz chez Ferrari en 2021

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, se dit « très excité » à l’idée d’accueillir l’Espagnol Carlos Sainz dans son écurie à partir de la saison prochaine en F1.

La Scuderia Ferrari aura l’an prochain le duo de pilotes le plus jeune de son histoire avec le Monégasque Charles Leclerc et le Madrilène Carlos Sainz – qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre Maranello.

Lorsqu’on demande à Mattia Binotto s’il est impatient de commencer à travailler avec Carlos Sainz Jr, le manager Suisse répond: « Je suis très excité. Nous avons fait notre choix et je pense que nous avons fait le bon choix. »

« Je suis très heureux que Carlos rejoigne l’équipe, très satisfait de notre composition. « Tous deux [Saine et Leclerc] sont très jeunes et commencent à avoir de l’expérience. »

« Nous ne cherchons pas seulement à obtenir des victoires, mais un long cycle, en créant des fondations solides, et lorsque vous essayez de créer des fondations solides et en les basant sur une jeune équipe, non seulement du côté des ingénieurs, des techniciens mais aussi des pilotes, c’est le bon choix à faire. »

Carlos Sainz remplacera directement le quadruple champion du monde Sebastian Vettel l’an prochain chez Ferrari, alors que l’Allemand rejoindra pour sa part l’équipe d’usine Aston Martin.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la signature de Vettel chez Aston Martin, Binotto répond: « Je suis vraiment très, très heureux. »

« Je pense que le fait que nous ayons décidé très tôt et que nous lui ayons communiqué très tôt [la décision qu’il ne resterait pas dans l’équipe l’an prochain] devait lui donner une chance de trouver un baquet, et le fait qu’il ait trouvé un baquet est un succès pour nous. »

« Je suis donc très heureux pour lui en tant que pilote, en tant que personne, et heureux pour la Formule 1 car je pense qu’il est important de conserver Sebastian dans le cirque. Je pense que c’est un excellent résultat. »

Sergio Pérez s’estime malchanceux depuis le début de la saison

L’équipe Racing Point a beaucoup fait parler d’elle ces dernières semaines en annonçant la signature de Sebastian Vettel à compter de la saison 2021.

Sergio Pérez fait les frais de cette arrivée du pilote allemand et se voit contraint de quitter l’équipe qui s’appellera Aston Martin dès l’année prochaine.

La saison du pilote mexicain a été mouvementée jusque là puisqu’il a été à ce jour le seul pilote ayant été testé positif à la Covid-19, ce qui l’a empêché de participer aux deux Grands Prix qui se sont déroulés à Silverstone plus tôt dans l’année.

Sans podium à son actif cette saison, au contraire de son équipier Lance Stroll 3ème à Monza, Pérez s’estime peu chanceux : « Je ne pense pas que la chance ait toujours été de mon côté dans les courses jusqu’à présent. J’ai le sentiment que nous pouvons obtenir beaucoup mieux. »

Monté sur le podium en Russie en 2015, le pilote Racing Point compte capitaliser sur son aisance sur la piste de Sotchi pour marquer des gros points ce week-end : « Sotchi a toujours été un circuit où j’ai été fort et je pense que nous pouvons marquer de bons points ce week-end. »  précise-t-il.

« J’aime vraiment Sotchi. J’ai de bons souvenirs ici. C’est une bonne piste et j’aime le défi qu’elle propose. »

« Le freinage est vraiment important ici et il faut être très précis. Il y a beaucoup de virages à angle droit, ce qui n’est pas facile et peut vous surprendre. »

« Vous devez donc vous assurer de réaliser des tours propres, car les murs en béton ne sont jamais loin. » conclut le Mexicain.

La pole position ne sera pas primordiale en Russie

Le circuit du parc olympique de Sotchi, élaboré par Hermann Tilke et cadre du Grand Prix de Russie, est assez différent des autres en ce sens qu’il propose beaucoup de virages à angle droit.

La ligne droite de départ est également très longue et le premier freinage après l’extinction des feux intervient au bout d’un kilomètre, ce qui laisse le temps aux pilotes derrière le poleman de profiter de l’aspiration de celui-ci.

Cette situation avait créé un quiproquo chez Ferrari l’an passé puisque le poleman Charles Leclerc avait fait bénéficier son équipier Sebastian Vettel, 3ème sur la grille, de son aspiration pour lui offrir la première place et propulser ainsi les deux monoplaces rouges en tête.

Selon une discussion qui avait eu lieu avant la course, l’Allemand devait rendre sa positon au Monégasque, ce que le quadruple champion du monde n’avait finalement pas fait avant d’abandonner sur un problème mécanique quelques tours après son premier arrêt au stand.

Cet incident fait dire à Toto Wollf, Directeur de l’équipe Mercedes, que la pole position n’est pas cruciale sur cette piste : « La piste a un tracé assez inhabituel et ce qui la caractérise particulièrement et qui la rend spéciale c’est le long trajet de la pole à la première zone de freinage. »

« Cela signifie que le poleman n’est pas nécessairement dans la position la plus forte pour le départ de la course car les voitures derrière lui bénéficient de l’aspiration. »

« On a pu le voir l’année dernière lorsque Vettel a dépassé Leclerc à l’entame du virage 2 et, en 2017, lorsque Valtteri [Bottas] a battu le poleman Vettel en partant de la 3ème position. »

Donc, malgré un monoplace véloce en qualifications, Mercedes pourrait être fragilisée en course par une position avantageuse sur la grille de départ : « Notre rythme de qualifications a été très fort cette année, mais cette force pourrait facilement se transformer en vulnérabilité le jour de la course à Sotchi. » conclut Wolff.

Les horaires du Grand Prix de Russie 2020

Dixième manche du championnat 2020 de F1, le Grand Prix de Russie se dispute ce week-end [du 25 au 27 septembre] sur le tracé de Sotchi au bord de la Mer Noire.

Pas de surprise pour cette saison 2020, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Pour le Grand Prix de Russie, les deux premières séances d’essais libres seront diffusées sur Canal+ Sport, tandis que les EL3, les qualifications et la course seront diffusées sur Canal+.

Horaires du GP de Russie 2020 (heure de Paris)

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Daniel Ricciardo veut continuer sur sa lancée au GP de Russie

Après s’être classé quatrième pour la troisième fois cette saison au Mugello, Daniel Ricciardo donnera absolument tout pour finir une place plus haut sur l’Autodrome de Sotchi et signer enfin son premier podium avec l’équipe Renault F1.

« Je veux poursuivre cette série d’entrées dans les points. » nous explique l’Australien avant la dixième manche de la saison 2020.

« L’an passé, ma course avait été assez courte à Sotchi avec un peu de grabuge au quatrième virage. Je me rappelle très bien avoir pensé après cela que « nous devons faire mieux en qualifications pour ne pas partir au cœur du peloton ». »

« Ce n’était pas mon meilleur week-end dans l’exercice, donc c’est un sujet sur lequel je souhaite mettre l’accent cette année tout en parvenant à maîtriser toutes les subtilités de la piste. Sotchi n’a jamais été mon meilleur circuit et il me reste quelques trucs à y apprendre. J’ai hâte d’y retourner pour essayer de le dompter ! »

« Il y a une longue phase vers le premier véritable virage, qui est une grande zone de freinage. Le DRS a un effet assez important sur cette ligne droite. »

« La course peut être riche en action entre les murs et les courbes à moyenne et haute vitesse. Il pourrait faire plus frais à cette période de l’année, donc je vais emporter un sweat à capuche ou deux ! »

« C’est une piste plate, complètement différente du Mugello qui est assez vallonnée. Sotchi est littéralement le contraire. À titre personnel, je tenterai aussi d’améliorer mes petites faiblesses ici. »

« Nous voulons poursuivre notre belle série et marquer de bons points ce week-end. Nous sommes au cœur d’une bataille extrêmement serrée où plusieurs équipes entre la deuxième ligne sur la grille et en dehors du top dix se tiennent en seulement un ou deux dixièmes. »

« C’est un défi passionnant et il implique de devoir absolument tout extraire de notre voiture. Nous avons terminé deux fois quatrièmes sur les trois derniers rendez-vous, donc l’objectif est de continuer de prendre ces gros points pour rester dans le match au championnat. »

Pour rappel, le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, a parié un tatouage avec Ricciardo si jamais ce dernier signait un podium avant la fin de la saison.

Les prévisions météo pour le GP de Russie 2020

A l’occasion de la 10e course de la saison 2020, c’est sur les bords de la Mer Noire que sera lancée la seconde moitié de la campagne de F1 dans le cadre du Grand Prix de Russie.

Dessiné par l’architecte allemand Hermann Tilke, le circuit se déploie sur 5,848 km et comporte 18 virages. Les 6 éditions du Grand Prix de Russie (toutes remportées par Mercedes) se sont toujours déroulées sur une piste sèche et tout semble indiquer que ce sera la même chose pour l’édition 2020 avec en prime des températures estivales.

Situation générale

Un anticyclone situé au-dessus du Kazakhstan redirige un flux sec et doux sur la Mer Caspienne et la Mer Noire. Une dépression centrée sur l’Europe de l’ouest vendredi se déplace vers la Roumanie samedi avant de se combler et de continuer sa route vers le nord pour dimanche.

La région de Sotchi sera donc bien épargnée au cours du week-end avant une dégradation pour le début de la semaine prochaine.

Vendredi 25 septembre – Essais libres 1 et 2

La journée de vendredi sera majoritairement bien ensoleillée avec quelques passages nuageux inoffensifs. Les températures évolueront entre 24°C pour la séance d’essais libre du matin et 26°C pour la séance de l’après-midi. Le vent soufflera du secteur ouest et sera léger.

Samedi 26 septembre – EL 3 et qualifications

Le temps chaud et sec continuera samedi. Pour les qualifications (qui débuteront à 14h00 heure de Paris), le thermomètre indiquera 27°C. Le vent toujours du secteur ouest sera plus présent que la veille et soufflera entre 10 et 20 km/h.

A noter que les pneus les plus tendres (C3, C4 et C5) seront utilisés à l’occasion de ce Grand Prix de Russie et les stratégies agressives de certaines écuries pourraient venir chambouler la grille de départ.

Les conditions météo seront aussi favorables pour venir battre le record du circuit réalisé par Valtteri Bottas en 2018 avec 1’31 »387.

Dimanche 27 septembre – La course

Pour dimanche, peu de changement du côté des conditions météo : du soleil et de la chaleur. Pour le départ qui sera donné à 14h10 heure locale (13h10 heure de Paris), le mercure indiquera 28°C avec un ciel bleu. Seule différence par rapport aux jours précédents : la direction du vent du secteur sud (entre 5 et 15 km/h). Cela ne devrait pas gêner les monoplaces pour les 53 tours de la course.

Vous pouvez suivre tout au long du week-end l’évolution de la météo en temps réel en consultant les prévisions horaires sur le site de notre partenaire Celinium.

On se retrouve dans quinze jours pour les prévisions météo du Grand Prix d’Eifel qui se disputera sur le tracé du Nürburgring en Allemagne.

Stefano Domenicali devrait devenir PDG de la F1

L’ancien patron de l’équipe Ferrari et actuel PDG de Lamborghini, Stefano Domenicali, devrait remplacer Chase Carey en tant que directeur général de la F1 avant le début de la saison prochaine.

L’information dévoilée ce mardi par nos confrères de RaceFans a été confirmée par d’autres sources dont Reuters et la BBC quelques heures plus tard.

Domenicali, 55 ans, est actuellement président et chef de la direction du constructeur italien de voitures de sport Lamborghini et dirige également la commission des monoplaces de la FIA. L’Italien a également été à la tête de l’équipe de Formule 1 Ferrari entre 2008 et 2014.

Chase Carey pour sa part préside la Formule 1 depuis 2017, lorsque la société américaine Liberty Media a racheté la F1 et évincé l’ancien PDG Bernie Ecclestone.

Racefans, citant « une source au courant de la situation », a déclaré que l’Italien devait prendre la relève en tant que directeur général de la F1 avant le début de la saison prochaine.

Cette nomination laisserait trois des meilleurs emplois du sport aux mains d’anciens Ferrari avec Ross Brawn en tant que manager de la F1, Jean Todt en tant que président de la FIA et Domenicali en tant que probable PDG de la F1.

Du côté de la F1, aucun commentaire n’a encore été fait au sujet de cette information qui n’est donc pas officielle pour le moment.

Netflix chez Mercedes F1 ce week-end au Grand Prix de Russie

Les équipes de tournage de Netflix seront en immersion à l’intérieur des garages et installations Mercedes ce week-end au Grand Prix de Russie sur le tracé de Sotchi.

Après avoir suivi de l’intérieur l’équipe Ferrari – qui célébrait son 1000e départ en F1 – le week-end précédent au Grand Prix de Toscane, Netflix va désormais suivre l’équipe Mercedes à Sotchi dans le cadre du tournage de la saison 3 de Drive To Survive (Pilotes de leur destin).

Ce week-end, Lewis Hamilton aura l’opportunité d’égaler le nombre de victoires de Michael Schumacher en F1 (91) et c’est pour cette raison que les équipes Netflix s’attarderont du côté de chez Mercedes tout le week-end.

Pour la petite histoire, l’an dernier lorsque Netflix a décidé de suivre l’équipe Mercedes au Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim, l’écurie du constructeur allemand a connu le pire Grand Prix de la saison avec un Lewis Hamilton neuvième à l’arrivée et un abandon pour Valtteri Bottas.

Crise sanitaire oblige, les membres de l’équipe Netflix ont évidemment reçu l’autorisation de la F1 pour pénétrer dans la « bulle » Mercedes ce week-end.

Romain Grosjean en faveur d’un restart sur la ligne de Safety Car

Après avoir réussi à éviter le pire au Grand Prix de Toscane il y a quinze jours à la suite d’un gros crash dans la ligne droite de départ/arrivée du tracé du Mugello lors d’une relance après une voiture de sécurité, Romain Grosjean fait partie de ceux qui pensent que la FIA devrait revoir la règle.

Cette année, lors d’un départ lancé après une voiture de sécurité, les pilotes ne peuvent pas se doubler avant la ligne de départ/arrivée, alors qu’auparavant les pilotes pouvaient attaquer à partir de la ligne de Safety Car (placée avant la ligne de départ).

Au Grand Prix de Toscane, Valtteri Bottas ( qui menait le peloton derrière la Safety Car) a choisi de rouler au pas jusqu’à la ligne de départ pour ne pas offrir d’aspiration à Lewis Hamilton derrière lui et a ensuite choisi d’accélérer une fois la ligne franchie.

Lors de cette manœuvre, les pilotes en fin de peloton ont été victimes d’un coup d’accordéon parce qu’il arrivaient beaucoup trop vite sur les premiers pilotes au ralenti.

Après un gros coup de freinage de la part des pilotes du milieu de peloton, tous ceux arrivant derrière ont dû essayer d’éviter le crash en changeant de trajectoire et provoquant à leur tour des dommages collatéraux dans ce que l’on peut qualifier d’incidents en chaîne.

Romain Grosjean pour sa part s’est fait une grosse frayeur en arrivant « dans le paquet » et essayant d’éviter les morceaux de carbone et éléments mécaniques qui volaient un peu partout.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la façon dont les événements se sont déroulés et sur ce que l’on pourrait faire pour éviter un nouvel incident, le Français a répondu. : « Si vous regardez depuis nos caméras embarquées, il semble que tout le peloton a accéléré puis ralenti. C’est vraiment ce que j’ai ressenti au début. Ensuite, quand vous regardez depuis les caméras extérieures, c’est évidemment beaucoup moins clair car Valtteri (Bottas) a gardé une vitesse lente à l’avant. » nous explique Grosjean.

« Je pense que certains ont essayé de prendre de l’élan, mais se sont ensuite rendu compte qu’ils étaient un peu trop rapides et ont dû ralentir. »

« Petit à petit, pour tout le peloton, et particulièrement si vous étiez en P18, 19 ou 20, c’est devenu une longue accélération suivie d’un gros freinage. »

« Je pense que c’était une surprise pour nous tous. Nous ne pouvions pas faire grand-chose à ce sujet. »

« Je ne sais pas quoi dire pour éviter à nouveau ce genre d’incident. Peut-être qu’il faudrait reprendre la course sur la ligne de la voiture de sécurité – qui était placée beaucoup plus tôt sur la ligne droite – mais je ne sais pas si cela fonctionnera. »

Pirelli table sur une course à un seul arrêt au Grand Prix de Russie

Pirelli a mis à disposition des équipes de F1 les gommes C3, C4 et C5 pour le Grand Prix de Russie ce week-end.

Le tracé de Sotchi étant réputé pour être l’un des moins agressifs du calendrier pour les pneumatiques, le manufacturier unique de la F1 s’attend à voir une grande partie des équipes opter pour une stratégie à un seul arrêt dimanche en course.

« Le Grand Prix de Russie est l’un des rares à conserver sa date d’origine par rapport au calendrier révisé et se déroule plus ou moins à la même période de 2019. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Par rapport à l’année dernière, la nomination est un cran plus tendre pour permettre des vitesses plus élevées et ajouter un défi supplémentaire en termes de stratégie. »

« Grâce au cahier des charges actuel, différent de 2019, le choix plus tendre avec les C3, C4 et C5 nominés pour cette course devrait encourager l’utilisation des trois composés, sans risque d’avoir recours à une gestion élevée des pneumatiques en course. »

« Il y a des inconnues pour ce week-end, étant donné les performances supplémentaires des voitures actuelles et le fait qu’en 2019 la course a été particulièrement influencée par la voiture de sécurité. »

« Malgré cela, Sotchi est toujours l’une des pistes les moins exigeantes sur les pneus, donc une stratégie à un seul arrêt est possible. »

« Les équipes se concentreront sur cet aspect lors des essais libres, et nous nous attendons à ce que plusieurs équipes essaient une tactique à un seul arrêt si possible. »

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Max Verstappen veut laisser le week-end du Mugello derrière lui

Après un abandon dès le premier tour de course à la suite d’un accident au second virage au Grand Prix de Toscane, Max Verstappen veut désormais oublier tout ce qui s’est passé au Mugello et se concentrer sur Sotchi, prochaine manche du championnat du monde 2020 de F1.

Le pilote Red Bull sait que le tracé de Sotchi n’est absolument pas adapté à sa monoplace avec de longues lignes droites, mais le Néerlandais essaiera comme toujours de tirer le meilleur parti de sa machine.

« Je pense que c’était bien pour tout le monde dans l’équipe Red Bull d’avoir un week-end positif [au Mugello grâce au podium d’Albon], mais j’ai hâte de reprendre la course, d’autant plus que je n’ai pas terminé un seul tour de course. » nous explique Verstappen.

« Bien sûr, ce n’est pas agréable de terminer un week-end de course comme celui-ci, surtout parce que je pense que nous avions de bonnes chances de gagner plus que le podium, mais nous devons laisser cela derrière nous. »

« Nous avons bien sûr discuté des problèmes en équipe et tout le monde travaille dans la même direction en essayant d’optimiser chaque course. »

« Je pense que nous avons fait des progrès avec la voiture au Mugello et bien sûr, c’était bien de voir Alex sur le podium pour la première fois. Nous continuerons à nous battre pour les victoires et les podiums. »

« Ce ne sera pas facile à Sotchi et ce n’est pas notre piste préférée, avec les longues lignes droites. La concurrence derrière nous sera proche. »

« La piste est assez unique, car la plupart des virages sont à 90 degrés, ce que nous ne voyons pas très souvent. »

« Nous devons donc nous assurer que le réglage est parfait, en particulier pour certains virages lents afin d’optimiser la sortie vers les lignes droites. »

« Ce n’est pas la piste la plus facile pour dépasser, mais j’espère que je n’aurai pas à faire beaucoup de dépassements ce week-end et que nous pourrons décrocher un bon résultat. »

Au championnat du monde, Max Verstappen a perdu sa seconde position après son abandon au Mugello et se retrouve désormais troisième avec 25 points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas et 80 points sur le leader Lewis Hamilton.