Valtteri Bottas devra utiliser des « jeux psychologiques » pour battre Hamilton cette année selon Hill

Damon Hill estime que Valtteri Bottas devra utiliser toutes les tactiques possibles pour battre son coéquipier Lewis Hamilton, y compris les jeux d’esprit.

Bien que Bottas ait pris un bon départ cette saison, le Finlandais a désormais pris du retard sur Hamilton qui a dominé les deux dernières courses pour prendre la tête du championnat, alors qu’il se dirige vers un record de sept titres mondiaux, pour égaler celui de Michael Schumacher.

Les pilotes Ferrari Sebastian Vettel et Charles Leclerc ont tous deux convenu que Bottas était le seul pilote à pouvoir arrêter Hamilton cette année grâce à l’avance de Mercedes.

Damon Hill est d’accord mais pense que Valtteri Bottas devra encore un peu plus élever son niveau face à un Lewis Hamilton toujours au sommet de son art.

« Il a juste besoin de savoir comment mettre la pression sur Lewis. » a déclaré Hill au podcast de la F1, F1 Nation.

« Si cela signifie, je ne sais pas, faire des trucs psychologiques auxquels Nico [Rosberg] a fait allusion, pour faire perdre à Lewis son équilibre, peut-être qu’il doit le faire. »

« Il s’agit en fait de trouver un moyen de débloquer le niveau suivant. Je ne sais pas si vous pouvez débloquer psychologiquement le niveau suivant. »

« Des gens comme Lewis peuvent y arriver. Ils peuvent même avoir un autre niveau qu’ils n’ont même pas encore atteint pour eux-mêmes, c’est ce qui est inquiétant. »

« Je ne sais pas si Lewis a déjà poussé aussi fort parfois. Je ne sais pas non plus pour Valtteri, mais il doit trouver quelque chose, une inspiration quelque part. »

« Honnêtement, je ne sais comment je ferais moi-même pour contrarier Lewis, car il semble tout de même assez hermétique. »

Symonds ne pense pas que Renault aurait remporté ses titres sans Alonso

Pat Symonds, qui faisait partie de l’équipe Renault durant ses meilleures années, doute que l’écurie du constructeur français aurait remporté ses titres en 2005 et 2006 sans un pilote comme Fernando Alonso.

Directeur de l’ingénierie chez Renault pendant les années 2005 et 2006, Pat Symonds a très bien connu Fernando Alonso et l’ingénieur est quasiment certain que Renault n’aurait jamais pu remporter ses titres mondiaux sans le coup de volant du jeune Alonso à l’époque.

« Je ne pense pas que Renault aurait remporté ses deux championnats du monde sans Fernando. » a déclaré Symonds dans le podcast de la F1.

« Il s’agit d’avoir une bonne voiture avec une bonne fiabilité, une bonne équipe, un bon moteur…il faut beaucoup de choses, mais avoir un bon pilote est la clé. »

« Si vous avez la plupart de ces éléments, vous gagnerez des courses, mais vous aurez du mal à gagner le championnat. »

Pat Symonds se souvient avec nostalgie du temps d’Alonso chez Renault et souligne en particulier sa victoire en Hongrie en 2003, lorsque l’Espagnol est devenu le plus jeune pilote à remporter une course en F1.

« La meilleure course que j’ai pu voir d’Alonso a été sa première victoire en Hongrie en 2003. A cette époque, il était un très jeune pilote et il est devenu le plus jeune pilote à remporter une course à ce moment-là. »

« Pour le jeune homme qu’il était, il a montré qu’il était un pilote très mature, il a contrôlé sa course tout le temps. »

Symonds se souvient également de la bataille entre Alonso et Schumacher à Imola en 2005 : « A Imola en 2005, s’il avait eu quelqu’un d’autre que Schumacher derrière lui, il serait tout à fait sûr qu’il gagnerait la course. »

« Mais avec Michael, vous ne pouviez jamais être sûr de rien. Ils étaient les deux meilleurs pilotes du monde à l’époque. Ils se battaient sur la piste, mais Fernando a résisté. »

« C’est un pilote [Alonso] qui sait très bien se défendre et l’un des truc qu’il a c’est de ne jamais faire deux fois le même tour. Il y a des pilotes qui sont faciles à dépasser parce qu’ils sont prévisibles, mais Fernando n’est pas comme ça. »

L’an prochain, Fernando Alonso et Renault seront de nouveau réunis pour ce qui sera le troisième passage de l’Espagnol à Enstone.

Verstappen synchronisait son huitième rapport avant son crash dimanche

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, est revenu un peu plus en détail sur les conditions du crash de Max Verstappen dimanche dernier en Hongrie juste avant le départ de la course.

A Budapest, le pilote Red Bull Max Verstappen est allé frapper les barrières de pneus lors de son tour de mise en grille avant même le départ de la course. Horner explique que le Néerlandais était en train de synchroniser le huitième rapport sur sa boîte de vitesses et devait donc rouler à une allure assez élevée.

Mais la piste était encore très humide à certains endroits, notamment parce qu’une averse a éclaté juste avant le départ du Grand Prix, ce qui a piégé Verstappen, qui a tiré tout droit au virage 12.

« Je regardais le out lap sur le moniteur et j’ai vu Max partir au large au virage six / sept. » nous explique Christian Horner.

« Il essayait de savoir où était l’adhérence et essayait de synchroniser la huitième vitesse dans la descente vers le virage 12, ce qui signifie que vous devez être à fond pour obtenir cette synchronisation. »

« Le circuit était plus glissant qu’il ne le pensait et les pneus étaient assez froids. Personne ne pouvait en croire ses yeux quand il est entré dans les barrières. »

« Heureusement, il a réussi à maintenir le moteur en marche et à faire marche arrière pour sortir de la barrière. Nous n’étions pas sûrs de la gravité des dégâts et avons dû décider rapidement de l’appeler dans la voie des stands, mais nous avons l’avons finalement envoyé sur la grille pour voir si nous pouvions faire le travail afin qu’il ne perde pas position. »

« Alors que les mécaniciens allaient chercher la RB16 de Max au fond de la grille et la poussaient à travers le reste du peloton, nous ne savions pas si nous allions pouvoir faire le travail à temps. »

« Nous avions identifié sur les écrans que la biellette de direction et la biellette de poussée s’étaient cassées, mais on ne savait pas si le bras de suspension ou le montant s’était cassé sur sa suspension. Si c’était le cas, la partie aurait été terminée. »

« Le plus drôle, c’est que je n’étais pas stressé à ce sujet. Je sentais que si quelqu’un pouvait faire les réparations, c’était bien nos mécaniciens. »

« Dès qu’elle est arrivée sur la grille, ils l’ont démonté, mais surtout, l’inspection par test non destructif devait avoir lieu sur les composants pour s’assurer qu’ils étaient sûrs. »

« Ces résultats se sont bien déroulés et ce fut une course contre la montre pour changer ces pièces, ce qui est une entreprise énorme car leur conception est assez compliquée. »

« Vous auriez besoin d’être un pianiste sensationnel pour pouvoir travailler vos doigts dans l’espace qu’ils avaient, tel est le design serré de ces voitures. »

« Tout le monde a fait sa part – les gars du frontend, le mécanicien n ° 1, le mécanicien en chef – c’était transparent. Bien sûr, tout le reste doit également se passer sur la voiture comme d’habitude, pour préparer le départ de la course, donc c’était très bien coordonné. »

« Environ cinq minutes avant le départ, le mécanicien en chef m’a fait un clin d’œil pour dire que tout allait bien et les roues étaient montées à environ 25 secondes. Les mécaniciens des autres équipes ont applaudi nos gars hors de la grille. »

McLaren en passe d’annoncer un partenariat avec Gulf Oil

Gulf Oil, compagnie pétrolière internationale, affichera son logo sur les deux McLaren MCL35 à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne programmé le 2 août sur le tracé de Silverstone.

Après avoir mis fin à son partenariat avec la société pétrolière d’état brésilienne Petrobras, l’écurie McLaren s’apprête à rendre public un accord avec Gulf Oil, alors que les deux marques ont déjà été associées dans le passé, notamment en endurance avec une McLaren F1 GTR à la livrée bleue et orange emblématique du pétrolier.

Cette fois-ci, pas de livrée spéciale sur la MCL35, mais de simples Stickers de la société pétrolière, qui devraient être apposés sur le capot moteur, bien que certaines photos volées laissent apercevoir une légère refonte de la palette de couleurs sur la McLaren.

Notez que cet accord n’est pas encore officiel, mais devrait l’être quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Par ailleurs, une équipe de tournage a été vue dans une station service Gulf Oil et la présence de la monoplace MCL35 estampillée d’un autocollant Gulf Oil aux côtés d’un modèle de route ne fait que confirmer cette information.

Christian Horner : « La RB16 a l’étoffe d’une très bonne voiture »

Christian Horner sait que la tâche s’annonce très difficile cette année, mais assure que l’objectif de l’équipe Red Bull Racing est d’aller chercher Mercedes.

Après le Grand Prix de Hongrie, où Red Bull a réussi à signer un bon résultat malgré un début de week-end compliqué [Verstappen deuxième et Albon cinquième], Christian Horner est bien conscient qu’il reste encore beaucoup de travail avant d’arriver à lutter contre Mercedes à la régulière, mais le Britannique pense que la RB16 a l’étoffe d’une grande monoplace.

« Chapeau à Mercedes pour avoir réussi à développer une voiture très compétitive. Il va falloir aller les chercher, mais c’est l’objectif de toute l’équipe. » nous explique Christian Horner.

« Nous devons résoudre les problèmes que nous avons, mais je pense que la RB16 a l’étoffe d’une très bonne voiture, nous devons simplement nous assurer d’extraire toutes les performances et de résoudre les problèmes. »

Au Grand Prix de Hongrie, Red Bull avait apporté quelques mises à jours sur la RB16, mais comme l’a déjà avoué Horner un peu plus tôt cette semaine, elles n’ont pas fonctionné, ce qui a placé l’équipe de Milton Keynes en difficulté dès les premiers essais libres du vendredi.

« La Hongrie est normalement une piste sur laquelle nous avons été forts, mais vendredi dernier, nous étions un peu en pleine mer. »

« Les mécaniciens ont rompu le couvre-feu en apportant des changements, mais la voiture ne fonctionnait toujours pas comme elle le devrait et les pilotes se débattaient avec les caractéristiques imprévisibles. »

« Les conditions météorologiques changeantes ont également réduit l’opportunité d’une comparaison entre les sessions, ce qui a vraiment gêné notre progression. »

« Nous savons que Mercedes a un package très solide et que les Racing Points ont également une voiture très rapide. »

« Donc, pour nous, battre les Racing Points, avec Alex devant Sergio Perez et être capable de diviser le doublé Mercedes était finalement un excellent sauvetage lorsque nous regardions le scénario d’un week-end très difficile. »

Au championnat du monde, Red Bull est actuellement deuxième avec 55 points marqués en trois courses, soit 66 points de retard sur Mercedes, et alors que l’écurie a subi un double abandon pour la première manche.

Sebastian Vettel ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull pour rejoindre Ferrari

Bien qu’il n’ait toujours pas réussi à décrocher un titre mondial avec Ferrari en cinq années, Sebastian Vettel assure qu’il ne regrette absolument pas d’avoir quitté Red Bull fin 2014 pour rejoindre Maranello.

En rejoignant Ferrari, le quadruple champion du monde souhaitait plus que tout pouvoir égaler et même battre le record de sept titres mondiaux de son idole Michael Schumacher, mais force est de constater qu’après plusieurs tentatives avec Ferrari au cours des cinq dernières saisons, l’Allemand ne réussira pas.

Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull pour Ferrari, Vettel répond : « Non, je ne le regrette pas – et c’est la vérité. » a-t-il indiqué à Sky Sports.

« Ce que je regrette un peu, c’est la façon dont les choses se sont terminées [chez Red Bull]. De toute évidence, nous n’avons pas terminé en beauté, mais c’est comme ça que le sport est parfois, mais avec le recul, c’était un peu une constellation étrange avec les contrats, ce que j’étais censé dire, autorisé à dire, pas autorisé à dire. »

« Cela a rendu les choses un peu gênantes. Donc, quand Christian [Horner, son patron de l’équipe Red Bull de l’époque] a probablement reçu ce message, il savait ce qui allait arriver et nous savions tous ce qui allait arriver mais personne ne le mentionnait encore. »

« Je dois dire qu’avec du recul je regrette un peu parce que je pense que nous avons passé un moment fantastique ensemble. »

« Ferrari a toujours été un de mes rêves, massivement inspiré par mon enfance, par Michael dans la voiture rouge… »

« J’ai été inspiré par lui, et je suis toujours inspiré par lui parce que je pense qu’il est le meilleur qui ait jamais existé. »

« J’espérais retirer quelques championnats à Lewis [Hamilton] pour que le record de Michael soit un peu plus long; mais maintenant nous sommes un peu hors de portée pour essayer de le faire. »

« Mais je pense que je voulais que cela fonctionne pour moi plus que pour Michael. Je pense qu’avec le recul, ma mission, mon objectif était de gagner un championnat et nous ne l’avons pas fait. »

« Donc, à cet égard, nous avons échoué. Mais quand même, nous avons eu de très bonnes années, des temps forts et de bonnes courses. Alors je ne le regrette pas. »

A la fin de cette saison 2020, Sebastian Vettel quittera l’écurie Ferrari, et à l’heure actuelle, personne ne sait ce que fera le pilote allemand en 2021.

Pour Minardi aussi, renvoyer des gens chez Ferrari n’aurait aucun sens

Giancarlo Minardi, estime qu’il est grand temps pour la Scuderia Ferrari de revoir leur méthode de travail, après un début de saison 2020 très décevant pour l’écurie de Maranello.

Minardi pense – tout comme le directeur de Ferrari, Mattia Binotto – que des licenciements n’arrangeraient pas la situation chez Ferrari et ne feraient pas aller la voiture plus vite cette année.

Au lieu de cela, l’écurie italienne a plus besoin d’une prise de conscience et doit essayer de redonner confiance aux gens qui travaillent à Maranello.

« Ferrari a besoin d’une prise de conscience, car c’est la seule équipe qui ne se soit pas améliorée depuis l’année dernière. » explique Minardi pour le Corriere Della Sera.

« Ce n’est pas une catastrophe, mais il y a clairement un problème avec la voiture elle-même. Cela n’aurait aucun sens de chercher qui a fait des erreurs et de renvoyer des gens à cause de cela. Cela signifierait juste que l’équipe perd une autre année. »

« Ils ont déjà perdu beaucoup de temps, d’autant plus qu’il y a une telle différence par rapport à Mercedes, qu’ils pourront à peine de rapprocher. »

« C’est une saison particulière, avec à chaque fois trois courses d’affilé sans la possibilité de rentrer chez soi, et alors que les réunions ont lieu à distance, ça compte aussi, c’est différent. »

« Dans cette situation, il est particulièrement important pour l’équipe de réagir, de donner plus confiance à ceux qui travaillent, mais aussi prendre du recul par rapport à l’humilité: Si quelqu’un fait une erreur, il faut le dire. »

Rappelons tout de même que cette semaine  Ferrari a annoncé la création d’un nouveau pôle dédié au développement de la performance au sein de son département technique. Ce nouveau secteur sera dirigé par Enrico Cardile.

Les autres pôles techniques qui concernent l’unité de puissance, les activités en piste et le châssis, restent inchangés et sous la direction respective de Enrico GualtieriLaurent Mekies et Simone Resta.

Les méthodes de travail ont également évolué afin de permettre une chaîne de commandement plus ciblée et simplifiée, qui donne aux chefs de chaque département les pouvoirs nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

Avec un taux de 100%, la fiabilité est l’un des points forts de McLaren en 2020

Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren, dresse un premier bilan plutôt positif après les trois premières courses de la saison déjà disputées.

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren occupe la troisième position avec 41 points inscrits, soit un de plus que Racing Point et 14 de plus que Ferrari.

Un début de saison 2020 idéal donc pour l’écurie britannique – qui introduira sur sa monoplace les premières mises à jour de l’année à Silverstone pour sa course à domicile.

« En termes de rythme, les trois premières courses disputées nous donnent une bonne impression. » explique Seidl à AMUS.

« Nous devrons maintenant nous assurer que les mises à jour [qui arriveront à Silverstone] fonctionnent. C’est un tracé complétement différent aux caractéristiques différentes. »

« Si nous nous comparons à Mercedes, bien-sûr nous devons nous améliorer partout. Mais avec les nouvelles pièces, nous nous concentrerons sur l’aérodynamique. »

Le manager allemand reconnaît cependant que son équipe doit encore s’améliorer sur les arrêts au stand cette année : « Nous ne sommes pas encore là où nous voudrions être. »

« Au cours de l’hiver, nous avons continué à développer l’équipement et amélioré la sécurité et la cohérence. Mais il nous reste encore plus à faire en matière de rapidité afin de revenir là où nous étions l’an dernier. »

L’un des points sur lequel McLaren est le plus satisfaite cette saison reste le domaine de la fiabilité avec trois courses disputées et aucun abandon à déplorer, ce qui n’est pas le cas des concurrents, qui ont quasiment tous rencontré des problèmes techniques depuis le début de l’année.

« Le taux de fiabilité est de 100%. Nous avons pu terminer toutes les séances de qualifications et les courses avec les deux voitures. »

« Cela montre que l’équipe a bien travaillé cet hiver. Nous devons également remercier nos collègues et partenaires de chez Renault. » conclut Seidl.

Jean Todt : Le fait de pouvoir copier en F1 existe depuis « des décennies »

Le président de la FIA, Jean Todt, assure qu’il n’a pas été surpris de constater les similitudes entre la Racing Point RP20 et la Mercedes W10 de l’an dernier.

Pour l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, « le copiage » en Formule 1 existe depuis de nombreuses années, et même si cela peut s’apparenter à de la triche, il y a des règles en la matière et il suffit juste de s’y conformer.

« Il y a des règlements et il faut qu’ils soient appliqués. Le fait de pouvoir copier une voiture, cela existe depuis des décennies. » rappelle Jean Todt dans les colonnes du journal L’Equipe.

« C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les équipes sont si scrupuleuses à cacher leur production, à mettre des bâches. »

« Je me souviens d’Adrian Newey [actuel directeur technique de Red Bull] venir sur la grille surveiller les Ferrari. »

« Une équipe a porté réclamation [Renault] et je trouve cela très sain. Red Bull avait fait de même à Melbourne pour vérifier la légalité du DAS de Mercedes. »

« C’est mieux de le faire avant le début de la compétition ou d’une course qu’après un Grand Prix. S’il y a un doute, alors il faut réclamer. »

Lorsqu’il lui est demandé clairement si le fait de copier une autre équipe avec un tel degré de similitude est dérangeant du point de vue éthique, Jean Todt répond : « Ce n’est pas le problème. »

« Est-ce autorisé ou pas ? Il y a des choses dans la vie qui sont dérangeantes et que les gens font. Si cela dérange certains, alors ils n’ont qu’à faire pareil. »

« Je fais totalement confiance aux personnes qui vont juger cette affaire pour savoir si ce qui a été fait est légal ou pas. Ce serait inopportun pour moi de donner mon avis. La FIA a un rôle qui est de vérifier que tous les règlements sont respectés. »

Le GP d’Espagne n’est pas affecté par les nouvelles restrictions COVID en Catalogne

Le Grand Prix d’Espagne devrait toujours se dérouler comme prévu le 16 août malgré une réintroduction des restrictions en Catalogne suite à un pic de cas de COVID-19.

Le Circuit de Barcelone-Catalunya devrait accueillir le Grand Prix d’Espagne le mois prochain après deux courses consécutives à Silverstone, et formerait alors la troisième manche d’une triplette de courses.

Mais les inquiétudes se sont accrues ces dernières semaines concernant le déroulement de la course à la suite d’un pic de cas de COVID-19 qui a incité les responsables à réintroduire des restrictions en Catalogne.

Mais comme nous vous le rapportions déjà ce lundi, un porte parole du circuit espagnol a  confirmé que tout se déroulait comme prévu et ce, malgré des rumeurs qui suggèrent depuis quelques heures que la F1 ne se rendrait peut-être pas en Espagne et disputerait une troisième course à Silverstone en remplacement.

« Tout se déroule comme prévu. » a confirmé le porte parole du circuit de Catalogne au magazine britannique Autosport.

« Nous ne sommes pas concernés par les restrictions. Tout est contrôlé et renforcé avec la F1, la FIA et les protocoles circuits, qui sont très stricts. »

Rappelons que la F1 a mis en œuvre une biosphère stricte lors des trois premières courses de 2020 ce mois-ci, effectuant des tests COVID-19 réguliers pour tous les participants.

Jusqu’à présent, seuls deux cas positifs de COVID-19 ont été détectés, il s’agissait de personnes travaillant pour le montage des installations dans le paddock de Budapest.

Mais la Formule 1 a indiqué que ces deux personnes ne sont jamais entrées dans le paddock et ont été immédiatement isolées.

Toto Wolff : « Il suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu »

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, estime que les écarts au championnat après les trois premières courses de la saison 2020 ne sont pas encore suffisamment grands pour permettre de dire que Mercedes se dirige vers un septième double championnat consécutif.

Au classement des pilotes, Lewis Hamilton occupe la première position depuis le Grand Prix de Hongrie avec 63 points inscrits en trois courses, soit 5 de plus que son coéquipier Valtteri Bottas et 30 de plus que Max Verstappen.

Mais pour Toto Wolff, il suffirait d’un seul abandon pour que l’écart de trente points entre Hamilton et Vestappen fonde comme neige au soleil.

« Les écarts ne sont pas si grands. Si vous regardez le classement des pilotes, il n’y a que 30 points entre Lewis et Max [Verstappen] après trois courses. » explique Toto Wolff.

« Donc, il vous suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu. Nous devons donc continuer. Nous ne devons pas nous laisser emporter par l’idée que nous sommes les meilleurs, car alors vous commencez rapidement à perdre. »

« Je pense qu’il est important de ramasser chaque point et j’ai toujours dit que chaque séance devait être optimisée et que chaque week-end de course devait être optimisé pour accumuler des points. »

« D’une certaine manière, nous pouvons être fiers de la réussite de l’équipe qui a remporté trois victoires sur trois courses. »

« Nous avons résolu les problèmes que nous avions à Spielberg 1, et nous devons être satisfaits de la façon dont cela s’est déroulé jusqu’à présent. »

« Mais les écarts ne sont jamais assez grands pour être à l’aise et nous devons continuer à travailler. »

« Il y a trois autres courses qui seront très importantes et, espérons-le, bonnes pour nous, mais je ne serai soulagé qu’une fois que ce sera fait – et nous n’avons même pas encore fait 20% du championnat, nous devons donc continuer à pousser. »

Malgré la prudence de Wolff, Mercedes bénéficie au championnat du monde des constructeurs d’une avance de 66 points sur ses rivaux les plus proches Red Bull après les trois premiers Grands Prix de la saison.

Pirelli annonce ses choix de pneus pour les GP de Toscane et de Russie

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a annoncé ce mercredi les composés choisis pour les Grand Prix de Toscane et de Russie 2020.

Pour rappel : Chaque pilote a l’obligation de conserver pour la Q3 en qualifications un ensemble du composé le plus tendre parmi ceux nommés. Cet ensemble sera rendu à Pirelli par les 10 pilotes qualifiés pour la Q3, alors qu’il sera disponible pour tous les autres pilotes pour la course.

Chaque pilote doit apporter un ensemble de pneus Durs [blanc] et Medium [jaune] en course, avec l’obligation d’en utiliser au moins un.

Chaque pilote dispose de 13 ensembles disponibles tout au long du week-end. Pour toutes les courses de 2020, l’attribution des sets sera fixe: 2 sets de pneus Durs, 3 sets de Mediums et 8 sets de Tendres pour chaque pilote.

Les pneus choisis par Pirelli

Pour le Grand Prix de Toscane [du 11 au 13 septembre] qui se déroulera donc sur le circuit du Mugello, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

 

Pour le Grand Prix de Russie, qui se déroulera sur le tracé de Sotchi au bord de la mer Noire du 25 au 27 septembre, Pirelli mettra à disposition des équipes les gommes C3, C4 et C5.

 

Ross Brawn : « Max Verstappen est tout simplement exceptionnel »

Max Verstappen a signé un podium inespéré en Hongrie, dans un week-end où le Néerlandais et son équipe Red Bull semblaient pourtant loin du compte.

Après son erreur qui aurait pu être fatale lors du tour de mise en grille, dans des conditions humides, ses mécaniciens ont réussi à réparer sa monopalce en un temps record.

C’est cette attitude globale de l’équipe qui, selon Ross Brawn, a forcé le jeune pilote batave à se dépasser en course pour aller chercher un résultat très convaincant après une modeste séance de qualification qui le voyait partir de la 7ème place.

« Je pense que Max a ressenti une énorme culpabilité envers l’équipe pour leur avoir fait subir un tel drame avant la course et il n’était pas sur le point de les laisser tomber à nouveau après qu’ils aient réussi ces réparations remarquables. » a déclaré le manager sportif de la F1.

Ross Brawn ne tarit pas d’éloge sur l’actuel 3ème du championnat du monde des pilotes : « Max est tout simplement exceptionnel, et il a montré dans la manière dont il a sauvé un résultat. Personne dans l’équipe, au moment du départ, n’aurait pensé que c’était possible, encore moins après le week-end difficile qu’ils avaient eu jusqu’à ce moment là. »

« C’est ce genre de performance qui montre pourquoi Red Bull désespère de ne pouvoir lui donner une monoplace pour lui permettre de rivaliser avec les meilleurs. Ils savent que s’ils peuvent le faire, ils ont une chance de défier Lewis au championnat.« 

« C’est une saison intense, avec des courses qui s’enchainent rapidement, et Max et Red Bull savent qu’ils doivent réagir rapidement car ils ne peuvent pas laisser Lewis s’éloigner, sinon le titre est perdu. » conclut le Britannique.

Officiel : Ferrari annonce une restructuration interne

Avec un début de saison très compliqué et un manque de résultats flagrant, la Scuderia Ferrari n’avait d’autre choix que de réagir. Au soir du Grand Prix de Hongrie, le Directeur sportif des Rouges, Mattia Binotto, avait d’ailleurs évoqué une possible restructuration en interne.

Ces changements ne se sont pas fait attendre puisque, aujourd’hui, Ferrari annonce la création d’un nouveau pole dédié au développement de la performance au sein de son département technique. Ce nouveau secteur sera dirigé par Enrico Cardile.

Les autres pôles techniques qui concernent l’unité de puissance, les activités en piste et le chassis, restent inchangés et sous la direction respective de Enrico Gualtieri, Laurent Mekies et Simone Resta.

Les méthodes de travail ont également évolué afin de permettre une chaîne de commandement plus ciblée et simplifiée, qui donne aux chefs de chaque département les pouvoirs nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

« Comme indiqué il y a quelques jours, nous apportons des changements au côté technique de l’organisation afin d’accélérer la conception et le développement sur le front de la performance de la monoplace. Un changement d’orientation s’imposait pour définir des lignes de responsabilité et des processus de travail clairs, tout en réaffirmant la confiance de l’entreprise dans son vivier de talents techniques. » a précisé Mattia Binotto.

« Le département dirigé par Enrico Cardile pourra compter sur l’expérience de Rory Byrne et d’ingénieurs confirmés comme David Sanchez. Ce sera la pierre angulaire du développement de la voiture. »

« Nous pensons que le personnel de Ferrari est du plus haut niveau et nous n’avons rien à envier à nos principaux concurrents à cet égard, mais nous avons dû faire un changement décisif, en élevant la barre en termes de responsabilités des chefs de service. »

« Nous l’avons dit à plusieurs reprises, mais cela vaut la peine de le répéter : nous avons commencé à jeter les bases d’un processus qui devrait déboucher sur un nouveau cycle de victoires durable. Cela prendra du temps et nous subirons des revers comme celui que nous connaissons actuellement en termes de résultats et de performances. »

« Cependant, il faut réagir à ces lacunes avec force et détermination pour revenir au plus vite au sommet de ce sport. C’est ce que nous voulons tous et ce que nos fans du monde entier attendent de nous. » conclut le Directeur sportif de Ferrari.

Le début de saison 2020 de la F1 est une réussite pour Ross Brawn

La saison 2020 de F1 a débuté avec le Grand Prix d’Autriche il y a de cela trois semaines et depuis, deux autres Grands Prix se sont déroulés.

Le calendrier de cette année a mis du temps à être révélé mais compte désormais 10 courses, alors que plusieurs autres destinations sont toujours en attente de confirmation telles que Portimao au Portugal, Hockenheim en Allemagne ou encore Imola en Italie.

Malgré l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 a donc réussi à reprendre son cours « normal », ce qui satisfait pleinement Ross Brawn, le manager sportif de la discipline : « Je suis absolument ravi que cette saison commence de cette manière et je félicite la F1, la FIA, les promoteurs, les équipes et tout le personnel de soutien pour le travail acharné et l’approche responsable qu’ils ont adopté pour remettre le spectacle en marche. » s’est-il confié dans la colonne qui lui est consacrée sur le site officiel de la F1.

« Nous sommes le premier sport international à démarrer et nous pouvons en être fiers, mais nous ne pouvons pas être complaisants. »

« Nous serons confrontés à ce virus sous différentes formes et de différentes manières pendant un certain temps. »

Justement, tout comme la suite du calendrier, l’avenir s’écrit en pointillé pour la discipline et Ross Brawn a conscience qu’une grande capacité d’adaptation va être nécessaire pour permettre à la Formule 1 de poursuivre son aventure dans les mois à venir : « À l’avenir, nous serons adaptables, car chaque pays que nous allons visiter présente un défi différent. »

« Nous continuerons à travailler dur pour assurer les plus hauts niveaux de sécurité à notre personnel, mais pour l’instant, je pense que nous devrions être fiers de ce que nous avons accompli et des trois brillants Grands Prix que nous avons appréciés. »

« Des défis énormes nous attendent, mais je suis encouragé par ce que j’ai vu. C’est formidable de revoir la course. J’avais oublié à quel point cela me manquait. » conclut le Britannique.

L’excitation et l’adrénaline sont de retour chez Williams

Le week-end dernier au Hungaroring a marqué une étape importante pour l’équipe Williams, puisque George Russell et Nicholas Latifi ont assuré la première double participation de l’équipe en Q2 depuis le Grand Prix d’Italie 2018.

Cette saison, l’équipe Williams semble avoir une monoplace bien plus performante que lors des deux dernières campagnes et, même si l’écurie basée à Grove n’a toujours pas marqué le moindre point après les trois premières courses de l’année, l’optimisme est de mise.

La patronne de l’équipe, Claire Williams, admet que l’excitation et l’adrénaline procurées par la course automobile commence petit à petit à revenir dans le garage Williams cette année.

« Il y a beaucoup d’émotions comme vous pouvez l’imaginer, parce que nous sommes passés par des moments difficiles depuis quelques années. » confie Claire Williams dans le podcast F1 Nation.

« C’était extrêmement douloureux et nous n’oublions pas que certaines personnes nous ont critiqué lorsque nous étions à terre, et cela a été vraiment difficile. »

« Les émotions sont assez fortes en ce moment, et elles sont mélangées. Le soulagement, manifestement, afflue dans l’équipe. »

« Nous avons promis que nous allions améliorer les performances cette année, et je suis tellement heureuse que nous ayons réussi à tenir cette promesse, c’était très important pour nous. »

« L’excitation est de retour, l’adrénaline est de retour. Nous sommes assis là et nous regardons les voitures sortir tout en sachant qu’elles peuvent faire autre chose que terminer dernier en qualifications et dernier en course. »

« Vous oubliez rapidement après deux ans à quoi cela ressemble. Je sens que nous pouvons tous garder la tête un peu plus haute parce que ce n’est jamais agréable quand on est en bas et il est difficile de devoir essayer de garder la tête haute. »

Claire Williams dit qu’elle est ravie de pouvoir enfin proposer à ses pilotes une monoplace avec laquelle il peuvent avoir plus de confiance, comparé à la « très délicate » FW42 de l’an dernier.

« Connaissant les problèmes que nous avons rencontrés l’année dernière – il est clair que l’aéro n’était pas là où nous le voulions, et l’équipe, les aérodynamiciens que nous avons à l’usine ont travaillé incroyablement dur pour obtenir les structures de flux correctes. » souligne Claire Williams.

« Nous voulions un meilleur équilibre, plus de stabilité sur l’ensemble aérodynamique et je pense qu’ils ont certainement atteint cet objectif. »

« Nous avons du travail à faire, bien sûr. Il y a des problèmes mécaniques que nous devons résoudre concernant les freins et le refroidissement, et encore une fois, nous avons progressé dans ce sens. »

« Rien n’est parfait pour le moment, mais nous avons définitivement progressé dans les domaines clés que nous voulions. »

« Tout cela a contribué à … une voiture de course beaucoup plus stable avec de meilleurs freins [et] les pilotes ont beaucoup plus confiance en la voiture. »

« Ils n’en ont presque plus peur, car c’est beaucoup mieux du point de vue de l’équilibre. Ils savent que les freins sont là et que tout y contribue également. »

Au championnat du monde de F1 2020, l’équipe Williams occupe la dernière position après les trois premières courses de l’année.

Raikkonen après la Hongrie : « C’était un vrai désastre »

Kimi Raikkonen a qualifié de « vrai désastre » sa course à Budapest dimanche dernier après avoir franchi la ligne d’arrivée à la seizième position (quinzième après une pénalité infligée à Grosjean).

Le pilote Alfa Romeo s’élançait depuis la dernière position sur la grille de départ après des qualifications désastreuses pour lui le samedi.

Au départ de la course, le Finlandais a mal positionné sa monoplace sur son emplacement, ce qui lui a coûté une pénalité et donc quelques positions, malgré un bon départ et quelques places gagnées dans le premier tour de course.

Interrogé après la course, Raikkonen n’a pas mâché ses mots et a qualifié sa prestation de vrai désastre.

« C’était un vrai désastre, nous devons rendre la voiture plus rapide, c’est aussi simple que cela. » a déclaré Kimi Raikkonen après le Grand Prix de Hongrie.

« En raison de notre position de départ, nous savions que ce ne serait pas une course facile. Nous avons fait ce que nous pouvions mais ce n’était pas suffisant pour les points. Notre rythme n’était pas trop mal, j’ai gagné quelques places au départ mais la pénalité m’a remis en bas. »

« La grille était un peu glissante, je suis allé un peu trop loin sur mon emplacement et je n’ai pas eu le temps de faire marche arrière. »

« Nous avons beaucoup de travail à faire pour améliorer nos qualifications, mais nous pouvons quand même être optimistes quant à nos performances le dimanche. »

Après les trois premières courses de la saison 2020, Kimi Raikkonen n’a marqué aucun point, contrairement à son coéquipier Antonio Giovinazzi, qui a inscrit deux points au championnat.

Alonso va tout donner avec Renault F1, que ce soit pour la dixième ou la quatrième place

Fernando Alonso fera son grand retour en F1 en 2021 avec l’équipe Renault et le double champion du monde assure qu’il donnera tout ce qu’il peut au volant de sa monoplace – quelle que soit la position dans laquelle il se trouvera.

Après deux années passées en dehors du grand cirque de la Formule 1, l’Espagnol sait très bien que Renault ne dispose pas d’une monoplace capable de se battre pour le championnat du monde cette année – et comme les F1 resteront identiques l’an prochain – Alonso se focalise déjà sur 2022 et l’introduction des nouvelles réglementations.

« L’année prochaine, les voitures seront les mêmes que celles que nous voyons maintenant et je sais où se trouve la Renault et que nous n’allons pas nous battre pour les positions de tête. » a expliqué Alonso lord d’un entretien avec le basketteur espagnol Paul Gasol.

« Mais c’est passionnant de tenter d’améliorer la voiture d’ici 2022 au sein d’une équipe et un environnement fort. »

Durant plusieurs mois, le double champion du monde n’a cessé de dire qu’il ne reviendrait en F1 que si il avait entre les mains une monoplace capable de gagner un championnat du monde.

Mais désormais, le pilote espagnol a changé d’approche et assure qu’il se battra comme un fou au volant de sa Renault – même s’il est bien conscient qu’il pourrait se battre uniquement pour des places en milieu de peloton.

« A partir du moment où je ferme la visière, c’est pour me battre. Que ce soit pour la dixième, quatrième ou septième place, je m’en fous. Je ferai comme si c’était la dernière manche du championnat et je donnerai tout. »

Avant de rejoindre l’écurie Renault et de débuter son travail dans le simulateur à Enstone, Fernando Alonso se concentre d’abord sur les 500 Miles d’Indianapolis qu’il disputera cet été aux Etats-Unis.

La FIA inspecte le tracé d’Imola en Italie ce mercredi

Michael Masi, directeur de course de la FIA et délégué à la sécurité, inspecte ce mercredi 22 juillet le tracé d’Imola en Italie en vue d’une homologation pour accueillir une course de F1 cette saison.

Nous pourrions bien nous retrouver avec un triplé national cette année en Italie avec une première course déjà confirmée à Monza le 6 septembre [Grand Prix d’Italie], une seconde course confirmée au Mugello pour le 13 septembre [Grand Prix de Toscane] et enfin une très probable troisième course sur le tracé d’Imola.

Le patron du circuit italien fait pression depuis plusieurs semaines déjà pour que sa piste figure au calendrier cette année, et selon nos confrères de La Gazzetta Dello Sport, le directeur de course de la FIA Michael Masi doit se rendre ce mercredi à Imola en vue d’une homologation.

La F1 n’a plus couru à Imola depuis 2006 dans le cadre d’une course faisant partie du championnat du monde, alors que les essais les plus récents sur la piste italienne remontent à fin juin de cette année avec les deux pilotes AlphaTauri qui ont réalisé des essais privés avec deux monoplaces avant le début de la saison.

Les rumeurs suggèrent que Imola pourrait accueillir un Grand Prix F1 cette saison aux alentours du début du mois d’octobre après le Grand Prix de Russie programmé fin septembre à Sotchi.

Jusqu’à présent, la F1 n’a confirmé que dix courses au calendrier 2020 – toutes se disputent en Europe à huis clos – mais la catégorie reine espère toujours pouvoir mettre sur pied un calendrier composé d’au moins 15 courses.

Cependant, la situation sanitaire dans le monde ne devrait pas permettre à la Formule 1 de se déplacer en Amérique, au Brésil ou encore au Mexique cette année, ce qui laisse penser qu’une très grande partie de la saison 2020 sera disputée en Europe, d’où la nécessité de trouver de nouveaux tracés comme Imola, Mugello ou encore Portimao au Portugal, qui est lui aussi candidat pour l’organisation d’une course.

Pour George Russell, la Williams FW43 a une aéro trop sensible

Bien que Williams a fait des progrès considérables par rapport à la saison dernière, l’équipe britannique n’a toujours pas marqué un seul point depuis le début de la saison.

La FW43 affiche un très bon rythme en qualifications le samedi – et on a pu s’en apercevoir encore le week-end dernier avec les deux pilotes Williams en Q2 – George Russell ayant même réussi à devancer la Red Bull d’Albon.

Mais ce rythme semble complétement disparaître en course le dimanche, et selon George Russell, la FW43 est aérodynamiquement trop sensible lorsqu’elle se retrouve dans le trafic.

« C’est un peu étrange pour le moment, nous avons eu trois courses maintenant, deux très bonnes qualifications, une bonne qualification et trois très mauvaises courses. » nous explique George Russell.

« Cela n’avait pas été le cas l’année dernière. L’an dernier, notre rythme de course était meilleur que notre rythme de qualification. »

« Notre voiture est très sensible lorsqu’elle suit les autres et devient très difficile à contrôler en suivant les autres et évidemment un samedi, vous ne suivez pas les autres. C’est donc la seule compréhension que nous pensons pouvoir en retirer. »

« J’ai l’impression de perdre beaucoup d’appuis et la voiture devient assez imprévisible. La voiture est très forte et est vraiment agréable à conduire dans un format de qualification, mais ce n’est pas le cas en course en suivant les voitures. »

« Cela m’enlève toute confiance, et quand je suis dans l’air clair pendant la course, notre rythme est fort, ou pendant une séance d’essais en air clair avec du carburant élevé, le rythme est fort, donc tout indique que c’est quand nous suivons [une autre voiture] que notre sensibilité aérodynamique est trop élevée. »

Russell est encore plus frustré lorsqu’il sait que la Hongrie était, sur le papier, la piste la plus adaptée à sa Williams, ce qui ne devrait pas être le cas lors de la prochaine course à Silverstone.

« En toute honnêteté, je ne suis pas trop sûr. Je pense que sur le papier, la Hongrie est le circuit qui nous convient le plus aux caractéristiques de notre voiture. Je pense que cela a été prouvé lors des qualifications. »

« Je pense que notre performance en Autriche lors des premières qualifications était probablement le rythme réel de la voiture sur un sol sec, évidemment la deuxième course était humide et les choses étaient un peu plus mélangées donc finalement je pense que notre objectif et nos concurrents réalistes sont les Alfas et les Haas. »

Au classement constructeurs, Williams occupe donc la dernière position et n’a inscrit aucun point en trois courses.