Le processus pour trouver des investisseurs se « déroule bien » selon Claire Williams

Claire Williams assure que le processus de vente partielle de son équipe de F1 se poursuit et se « déroule bien ».

Pendant le confinement, Williams Grand Prix Holdings (WGPH) a annoncé qu’elle envisageait de vendre ses activités, qui comprennent son équipe de Formule 1 dans le cadre d’une nouvelle orientation stratégique.

La décision d’entamer ce processus a marqué un revirement complet dans la gestion que Williams a employé pendant deux générations, voulant résolument et fièrement garder le contrôle de l’équipe de course constituée par Sir Frank et son partenaire Sir Patrick Head.

Mais l’équipe a connu des difficultés ces dernières années en terminant à la dernière position du championnat du monde de F1 et les moments difficiles ont nécessité des décisions difficiles.

Interrogée pour savoir comment se passaient les discussions concernant le rachat de l’équipe, Claire Williams n’est pas entrée dans les détails, mais assure que le processus se déroule bien et se dit très heureuse de l’intérêt porté à son équipe.

« Je n’ai pas beaucoup plus de nouvelles à vous donner, mis à part que le processus se déroule bien. » affirme Claire Williams, la patronne de l’équipe au micro de la F1.

« Nous sommes vraiment satisfaits de l’intérêt que nous avons reçu et de la qualité de cet intérêt. »

« C’est un processus et cela va prendre un peu de temps pour passer par là. Au fur et à mesure que nous pourrons faire une annonce, nous le ferons. »

« Nous avons hâte de le faire, cela va vraiment bien mettre en place Williams et, en conjonction avec les nouveaux règlements à venir l’année prochaine, en particulier le nouveau règlement financier »

« Cela va mettre Williams sur une bonne base pour, espérons-le, des temps bien meilleurs pour l’équipe. »

Il existe de nombreux prétendants potentiels, dont le père de Nicholas Latifi, Michael, qui soutient déjà financièrement l’équipe, et Chanoch Nissany, qui fournit également une aide financière par l’intermédiaire de son fils Roy, pilote d’essai Williams.

Le nom du milliardaire russe Dmitry Mazepin fait également partie de la courte liste des candidats potentiels pour racheter l’équipe Williams.

Horner pense que Red Bull aurait pu prendre l’avantage sur Mercedes au GP d’Autriche

Dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Red Bull Racing a subi un double abandon pour sa première course de la saison 2020 de F1.

Les deux pilotes ont rencontré des problèmes d’ordre électrique sur leur monoplace en course, d’abord sur la voiture de Max Verstappen au début du Grand Prix, puis sur la RB16 d’Alex Albon en fin de course.

Selon Horner, ses deux pilotes étaient en mesure de se battre pour la victoire dimanche avant que les problèmes techniques ne viennent tout faire basculer.

« Nous étions en mesure de nous battre pour la victoire avec les deux voitures, Max très tôt et ensuite une deuxième fois avec Alex. Repartir de là avec zéro point dans ce qui va être une saison écourtée, ça été plutôt brutal. » confie le Britannique.

Christian Horner admet qu’il a été encore plus déçu lorsqu’il a su que l’équipe Mercedes était en difficulté avec son moteur sur ses deux monoplaces après le premier relais de la course, ce qui aurait pu, selon lui, donner un certain avantage à Verstappen.

« Mercedes a été très rapide lors de ce premier relais, mais ils ont ensuite baissé les moteurs après ce premier arrêt. »

« Dès qu’ils ont fait ça, ils sont revenus à notre vitesse dans les lignes droites. Je pense que ça aurait bien fonctionné pour Max avec sa stratégie différente. »

« Nous avons du rythme à trouver cette semaine avant le week-end prochain, et bien-sûr, nous essaierons de revenir et de faire un peu mieux. »

Les carburants durables en F1 c’est pour bientôt

Alors que la F1 souhaite devenir totalement neutre en carbone d’ici 2030, les motoristes et fabricants de carburant travaillent déjà sur le développement de carburants plus durables.

Avec un changement de moteur à venir en 2025 ou 2026 en Formule 1, les différents motoristes vont devoir commencer à travailler bien en amont pour trouver LE carburant le plus durable possible avant l’introduction de ces nouveaux moteurs, et alors qu’une première étape sera d’introduire l’E10 à partir de 2022.

« Ce que nous savons déjà, c’est qu’il y a une première étape à venir en 2022 avec le E10, donc 10% de bioéthanol. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Je pense d’abord qu’il est important de souligner que nous aurions pu reporter, repousser ou même annuler complètement cette première étape dans toutes les mesures que nous avons discutées, mais finalement nous avons décidé de nous y tenir, parce que nous sommes tous d’accord pour dire que c’est un déclaration très importante. »

« C’est bien de faire des déclarations mais c’est aussi bien de faire des pas tangibles, donc cette première étape était importante à sécuriser, même si elle a été retardée d’un an. »

« Ensuite, si nous regardons plus loin, nous sommes tous d’accord pour contenir la course aux armements sur le développement des moteurs afin de laisser un peu d’espace en termes de discussion, mais aussi en termes de réflexion et plus tard en termes de capacité de développement pour 2026. »

« Si ma mémoire est bonne, 2025 ou 2026, le développement doit démarrer en 2023, ce qui nous laissera probablement un ou deux ans pour vraiment réfléchir à ce qui est bon pour la Formule 1. »

« Pour autant que je sois concerné, j’aurais tendance à croire que le carburant doit faire partie de ce processus, ce qui peut signifier que nous pourrions avoir à reporter cette deuxième étape après la première étape qui sera pour 2022 avec un nouveau moteur qui pourrait être développé conjointement avec un moteur au carburant complètement différent, car il est important de garder à l’esprit que vous ne mettez pas simplement un nouveau carburant dans un moteur à combustion interne existant. »

« C’est une refonte complète, une ré-optimisation complète que vous devez développer. Et quel sera le poids de l’électrification par rapport au moteur thermique est probablement la première question principale à se poser et ensuite quel type de carburant vous mettez dans la combustion interne?« 

« Donc, je ne réponds pas vraiment à la question parce que cela doit faire partie d’un processus de grande envergure et d’une réflexion à grande échelle. »

Ferrari contre le tout électrique dans l’automobile

Du côté de chez Ferrari, Mattia Binotto a réaffirmé que la marque italienne ne considère pas le tout électrique comme une solution d’avenir dans l’automobile et c’est pourquoi le développement de carburant durable est si cher au yeux de Ferrari.

« Nous pensons que le tout électrique n’est pas la seule solution pour l’avenir de l’automobile et je pense que la F1 doit être une plate-forme d’innovation à cet égard ou une solution alternative au tout électrique. »

« Ainsi, la conception d’un règlement pour 2026 où nos unités de puissance doivent devenir encore plus durables ou entièrement durables par rapport à ce que nous avons aujourd’hui sera la clé et avoir des carburants entièrement durables sera important. »

« Est-ce que ces carburants seront synthétiques ou bio ou quoi que ce soit, je pense que c’est exactement la discussion que nous avons en ce moment avec la FIA, ce qui est important, mais je pense que notre fournisseur de carburant [Shell] doit faire partie de la discussion lui-même. » 

« Je pense donc que c’est… pour le moment, c’est le bon moment pour l’analyser, en discuter et finalement décider pour l’avenir, car la durabilité sera la clé de l’avenir et la F1, comme je l’ai dit, doit rester une plateforme d’innovation importante pour l’automobile elle-même. »

Steiner : « Nous devons continuer à travailler et réduire les erreurs »

Après une première course de la saison 2020 marquée par un double abandon pour l’équipe Haas, l’écurie américaine espère pouvoir rebondir dès ce week-end au Grand Prix de Styrie.

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que les ingénieurs de son écurie auront suffisamment de temps avant le Grand Prix de Styrie pour analyser toutes les données recueillies dimanche dernier au GP d’Autriche durant lequel les deux pilotes Haas ont dû abandonner sur problème de freins.

« C’était évidemment très frustrant pour nous. Nous n’avions pas le rythme que nous voulions avoir et retirer deux voitures n’est pas quelque chose de bien. » nous explique Guenther Steiner.

« Nous devons continuer à travailler sur la voiture pour accélérer et tirer le meilleur parti de ce que nous avons. »

« Nous devons réduire les erreurs et comprendre pourquoi ce qui s’est passé – s’est produit. Un dur labeur, c’est le seul moyen de sortir de cette situation. »

« Je pense que nous avons suffisamment de temps pour digérer les données du Grand Prix d’Autriche car, évidemment, tous nos ingénieurs sont restés en Autriche avec quelques jours pour les examiner. »

« Il n’y a jamais de situation parfaite, vous voulez toujours plus de temps, mais au final, nous n’avons pas beaucoup de temps cette année avec seulement une saison de course de cinq mois. »

« Pour moi, nous devons juste continuer à faire ce que nous faisons, nous avons le temps de travailler sur les choses. J’espère que nous pourrons améliorer les choses ce week-end. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de l’ordre hiérarchique aperçu le week-end dernier en Autriche après la première course de l’année, Steiner estime que l’instantané pris samedi après les qualifications sera valable pour toute la saison.

« Je considérerais les qualifications comme étant l’ordre hiérarchique et non la course du week-end dernier. La course était évidemment très chaotique pour beaucoup d’équipes et de pilotes. L’ordre des qualifications, je pense que ce sera celui de la saison. »

« Nous nous battrons pour sortir de la Q1 et entrer dans la Q2, ce n’est pas idéal, mais c’est ce que c’est. »

« Je pense que l’ordre hiérarchique est celui que nous avons pu voir. Mercedes est assez dominante et il y a quelques équipes juste derrière elle. Je pense que les choses se ressembleront pour le reste de la saison. »

Vettel : « Ces cinq dernières années m’ont pris beaucoup d’énergie »

Sebastian Vettel est longuement revenu sur les conditions dans lesquelles Ferrari lui a appris que son contrat ne serait pas reconduit à la fin de cette saison 2020.

Au mois de mai dernier, l’annonce de Ferrari a fait l’effet d’une bombe dans le milieu de la F1 lorsque l’équipe italienne a annoncé qu’elle ne reconduirait pas son pilote Sebastian Vettel à la fin de cette saison.

Dans la foulée, l’arrivée prochaine de l’Espagnol Carlos Sainz chez Ferrari en remplacement de Vettel a été annoncée, alors que Daniel Ricciardo [actuellement chez Renault] a pour sa part été confirmé chez McLaren à la place de Sainz en 2021.

La semaine dernière à la veille du Grand Prix d’Autriche, Sebastian Vettel a déclaré qu’il avait été surpris de la décision prise par Ferrari, alors qu’au moment de l’annonce en mai, l’écurie de Maranello avait dit qu’il s’agissait d’une décision commune prise entre les deux parties.

Après les propos « choc » de Vettel la semaine dernière en Autriche, le directeur de l’équipe Ferrari Mattia Binotto a dit que la crise du coronavirus a été un élément déterminant dans la décision de l’équipe de se séparer du quadruple champion du monde.

Interrogé ce lundi soir par Servus TV, Sebastian Vettel a donné une toute autre version de celle donnée par son patron.

« On m’a dit que nous voulions continuer, jusqu’au moment où j’ai reçu un appel où on m’a dit qu’il n’y aurait pas d’offre. » a déclaré Vettel.

« Cela m’a d’abord surpris [d’apprendre que le coronavirus était l’une des causes de sa non reconduction], mais je ne souhaite pas revenir là-dessus et je ne pense pas que ça été si décisif. »

« J’ai adoré les cinq dernières années sous beaucoup d’aspects, mais ces cinq dernières années m’ont pris beaucoup d’énergie. »

« L’objectif était de reconstruire l’équipe, et les deux parties ont tout tenté. Mais au final, nous avons échoué des deux côtés car le titre n’est pas venu. »

« C’était l’objectif principal. Désormais, nous sommes dans une situation nouvelle. Ce sera important pour moi de trouver quelque chose qui me convienne et où je trouve du plaisir. Je pense que c’est le plus important. »

« Comme je l’ai déjà dit, l’aspect financier n’entre pas du tout en jeu. Mais évidemment, je suis toujours ambitieux et le sport automobile reste ma vie. Je ne connais rien d’autre, hormis les trois derniers mois qui ont été différents. »

« Je pense qu’avec le bon poste au bon endroit je me sentirais encore chez moi dans le cockpit d’une monoplace de F1. Nous devrions y voir plus clair dans les prochaines semaines ou les prochains mois sur ce qui est possible et sur ce que je veux faire. »

Lorsqu’on lui parle des rumeurs qui l’envoient chez Mercedes pour 2021, Sebastian Vettel sait que les deux baquets au sein de l’équipe du constructeur allemand sont très convoités et que les deux pilotes actuels restent évidemment prioritaires.

« L’équipe telle qu’elle est actuellement est heureuse et a fait de belles choses. Je peux comprendre qu’ils souhaitent rester dans cette situation. »

« Aucune décision n’a encore été prise, mais en théorie, les deux baquets sont disponibles. Mais il semble clair que Lewis peut rester s’il le souhaite et il en va de même avec Valtteri. »

La liste des abandons au Grand Prix d’Autriche et leurs motifs

Avec un taux d’abandon flirtant avec les 50% dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, la fiabilité semble être le talon d’Achille de plusieurs équipes de F1 en ce début de saison.

Au Grand Prix d’Autriche, première manche de la saison 2020 de F1, seuls onze pilotes ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, les neuf autres ont dû abandonner.

Après les essais hivernaux, aucune équipe n’a vraiment pu faire rouler sa monoplace 2020 – hormis Red Bull, Ferrari, Racing Point ou AlphaTauri pour un shakedown de seulement 100 Km – et ce manque de roulage s’est ressenti le week-end dernier en Autriche avec de nombreux abandons liés à la fiabilité, et alors que même les intouchables Mercedes ont eu leur lot de problèmes tout au long du week-end [boîte de vitesses].

Pour Ross Brawn, manager sportif de la F1, le lien entre le manque de roulage depuis les essais hivernaux et les problèmes de fiabilité constatés le week-end dernier en Autriche est évident.

« Nous sommes habitués à ce que les voitures de Formule 1 soient à l’épreuve des balles à l’ère moderne, mais il y avait un étonnant manque de fiabilité dans la course de dimanche, avec seulement 11 des 20 pilotes voyant le drapeau à damier. » explique Ross Brawn.

« Je ne me souviens pas de la dernière fois où nous avons vu autant de problèmes mécaniques en une course. Certains d’entre eux, bien sûr, seront dus au fait que les équipes n’ont pas utilisé leurs voitures correctement depuis les tests de pré-saison en février. »

« Nous avons également vu un certain nombre de problèmes d’arrêt aux stands, qui ont montré la rouille des équipes après une longue pause sans course. »

« Mais le positif, c’est que nous avons vu de belles batailles. Certaines étaient un peu plus robustes que ce qui était permis, mais nous avons eu dans l’ensemble, de belles batailles. »

Les motifs des abandons en Autriche

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Le classement de la course

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Kvyat estime que Ocon est en partie responsable de son abandon en Autriche

Le Russe Daniil Kvyat estime que le Français Esteban Ocon est en partie responsable de son abandon au Grand Prix d’Autriche dimanche dernier.

Pour la première course de la saison 2020 au Grand Prix d’Autriche, le pilote AlphaTauri se battait pour les points, mais au 63° tour de course, le Russe a tenté un dépassement sur la Renault d’Esteban Ocon à l’extérieur du virage 6.

A ce moment là, Ocon a tenté de conserver sa position et a forcé Daniil Kvyat à grimper sur le vibreur avec sa monoplace, mais les deux voitures ne se sont pas touchées.

Le fait de rouler sur le vibreur a provoqué des dégâts sur l’aileron avant de l’AlphaTauri de Kvyat, un bris de suspension, ainsi qu’une crevaison sur la roue arrière gauche, forçant le Russe à abandonner au 69° tour de course.

S’exprimant après la course, Kvyat regrettait le fait que Ocon l’avait « poussé » à monter sur le vibreur, ce qui a par la suite ruiné sa course.

« Tout allait bien pour moi jusqu’au contact avec Ocon [il n’y a pas eu de contact]. J’avais un très bon rythme, j’avais des pneus plus frais. » a expliqué Kvyat.

« Après la collision, mon aileron avant et une suspension se sont cassés. J’ai également eu une crevaison, donc ma course était terminée. »

« Tout ça m’a coûté beaucoup de points, donc, c’est vraiment dommage et c’est très décevant de terminer comme ça. »

« Ce n’est pas très génial de la part d’Ocon de repousser les gens comme ça. Mais pour être tout à fait honnête, j’aurais pu être plus patient aussi. » a t-il ajouté au micro de la F1 également.

Le classement de la course

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La pluie attendue pour le Grand Prix de Styrie ce dimanche

La pluie pourrait bien faire partie de la fête pour le Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020 de F1 qui se disputera du 10 au 12 juillet à Spielberg en Autriche.

Après le Grand Prix d’Autriche disputé dimanche dernier sur le Red Bull Ring de Spielberg et qui a été remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas, la F1 s’apprête déjà à disputer la seconde manche de la saison ce week-end avec le Grand Prix de Styrie, toujours sur le Red Bull Ring.

Si le Grand Prix d’Autriche nous a offert beaucoup de surprises avec pas moins de neuf abandons et trois voitures de sécurité, le Grand Prix de Styrie lui pourrait être encore plus indécis en raison de la pluie qui est attendue dans la région ce week-end.

A quatre jours des premiers essais libres du Grand Prix de Styrie, les prévisions météo annoncent un temps relativement beau pour la journée de vendredi, mais les risques de pluie pour Samedi et dimanche sont élevés.

Nous ne sommes que mardi et la situation peut évoluer rapidement d’ici ce week-end, c’est pourquoi nous publierons un bulletin météo détaillé ce jeudi sur F1only.fr avec un suivi des prévisions en temps réel.

Le PDG de Ferrari confirme l’arrivée anticipée d’une mise à jour sur la SF1000

Le PDG de Ferrari Louis Camilleri demande à son équipe de F1 d’accélérer le développement de la mise à jour prévue pour la troisième course de la saison 2020 en Hongrie afin de l’introduire dès ce week-end en Autriche.

Comme nous vous le rapportions ce dimanche en exclusivité, Ferrari compte bien introduire une partie de sa nouvelle mise à jour dès ce week-end au Grand Prix de Styrie [2° manche de la saison 2020] afin de permettre à ses pilotes d’avoir une monoplace plus compétitive après une séance de qualifications du Grand Prix d’Autriche très compliquée pour Ferrari [7° et 11°].

En course ce dimanche, Ferrari a finalement réussi à sauver les meubles avec une seconde place pour Charles Leclerc et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Après ce premier week-end de l’année assez compliqué pour l’équipe italienne, le PDG de la marque a tenu à apporter tout son soutien à la Scuderia et au directeur de l’équipe Mattia Binotto, mais leur demande d’accélérer les choses pour que les nouvelles pièces puissent arriver dès cette semaine sur la SF1000.

« Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire en termes de performances. Ce n’est certainement pas la position sur la grille qu’une équipe comme Ferrari doit avoir et nous devons réagir immédiatement. » a déclaré Louis Camilleri, CEO de Ferrari.

« Il est clair que nous devons nous améliorer sur tous les fronts. La seule solution est de réagir et je suis satisfait de la réponse immédiate et de l’engagement que Mattia et son équipe mettent dans tous les domaines, non seulement pour amener sur la piste aujourd’hui ce qui aurait été prêt demain mais aussi pour accélérer encore le programme de développement pour les courses suivantes. »

« Une réponse d’équipe unie qui retrousse ses manches et s’attaque aux difficultés de front, sans pleurer sur elle-même. »

« Nous sommes au début d’un nouveau cycle, qui doit suivre un programme à long terme: ce ne sont certainement pas des revers qui changeront la voie empruntée et je suis convaincu que Mattia et l’équipe seront en mesure de corriger nos lacunes. »

Mattia Binotto prévient les Tifosi : « Il n’y a pas de solution miracle »

Le directeur de la Scuderia Ferrari Mattia Binotto estime que la SF1000 accuse un retard d’environ sept dixièmes dans les lignes droites par rapport à Mercedes.

Après des qualifications ratées pour Ferrari avec une septième place pour Leclerc et une onzième position pour Vettel, l’équipe italienne a finalement réussi à sauver les meubles en course dimanche avec une seconde position sur le podium pour le pilote monégasque et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Mais cette performance de dimanche ne doit pas faire oublier que la SF1000 accuse déjà un certain retard sur Mercedes puisque qu’entre le septième temps de Leclerc samedi en qualifications et la pole de Valtteri Bottas l’écart était de presque 1 seconde.

Binotto estime que la SF1000 perd environ sept dixièmes dans les lignes droites à cause d’un déficit de puissance du moteur, alors qu’il estime que la monoplace perd également environ trois dixièmes dans les virages.

Si les trois dixièmes perdus dans les virages devraient être récupérés grâce à l’arrivée d’une mise à jour aéro dans les prochains jours [peut-être pour le GP d’Autriche], la partie moteur elle sera bien plus compliquée à mettre en jour en raison du gel du développement sur les unités de puissance.

Mattia Binotto lui même l’a d’ailleurs confirmé vendredi dernier à Spielberg : il ne devrait pas y avoir de mise à jour moteur pour le reste de la saison. Dans ce contexte, on voit mal comment Ferrari pourrait alors récupérer ses sept dixièmes perdus en ligne droite, d’autant que de l’aveu même de Mattia Binotto, le problème de traînée ne devrait pas être résolu non plus.

« Ce que nous avons vu en Autriche est similaire à Barcelone. Nous devons améliorer notre voiture. Il y a une mauvaise corrélation avec la conception, en particulier sur l’aéro. » a déclaré Mattia Binotto après la première course de l’année en Autriche.

« C’est le développement que nous avons recommencé, de retour du confinement, et que nous espérons avoir très bientôt sur la piste. »

« Ce ne sera pas la solution finale, il n’y a pas de solution miracle. » souligne le manager de la Scuderia Ferrari.

« Ce qui est important pour nous, c’est d’améliorer le comportement. Si je regarde les qualifications, par rapport à la pole, il nous manque une seconde, mais seulement trois dixièmes dans les virages. »

« Ensuite, il reste encore sept dixièmes en ligne droite, et je pense que ce sera très difficile [à résoudre], car le moteur est gelé pour la saison. »

« Nous avons besoin de la vitesse sur les lignes droites et il s’agit de la traînée, mais la traînée n’est pas quelque chose sur laquelle nous allons nous pencher prochainement. »

« Il y a donc un peu de déception après les qualifications de voir notre vitesse de pointe. Nous allons devoir analyser les données pour voir ce que nous pouvons faire à l’avenir. »

Alex Zanardi a subi une troisième intervention, le pronostic des médecins reste réservé

L’ancien pilote de F1 Alex Zanardi, hospitalisé depuis le 19 juin à la suite d’un grave accident de la route lors d’une séance d’entrainement avec son handbike, reste ce lundi soir dans un état grave à l’hôpital de Sienne en Italie.

L’Italien a subi une troisième intervention chirurgicale qui aura duré environ cinq heures, alors que les médecins ont rencontré quelques difficultés en raison de la présence de « fractures complexes. »

« Concernant les conditions cliniques d’Alex Zanardi, la direction de la santé de l’hôpital-université de Sienne informe que le patient a subi une nouvelle chirurgie, réalisée par les professionnels de la maxillo-faciale et de la neurochirurgie, visant à la reconstruction cranio-faciale et stabilisation des zones touchées par le traumatisme signalé à la suite de l’accident du 19 juin. » peut-on lire dans le dernier communiqué de presse publié par les médecins ce lundi 6 juillet.

« L’opération réalisée fait partie des interventions prévues par l’équipe multidisciplinaire qui prend soin de l’athlète pour permettre toute poursuite du parcours thérapeutique. »

« Les fractures étaient complexes », explique le professeur Paolo Gennaro, directeur de la chirurgie maxillo-faciale UOC de l’Aou Senese, ajoutant que « cela nécessitait une programmation minutieuse faisant appel à des technologies informatiques, numériques et tridimensionnelles, sur mesure du patient. »

« La complexité de l’affaire était plutôt singulière, même si – conclut le professeur Gennaro – c’est un type de fracture que nous rencontrons régulièrement dans notre centre. »

« Après l’intervention, qui a duré environ 5 heures, Alex Zanardi a de nouveau été hospitalisé dans l’unité de soins intensifs où il reste sous sédation et aéré mécaniquement: ses conditions restent stables du point de vue cardio-respiratoire et métabolique, sévères du point de vue neurologique, le pronostic reste réservé. »

« Le patient est évalué quotidiennement par les professionnels qui le traitent et sur cette base, également en accord avec la famille Zanardi, l’Aou Senese communique que le prochain bulletin sera publié dès qu’il y aura des changements importants dans le tableau clinique de l’athlète. »

Le Grand Prix du Vietnam pourrait avoir lieu en novembre à Hanoï

Le Vietnam pourrait accueillir son premier Grand Prix de Formule 1 dans la capitale Hanoï à la fin du mois de novembre 2020.

Le Grand Prix du Vietnam devait initialement avoir lieu à Hanoï le 5 avril mais a été reporté en raison de la pandémie de COVID-19.

Les organisateurs ont alors déclaré qu’ils surveilleraient la situation virale de près et choisiraient une autre date pour la course et il semblerait qu’ils aient choisi la fin novembre pour accueillir la F1.

« Nous évaluons tous les problèmes liés aux virus et nous en discuterons avec les organisateurs. J’espère que la course pourra avoir lieu d’ici la fin novembre. » a déclaré Nguyen Duc Chung, le maire de Hanoï lors d’une réunion et cité par Reuters.

Nguyen Duc Chung cependant n’as pas précisé si Hanoï avait déjà discuté avec la Formule 1 de cette date de fin novembre.

Rappelons que jusqu’à présent la F1 n’a dévoilé que les huit premières dates de la saison 2020 – toutes se disputeront en Europe et à huis clos sur six tracés différents.

Le calendrier définitif de la saison 2020 devrait être dévoilé par la Formule 1 dans les prochaines semaines a annoncé Chase Carey, le PDG de la catégorie reine, le week-end dernier en Autriche pour la première course de l’année.

Nicholas Latifi frustré de terminer à la porte des points pour sa première course en F1

Le Canadien Nicholas Latifi a admis sa frustration d’être passé si proche des points ce dimanche au Grand Prix d’Autriche pour sa première course en F1.

Après avoir attendu trois mois de plus que prévu pour enfin participer à sa première course en Formule 1, le pilote Williams a réussi à terminer le Grand Prix d’Autriche à la porte des points à la onzième position.

Bien que satisfait d’avoir pu boucler la distance totale de la course, Latifi admet sa frustration d’être passé si proche de marquer ses premiers points en F1.

« Avant ce premier week-end, si quelqu’un m’avait dit que je terminerais P11 lors de ma première course, j’aurais signé tout de suite. » a déclaré Nicholas Latifi.

« C’est sûr qu’il y un peu de frustration de se savoir si proche des points. C’était une course d’usure, beaucoup de voitures tombaient en panne, des pilotes faisaient des erreurs, donc avant tout pour moi, le plus important était de boucler tous les tours et de prendre de l’expérience. »

« Ce n’était pas encore une course facile de mon côté, dès les premiers tours, je gérais des problèmes qui m’empêchaient de pousser aussi fort que possible. »

« J’étais très content de l’avant-dernière Safety Car juste parce qu’elle m’a permis de me retrouver dans le peloton au moins et de vivre un peu plus ce combat rapproché, ou du moins de le voir se dérouler devant moi! »

« Malheureusement, nous n’avions pas tout à fait le rythme nécessaire pour y participer. Mais je suis assez satisfait du résultat, j’ai beaucoup appris durant cette course et ce week-end. Heureusement, nous sommes de retour ici le week-end prochain et je pourrai tout mettre en oeuvre. »

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En raison d’une « situation assez grave », Mercedes a pensé au double abandon en Autriche

L’équipe Mercedes F1 a bien cru devoir faire abandonner ses deux monoplaces ce dimanche au Grand Prix d’Autriche en raison d’une situation « assez grave » sur le plan mécanique avec des problèmes sur la W11 de Bottas et Hamilton.

Ce dimanche au Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes ont reçu la consigne d’éviter le plus possible les vibreurs du circuit en raison des vibrations causées par ces derniers et qui ont endommagé certains capteurs positionnés dans la boîte de vitesses de la W11.

A un moment donné, Mercedes a même pensé qu’un double abandon était plus que probable au vu de la gravité de la situation selon les dires du directeur de l’équipe championne du monde en titre.

« Nous avons fait face à de vrais défis avec notre boîte de vitesses en course. La situation était assez grave; nous avons vu des problèmes sur la voiture de Valtteri très tôt et un peu plus tard sur la voiture de Lewis également. » nous explique Toto Wolff.

« C’était quelque chose qui pouvait mettre fin à votre course instantanément. Nous savons que cela était lié aux vibrations de la voiture, c’est pourquoi nous avons demandé aux deux pilotes de s’éloigner des vibreurs. »

« À un certain stade, il semblait qu’aucune de nos voitures ne terminerait la course, alors nous avons juste essayé de rallier l’arrivée en prenant soin des voitures. »

« Les deux pilotes ont montré un rythme soutenu, ils ont été assez équilibrés ce week-end et c’est vraiment plus la fiabilité qui nous a causé des maux de tête. »

« Spielberg met l’accent sur certaines parties de la voiture plus que sur toute autre piste de la saison, nous devons donc travailler dur pour améliorer la situation pour le week-end prochain, mais nous avons quelques idées sur la façon de le faire. »

Au final, Valtteri Bottas a remporté la course et son coéquipier Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée en seconde position. Cependant, le Britannique a reçu une pénalité de cinq secondes suite à un accrochage avec la Red Bull d’Alex Albon, ce qui l’a fait reculer de deux positions.

La pénalité infligée à Hamilton en course n’était pas justifiée pour Toto Wolff

Toto Wolff pense que la pénalité de cinq secondes infligée à Lewis Hamilton ce dimanche au Grand Prix d’Autriche n’était pas justifiée.

En course, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a eu un accrochage avec le pilote Red Bull Alex Albon lors d’une bagarre pour la seconde position.

Alex Albon a fait l’extérieur à Hamilton au virage 4 du Red Bull Ring, mais la Mercedes du Britannique s’est légèrement déportée sur la voiture du Thaïlandais et le contact n’a pas pu être évité. Albon s’est retrouvé dans le bac à gravier, tandis que Lewis Hamilton a pu continuer sa route.

Mais quelques minutes plus tard, les commissaires de course ont infligé une pénalité de cinq secondes et deux point sur sa superlicence à Hamilton, qui terminera donc la course à la quatrième position, malgré le fait qu’il a franchi la ligne d’arrivée à la seconde place derrière son coéquipier Bottas.

« La pénalité de grille nous l’acceptons [celle de trois places juste avant le départ pour non respect du drapeau jaune en qualifications], mais la pénalité de cinq secondes était trop dure à mon avis. » nous explique Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes.

« J’ai regardé la vidéo plusieurs fois: Lewis avait le volant complétement à fond dans le virage, Albon avait toute la piste à gauche pour prendre son virage, donc à mon avis, ce n’était pas justifié. »

« Mais je reconnais que les délégués ont un travail très complexe à faire pour prendre les bonnes décisions et parfois ces décisions vont pour dans votre direction et parfois contre. »

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Record d’audience pour Canal+ pour la reprise de la F1

Le groupe Canal+ a dévoilé les chiffres d’audience pour la première manche de la saison 2020 de F1 qui s’est tenue ce dimanche en Autriche.

Ce dimanche pour la reprise de la F1, vous étiez 1,06 millions de téléspectateurs Français abonnés à Canal+ à avoir regardé le Grand Prix d’Autriche 2020 remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas en direct, ce qui représente 36% de PDA des abonnés.

Selon Canal+, un pic d’audience a même été constaté avec 1,24 millions de téléspectateurs à un moment donné pendant la course.

Pour Canal+, il s’agit du record absolu parmi tous les Grands Prix d’Autriche diffusés sur la chaîne depuis le début de diffusion de la Formule 1 en 2013.

Cette année, Canal+ a également proposé aux téléspectateurs une semaine exceptionnelle avant le Grand Prix d’Autriche avec notamment l’émission En Pole diffusée tous les soirs à 20h00.

Rappelons que Canal+ est le diffuseur officiel de la F1 en France depuis 2013. Les abonnés peuvent vivre tous les week-ends de Grands Prix en Live avec toutes les séances d’essais libres diffusées, les qualifications, la course et une émission d’après course baptisée Formula One.

Ross Brawn : « Ferrari doit rapidement améliorer la situation »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la Scuderia Ferrari va devoir redresser la barre le plus rapidement possible sous peine de vivre une saison 2020 « très difficile ».

Pour la première course de l’année disputée ce dimanche en Autriche, la Scuderia Ferrari a réussi à sauver les meubles avec la seconde place d’un Charles Leclerc opportuniste à l’arrivée de l’épreuve et le point de la dixième place marqué par Sebastian Vettel.

Mais le résultat de l’équipe italienne ce dimanche ne doit pas masquer le fait que la SF1000 est une monoplace ratée, ce qui va obliger Ferrari à essayer d’améliorer son package le plus rapidement possible.

Maranello a prévu d’introduire de grandes nouveautés sur sa monoplace pour la troisième course de la saison en Hongrie, mais ce dimanche soir après le Grand Prix d’Autriche, Mattia Binotto a laissé entendre que cette mise à jour pourrait arriver plus tôt [pour le GP d’Autriche le week-end prochain].

Quoi qu’il en soit, selon Ross Brawn Ferrari va devoir réagir très vite sous peine de se disputer une saison 2020 très difficile, ce qui aura inévitablement des répercussions sur la saison 2021, puisque le développement des monoplaces sera gelé l’an prochain en F1.

« Il était clair que Ferrari était dans une position difficile après les qualifications, leur performance de leur propre aveu était décevante. » a déclaré Ross Brawn, le manager sportif de la F1 dans sa traditionnelle chronique d’après course.

« Dimanche, Charles [Leclerc] a montré à quel point il était un pilote talentueux, gérant judicieusement ses chances de prendre une deuxième place opportuniste. C’est dans ces courses difficiles que la détermination et le talent d’un pilote très spécial se manifestent. »

« Mais Ferrari doit rapidement améliorer la situation, sinon elle fera face à une saison très difficile. Ils ont l’intention d’améliorer la voiture pour la Hongrie, ce qui est encourageant, mais le début de l’année est plus difficile que prévu. »

« Ce fut un début difficile pour la dernière saison de Sebastian avec l’équipe. Tout doit tourbillonner dans sa tête, après avoir découvert que Ferrari ne voulait pas renouveler ses services pour la saison prochaine. »

« Parfois, les choses qui découragent un pilote sont assez subtiles. Sebastian est apparu surpris et choqué par ce qui s’est passé et cela doit être une distraction, c’est compréhensible. »

Racisme : Lewis Hamilton regrette d’avoir gardé le silence jusqu’à maintenant

Lewis Hamilton a déclaré qu’il avait été réduit au silence et qu’on lui avait demandé de ne pas prendre position après avoir prévu de faire un geste en soutien à l’ancien joueur de la NFL Colin Kaepernick avant le Grand Prix des Etats-Unis 2017.

Le joueur de la NFL Colin Kapepernick a été le premier grand sportif à poser un genou à terre en 2016 au moment de l’hymne national américain, afin de protester contre les inégalités raciales dans le pays.

Son geste a polarisé l’opinion aux États-Unis, et son contrat avec les 49ers n’a jamais été reconduit à la fin de la saison 2016. Il n’a d’ailleurs plus jamais retrouvé d’équipe en NFL depuis.

Lewis Hamilton – qui faisait partie des 14 pilotes à poser un genou à terre avant la première course de la saison de F1 2020 en Autriche dimanche – a déclaré qu’il avait prévu un geste similaire il y a déjà trois ans au Grand Prix des Etats-Unis 2017 et regrette de ne pas l’avoir fait.

« Ça a commencé avec le joueur de la NFL Colin Kaepernick. Il s’est assis pour l’hymne national américain. Il s’est assis et a reçu beaucoup de critiques. » a expliqué Hamilton.

« On lui a alors suggéré de mettre un genou à terre. C’était une déclaration puissante, mais il a perdu son emploi et ne l’a jamais récupéré. »

« Je lui ai parlé avant le Grand Prix des États-Unis [2017] et j’avais un casque en rouge avec son numéro en haut. Mais on m’a demandé de me taire et on m’a fait reculer. »

« J’ai soutenu cette décision que je regrette. Il était donc important pour moi de m’assurer de jouer mon rôle cette fois. »

En plus de poser un genou avant la course au Red Bull Ring ce dimanche, Hamilton portait également un T-shirt portant le message « Black Lives Matter », alors que d’autres pilotes arboraient des maillots portant la mention « Fin du racisme », et bien que six pilotes n’aient pas posé de genou à terre – dont Max Verstappen ou encore Charles Leclerc.

Cependant, le pilote Mercedes n’a pas critiqué ses camarades qui n’ont pas posé le genou à terre ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

« Personne ne devrait être contraint de poser un genou à terre. Je n’ai jamais demandé à quiconque de poser un genou. »

« Tout cela a été évoqué par la F1 et la GPDA [association des pilotes]. Sebastian Vettel et Romain Grosjean ont demandé aux pilotes et plusieurs ont dit qu’ils ne le feraient pas. »

« Je suis vraiment reconnaissant envers ceux qui l’ont fait avec moi. C’est un message puissant mais que vous vous agenouilliez ou non, cela ne changera pas le monde. C’est un problème plus important que cela. »

Christian Horner aurait aimé qu’Hamilton présente ses excuses à Albon

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, aurait aimé entendre des excuses de la part de Lewis Hamilton au sujet de l’accrochage qui a eu lieu entre lui et Alex Albon ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

En course, le pilote Red Bull Alex Albon a tenté un dépassement sur la Mercedes de Lewis Hamilton pour le gain de la seconde position, mais les deux hommes se sont touchés et la Red Bull d’Albon a terminé dans le bac à gravier.

Quelques minutes plus tard, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont jugé Hamilton responsable de cet incident et lui ont infligé une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ainsi que deux points sur sa superlicence.

Après le Grand Prix, Lewis Hamilton a déclaré qu’il ne s’agissait pour lui que d’un fait de course et que sa pénalité n’était peut-être pas justifiée, alors que le Britannique a terminé à la quatrième position une fois les cinq secondes rajoutées à son temps final.

Albon de son côté estimait qu’il avait déjà dépassé la Mercedes de Lewis Hamilton et a indiqué qu’il avait été surpris du contact qui est arrivé « très tard ». Le pilote Red Bull finira par abandonner quelques minutes plus tard à cause d’un problème électrique sur sa voiture.

Interrogé après la course, Christian Horner, le patron d’Alex Albon, a indiqué qu’il aurait au moins apprécié des excuses de la part d’Hamilton.

« Ce sport peut parfois être cruel et on dirait qu’aujourd’hui cela a été l’une de ces journées. » a déclaré Horner.

« Alex a fait une super course, il ne méritait pas ça. Cinq secondes [la pénalité d’Hamilton], ce n’est pas grand chose pour lui. »

« Il aurait pu gagner cette course, nous avons stratégiquement fait le bon choix, il était en pneus Tendres et il était dans une bonne position. »

Lorsqu’on lui a demandé si Albon aurait dû être plus patient, Horner a répondu: « Oui, on pourrait dire ça comme ça, mais il a fait le travail et le dépassement a été réalisé. »

« Ce n’est pas comme s’il était à l’entrée du virage, et je doute de toute façon que Lewis lui aurait fait un signe pour le laisser passer. »

« Ce n’était qu’une erreur de jugement de la part de Lewis, mais à la fin de la journée, cela aurait été bien qu »il s’excuse. »

Kimi Raikkonen a été « très surpris » de voir une roue se détacher en course

Kimi Raikkonen assure qu’il aurait pu se battre pour des points ce dimanche au Grand Prix d’Autriche au volant d’une Alfa Romeo affichant un bien meilleur rythme en course qu’en qualifications.

Le pilote finlandais a été éliminé dès la Q1 samedi en qualifications et a donc pris le départ de la course ce dimanche depuis l’avant dernière position, juste devant la Williams de Nicholas Latifi.

Avant le départ du Grand Prix, Kimi Raikkonen ne se faisait guère d’illusion quant au résultat final de sa course, mais à sa grande surprise, son Alfa Romeo affichait un bien meilleur rythme en course qu’en qualifications.

Iceman a également été aidé dans sa remonté par les différentes voitures de sécurité déployées et divers abandons, ce qui l’a placé en fin de Grand Prix dans une position confortable pour aller marquer des points.

Malheureusement, une défaillance technique sur la roue avant droite de sa monoplace a mis un terme prématuré à la course du Finlandais, qui s’est d’ailleurs fait une grosse frayeur lorsque la roue de sa monoplace s’est détachée.

« C’est dommage de terminer la course comme ça quand les choses allaient bien. Nous avions fait un pas en avant et nous avions plus de rythme [par rapport aux qualifications]. » expliquait Raikkonen dimanche soir.

« Le timing de la première Safety Car nous a coûté des places, mais nous étions toujours en bonne position et avec des pneus neufs j’aurais pu me battre pour certains points. »

« Malheureusement, nous avons dû abandonner: le problème a été une surprise, je n’avais aucun avertissement que cela arriverait. »

« Nous devrons enquêter sur ce qui s’est passé. Pour l’instant, nous pouvons tirer quelques points positifs de notre rythme dans les conditions de course et continuer à améliorer la voiture. »

Alfa Romeo pénalisé

Concernant la perte de la roue sur la voiture de Kimi Raikkonen, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont infligé une amende à l’équipe Alfa Romeo pour avoir relâché son pilote en piste dans des conditions non sécuritaire. Alfa Romeo devra s’acquitter de la modique somme de 5000 euros.

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