Covid-19 : Singapour fait face à une seconde vague de contamination

Depuis le début du mois, la cité-état de Singapour doit faire face à une importante hausse du nombre de personnes contaminées par le Covid-19.

Présentée jusqu’à présent comme exemplaire en matière de lutte contre l’épidémie de coronavirus, la cité-état de Singapour connaît depuis plusieurs semaines une recrudescence du nombre de personnes contaminées par le virus.

Face au bond spectaculaire des cas confirmés de Covid-19, les autorités ont pris la décision cette semaine d’instaurer un « confinement » plus stricte pour la population et de le prolonger jusqu’au début du mois de juin au minimum.

Grâce à une stratégie de contrôles très strictes, Singapour avait réussi jusqu’à présent à contenir la propagation du virus sur son territoire, mais la cité-état doit faire face depuis le début du mois d’avril à une seconde vague, issue essentiellement des foyers où sont hébergés les travailleurs migrants.

La fermeture des écoles et des entreprises non essentielles et le confinement des habitants chez eux, instauré début avril, et qui devait normalement prendre fin le 4 mai, durera finalement jusqu’au 1er juin ont annoncé les autorités.

« Nombre d’entre-vous seront déçus par cette prolongation […] Mais j’espère que vous comprendrez que cette douleur de courte durée vise à éliminer le virus, protéger la santé et la sécurité de nos proches et nous permettre de redresser notre économie. » a déclaré le Premier ministre Singapourien à la télévision.

Durant ce confinement prolongé, la pratique du sport a également été réglementée et est autorisée désormais uniquement en solitaire et plus en groupe.

Quid du Grand Prix F1 de Singapour ?

Le Grand Prix de Formule 1 de Singapour est programmé le 20 septembre 2020 dans la cité-état, mais on sait qu’il faut à peu près deux mois de travaux pour construire toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir la F1.

Le tracé en lui-même est déjà présent puisqu’il s’agit d’un circuit urbain empruntant les voies de circulation habituelles de la ville. En revanche, les quelques 1500 projecteurs nécessaires pour illuminer la piste [le GP de Singapour se court de nuit] ou encore les stands, cabines de commentateurs, paddocks et autres doivent être montés de toute pièce.

Il est donc difficile de dire à l’heure actuelle si le Grand Prix de Singapour aura bien lieu cette année, alors qu’en réalité, il se pourrait bien que toutes les courses urbaines soient snobées en 2020 pour des raisons évidentes de logistique.

Singapour rejoindra t-elle la liste des nombreux Grands Prix déjà reportés ou annulés en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus ?

La F1 n’écarte aucun scénario, ni même celui d’annuler la saison 2020

La F1 envisage tous les scénarios possibles pour cette saison 2020 et n’exclut pas l’idée qu’il n’y ait aucune course.

En raison du report du début de la saison 2020 suite à la pandémie de coronavirus, la F1 travaille en coulisses depuis plusieurs semaines pour faire en sorte d’élaborer un calendrier alternatif largement remanié.

Selon les dernières rumeurs, il semblerait qu’un début de saison en Autriche au mois de juillet avec deux Grands Prix se tenant à huis clos sur le Red Bull Ring soit l’une des solutions envisagées par la F1, mais à l’heure actuelle, aucune information officielle n’a encore filtré.

Dans tous les cas, les dirigeants de la F1 n’écartent aucun scénario, ni même celui d’une annulation pure et simple de la saison 2020, bien que l’idée de disputer des courses à huis clos soit également discutée.

« Nous avons des scénarios pour zéro course, de 15 à 18 courses, des courses sans spectateur avec uniquement les équipes. Nous avons vraiment une multitude d’opportunités. » a déclaré cette semaine le PDG de Liberty Media, Greg Maffei.

« Si nous organisons des courses sans public, nous aurons évidemment un rentabilité plus faible, voire aucune rentabilité. »

« Nous pourrions être suffisamment capitalisés pour gérer cela en 2020, mais des équipes subissent des coûts, en particulier celles qui n’ont pas de garanties minimum de la F1 et leur principales sources de revenus est leur part des bénéfices de la F1. »

« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous allons vraiment devoir réfléchir à la façon dont nous débuterons [la saison 2020]. Trouver non seulement ce qui est bon pour nous, mais aussi pour l’écosystème. »

« Chase [Carey, PDG de la F1] et son équipe ont exécuté plusieurs scénarios. Ce n’est pas seulement de savoir quand nous serons autorisés par les autorités, ni dans quel format, mais comment ça marche pour les équipes ? »

« Comment pouvons-nous faire quelque chose de bénéfique pour les fans, mais aussi que les équipes ne se mettent pas en faillite en organisant des courses sans profit ni perte? »

Gasly sur 2019 : « c’était important de fermer la bouche de pas mal de monde »

Pierre Gasly admet que son image en avait pris un coup l’an dernier lorsqu’il a été « rétrogradé » chez Toro Rosso en plein milieu de saison.

En 2019, le Français Pierre Gasly a débuté l’année chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen, mais après les premières courses de la saison, les performances du Normand au volant de la RB15 n’ont pas convaincu ses employeurs, qui ont pris la décision au mois d’août de le remplacer par le pilote Toro Rosso Alex Albon.

Pierre Gasly admet que les six premiers mois de l’année 2019 ont été frustrants pour lui, puisque le Français ne se sentait pas à l’aise au volant de la RB15, mais ses employeurs n’ont pas fait grand chose pour lui faciliter la tâche.

Avant la pause estivale, Pierre Gasly avait de plus en plus de mal à cacher sa frustration, mais le pilote Red Bull ne pouvait pas dire publiquement ce qu’il ressentait.

« J’avais passé six mois frustrants, j’ai essayé de donner le maximum [chez Red Bull Racing]. Je voyais les problèmes et on m’a promis des choses pendant l’été, avant chaque week-end : « On va faire des changements, on a jusqu’à Abou Dhabi, prends ton temps ». » répète une nouvelle fois Pierre Gasly à GQ.

« Mais au final, en l’espace de six jours, tout bascule. On part en break d’été après le Grand Prix de Hongrie début août. Il y a une course de MotoGP en Autriche le week-end suivant où différents boss et actionnaires [de Red Bull] se retrouvent. Tout a basculé là-bas. »

« J’ai été déçu, énervé. Je n’ai pas trouvé cette décision méritée. Mais j’ai réussi à transformer cela en énergie pour montrer, sur les neufs courses suivantes, que j’avais le niveau. »

« Je savais que je serai performant avec Toro Rosso, comme je l’ai toujours été avant. J’étais en vacances en Espagne quand j’ai eu l’appel de Red Bull. Il ne m’a pas fait douter. On peut me reprocher pleins de choses, mais je n’abandonne jamais. »

« Après, il fallait performer et se confronter à mon nouveau coéquipier, Daniil Kvyat, qui avait quasiment le double de points d’Albon avant l’échange de baquet. »

« Au final, je prends 32 points sur la deuxième partie de saison, contre 10 pour Kvyat. J’ai donc montré ce que je voulais monter. »

« Quand tu arrives dans une écurie en milieu de saison, ce n’est jamais simple. La voiture était totalement différente, moins performante [que la Red Bull RB15]. Il fallait s’adapter, mais j’ai réussi. »

« Il faut bien avoir conscience qu’à la fin de ces six mois chez Red Bull, mon image avait pris un coup. Les gens doutaient : « Sait-il rouler ? Sait-il bien freiner ? »…Il y avait des rumeurs et des conneries qui sortaient de partout. Il fallait gérer ça. »

« C’était important de fermer la bouche de pas mal de monde et de dire à certains d’arrêter de raconter des conneries, de tout remettre en question. »

Cette saison, Pierre Gasly est toujours titulaire chez Toro Rosso [devenue entre-temps AlphaTauri]. Le Français pilotera aux côtés de Daniil Kvyat lorsque la saison 2020 débutera [si elle débute un jour].

Romain Grosjean : « J’ai beaucoup appris de Fernando et de Kimi »

Romain Grosjean estime que Alonso et Raikkonen sont deux pilotes avec une approche étonnement similaire pendant un week-end de GP.

Le Français Romain Grosjean a eu la chance de partager son garage avec Fernando Alonso chez Renault lors des ses débuts en Formule 1 en 2009 et Kimi Raikkonen chez Lotus en 2012 et 2013.

Bien qu’ils peuvent sembler totalement différents au premier abord, Kimi Raikkonen et Fernando Alonso sont relativement similaires dans leur approche d’un week-end de course selon Romain Grosjean.

Lorsqu’on lui demande lequel ce ses deux anciens coéquipiers il admirait le plus, le pilote Haas admet avoir un peu de mal à choisir.

« Eh bien, c’est difficile pour moi. J’ai débuté en Formule 1 aux côtés d’Alonso, puis j’ai rejoint Raikkonen et j’ai eu Kevin [Magnussen], donc oui, c’est vraiment difficile. » explique Romain Grosjean dans un entretien accordé à la F1.

« J’ai beaucoup appris de Fernando et de Kimi de la même manière, de façon surprenante. Beaucoup de gens pensent qu’ils sont différents, mais la seule chose qui comptait pour eux lorsqu’ils débutaient les EL1 était d’être déjà au dimanche à 15h10. »

« Ils se moquaient de savoir s’ils étaient rapides ou lents pendant les essais libres. Ils se préparaient simplement pour être prêts pour la course. »

« Quand vous êtes jeune, vous voulez être rapide à chaque session, alors [grâce à eux] vous en apprenez davantage et vous pensez : « Ok, nous avons telles conditions maintenant, mais dimanche elles seront peut-être différentes. Donc, changeons cela et travaillons autour de cela ». »

Actuellement pilote titulaire chez Haas F1 Team aux côtés de Kevin Magnussen, le Français ne tarit pas d’éloges sur le Danois malgré quelques collisions l’an dernier entre les deux hommes.

« Et bien, il est rapide, il est vraiment rapide. Kev est donc un coéquipier difficile à battre. C’est un vrai Viking, il ne le lâchera jamais. Il est incroyable. »

« Je n’étais pas content de lui avant d’être son coéquipier. Mais quand vous êtes dans la même équipe, vous savez qu’il se bat aussi fort qu’il le peut pour apporter des points à l’équipe, c’est incroyable. »

« Oui, nous avons eu quelques collisions l’année dernière, mais ensuite nous avons discuté et nous avons adapté notre façon de courir ensemble, car nous avions un point de vue différent, c’était tout. Maintenant tout va bien. »

Sainz aurait du mal à accepter l’annulation de la saison 2020 de F1

Carlos Sainz dit que l’annulation de la saison 2020 de F1 serait un vrai coup dur et une décision difficile à accepter.

Les neuf premières courses de la saison 2020 de F1 ont déjà été annulées ou reportées, alors que les manches française et belge sont également mises en doute en raison des restrictions imposées par ces pays.

Carlos Sainz Sainz admet qu’une année sans course serait très difficile à digérer et aurait également un impact très négatif dans l’ensemble, même si l’Espagnol reconnaît que la décision d’annuler la saison serait compréhensible.

« Je préfère penser qu’il y aura moins de courses, plutôt que d’imaginer que tout sera annulé. » a déclaré Sainz aux médias espagnols.

« Annuler la saison serait un vrai coup dur et difficile à accepter. Mais si la situation n’est pas maîtrisée, ce serait parfaitement compréhensible. Mais cela aurait des conséquences très négatives pour le sport et tout ce qui l’entoure. »

« Beaucoup d’emplois seraient menacés et ce n’est pas bon. La F1 subira les conséquences de cette pandémie, tout comme les autres sports ou entreprises. »

« Cette situation aide à faire prendre conscience à toutes les équipes qu’elles doivent faire un effort. Elles doivent faire preuve d’autocritique et accepter de changer les choses. »

« Je suis certain qu’avec les règles qui avaient déjà été convenues et les décisions qui ont été prises récemment, nous verrons une Formule 1 plus adaptée et plus durable. »

« Il y a pleins de gens brillants dans ce sport, d’excellents ingénieurs et professionnels et avec une grande infrastructure. Je pense que nous pouvons être un exemple dans la façon de sortir de cette situation plus fort. »

Une saison 2020 très raccourcie !

Le pilote McLaren estime que si la saison 2020 débute, le nombre de courses sera plus proche de dix que de 15 ou 18 comme l’ont annoncé les dirigeants de la F1 récemment.

« Actuellement, de nombreuses options sont envisagées. Ils ont déjà annoncé l’annulation de certains grands prix comme Monaco. Les circuits urbains ont plus de mal à cause de tout le désordre qui les accompagne et de la difficulté d’adapter l’environnement. »

« Je pense personnellement que nous pourrions envisager une saison plus proche des 10 courses – entre 8 et 14 je dirais. En regardant la situation, si vous faites le calcul, il n’y a pas de place pour en faire beaucoup plus. »

« Je suis sûr que la saison va être beaucoup plus courte que le calendrier d’origine, peut-être même avec plus d’une course sur le même circuit, probablement à huis clos et peut-être des week-ends de seulement deux jours au lieu de trois. »

« Ce sera un championnat très différent de ce que nous avons vu dans l’histoire de la F1 jusqu’à présent. »

Le PDG de McLaren : « La F1 peut survivre avec 18 monoplaces sur la grille »

Zak Brown, admet qu’il n’aimerait pas voir une écurie de la grille quitter la F1, mais estime que le sport peut survivre avec seulement 18 monoplaces.

Cette semaine, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a accordé un entretien au Guardian dans lequel le chef de Maranello a insisté sur le fait que Ferrari n’aimerait pas devoir chercher d’autres alternatives à la F1 dans le cas où le plafond budgétaire qui sera introduit en Formule 1 l’an prochain serait trop bas.

Ces propos ont été mal interprétés par de nombreux confrères, qui n’ont pas hésité à titrer que Ferrari menaçait une nouvelle fois de quitter la catégorie reine du sport automobile, obligeant l’équipe de Maranello à clarifier les propos de son directeur quelques heures après la publication de cet entretien.

Par le biais d’un porte-parole, la Scuderia Ferrari a indiqué que Mattia Binotto  « n’émettait pas de menace de départ » dans son interview avec The Guardian, mais que le fait de fixer un plafond budgétaire trop bas forcerait Ferrari à essayer « de dispatcher une grande partie de son personnel sur d’autres programmes afin de sauvegarder l’emploi. »

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait d’un éventuel départ de Ferrari de la F1, le PDG de McLaren assure qu’il n’aimerait pas voir partir la Scuderia, même si l’Américain admet que la F1 pourrait évidemment survivre sans Ferrari.

« Je détesterais les voir quitter le sport. Je détesterais voir quiconque quitter le sport. Donc, ce n’est certainement pas quelque chose que nous aimerions voir se produire. » a déclaré Zak Brown, cité par RaceFans.

« Cependant, je pense que le sport peut survivre avec 18 voitures sur la grille. Je pense qu’il existe d’autres fabricants d’unités de puissance qui pourraient fournir les deux équipes qui sont actuellement motorisées par eux [Haas et Alfa Romeo]. Donc, oui, je pense que nous pourrions. »

« D’un autre côté. Je pense que si nous atteignons un plafond budgétaire trop élevé et que cela finit par décourager ceux qui mettent la main dans leur poche et investissent dans la Formule 1, je ne pense pas que la Formule 1 puisse survivre avec 14 voitures sur la grille. »

« Donc, je pense qu’elle pourrait survivre sans eux, mais je préférerais vraiment qu’ils restent dans le sport. Je pense que le sport est bien mieux avec eux que sans. »

« Les actionnaires de McLaren sont « extrêmement frustrés par l’état actuel de la Formule 1. Ils sont prêts à investir dans ce sport car il y a des retours merveilleux pour notre entreprise de voitures de route. »

« Mais on m’a demandé de leur présenter une plate-forme mondiale de sport automobile, dans laquelle la Formule 1 n’est que la pointe de cet iceberg. »

« C’est pourquoi nous poussons si fort. Je ne veux pas revenir en arrière et discuter des différentes alternatives. »

« Si nous sommes dans une position où nous pensons que nous ne pouvons pas, à long terme, gagner le droit d’être compétitif ou de participer à un sport cela voudrait dire que nous perdons de l’argent et que ça ne vaut pas l’investissement. »

La F1 rediffuse le GP du Brésil 2012 ce samedi

La F1 rediffuse ce samedi 25 avril 2020 le Grand Prix du Brésil 2012 disputé sur le tracé d’Interlagos.

Au départ du Grand Prix du Brésil 2012, le titre constructeurs est déjà joué et l’intégralité du suspense se concentrera sur la lutte pour le titre pilotes entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso.

En arrivant au Brésil, le pilote Red Bull Sebastian Vettel a 13 points d’avance sur le pilote Ferrari Fernando Alonso, mais dès le premier tour de course, Vettel est victime d’un accrochage.

Sebastian Vettel n’a donc pas d’autre choix que de cravacher durant toute la course pour essayer de remonter le plus haut possible dans le peloton afin de s’assurer le titre de champion du monde 2012.

Ce Grand Prix du Brésil 2012 marquera également la dernière course de sa carrière pour le septuple champion du monde de F1  Michael Schumacher.

Pour voir ou revoir ce Grand Prix du Brésil 2012, il vous suffit de vous rendre sur la chaîne YouTube de la F1, sur la page Facebook ou bien sur le site officiel F1.com. La rediffusion débute ce samedi 25 avril à 16h00 (heure de Paris).

https://youtu.be/XcWmqX8l9QM

Ocon vise au moins un podium en 2020 avec Renault F1

Le Français Esteban Ocon espère être en mesure de signer au moins un podium cette saison avec Renault F1.

Le jeune pilote normand est de retour chez Renault F1 en 2020, après avoir fait un premier passage à Enstone en tant que pilote d’essais en 2016 lors de la première année du retour de Renault en F1 en tant qu’équipe d’usine.

Avant la fin de la saison 2016, Ocon est devenu pilote titulaire chez Manor Racing et a pris son tout premier départ en Formule 1 au Grand Prix de Belgique sur le tracé de Spa-Francorchamps.

La saison suivante, il devient titulaire chez Force India aux côtés du Mexicain Sergio Perez et sera prolongé une saison de plus en 2018.

En 2019, Esteban Ocon n’est plus titulaire, remplacé par Lance Stroll au sein de l’équipe Force India devenue entre-temps Racing Point après le rachat de l’écurie par un consortium dirigé par le père de Lance Stroll, le milliardaire canadien Lawrence Stroll.

Après une saison en tant que troisième pilote chez Mercedes, Ocon est enfin de retour sur les grilles de départ avec Renault F1 et s’est déjà fixé un objectif élevé pour sa première saison avec l’écurie du constructeur français.

« Quand tout était fini en 2016, j’étais triste. Puis nous avons discuté en 2019 et tout s’est très vite enchaîné. » explique Esteban Ocon à La Gazzetta Dello Sport.

« J’ai hâte de relever ce défi. Nous [lui et Ricciardo] devons bien faire pour l’équipe, surtout maintenant qu’il y aura moins de courses et que les points compteront davantage. »

« Ce sera un bon combat avec lui [Ricciardo] et c’est super pour moi qu’il y a ait un bon comme lui, car l’énergie dans l’équipe sera meilleure. »

« C’est une motivation pour se battre davantage et prouver que vous pouvez le battre. L’objectif c’est faire un podium. Daniel le veut aussi et l’équipe le veut. »

Coulthard : « Albon a l’un des baquets les plus difficiles en F1 »

David Coulthard a souligné à quel point il était difficile pour un pilote de F1 d’évoluer aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull Racing.

En 2019, le Français Pierre Gasly a pu se rendre compte à quel point il était difficile d’être le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull Racing, tant l’écurie de Milton Keynes est entièrement tournée vers son pilote vedette.

Après un début de saison 2019 très compliquée pour Pierre Gasly, le Français a été remercié lors de la pause estivale et a été remplacé sur le champ par le Thaïlandais Alexander Albon, qui a fait ses débuts chez Red Bull au Grand Prix de Belgique 2019.

Finalement, Albon a très bien réussi son intégration dans sa nouvelle équipe et a terminé régulièrement dans le top cinq lors des dernières courses de la saison 2019,

Cependant, être le coéquipier de Max Verstappen n’est pas une mince affaire, comme le confirme David Coulthard : « Alexander Albon est un pilote fantastique, avec beaucoup de persévérance. Il est titulaire dans l’un des baquets les plus difficiles en F1. » estime l’ancien pilote Red Bull.

« Il est juste aux côtés de Max Verstappen et Max est un grand talent, un pur vainqueur, qui connait dans ses moindres détails l’équipe Red Bull Racing. »

Gasly a tout noté dans un calepin !

De son côté, Pierre Gasly admet à GQ qu’il n’a jamais réussi à obtenir ce qu’il désirait lors de son passage chez Red Bull l’an dernier.

« Je fais une bonne saison chez Toro Rosso en 2018. Puis ces six mauvais mois…[chez Red Bull]. On me change d’écurie, puis tout repart, les résultats sont de nouveau bons. »

« Et je sais pourquoi. De l’intérieur, ce fut frustrant. J’ai noté dans un petit calepin toutes les choses qui se sont passées chaque week-end, les bonnes comme les moins bonnes. Celles que je voulais changer, celles qu’il aurait fallu changer pour que tout s’améliore. »

« Mais malheureusement, ça n’a pas changé. On était à 80% de ce que l’on pouvait faire chaque week-end. J’aurais pu faire des choses différemment, mais l’équipe aussi je pense… »

Max Verstappen n’est pas « un pilote téméraire » selon Kubica

Robert Kubica estime que le pilote Red Bull Max Verstappen ne mérite pas l’étiquette de pilote téméraire que les gens veulent lui coller.

L’ancien pilote Williams Robert Kubica, désormais pilote de réserve chez Alfa Romeo Racing, maintient que Max Verstappen est un pilote intelligent sur la piste, malgré l’étiquette que certains souhaitent lui coller depuis quelques années.

« Je ne suis pas d’accord lorsqu’on dit qu’il est un pilote téméraire. Il est un pilote plus intelligent que vous ne le pensez et devrait devenir champion du monde sans aucun problème à l’avenir. » explique Robert Kubica à Autosprint.

Le Polonais a ensuite donné son avis sur le jeune pilote Ferrari, Charles Leclerc. Selon Kubica, Leclerc a pu déjà démontrer tout son potentiel lors de sa première saison en rouge aux côtés de Sebastian Vettel.

« Leclerc a failli gagner dès sa seconde course avec Ferrari [au GP de Bahreïn d’où il partait en pole, mais un souci mécanique en course l’a empêché de gagner]. Pour moi, c’est quelque chose qui dit tout. » souligne le pilote Alfa Romeo.

« Ceux qui ont été surpris par cette performance ne le connaissaient que très peu et pour moi il était clair qu’il donnerait du fil à retordre à Vettel, mais Sebastian a pu lui répondre. »

L’an dernier, Max Verstappen a terminé à la troisième position au classement des pilotes 2019. Charles Leclerc pour sa part a terminé devant son coéquipier quadruple champion du monde à la quatrième place avec seulement 14 points de retard sur Verstappen.

Leclerc : « Hamilton sait toujours ce que vous allez faire en piste »

Charles Leclerc a expliqué les différences de pilotage qu’il a pu constater entre ses deux grands rivaux que sont Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Le jeune Monégasque Charles Leclerc est revenu en détail sur les styles de pilotage très différents de Max Verstappen et Lewis Hamilton, contre qui le pilote Ferrari a déjà pu se battre à plusieurs reprises en piste l’an dernier.

Entre le style agressif de Max Verstappen et le côté viril mais correct de Lewis Hamilton, Charles Leclerc a bien du mal à savoir contre lequel des deux hommes il apprécie le plus de courir.

« Si je veux être sûr de terminer la course, probablement Lewis ! Mais pour le fun et une course serré, probablement Max, parce que je sais que c’est toujours excitant de se battre contre Max. » explique le pilote Ferrari Charles Leclerc à Sky Sports.

« Il ne vous laisse que très peu d’espace, mais je pense que c’est ce que nous apprécions tous dans ce sport. Parfois, c’est un peu au delà de la limite, parfois c’est juste à la limite, mais j’aime courir comme ça. »

« Lewis a un style de pilotage différent. Il est extrêmement intelligent et j’apprends toujours tellement quand je me bats avec Lewis. Il sait toujours exactement ce que vous allez faire grâce à son expérience et c’est ce qui le rend si bon en piste lors des batailles. »

« Il n’est pas très agressif, il est toujours très correct. Il est toujours très bon pour anticiper ce que vous allez faire. »

L’équipe d’usine Aston Martin F1 devra s’améliorer « chaque année »

Le directeur de Racing Point explique que la future écurie Aston Martin Racing se fixera un objectif élevé dès l’année prochaine.

En 2021, l’actuelle écurie de Formule 1 Racing Point deviendra officiellement l’équipe d’usine du constructeur automobile Aston Martin.

L’équipe, qui s’appellera Aston Martin F1, s’est fixée comme objectif de rattraper dans un premier temps les trois meilleures écuries de la grille [Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing] et d’ensuite se battre pour des podiums et des victoires régulièrement.

« C’est probablement un plan sur trois ans pour nous. » explique le directeur de l’écurie Racing Point, Otmar Szafnauer, dans un entretien accordé à la F1.

« Les travaux à l’usine [modernisation des outils] prendront quelques années, et l’embauche des bonnes personnes prendra quelques années, et pendant cette phase de transition, vous ne serez pas à 100% là où vous voulez être jusqu’à ce que vous y arriviez, puis vous allez devoir également arriver à travailler ensemble. »

« C’est donc un plan sur trois ans, et nous devrons nous améliorer chaque année, nous ne devrons jamais reculer. »

« Notre objectif est de percer parmi les trois premiers à ce moment-là et d’être compétitif à ce niveau et d’avoir une chance de gagner des courses et d’être régulièrement sur des podiums. »

« Même si nous ne sommes pas parmi les trois premiers, disons que les trois premiers deviennent les quatre premiers et que nous en faisons partie, ou même les cinq premiers et que quelqu’un d’autre se joint à nous, mais nous sommes tous en compétition à ce niveau et être là  où se trouvent actuellement les trois premiers, ce serait un succès pour nous. »

Marko optimiste sur un début de saison 2020 en Autriche

Helmut Marko est quasiment certain que la F1 se rendra en Autriche début juillet pour débuter sa saison 2020.

Après le report du début de la saison 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus, la F1 continue de travailler sur l’élaboration d’un calendrier 2020 condensé qui débuterait avec le Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring.

L’idée de débuter la saison 2020 en Autriche a été mise en avant par Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, qui a estimé qu’un début de saison au début de l’été était tout à fait envisageable.

Dans le cas où la saison débuterait vraiment en Autriche, la F1 pourrait organiser au moins deux courses sur le tracé du Red Bull Ring, alors que Helmut Marko se dit très optimiste et ose avancer des dates.

« Deux courses sont prévues, une le dimanche 5 juillet et l’autre le dimanche 12 juillet. » affirme Helmut Marko au média autrichien Ö3.

Selon Helmut Marko, la F1 va mettre en place un protocole bien précis pour s’assurer que tous les membres des équipes de Formule 1 soient bien négatifs au Covid-19 : « Les tests se dérouleraient en Angleterre et les membres des équipes devront arriver avec un résultat négatif. »

De plus, selon le média Ö3, aucun spectateurs ni journalistes ne seraient autorisés lors de ces deux premières courses de l’année en Autriche.

Pour la suite, Helmut Marko se veut tout aussi optimiste, puisque le consultant motorsport de Red Bull Racing affirme qu’il y aura bien d’autres courses prévues après le Grand Prix d’Autriche : « Des discussions sont en cours avec d’autres organisateurs Européens. »

La FIA introduit une clause de sauvegarde au code sportif international

Le conseil mondial du sport automobile a ratifié la décision de la FIA d’introduire une clause de sauvegarde au code sportif international.

En raison de la crise du COVID-19 sans précédent, la FIA continue d’apporter des modifications à ses processus réglementaires afin d’atténuer l’impact dans la mesure du possible et de protéger le sport pour l’avenir.

Par conséquent, en plus des modifications annoncées précédemment à des règlements sportifs et techniques spécifiques aux championnats, le conseil mondial du sport automobile a maintenant approuvé l’introduction d’une clause de sauvegarde dans le Code sportif international.

« La clause de sauvegarde surmontera l’exigence actuelle d’obtenir l’accord unanime de tous les concurrents pour modifier les règlements dans un championnat, une coupe, etc. » indique la FIA dans un communiqué.

« Cela permettra à la FIA, dans certaines circonstances exceptionnelles, de modifier les règlements avec un délai de préavis plus court et avec l’accord de la majorité des concurrents correctement inscrits pour le championnat FIA, la coupe, etc. concernés. »

En d’autres termes, la FIA pourra désormais, au vue de la situation actuelle, modifier la réglementation du championnat, non plus à l’unanimité mais désormais à la majorité des participants.

La pause en F1 prolongée à 63 jours

La FIA a décidé de prolonger la pause obligatoire qu’observent actuellement les équipes de Formule 1.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 suite à l’épidémie de coronavirus, la FIA a décidé de déplacer et de prolonger la traditionnelle pause estivale observée habituellement au mois d’août aux mois de mars/avril/mai.

Initialement, cette pause obligatoire [fermeture des usines] dure 14 jours consécutifs, mais en raison de la crise sanitaire mondiale, la FIA a décidé de prolonger cette période jusqu’à 21 jours, puis 35 jours et désormais 63 jours.

« Tous les concurrents doivent désormais observer une période d’arrêt passée de 35 à 63 jours consécutifs au cours des mois de mars, avril, mai et / ou juin. » a indiqué la FIA.

Cette mesure vise essentiellement à réduire encore un peu plus les coûts en Formule 1, alors que la catégorie reine du sport automobile espère pouvoir débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec un ou plusieurs Grands Prix à huis clos.

Les motoristes concernés également

Les motoristes sont également concernés par cette pause forcée et doivent fermer leurs usines pour une durée de 49 jours, ce qui pourrait permettre à certains employés de reprendre le travail pour travailler sur des projets avec un long délai d’exécution et sans qu’ils ne puissent affecter l’aérodynamique des monoplaces actuelles.

Pour ce faire, les motoristes devront enregistrer les noms des employés concernés, la description de leur poste et le projet correspondant auprès de la FIA. Dix employés pourront reprendre le travail sur les développements à long terme dès le 36 éme jour après le début de la pause estivale.

« 50 jours après le début de leur période d’arrêt, sur demande d’un concurrent, et sous réserve de l’approbation écrite préalable de la FIA, chaque concurrent peut utiliser les services d’un maximum de dix personnes pour travailler à distance sur des projets à long délai. »

Sans F1 en 2020, les conséquences seraient dévastatrices prévient McLaren

Les conséquences financières sur la F1 et les équipes en cas d’annulation de la saison 2020 seraient dévastatrices selon le PDG de McLaren.

En raison de la crise sanitaire mondiale, la F1 n’a toujours pas débuté sa saison 2020 et, à l’heure actuelle, personne ne sait où et quand la saison débutera, ni-même si elle commencera bien un jour.

Plusieurs options sont à l’étude par les dirigeants de la Formule 1, qui travaillent toujours pour mettre en place un calendrier condensé afin de permettre aux équipes et organisateurs de Grands Prix de percevoir un minimum de revenus cette année.

La santé financière de toute l’industrie de la F1 dépend essentiellement des revenus générés par les courses, que ce soit pour les équipes qui perçoivent des prix en argent ou bien pour les organisateurs qui récupèrent une partie des sommes engagées par la vente des billets. Le reste des revenus en Formule 1 provient essentiellement des droits TV et autre sponsoring.

La situation est donc très claire : en cas d’annulation de la saison 2020, les équipes ne percevraient que très peu de revenus, alors que la F1 a anticipé des paiements cette semaine pour permettre aux plus petites structures de survivre en attendant une éventuelle reprise du championnat.

« Le sport a toujours été un grand guérisseur et je pense qu’avoir l’appétit pour la F1, à huis clos ou pas, et avoir du sport de façon générale serait génial. » explique le PDG de McLaren.

« Mais si nous finissons par ne pas avoir de F1 cette année, les conséquences financières pour la F1 et les équipes seraient dévastatrices, tout comme ce serait le cas pour toute industrie fermée pendant un an et nous aurions alors besoin d’une refonte ou d’une solution supplémentaire. »

« Le prix qui est partagé entre toutes les équipes représente environ 1 milliard. C’est une somme énorme dont nous dépendons tous et si elle disparaissait ou venait à être considérablement  réduite, nous devrions tous trouver des solutions au manque de ressources. »

« Le plan que Chase [PDG de la F1] a partagé avec nous est un travail en course, mais il semble très judicieux. »

« Courir sans spectateurs, certainement à court terme, semble réaliste. Si nous pensons pouvoir aller en Autriche ou au Grand Prix de Grande-Bretagne avec 100 000 personnes, ce serait naïf. Il [Chase Carey] a déjà parlé avec plusieurs gouvernements, donc, je suis assez optimiste. »

Les motoristes en F1 devront fournir moins de moteurs à leurs clients en 2020

Avec une saison 2020 raccourcie en F1, les motoristes et les écuries clientes vont devoir trouver un compromis concernant la fourniture moteur.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1, le championnat du monde ne sera pas composé de 22 courses cette année suite à l’annulation du Grand Prix de Monaco et celui d’Australie.

A l’heure actuelle, personne ne peut dire combien de Grands Prix les équipes de F1 pourront disputer cette année, mais il semblerait que les instances travaillent sur un calendrier condensé d’environ 18 courses.

Ce nombre pourrait évidemment varier selon les différentes mesures prises par les pays visités par la F1, mais une chose est certaine pour 2020, le nombre d’unités de puissance disponibles pour toute la saison devra être recalculé lors de la publication du nouveau calendrier.

En effet, avec moins de courses à disputer, les motoristes et les écuries clientes vont devoir trouver un nouvel accord concernant le nombre exact de moteurs disponibles, ce qui pourrait faire une grosse économie pour les équipes clientes telles que Haas, McLaren ou encore Williams.

« Il y a actuellement des discussions en cours sur la façon de procéder. Nous ne pouvons toutefois pas encore négocier avant d’avoir un calendrier spécifique et officiel. » explique le patron de l’équipe Haas à Speedweek.

« Il est encore trop tôt pour nous clients, mais aussi pour les fournisseurs. Il est clair cependant que, si nous n’avons que dix Grands Prix à disputer, nous n’aurons pas besoin du même nombre de moteurs. »

« Donc, nous n’aurons pas à payer le prix fort. Les fabricants et les client sont sur le même bateau, il faut juste arriver à trouver un compromis. »

En F1, quatre motoristes fournissent leur unité de puissance en 2020 : Honda, Mercedes, Renault et Ferrari.

Les motoristes en F1 en 2020

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Budget capé en F1 : McLaren met la pression sur Ferrari

McLaren affirme que Ferrari commet une erreur en s’opposant à la réduction du plafond budgétaire en F1.

Depuis quelques semaines, les dirigeants des dix équipes de la grille, la FIA et la F1 discutent d’un accord pour abaisser encore un peu plus le plafond budgétaire qui sera introduit en catégorie reine en 2021.

Initialement fixé à 175 millions de dollars par saison, la majeure partie des équipes souhaitent le voir descendre à 145 millions de dollars, mais Ferrari et Red Bull s’y opposent en prétextant d’énormes coûts de développement et de conception pour fournir leurs pièces à des écuries clientes.

Cette semaine, le directeur de la Scuderia Ferrari a accordé un entretien à The Guardian dans lequel il  mettait en garde la F1 face à des décisions trop hâtives en raison de l’état d’urgence actuel.

« Le niveau de 145 millions de dollars est déjà une demande nouvelle et exigeante par rapport à ce qui avait été établi en juin dernier. » a déclaré Binotto.

« Il ne peut être atteint sans de nouveaux sacrifices importants, notamment en termes de ressources humaines. »

« Si il devait descendre encore plus bas, nous ne voudrions pas être obligés de chercher d’autres options pour déployer notre ADN de course […] Nous sommes bien conscients que la F1 et le monde entier traversent actuellement une période particulièrement difficile à cause de la pandémie de Covid-19. »

« Cependant, ce n’est pas le moment de réagir à la hâte car il y a un risque de prendre des décisions à la suite de cette urgence sans en évaluer clairement toutes les conséquences. »

Le PDG de McLaren a rejeté les arguments de Mattia  Binotto selon lesquels la F1 serait dévaluée avec un plafond budgétaire inférieur, affirmant que 100 millions de dollars ou 125 millions de dollars avec toutes les exemptions étaient toujours « une énorme somme d’argent » et lui permettraient plus que jamais de rester le summum technologique du sport automobile.

« Je ne sais pas trop quoi penser. Nous traversons la plus grande crise que le monde ait connue. Vous avez des pays et des industries fermés. Ne pas se presser de répondre à ce qui se passe est une erreur critique. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren à la BBC.

« Selon moi, si on joue la montre, ce serait une erreur stratégique énorme de la gouvernance. Si la F1 revient à ses vieilles habitudes, alors nous sommes tous en danger de mort. »

McLaren dit qu’elle serait satisfaite d’un plafond de 100 millions de dollars, soulignant qu’il existe un certain nombre d’exemptions majeures au plafond, telles que les salaires des pilotes et des hauts dirigeants.

Charles Leclerc : « Mercedes et Lewis restent les favoris »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc estime que Mercedes et Lewis Hamilton en particulier restent les grands favoris de cette saison 2020.

La saison 2020 de F1 n’a pas encore débuté en raison de la crise du coronavirus, mais selon le pilote Ferrari Charles Leclerc, il n’y aura pas de surprise le jour où le sport reprendra ses droits et Lewis Hamilton sera toujours l’homme à battre.

« Même s’il s’agit d’un championnat du monde avec seulement huit courses, Mercedes et Lewis [Hamilton] sont toujours les favoris. » estime Charles Leclerc.

« Il sera très difficile de les battre. Mais il pourrait probablement y avoir des surprises, parce que évidemment, avec moins de courses les pilotes peuvent prendre plus de risques en piste. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du niveau de performance de sa SF1000 après les six journées de tests disputées à Barcelone cet hiver, le Monégasque admet que Ferrari n’a pas connu ses meilleurs essais hivernaux.

« Je pense que nous avons un peu souffert durant ces essais de pré-saison et nous devrons voir si nous pouvons rattraper le retard. Je ne sais pas, mais l’année dernière nous avons bien progressé au cours de l’année. »

« Ce sera de toute façon difficile pour tout le monde, parce qu’une fois que le championnat commencera, il n’y aura plus de possibilité de développer la voiture et nous n’avons pas pu la développer avant la fermeture [des usines] donc le travail sur piste sera très important, encore plus que ces dernières années. »

Certaines équipes de F1 reçoivent des paiements anticipés

Alors que la F1 est frappée de plein fouet par la crise sanitaire actuelle, Liberty Media a décidé de verser des paiements anticipés à certaines équipes.

Le président directeur général de Liberty Media, Greg Maffei, a déclaré que pour les aider à traverser la crise actuelle, certaines équipes de la grille avaient reçu des paiements anticipés.

« Nous avons déjà fait des paiements anticipés pour certaines équipes. Il y a des cas où nous pouvons faire plus que ça et il y a d’autres choses que nous pourrions faire pour aider les équipes dans le besoin. » a explique Greg Maffei, le président directeur général de Liberty Media.

« Nous ne considérons certainement pas cela comme un chéquier ouvert. Nous voulons nous assurer que les équipes sont solvables car elles font partie de ce dont nous avons besoin pour réussir avec succès en 2020, 2021 et au-delà. »

La F1 étudie plusieurs scénarios

La F1 essaie toujours de planifier un début de saison 2020, même si cela signifie des courses sans spectateurs, afin de garantir des revenus aux diffuseurs TV et à ses propres partenaires et sponsors.

« Nous avons plusieurs scénarios sur la table avec aucune course, de 15 à 18 courses ou des courses sans spectateurs avec uniquement les équipes. » explique Maffei.

« Il y a vraiment une multitude d’opportunités et de défis sur tous les fronts. Chase [Carey, PDG de la F1] et son équipe se voient proposer de multiples options. »

« Nous devons également observer quels pays d’Europe occidentale vont autoriser les événements et nous examinons les options en fonction de cela. »