Vidéo – Le mauvais geste de Lawson a l’encontre de Pérez

Liam Lawson a terminé à l’avant-dernière place du Grand Prix du Mexique. Toutefois, la course du jeune pilote néo-zélandais n’a pas été de tout repos. Il s’est battu pendant une bonne partie de la course avec Franco Colapinto, mais aussi et surtout avec Sergio Pérez.

Le pilote Red Bull, qui est plus que jamais qu’un siège éjectable dans son écurie a tenté de dépasser Liam Lawson pendant la course. Toutefois, le pilote Visa Cash App Racing Bulls ne s’est pas laissé faire et a conservé sa place, sans pouvoir éviter le contact avec la RB20 du Mexicain.

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Plusieurs tours plus tard et après son passage aux stands, Liam Lawson est revenu dans les échappements de la Red Bull de Sergio Pérez. Bloqué par le Mexicain pendant la moitié d’un tour, le pilote VCARB est parvenu à dépasser son adversaire dans la ligne droite, tout en lui adressant un geste plus que déplacé.

De son côté, Sergio Pérez a franchi en dernier la ligne d’arrivée du Grand Prix du Mexique et pourrait bien perdre sa place chez Red Bull … remplacé par un certain Liam Lawson.

 

Horner répond aux “spécialistes du canapé” qui critiquent l’ingénieur de course de Pérez

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a répondu aux critiques qui ont visé l’ingénieur de course de Sergio Perez à Mexico.

Le directeur de l’écurie Red Bull a coupé court aux critiques qui visaient Hugh Bird, ingénieur de course de Sergio Pérez.

Hugh Bird, ingénieur de piste de Sergio Pérez depuis l’arrivée du Mexicain chez Red Bull en 2021, semble désormais être sous le feu des critiques au Mexique. Alors que la saison se déroule mal pour Sergio Pérez, certains de ses soutiens pensent que le problème ne vient pas du pilote, mais du muret des stands.

Écoutez, je veux dire, quand vous vous mettez en avant en tant qu’ingénieur de course et que vous êtes la voix qui parle au pilote, dans le monde actuel des médias numériques, tout le monde a une opinion”, a répliqué Horner. “Tout le monde a son propre point de vue sur les choses. Je pense que Hugh fait un excellent travail. C’est un homme très intelligent. Il a grandi au sein de l’équipe. Il donne le meilleur de lui-même pour son pilote, pour son équipe. Et je pense qu’il est très dur pour les gens de juger et de critiquer de l’extérieur alors qu’ils n’ont qu’un pour cent des faits de ce à quoi il est confronté.”

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Christian Horner fait confiance à son ingénieur et trouve injustes les critiques qui lui sont adressées.

“Le grand avantage de l’ouverture de la Formule 1, c’est l’accès qu’elle offre aujourd’hui. L’inconvénient, c’est le nombre de spécialistes et d’experts en chair et en os auxquels cela donne accès. Hugh Bird est un ingénieur très talentueux et un membre important de notre équipe, et je pense que toute critique à son égard est injuste”, a conclu le directeur d’écurie.

Après avoir reconnu des difficultés en 2024 et que sa saison était “terrible”, Sergio Pérez ne s’est qualifié qu’en 18e position devant son public. Et malheureusement pour lui, “la remontée espérée ne s’est pas produite”, a ajouté Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull à Sky Germany.

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Et si Franco Colapinto rejoignait Red Bull en 2025 ?

Le nom de Franco Colapinto est cité du côté de chez Red Bull. Actuellement chez Williams, le pilote argentin n’a pas de baquet pour la saison prochaine.

Franco Colapinto ne cesse d’étonner et de surprendre depuis qu’il est arrivé en F1. Venu remplacé au pied levé par Logan Sargeant, le l’objectif fixé à l’argentin par Williams n’était pas vraiment d’aller marquer, mais plutôt de ne pas casser de voitures.

Avec cinq points glanés en cinq Grands Prix, la mission est plus que réussie et son nom commence à circuler dans le paddock. La dernière rumeur en date envoie le jeune Argentin chez Red Bull dès 2025.

L’offre est là, à Milton Keynes, ils peuvent lui offrir un siège”, rapporte Sky Italia. “Mais la balle est dans le camp de Williams qui l’a dans son programme junior depuis deux ans et il n’est pas certain qu’elle soit disposée à le vendre”.

Red Bull pourrait envisager de placer Colapinto dans son équipe sœur : Visa Cash App Racing Bull, tout en promouvant Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen dans l’équipe principale, ce qui impliquerait de se séparer de Sergio Perez.

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Colapinto ne veut pas se faire oublier

Colapinto a déclaré à Sky Sports à propos de son avenir : “Je ne suis pas vraiment dans le coup. Mes managers font un travail extraordinaire et je leur fais confiance. Mon travail consiste à conduire la voiture assez rapidement, à tourner le volant. Ils font du bon travail. Je ne suis pas concentré sur ce qui se passe, je ne veux pas y mettre de l’énergie. Je sais qu’il n’y a plus de places, qu’il n’y a plus d’espace pour moi. J’essaie de montrer que je mérite une place en Formule 1, que je suis venu pour rester. J’espère laisser cette impression. Je suis sûr qu’à l’avenir, en 2026 ou 2027, je reviendrai”, a conclu le pilote argentin.

À Mexico, Franco Colapinto s’élancera depuis la 16eme position sur la grille de départ après une qualification plutôt loupée. Toutefois, on s’attend maintenant à ce que le jeune rookie se batte bec et ongle afin de remonter dans les points.

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Max Verstappen surpris par ses Qualifications : “Un résultat incroyable”

Après un vendredi où il a été privé d’une grande partie du roulage, Max Verstappen s’est réjoui d’avoir signé le deuxième temps en Qualifications.

“Je suis très heureux d’être sur la première ligne. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit possible”, indiquait Verstappen à la sortie de sa voiture au micro de la F1.

En effet, le leader du championnat n’a pas connu la meilleure préparation pour cette séance de Qualifications. Perturbé par des problèmes moteur, le Néerlandais n’a enregistré que 18 petits tours ce vendredi, dont seulement quatre en EL2, dans une séance dédiée à Pirelli.

“Hier, j’ai fait quatre tours [en EL2], deux tours avec moins de carburant et deux tours avec plus de carburant”, a expliqué Verstappen en conférence de presse. “C’était donc une perte totale, aucune information. Donc, oui, pour moi, les EL3 ont été cruciaux. J’ai essayé de faire autant de tours que possible et, oui, nous étions derrière.”

“La voiture n’était pas super et tout était juste très difficile. Je savais donc que les Qualifications allaient être difficiles, mais nous avons fait quelques derniers ajustements. Les choses ont commencé à s’améliorer, mais être sur la première ligne, c’est un résultat incroyable pour nous.”

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Verstappen : “Je ne m’attends pas à des miracles” sur le rythme de course

Questionné sur les progrès réalisés sur sa monoplace avant les Qualifications, Max Verstappen assure que ça ne pouvait aller que dans la bonne direction.

“Je n’ai pratiquement pas fait de tours, donc je pense que ça ne pouvait qu’aller mieux”, a indiqué Verstappen. “Donc, oui, nous étions très en retrait. Jusqu’à présent, bien sûr, le week-end a été assez terrible dans ce sens.”

“Mais, oui, être sur la première ligne avec les difficultés que nous avons eues, je pense, montre que nous sommes restés calmes et que nous avons essayé de regarder les données, pour essayer de comprendre la voiture un peu plus et essayer d’être un peu plus compétitifs.”

Invité à s’exprimer sur le rythme de sa voiture en course, Verstappen ne se fait guère d’illusions alors qu’il ne sait pas réellement où se situe sa monoplace dans ces conditions.

“Je ne m’attends pas à des miracles”, a concédé Verstappen. “Je pense qu’à Austin, Ferrari était très, très rapide. Bien sûr, cette semaine-là, McLaren n’était peut-être pas aussi fort, mais en course, je pense qu’ils étaient tout de même compétitifs. Donc, de mon côté, je ne sais pas. Je pense que nous le saurons demain.”

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Stats F1 : Sur quel GP Verstappen peut-il déjà gagner le titre pilotes F1 2024 ?

Dans quel délai le titre pourrait-il théoriquement être remporté ?

On parle régulièrement de l’avance de Max Verstappen sur Lando Norris au championnat, mais il est sans doute désormais plus clair de simplifier la donne en expliquant le scénario dans lequel le pilote Red Bull pourrait décrocher sa quatrième couronne mondiale le plus vite.

Ainsi, quoi qu’il arrive au cours des prochaines semaines, Verstappen pourrait théoriquement remporter le titre au plus tôt, si les résultats lui étaient favorables, le week-end du GP de São Paulo, au Brésil, du 1er au 3 novembre.

Mais une telle perspective semble peu probable étant donné que pour être dans cette position et être champion sur le fameux tracé d’Interlagos, Verstappen devrait terminer ce week-end brésilien avec au moins 86 points d’avance, soit 29 de plus que son avance actuelle, à creuser en l’espace de seulement deux week-ends de course.

La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Cela reste possible. Si Norris ne gagne pas de terrain ce dimanche Mexique, puis au Brésil, un couronnement sous les lumières de Las Vegas le 24 novembre est bien plus envisageable envisageable. Verstappen devra alors terminer l’épreuve avec 61 points d’avance, soit simplement une poignée de plus qu’aujourd’hui. 

Norris, bien sûr, aura à coeur de contrarier un tel scénario et espérera emmener le championnat jusqu’aux deux dernières manches qui se tiennent au Moyen-Orient ; tout d’abord au Qatar, puis à Abou Dhabi.

Les points restant à attribuer après chacune des dernières courses

 
Grand Prix Date Points encore en jeu
Mexico 27 octobre 120
Sao Paulo 3 novembre 86
Las Vegas 24 novembre 60
Qatar 1er décembre 26
Abou Dhabi 8 décembre 0

 

Helmut Marko égratigne Tsunoda et la famille Pérez après les qualifs

Helmut Marko avait à la fois de quoi célébrer, au terme des qualifications du Grand Prix du Mexique, tout autant que de quoi s’inquiéter. Si Max Verstappen n’a certes pas signé la pole position, le leader du championnat du monde est parvenu à classer sa Red Bull sur la seconde position de la grille de départ, juste derrière le poleman carlos Sainz, et, de manière cruciale, devant Lando Norris, son rival direct au championnat. Sergio Pérez, en revanche, est une nouvelle fois aux abonnés absents, et a enregistré devant son public l’une des pires séances de qualifications d’une saison 2024 pourtant guère reluisante dans cet exercice.

Voici comme le conseiller spécial Red Bull a répondu aux questions qui lui ont été posées à chaud au micro de Servus TV, en allemand.

 

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Helmut, avez-vous été surpris comme Max de cette performance ?
Non, nous avions dit que si nous pouvions contrôler le secteur 3, où nous avions perdu 3 ou 4 dixièmes lors des autres séances, les choses se présenteraient plutôt bien. C’est ce qui s’est passé et, bien sûr, Max a de nouveau effectué un tour magique, après l’annulation du premier, et a réussi à faire un tour optimal. Mais pour ce qui est de la voiture, il faut féliciter les ingénieurs. Ils l’ont développée dans la bonne direction et notre voiture n’a qu’une bande très étroite où elle fonctionne et cette fois-ci, tout allait vraiment dans la bonne direction.

Les conditions plus fraîches vous ont-elles favorisé ?
Non, je dirais plutôt que les températures plus élevées, parce qu’elles étaient supérieures de 13°C au début, nous ont aidés.

Comment jaugez-vous le rythme sur les longs relais ?
Nous pensons que ces changements amélioreront l’usure des pneus. Mais bien sûr, si vous regardez les temps de Ferrari, s’ils peuvent maintenir cela pendant toute la durée de la course, alors ce sera très difficile…

Un mot sur Pérez ?
Je respecte l’optimisme de son père, mais… Je l’ai entendu à la radio se plaindre de problèmes de freins. Il faudra voir ce qui se passe. Mais l’embellie que nous attendions tous ne s’est malheureusement pas produite…

Et Tsunoda [accidenté, ndlr] ? Un nouveau plancher cassé ?
Je ne sais pas ; son châssis est plus récent que celui de Lawson et je ne sais même pas s’ils ont encore des pièces de rechange. Cela signifie que s’ils doivent reconstruire, ce sera une relégation en dernière ligne, donc c’était un accident inutile, je dirais.

Le jugez-vous trop instable ?
Eh bien, il a fait un tête-à-queue à Austin et maintenant cet accident en qualifications. Nous pensions qu’il s’était stabilisé, mais apparemment maintenant, lorsque la pression vient de Lawson, cela se remarque…

 

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Pérez explose en vol pour ses qualifications à domicile

Tout comme Oscar Piastri (McLaren) ou encore Franco Colapinto (Williams), Sergio Pérez n’est pas parvenu à se hisser dans le top 15 lors de la Q1 des qualifications du Grand Prix du Mexique, signifiant que son Grand Prox national ne pourra être célébré autrement ce samedi que par une morne 18e place sur la grille de départ.

Terrible, pour celui qui se trouve sous la double pression de devoir performer devant un public acquis à sa cause, tout en convainquant le management de Red Bull qu’il demeure une bonne idée de le conserver dans le cockpit d’une monoplace de Milton Keynes la saison prochaine.

Celui qui se sait dans une saison fort difficile n’aura désormais d’autre option que de livrer une de ces courses dont il est familier, chargée de dépassements, pour espérer sauver une entame de week-end bien décevante.

« J’ai eu beaucoup de mal à freiner. Chaque fois que j’essaie de freiner et d’attaquer le freinage, je mets trop d’énergie dans les pneus et cela rend l’arrêt de la voiture très difficile », justifiait Pérez une fois de retour dans le paddock.

« Cela fait trois courses que je n’arrive pas à arrêter la voiture », poursuit-il. « Je dois moduler pas mal mon freinage et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas voir dans les données, mais nous ne sommes pas en mesure de le résoudre pour le moment. »

« C’est principalement en ligne droite que se situe le problème auquel nous sommes confrontés. C’est surtout en ligne droite que je ne peux pas arrêter la voiture. Je glisse trop et étant donné qu’il n’y a que des surfaces lisses ici, cela rend les choses beaucoup plus difficiles. »

Pérez est conscient de la difficulté qui l’attend désormais en course. IL aura par ailleurs un autre adversaire déterminé non loin de lui en Oscar Piastri, 17e sur la grille et déterminé à amorcer une grande remontée lui aussi.

« Ce sera difficile. Je vais donc tout essayer. Je vais essayer de voir ce que nous pouvons faire avec l’équipe et quelles solutions nous pouvons trouver. C’est évidemment très décevant. S’il y a un Grand Prix que je veux réussir, c’est bien celui-là. Malheureusement, cette épreuve a été très difficile et délicate. »

Rappelons que Sergio Pérez occupe seulement la huitième place du championnat du monde des pilotes avec 150 points et se trouve devancé de 17 unités par George Russell. Côté constructeurs, Red Bull (504 points) survit avec un seul pilote compétitif en la personne de Max Verstappen pour lutter contre McLaren (544 points) et Ferrari (496 points).

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Vidéo – Le crash entre Alex Albon et Oliver Bearman en EL1

Oliver Bearman n’aura pas pu profiter longtemps de cette séance pour reprendre ses marques au volant d’une Ferrari. En effet, le pilote britannique a été impliqué dans un accrochage avec la Williams d’Alex Albon. Alors qu’il était sur un tour dit de “relâche”, Oliver Bearman n’a pas vu venir Alex Albon dans ses rétroviseurs. Le pilote thaïlandais était de son côté sur un tour d’attaque et a perdu le contrôle de sa FW46 dans un enchainement de virages rapides.

Cet accrochage a mis fin à la séance des deux hommes. Si le peu de dégâts sur la Ferrari ont permis à Charles Leclerc de prendre part à la séance d’Essais Libres 2, Alex Albon a dû prendre son mal en patience et ne retrouvera sa monoplace qu’en EL3.

 

Déboutée, l’écurie McLaren répond à la FIA

Lando Norris ne récupèrera pas la troisième place du Grand Prix des États-Unis. En effet, la FIA a rejeté la demande de révision de l’écurie. Décision qui ne satisfait bien évidemment pas McLaren.

Pour rappel, Lando Norris a perdu sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis pour avoir dépassé Max Verstappen en étant allé en dehors des limites de piste. Ce jeudi, McLaren a fait savoir qu’il demandait un droit de réexamen dans le but de récupérer cette p3. L’équipe d’Andrea Stella a déclaré avoir fourni un document comportant de nouvelles preuves à la FIA.

Toutefois, on a appris dans la nuit que le droit de révision de McLaren a été rejeté par la FIA, ce qui signifie que la pénalité infligée à Lando Norris lors du Grand Prix des États-Unis ne sera pas réexaminée.

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Dans un communiqué, McLaren a fait savoir qu’elle n’était bien évidemment pas d’accord avec cette décision prise par la FIA.

Nous prenons acte de la décision des commissaires sportifs de rejeter notre demande de droit de regard. Nous ne sommes pas d’accord avec l’interprétation selon laquelle un document de la FIA, qui informe un concurrent d’une erreur objective, mesurable et prouvable dans la décision prise par les commissaires, ne peut pas être un « élément » admissible qui répond aux quatre critères établis par le CSI.

Un classement incorrect 

Pour la FIA, la preuve doit être significative, pertinente, nouvelle et ne pas avoir été précédemment accessible à l’équipe concernée. La FIA a jugé que ces conditions n’étaient pas remplies, ce qui a motivé le rejet. McLaren a poursuivi en précisant dans son communiqué que…

Nous tenons à remercier la FIA et les commissaires pour avoir examiné cette affaire en temps opportun. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la FIA pour mieux comprendre comment les équipes peuvent contester de manière constructive les décisions qui conduisent à un classement incorrect de la course.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Lando Norris compte 57 points de retard sur le leader du Championnat, Max Verstappen. Du côté des constructeurs, McLaren fait course en tête et détient une avance de 40 points sur Red Bull.

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La FIA rejette la demande de révision de McLaren

McLaren n’a pas reçu gain de cause auprès de la FIA. L’écurie britannique demandait à ce que la pénalité de Lando Norris reçue à l’occasion du Grand Prix des États-Unis soit annulée.

La semaine dernière à Austin, Lando Norris s’est vu privé d’une troisième marche sur le podium après avoir été jugé responsable d’avoir dépassé Max Verstappen en étant allé en dehors des limites de piste. Ce jeudi, en amont du Grand Prix du Mexique, McLaren a déposé une demande de droit de regard sur la pénalité de Lando Norris, première étape pour tenter de faire annuler sa sanction.

Toutefois, après examen, l’instance dirigeante de la F1 a rejeté le recours de McLaren faute d’avoir fourni un nouvel élément de preuve.

Les éléments ou preuves apportées par McLaren

McLaren, représenté par M. Singh, a déclaré qu’il y avait un nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour McLaren au moment où les commissaires ont pris leur décision (dans le document 69), à savoir :

a. Le document de la décision contenait une déclaration qui était incorrecte et qui prouvait qu’une erreur objective, mesurable et prouvable avait été commise par les commissaires.

b. La déclaration était la suivante : “La voiture 4 dépassait la voiture 1 par l’extérieur, mais n’était pas à la hauteur de la voiture 1 à la corde.

c. que la déclaration ci-dessus était erronée parce que McLaren avait la preuve que la voiture 4 avait déjà dépassé et était devant la voiture 1 “dans la zone de freinage

d. Que cette erreur est significative et pertinente, qu’elle est nouvelle et que McLaren n’en disposait pas au moment de la décision.

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La décision des commissaires

Les commissaires de course estiment qu’il est important d’identifier quel était « l’élément » proposé dans cette affaire. En se référant à la pétition de McLaren, le quatrième point indique que la prétendue « erreur » contenue dans la décision écrite des commissaires est l’élément en question. Cette « erreur » serait l’analyse des commissaires selon laquelle la voiture 4 était la voiture qui dépassait, alors que McLaren soutenait que la voiture 4 avait déjà effectué un dépassement.

“Plutôt que de déterminer si cette requête répond à l’un ou l’autre des critères, les commissaires ont décidé de se concentrer sur la question de l’un des critères, à savoir la pertinence. ”

”En ce qui concerne la pertinence, McLaren semble soutenir que la conclusion des commissaires selon laquelle « la voiture 4 n’était pas à la hauteur de la voiture 1 à la corde » était une erreur et que la voiture 4 avait dépassé la voiture 1 avant la corde (et donc que la voiture 1 était la voiture qui dépassait) et que cette erreur revendiquée est en soi un nouvel élément. Ceci n’est pas soutenable. Un recours en révision vise à corriger une erreur (de fait ou de droit) dans une décision. Tout nouvel élément doit démontrer cette erreur. L’erreur dont l’existence doit être démontrée ne peut être en soi l’élément visé à l’article 14.”

“En l’espèce, l’idée que la décision écrite (document numéro 69) était l’élément nouveau significatif et pertinent, ou qu’une erreur de fait ou de droit avait été commise dans la décision n’est pas pertinente. Qu’une erreur dans la décision était un élément nouveau, n’est pas soutenable et est donc rejetée.”

“En conséquence, comme il n’y a pas d’élément nouveau pertinent, la requête est rejetée.”

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Les commissaires “sont de vrais amateurs” selon Jacques Villeneuve

Jacques Villeneuve, ancien pilote de Formule 1 et Champion du monde en 1997, estime que les commissaires de course ont fait preuve d’amateurisme au moment de rendre une décision sur la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin.

Selon le consultant Canal +, la pénalité infligée à Norris était justifiée, mais il ajoute que le pilote Red Bull aurait dû lui aussi être pénalisé.

Les commissaires ont gâché la fin de course. Au départ, Max mérite-t-il une pénalité pour avoir poussé Lando complètement hors de la piste ? Oui. Regardons l’incident au cours duquel Lando a été sanctionné. Lando a-t-il réaccéléré alors qu’il se trouvait à l’extérieur de la piste ? Oui, il l’a fait. Était-il en tête à la corde ? C’est difficile à voir vu l’angle, mais c’est possible. Pourquoi est-il sorti de la piste ? Parce qu’il a été poussé hors de la piste. Il a pris l’avantage, mais Max n’a pas pris le virage. Ils étaient tous les deux hors-piste”, a-t-il déclaré à CanadaCasino.ca.

Le Canadien insiste et se demande encore pourquoi Max Verstappen n’a-t-il pas reçu lui aussi une pénalité de cinq secondes.

Les règles sont claires. Quand une voiture pousse une autre personne hors de la piste, elle reçoit une pénalité de cinq secondes. Norris et Max auraient tous les deux dû avoir une pénalité. Un incident n’excuse pas l’autre. Cela aurait permis à Norris d’être troisième et à Max d’être cinquième”, a poursuivi Villeneuve.

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De gros points perdus par Norris ? 

Si l’on suit le raisonnement du Champion du monde 97, Lando Norris aurait alors pu rattraper de précieux points sur le pilote Red Bull, actuel leader du championnat des pilotes.

Les commissaires n’ont pas fait preuve d’équité. Si vous voulez être strict sur les règles, appliquez-les à tout le monde. Cela fait une énorme différence et cela a un réel impact sur le championnat. Si les deux pilotes avaient été pénalisés, Norris aurait eu [trois] points de plus et Max en aurait eu [cinq] de moins, ainsi que deux points supplémentaires pour McLaren grâce à Piastri. Ils n’ont même pas reconnu que Max avait poussé Norris hors de la piste. Ils n’ont même pas regardé. Ce sont de vrais amateurs”, a-t-il ajouté.

Il conclut en rappelant que les fans de F1 veulent voir de la cohérence dans les décisions des commissaires.

“Les commissaires ont fait preuve d’incompétence en ne voyant pas ce qui se passait. Les gens veulent de la cohérence. Cela ne devrait pas être basé sur les résultats de l’action d’un pilote. Cela doit être basé sur l’action elle-même. Parce que Norris a pris l’avantage, ils l’ont pénalisé tout en ignorant qui a commencé. Il s’agissait de deux incidents distincts. Les deux auraient dû être pénalisés de cinq secondes. C’est très clair dans le règlement.

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Sergio Pérez : “Ma saison est terrible”

Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.

Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.

Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.

Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.

Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.

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Pérez garde la tête baissée

Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.

J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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Oscar Piastri répond à Marko : “Certainement pas intéressé” par un transfert Red Bull

Oscar Piastri a répondu de manière ferme à Helmut Marko, qui a annoncé à la presse qu’une prise de contact active s’était tenue entre son management et celui de Red Bull en vue d’un volant dans l’équipe de Milton Keynes.

Piastri a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren en 2023 à la suite d’une saga l’ayant vu refuser le volant Alpine dans une affaire qui a fini devant le Comité de reconnaissance des contrats de la F1. L’Australien et a fait tourner les têtes depuis en remportant ses premières victoires en F1 en 2024 lors des GP de Hongrie et d’Azerbaïdjan. Cependant, la rumeur d’un nouveau rebondissement dans sa carrière a récemment émergé.

À la veille du Grand Prix du Mexique, une course que McLaren aborde avec 40 points d’avance sur Red Bull en tête du championnat des constructeurs, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a lâché une bombe en affirmant que leur ex-pilote Mark Webber, aujourd’hui manager de Piastri, essayait de faire bouger les choses.

“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter”, a déclaré Marko à F1-Insider.com.

Cependant, Piastri a eu l’occasion de répondre avant le GP du Mexique et a clairement fait savoir qu’il ne rejoindrait pas Red Bull, ajoutant une boutade à l’adresse de Marko pour faire bonne mesure dans la dernière bataille verbale entre les camps McLaren et Red Bull.

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Interrogé par les médias sur l’éventualité d’un transfert chez Red Bull basé sur les envies de discussions de Webber, Piastri a répondu : “Certainement pas. Je suis très heureux là où je suis.”

“Je suis sous contrat pour les deux prochaines années et je ne cherche certainement pas à aller ailleurs. Il ne se passerait donc pas une semaine en F1 sans qu’Helmut ne fasse quelques commentaires !”

L’avenir de Sergio Perez au sein de Red Bull Racing est redevenu un sujet de discussion majeur, surtout après le retour impressionnant de Liam Lawson au sein de l’équipe junior VCARB à Austin, tandis que Red Bull a également un prétendant au titre en F2, Isack Hadjar, et Ayumu Iwasa en Super Formula, qui attendent dans les coulisses.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait été surpris par l’intérêt de Red Bull à son égard, Piastri a répondu : “Pas vraiment. Je veux dire, c’est un beau compliment, je dirais ! Mais, encore une fois, je suis très heureux de ma situation. Ils ont un grand nombre de pilotes qu’ils peuvent choisir s’ils le souhaitent.”

Piastri occupe la quatrième place du classement du championnat des pilotes de F1 2024 à cinq manches de la fin, à 50 points de son coéquipier de McLaren, Lando Norris, qui aborde un week-end de course crucial au Mexique s’il veut maintenir ses espoirs de titre en vie. Le leader du championnat, Max Verstappen, a porté son avance à 57 points après Austin au volant de sa Red Bull.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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Red Bull prendra sa décision concernant Sergio Pérez à la fin de la saison

Helmut Marko s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation plus que précaire de Sergio Pérez chez Red Bull, mettant en suspens la poursuite de leur collaboration en 2025.

Red Bull et Sergio Pérez sont liés contractuellement jusqu’à la fin de la saison 2026. En effet, au mois de juin dernier, les deux parties se sont entendues afin de poursuivre l’aventure. Une aventure pas très heureuse aux vues des récents déboires du pilote mexicain en Grand Prix. Pour rappel, le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes.

Des performances qui en plus de faire chuter le Mexicain au classement des pilotes, pénalisent grandement Red Bull dans sa course au titre constructeurs. L’écurie autrichienne, longtemps leader de ce championnat, a aujourd’hui été dépassée par McLaren et se voit même menacée par Ferrari.

Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1, a déclaré qu’une décision sera prise à l’issue de la saison afin de déterminer si Sergio Pérez courra avec l’équipe en 2025.

Cette déclaration fait suite à de nombreuses rumeurs envoyant Sergio Pérez à la retraite à la fin de la saison et même pour certains, à l’arrivée du prochain Grand Prix.

Ces spéculations se sont intensifiées après que Christian Horner, le directeur de Red Bull, a reconnu que le retour en F1 de Liam Lawson en fin de saison visait à évaluer sa capacité à s’intégrer à l’équipe principale.

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Une réunion cruciale en fin de saison

Parallèlement, Helmut Marko a intensifié la pression sur Sergio Pérez en rappelant que son contrat ne lui assurait pas automatiquement une place aux côtés de Verstappen pour la saison 2025.

Pérez a peut-être un contrat, mais la Formule 1 est une méritocratie”, a déclaré Marko à F1 Insider. “Si les performances ne sont pas bonnes, même les contrats sont inutiles.

Une réunion devrait donc se tenir en fin de saison afin de déterminer qui sera le coéquipier de Max Verstappen en 2025.

À la fin de la saison, nous nous assiérons ensemble et nous déciderons qui sera le meilleur coéquipier pour Verstappen chez Red Bull”, a conclu Helmut Marko.

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Pérez Sr affirme que “Sergio deviendra champion du monde”

Sergio Pérez, pilote de l’écurie Red Bull, a reçu le soutien inconditionnel de son père, qui croit de toutes ses forces dans les chances de son fils de devenir un jour Champion du monde de Formule 1.

Sergio Pérez va pouvoir s’appuyer sur le soutien de son père et de tout un peuple ce week-end, à l’occasion du Grand Prix de Mexico City. En effet, vivant une saison plus que moyenne, le pilote mexicain voit son nom être associé à des rumeurs l’envoyant à la retraite en fin de saison ou même dès l’arrivée du Grand Prix de ce week-end.

Toutefois, ce que de nombreuses personnes oublient, c’est que Sergio Pérez a été prolongé par Red Bull au cours de l’année et devrait donc courir avec l’écurie autrichienne en 2025. Cependant, l’adage le rappelle bien, les contrats sont faits pour être cassés. Le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes. De son côté, Red bull semble tester plusieurs options en ayant rappelé Liam Lawson chez Visa Cash App RB.

S’adressant au journal mexicain Récord+, Sergio Pérez a reçu le soutien de son père :

Le meilleur de Checo Pérez est encore à venir. Je suis sûr qu’en temps voulu, Checo aura les armes et les outils pour se battre pour le Championnat du monde.”

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Il persiste et signe que son fils sera un jour sacré Champion du monde de Formule 1.

Je suis très enthousiaste et je peux dire que Checo sera champion du monde.

Sergio Pérez est monté à deux reprises sur le podium de son Grand Prix national, lors des éditions 2021 et 2022. Malheureusement pour lui, et alors que de nombreux fans le voyaient remporter l’édition 2023, sa course s’est arrêtée au premier virage, victime d’un accrochage avec Charles Leclerc.

Martin Brundle demande a ce que les règles de course soient “sérieusement modifiées”

Martin Brundle, commentateur pour la télévision britannique estime qu’il faut apporter de « sérieuse modification » aux règlementations de la FIA après la controverse entourant la bataille Norris-Verstappen en toute fin du Grand Prix des États-Unis.

Pour rappel, Lando Norris a complété son dépassement sur Max Verstappen en dépassant les limites de piste. Toutefois, le pilote Red Bull n’avait pas vraiment laissé d’autres choix possibles au pilote McLaren. À quelques secondes de passer la ligne d’arrivée en troisième position, Lando Norris a finalement écopé d’une pénalité de cinq secondes, le reléguant en quatrième place, derrière Max Verstappen.

Dans sa chronique d’après course sur Sky Sports F1, Brundle a dénoncé les infrastructures des circuits modernes que la F1 utilise.

“Nous avons vu lors du GP d’Autriche qu’une simple bande de gravier et d’autres éléments du circuit peuvent dissuader les pilotes de sortir de la piste, sans avoir de hauts trottoirs qui peuvent dangereusement propulser les voitures en l’air”, a-t-il déclaré. « Cela coûte de l’argent de remplacer et de remettre en état ces éléments pour les courses de motos, mais à l’échelle de la F1, ce n’est pas cher.

Les tracés des circuits et les sorties de piste créent les problèmes, et les règles de conduite toujours plus complexes ne parviennent pas à gérer tous les problèmes inévitables et variés. Ne vous contentez pas de blâmer les commissaires, ce n’est pas juste et cela ne résoudra pas le problème. Les règles de conduite ont besoin d’une sérieuse révision et d’une grande simplification.

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Et le “Let them race” dans tout ça ? 

Martin Brundle pointe également du doigt des incohérences dans les décisions, prenant en exemple le cas Bottas-Russell et se rappelle avec nostalgie du temps où l’on demandait aux commissaires de laisser les pilotes courir, le fameux “let them race”.

“Je ne sais pas ce qu’il est advenu de l’approche ‘laissez-les courir’ d’il y a quelque temps, qui fonctionnait raisonnablement bien”, a-t-il ajouté. “En ce qui me concerne, si vous dépassez une voiture à l’intérieur d’un virage, tout en conservant le contrôle de la monoplace, et en restant dans les limites de la piste, alors vous avez gagné le virage et vous pouvez prendre la ligne de course normale à la sortie, et c’est au pilote qui a été dépassé de céder, de ne pas appuyer sur l’accélérateur et de sortir inévitablement de la trajectoire.

“George Russell a écopé d’une pénalité déraisonnable pour cette raison à Austin, car les directives devaient être appliquées. Comme d’autres l’ont fait. Si Russell a été pénalisé pour avoir fait sortir Valtteri Bottas au large, Verstappen n’aurait-il pas dû être pénalisé pour avoir fait sortir Norris au large dans le même virage ?”, a conclu Martin Brundle. 

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Tsunoda montera-t-il bientôt à bord de la Red Bull ?

Yuki Tsunoda va-t-il enfin avoir la chance de piloter une Red Bull ? Helmut Marko ouvre la porte à un essai, mais il y a un “mais”.

En effet, Red Bull, par la voix de Helmut Marko, son conseiller spécial, a révélé que l’écurie avait “quelques plans” pour les essais d’après-saison à Abu Dhabi. Des essais attendus de longue date par le pilote japonais puisque ce dernier est en F1 depuis le début de la saison 2021.

Aujourd’hui, plusieurs pilotes se bousculent au portillon de chez Red Bull afin d’obtenir un test à bord d’une de leur monoplace. La firme autrichienne fait aujourd’hui rouler en tant que pilotes titulaires Max Verstappen et Sergio Pérez, cependant ce dernier enchaine les week-ends noirs et sa place semble de plus en plus compromise. Il faut tout de même préciser que pour le moment, Sergio Pérez dispose d’un contrat avec Red Bull pour la saison prochaine.

Yuki Tsunoda aimerait bien avoir une chance de montrer aux dirigeants de Red Bull ce qu’il est capable de faire avec l’une des meilleures monoplaces du plateau. Mais il n’est pas le seul, Liam Lawson, de retour en F1 à la place de Daniel Ricciardo, peut également prétendre à ce test, tout comme Isack Hadjar, pilote de F2.

Le pilote japonais “espère” que les responsables de Red Bull “changeront d’avis”, quant à ses chances de toucher du doigt une Red Bull, et qu’ils lui donnent le volant de la RB20.

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Tsunoda, Hadjar, Lawson ? qui aura la chance de tester la RB20 ? 

Honda est également entré dans les négociations et a même demandé à Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, de faire rouler Tsunoda dans une Red Bull moderne.

Koji Watanabe, le responsable des activités de course de Honda, a déclaré : “En ce qui concerne Tsunoda, notre objectif est qu’il travaille dur et qu’il obtienne une place chez Red Bull Racing. Nous pensons qu’il en a le talent.

“Bien sûr, les décisions concernant les pilotes relèvent en dernier ressort de l’équipe, mais en tant que partenaire, nous avons demandé avec insistance que Tsunoda ait la possibilité de conduire et de tester une voiture Red Bull. Nous voulons au moins lui donner l’occasion de montrer ses capacités.”

“J’en ai également parlé directement avec Christian. Il n’a pas exclu cette possibilité. Rien n’a encore été décidé, mais je pense que nous devons procéder correctement.”

Red Bull ne ferme pas la porte et Helmut Marko a laissé entendre qu’il pourrait être dans la voiture lors des essais d’après-saison d’Abu Dhabi.

Nous avons des projets pour Abu Dhabi, oui”, a-t-il déclaré à Motorsport. “Mais”, a-t-il ajouté, “nous avons plusieurs pilotes, vous savez. Nous avons [Isack] Hadjar, par exemple, et maintenant nous avons Liam Lawson”, a conclu le conseiller de l’écurie Red Bull.

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Wolff affirme que le T-tray utilisé par Red Bull est un dispositif “scandaleux”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes en F1 persiste et signe, le T-tray découvert dans la Red Bull en amont du Grand Prix des États-Unis est un dispositif scandaleux, et l’allemand espère que la FIA réouvrira une enquête.

Le Grand Prix des États-Unis a démarré sur les chapeaux de roue, en effet au lendemain d’une enquête ouverte par la FIA, Red Bull a reconnu avoir monté sur sa monoplace un dispositif lui permettant d’ajuster la hauteur de caisse, un dispositif pouvant être actionné alors même que la voiture est sous parc fermé, ce qui est interdit.

De nombreux directeurs d’écurie comme Zak Brown et Toto Wolff sont montés au créneau, pointant du doigt une possible triche de l’écurie autrichienne. Mais après investigation, la FIA a décidé de clore l’enquête.

Nikolas Tombazis, responsable des questions relatives aux monoplaces à la FIA, avait alors déclaré :

Est-ce que je peux affirmer avec une totale certitude qu’il n’y a jamais eu d’irrégularités ? Non. Est-ce que je peux dire que l’affaire est close ? Oui, totalement.

Mais, comme le rapporte Motorsport.com, Toto Wolff espère que la FIA va de nouveau se pencher sur la RB20.

Mon opinion est que, d’après ce que j’ai vu et ce que j’ai entendu, c’est scandaleux. Nous concevons tous des pièces qui sont aux normes de la F1 et qui répondent aux spécifications les plus élevées dans le cadre des règlements”, a-t-il déclaré. “Parfois, pour des choses comme l’élasticité aérodynamique, vous essayez probablement d’aller aussi loin que possible, mais il y a d’autres choses en général et certaines pièces dont on peut se demander pourquoi elles existent.

“Pourquoi concevoir une telle chose et y apposer deux marques pour deux positions ?”

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Vers une réouverture de l’enquête de la FIA ? 

Red Bull a démontré aux officiels de la FIA, sous l’œil des caméras de télévision au Texas, que son dispositif était conforme à la réglementation.

Wolff s’est moqué de l’effort de la firme autrichienne pour montrer comment le dispositif était actionné : “J’aime vraiment ça quand ils mettent ce vrai balai dans la voiture pour démontrer que c’est le seul moyen pour que ça change (de position) ! Je me demande combien de temps il leur a fallu pour l’inventer.

Toto Wolff a-t-il raison ? La FIA doit-elle à nouveau examiner la Red Bull ? S’il assure ne pas parler au nom de la FIA il conclut en déclarant “que les dirigeants de la FIA vont se pencher sur la question et se demander ce qu’ils vont faire de tout cela.

La F1 enchaîne rapidement avec le Grand Prix du Mexique ce week-end. Lors de la course précédente, Max Verstappen, pilote de l’écurie, Red Bull a renforcé son avance au championnat des pilotes, portant désormais son écart à 54 points sur Lando Norris.

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