La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

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“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

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F1 Academy : une nouvelle pilote intègre le programme Red Bull Ford Academy

Chloe Chambers rejoint le programme Red Bull Ford Academy et devient la première pilote officialisée pour la saison 2025 de F1 Academy.

Chambers, pilote américaine actuelle quatrième de la F1 Academy 2024, représente cette saison les couleurs de l’écurie Haas. Elle a notamment remporté la Course 2 à Barcelone en juin dernier.

En 2025, l’Américaine sera encore liée à son pays puisque que le constructeur américain Ford sera toujours le sponsor titre du programme Red Bull Academy.

Ford est, en effet, déjà lié à Red Bull via cette académie depuis 2024 avant d’entamer le partenariat moteur en 2026, lorsque débutera la nouvelle réglementation.

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Chambers également alignée en Mustang Challenge ce week-end

Red Bull indique que ce programme, nommé Red Bull Ford Academy, est axé sur la progression et le développement des jeunes et nouveaux talents féminins, mais vise aussi à offrir des opportunités de course supplémentaires à ses pilotes.

Ainsi, Chloe Chambers sera alignée dès ce week-end lors de la dernière manche de l’IMSA Mustang Challenge 2024.

Je suis ravie de piloter pour le programme Red Bull Ford Academy pour la prochaine saison 2025,” a indiqué Chloe Chambers. “En tant que pilote américaine, c’est un honneur de faire équipe avec une entreprise automobile américaine emblématique comme Ford.”

“C’est un privilège de s’associer au Red Bull Ford Academy Programme pour continuer à améliorer la représentation des femmes dans le sport, et je suis reconnaissante du soutien qui m’est apporté pour atteindre mes propres objectifs de carrière dans le sport automobile.”

“Je suis ravie de participer au Ford Mustang Challenge cette semaine et d’avoir davantage d’occasions de courir en dehors de mon rôle au sein de la F1 Academy.”

“Pour le reste de l’année, je me concentre sur la performance avec Haas, mais j’attends avec impatience le prochain chapitre en 2025 avec le programme de la Red Bull Ford Academy.”

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Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

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Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

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Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.

Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.

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“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”

C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.

Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.

L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.

Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.

Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.

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Horner affirme avoir sauvé la place de Ricciardo plus tôt cette saison

Alors que Daniel Ricciardo a perdu son baquet chez Racing Bulls au profit de Liam Lawson après Singapour, Christian Horner a affirmé que l’Australien aurait pu être remplacé dès le mois de juin.

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo quelques jours après l’annonce officielle. Le Britannique estime ainsi que “le manque de régularité” lui a coûté sa place chez VCARB prenant en exemple le Grand Prix de Miami.

Miami a été un week-end en deux parties”, a expliqué Horner au podcast F1 Nation. “Le vendredi et le samedi matin étaient fantastiques [4e des qualifs sprint et de la course sprint, ndlr], et on aurait dit le Daniel d’antan se défendant contre des Ferrari.

Mais le samedi après-midi et le dimanche ont été désastreux [18e temps en qualifs et 15e en course après être parti dernier, ndlr]. Vous savez, même autour de Barcelone, Helmut [Marko] voulait qu’il quitte la voiture, et il y avait déjà beaucoup de pression sur lui. 

Mais quand nous sommes arrivés à Montréal, c’est en fait ce bon vieux Jacques Villeneuve qui l’a bien remonté en le critiquant. Ça l’a vraiment stimulé, parce que la façon dont il a conduit la voiture ce week-end-là, il l’a prise par la peau du cou et il a fait un très bon week-end de course [5e en qualifs et 8e en course, ndlr]. Je lui ai dit d’appeler Jacques à chaque Grand Prix pour le reste de l’année, parce que quoi qu’il ait dit, ça a vraiment marché.”

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Horner a permis à Ricciardo de ne pas se faire virer après Barcelone

Questionné sur la différence de traitement entre un Ricciardo finalement viré, et un Sergio Pérez conservé au sein de l’écurie mère malgré ses difficultés, Christian Horner affirme qu’il a permis à l’Australien de conserver son baquet après le Grand Prix d’Espagne, en juin dernier.

J’ai fait de mon mieux pour lui offrir le plus de temps possible dans la voiture afin de lui permettre de se montrer à la hauteur”, a indiqué Horner. “Sinon, il serait sorti de la voiture après Barcelone. Et je pense que tous les pilotes sont sous pression. Mais la raison pour laquelle Daniel était dans cette voiture était de se remettre en position d’être là pour ramasser les morceaux si Checo n’était pas à la hauteur.”

“Et le problème, c’est qu’ils ont tous les deux eu des problèmes de forme à différents moments. Checo a commencé la saison très bien, très fort, et Daniel avait des difficultés. Et puis, évidemment, au fur et à mesure que Checo perdait la forme, Daniel la retrouvait un peu. Mais cela n’a jamais été assez convaincant pour dire que nous devrions échanger les deux pilotes.”

Le boss de l’écurie Red Bull a même sous-entendu que Ricciardo pourrait être rappelé dans certaines circonstances qui paraissent toutefois hautement improbables.

Nous avons été très clairs sur le fait que nous voulions qu’il reste en tant qu’ambassadeur de l’équipe”, a ajouté Horner. “Et bien sûr, on ne sait jamais vraiment. Je veux dire, si Liam [Lawson] ne fait pas le travail, si Checo ne fait pas le travail, nous savons quelles sont les capacités de Daniel.”

Écarté de chez Racing Bulls après Singapour, Daniel Ricciardo a très probablement dit adieu à la F1 après avoir disputé 257 Grands Prix entre 2011 et 2024, et remporté huit victoires.

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Horner admet que Red Bull est désormais « sous pression »

Christian Horner a concédé que Red Bull doit de toute urgence « renverser la situation » après avoir perdu du terrain dans les deux championnats lors du week-end du Grand Prix d’Italie, le directeur de l’équipe de Milton Keynes admettant que l’écurie est désormais enfermée dans « un cercle vicieux » avec ses problèmes sur la RB20.

Après une séance de qualifications difficile le samedi à Monza qui a vu Max Verstappen et Sergio Perez s’aligner septième et huitième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, les deux monoplaces flanquées du taureau rouge n’ont pas pu suivre le rythme de Ferrari et McLaren en course le dimanche et franchiront la ligne d’arrivée sixième et huitième respectivement.

Max Verstappen a suggéré après l’arrivée de l’épreuve que l’équipe devait changer fondamentalement toute la voiture avant le prochain Grand Prix programmé à Bakou, alors que le doublé des pilotes McLaren derrière le vainqueur Charles Leclerc a permis à McLaren de réduire l’avance de Red Bull au championnat constructeurs à seulement huit points.

« Avec le rythme que nous avons eu aujourd’hui, nous sommes sous pression pour les deux championnats. » a admis Horner après la course ce dimanche à Monza.

« Nous devons renverser la situation très rapidement. Je pense que ce circuit a mis en évidence les lacunes de la voiture par rapport à l’année dernière. Nous avons un problème très clair qui a été mis en évidence ce week-end et nous savons que nous devons le résoudre, sinon nous nous mettons sous une pression énorme. »

« Je pense que sur d’autres pistes, le fait d’avoir plus d’appuis cache peut-être certains des problèmes d’équilibre que nous avons, et vous pouvez voir que nous avons un équilibre qui ne fonctionne tout simplement pas. »

« Dès que vous vous retrouvez dans cette situation, vous finissez par être plus dur avec les pneus, vous finissez par compenser l’équilibre autour pour résoudre un problème, mais vous en créez un autre. Vous vous retrouvez donc dans un cercle vicieux. »

Alors que Max Verstappen et Sergio Perez se sont montrés très compétitifs dès les premières manches de l’année, Horner a suggéré que ce problème d’équilibre existait déjà depuis le début de la saison et qu’il s’est en quelque sorte amplifié.

« Je pense que c’est le cas depuis un certain temps. Je pense qu’en fait, en examinant vraiment les données, il y avait des problèmes au début de l’année dans certaines caractéristiques. »

« Je pense que d’autres [équipes] ont manifestement fait un pas en avant, et à mesure que nous avons poussé le package plus loin, le problème a été mis en évidence. »

« En revenant sur les données, il y a eu quelques courses l’année dernière où [c’était le cas]. Je pense que c’est une caractéristique sur laquelle nous devons nous pencher, et l’usine de Milton Keynes est en pleine concentration. »

« Si vous creusez un peu, je pense que certains de ces problèmes sont apparus en début d’année, lorsque nous gagnons des courses avec 20 secondes d’avance. » a-t-il ajouté.

« Je pense que les récentes mises à niveau qui ont mis la voiture à rude épreuve ont déconnecté l’avant de l’arrière. Nous pouvons le constater, notre soufflerie ne le dit pas, mais la piste le dit. »

« Donc, nous devons y remédier, car évidemment, lorsque vous avez cela, cela signifie que vous ne pouvez pas faire confiance à vos outils, vous devez donc revenir aux données de la piste et à l’expérience précédente. »

Christian Horner a insisté sur le fait que Red Bull va désormais utiliser le temps disponible avant de se rendre à Bakou pour la prochaine manche pour chercher à mettre en place des solutions.

« Le plus important est de comprendre le problème, et je pense qu’il existe certaines solutions qui peuvent potentiellement être introduites, peut-être pas pour résoudre l’ensemble du problème, mais pour en traiter une partie. » a poursuivi Horner.

« Nous avons une période de deux semaines avant Bakou et Singapour, puis nous aurons une autre mini-pause pendant laquelle nous pourrons travailler entre Singapour et Austin, donc ce moment sera crucial. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Red Bull est toujours leader du championnat constructeurs avec huit points d’avance sur McLaren, tandis que Max Verstappen est toujours en tête de championnat pilotes avec 62 points d’avance sur Lando Norris.

Marko sur Hadjar : « Il a clairement du potentiel pour la Formule 1 »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a laissé entendre que Isack Hadjar pourrait bien devenir pilote d’essai et de simulation pour Red Bull en attendant peut-être une titularisation en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Isack Hadjar – qui fait partie de la filière des jeunes pilotes Red Bull – évolue actuellement dans le championnat de Formule 2 et occupe la première place avec 36 points d’avance sur Bortoleto. 

Alors qu’il en est à sa deuxième campagne dans l’antichambre de la F1, Isack Hadjar a déjà remporté quatre courses et deux autres podiums jusqu’à présent – y compris une victoire lors de la course principale à Silverstone au cours d’un week-end où il a pu piloter la Red Bull RB20 de Sergio Perez durant la première séance d’essais libres en F1.

Concernant une éventuelle arrivée en F1 à partir de la saison 2025, Red Bull dispose encore d’un baquet libre au sein de l’écurie Visa Cash App RB, puisque seul le Japonais Yuki Tsunoda a vu son contrat être reconduit jusqu’à présent, ce qui n’est pas le cas de son actuel coéquipier Daniel Ricciardo.

Cependant, Helmut Marko a laissé entendre que Hadjar pourrait devenir pilote d’essai et de simulation l’an prochain, histoire qu’il puisse conserver un pied en catégorie reine en vue d’une éventuelle titularisation.

« Notre pilote de Formule 2 Isack Hadjar a remporté sa quatrième victoire à Spa. Il a clairement du potentiel pour la Formule 1. » a déclaré Helmut Marko à Speedweek à propos du pilote franco-algérien.

« Nous verrons comment tout évoluera, mais il aura certainement un rôle à jouer. Il se pourrait que, comme Lawson [Liam], il passe un an en tant que pilote d’essai et de simulation. »

Concernant Liam Lawson, Marko a révélé que l’avenir de l’actuel pilote de réserve de Red Bull et Visa Cash App RB sera étudié après la pause estivale.

« Nous annoncerons la suite des événements avec Liam Lawson en septembre. Il était prévu depuis un certain temps qu’il pourrait acquérir davantage d’expérience en Formule 1 à Imola [lors d’un test]. Même si la concurrence souhaiterait le prendre, il n’est pas disponible pour cela. »

Verstappen ne veut prendre aucun risque en dehors de la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, reconnaît qu’il fait tout pour ne prendre aucun risque dans son quotidien par peur de se blesser, alors qu’il est actuellement en quête d’un quatrième titre mondial en Formule 1.

Les pilotes de Formule 1 prennent évidemment de grands risques chaque week-end au volant de leur monoplace sur les différents circuits du monde entier, mais dans leur quotidien en dehors de la F1, ces derniers doivent veiller à ne prendre aucun risque afin de ne pas se blesser, ce qui pourrait être dramatique pour leur carrière. 

Interrogé pour savoir s’il prend des précautions particulières au quotidien ou bien s’il s’interdit certaines activités à risque, comme par exemple le ski, Verstappen admet qu’il n’a pas pratiqué le ski depuis de nombreuses années justement pour éviter un drame similaire à celui dont a été victime le septuple champion du monde Michael Schumacher en 2013 : « Oui, c’est dramatique et très triste [l’accident de Schumacher]. Mais d’un autre côté, vous pouvez glisser sous la douche et vous tordre le cou. Il y a des risques partout. » reconnaît le triple champion du monde en entretien avec le site Formule1.nl.

« Je n’ai pas skié depuis cinq ans à cause du risque de me casser quelque chose. Tout cela en sachant que dans les années à venir, j’ai peut-être une chance de gagner plus de courses et de redevenir champion du monde. Donc, quand on y pense, c’est normal que l’on prenne moins de risques. »

Lorsqu’on lui indique que les footballeurs ont bien souvent une clause dans leur contrat qui leur interdit de pratiquer des activités dangereuses, Max Verstappen confirme qu’il est lui aussi logé à la même enseigne : « Oui moi aussi. Pas de sports dangereux… » insiste-t-il.

Pourtant, le pilote Red Bull a déjà été vu aux côtés de son père Jos dans l’habitacle d’une voiture de rallye en tant que passager et lorsqu’on lui demande si le rallye n’est pas une activité dangereuse, le Néerlandais botte en touche : « Le vélo est également dangereux. Quand je fais du vélo, je mets toujours un casque. »

« Les courses de rallye, rouler à 180 km/h entre les arbres, je ne me vois pas faire cela ou peut-être dans un endroit désert. Dans tous les cas, j’essaie toujours d’être conscient des risques. »

Difficile de se passer du sport automobile

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen a toujours indiqué qu’il pourrait bien mettre un terme à sa carrière après cette échéance, notamment parce qu’il a débuté en Formule 1 très jeune à l’âge de 17 ans.

Et lorsqu’on lui demande s’il peut imaginer une vie sans sport automobile une fois qu’il aura pris sa retraite, Max Verstappen a répondu : « Je ne pense pas que je serai encore dans le paddock à 74 ans. Il y a des hommes de cet âge qui y trainent, mais je n’aimerais pas faire cela. »

« Je peux m’imaginer en théorie [une vie loin du sport automobile], mais maintenant je ne peux pas. En ce moment, je suis impliqué dans tout ça, notamment avec Verstappen.com Racing [son équipe]. Nous verrons ce que les prochaines années nous apporteront, mais croyez moi, quand j’aurais 74 ans, nous ne nous croiserons plus dans le paddock. »

Trois livrées spéciales pour la Red Bull RB20 en 2024

La livrée de la Red Bull RB20 de Max Verstappen et Sergio Perez sera modifiée à trois reprises cette saison en Formule 1 : en Grande-Bretagne, à Singapour et aux Etats-Unis.

Comme l’an dernier, l’écurie Red Bull a décidé de lancer une nouvelle fois cette saison un concours permettant aux fans de l’équipe de choisir une livrée spéciale pour les trois événements susmentionnés. Le ou la gagnante du concours pour chaque Grand Prix verra non seulement sa livrée être introduite sur la RB20 mais aura également la possibilité de se rendre dans le paddock de la F1 tous frais payés.

Une fois connecté à la plateforme The Paddock, la RB20 est entièrement personnalisable avec une série de motifs inspirés des livrées spéciales historiques de l’équipe, comme par exemple le CamoBull unique de la saison 2015. Des couleurs sur mesure et des autocollants exclusifs ont été créés pour l’occasion. Il existe trois packs d’autocollants uniques, liés aux 20 dernières années de présence de Red Bull en F1.

« Au cours de notre 20e année en Formule 1, nous voulions que nos fans puissent s’engager plus que jamais avec l’équipe, en veillant à ce qu’ils soient au cœur de nos célébrations. » a expliqué Olly Hughes, directeur marketing de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous avons tiré les leçons de 2023 et voulions faire de Rebl CustMS [le nom du programme de personnalisation] un moyen créatif, mais accessible et simple, de personnaliser notre voiture, pour donner au plus grand nombre de fans possible une chance de faire partie de l’histoire de l’équipe. »

« Nous continuons à utiliser The Paddock [le site web réservé à cet effet] pour rapprocher nos plus grands supporters de la piste et CustMS est un autre exemple de la manière nouvelle et intéressante de le faire. »

Pour participer à ce concours organisé par Red Bull Racing, les fans doivent passer par le site internet The Paddock à cette adresse afin de s’inscrire.

Max Verstapppen a apprécié les propos de Toto Wolff à son égard

Max Verstappen a indirectement répondu au patron de Mercedes, Toto Wolff, qui a déclaré il y a quelques jours qu’il « adorerait » avoir le triple champion du monde de F1 dans son équipe à partir de la saison prochaine pour remplacer Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari.

A la suite des turbulences au sein de l’équipe Red Bull depuis le début de l’année (l’affaire Horner), l’avenir de Max Verstappen à Milton Keynes a été remis en question et, bien que le Néerlandais dispose d’un contrat jusqu’en 2028, le pilote Red Bull pourrait très bien décider de le rompre pour partir ailleurs.

Dans ce contexte, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que Verstappen serait le bienvenue dans son équipe à partir de l’an prochain, et lorsqu’on demande au principal intéressé ce qu’il pense des propos de Wolff, Verstappen a répondu : « Cela n’a aucun impact sur moi, sur ce que je ferais. Mais c’est évidemment toujours agréable d’entendre cela. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Melbourne où se dispute le Grand Prix d’Australie ce week-end.

« Toto et moi, nous avons eu nos petits moments, mais c’est normal entre deux équipes qui se battent pour le championnat. Mais le respect a toujours été là. De mon côté, cela n’a pas changé. »

Lorsqu’on lui demande clairement s’il serait prêt à rejoindre Mercedes à l’avenir, le Néerlandais a répondu : « Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui se passera après 2028. Je ne sais pas si je vais rester en F1, signer un nouveau deal, je ne sais pas. »

« Je me suis toujours senti à l’aise chez Red Bull, parce que pour moi c’est comme une deuxième famille. Dans une famille, il peut parfois y avoir, comment dire, pas des désaccords, mais on ne peut pas choisir la famille, on peut seulement choisir ses amis. »

« Pour l’instant, pour moi c’est toujours pareil. Nous nous concentrons uniquement sur la performance et j’aimerai que les discussions portent un peu plus sur la superbe voiture que nous avons, mais je pense que cela viendra. »

Ces dernières semaines, des rumeurs ont suggéré que Red Bull pourrait perdre des personnes clés comme Adrian Newey ou encore Helmut Marko et que cela pourrait inciter Max Verstappen à partir. Le pilote Red Bull a insisté sur le fait qu’il est important à ses yeux que les membres clés restent en place au sein de l’écurie.

« Je suis heureux au sein de l’équipe. Il est très important que nous essayons de garder les membres clés de l’équipe plus longtemps car c’est aussi ce qui va avec la performance. » a-t-il ajouté.

« En fin de compte, c’est la base de la performance. C’est la même chose pour moi, sinon je ne serais pas assis ici, je sais comment ça marche. Avec mon contrat en place, j’ai bien l’intention d’être là jusqu’à la fin car ce serait une belle histoire. »

Perez admet que ce serait « un coup dur » si Verstappen quittait Red Bull

Sergio Perez n’a pas souhaité commenter les spéculations à propos d’un éventuel départ de l’équipe de son coéquipier Max Verstappen, bien que le Néerlandais est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la saison 2028.

Ces derniers jours, des rumeurs ont émergé selon lesquelles Max Verstappen pourrait chercher à quitter Red Bull en activant une clause dans son contrat qui lui permettrait de rompre définitivement ses liens avec l’écurie de Milton Keynes.

Interrogé ce jeudi à Melbourne où se dispute le Grand Prix d’Australie ce week-end pour savoir s’il existe vraiment des clauses de sortie dans les contrats Red Bull, le coéquipier de Max Verstappen n’a pas souhaité s’étendre sur ce sujet car il ne s’agit pour lui que de simples spéculations non fondées.

« Je ne sais pas quelle clause Max a dans son contrat, et je pense qu’il vaut mieux lui demander directement. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Melbourne.

« Je pense que Max, pour autant que je sache, a un contrat avec l’équipe et est pleinement engagé avec l’équipe. Le reste…je pense que ce n’est pas à moi de commenter, cela n’a rien à voir avec moi. Je me concentre sur mes propres décisions et sur ce que je dois faire. Que nous parlions d’autres pilotes alors que nous ne connaissons aucun fait…je ne vois pas l’intérêt de le faire. »

Lorsqu’on lui demande comment pourrait être la dynamique en interne chez Red Bull si jamais Max Verstappen venait à partir, Perez a ajouté qu’il s’agirait évidemment d’un coup dur pour l’équipe : « Je pense que l’équipe est dans une position très forte. Avec les résultats que nous obtenons actuellement, l’harmonie qu’il y a dans l’équipe, je pense que pour y parvenir, cela prend beaucoup d’années. »

« En ce moment, la dynamique, tout le monde dans l’équipe travaille très bien ensemble, tout le groupe d’ingénierie est vraiment soudé. Cela peut se voir à l’aune de notre efficacité au cours des dernières années. Je ne vois donc aucune raison de changer cela, mais ce serait évidemment un coup dur pour l’équipe si Max devait partir. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points de retard sur son coéquipier Max Verstappen. Interrogé sur ses performances, le Mexicain estime qu’il y a encore plus à venir de sa part.

« Je pense que je suis dans une bien meilleure position en termes de compréhension [par rapport à l’an dernier à pareille époque]. Je pense que lorsqu’un week-end ne se passe pas comme on le souhaite, nous arrivons à comprendre ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, et je pense donc que je suis bien meilleur à cet égard. »

« Nous avons beaucoup exploré, surtout vers la fin de l’année dernière, nous avons exploré les réglages de la voiture et nous sommes arrivés à un point où je pense que nous savons à présent dans quelle direction aller. Je suis dans une bien meilleure position. »

« De plus, je commence bien mieux mes week-ends, et je fais beaucoup plus de progrès pendant le week-end, donc dans l’ensemble, je me sens plus en harmonie avec la voiture, avec l’équipe, par rapport à l’année dernière. »

Ricciardo ne veut pas être distrait par l’éventualité d’un baquet Red Bull

Daniel Ricciardo assure que le fait de savoir qu’il peut potentiellement obtenir un baquet chez Red Bull en 2025 ne sera pas « une distraction » pour lui cette saison en Formule 1.

Ricciardo – qui se prépare à disputer son Grand Prix à domicile en Australie ce week-end- fait partie des pilotes dont le contrat arrivera à son terme à la fin de cette campagne 2024 et, en tant que pilote de la famille Red Bull, il est naturellement un prétendant pour rejoindre Max Verstappen l’an prochain si jamais l’actuel locataire, Sergio Perez, devait quitter pour une raison ou une autre son baquet. 

Bien qu’il n’a jamais caché qu’il aimerait pouvoir terminer sa carrière chez Red Bull Racing, Daniel Ricciardo assure cependant que cela n’est pas une priorité dans sa tête qu’il ne sera pas distrait par cela tout au long de la saison 2024. 

« Cela ne sera pas une distraction. C’est quelque part dans ma tête, et ce serait évidemment la façon idéale de terminer ma carrière en Formule 1 et de boucler la boucle. » a déclaré l’Australien.

« Maintenant, mon objectif est de pousser ma voiture aussi fort que possible et d’essayer d’obtenir des résultats qui donnent le sourire aux gens et me font moi aussi sourire. Et si cela mène à cela [à un baquet chez Red Bull, ndlr], alors ce serait génial et merveilleux. »

« Mais ce n’est pas mon objectif, c’est une chose sur du long terme pour l’instant. Je me concentre ici [chez Visa Cash App RB] et j’essaie de faire de mon mieux avec cette voiture, cette équipe, et essayer de les amener dans les points. »

Daniel Ricciardo n’est cependant pas le seul pilote à lorgner sur le baquet actuellement occupé par le Mexicain Sergio Perez car, en plus des autres pilotes de la grille dont le contrat arrivera à terme à la fin de cette saison, l’Australien est également en concurrence avec son propre coéquipier, le Japonais Yuki Tsunoda.

« C’est bien d’être comme ça et d’avoir le même objectif pour nous deux, c’est naturel. » estime Daniel Ricciardo à propose du fait que lui et Tsunoda visent le même baquet l’an prochain.

« C’est bien que nous ayons cela quelque part à l’arrière de notre tête, cela pourrait faire ressortir les meilleurs concurrents en nous et, espérons-le, nous poussera un peu plus loin. »

« Mais, est-ce que je m’aligne sur la grille en pensant que si je fais une bonne course je serai dans ce baquet [celui de la Red Bull] ? Non, c’est là comme un objectif, mais je ne suis pas concentré pleinement là-dessus. »

Après un week-end de course, Verstappen coupe les ponts avec la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a admis qu’il ne ressent pas le besoin d’être connecté 24/24 à la Formule 1 et apprécie le fait de couper les ponts avec le sport lorsqu’il n’est plus dans sa monoplace. 

Bien que les pilotes de Formule 1 bénéficient d’une forte exposition médiatique depuis quelques années – notamment depuis l’arrivée de l’internet et des réseaux sociaux – certains comme Max Verstappen ne souhaitent pas étaler leur vie privée sur la toile et apprécient le fait de se retrouver dans leur bulle à la maison en famille une fois le casque et les gants déposés après un week-end de course.

A la maison justement, Max Verstappen admet qu’il fait tout pour ne plus être en lien direct avec la Formule 1, que cela passe par les réseaux sociaux ou bien l’actualité de la F1 qu’il suit sur son site préféré F1only.fr (humour) En agissant ainsi, le pilote Red Bull pense être moins vulnérable en restant à l’écart.

« Je pense aussi que ce que je fais en privé n’est pas vraiment l’affaire des autres. » insiste-t-il auprès de Formule1.nl lorsqu’on lui demande pour quelle raison il n’est pas très actif sur les réseaux sociaux.

« Je ne suis pas vraiment beaucoup de comptes ou de personnes liés à la Formule 1. J’ignore beaucoup d’actualités concernant la Formule 1, donc elles n’apparaissent pas vraiment dans mon journal. »

« Pour être honnête, je ne suis vraiment d’autres sports et athlètes que pour avoir un peu d’équilibre dans ma vie. Quand je suis à la maison, je ne veux pas tout savoir de ce qu’il se passe dans le paddock. »

« C’est la même chose quand je suis au Brésil pour rendre visite à ma famille, quand je vois mon beau-père (le triple champion du monde Nelson Piquet). »

« Nous ne parlons vraiment pas de course. Il en a assez parlé au cours de sa vie. Il arrive un moment où on ne veut plus en discuter. Je comprends bien; il y a plus que cela dans la vie. »

Désormais âgé de 26 ans, Max Verstappen a débuté sa carrière en catégorie reine à l’âge de 17 ans et a toujours baigné dans le sport automobile depuis sa plus tendre enfance avec son père Jos Verstappen, lui-même pilote de Formule 1 entre 1994 et 2003.

Newey explique l’absence d’une Red Bull RB17 en F1

Adrian Newey, le chef du département technique de l’équipe Red Bull, a révélé les raisons pour lesquelles Red Bull n’a jamais développé une RB17 en Formule 1, l’écurie de Milton Keynes ayant décidé de passer directement de la RB16 de la saison 2020 à la RB16B l’année suivante.

Depuis ses débuts en Formule 1 en 2005, l’écurie Red Bull a toujours suivi le même processus de dénomination de ses monoplaces avec d’abord les deux lettres de Red Bull [RB] puis un numéro de châssis – la première étant la RB1 jusqu’à la RB20 en 2024.

Cependant, cette séquence a été interrompue en 2021 lorsque la RB16 de l’année précédente est devenue la RB16B en raison du retard de l’introduction des nouvelles règlementations techniques en Formule 1, et lorsque ces dernières ont finalement été introduites en 2022, l’écurie de Milton Keynes est passée directement à la RB18.

« Nous avons dû piloter la voiture de 2020 sous une forme modifiée pour 2021, donc la RB17 en tant que voiture de Formule 1 n’a jamais été construite, car lorsque nous avons fait la voiture 2022, elle a été baptisée RB18. Donc, le 17 est toujours un numéro manquant. » a expliqué Newey dans le podcast Talking Bulls.

RB17 réservé pour une hypercar Red Bull

Le 17 n’ayant donc jamais été utilisé en F1, Red Bull a permis à Red Bull Advanced Technologies – la branche d’ingénierie hautes performances de Red Bull Racing Group – d’utiliser ce chiffre pour nommer la future hypercar qui devrait voir le jour l’an prochain.

Créée par Adrian Newey, la RB17 est une hypercar à deux places optimisée pour une expérience de conduite sur piste. Seulement 50 exemplaires de cette RB17 seront fabriqués au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, la production devant commencer en 2025.

Propulsée par un moteur hybride V8 développant plus de 1 100 ch, la RB17 sera également dotée de l’ensemble à effet de sol le plus avancé disponible dans une voiture de série. Les détails techniques complets de la RB17 seront d’ailleurs publiés en temps voulu.

« A partir du moment où j’ai fait le premier croquis [de l’hypercar], et lorsque les gars d’Advanced Technologies ont eu le projet et ont commencé à faire leur travail, chronologiquement, cela s’accordait parfaitement, donc cela semblait logique [de l’appeler RB17]. Cela me semblait juste de combler cette lacune. » a ajouté Newey.

Adrian Newey a indiqué que la RB17 – sur laquelle il travaille parallèlement à ses fonctions de directeur technique en Formule 1 – devrait être testée sur le banc d’essais tout au long de l’année 2024, avant de prendre la piste pour la toute première fois en 2025, puis d’être fabriquée pour de riches clients pour 2026.

Yuki Tsunoda travaille pour canaliser ses émotions à la radio

Le Japonais Yuki Tsunoda admet qu’il doit encore travailler pour essayer de canaliser ses émotions afin de mettre toutes les chances de son côté pour éventuellement rejoindre Red Bull à l’avenir.

En 2024, Yuki Tsunoda en est à sa quatrième saison en Formule 1 avec l’équipe Visa Cash App RB et le jeune Japonais n’a jamais caché que son objectif principal est d’être dans le baquet d’une Red Bull le plus rapidement possible.

Mais Tsunoda se fait très souvent remarquer par ses messages radio assez énervés lors des week-ends de course et lorsqu’on lui demande pourquoi Red Bull voudrait recruter un pilote qui a encore du mal à contenir ses émotions, Yuki Tsunoda a répondu : « Oui, définitivement, c’est la chose sur laquelle je dois encore m’améliorer. » reconnaît le Japonais.

« Si je fais à nouveau ces choses [s’emporter à la radio], c’est sûr, cela posera encore plus de problèmes. Je sais que ce sont des choses que je dois encore améliorer. Donc, j’y travaille. »

« Je vais montrer une amélioration, mais il y a plusieurs étapes, pas qu’une seule étape. Mais je suis convaincu que je peux y arriver. Ensuite, c’est à eux de décider s’ils veulent de moi ou non. »

« Mais oui, je me concentre principalement sur mon self-contrôle. J’ai une assez bonne confiance [de pouvoir y arriver]. J’ai réalisé des progrès et je continue de m’améliorer. »

« C’est encore un long processus d’apprentissage. Je n’arrête de me dire juste avant de sauter dans la voiture ‘n’appuie pas sur la radio’. Mais je pense aussi qu’ils [la FOM lors des retransmissions TV] aiment bien me choisir avec mes messages radio. »

« Je veux dire par là que je ne crie pas comme ça, comme on peut le voir à la radio, à la télé. Donc, je vais juste dire que je ferai de mon mieux pour m’améliorer et vous pourrez le voir sur la piste à partir des prochaines courses. »

Toto Wolff : « Le sport doit beaucoup à Red Bull »

S’exprimant sur le sujet toujours très controversé des partenariats techniques entre plusieurs écuries de la grille – en l’occurrence celui existant entre Red Bull Racing et son équipe sœur Visa Cash App RB – Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, ne pense pas que ce type d’alliance soit un vrai problème en Formule 1, bien que l’Autrichien estime que certaines règles devront être revues en 2026.

Avec une toute nouvelle identité et une structure managériale remaniée, l’équipe visa Cash App RB entend bien prospérer cette saison en Formule 1, notamment grâce à son alliance renforcée avec l’équipe championne du monde en titre Red Bull.

En effet, la petite équipe basée à Faenza en Italie utilise la suspension arrière de la Red Bull et d’autres composants dont le moteur, et un rapprochement physique est à l’ordre du jour avec un déménagement au Royaume-Uni pour se rapprocher de l’usine Red Bull à Milton Keynes, ce qui pourrait s’avérer être un véritable atout pour la petite structure désormais dirigée par le Français Laurent Mekies.

Mais au cours des dernières saisons, ce partenariat entre Red Bull et Visa Cash App RB a souvent été remis en cause par les rivaux et l’entrée en vigueur de nouvelles règles à partir de la saison 2026 de Formule 1 pourrait être une bonne opportunité pour revoir justement la règlementation concernant les alliances existantes entre certaines équipes. 

Lorsqu’on demande au patron de Mercedes s’il faut revoir ce système d’alliance dans le futur, ce dernier estime que malgré la controverse, toutes les équipes ont bénéficié d’une manière ou d’une autre de ce type « d’arrangement », notamment parce que Red Bull finance deux écuries sur la grille, ce qui permet in fine aux autres équipes de percevoir leurs revenus en fin de saison. 

« Il y a une notion d’héritage avec Red Bull dans le sens où le sport leur doit beaucoup. » estime Toto Wolff, directeur de Mercedes.

« Ils ont deux équipes, ils les financent, ils ont un grand programme junior, un circuit [Spielberg en Autriche] et beaucoup de valeur de marque. Ils ne sont donc pas comme n’importe quelle autre petite équipe. »

« Je pense donc qu’au niveau des actionnaires, c’est une discussion assez difficile sur la base de cette contribution. Mais d’un autre côté, nous sommes un sport de constructeurs et je crois qu’avec le même actionnariat et le même partage des installations, il est clair qu’une certaine ambiguïté sera toujours laissée aux concurrents et je pense que ce que nous devons examiner, ce sont les règlements. » a ajouté l’Autrichien.

« Les réglementations sont-elles suffisamment strictes ? Sont-elles suffisamment bien surveillés pour que nous nous sentions en sécurité ? Voyons nous des failles potentielles ? Et de quoi avons-nous besoin pour 2026 ? Et je pense que c’est la question principale. »

« Il faut définir des réglementations qui mettent tout le monde à l’aise avec la situation. Des petites équipes qui utilisent une telle collaboration – comme Haas – parce qu’il leur sera très difficile de voler de leurs propres ailes, aux équipes qui n’ont aucune relation avec les autres, ou aucune relation client-client, jusqu’aux grandes équipes. »

« A l’autre bout, il y a celles qui ont un actionnariat commun et sont situées aux mêmes endroits. Et je crois que c’est la chose à laquelle nous devons nous attaquer, pour que tout le monde soit d’accord avec la situation. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la situation entre Red Bull Racing et Visa Cash App RB est similaire à celle entre Ferrari et Haas, le patron de Mercedes a répondu : « Non, je ne pense pas qu’on puisse les comparer, car il y a plus, comment dire, de cases qui sont cochées. »

« Avec Haas, nous avons une organisation qui ne peut pas voler de ses propres ailes avec son propre personnel, et il est clair qu’ils sont clients de l’infrastructure Ferrari, mais je ne pense pas que Ferrari y verra un jour un grand bénéfice – et je suis désolé pour Haas – dans l’utilisation ou l’extrapolation d’informations. »

« Et je ne dis pas que quelqu’un d’autre le fait, mais vous voyez clairement que si vous êtes au même endroit, avec la même direction, avec les mêmes structures, il y a des raisons pour lesquelles les gens sont sceptiques. Et je pense que c’est exactement ce qui doit être sauvegardé. »

« Cela dit, toutes les équipes sont dans une position différente. Et en tant que sport, nous devons avoir les dix équipes satisfaites de la situation, donc nous n’excluons pas les petites qui ont besoin de telles sociétés, celles qui, par simple actionnariat, sont des sociétés sœurs, et c’est très bien, et les grandes qui n’ont aucune relation, vous savez, comme McLaren, avec nous. Donc, vous savez, 2026 seulement est le moment où nous pourrons réinitialiser cela. »

Il est bon de rappeler que Mercedes fournit ses moteurs et d’autres composants telle que la boîte de vitesses ou la suspension arrière à McLaren, Aston Martin et Williams en plus de sa propre équipe.

Verstappen : « Un excellent début d’année, cela n’aurait pas pu être mieux »

Max Verstappen ne pouvait pas mieux débuter la saison 2024 avec une pole position, une victoire en course ce samedi et le point bonus du meilleur tour à la clé, ce qui permet au Néerlandais de marquer le maximum de points au terme de cette première manche de l’année (26 pts). 

Ce samedi à Bahreïn, Max Verstappen a dominé la première course de la saison du début à la fin sans jamais être inquiété par qui que ce soit. Le pilote Red Bull a en effet gardé la tête de la course durant les 57 tours de l’épreuve pour franchir la ligne d’arrivée premier avec plus de 22 secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

« C’est incroyable. Je pense que la journée d’aujourd’hui s’est encore mieux passée que prévu. La voiture était vraiment agréable à piloter, sur chaque composé de pneus, nous avions beaucoup de rythme. » a déclaré Max Verstappen après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

« C’était tout simplement super agréable de piloter aujourd’hui, nous avons vraiment évité les ennuis et c’est un excellent début d’année, cela n’aurait pas pu être mieux. »

« C’est toujours très spécial de vivre ce genre de journées parce qu’elles n’arrivent pas si souvent, lorsque tout se passe parfaitement et que vous ne faites qu’un avec la voiture et que tout se passe bien. »

Après le Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen est donc leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez. 

Horner rend hommage à son équipe après le doublé Red Bull à Bahreïn

Christian Horner, le directeur de Red Bull, a tenu à saluer le travail réalisé par son équipe au cours de l’hiver pour développer une monoplace compétitive en 2024, alors que l’écurie de Milton Keynes a décroché ce samedi à Bahreïn son premier doublé de la saison avec la victoire de Max Verstappen et la deuxième place de Sergio Perez.

Ce samedi à Bahreïn, aucun pilote n’a été en mesure d’aller inquiéter Max Verstappen en course. Le Néerlandais – qui s’élançait depuis la pole position sur la grille – a en effet gardé la tête de la course du départ jusqu’à l’arrivée pour terminer avec 22 secondes d’avance sur Sergio Perez.

« C’est un départ parfait et une course très dominante. Je dois dire un grand merci à tous les hommes et femmes de Milton Keynes qui ont travaillé si dur pendant l’hiver. » a déclaré Horner à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

« C’est le témoignage de tout le travail acharné qui se fait en coulisses. C’est une belle performance d’équipe pour obtenir ce doublé et le maximum de points aujourd’hui. »

« Toute l’équipe a fait un travail formidable. Ils ne se sont pas reposés sur leurs lauriers. Ils ont poussé fort et repoussé les limites. Vous pouvez voir qu’il y a beaucoup d’idées innovantes sur la voiture. C’est une forte évolution. »

Après cette première manche de l’année, l’équipe Red Bull repart donc de Bahreïn en étant leader du championnat du monde des constructeurs avec 17 points d’avance sur Ferrari. Au classement des pilotes, Max Verstappen est le leader avec 8 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez. 

 

Stratégie : un seul train de pneus Durs pour les pilotes Red Bull à Bahreïn

D’un point de vue stratégique, le double arrêt est l’option la plus rapide ce samedi pour boucler les 57 tours du Grand Prix de Bahreïn, mais Pirelli n’écarte pas l’idée de voir certaines équipes tenter une stratégie à trois arrêts, notamment si la course est neutralisée par l’entrée en piste d’une voiture de sécurité dans les derniers tours.

Ce samedi à Bahreïn, les pilotes devraient faire le choix de prendre le départ de la première manche de la saison 2024 avec les pneus Tendres montés sur leur monoplace, mais une équipe en particulier – Red Bull pour ne pas la nommer – ne dispose que d’un seul train de pneus Durs pour ses pilotes quand les autres en ont deux, ce qui pourrait provoquer un décalage stratégique.

« Tout le monde préférera probablement commencer avec le Tendre mais ceux, comme Red Bull, qui n’auront qu’un seul train de C1 à disposition, devraient faire le premier arrêt entre les tours 13 et 18 pour passer à ce composé puis s’arrêter entre le tour 37 et 43 pour terminer la course sur le Tendre. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Ceux qui utilisent plutôt deux séries de Durs devraient s’arrêter une première fois entre les tours 11 et 16, puis de nouveau entre les tours 32 et 38. »

« Le double arrêt avec l’utilisation des trois composés est plus lent et pourrait s’avérer être une option valable uniquement si les conditions de piste devaient évoluer plus rapidement que prévu, comme cela s’est produit par exemple lors du dernier jour de tests la semaine dernière. »

« Plus plausible, cependant, serait une stratégie à trois arrêts pour exploiter le potentiel des Tendres en cas de neutralisation dans la dernière partie de la course. »

Dernière possibilité pour les pilotes, ils pourraient décider d’exécuter deux premiers relais en pneus Tendres, avant de chausser les pneumatiques Mediums pour rallier l’arrivée de ce Grand Prix de Bahreïn.

Stratégies possibles en course

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Pneus disponibles en course

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Vasseur pense que Red Bull ne sera plus dans sa « zone de confort » en course

Après la première séance de qualifications de l’année qui s’est disputée à Bahreïn ce vendredi, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est montré satisfait du rythme affiché par ses deux pilotes même si la pole position a échappé à Ferrari pour deux dixièmes.

En qualifications, Charles Leclerc a terminé deuxième à deux dixièmes de la Red Bull du poleman Max Verstappen ce vendredi à Bahreïn, alors que son coéquipier Carlos Sainz s’est classé quatrième à un peu plus de trois dixièmes du Néerlandais.

Après la séance, Frederic Vasseur s’est dit encouragé par la performance de ses pilotes, mais le manager français attend surtout la course pour voir si les problèmes de pneumatiques qui ont entaché la saison 2023 de Ferrari ont bel et bien été corrigés cette année.

« Nous étions P1 en Q1 et Q2, donc cela laisse penser que nous pourrions faire une P1 en Q3, mais cela ne s’est pas très bien passé, car nous n’avons pas réussi à tout mettre en place dans le dernier tour. » a expliqué Frederic Vasseur ce vendredi soir à Bahreïn.

« Mais de manière générale, notre performance a été encourageante car nous étions dans le rythme tout au long des séances. Ce n’était que la première étape du week-end, maintenant nous verrons demain quelle sera la situation sur les longs relais. »

« Comme nous le disons depuis le début du week-end, il est très difficile de lire les essais hivernaux et nous sommes encore complètement dans le flou sur les niveaux de carburant. »

Concernant la course, le Français estime que cette année Red Bull ne sera peut-être pas aussi à l’aise que la saison passée et que certaines équipes pourront les mettre sous pression en termes de stratégie.

« D’après ce que nous avons vu jusqu’à présent, il est possible que cette année Red Bull n’ait pas le genre de zone de confort qu’ils avaient l’année dernière et peut-être que davantage d’équipes pourraient les mettre sous pression lorsqu’ils devront prendre des décisions liées à la stratégie ou même à la configuration. » a ajouté Vasseur.

« Mais en prévision de la course, nous allons d’abord nous concentrer sur nous-mêmes : nous voulons vérifier si la voiture est plus cohérente en termes de dégradation des pneus, ce qui semble être le cas, et ensuite nous verrons ce que nous pouvons ramener à la maison. Le premier objectif est de ne laisser aucun point sur la table. »