Retour des V10 en F1 ? Oui, mais pas avant 2031 selon Christian Horner

Une réunion décisive entre les motoristes de Formule 1 et la FIA s’est tenue avant le Grand Prix de Bahreïn pour discuter de l’orientation future du sport.

La FIA a convoqué une réunion dans le paddock de Bahreïn vendredi pour discuter de l’orientation actuelle et future des motoristes de F1. La réunion était dirigée par le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui a d’abord proposé que la F1 revienne aux moteurs V10. Des représentants des six fabricants de groupes motopropulseurs de F1 étaient présents, ainsi que General Motors en vue de leur future entrée avec Cadillac.

« Ce fut une réunion très cordiale et productive, le président de la FIA demandant des informations sur ce à quoi devrait ressembler la prochaine génération de moteurs », a déclaré Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, à Sky Sports F1. « Il est évident que 2026 est une date fixe, mais en y réfléchissant un peu plus, quelle est la bonne trajectoire pour la Formule 1 ? 2028 est quasiment impossible. »

« Je pense qu’il s’agit pour l’instant d’une mission d’enquête. C’est maintenant aux fabricants de groupes motopropulseurs de faire part de leurs commentaires à la FIA. Ils recueillent toutes leurs informations et ensuite, on verra comment avancer. »

Après s’être engagés en F1 sur la base des règles hybrides actuelles de 2026, Audi et Honda ont exprimé leur opposition à la proposition de supprimer complètement ces règles. En conséquence, la FIA s’est fermement engagée à respecter les règlements de 2026. Horner a également révélé que Red Bull, qui crée ses tout premiers groupes motopropulseurs internes avec le soutien de Ford, était fermement opposé à l’idée de revenir aux V10.

Red Bull est contre le retour des moteurs V10

Lorsqu’on lui a demandé directement s’il était favorable au retour des V10, Horner a répondu : « Non, absolument pas. Nous construisons une infrastructure basée sur le règlement actuel, et donc, quel que soit le futur règlement, il doit tenir compte des ressources dont disposent les équipes et vous savez, nous avons structuré notre activité autour de ce règlement actuel. »

« Nous sommes enthousiastes à l’idée de 2026. Elle approche à grands pas et, dans le monde de l’automobile, c’est littéralement demain. Mais, vous savez, nous faisons de très bons progrès et nous sommes satisfaits de l’avancement des choses. »

Un éventuel passage à la V10 est désormais considéré comme totalement exclu jusqu’en 2029 au moins. Horner a indiqué que cela pourrait ne pas se produire avant 2031.

Max Verstappen, déplore « l’énorme » écart qui le sépare de McLaren

Max Verstappen a admis que l’écart avec McLaren était « énorme » à l’issue des essais libres du vendredi au Grand Prix de Bahreïn.

Après sa victoire étonnante et improbable au Grand Prix du Japon le week-end dernier, Verstappen n’a terminé que septième des essais libres 2 à Bahreïn, à environ 0,825 s d’Oscar Piastri. McLaren a dominé les essais du vendredi à Sakhir, Lando Norris en tête des EL1, avant que Piastri ne domine la séance du soir, qui s’est déroulée dans les mêmes conditions que les qualifications et le grand prix de dimanche.

Verstappen s’est plaint de problèmes de frein tout au long des EL2 et semble déjà douter des chances de Red Bull de remporter une nouvelle victoire à Bahreïn.

« Appréhender la voiture ? Très drôle ! Je n’avais aucune adhérence », a déclaré le quadruple champion du monde à la fin de la journée de vendredi. « C’était juste difficile. Bien sûr, il a fallu quelques tours pour s’y habituer, mais l’écart était assez important, donc pas entièrement satisfaisant. J’ai juste beaucoup de mal avec l’adhérence et les sensations en général. »

« L’équilibre n’était pas trop mauvais, juste un peu décalé. Il y a aussi pas mal de travail à faire sur la durée. Nous sommes tout simplement trop lents, à chaque tour. Honnêtement, ce n’était pas très amusant sur les longs runs. »

Interrogé sur son point de vue concernant l’écart avec McLaren, Verstappen a répondu : « Il est important. Nous avons adopté une approche un peu différente de celle de vendredi, donc je pense que cet écart est très important. »

Le quadruple Champion du monde est revenu à un point du leader du championnat, Lando Norris, après sa victoire à Suzuka.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Bahreïn

Découvrez les résultats des Essais Libres 2 avant le Grand Prix de F1 de Bahreïn 2025 !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Bahreïn

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:30.505 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:30.659 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:31.032 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:31.045 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:31.227 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:31.238 H
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:31.330 S
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:31.576 S
9
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:31.584 S
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1:31.623 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:31.696 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:31.706 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:31.772 S
14
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:31.788 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:31.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:31.870 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:31.947 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:32.024 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:32.382 S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:32.496 S

GP de Bahreïn – EL1 – Norris prend les commandes, Alpine se rassure

La première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn a donné lieu à plusieurs incidents notables, menant à des enquêtes ouvertes par les commissaires de course contre Yuki Tsunoda, Alex Albon et Luke Browning.

Six équipes ont profité de cette séance matinale, disputée sous une chaleur accablante (48 °C en piste, 35 °C dans l’air), pour confier leurs monoplaces à des pilotes réservistes. L’un d’eux, Luke Browning (Williams), a failli percuter son coéquipier Albon en fin de séance. Alors qu’il était lancé, le jeune Britannique s’est retrouvé face à Williams au ralentit : Albon a tourné au dernier moment, forçant Browning à l’éviter. Les commissaires examinent cet incident pour possible obstruction.

Albon est également visé dans un second incident impliquant Yuki Tsunoda. À la sortie des stands, le Thaïlandais serait revenu de manière dangereuse sur la trajectoire du pilote Red Bull. Tsunoda, pour éviter le contact, l’a tout simplement contourné.

Sur le plan sportif, Lando Norris a signé le meilleur temps de la séance en 1:33.204, devançant Pierre Gasly (Alpine) de 0,238 seconde. Lewis Hamilton (Ferrari) et équipé d’un nouveau plancher, a terminé troisième à près de six dixièmes, devant Albon, Ocon (Haas) et Hulkenberg.

Chez les rookies, Browning s’est montré le plus rapide, 13e, devant Dino Beganovic (Ferrari). Felipe Drugovich (Aston Martin) s’est classé 16e, à quelques centièmes de son coéquipier Lance Stroll. Suivent Ryo Hirakawa, Frederik Vesti et Ayumu Iwasa, respectivement 17e, 18e et 19e.

La séance a été difficile pour Kimi Antonelli (Mercedes), victime d’un problème technique qui l’a privé de roulage après seulement trois tours.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Bahreïn

Découvrez les résultats de la première séance d’essais libres du Grand Prix de F1 de Bahreïn 2025.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Bahreïn

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:33.204 S
2
 
Pierre GASLY
Alpine 1:33.442 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:33.800 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:33.928 M
5
 
Esteban OCON
Haas 1:34.184 S
6
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:34.262 S
7
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:34.396 S
8
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:34.397 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:34.484 S
10
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:34.508 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:34.628 S
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:34.667 H
13
 
Luke BROWNING
Williams 1:34.885 M
14
 
Dino BEGANOVIC
Ferrari 1:35.055 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:35.116 S
16
 
Felipe DRUGOVICH
Aston Martin 1:35.198 S
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:35.261 S
18
 
Fred VESTI
Mercedes 1:35.325 M
19
 
Ayumu IWASA
Red Bull 1:35.475 M
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:38.051 H
 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Bahreïn 2025 ?

Alors que nous nous préparons pour le quatrième rendez-vous de la saison de F1 2025, un seul point sépare Lando Norris et Max Verstappen au championnat des pilotes.

Verstappen a remporté les trois derniers GP de Bahreïn et a décroché la pole position au volant de sa Red Bull lors des quatre derniers évènements. McLaren n’est plus monté sur un podium à Sakhir depuis 2010, année où Lewis Hamilton, désormais chez Ferrari, a décroché la troisième place lors de l’ouverture de la saison. C’est l’occasion pour McLaren de mettre fin à cette extraordinaire disette. Sur une piste qui devrait favoriser McLaren par rapport à Red Bull, qui remportera le Grand Prix de Bahreïn selon vous ?

 

Lando Norris invite Max Verstappen à essayer la McLaren de 2025

Lando Norris a déclaré que Max Verstappen était le bienvenu pour tester la McLaren MCL39, suite aux commentaires du Néerlandais sur la compétitivité de sa Formule 1 en 2025. Après une impressionnante victoire depuis la pole position au Grand Prix du Japon, Max Verstappen a plaisanté en déclarant que « vous ne m’auriez jamais revu » s’il avait piloté une McLaren de cette année.

« Je pense que McLaren était plus rapide, mais ils n’ont pas pu utiliser le DRS pour attaquer », a-t-il déclaré à Suzuka. « Je suis très content de ce que je fais. Je ne veux même pas penser à ce que j’aurais fait dans l’autre voiture [McLaren]. Sinon, vous ne m’auriez pas vu. »

Cette remarque a directement pointé du doigt les pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri, qui n’ont pas réussi à tirer le meilleur parti de la voiture et ont perdu face à une Red Bull plus lente au Japon. Cela visait également à mettre en évidence le fossé évident entre les performances des deux voitures, McLaren ayant dominé les deux premières courses en Australie et en Chine avant d’être battue pour la première fois en 2025 par la RB21 de Verstappen.

Lando Norris répond avec sarcasme à Max Verstappen

Norris a réagi à la plaisanterie de Verstappen, suggérant que la MCL39 n’est pas aussi rapide ou maniable que le quadruple champion du monde le pense. Dans une interview avant le GP de Bahreïn de ce week-end, le Britannique a déclaré : « Cela ne me dérange pas, il peut dire ce qu’il veut. Honnêtement, je m’en fiche. Chacun peut dire ce qu’il veut et croire ce qu’il veut. »

« Je pense qu’Oscar [Piastri] et moi sommes tous les deux de bons pilotes. Il est peut-être meilleur à certains égards, mais il n’est pas meilleur dans tous les domaines. J’ai beaucoup de respect pour Max, mais je sais aussi que certaines choses ne sont pas vraies. Il peut venir tester notre voiture quand il veut et je serai ravi de voir la déception sur son visage après qu’il en soit sorti. »

Néanmoins, Lando Norris s’attend à ce que Verstappen soit une menace constante pour le titre en 2025, déclarant : « Max est juste derrière et je suis sûr qu’il sera derrière et juste derrière pendant longtemps. »

Une première dans l’ère hybride : 3 vainqueurs différents lors des 3 premiers GPs

McLaren, Red Bull, Mercedes et Ferrari : dans les mois qui ont précédé le début du championnat du monde 2025, ces géants de la F1 ont laissé entrevoir une saison très compétitive, rendant difficile de prédire qui émergerait dans les luttes directes. À ce stade, après seulement trois courses, McLaren semble avoir un avantage sur ses rivaux directs, Red Bull se maintient aux avant-postes du classement des pilotes grâce à Max Verstappen uniquement ; Mercedes est monté deux fois sur le podium avec George Russell et Ferrari cherche encore son rythme, alors que Lewis Hamilton a remporté la course sprint en Chine.

Un départ unique

Si l’on exclut la victoire d’Hamilton en Sprint à Shanghai, une statistique met en lumière la bataille pour la tête du championnat après le GP du Japon : pour la première fois dans l’histoire de la Formule 1 hybride, trois pilotes différents ont remporté les trois premières courses du championnat. Alors que Lando Norris est monté sur la plus haute marche du podium à Melbourne, suivi par son coéquipier Oscar Piastri en Chine, Max Verstappen a signé son chef-d’œuvre au Japon.

Pour trouver des résultats similaires, il faut remonter à 2013 – la dernière année des moteurs V8 avant l’introduction des unités de puissance hybrides. Cette saison-là a vu les victoires de Kimi Raikkonen avec Lotus (Australie), Sebastian Vettel avec Red Bull (Malaisie – une course dont on se souvient pour la consigne d’équipe ignorée par l’Allemand), et Fernando Alonso avec Ferrari (Chine). Non seulement il y a eu trois vainqueurs différents, mais aussi trois équipes différentes – contrairement aux premières années de l’ère hybride, particulièrement dominées par Mercedes, du moins jusqu’au premier titre mondial de Max Verstappen en 2021.

L’écurie anglo-allemande avait réussi à remporter les trois premières courses lors de quatre saisons différentes (2014, 2016, 2019 et 2020), tandis que Red Bull a réitéré l’exploit en 2023. Il convient de mentionner l’exploit de Nico Rosberg en 2016, lorsque l’Allemand a remporté son premier et unique titre mondial : cette année-là, le fils de Keke Rosberg a lui aussi remporté les trois premières courses de la saison.

 

La remarque de Max Verstappen sur Ferrari : « S’ils m’avaient appelé… »

La saison 2025 de Formule 1 vient à peine de commencer, et malgré la réalité en piste et les verdicts émergents, elle semble destinée à tourner autour d’un thème certain jusqu’à sa conclusion officielle à Abou Dhabi : l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari. Cette arrivée est la grande nouveauté du monde de la F1, car elle réunit le pilote le plus titré et l’écurie la plus titrée de l’histoire en une seule et même union. Après des années de spéculation, ce partenariat tant attendu est devenu réalité en février dernier, réalisant les rêves des fans et du pilote britannique lui-même, qui ne s’est pas caché d’avoir rêvé revêtir le rouge Ferrari avant de conclure sa carrière illustre et riche en records.

Une déclaration d’intention claire

Cette annonce soudaine a non seulement choqué le monde et déclenché un effet domino sur le marché des pilotes, mais elle a également fourni à Ferrari divers avantages liés au septuple champion du monde, tant en termes de compétences de pilotage que d’expérience. Au-delà de l’impact de cette décision, Ferrari a utilisé cette signature pour envoyer un message à ses rivaux : l’équipe est déterminée à renouer avec la victoire. Cet effort a commencé il y a plusieurs mois, l’arrivée d’Hamilton étant la dernière pièce du puzzle, après les nominations de Frédéric Vasseur, Loïc Serra, et le renouvellement du contrat de Charles Leclerc. Une série de changements, combinés aux améliorations attendues de la voiture – bien qu’elles ne se soient pas encore matérialisées étant donné le manque de vitesse et les nombreuses faiblesses de la SF-25 – devaient permettre à Ferrari de renouer avec le succès. Cet objectif reste possible, compte tenu de la longue saison qui s’annonce, et pourrait être atteint grâce au formidable duo de pilotes formé par Lewis Hamilton et Charles Leclerc – l’un des duos de pilotes les plus solides de la grille, capable de maximiser le potentiel de la voiture dans différents scénarios.

Cependant, en raison de l’imprévisibilité du destin, ce duo aurait pu être très différent. Si Ferrari avait choisi un autre nom, tout aussi prestigieux, pour remplacer Carlos Sainz aux côtés de Charles Leclerc, l’histoire aurait pu prendre un autre chemin.

Une occasion manquée ?

En optant pour un champion incontesté comme l’ancien pilote Mercedes, Ferrari aurait pu également envisager Max Verstappen. Désabusé par la situation actuelle chez Red Bull et attiré par l’attrait et la croissance de Ferrari, le Néerlandais aurait sérieusement considéré une offre de Maranello. Selon certaines sources, lors d’un test privé au Mugello l’année dernière – où Max Verstappen pilotait une voiture GT de son équipe – il a laissé échapper un commentaire révélateur. Le quadruple champion du monde aurait admis que si la direction de Ferrari avait contacté son camp, celui-ci aurait sérieusement réfléchi à un éventuel transfert à Maranello.

Il est peu probable que Max Verstappen confirme un jour cette rumeur – en fait, il va probablement la nier catégoriquement. Cependant, la remarque donne un aperçu à la fois de sa volonté de chercher un nouveau défi en dehors de Red Bull et de l’opportunité que Ferrari avait sur le marché des pilotes. Au lieu de former une « équipe instantanée » avec pour objectif immédiat de gagner, Ferrari aurait pu emprunter une autre voie, en façonnant l’équipe en un projet à long terme avec une marge de croissance.

La 123e victoire de Red Bull, acquise sans Adrian Newey

Red Bull a ouvert une nouvelle ère avec une victoire au Japon en gagnant même sans Adrian Newey.

Red Bull a remporté la pole et la victoire avec Max Verstappen au Grand Prix du Japon, un week-end époustouflant largement célébré par les observateurs du monde de la F1. Les bonnes nouvelles pour l’équipe autrichienne vont au-delà de la 123e victoire du team de Milton Keynes en Formule 1. Une nouvelle démonstration de l’immense talent de pilote du champion du monde a permis à l’équipe de Milton Keynes de renouer avec la victoire de manière plutôt surprenante.

Sur le papier, le circuit japonais devait mettre en valeur les atouts de la McLaren MCL39, mais trop d’erreurs de Lando Norris et Oscar Piastri ont ouvert la porte à un pilote qui n’a pas l’habitude de gaspiller sa chance. Le tracé de Suzuka, dans des conditions normales, rend les dépassements assez difficiles.

En signant la pole position le samedi, le Champion du monde en titre avait déjà de sérieuses prétentions à la victoire du lendemain.

Honda, la solution de secours

Pour la course au pays du soleil levant, Red Bull Racing a rendu hommage à son fournisseur de moteur avec une livrée spéciale marquant les 60 ans de la première victoire de Honda en F1 et en honorant dès que l’occasion s’est présentée ce partenaire si engagé. Un geste de reconnaissance envers le groupe japonais qui a contribué aux quatre derniers titres des pilotes et aux trois championnats des constructeurs. Peut-être un signe pour l’avenir, alors que Honda reviendra officiellement en Formule 1 l’année prochaine.

Il le fera en fournissant exclusivement des moteurs de deuxième génération à Aston Martin. Le partenariat entre Red Bull et Honda a été mutuellement enrichissant. Si la division Powertrains sur laquelle sera badgé Ford ne parvient pas à développer un PU compétitif, rien n’interdit à Honda de fournir à nouveau des moteurs à l’équipe autrichienne. Il n’y aurait pas d’obstacles commerciaux majeurs si l’équipe de Milton Keynes ne se trouve pas en mesure de produire ses nouveaux moteurs en interne.

L’écurie aux couleurs bleues ne fabrique pas de voitures de route, de sorte qu’un éventuel échec ne nuirait pas à son image de marque. Ford agira en tant que partenaire technologique, soutenant l’équipe dans la fabrication additive et les processus de contrôle de la qualité. En bref, le partenariat pourrait être relancé en tant qu’option de secours « non officielle », comme ce fut le cas ces quatre dernières années.

Adrian Newey n’est pas le seul à remporter des victoires

Le week-end japonais a marqué un moment historique pour l’équipe multi-titrée, qui a obtenu sa première pole position et sa première victoire avec une voiture qui n’a pas été conçue par le brillant esprit d’Adrian Newey. En un peu plus de vingt ans d’histoire, l’équipe a accumulé 123 victoires en Grand Prix et 104 pole positions.

Si l’on fait abstraction de l’indispensable valeur ajoutée de Verstappen, le groupe dirigé par le Français Pierre Waché sait désormais qu’il est possible de gagner même sans le génial designer britannique. La RB21 est actuellement loin d’être la meilleure voiture. Cependant, la première victoire post-Newey apporte non seulement de l’excitation mais aussi la confiance que le succès est possible même après la perte de nombreuses figures de proue au profit d’équipes rivales.

Le projet technique de l’équipe a besoin d’une étape de performance pour satisfaire la soif de victoire de Max Verstappen, qui sait ce qu’il apporte personnellement dans le succès de l’équipe. Mais sur la piste, le team montre qu’il est toujours au point, optimisant la compétitivité actuelle de la voiture. Pour l’équipe dirigée par Christian Horner, un nouveau chapitre de son histoire s’ouvre, dans lequel le succès n’est plus seulement le résultat d’une conception individuelle brillante. Pour l’instant, un seul homme est indispensable, et il s’appelle Max Verstappen.

Norris : Red Bull forte ou non, « Verstappen sera une menace chaque week-end »

Lando Norris a commenté le résultat de la course de Suzuka.

La victoire de Max Verstappen à Suzuka a été décrite, à juste titre, comme celle d’un pilote triomphant avec une voiture théoriquement inapte à jouer la victoire. De l’avis général, McLaren disposait au Japon de la meilleure voiture tant en qualifications qu’en rythme de course, mais les deux autos papaye n’ont pas pu venir à bout du champion en titre, qui n’est plus qu’à un point du leader du championnat, Lando Norris.

C’est Norris lui-même qui, lors de la conférence de presse, a tenté d’infirmer en partie la thèse selon laquelle McLaren aurait « gâché » sa propre chance de victoire, en soulignant que Red Bull avait fait des progrès et que le team anglais n’est pas loin de la performance de la MCL39. « Notre faiblesse se situait dans les virages lents », a expliqué le #4 de l’équipe de Woking. « A Suzuka, il y avait beaucoup moins de virages rapides, donc nous avons perdu certains de nos points forts et nous avons eu plus de points faibles.

Des points de vue contrastés

« Il est clair qu’ils sont rapides », a répété Norris, qui ne cache pas qu’il s’attend à ce que Max Verstappen soit compétitif partout. « Je pense qu’Oscar et moi avons tiré beaucoup de choses de la voiture en qualifications. Il y avait peut-être encore un peu de marge, mais nos temps théoriques idéaux n’étaient pas beaucoup plus élevés. Max fait du bon travail et Red Bull semble avoir gagné du terrain. Mais tout au long de la saison, ils n’ont pas été mauvais. Si vous regardez l’Australie, il se battait pour la victoire. En Chine, il n’était pas loin. Et ce week-end s’est très bien passé. Je m’attends donc à ce que [Max] nous défie tous les week-ends. » 

Ces déclarations contrastent avec le propre point de vue de Max Verstappen, qui a réitéré que Red Bull est définitivement derrière McLaren, osant même dire que ses rivaux ne le verraient plus s’il disposait d’une auto du calibre de la McLaren. Le Néerlandais a également profité de l’occasion pour saluer Honda, le partenaire technique de Red Bull.

Verstappen : « Vous ne me verriez plus » dans la McLaren

Max Verstappen affirme que s’il avait eu une McLaren, il aurait disparu bien loin en tête, dimanche dernier à Suzuka.

Alors que McLaren, les journalistes et les fans continuent de débattre des mérites de la stratégie de l’équipe de Woking de dimanche, le quadruple champion du monde Verstappen a contribué au débat.

Réflexion faite sur sa performance, il a déclaré à Via Play : « Je suis très content de ce que je fais en ce moment… mais je me demande ce qui se passerait si j’étais dans cette autre voiture. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il faisait référence à la McLaren, il a répondu : « Oui, vous ne me verriez plus ! Pendant toute la course, j’ai vu deux voitures orange dans mon rétroviseur, et oui, surtout pendant les 20 derniers tours, nous avons poussé assez fort là-bas », a expliqué le Néerlandais à la fin de la course. « On sentait que les pneus se dégradaient de plus en plus. Mais il fallait continuer à se battre, en étant à la limite.

« Je suis très fier de ce résultat », a-t-il admis. « La majeure partie a été faite hier, bien sûr, en partant de la pole, car ici, je pense qu’il est très difficile de suivre. Il n’y a qu’une seule zone DRS ici aussi, donc c’est très difficile. De plus, la dégradation semblait assez faible, donc on fait un seul arrêt.

« Malgré tout, nous avons réussi à tirer le meilleur parti du week-end et je suis très fier de tout le monde. »

Verstappen avait toutes les raisons d’être fier de lui, car s’il avait pratiquement tout réglé samedi avec ce super tour, il restait encore la petite question de tenir à distance les voitures papaye dimanche.

Pendant ce temps, McLaren a défendu sa stratégie, insistant sur le fait que, malgré les apparences, Piastri n’était pas plus rapide que son coéquipier et que faire passer celui-ci devant Norris n’aurait pas permis d’aller chercher la victoire.

« Lando essayait de se mettre dans le sillage de Max, mais chaque fois que vous passiez sous la barre de la seconde, il y avait une perte d’adhérence importante », a déclaré Andrea Stella. « Alors Lando faisait un peu d’élastique, essayant de refroidir un peu ses pneus, puis il repartait. Je ne pense donc pas que ce soit une situation que nous devrions juger à première vue en termes de rythme de la voiture. Lando essayait de se rapprocher de Verstappen avec un maximum d’élan, mais c’était difficile.

Croyant également que la course était pratiquement perdue dès l’issue des qualifications de samedi, il a déclaré : « Nous savions dès le départ que sur cette piste, il fallait sept, huit dixièmes d’avantage en termes de performance pour pouvoir dépasser. Ce type de différence de temps au tour peut être généré par la dégradation des pneus, mais avec le nouveau tarmac, Suzuka a changé sa caractéristique de circuit à forte dégradation. C’est maintenant un circuit à très faible dégradation. C’était un seul arrêt très facile et il n’y a pas beaucoup d’options stratégiques. »

Pendant ce temps, interrogé par ESPN pour savoir s’il ressentait sa performance récente comme étant aussi spéciale qu’on le croit, Verstappen a répondu : « Oui, c’est le cas. Cela signifie aussi que je m’implique vraiment, même si, bien sûr, ce n’est pas le début d’année le plus facile pour nous. Vous savez, nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes de performance », a-t-il ajouté. « Je pense que ce n’est un secret pour personne. Mais, oui, ce week-end, oui, ça a été vraiment, vraiment, vraiment sympa.

« Je ne fais pas attention aux points positifs et négatifs. Je suis juste au milieu, vous savez, donc je me concentre juste sur mes propres performances. Je continue juste à travailler, à me battre.

Stats – Victorieux au Japon, Max Verstappen égale un record d’Alain Prost

Après sa victoire au Japon, Max Verstappen est devenu le quatrième pilote de l’histoire de la F1 à remporter un Grand Prix lors de dix saisons consécutives.

Le quadruple champion de F1 a transformé sa pole position en une victoire sans appel, surclassant facilement les McLaren de Lando Norris et d’Oscar Piastri Il s’agissait de la 64e victoire de Verstappen en carrière, et de la 10e saison consécutive où il remporte un grand prix depuis sa première victoire au GP d’Espagne 2016.

Cette année marque également la 11e saison de Verstappen en F1, le Néerlandais n’ayant échoué à remporter une victoire que lors de sa première saison en 2015. Verstappen rejoint ainsi les titans de la F1 que sont Michael Schumacher, Lewis Hamilton et Alain Prost, qui ont tous remporté une course pendant au moins 10 années consécutives.

Schumacher et Hamilton détiennent conjointement le record avec 15 années consécutives, tandis que Prost en compte 10. Si Verstappen continue à courir en 2030 et qu’il gagne une course par an d’ici là, il pourrait alors s’emparer du record.

À eux quatre, Hamilton (105), Schumacher (91), Verstappen (64) et Prost (51) ont remporté 27,57 % de tous les Grands Prix du championnat du monde, soit 311 des 1 128 disputés à ce jour, au Grand Prix du Japon.

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 du Japon 2025

Revivez en vidéo le Grand Prix de F1 du Japon, remporté par Max Verstappen. Le pilote Red Bull a été accompagné sur le podium par les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. La course a été marquée par un « roues contre roues » entre Max Verstappen et Lando Norris à la sortie de la voie des stands. Autre fait remarquable, Isack Hadjar a inscrit ses premiers points en F1 en signant une superbe huitième place à l’arrivée. Le pilote français s’est distingué en réalisant un impressionnant dépassement dans le premier virage, par la trajectoire extérieure sur Carlos Sainz.

 

Dans le top 10 au Japon, Isack Hadjar déclare qu’il « ne refuserait jamais un appel » de Red Bull

Isack Hadjar affirme qu’il « ne refuserait jamais un appel » de Red Bull alors que le jeune pilote Racing Bulls a marqué ses premiers points en Formule 1 au Grand Prix du Japon.

Rookie chez Racing Bulls, Hadjar a offert un beau spectacle lors de sa première visite à Suzuka, se qualifiant septième sur la grille avant de hisser sa VCARB à la huitième place à l’arrivée, ne perdant qu’une place face à la Ferrari de Lewis Hamilton. Le pilote franco-algérien a tenu tête à son nouveau coéquipier Liam Lawson tout au long du week-end, tout en réussissant à surpasser en course la nouvelle recrue de Red Bull, Yuki Tsunoda.

Isack Hadjar, le prochain pilote à monter dans la Red bull ?

Cela fait de Hadjar un candidat de choix pour Red Bull si elle souhaite donner à un autre pilote la chance de courir aux côtés de Max Verstappen dans son équipe principale. L’avenir à moyen terme de Tsunoda au sein de l’équipe est déjà incertain, des questions se posant sur le fait de savoir si le pilote japonais fera toujours partie de la famille Red Bull après le départ de Honda en fin de saison.

Lorsqu’on lui a suggéré qu’il pourrait être le prochain pilote de l’équipe de Milton Keynes, Hadjar a déclaré à Sky : « Pour être honnête, j’apprécie vraiment ma situation actuelle. Je ne refuserais jamais un appel, c’est certain. Mais, oui, c’est à elle [la direction de Red Bull] de décider. Honnêtement, je m’amuse juste pour le moment. »

Lorsqu’on lui a demandé qui était le leader de l’équipe secondaire de Red Bull, Hadjar a répondu : « Je pense toujours que Liam a plus d’expérience. Même au sein de l’équipe, il pilotait déjà pour eux en 2023, donc il apporte un peu plus d’expérience que moi. Mais évidemment, j’ai commencé l’année ici, alors disons que nous sommes à égalité. Mais nous travaillons vraiment très bien ensemble. »

Isack Hadjar est désormais le pilote Racing Bulls à avoir marqué le plus de points pour son écurie en 2025, au Championnat du monde des pilotes.

Oscar Piastri estime ne pas avoir fait « un assez bon travail » lors du GP du Japon

Oscar Piastri a déclaré que son résultat au Grand Prix du Japon avait été scellé après une séance de qualification décevante à Suzuka.

L’Australien s’est qualifié en troisième place, derrière son coéquipier Lando Norris et le détenteur de la pole position, Max Verstappen, positions qu’ils ont tous les trois occupées à l’arrivée de la course. Il se retrouve ainsi aujourd’hui à 13 points du leader du championnat des pilotes (Lando Norris), et il a désormais dépassé George Russell.

Lorsqu’on lui a demandé si le résultat du Grand Prix avait été établi lors des qualifications sur le circuit de Suzuka, où il est notoirement difficile de dépasser, Piastri a acquiescé.

« Oui, c’est exact », a-t-il déclaré après le drapeau à damier. « Le rythme, aujourd’hui, était vraiment, vraiment bon, et j’en étais très content. Évidemment, je me suis rapproché plusieurs fois et j’ai essayé d’attaquer, mais la position sur la piste est tellement importante ici. »

« Donc oui, je pense qu’hier était le jour où vous pouviez effectivement gagner la course et [je] n’ai pas fait un assez bon travail, donc je vais me contenter du podium. Il y a encore beaucoup de points positifs à tirer de ce week-end. Je pense que le rythme était énorme. La prochaine fois, je dois juste m’assurer d’être dans une meilleure position pour l’utiliser. »

Au Japon, Kimi Antonelli a battu deux records qui appartenaient à Max Verstappen

Max Verstappen a établi un nombre impressionnant de records en F1 au cours de sa glorieuse carrière. Mais deux de ces records ne portent plus son nom, car ils ont été battus lors du Grand Prix du Japon à Suzuka.

Le 15 mai 2016, Verstappen est devenu le plus jeune pilote à mener un Grand Prix. Il l’a fait dans des circonstances remarquables, bien sûr, à la suite de l’incroyable accident entre les pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg au premier tour du Grand Prix d’Espagne. Ce jour-là, Verstappen avait 18 ans et 228 jours. Les records de précocité, détenus par Max Verstappen, semblaient presque impossibles à battre, et pourtant, certains ont été battus à Suzuka.

Lire aussi : Classement du Grand Prix de F1 du Japon 2025

En rejoignant Mercedes cette année, Kimi Antonelli avait l’occasion de battre un ou deux records de Verstappen – et c’est exactement ce qu’il a fait lors du Grand Prix du Japon. Lorsque Antonelli a hérité de la tête de la course au 22e tour, il a battu le record de Verstappen du plus jeune pilote à mener une course de F1 – à 18 ans et 226 jours – de seulement deux jours !

Vingt-cinq tours plus tard, Antonelli a ensuite battu un autre record de Max Verstappen. Lors du Grand Prix du Brésil 2016, Verstappen avait battu le record du plus jeune pilote à réaliser le tour le plus rapide d’un Grand Prix, à 19 ans et 44 jours. Ce record a été battu aujourd’hui par Kimi Antonelli. Son nom est désormais gravé dans les livres des records… Jusqu’à ce qu’un plus jeune pilote vienne lui piquer la place. Après tout, les records sont faits pour être battus.

Lire aussi : Les classements F1 après le GP du Japon 2025

Max Verstappen « incroyablement heureux » de sa victoire au Grand Prix du Japon

Max Verstappen a qualifié cette victoire de « bouquet final parfait » pour célébrer la fin de l’alliance Red Bull-Honda, au Grand Prix du Japon.

Verstappen est devenu le premier pilote à remporter quatre victoires consécutives en F1 sur le circuit de Suzuka, et le fait qu’elles aient toutes été obtenues avec un moteur Honda à l’arrière de sa Red Bull les a rendues d’autant plus intenses pour la marque Nippone.

Après une pole position incroyable ce samedi, Verstappen a rarement été inquiété au cours des 53 tours, faisant suffisamment pour contenir la pression du duo McLaren Lando Norris et Oscar Piastri dans les derniers tours.

« C’était difficile, je poussais juste très fort, surtout sur le dernier train [de pneus] », a déclaré Verstappen à propos de sa 64e victoire en F1. « Les deux McLaren me poussaient très fort. C’était très amusant là-bas. Pas facile de gérer les pneus. Mais je suis incroyablement heureux. Ça a commencé assez dur ce week-end, nous n’avons pas abandonné, nous avons continué à améliorer la voiture, et aujourd’hui elle était dans sa meilleure forme. Bien sûr, partir en pole, ça a vraiment permis de gagner cette course.
Il est très important d’essayer toujours de maximiser ses performances et je pense que nous l’avons très bien fait ce week-end. »

Évaluant ce que Suzuka représente pour lui compte tenu de sa série de succès, Verstappen a ajouté : « Cela signifie beaucoup pour moi. J’y pensais aussi, dans les derniers tours. Je me suis dit : « Wow ! Je dois essayer de rester en tête. Ce serait une belle histoire, notre dernière course d’adieu ensemble avec Honda au Japon ». Je suis incroyablement fier de ce que nous avons accompli toutes ces années ensemble, et c’est un adieu parfait. »

GP du Japon : Verstappen s’impose avec autorité, McLaren complète le podium, Hadjar dans les points

Max Verstappen a une nouvelle fois démontré qu’il faudra bien compter sur lui en 2025, remportant avec assurance le Grand Prix du Japon. Le Néerlandais s’offre ainsi une quatrième victoire consécutive à Suzuka, un record, en devançant le duo McLaren composé de Lando Norris et Oscar Piastri, au terme d’une course parfaitement gérée.

Derrière ce trio de tête, Charles Leclerc a connu une journée sans accroc, franchissant la ligne en quatrième position devant George Russell. Kimi Antonelli, auteur d’une prestation historique : à 18 ans, l’Italien devient le plus jeune pilote de l’histoire à mener une course de F1 et à signer le meilleur tour en course, battant au passage deux anciens records de Verstappen.

Isack Hadjar, autre jeune révélation du jour, a décroché ses tout premiers points en F1 avec une huitième place méritée. Alex Albon a, de son côté, poursuivi sa série de résultats dans le top 10, au terme d’un Grand Prix marqué par la fiabilité : les vingt pilotes ont vu l’arrivée !

Dès l’extinction des feux, la course s’est élancée sur une piste légèrement humide, mais sans incident. Les positions de départ sont restées inchangées pour les douze premiers, tandis que Yuki Tsunoda se hissait à la 13e place devant Liam Lawson.

Alors que Verstappen creusait progressivement l’écart sur Norris, la valse des arrêts aux stands s’est opérée. Norris et le pilote Red Bull sont rentrés ensemble, ressortant roue contre roue. Un contact évité de justesse a vu la McLaren mordre sur l’herbe, provoquant la colère immédiate de Norris à sa radio. Ce dernier reprochait à Max Verstappen de l’avoir poussé délibérément dans l’herbe. L’incident, noté par les commissaires, n’a pas donné lieu à une enquête.

Pendant ce temps, Antonelli menait brièvement le Grand Prix, une première pour le jeune pilote. Après les arrêts, les positions se sont stabilisées en tête, malgré la pression croissante de Piastri sur son coéquipier, qu’il a incité à attaquer Verstappen. Mais ni lui ni Norris ne sont parvenus à faire vaciller le quadruple champion du monde, qui s’est imposé avec calme et autorité. Avec cette victoire, le pilote Red Bull recolle au classement et se rapproche à un petit point du leader du Championnat, Lando Norris. 

Les classements F1 après le GP du Japon 2025

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6