Sondage : Outre McLaren et Red Bull, voyez-vous une autre écurie de F1 remporter un Grand Prix en 2025 ?

Nous avons déjà assisté à un quart de la saison de F1 et force est de constater que McLaren semble être sur une autre planète en termes de performance. Pour preuve, les deux monoplaces Papaye ont franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami avec plus de 30 secondes d’avance sur leur premier poursuivant, George Russell. Depuis le début de la saison, seul Max Verstappen est parvenu à faire tomber les McLaren, en remportant avec brio le Grand Prix du Japon. À noter également la victoire en course sprint de Lewis Hamilton à Shanghai.

Côté statistique, McLaren écrase la concurrence : cinq victoires sur six Grands Prix (83,3% de victoire), quatre pour Oscar Piastri et une pour Lando Norris. Ce sont également les McLaren qui ont bouclé le plus de tours en tête d’un Grand Prix depuis le début de la saison (69,1%). Sur six Grands Prix, à quatre reprises, McLaren est parvenu à faire monter ses deux monoplaces sur le podium. Enfin, depuis le début de la campagne 2025 de F1, il y a toujours eu au moins un pilote McLaren sur le podium.

Le seul domaine où les pilotes McLaren sont devancés par un concurrent, c’est dans l’exercice des qualifications. En effet, Max Verstappen en compte à ce jour trois, devant Oscar Piastri (deux) et Lando Norris (une).

Sondage – Alpine doit-elle remplacer Jack Doohan par Franco Colapinto, dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne ?

L’avenir de Jack Doohan chez Alpine semble compromis, après un nouveau week-end difficile à Miami. Le pilote australien a abandonné dès le premier tour, et reste sans point après six courses. Malgré une qualification prometteuse, ses erreurs répétées, notamment en Chine et au Japon, fragilisent sa position. Doohan a aussi exprimé publiquement sa frustration envers son équipe. Dans ce contexte, Franco Colapinto apparaît comme son probable remplaçant dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne. Un partenaire du pilote argentin a même évoqué ses débuts imminents, avant de se rétracter. Alpine reste silencieuse, tandis que les rumeurs d’un changement s’intensifient.

Après six weekends de Grands Prix, dont deux comportant une course sprint, Alpine ne compte que sept points au classement des constructeurs, tous glanés par Pierre Gasly. Si l’écurie française ne compte qu’un point de retard sur Racing Bulls, Aston Martin détient déjà le double de points. Selon vous, Alpine doit-elle remplacer Jack Doohan par Franco Colapinto, dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne ? 

Sondage – Quel pilote remportera la course sprint du Grand Prix de Miami 2025 ?

Kimi Antonelli est devenu le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 à signer une pôle position. Le pilote de la Mercedes, âgé de seulement 18 ans, est parvenu à devancer les deux McLaren d’Oscar Piastri et de Lando Norris, au terme d’une qualif sprint disputée.  George Russell s’élancera en cinquième position dans l’autre Mercedes, devant les Ferrari de Charles Leclerc et Lewis Hamilton.

Sondage – Quel pilote signera le meilleur temps de la Qualif sprint du Grand Prix de Miami 2025 ?

La F1 débarque ce week-end à Miami et l’événement se déroulera sous le format « sprint ». Cela veut donc dire que nous assisterons dès ce vendredi aux qualifications de la course sprint. Depuis le début de la saison, seul un week-end de course a accueilli une qualif et une course sprint, toutes les deux dominées par Lewis Hamilton, victorieux à Shanghai.

Toutefois, la dynamique semble plus sourire aux McLaren et à Oscar Piastri. Le jeune pilote australien, leader du Championnat du monde des pilotes a décroché sa seconde troisième de de la saison en remportant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (après avoir triomphé en Chine et à Bahreïn).

Voyez-vous Oscar Piastri signer le meilleur temps de la Qualif Sprint, ou pensez-vous qu’un autre pilote peut créer la surprise à Miami ? 

Sondage – Voyez-vous Max Verstappen quitter Red Bull à l’issue de la saison 2025 de F1 ?

Depuis plusieurs mois, l’avenir de Max Verstappen chez Red Bull alimente les spéculations, mais rien n’indique encore clairement si le quadruple champion du monde quittera un jour l’écurie de Milton Keynes.

Les premières rumeurs d’un départ remontent au début de la saison dernière, en pleine tourmente médiatique autour de Christian Horner. Bien que le directeur d’équipe ait été blanchi à l’issue de l’enquête interne, la tension n’a pas diminué, notamment en raison d’un conflit supposé entre Horner et Helmut Marko, conseiller influent de Red Bull Racing.

Le climat interne s’est davantage tendu lorsque Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, a publiquement critiqué la gestion d’Horner, alimentant les spéculations sur un possible départ de son fils. Mercedes est rapidement apparue comme une destination potentielle, avant d’annoncer l’arrivée du jeune Kimi Antonelli pour 2025.

En parallèle, les incertitudes autour de la compétitivité de la Red Bull RB21 cette saison – moins dominante que ses devancières – ainsi que les inquiétudes concernant le nouveau moteur développé pour 2026, ont ravivé les discussions sur l’avenir de Verstappen.

Le Néerlandais a été tour à tour lié à Mercedes et Aston Martin, deux écuries ambitieuses pour le prochain cycle réglementaire. Pourtant, malgré les rumeurs persistantes, Verstappen a maintenu qu’il restait pleinement engagé avec Red Bull et n’envisageait pas de départ à court terme.

 

 

Qui est selon vous le « pilote du jour » de ce Grand Prix d’Arabie Saoudite 2025 ?

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a vu s’affronter les pilotes sur le circuit de Djeddah. De ce Grand Prix, on peut retenir le moment de tension entre Max Verstappen et Oscar Piastri au premier virage du tout premier tour de la course, le dépassement d’Oscar Piastri sur Lewis Hamilton dans un virage ultra rapide du circuit, l’accrochage au premier tour entre Yuki Tsunoda (Red Bull) et Pierre Gasly (Alpine).  Mais selon vous, quel pilote a le plus retenu votre attention, quel a été celui qui vous a le plus surpris ou épaté ? 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2025 ?

Lando Norris est toujours en tête du Championnat du monde des pilotes, cependant, le Britannique est désormais suivi de près par son voisin de garage, Oscar Piastri. Ce dernier est le seul à compter deux victoires en 2025, et compte bien ne pas s’arrêter là. Quel pilote voyez-vous remporter la course de dimanche prochain ?

Quel pilote remportera le Grand Prix de F1 du Japon 2025

Ce weekend, le Japon accueillera à Suzuka la troisième manche du Championnat du monde de F1. McLaren a remporté les deux premiers Grand Prix de la saison, Lando Norris s’étant imposé en Australie et Oscar Piastri en Chine. Seule ombre au tableau de la firme britannique, la victoire de Lewis Hamilton au volant de la Ferrari lors de la course sprint qui s’est déroulé à Shanghai.

Si McLaren part favori, Mercedes, Red Bull et la Scuderia Ferrari pourraient créer la surprise ce weekend sur le mythique circuit japonais.

Pour rappel, la dernière édition a été remportée par Max Verstappen. Le pilote Red Bull avait devancé son coéquipier Sergio Pérez, ainsi que l’ancien pilote de la Scuderia Ferrari, Carlos Sainz.

Sondage — Voyez-vous Lewis Hamilton remporter la course sprint du GP de Chine ?

La confiance est de retour pour Lewis Hamilton chez Ferrari, mais le patron de l’équipe, Fred Vasseur, sait que le week-end sera long.

Le Français a appelé à la prudence concernant les chances de Ferrari après que Lewis Hamilton a décroché la pole de la course sprint. De son côté, le septuple Champion du monde a défié les pronostics en devançant Lando Norris et Oscar Piastri, ainsi que Max Verstappen, pour s’emparer du meilleur temps de la qualif sprint.

Ce dernier a même fait part de son étonnement ; « Je ne m’attendais pas à ce résultat, mais je suis tellement heureux et fier », a déclaré le Britannique. « Je pense que la dernière course a été un désastre pour nous. Nous savions clairement que la voiture était plus performante, mais nous n’avons pas réussi à en tirer profit. »

Il s’agit de la première pole position en sprint de l’ancien pilote Mercedes depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2021 et de sa première pole position sous quelque forme que ce soit pour Ferrari.

Cependant, Vasseur, toujours réaliste, refuse de s’emballer : « C’est mieux que la semaine dernière ! Mais c’est toujours difficile à lire et à comprendre, d’une séance à l’autre », a déclaré Vasseur à Sky Sports. « Parfois, McLaren a une énorme avance, parfois ce n’est pas le cas. Analysons les données. Je pense que nous avons beaucoup de travail à faire. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Chine 2025 ?

Après une première manche à rebondissement et à éclaboussure en Australie, McLaren et ses pilotes semblent être plus performants que le reste de la grille F1. Lors de la séance qualificative à Melbourne, Lando Norris et Oscar Piastri ont été les deux pilotes les plus rapides et se sont tous les deux élancés depuis la première ligne de la grille de départ.

Sans une douloureuse sortie de piste devant son public, Oscar Piastri aurait probablement permis à McLaren de réaliser un doublé à l’arrivée du Grand Prix d’Australie. Au lieu de ça, Max Verstappen quadruple Champion du monde est parvenu à arracher une belle seconde place, devant la Mercedes de George Russell. Attendus comme de potentiels challengers en 2025, les pilotes de la Scuderia Ferrari, Charles Leclerc et Lewis Hamilton, ont déçu les Tifosi. Pas assez performants en qualifications et piégés par la pluie lors de la course, ils ont finalement échoué en huitième et dixième position.

La saison dernière, le Grand Prix de Chine avait été remporté par Max Verstappen, devant Lando Norris et Sergio Pérez.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Australie 2025 ?

Le Grand Prix d’Australie se tiendra ce week-end à Melbourne, sur le mythique tracé de l’Albert Park. Première manche de la saison, il est très compliqué de donner avec certitude un grand favori avant que le départ de la course ne soit donné.

Toutefois, selon les rumeurs de paddock entendues après les Essais Hivernaux de Bahreïn, McLaren semble être l’écurie la plus en forme, ou en tout cas la mieux armée pour débuter la saison. Ferrari avec son duo de pilote Leclerc-Hamilton semble légèrement en retrait derrière les pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris.

Red Bull et Mercedes seront bien évidement aux aguets et seront-elles aussi prêtes à en découdre. Max Verstappen aura à ses côtés un nouveau coéquipier en la personne de Liam Lawson. Du côté de chez Mercedes, Lewis Hamilton a laissé sa place à Kimi Antonelli, voisin de garage de George Russell.

Lire aussi : Les stats et les records du Grand Prix de F1 d’Australie vu par la Scuderia Ferrari

Du côté des tricolores, Pierre Gasly entamera une nouvelle saison avec Alpine, il aura à ses côtés un rookie, Jack Doohan. L’Australien a en effet pris la place laissée vacante par Esteban Ocon parti chez Haas. Ce dernier a rejoint une écurie qui semble enfin prête à se battre pour de gros points. Pour finir, Isack Hadjar va prendre ce week-end le départ de son premier Grand Prix de F1 au volant d’une Racing Bulls. Le jeune français aura à cœur de marquer les esprits.

Un pilote McLaren remporte la course et deux Français dans le top 10, voilà la prédiction de la rédaction !

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix de F1 d’Australie 2025

 

Sondage – Verstappen est-il si valorisé qu’il mène tout autre pilote Red Bull à l’échec?

Il est régulièrement suggéré par les amateurs de sports mécaniques que les différences de performances entre deux pilotes au sein d’une même structure sont essentiellement dues à la direction prise par l’équipe en question vers les souhaits de comportement ou d’exploitation de l’auto d’un pilote « privilégié » par rapport à l’autre, ou que l’effort naturel d’une équipe puisse se tourner vers celui qui demeure le plus performant, ou engagé à plus long terme avec l’équipe.

Cette suggestion est très régulièrement réfutée par les équipes elles-mêmes, des dirigeants aux ingénieurs piste, mais cette croyance a la vie dure et l’on parle parfois de « nature » d’auto ou de type d’exploitation (notamment en matière d’usure des pneus) convenant mieux à un « style de pilotage » qu’à un autre.

Il a cependant effectivement pu arriver que des pilotes disposent en premier lieu d’une nouvelle introduction, souvent appelée « amélioration », mais qui, en qualité d’évolution, n’apporte en réalité pas systématiquement un accroissement de performances ou une amélioration de comportement de manière effective !

La corrélation entre les données usine et piste reste un sujet difficile à maitriser et la saison 2024 l’a encore démontré, avec des équipes telles qu’Aston Martin ou Ferrari se perdant à différents moments de la saison sur des introductions supposées améliorer le comportement des autos.

Parfois, c’est aussi un manque de nouvelles pièces qui amène une équipe à choisir d’attribuer celle-ci à un pilote par rapport à un autre. On a vu cela fréquemment chez Williams cette année, où Albon a bien souvent été le choix de la raison par rapport à Logan Sargeant lorsqu’une seule évolution était disponible, mais dans d’autres cas, comme chez Mercedes, il a même été rappelé que Lewis Hamilton avait fait le choix de « donner » son matériel à son équipier George Russell.

Lire aussi : Verstappen sans filtre sur sa relation avec Mercedes, Wolff, Ferrari, Aston Martin…

Quoi qu’il en soit, Red Bull a parfois été accusé cette année, par le clan Pérez en premier lieu, de ne pas équiper le Mexicain de la même manière que son redoutable équipier, comme si le team souhait activement saboter la performance de son propre pilote. Au point d’amener l’équipe à définitivement clore le sujet en fin de saison et d’attribuer un tout nouveau châssis en fin de saison à celui qui luttait régulièrement pour sortir de la Q1 le samedi et rallier l’arrivée dans les points le dimanche tandis que l’équipe tentait bel et bien de sauver sa couronne au championnat du monde des constructeurs.

Consultant Sky Sports F1, Jenson Button l’a encore bien rappelé récemment : les équipes n’ont aucune envie ou idée de ralentir l’un de leurs pilotes et auront toujours comme préférence de devoir gérer des situations entre ceux-ci s’ils venaient à lutter en interne ou sur la piste, que de devoir faire intrinsèquement ce que personne ne souhaite en F1 : rouler lentement !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le-nous en répondant au sondage et dans les commentaires !

 

DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Sondage : trop de circuits urbains en Formule 1 ?

Avec pas moins de sept circuits urbains au calendrier de la F1 en 2024, la catégorie reine du sport automobile n’a jamais eu autant de tracés situés en ville dans son histoire, et cela ne semble pas prêt de s’arrêter puisque la ville de Madrid en Espagne aimerait remplacer le circuit de Barcelone et également accueillir une course dans un futur plus ou moins proche.

Plusieurs pilotes de la grille ont déjà exprimé leur mécontentement face à la recrudescence de ces circuits urbains au calendrier et le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, fait lui aussi partie de ceux qui aimeraient rouler sur des circuits plus conventionnels.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait trop de circuits urbains en Formule 1 désormais, le double champion du monde a répondu : « Probablement, c’est bien d’en avoir quelques-uns, mais pas trop. »

« Quand vous arrivez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche, avec peu d’évolution de la piste et ce genre de chose. »

A contrario, le pilote Haas Kevin Magnussen fait partie de ceux qui adorent les circuits urbains, notamment parce que c’est sur ce genre de circuits que le Danois prend le plus de plaisir car la marge d’erreur y est plus petite que sur un tracé dit permanent.

« Je pense que, de manière générale, la marge d’erreur est plus faible sur n’importe quel circuit urbain. Personnellement, j’aime les circuits urbains. » nous confie Magnussen.

« Je souhaiterais beaucoup plus de circuits urbains dans le calendrier. Je pense qu’ils sont plus excitants et plus difficiles, car la marge d’erreur est plus petite. »

Le Danois prend d’ailleurs l’exemple de Singapour qu’il considère comme étant la course la plus difficile de la saison : « C’est vraiment une course physique pour plusieurs raisons. Un, il fait vraiment chaud. Deuxièmement, vous ne vous reposez jamais vraiment durant un tour. »

« Vous travaillez constamment au volant. Il n’y a pas beaucoup de ligne droite sur la piste. Troisièmement, parce que la vitesse moyenne d’un tour est si basse, la course se déroule généralement dans la limite de deux heures. »

« C’est la course la plus exigeante physiquement de l’année. En ce qui concerne la préparation, je fais juste ce que je fais normalement avec mon entraînement physique. »

Uniquement des circuits urbains ? 

Il y a quelques années déjà, l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke, qui a dessiné les circuits d’Abou Dhabi ou encore de Bahreïn, estimait que les tracés urbains devraient devenir la référence dans un proche avenir.

« Nous ne construisons pas des pistes uniquement pour des pilotes professionnels, nous construisons aussi des circuits pour tous les genres de pilotes. » a déclaré Tilke.

« Cela veut dire des pilotes amateurs, cela veut dire un pilote qui pourrait avoir 60 ans et qui souhaite piloter tout type de voiture de course ou de voiture haute performance. »

« La tendance est d’aller vers des circuits urbains, c’est vraiment une bonne chose pour le sport professionnel. L’idée derrière cela est que c’est vraiment très unique et que chaque ville est unique. Si vous allez dans le centre d’une ville on ne peut pas comparer cela à une autre piste. »

La Formule 1 va t-elle délaisser petit à petit les circuits permanents pour courir exclusivement sur des pistes urbaines d’ici quelques années ? Difficile de répondre à cette question dans l’immédiat, mais en 2024, il y aura sept Grands Prix sur des tracés urbains : Djeddah, Melbourne, Miami, Monaco, Bakou, Singapour et Las Vegas. 

A vous de voter 

C’est à vous de voter pour nous donner votre avis. Vous pouvez évidemment expliquer votre choix dans la section des commentaires juste au dessous du module de sondage…