Russell : ne pas pénaliser Alonso risquait d’ouvrir la boîte de Pandore

George Russell et Fernando Alonso sont tous les deux revenus ce jeudi à Suzuka sur l’incident qui a provoqué le crash de Russell dans le dernier tour de course du Grand Prix d’Australie et qui a coûté une pénalité à Alonso.


Contexte : En Australie, Fernando Alonso se battait avec le pilote Mercedes George Russell pour tenter de conserver sa sixième place, mais dans le dernier tour du Grand Prix, le pilote Aston Martin a levé le pied et mis un coup de frein 100 mètres plus tôt que le point de freinage habituel au virage 6.

Cette manœuvre – qui peut s’apparenter à un « Brake Test » – a surpris George Russell qui a immédiatement mis le pied sur sa pédale de freins, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Mercedes qui a tiré tout droit jusqu’au fond du bac à gravier pour aller frapper le mur, avant que l’épave ne revienne en plein milieu de la piste.

Placé sous enquête immédiatement après la fin de l’épreuve, Fernando Alonso a finalement écopé d’une pénalité de 20 secondes pour cette manœuvre et de trois points de pénalité sur sa Superlicence, ce qui signifie qu’il a terminé officiellement le Grand Prix d’Australie à la huitième place après avoir perdu deux positions une fois la pénalité appliquée.


S’exprimant ce jeudi à Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon, George Russell estime que la décision des commissaires de la FIA a été la bonne car si Alonso n’avait pas été pénalisé, cela aurait très certainement ouvert la « boîte de Pandore » pour le reste de la saison.

« Je pense que c’était une situation un peu étrange qui s’est produite la semaine dernière [en Australie]. Comme je l’ai déjà dit, j’ai été totalement pris par surprise. » a déclaré George Russell ce jeudi à Suzuka.

« En fait, je regardais mon volant, j’effectuais des changements avec mes boutons dans la ligne droite – ce que nous faisons tous tout au long d’un tour. Mais quand j’ai levé les yeux, j’étais dans la boîte de vitesses de Fernando et c’était un peu trop tard, puis j’étais dans le mur. »

« Je pense que s’il n’avait pas été pénalisé, cela aurait vraiment ouvert une boîte de Pandore pour le reste de la saison et dans les catégories juniors, par exemple, on se demanderait si on a le droit de freiner dans une ligne droite. Sommes nous autorisés à ralentir, changer de vitesse, accélérer, faire quelque chose de semi erratique ? »

« Je ne prends rien personnellement de ce qui s’est passé avec Fernando, et cela a eu probablement des conséquences plus importantes que prévu, mais comme je l’ai dit, si cela n’avait pas été pénalisé, pouvez-vous simplement freiner au milieu d’une ligne droite ? Je ne sais, je n’ai rien de plus à dire, vraiment. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait discuté avec Fernando Alonso depuis cet incident, Russell a révélé qu’il avait « croisé » l’Espagnol à Monaco : « Nous nous sommes vus à la maison, nous nous sommes croisés par hasard dans un café. »

« Comme je l’ai déjà dit, cela n’a rien de personnel car, quand nous avons notre casque, nous sommes des combattants et nous sommes en compétition. Mais quand le casque est enlevé, on se respecte les uns et les autres. Bien sûr, il y a eu beaucoup d’émotions sur le moment, mais nous avons tous les deux progressé. »

Alonso accepte la décision

Interrogé à son tour sur le sujet, Fernando Alonso a réitéré sa surprise face au verdict des commissaires, mais le pilote Aston Martin accepte la décision, bien qu’il compte bien aborder de nouveau ce point lors du briefing des pilotes ce week-end au Japon.

« Je pense que c’était ponctuel et que cela ne se répétera plus jamais de la même manière et je pense que nous ne reverrons plus jamais une décision comme en Australie. Je l’accepte. » a déclaré Alonso.

« Evidemment, la FIA va essayer de nous expliquer et de nous donner quelque lignes directrices pour nous tous [ce week-end au Japon]. Mais je pense qu’il sera difficile de se mettre d’accord, nous sommes 20 pilotes, nous avons tous des avis différents…donc 20 avis différents probablement. »

« Mais ils ont le pouvoir de décider et nous devons l’accepter, nous ne pouvons rien faire. Cela ne sert évidemment à rien de revenir en arrière et de discuter trop longtemps. Nous avançons et j’espère que nous serons un peu plus éloignés les uns des autres ici. »

Avant le Grand Prix du Japon, Aston Martin occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Mercedes.

Après son abandon en Australie, Verstappen n’est pas inquiet pour Suzuka

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, assure que son équipe n’est pas inquiète du problème de freins qui l’a poussé à abandonner lors de la dernière course en Australie, le Néerlandais étant convaincu que Red Bull peut performer ce week-end au Grand Prix du Japon.

A Melbourne en Australie, Max Verstappen semblait sur la bonne voie pour poursuivre sa séquence de victoires après avoir signé la pole position aux qualifications et avoir mené le premier tour de course. Cependant, le pilote Red Bull a été très rapidement dépassé par la Ferrari de Carlos Sainz, alors que de la fumée s’échappait à l’arrière de sa RB20.

Max Verstappen a alors été obligé de rentrer au ralenti jusqu’à son stand pour finalement abandonner sur problème de freins, il s’agissait de son premier abandon depuis la saison 2022.

Revenant un peu plus en détail sur cet abandon ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Japon, Max Verstappen a indiqué qu’il y avait eu des indications précoces dès le samedi selon lesquelles quelque chose n’allait pas : « Nous avons vu des signes le samedi car les choses ne ressemblaient peut-être pas à ce qu’elles auraient dû être. » a expliqué Verstappen.

« Bien sûr, avec le recul, on peut maintenant dire que cela venait de l’étrier de freins. Mais nous n’avons trouvé aucun défaut, disons, sur la voiture et, d’une certaine manière, c’est bien sûr toujours une mauvaise chose de devoir abandonner. »

« Mais lorsque vous avez un défaut, c’est peut-être dû à la construction ou autre, alors c’est un peu pire. Nous allons simplement passer à autre chose et en tirer des leçons et espérer que cela ne se reproduise plus, mais normalement, cela ne devrait pas se reproduire. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait des inquiétudes à l’approche du week-end à Suzuka, Max Verstappen a répondu : « Non. »

Avant le Grand Prix du Japon, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec quatre points d’avance sur le Monégasque Charles Leclerc. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 du Japon 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 du Japon 2024, quatrième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka.

Tout comme pour la précédente manche qui s’est disputée en Australie, si vous êtes basés en Europe, vous devrez vous lever tôt (ou vous coucher tard) si vous souhaitez suivre en direct les différentes séances de roulage au cours du week-end, car le décalage horaire avec l’Europe est de 07 heures.

Les premiers essais libres du Grand Prix du Japon 2024 [EL1] sont programmés le vendredi 05 avril à 04h30 du matin (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 08h00 du matin (heure de paris).

Le samedi 06 avril, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon [EL3] à 04h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Japon est programmée à 08h00 du matin (Heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Japon 2024 sera donné le dimanche 07 avril à 07h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Suzuka.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 05 avril pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix du Japon en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP du Japon 2024 (heure de Paris) 

Vendredi 05 avril : les EL1 à 04h30/EL2 à 08h00

Samedi 06 avril : les EL3 à 04h30/Qualifications à 08h00

Dimanche 07 avril : Départ de la course à 07h00

Carlos Sainz veut « accélérer » les négociations concernant son avenir en F1

Carlos Sainz estime que le moment est venu pour lui d’accélérer les négociations et de régler la question de son avenir en Formule 1 le plus tôt possible, alors que le pilote Ferrari continue d’évaluer toutes les options qui s’offrent à lui pour 2025.

L’Espagnol a débuté la saison 2024 en sachant qu’il s’agirait de sa dernière année chez Ferrari suite à la décision de son équipe de signer le septuple champion du monde Lewis Hamilton à partir de la campagne 2025. Sainz est donc officiellement disponible sur le marché des pilotes et a déjà entamé des discussions avec plusieurs équipes.

S’exprimant ce jeudi à Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon ce week-end, Carlos Sainz – vainqueur du Grand Prix d’Australie 2024 – a fait le point sur les discussions en cours concernant son avenir en Formule 1.

« Je parle évidemment à quelques équipes, car c’est ce que mon équipe de direction et moi-même devons faire car je n’ai pas de travail pour l’année prochaine. » a déclaré Sainz.

« Nous parlons à tout le monde. Il s’agit simplement d’entrer plus en détail et de voir les options les plus réalistes, et quelles sont les meilleures pour moi et pour mon avenir. Je n’ai pas de nouvelles pour vous, je n’ai rien à dire ici aujourd’hui ». a-t-il ajouté.

« La seule chose que je dirais, c’est qu’il est évidemment temps maintenant d’accélérer un peu tout et j’espère que nous pourrons régler le problème le plus tôt possible. »

En ce qui concerne son avenir immédiat, Sainz est revenu en détail sur son état de santé après avoir été opéré de l’appendicite le mois dernier, l’Espagnol ayant eu encore quelques jours de plus pour se préparer pour le Grand Prix du Japon.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était désormais revenu à 100% de sa forme, l’Espagnol a répondu : « Je pense que oui. J’ai fait du vélo cette semaine, je suis resté en Australie pendant une semaine et j’ai commencé à retourner à la salle de sport. »

« Je ne soulève toujours pas de gros poids comme je le faisais dans le passé, mais au moins je peux terminer mon entrainement et je me sens de retour à 100%. »

Quant à savoir s’il pense pouvoir réitérer son exploit du Grand Prix d’Australie ce week-end à Suzuka, Sainz a suggéré que le Grand Prix du Japon pourrait être un peu plus difficile pour Ferrari par rapport à Melbourne.

« Nous verrons, je pense qu’il est important, comme je l’ai toujours dit par le passé, de tourner la page rapidement, dans le meilleur comme dans le pire. Je pense évidemment qu’en revenant d’un bon moment [sa victoire en Australie], il est plus difficile de tourner la page parce qu’on veut continuer à profiter du moment présent, mais je l’ai tourné lundi. »

« J’ai commencé à me concentrer sur mon entrainement pour revenir le plus en forme possible pour le Japon, également parce que c’est une piste difficile pour nous. Je pense que l’année dernière elle a été l’une des plus difficiles, nous étions je pense à sept ou huit dixième de Red Bull il y a quatre ou cinq mois ici. »

« Il est donc temps de voir où nous en sommes cette année et de voir si nous pouvons être au moins plus proches et profiter un peu de cette piste incroyable, car pour moi c’est l’une de mes préférées, sinon ma préférée. » a conclu Sainz.

Avant le Grand Prix du Japon, Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc. 

Météo GP du Japon : les risques de pluie bien présents à Suzuka

Traditionnellement inscrit au calendrier à l’automne, le Grand Prix du Japon est programmé cette année au printemps, une décision motivée par le souci de regrouper géographiquement les courses et aussi d’éviter les typhons qui menacent l’archipel en septembre et en octobre. A Suzuka, la météo est toujours prise très au sérieux. Dans cet article, plongeons dans une analyse météorologique détaillée et découvrons les conditions atmosphériques attendues pour ce week-end.

Suzuka : un circuit légendaire

Inauguré en 1962 par le célèbre fabricant japonais de motos et d’automobiles Honda, le circuit de Suzuka a d’abord accueilli des courses de motos avant d’être introduit dans le calendrier de la Formule 1 en 1987. Depuis lors, le Grand Prix du Japon est devenu un événement incontournable de la saison de F1, offrant aux pilotes et aux spectateurs des courses très disputées.

Le circuit japonais, long de 5,807 km, est célèbre pour son tracé unique en forme de huit, ce qui en fait l’un des circuits les plus complets et techniques du championnat.

Les Esses du premier secteur constituent la première difficulté de la piste. Si une voiture est performante dans cet enchaînement, il y a de fortes chances qu’elle réalise un bon chrono sur l’ensemble du tracé. La courbe 130R et le virage en épingle sont également cruciaux pour réaliser un bon temps, car ils sont très exigeants.

Comme à Silverstone, l’appui aérodynamique est primordial à Suzuka. Mise à part l’épingle et la dernière chicane, la moindre erreur de pilotage est immédiatement sanctionnée car les vitesses sont très élevées partout.

Situation générale

Les températures à Suzuka pour cette période de l’année oscillent généralement entre 10°C et 19°C. En avril, la région connaît généralement de fortes précipitations, avec une moyenne d’environ 150 mm pour le mois.

La dépression qui a balayé la région de Suzuka mercredi et qui a laissé des précipitations abondantes et des vents forts, se déplace vers l’Est. Elle laisse derrière elle un temps gris avec des températures saisonnières pour les prochains jours avec un risque de pluie plus important pour dimanche.

Vendredi 5 avril – EL1 et EL2

Après une nuit fraîche (10°C minimum), vendredi débute par un ciel très nuageux à couvert. À l’heure des Essais Libres 1 (11h30 heure locale) et des Essais Libres 2 (15h00 heure locale), le temps est très nuageux avec éventuellement quelques timides éclaircies. Les températures restent douces, avec des valeurs comprises entre 17°C et 18°C.

En fin de matinée, le vent souffle entre 5 et 20 km/h du secteur Ouest puis du Sud-Est en fin d’après-midi. Tout au long de la période, la piste restera sèche, ce qui permettra aux écuries de tester les pneus slick les plus durs de la gamme mis à disposition par Pirelli, à savoir les C1, C2 et C3.

Samedi 6 avril – EL3 et qualifications

Les conditions météorologiques resteront stables pour la deuxième journée du Grand Prix. Le ciel bouché dominera la dernière séance d’essais libres (11h30) ainsi que la séance des qualifications débutant à 15h00 (heure locale). Les températures resteront similaires à la veille entre 17°C et 18°C.

Le vent du Sud-Est sera faible entre 5 et 15 km/h et le risque de pluie est faible. Les équipes pourront donc poursuivre leurs réglages sur une piste sèche.

Dimanche 7 avril – La course

Pour la journée de dimanche, une nouvelle dégradation provenant du sud menace la région de Suzuka. Au moment de la rédaction de ce bulletin météo, les dernières prévisions indiquent un ciel couvert et menaçant pour le départ de la course prévue à 14h00 heure locale. Cependant, il est peu probable qu’il pleuve de manière significative, avec seulement quelques averses sporadiques susceptibles de se produire dans la région au début de l’épreuve.

Tout au long des 53 tours de la course, la température devrait rester stables autour de 20°C, tandis que le vent, soufflant entre 10 et 20 km/h du Sud-Est, ne devrait pas perturber les monoplaces.

Compte tenu de la situation actuelle et pour rester informé de l’évolution des prévisions météo durant tout le week-end du Grand Prix du Japon, vous pouvez consulter le site météo de notre partenaire Celinium en cliquant sur ce lien.

Sebastian Vettel évoque un éventuel retour en F1

Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, a évoqué ouvertement pour la première fois un éventuel retour en Formule 1, l’Allemand affirmant qu’il serait potentiellement intéressé par un retour à la seule condition d’être dans une monoplace compétitive.

Sebastian Vettel a raccroché ses gants et son casque fin 2022, après deux dernières saison compliquées chez Aston Martin – la dernière équipe pour laquelle il a piloté en Formule 1. Mais avec plus de la moitié des baquets disponibles l’année prochaine, Vettel a admis qu’un retour en catégorie reine pourrait être envisagé.

« Plus la voiture est bonne, plus l’équipe est bonne, plus c’est excitant d’avoir des chances de réussir. » a déclaré Sebastian Vettel lors d’un entretien avec la Radio X au Royaume-Uni.

« Je suis le sport, je vois ce qui se passe et cela [un retour] peut être attrayant et intéressant, mais cela dépendra du package complet car c’est aussi un engagement important, avec toutes les autres choses qui se passent en dehors de l’activité de conduite. »

« Pour y réfléchir sérieusement, cela dépendrait beaucoup du package. Du point de vue de l’âge, je me sens sacrément jeune avec tous les gars qui roulent encore et qui signent de gros contrats, qui sont là depuis longtemps – je pense que je pourrais être encore dix ans dans ce sport ! Je suis donc définitivement en avance sur eux en termes de maintien de la forme. »

Récemment, Sebastian Vettel a admis avoir eu des discussions avec le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, mais l’Allemand a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas de discussions concernant un baquet, alors que Lewis Hamilton quittera l’équipe du constructeur allemand à la fin de cette année et qu’un baquet est donc disponible pour 2025.

« J’ai eu des discussions avec lui, mais pas vraiment à propos d’un baquet. Nous avons parlé de la situation en général. » a indiqué Vettel à Sky Sports.

« Mais j’ai aussi parlé à d’autres [équipes], car je reste en contact de temps en temps. J’ai quelques projets et idées avec la F1. Nous verrons s’ils se concrétiseront ou pas. »

« Je reste donc en contact, mais je ne sais pas. Il faudra encore quelques discussions téléphoniques et conversations, je suppose, pour en savoir un peu plus. Mais c’est sûr que [chez Mercedes] c’est l’un des meilleurs baquets sur la grille. »

L’une des raisons pour lesquelles Vettel a choisi de prendre sa retraite en 2022 était de pouvoir passer plus de temps avec ses enfants. Un éventuel retour en F1 le ramènerait donc sur la route tout au long de l’année et l’éloignerait de sa famille – le quadruple champion du monde admettant que ce serait un facteur à prendre en compte.

« C’est une décision que je prends pour moi, mais je la prends aussi pour ma famille. Les enfants ont déjà dit qu’ils aimaient la situation telle qu’elle est maintenant. Donc, ils ne seraient pas tellement favorables à un retour en arrière, mais ils ont dit cela sans me demander, pour être honnête. En fonction de la voiture, ce sera évidemment quelque chose dont nous discuterons ensemble. »

Récemment, Sebastian Vettel a testé une Porsche 963 Hypercar au Motorland Aragon en Espagne, mais là encore, l’Allemand n’a pas dévoilé ses plans avec le constructeur allemand et une éventuelle participation aux 24 Heures du Mans.

Aston Martin détaille ses évolutions introduites à Suzuka

L’équipe Aston Martin a détaillé les évolutions techniques qui sont introduites ce week-end sur l’AMR24 au Grand Prix du Japon, quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Cinquième du championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Mercedes avant le Grand Prix du Japon, l’écurie Aston Martin compte bien passer la vitesse supérieure à Suzuka où elle introduira quelques nouveautés sur sa monoplace 2024, sur l’un des tracés les plus sélectifs du calendrier.

Lorsqu’on demande à Eric Blandin, directeur technique adjoint, de détailler les améliorations apportées à Suzuka, ce dernier explique : « Nous introduisons une mise à jour à Suzuka dans le cadre de notre développement continu, comprenant des modifications du plancher, de la carrosserie et un nouveau beam wing. »

« J’ai hâte de voir le travail acharné de tant de personnes talentueuses de l’équipe prendre la piste pour la première fois. C’est toujours excitant de voir comment la voiture de course se comporte et comment nous nous comportons en piste. »

Blandin reste toutefois très prudent quant au gain apporté par ces améliorations, notamment parce qu’il sait que les autres écuries de la grille ne restent pas les bras croisés : « Tout est relatif, cependant, car d’autres équipes apporteront des améliorations. Nous sommes dans une course au développement compétitive, mais nous espérons que nos améliorations constitueront un pas en avant et nous aideront à réduire l’écart avec les leaders. »

« L’AMR24 fonctionne comme prévu et nous sommes là où nous pensions être dans l’ordre concurrentiel. Nous avons identifié un certain nombre de domaines à améliorer au cours de l’hiver et l’AMR24 s’est avérée être une avancée dans tous ces domaines. » a ajouté Blandin.

« L’AMR24 est une plateforme solide pour le développement, et nous avons mis en place un plan de développement continu qui nous permettra d’apporter des améliorations tout au long de la saison. »

Mercedes a travaillé sur le comportement de la W15 avant le Japon

L’équipe Mercedes a travaillé d’arrache pied pour faire en sorte d’améliorer le comportement de la W15 avant le Grand Prix du Japon où elle espère connaître un meilleur week-end qu’en Australie où l’écurie du constructeur allemand a connu un double abandon. 

Au cours des trois premières manches de la saison, les deux pilotes Mercedes, George Russell et Lewis Hamilton, ont dû composer avec une monoplace au train arrière toujours aussi baladeur, ce qui ne leur a pas permis d’être en confiance sur des tracés typés haute vitesse. 

Dans ce contexte et après un Grand Prix d’Australie à oublier avec un double abandon [panne moteur et crash], Mercedes espère bien pouvoir rebondir ce week-end au Japon sur le tracé de Suzuka, alors que les ingénieurs ont travaillé dur pour faire en sorte de rendre la W15 un peu plus stable du train arrière.

« Depuis Melbourne, nous nous sommes concentrés sur l’amélioration de la cohérence de la W15. » confie Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, à la veille du Grand Prix du Japon.

« La voiture a montré des signes de bonnes performances à certaines occasions, mais nous avons eu du mal à y parvenir aux moments les plus critiques lors des trois premières courses. »

« Suzuka, avec ses célèbres virages rapides mélangés à du contenu à basse vitesse et des changements d’altitude, offrira un défi différent des circuits sur lesquels nous avons couru jusqu’à présent. »

« Il s’agit donc d’une autre bonne occasion de tirer parti de nos apprentissages et d’analyser le travail entrepris depuis l’Australie. »

Cette année, le Grand Prix du Japon est programmé six mois plus tôt que d’habitude, ce qui pourrait avoir un impact sur les températures et la météo : « Même s’il est peu probable que cela ait un impact majeur, il sera important de comprendre les différences que cela entraînera en termes de conditions de piste. » a ajouté Toto Wolff.

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Aston Martin. 

L’Alpine A524 retrouve sa livrée bleue au Grand Prix du Japon

Ce week-end pour le Grand Prix du Japon – quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1 – l’Alpine A524 retrouve sa livrée à dominante bleue après que l’écurie du constructeur français a utilisé la dominante rose lors des trois premières manches de l’année.

L’une des particularités de l’Alpine A524 est de disposer de deux livrées différentes pour la saison 2024 : une livrée à dominante bleue et une seconde à dominante rose en rapport avec le partenaire commercial et sponsor titre de l’équipe, la société BWT.

Lors des trois premières manches de l’année, l’écurie Alpine a utilisé la livrée rose de sa monoplace à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie et cette livrée sera de nouveau utilisé lors de cinq autres Grands Prix d’ici la fin de la campagne 2024, soit un total de huit courses pour cette livrée à dominante rose.

Ce week-end au Grand Prix du Japon, l’équipe utilisera bien la livrée bleue sur sa monoplace, alors que certains composants visant à réduire le poids de l’A524 seront également introduits, ainsi qu’un tout nouvel aileron avant qui sera testé lors des premiers essais libres ce vendredi à Suzuka par les deux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly

Depuis le début de la saison, l’équipe Alpine n’a pas encore réussi à marquer le moindre point au championnat du monde des constructeurs et visera donc ce week-end au Japon à ouvrir son compteur sur une piste très sélective, alors que la pluie est attendue pour la course dimanche, ce qui pourrait offrir de belles opportunités aux écuries un peu plus en retrait comme c’est le cas pour Alpine.

McLaren dévoile une livrée spéciale de sa F1 pour le Grand Prix du Japon

L’équipe McLaren a dévoilé à la veille du Grand Prix du Japon une livrée spéciale de sa MCL38, une livrée créée en collaboration avec son partenaire commercial Vuse et conçue par l’artiste japonais MILTZ dans le cadre de la campagne Driven by Change.

L’œuvre de MILTZ s’inspire de l’Edomoji, une calligraphie japonaise traditionnelle, qu’il fusionne avec l’art et la culture modernes et, dans ce cas, est utilisée pour représenter la vitesse d’une voiture de Formule 1 « sous la forme d’un dragon courant à travers les nuages ».

Les œuvres de MILTZ seront conservées sur la McLaren MCL38 pendant tout le week-end de course du Grand Prix du Japon 2024 à Suzuka. 

« Nous sommes vraiment ravis d’introduire Driven by Change au Japon pour l’itération 2024 de la campagne aux côtés de notre partenaire Vuse. » a déclaré Louise McEwen, directrice du marketing chez McLaren Racing.

« Désormais dans sa quatrième année, nous avons pu constater le succès de la campagne en mettant en valeur l’incroyable créativité de ces artistes talentueux et méconnus pour que le monde entier puisse la voir sur nos voitures de course. »

Une livrée spéciale donc pour la McLaren MCL38 au Japon, mais aucune amélioration technique n’est attendue avant le Grand Prix de Miami ou celui d’Emilie-Romagne à Imola.

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024. 

Aston Martin espère pouvoir influencer le choix d’Alonso concernant son avenir

Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, estime que son équipe a le pouvoir d’influencer la décision de Fernando Alonso concernant son avenir en Formule 1 en donnant au double champion du monde une voiture compétitive.

Fernando Alonso a entamé sa dernière année de contrat avec Aston Martin en 2024 et, jusqu’à présent, l’Espagnol a toujours indiqué qu’il ne savait pas encore s’il continuerait sa carrière en Formule 1 en 2025 chez Aston Martin ou bien dans une autre équipe de la grille. Le double champion du monde – désormais âgé de 42 ans – ayant également indiqué qu’il pourrait très bien décider de prendre sa retraite du sport à la fin de cette saison. 

S’adressant au micro de Sky Sports lors du Grand Prix d’Australie, Mike Krack a fait le point sur la situation d’Aston Martin concernant les discussions avec Alonso, le Luxembourgeois déclarant : « La situation est inchangée, en fait, depuis deux semaines [en Arabie Saoudite]. »

« Je pense que Fernando a fait comprendre à tout le monde qu’il devait décider de ce qu’il voulait faire à l’avenir. Il a également déclaré que s’il voulait continuer, il discuterait d’abord avec nous, ce qui est très agréable à entendre. »

« Ensuite, nous devons voir ce qui se passera au cours des prochaines semaines. Il y a des discussions, il y aura d’autres discussions. Comme je l’ai dit, la première chose est que nous devons respecter le temps que demande Fernando pour réfléchir à ce qu’il veut faire. »

« Je pense que si vous avez un tel champion dans votre équipe, vous devez lui donner ce temps et vous devez respecter cette demande. »

Quant à savoir si la décision d’Alonso dépendra de la performance d’Aston Martin, ou bien s’il s’agira plus d’un choix personnel, Krack a ajouté : « Je pense que c’est plutôt la seconde solution, mais je pense aussi qu’avec la première, nous pouvons peut-être l’influencer. »

« Si nous lui fournissons une bonne voiture pour les courses à venir, je pense que nous avons peut-être une chance de faciliter cette décision. Ces champions, ils ne veulent pas viser la dixième place, ni la sixième ou la cinquième, ils veulent gagner. C’est à nous de livrer la voiture aux deux pilotes qui leur permettent de le faire. »

« En fait, nous voulons rendre la décision qu’il prendra aussi difficile que possible en lui donnant la meilleure voiture possible. » a ajouté Krack.

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe Aston Martin occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de plus que Mercedes.

Quand le plus grand fan d’Alpine devient assistant de l’équipe au GP F1 du Japon

Le prochain Grand Prix du Japon à Suzuka verra l’apparition annuelle dans le paddock d’un membre honoraire de longue date de l’équipe du constructeur français. En effet, depuis plus de deux décennies, Teruhisa Fujii allias « Terry » aide l’équipe Alpine dans la logistique et pour les traductions durant les séjours au Japon. À ce titre, il est devenu un visage familier du paddock et au sein de la famille Enstone-Viry.

Depuis 2021 et le changement de nom de l’écurie [anciennement Renault], ses visites ont une résonance particulière pour ce fan de la marque Alpine depuis plus de cinquante ans. Il en possède plusieurs exemplaires à son domicile au cœur de la préfecture de Chiba, à environ 90 kilomètres de Tokyo. La passion de Terry pour les automobiles, en particulier françaises, a d’ailleurs commencé dès son plus jeune âge.

« J’adore les voitures françaises depuis plus de soixante ans. » confie-t-il. « Mon père avait une Renault 4CV. Dès l’âge de quatre ans, j’étais très intéressé par les voitures. Mais il y a six décennies, il y en avait très peu au Japon, et encore moins de non japonaises. Il y avait des Renault et des Hillman pour représenter l’Angleterre. Quand j’ai eu quatorze ans en 1971, l’Alpine A110 a remporté le Rallye de Monte-Carlo. Je suis alors tombé amoureux d’Alpine. Et depuis, je vis Alpine. »

Grand passionné d’automobile, Terry a étudié le commerce et l’économie à l’université, avant de rejoindre Honda dans le département R&D F1 à Wako de 1986 à 1988, alors que Ayrton Senna a remporté le championnat du monde de Formule 1 lors de cette dernière année. 

« Après mon départ de Honda, j’ai vendu des pièces de compétition pour la division Honda Racing. » poursuit-il. « Et j’ai pris contact avec Renault Sport, pour la première fois en rallye. L’importateur officiel Renault au Japon a terminé ses activités en 1991 et j’ai importé cinquante Clio Williams. »

A cette époque, Terry se lie alors d’amitié avec Christian Contzen, alors directeur général de Renault Sport à Viry-Châtillon, et un visage familier du paddock F1 : « Il m’a invité au Grand Prix du Pacifique 1994. » détaille Terry.

« Personne ne parlait anglais, surtout dans la zone autour du circuit d’Aida, donc j’ai aidé pour la traduction et la location des voitures. Monsieur Contzen était comme un deuxième père ! Il a développé la Renault Sport Spider et s’est beaucoup intéressé au marché japonais et aux voitures japonaises. Nous étions très souvent en contact et il m’invitait à chaque course au Japon. »

Renault était initialement partenaire de Williams, mais l’entreprise s’est associée à Benetton en 1995 pour remporter le championnat du monde cette saison-là avec Michael Schumacher. Avec le temps, l’écurie est devenue l’équipe d’usine Renault.

La relation de Terry avec Renault Sport à Viry et la structure d’Enstone s’est développée au fil des années, et il a apporté son aide partout où il le pouvait lors des week-ends de course à Suzuka. Il a été accepté comme membre de facto de l’équipe, revêtant un maillot officiel et apparaissant sur les photos collectives. Il est resté impliqué au fil des différentes itérations de l’écurie et a vu plusieurs générations de pilotes porter les couleurs du constructeur français.

« Je suis passionné par toutes les équipes motorisées par Renault. Ce sera toujours les moteurs Renault ! Et mon pilote préféré était Kimi Räikkönen. » a ajouté Terry.

Un rêve d’enfant…

Sans surprise, la décision de Renault Group de rebaptiser l’écurie de F1 en l’honneur de sa marque de voitures de sport dès 2021 l’a ravi : « Il y a trois ans, Luca de Meo [PDG du Groupe Renault] a réalisé mon rêve d’enfant en changeant le nom pour Alpine. J’ai toujours voulu voir Alpine en F1. »

Sa passion pour Alpine s’est étendue à l’achat de voitures, y compris une rare A110 Groupe 4 pilotée par Gérard Larrousse, un temps propriétaire d’une équipe de F1, au Tour de Corse 1975. Terry en a fait l’acquisition auprès de Gabriel Cadringher ancien directeur technique de la FIA. Il détient également l’un des premiers exemplaires de l’A110 contemporaine, ainsi qu’un ancien fourgon de restauration Renault. Sa collection de souvenirs Renault comprend le contour du cockpit de la première F1 turbo pilotée par Jean-Pierre Jabouille, ainsi qu’un cache-came et un vilebrequin de l’un des premiers V10 3,5 l.

Il a aussi été possédé une écurie, pilotant une Renault Spider dans des courses nationales de clubs sous le pseudonyme SiFo… L’acronyme bien connu de « slow in, fast out » !

L’an passé, Terry a ouvert un restaurant près de chez lui, dans la magnifique campagne de Chiba. Il l’a baptisé Hangar 8, en référence au Hangar 7 de Red Bull. Les propriétaires japonais de Renault et d’Alpine y sont des clients réguliers.

Les Pirelli Hot Laps au Japon en 2023

Cette année, Terry sera présent comme d’habitude au Grand Prix du Japon, vêtu d’un maillot de l’équipe pour aider là où il le peut. L’année dernière, il a également reçu un cadeau inattendu en participant aux Pirelli Hot Laps avec une Alpine pilotée par Esteban Ocon. 

« C’était comme aller au paradis ! dit-il.  « J’ai demandé à Esteban d’attaquer au maximum. J’ai toujours cru que son pilotage était plus agressif, mais il était extrêmement doux. Il entre lentement dans les virages pour en ressortir le plus vite possible… Comme le nom de mon entreprise ! »

Officiel : David Sanchez a quitté l’équipe McLaren

L’équipe McLaren a annoncé à la veille du Grand Prix du Japon un certain nombre de mises à jour organisationnelles au sein de son équipe de Formule 1 et confirme le départ de David Sanchez qui occupait depuis le début de l’année le poste de directeur technique, voiture Concept et Performance.

Dans le cadre de sa réorganisation, McLaren a annoncé que Rob Marshall assumera le rôle de concepteur en chef, Neil Houldey deviendra directeur technique – Ingénierie, Peter Prodromou conservera son rôle de directeur technique – Aérodynamique, tandis que le département Concept et Performance sera rationalisé pour se concentrer sur la performance et sera dirigé par le nouveau Directeur Technique Performance qui n’a pas encore été nommé.

Dans le cadre de ces changements, et suite à de nombreux désaccords, David Sanchez a quitté l’équipe McLaren, alors qu’il avait signé son retour à Woking en début d’année.

« Suite à des discussions approfondies entre David Sanchez et la direction de l’équipe, la décision mutuelle a été prise que David quitte l’équipe. » a annoncé Andrea Stella, Team Principal de McLaren.

« Après notre réflexion commune, il est devenu évident que le rôle, les responsabilités et les ambitions associées au poste de David ne correspondaient pas à nos attentes initiales lorsqu’il a accepté de nous rejoindre en février 2023 [il a commencé à travailler en janvier 2024]. »

« Conscients de ce décalage, David et moi avons convenu qu’il serait préférable de se séparer maintenant, afin de lui permettre de poursuivre d’autres opportunités qui lui permettraient de mieux exploiter toute l’ampleur et l’étendue de ses compétences remarquables. »

« Nous apprécions grandement et avec gratitude les contributions que David a apportées au cours de son séjour relativement court avec nous, et nous lui souhaitons le meilleur dans ses projets futurs. »

David Sanchez a donc quitté McLaren, mais il devrait être de retour très prochainement au sein d’une autre écurie de la grille : « Je suis reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de faire partie de cette équipe. » a déclaré Sanchez.

« Même si le rôle que nous avions envisagé et accepté ne correspondait pas à la réalité du poste que j’ai trouvé, je pars avec respect pour le leadership, admiration pour le dévouement de mes collègues, et notre appréciation pour l’ouverture et l’honnêteté avec lesquelles nous avons discuté et sommes arrivés à cette décision. »

« Je souhaite à cette équipe un succès continu alors qu’elle poursuit son voyage vers l’avant de la grille, là où elle appartient. J’attends avec impatience mon prochain défi au sein de la F1. »

Alpine F1 introduit sa première mise à jour au Grand Prix du Japon

Conformément à son plan de développement, l’écurie Alpine introduit sur son A524 la première mise à jour de la saison ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Japon.

En retrait en termes de performance par rapport à la concurrence depuis le début de la saison 2024, l’équipe du constructeur français introduira tout au long de l’année des améliorations techniques sur l’A524; à commencer par un nouvel aileron avant dès ce week-end au Japon, tandis que cette mise à jour sera également la première étape concernant la réduction du poids.

« Conformément à notre plan de développement 2024, nous sommes dans les temps pour effectuer les premières mises à jour de l’A524. » nous confie Bruno Famin, Team Principal de l’équipe Alpine, à la veille du Grand Prix du Japon.

« Même s’ils ne sont pas majeurs, il est important pour nous d’ajouter ces éléments au fur et à mesure dès que possible afin que nous puissions évaluer le potentiel et améliorer continuellement notre compréhension de notre package. »

« Ces mises à jour concernant principalement un nouvel aileron avant ainsi que la première étape de la réduction du poids. »

Cependant pour le Grand Prix du Japon, le patron d’Alpine s’attend à ce que son équipe soit toujours en difficulté malgré l’introduction de cette première mise à jour : « En Australie, nous avons pu nous battre plus près des points que lors des manches précédentes, mais cela était probablement dû aux circonstances et aux détails du tracé plutôt qu’à une amélioration. » a-t-il ajouté.

« Nous sommes encore loin de notre objectif. Nous sommes motivés à remettre les choses au point, tant dans nos usines que sur les circuits, afin d’améliorer notre processus et notre voiture. Nous devons lutter bec et ongles pour améliorer notre performance dans tous les domaines. »

Avant le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs. 

Stake F1 a travaillé « jour et nuit » pour résoudre ses problèmes d’arrêt au stand

L’équipe Stake F1 a travaillé sans relâche depuis le Grand Prix d’Australie pour faire en sorte de résoudre ses problèmes d’arrêt au stand qui ont coûté très cher à l’écurie lors des trois premières manches de la saison 2024. 

Comme lors des deux premières courses de la saison à Bahreïn et en Arabie Saoudite, l’écurie Stake a fait perdre à l’un de ses pilotes (Valtteri Bottas) un temps précieux dans la voie des stands au Grand Prix d’Australie, notamment parce qu’un écrou de roue a une nouvelle fois rendu la vie dure aux mécaniciens.

En effet, un écrou de roue s’est complétement désolidarisé de la jante sur la monoplace de Bottas lors de son arrêt au stand et a même traversé la voie rapide de la Pit Lane, ce qui a valu à l’écurie Stake une amende salée de 5000 euros après l’arrivée de l’épreuve. Outre la pénalité, Bottas a également perdu beaucoup de temps lors de cet arrêt, alors que le Finlandais semblait pouvoir terminer dans les points à Melbourne avec plusieurs abandons ce jour-là.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Australie où aucun pilote Stake n’a marqué de points, le représentant de l’écurie, Alessandro Alunni Bravi, a insisté sur le fait que ce problème d’arrêt au stand allait être la priorité numéro une de son équipe avant la prochaine manche qui se dispute ce week-end du 05 au 07 avril à Suzuka

A la veille du Grand Prix du Japon, l’Italien assure que toute l’équipe a travaillé « jour et nuit » pour tenter de résoudre ce problème : « L’équipe va revenir plus forte après quelques courses difficiles : nous ne baissons pas la tête, car nous savons que nous pouvons renverser la situation. » a-t-il déclaré.

« Nous nous dirigeons vers le Japon avec l’objectif de tourner la page après quelques courses difficiles et de capitaliser sur le rythme encourageant affiché lors des épreuves précédentes pour enfin arriver là où est notre potentiel. »

« Des travaux ont été effectués jour et nuit à la base de Hinwil [en Suisse] pour résoudre nos problèmes d’arrêts aux stands. »

« Le point positif est que nous avons eu la performance nécessaire pour devancer nos concurrents directs à Melbourne, comme nous l’avons fait lors des courses précédentes, et c’est sur cela que nous allons bâtir cette semaine. »

Alessandro Alunni Bravi a également confirmé que quelques améliorations techniques seraient introduites sur la C44 ce week-end au Japon, mais l’italien n’a pas souhaité entrer dans les détails.

« En plus de cela, nous apportons également quelques mises à jour, fruits du travail acharné de notre équipe à la maison, qui nous permettront, espérons-le, de faire un nouveau pas en avant et de remporter nos premiers points de la saison. »

En effet depuis le début de la saison, l’écurie Stake fait partie des trois équipes n’ayant pas encore marqué le moindre point cette saison avec Williams et Alpine. 

Après la F1, Liberty Media conclut un accord pour acquérir le MotoGP

Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1 depuis 2017,  a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord pour acquérir Dorna Sports, détenteur exclusif des droits commerciaux du Championnat du Monde MotoGP.

Liberty Media va acquérir 86 % du MotoGP, alors que la direction du MotoGP conservera environ 14 % de ses capitaux propres dans l’entreprise. La transaction reflète une valeur d’entreprise pour le MotoGP de 4,2 milliards d’euros et une valeur des capitaux propres de 3,5 milliards d’euros, le solde de la dette existante du MotoGP devant rester en place après la clôture.

L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2024 et est soumise à l’obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers dans diverses juridictions.

« Nous sommes ravis d’élargir notre portefeuille d’actifs de premier plan en matière de sports et de divertissement en direct avec l’acquisition du MotoGP. » a déclaré Greg Maffei, président et chef de la direction de Liberty Media.

« Le MotoGP est une ligue mondiale avec une base de fans fidèles et enthousiastes, des courses captivantes et un profil financier très générateur de flux de trésorerie. »

« Carmelo [Ezpeleta, directeur général de Dorna Sports] et son équipe de direction ont construit un grand spectacle sportif que nous pouvons étendre à un public mondial plus large. »

« L’activité présente un potentiel significatif et nous avons l’intention de développer ce sport pour les fans, les équipes, les partenaires commerciaux et nos actionnaires du MotoGP. »

Oliver Bearman : « Mon objectif est un baquet en F1 »

Le jeune Oliver Bearman s’est retrouvé pour la première fois de sa vie dans la peau d’un pilote de Formule 1 lors d’un week-end de Grand Prix lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite et le jeune homme compte bien décrocher tôt ou tard sa place sur la grille en tant que titulaire, mais le Britannique sait qu’il doit d’abord se concentrer sur le championnat de Formule 2.

Lors de la deuxième course de la saison 2024, la Scuderia Ferrari a fait appel à son pilote de réserve Oliver Berman pour remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû se faire opérer d’une appendicite en urgence en début de week-end à Djeddah.

En l’espace de quelques heures, Bearman s’est alors retrouvé catapulté dans le baquet de la Ferrari SF-24 aux côtés du Monégasque Charles Leclerc et a partagé la piste le temps d’un week-end avec les plus grands pilotes de la catégorie. 

« C’était fou. Partager la piste avec des gars comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton et recevoir un joli SMS de Seb [Vettel] avant la course…J’ai grandi en regardant ces gars en 2010, 2011 et 2012, donc obtenir cette reconnaissance a été un véritable moment de fierté. » a déclaré Bearman à propos de son week-end au volant de la Ferrari dans un entretien accordé à la F1.

« J’ai répondu à Vettel que j’étais un grand fan, et j’ai fait un peu le « fanboy » là-bas ! J’ai toujours été un grand fan de Seb lorsqu’il était chez Ferrari et lorsqu’il était chez Aston Martin. Après la course, il m’a dit que j’avais fait du bon travail et que je devais être fier. »

En Arabie Saoudite, Bearman a su seulement quelques heures avant les EL3 qu’il piloterait la Ferrari de Carlos Sainz pour le reste du week-end. Le britannique a donc dû se familiariser très rapidement dans son nouvel environnement et se préparer à participer pour la première fois de sa vie à une séance de qualifications en F1 et à une course le lendemain.

Durant ce week-end à Djeddah, sa capacité à absorber rapidement les informations a bluffé beaucoup de monde dans le paddock, mais Bearman a insisté sur le fait qu’il a toujours été « plutôt bon » dans ce domaine particulier : « J’ai toujours été plutôt bon dans ce domaine. Dans ma jeunesse, je faisais tellement de karting que je devais rattraper beaucoup de travaux scolaires. » a-t-il ajouté.

« Je pense que c’est une chose dans laquelle je suis plutôt bon et une chose qui se traduit bien dans le monde de la course automobile, en particulier lors d’un week-end comme celui-ci [en Arabie Saoudite] où je devais assimiler tellement d’informations à un rythme rapide sans avoir le temps des les intégrer pleinement. »

« Je suis perfectionniste dans beaucoup de choses, mais je ne suis pas très soigné. En ce moment, ma chambre d’hôtel ne reflète pas le perfectionnisme. » a-t-il insisté. 

« Mais en termes de sport et de passion, je me sens perfectionniste. Je tiens cela de mon père – il exige plus de lui-même, et par conséquent, je fais la même chose. »

Après sa pige de deux jours au volant de la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite et sa septième place à l’arrivée de l’épreuve, Bearman a clairement prouvé qu’il était prêt et qu’il avait le talent pour être en Formule 1, et le Britannique insiste sur le fait que son objectif à plus ou moins long terme est évidemment d’obtenir un baquet en catégorie reine.

« J’espère pouvoir continuer à le faire [à démontrer son talent]. Mon objectif à long terme est un baquet en F1 mais je dois me concentrer sur le court terme et c’est la F2. Il faut que je ramène des résultats. » a-t-il admis, alors qu’il occupe actuellement la dix-neuvième place du championnat avec deux points inscrits et une course en moins en raison de sa pige en Formule 1 à Djeddah.

Oliver Bearman sera de nouveau en piste au volant d’une Formule 1 cette saison puisque le Britannique participera à plusieurs séances d’essais libres avec l’écurie Haas dans le cadre du roulage réservé aux jeunes pilotes. 

Haas F1 redoute particulièrement le secteur 1 de Suzuka en qualifications

Le Team Principal de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, s’attend à ce que son équipe souffre en qualifications ce week-end au Grand Prix du Japon, notamment parce que la VF-24 ne sera certainement pas à l’aise dans le premier secteur du tracé de Suzuka.

Après les trois premières manches de l’année, l’équipe américaine Haas a marqué quatre points au championnat du monde des constructeurs et a prouvé que sa monoplace 2024 est bien meilleure que sa devancière en rythme de course le dimanche.

Cependant, l’une des plus grandes faiblesses de la VF-24 pilotée par Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen reste clairement les portions où se trouvent des virages à grande vitesse, comme dans le premier secteur du tracé de Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon du 05 au 07 avril.

« Nous avons montré que notre rythme en course est meilleur que celui en qualifications, notamment à Melbourne, c’est donc clairement une force. » nous confie Komatsu à la veille du Grand Prix du Japon.

« Dans le même temps, les qualifications à Melbourne ont montré la faiblesse de la VF-24 et ce sera malheureusement un peu similaire à Suzuka en termes d’exigences du circuit, car Suzuka a un secteur 1 avec des virages à grande vitesse. »

« Quand nous avons vu ces virages à grande vitesse à Bahreïn, à Djeddah dans le secteur 1 et à Melbourne, nous avons vu que notre voiture n’était pas tout à fait au rendez-vous dans les zones à grande vitesse, donc le secteur 1 à Suzuka va être un énorme défi pour nous. »

« La façon dont nous allons gérer ce manque de vitesse, d’adhérence et d’équilibre nécessaires pour performer en qualifications à Suzuka sera importante, car ce n’est pas un circuit sur lequel il est facile de dépasser. »

« Ce sera un défi pour nous, mais nous avons quelques idées, donc nous allons chercher à faire quelques expériences vendredi [en essais libres] pour améliorer ce côté-là. »

« Concernant le rythme de course, comme à Melbourne, je pense qu’il sera plus fort que notre rythme de qualification, donc nous devons penser à notre course Nous devrons réfléchir à la façon dont nous pouvons capitaliser sur cela, en ayant une meilleure stratégie de course à Suzuka. »

Avant le Grand Prix du Japon – quatrième manche de la saison 2024 – l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quatre points inscrits, soit deux de moins que Visa Cash App RB.

Stake F1 et Visa Cash App en test à Suzuka après le GP du Japon

Après le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka, les équipes Stake F1 et Visa Cash App RB resteront sur place pour participer à deux journées de test pour le compte de Pirelli.

Après des premiers test initiés fin janvier par Pirelli à Barcelone en Espagne avec l’aide de la Scuderia Ferrari, le manufacturier unique de la Formule 1 a poursuivi son programme d’essais quelques jours plus tard sur le circuit de Jerez dans le sud du pays avec Aston Martin et Mercedes et poursuivra son travail au lendemain du Grand Prix du Japon avec Stake F1 et Visa Cash App RB.

Les deux équipes seront en effet présentes sur le tracé de Suzuka – théâtre de la quatrième manche de l’année – les 09 et 10 avril pour aider Pirelli à développer les constructions et les composés qui seront introduits la saison prochaine en F1. Lors de ces deux journées de tests, les deux équipes seront autorisées à utiliser les monoplaces de la saison en cours.

Lors des tests précédents réalisés à Barcelone et à Jerez, Pirelli s’était surtout concentré sur un programme très spécifique qui visait à minimiser la surchauffe des pneumatiques pour la saison 2025.

« Nous avons travaillé principalement sur les moyens de réduire la surchauffe, qui est toujours l’un des aspects les plus délicats de la gestion des pneumatiques avec la gamme actuelle, mais également sur quelques concepts structurels différents. » expliquait Mario Isola après les tests réalisés à Jerez.

Ce test de deux jours organisé au Japon devrait être très productif pour Pirelli car les températures attendues à cette époque de l’année sont assez basses à Suzuka et ne devraient pas excéder les 15°.

McLaren prévoit des améliorations pour Miami ou Imola

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe aura besoin encore de plusieurs mois avant d’arriver à transformer les faiblesses de sa monoplace en points forts, alors que les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du mois de mai sur la MCL38.

McLaren a réalisé des progrès remarquables l’an dernier à partir du Grand Prix d’Autriche après avoir introduit sur sa monoplace 2023 une grande mise à jour. Cela a permis à l’écurie basée à Woking de se battre régulièrement pour les points pour le reste de l’année et de terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs.

En 2024, la MCL38 semble être tout aussi compétitive que sa devancière mais Lando Norris a récemment admis que la McLaren continue de conserver un certain déficit par rapport à ses rivaux dans les longs virages, tandis que la vitesse de pointe dans les lignes droites avec le DRS ouvert est également un point faible cette année.

Mais Andrea Stella est catégorique quant au fait que les points faibles constatés sur la MCL38 cette saison n’ont pas surpris les ingénieurs et lorsqu’on lui a demandé si McLaren serait capable de se battre contre Red Bull une fois ces points faibles éradiqués, l’Italien a répondu : « Ce n’est pas comme si vous aviez ces faiblesses parce que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien de mal, c’est juste que la voiture n’est pas assez développée et ces aspects s’exposent. C’est une conséquence de l’évolution, il n’y a rien de mal. »

« Si vous me demandez comment se comporte la voiture, je vous répondrai qu’elle se comporte très bien, que tout se déroule comme prévu. Elle fait exactement ce que nous attendons d’elle à partir de la soufflerie et du développement informatique. »

« Il faut juste augmenter le point de fonctionnement du point de vue des performances, de l’efficacité aérodynamique, de l’adhérence mécanique, etc… »

« Nous sommes donc satisfaits du rythme de développement au cours des douze derniers mois, mais il y a, je dirais, encore douze mois de développement que nous devons parcourir pour réellement proposer une voiture solide avec le DRS et forte dans les longs virages. »

Concernant les futures améliorations à venir sur la MCL38, Stella a indiqué que la première mise à jour devrait être introduite à partir de la sixième course de la saison, soit à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

« Je pense l’avoir déjà dit, vers la sixième ou la septième course, nous devrions avoir des améliorations décentes. » a ajouté Stella.

« J’espère qu’il y en aura potentiellement quelques autres tout au long de la saison et c’est pourquoi il faudra toute la saison pour ajouter suffisamment de performance afin d’être en mesure de pouvoir dire que nous ne voyons plus ces faiblesses parce que ces domaines ont été améliorés. »

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024.