Romain Grosjean : « Hamilton sait pourquoi il va chez Ferrari »

Le Français Romain Grosjean a admis avoir été très surpris d’apprendre le départ de Lewis Hamilton de l’équipe Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari, mais l’ancien pilote Haas estime que le septuple champion sait parfaitement ce qu’il fait.

Lewis Hamilton quittera Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc. L’annonce du départ d’Hamilton a eu l’effet d’un séisme cette semaine car personne ne s’attendait à ce que le Britannique quitte « sa famille » pour laquelle il roule depuis onze ans. 

Bien qu’il a admis avoir été surpris lui aussi par cette annonce, Romain Grosjean estime cependant que Lewis Hamilton sait parfaitement ce qu’il fait en rejoignant Ferrari, d’autant que le Britannique n’a jamais eu peur des nouveaux défis dans sa carrière comme le rappelle le Français.

« J’ai été aussi surpris que beaucoup d’entre vous, et je vais être honnête, je ne m’attendais pas à ce que Lewis quitte Mercedes un jour. » a déclaré Romain Grosjean dans une vidéo publiée sur son compte YouTube.

« Il y a une telle atmosphère là-bas, une super ambiance, mais rappelez vous en 2012, Lewis est un homme de challenge, et en 2012 il est passé de McLaren à Mercedes. »

« Tout le monde a été surpris, surtout en sachant qu’il a grandi avec McLaren et qu’il était « le petit protégé » de Ron Dennis depuis longtemps et que McLaren avait beaucoup de succès à l’époque, alors que Mercedes avait un peu plus de mal au début de 2013. »

« C’était un défi pour Lewis Hamilton et ils [Mercedes] ont commencé à remporter la première victoire au Grand Prix de Hongrie 2013. »

« C’est un nouveau défi, un nouveau désir. Ferrari est, nous le savons tous, une équipe très unique, probablement l’une des plus emblématiques au monde…c’est LA plus emblématique dans le monde. »

« Mais pourquoi Lewis Hamilton décide d’aller chez Ferrari ? Je suppose qu’il veut quelque chose de nouveau. Il a connu une période difficile avec Mercedes. Mais je vais être honnête avec vous, je pense qu’ils mettent plus de temps que prévu avec les nouvelles règles post 2021 pour revenir à leur niveau de jeu. C’est une équipe toujours compétitive, mais Red Bull a fait un si bon travail que tout le monde est un peu laissé derrière. »

« En fait, Ferrari a été la seule équipe à gagner une course, la seule course non gagnée par Red Bull en 2023, et elle a été gagnée par Ferrari. Donc oui, Lewis Hamilton chez Ferrari aux côtés de Charles Leclerc, ça va être intéressant. C’est un duo assez excitant. »

« Lewis n’a pas peur des défis, rappelez vous quand il a commencé chez McLaren qui était son coéquipier, rien de moins que Fernando Alonso, l’un des coéquipiers les plus féroces, le plus rapide et le plus compétitif qu’on puisse avoir en Formule 1. »

« J’ai eu beaucoup de chance d’être aux côtés de Fernando en 2009 pendant sept courses et je peux vous dire que c’est un pilote incroyable. Donc, Lewis n’a pas peur des défis, Charles Leclerc va être une très bonne référence pour lui. »

Romain Grosjean a également rappelé que chez Ferrari Lewis Hamilton retrouvera le Français Frederic Vasseur, actuellement directeur de la Scuderia Ferrari, avec qui le Britannique a déjà travaillé dans le passé au début de sa carrière.

« Nous devons aussi nous rappeler qu’il y a quelques personnes importantes dans la carrière de Lewis, nous avons mentionné Ron Dennis, mais il y a aussi Niki Lauda et Toto Wolff qui, avec Lewis Hamilton, ont créé cette équipe de Formule 1 [Mercedes] qui a eu le plus de succès entre 2014 et 2020 en remportant à peu près tout. Ce trio a été très, très fort. »

« Et il y a aussi Fred Vasseur. Fred Vasseur était avec Lewis Hamilton en 2005 lorsque Lewis a été champion de Formule 3, puis en GP2 en 2006 quand Lewis Hamilton a été champion en GP2. Donc, lui et Hamilton se connaissent très bien. Définitivement, il [Hamilton] sait pourquoi il [Vasseur] est l’homme en charge de la Scuderia Ferrari et il [Hamilton] sait pourquoi il y va. »

Andrea De Zordo nouveau directeur technique de Haas F1

L’équipe Haas a dévoilé l’identité de son nouveau directeur technique à la veille de la saison 2024 de Formule 1, il s’agit d’Andrea De Zordo, un Italien ayant travaillé chez Ferrari et qui fait partie de l’équipe Haas depuis 2021. Il remplace directement Simone Resta qui a quitté l’équipe.

En acceptant le rôle de Team Principal de l’équipe Haas en remplacement de Guenther Steiner, le Japonais Ayao Komatsu s’est engagé à rendre l’écurie américaine plus performante en piste et ce travail commence naturellement en arrière plan avec la nomination d’un nouveau directeur technique en la personne d’Andrea De Zordo qui occupait jusqu’à présent le poste de concepteur en chef.

« Notre nouveau directeur technique est Andrea De Zordo. Il était auparavant le concepteur en chef et est un spécialiste très technique. » a déclaré Komatsu.

« Sa communication est bonne, il est très engagé et à l’écoute des gens. Je suis très content de cette promotion. Nous recrutons également en ce moment notre concepteur en chef, et je pense que nous avons de bons candidats en interne. Nous cherchons donc à promouvoir en interne. »

En parallèle, Komatsu a révélé que le poste de Directeur de la Performance a été créé cette année chez Haas, un poste confié à l’ancien responsable du groupe performance des véhicules Damien Brayshaw.

« Un autre poste clé est celui de Directeur de la Performance, c’est un poste qui n’existait pas auparavant, mais nous l’avons créé et avons confié le rôle à Damien Brayshaw, auparavant responsable du groupe performance des véhicules. »

« Il supervisera et dirigera les mises à niveau avec le département aérodynamique et tous les autres domaines qui permettent d’analyser la voiture à grande échelle, c’est-à-dire l’ingénierie au bord de la piste, le groupe Performance des Véhicules, le Tire Group, etc. Ce sont les changements clés – nous impliquons tout le monde, discutons ensemble et participons à l’orientation du bateau. »

Ayao Komatsu : « Nous sommes réalistes quant à nos attentes »

Le nouveau directeur de l’écurie Haas, Ayao Komatsu, est bien conscient que la tâche s’annonce ardue pour faire remonter l’écurie américaine dans la hiérarchie cette saison en Formule 1 et le Japonais fait donc preuve d’une grande prudence quant à ses attentes à la veille de la saison 2024.

Ce vendredi, l’écurie Haas – dernière du championnat du monde des constructeurs en 2023 – a présenté les rendus numériques de sa monoplace 2024. La VF-24 (c’est son nom) aura la lourde tâche de faire mieux que sa devancière qui était une monoplace mal née, n’ayons pas peur des mots. 

« Nous sommes réalistes quant à nos attentes concernant les débuts de la VF-24, mais cela reste un moment excitant dans toute saison de Formule 1 de présenter la voiture. » a déclaré Komatsu dans le cadre de la présentation des rendus numériques de la Haas.

« Il y a beaucoup de travail qui nous attend pour progresser et augmenter nos performances, mais tout le monde ici est très motivé et impatient de se mettre en piste avec la VF-24. »

« Je sais que nous allons maximiser notre programme à Bahreïn [pour les essais hivernaux] avec tous les différents points que nous devons aborder. En fin de compte, nous avons juste hâte de commencer et de lancer la saison. »

« Mais dès le départ à Bahreïn, comme je l’ai déjà dit, je pense que nous serons en fond de grille, voire derniers. Depuis que je suis devenu Team Principal, j’ai passé beaucoup de temps à discuter avec les managers – au Royaume-Uni et en Italie – et ils sont enthousiasmés parce que c’est une opportunité de s’améliorer et qu’il y a des domaines à améliorer partout. »

« La raison pour laquelle notre voiture de lancement ne sera pas assez rapide à Bahreïn n’est pas à cause de la qualité des gens qu’on a ici, mais c’est parce qu’on a commencé tard et puis on s’est arrêté deux mois pour faire la mise à niveau d’Austin [au GP des Etats-Unis 2023]. »

« Cela a vraiment détourné des ressources, nous avons donc perdu du temps, mais l’équipe réalise de bons gains en soufflerie, donc c’est positif et en termes de caractéristiques, ça va dans le bon sens. »

« L’objectif est d’avoir un bon programme de tests pour Bahreïn afin que nous repartions du test avec des données de qualité pour que l’équipe analyse et comprenne dans quelle direction développer la voiture. Cela signifie comprendre avec précision la force et la faiblesse de la VF-24, puis élaborer un plan cohérent pour produire des mises à jour sur la voiture, ce qui n’était pas arrivé auparavant. »

« Les pilotes joueront également un rôle plus important. L’année dernière, en termes de retours subjectifs des pilotes, nous avons compris quelle était la faiblesse de la voiture, mais nous n’avons pas été en mesure de la refléter dans notre programme de développement. »

« Avec les changements que nous avons apportés au sein de l’équipe, nous visons à résoudre ce problème en mettant les pilotes davantage dans la boucle des chemins de développement pour que rien ne se perde. »

« En tant qu’ingénieurs, nous disposons de toutes les données de nombreux capteurs, mais la seule chose que nous ne pouvons pas faire est de conduire la voiture et de ressentir ce qui se passe. Nous devons donc pouvoir mieux comprendre et mieux réagir aux retours des pilotes. »

La vraie Haas VF-24 sera dévoilée le 11 février prochain lors d’un shakedown [journée de tournage] programmé sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni. 

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Haas dévoile les images de sa F1 pour la saison 2024

L’équipe Haas a dévoilé ce vendredi les premières images de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. 

Le design de la VF-24 est présenté dans une évolution de la livrée 2023 à prédominance noire avec des accents rouges et blancs. MoneyGram, le sponsor principal de l’équipe, figure également en bonne place sur le capot moteur ou encore l’aileron arrière.

En 2024, l’équipe américaine aborde cette nouvelle saison avec un tout nouveau directeur, il s’agit de Ayao Komatsu, fraîchement nommé par le propriétaire de l’écurie Gene Haas en remplacement direct de Guenther Steiner qui était à la tête de l’équipe depuis ses débuts en F1 en 2016. 

La Haas VF-24

Du point de vue des pilotes, Haas a choisi de faire confiance au même duo qu’en 2023 avec Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. L’équipe espère ainsi que la stabilité avec deux pilotes expérimentés l’aidera à remonter dans la hiérarchie en 2024 alors que la règlementation est restée stable cette année. 

Notez que les rendus numériques présentés par Haas aujourd’hui ne reflètent pas la réalité puisqu’il s’agit d’une maquette dont les éléments principaux ont été cachés. Il faudra donc attendre encore quelques jours avant de voir cette VF-24 pour de vrai en piste lors d’un shakedown programmé le 11 février sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

La Haas VF-24 de la saison 2024

« J’ai hâte de voir la VF-24 rouler et courir – un sentiment que je partage avec nos partenaires et même avec toute l’équipe. » a déclaré Gene Haas, propriétaire de l’écurie Haas.

« Avec Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, nous savons également que nous avons deux excellents pilotes au volant, leur expérience s’avérera à nouveau inestimable alors que nous développons notre programme tout au long de l’année. »

« Nous avons profité de l’intersaison pour mettre en place les processus afin d’être meilleurs et, finalement, d’améliorer notre performance globale. Bientôt, nous pourrons voir comment nous allons. »

La Haas VF-24 de la saison 2024

Qui pour remplacer Lewis Hamilton chez Mercedes ?

L’annonce surprise du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de la saison 2025 a donné un sacré coup d’accélérateur au marché des transferts cette année en Formule 1 et il faut donc s’attendre à ce que le marché évolue rapidement au cours des prochaines semaines, notamment parce que le baquet d’Hamilton chez Mercedes est très convoité.

Concrètement, plusieurs pilotes de la grille actuelle verront leur contrat arriver à terme à la fin de la campagne 2024. C’est le cas d’Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant. Tous ces pilotes sont donc potentiellement candidats au remplacement de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025.

Les autres pilotes de la grille sont engagés sur du plus long terme avec leur équipe respective. C’est le cas de Max Verstappen, Charles Leclerc, Lando Norris, Oscar Piastri, George Russell, Valtteri Bottas et Lance Stroll dont le contrat avec Aston Martin semble être renouvelable à l’infini.

Si l’on s’en tient uniquement à la liste des pilotes qui sont sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2024, cela nous donne douze candidats potentiels pour occuper le baquet laissé vide par Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025 : Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant.

Ci-dessous, voici une liste de pilotes susceptibles – selon nous – de rejoindre Mercedes en 2025, chacun ayant un ou plusieurs atouts à faire valoir. Cette liste a été volontairement réduite, mais cela ne veut pas dire pour autant que les pilotes qui ne sont pas présents sur cette liste n’ont pas leur chance…


Valtteri Bottas 

Valtteri Bottas F1 Valtteri Bottas a roulé pour Mercedes entre 2017 et 2021

Valtteri Bottas pourrait bien faire son grand retour chez Mercedes en 2025 puisque le Finlandais a des liens étroits avec son ancien patron Toto Wolff et a surtout de l’expérience au sein de l’équipe après avoir lutté contre Lewis Hamilton durant cinq saisons.

En effet, bien qu’il soit sous contrat avec Stake F1 jusqu’à la fin 2025, Valtteri Bottas pourrait choisir de saisir cette opportunité de revenir dans l’une des meilleures écuries de la dernière décennie en F1, d’autant que le Finlandais a agité les réseaux sociaux ces dernières heures en publiant un post sur son compte Instagram dans lequel il précise se trouver à Brackley au Royaume-Uni (là où l’usine Mercedes est implantée)…

Andrea Kimi Antonelli

andrea-kimi-antonelli-f1-mercedesAndrea Kimi Antonelli est peut-être la future star de Mercedes

Si les candidats pour remplacer Lewis Hamilton sont déjà nombreux, il ne faut surtout pas écarter l’idée d’un pilote arrivant de l’extérieur, et là encore, les candidats peuvent être nombreux. Cependant, deux pilotes semblent avoir plus de chances que d’autres, il s’agit d’Andrea Kimi Antonelli et de Mick Schumacher.

Andrea Kimi Antonelli – âgé de seulement de 17 ans – fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes et roulera en Formule 2 en 2024. Ses liens très étroits avec la famille Wolff font d’Antonelli un candidat très sérieux pour occuper le baquet laissé vide après le départ de Lewis Hamilton chez Mercedes. Il y a quelques jours, Antonelli a été vu sur le circuit de karting de Brignoles dans le sud de la France accompagné de George Russell et de…Toto Wolff.

Mick Schumacher 

mick schumacher mercedes
Mick Schumacher est le pilote de réserve de Mercedes en F1

En ce qui concerne Mick Schumacher, l’actuel pilote de réserve de Mercedes en Formule 1 n’a jamais caché qu’il cherchait à revenir en catégorie reine en tant que titulaire après avoir été écarté par l’écurie Haas. En 2023, Schumacher a été un élément important pour l’équipe Mercedes, notamment pour son travail de développement réalisé dans le simulateur tout au long de l’année et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de réaliser d’importants progrès.

En 2024, Mick Schumacher est toujours pilote de réserve de Mercedes, mais le jeune allemand est également engagé en Endurance avec Alpine. Ses performances en piste seront très certainement scrutées de très près par Mercedes. 

Esteban Ocon 

Esteban Ocon Alpine
Esteban Ocon a été pilote de réserve pour Mercedes en F1

Le Français Esteban Ocon – dont la carrière a été gérée jusqu’à présent par Toto Wolff – a lui aussi des liens étroits avec Mercedes. Le Normand a été pilote de réserve de l’équipe Mercedes après son départ de l’écurie Racing Point et a ensuite été « libéré » pour lui permettre de rejoindre Renault (désormais Alpine). Son contrat avec l’équipe du constructeur français arrive à son terme fin 2024 et le départ de Lewis Hamilton est pour lui une formidable opportunité de rejoindre l’une des meilleures écuries de la grille.

Fernando Alonso 

Fernando Alonso F1
Fernando Alonso est sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin 2024

Le double champion du monde Fernando Alonso – doyen de la grille du haut de ses 42 ans – pourrait bien saisir l’opportunité de rouler pour Mercedes à partir de 2025. L’Espagnol – dont le contrat avec Aston Martin arrive à son terme fin 2024 – pourrait ainsi boucler la boucle en rejoignant l’écurie du constructeur allemand après avoir roulé dans sa carrière pour Minardi, Renault, McLaren, Ferrari, Alpine et Aston Martin. 

Tout dépendra évidemment des performances de son Aston Martin en 2024, lui qui a décroché huit podiums l’an dernier lors de sa première saison avec l’équipe britannique. Agé de 42 ans, Alonso est désormais pressé par le temps et souhaite plus que tout décrocher un troisième titre mondial avant de prendre sa retraite, quitte à changer une nouvelle fois d’équipe. 

Alex Albon 

Alex Albon F1
Alexander Albon dans la voie des stands du circuit de Losail au Qatar

Les performances d’Alex Albon en 2023 au volant de sa modeste Williams ont fait de lui l’un des pilotes les plus désirables du marché. Après une année en off en 2021, Albon a eu l’opportunité de revenir sur la grille de la Formule 1 avec Williams et a aidé l’écurie de Grove à remonter la pente au cours des deux dernières saisons. En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs et Alex Albon a marqué à lui tout seul 27 des 28 points marqués par l’équipe sur toute la saison. 

Albon possède déjà une riche expérience dans une équipe de haut niveau après son passage chez Red Bull en 2020 et si jamais l’opportunité de rejoindre Mercedes se profile, le Thaïlandais ne devrait pas hésiter longtemps.

Sebastian Vettel 

Sebastian Vettel va-t-il signer son grand retour en F1 ?

Et oui, il ne faut pas oublier le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ! Bien qu’il a décidé de quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2022, l’Allemand n’a jamais écarté l’idée d’un retour et pourquoi pas le faire au sein de l’une des meilleures écuries de la grille ? 

Au cours des dernières années, les pilotes de Formule 1 nous ont habitués à prendre leur retraite pour finalement revenir deux ou trois ans plus tard lorsqu’une opportunité s’est présentée. Ce fut le cas de notamment de Michael Schumacher qui a quitté Ferrari pour revenir en F1 chez Mercedes ou encore de Fernando Alonso qui a quitté la F1 deux ans avant de revenir chez Renault.

Officiel : Suzuka au calendrier de la F1 jusqu’en 2029

La Formule 1 a annoncé aujourd’hui une prolongation de cinq ans du Grand Prix du Japon qui verra l’emblématique circuit de Suzuka rester au calendrier de la F1 jusqu’en 2029 inclus. La catégorie reine du sport automobile met ainsi un terme aux rumeurs qui suggéraient ces dernières semaines l’arrivée d’Osaka en remplacement de Suzuka.

Considéré comme l’un des meilleurs circuits de Formule 1 du calendrier, le Grand Prix du Japon a réuni 222 000 fans passionnés tout au long du week-end de course l’an dernier, contre 200 000 en 2022. Plus de 20 000 personnes ont également assisté au tout premier Fan Festival de F1 au centre-ville de Tokyo, avec des apparitions de pilotes dont Max Verstappen, Sergio Perez, Esteban Ocon et le héros local Yuki Tsunoda.

« Suzuka est un circuit spécial et fait partie du tissu sportif, je suis donc ravi que la F1 continue d’y courir jusqu’à au moins 2029. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Alors que nous nous préparons à retourner au Japon plus tôt que d’habitude cette saison, je tiens à exprimer mon immense gratitude au promoteur et à l’équipe de Honda MobilityLand pour avoir soutenu nos efforts vers une plus grande rationalisation du calendrier alors que nous cherchons à rendre le sport plus durable. »

« Nos fans au Japon embrassent la Formule 1 avec une passion unique et nous regardons je suis impatient de travailler avec le promoteur pour offrir aux fans l’expérience qu’ils méritent pour les années à venir. »

Le point sur les contrats des pilotes F1 en 2024

Si le marché des pilotes est resté figé entre 2023 et 2024, la situation pourrait être bien différente à la fin de cette campagne 2024 puisque douze des vingt pilotes de la grille débutent la dernière année de leur contrat avec leur équipe respective.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, puisque toutes les écuries ont décidé de conserver leur duo de pilotes pour cette nouvelle saison qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. La raison à cette stabilité est que de nombreux pilotes arrivent cette année en fin de contrat, ce qui signifie qu’ils devront obtenir de bons résultats dans la première partie de la saison 2024 s’ils souhaitent conserver leur poste sur du plus ou moins long terme.

Parmi les vingt pilotes, six sont dores et déjà assurés de rester en place dans leur équipe après la saison 2024. C’est notamment le cas de Max Verstappen – dont le contrat court jusqu’en 2028, le pilote Mercedes George Russell (sous contrat jusqu’en 2025), du pilote Ferrari Charles Leclerc (long terme), des pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri (pluriannuel et 2026) ou encore de Valtteri Bottas qui est engagé avec Stake F1 team jusqu’à la fin de la saison 2025.

Sur la liste des pilotes assurés d’être encore en Formule 1 après la saison 2024, on peut également ajouter le Canadien Lance Stroll dont le contrat est renouvelé automatiquement chaque saison, mais dont la durée n’a jamais été divulguée par Aston Martin (Stroll est le fils du patron, ndlr).

Concernant les pilotes dont le contrat expire à la fin de la saison 2024, on retrouve Sergio Perez, le pilote Ferrari Carlos Sainz, les pilotes Alpine Esteban Ocon et Pierre Gasly, le Chinois Guanyu Zhou, le pilote Aston Martin Fernando Alonso, les deux pilotes Haas Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, les pilotes AlphaTauri Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo et enfin les pilotes Williams, Alex Albon et Logan Sargeant.

Ce 1er février, le transfert surprise de Lewis Hamilton qui quittera Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 (contrat pluriannuel) va inévitablement permettre à un pilote de la grille (ou à un nouveau) de prendre son baquet laissé vide chez Mercedes à partir de 2025. 

Contrat des pilotes en F1

Pilote Equipe Contrat
Max Verstappen Red Bull fin 2028
Sergio Perez Red Bullfin 2026
Charles Leclerc Ferrari Long terme
Carlos Sainz Ferrari fin 2024
Lando Norris McLaren Long Terme
Oscar Piastri McLaren fin 2026
Lewis Hamilton Mercedes fin 2024/ Ferrari en 2025
George Russell Mercedes fin 2025
Esteban Ocon Alpine fin 2024
Pierre Gasly Alpine fin 2024
Valtteri Bottas Stake F1 Teamfin 2024
Guanyu Zhou Stake F1 Teamfin 2024
Daniel Ricciardo AlphaTauri RBfin 2024
Yuki Tsunoda AlphaTauri RBfin 2024
Kevin Magnussen Haas fin 2024
Nico Hülkenberg Haas fin 2024/Sauber en 2025
Fernando Alonso Aston Martin fin 2026
Lance Stroll Aston Martin NC
Alex Albon Williams long Terme
Logan Sargeant Williams fin 2024

Carlos Sainz confirme son départ de la Scuderia Ferrari fin 2024

Carlos Sainz a confirmé qu’il ne fera plus partie de l’équipe Ferrari après la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol ayant été remplacé par le septuple champion du monde Lewis Hamilton à partir de 2025.

Depuis quelques jours, la rumeur selon laquelle Lewis Hamilton allait quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025 devenait de plus en plus grande et elle s’est confirmée ce jeudi. Lewis Hamilton quittera bien Mercedes – équipe avec laquelle il court depuis onze saisons – à la fin de l’année. Le Britannique rejoindra ensuite Ferrari où il remplacera directement Carlos Sainz.

Carlos Sainz – dont le contrat arrivait à son terme fin 2024 – va donc changer d’équipe lui aussi, mais le pilote espagnol n’a pas encore annoncé ses plans pour le futur. Le Madrilène s’est uniquement contenté de réagir à l’annonce du jour en confirmant qu’il quittera bien Ferrari fin 2024.

« Suite à la nouvelle d’aujourd’hui, Ferrari et moi ne continuerons pas ensemble à la fin de la saison 2024. » a écrit Carlos Sainz sur ses réseaux sociaux.

« Nous avons encore une longue saison devant nous et, comme toujours, je donnerai tout pour l’équipe et les Tifosi du monde entier. J’annoncerai des nouvelles concernant mon futur en temps voulu. »

Officiel : Lewis Hamilton va quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari

La rumeur courrait depuis plusieurs jours et c’est désormais officiel, le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton va quitter Mercedes à la fin de la campagne 2024, le Britannique rejoindra ensuite la Scuderia Ferrari avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel. 

Le Britannique âgé de 39 ans quittera Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025. Lewis Hamilton – qui a roulé dans sa carrière pour McLaren et Mercedes – rejoint ainsi l’une des équipes les plus emblématiques de la Formule 1, mais qui n’a plus remporté de championnat du monde depuis la saison 2008.

Lewis a activé une option de libération dans le contrat annoncé en août dernier et cette saison sera donc sa dernière pour les Flèches d’Argent. Cette nouvelle met fin à ce qui est actuellement une relation de 17 ans en F1 avec Mercedes-Benz et un partenariat de 11 ans avec l’équipe d’usine.

« En termes de duo équipe-pilote, notre relation avec Lewis est devenue la plus fructueuse que le sport ait connue, et c’est quelque chose dont nous pouvons nous souvenir avec fierté ; Lewis sera toujours un partie importante de l’histoire du sport automobile Mercedes. » a déclaré Toto Wolff, le directeur de Mercedes.

« Cependant, nous savions que notre partenariat prendrait fin naturellement à un moment donné, et ce jour est maintenant arrivé. Nous acceptons la décision de Lewis de rechercher un nouveau défi, et nos opportunités pour l’avenir sont passionnantes à envisager. Mais pour l’instant, il nous reste encore une saison et nous nous concentrons sur la course pour réaliser une année 2024 solide. »

Lewis Hamilton – qui n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021 – a toujours déclaré qu’il terminerait sa carrière avec Mercedes, mais le Britannique a visiblement changé d’avis et s’apprête donc à débuter un tout nouveau chapitre dans sa brillante carrière.

« J’ai passé 11 années incroyables avec cette équipe et je suis très fier de ce que nous avons réalisé ensemble. » a déclaré Hamilton.

« Mercedes fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. C’est un endroit où j’ai grandi, donc prendre la décision de partir a été l’une des décisions les plus difficiles que j’ai jamais eu à prendre. »

« Mais le moment est venu pour moi de franchir cette étape et je suis ravi de relever un nouveau défi. Je serai éternellement reconnaissant pour le soutien incroyable de ma famille Mercedes, en particulier de Toto pour son amitié et son leadership et je veux terminer en beauté ensemble. »

« Je m’engage à 100% à offrir la meilleure performance possible cette saison et à faire de ma dernière année avec les Flèches d’Argent une se souvenir. »

Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello s’est seulement contentée d’un court communiqué de presse dans lequel elle indique : « La Scuderia Ferrari est heureuse d’annoncer que Lewis Hamilton rejoindra l’équipe en 2025, dans le cadre d’un contrat pluriannuel. »

La boucle est donc bouclée après une journée complétement folle qui a agité les réseaux sociaux et même la bourse où l’action de Ferrari est montée en flèche.

Hamilton chez Ferrari : l’action Ferrari s’envole, les réseaux sociaux s’affolent….

Le monde de la F1 est en ébullition depuis ce jeudi matin en raison du transfert à venir du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui va quitter Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025 en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz (l’annonce officielle est tombée dans la soirée, c’est à lire ici).

Depuis ce jeudi matin, les réseaux sociaux s’affolent, le cours de l’action Ferrari a connu une hausse de près de 10% en bourse et le diffuseur officiel de la F1, Sky Sports, multiplie les directs pour faire vivre à ses téléspectateurs cette journée « exceptionnelle ». Le monde est-il devenu fou ? Non, il s’agit simplement de l’un des plus gros transferts de l’histoire de la Formule 1 et, à moins que vous ne viviez dans une grotte, l’information n’a pas pu vous échapper aujourd’hui tant le battage médiatique est énorme.

En effet, comme rapporté par de nombreux médias, le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’apprête bel et bien à rejoindre Ferrari – l’une des écuries de Formule 1 les plus emblématiques de la grille – où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025.

Lewis Hamilton a pourtant toujours insisté sur le fait qu’il souhaitait passer le reste de sa carrière – et même au-delà – chez Mercedes, le Britannique comparant sa situation à celle de feu Stirling Moss, qui a été ambassadeur de Mercedes toute sa vie. Mais force est de constater que les choses ont changé depuis deux ans et qu’une offre de la part de la Scuderia Ferrari à l’aube de ses 40 ans ne se refuse pas.

Le départ du britannique chez Ferrari va donc chambouler complétement le marché des pilotes puisqu’un baquet sera disponible chez Mercedes aux côtés de George Russell à partir de la saison 2025 et plusieurs noms circulent déjà pour remplacer Lewis Hamilton : Esteban Ocon, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Alex Albon, Sergio Perez et même un certain Sebastian Vettel pourraient être des candidats potentiels. 

Que l’on soit pro ou anti Hamilton, le Britannique reste l’une des plus grandes stars de la Formule 1 avec ses sept titres mondiaux, ses 103 victoires, 104 pole positions, 65 meilleurs tours, 197 podiums, plus de 5400 tours en tête et plus de 4600 points marqués au total depuis ses débuts en catégorie reine en 2007…

Malgré le refus de la F1, Andretti poursuit son travail

Andretti-Cadillac a vu sa candidature pour devenir une onzième écurie sur la grille être rejetée par la Formule 1, mais l’équipe américaine ne compte pas baisser les bras pour autant et a déjà annoncé qu’elle poursuivrait ses efforts pour faire en sorte de pouvoir rejoindre la catégorie reine du sport automobile dans un futur plus ou moins proche.

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

Dans la soirée de mercredi, Andretti-Cadillac a publié un court communiqué de presse dans lequel l’équipe américaine prend acte de la décision de la Formule 1, tout en insistant sur le fait qu’elle poursuivra son travail « à un rythme soutenu ».

« Andretti et Cadillac sont deux organisations mondiales ayant du succès dans le sport automobile et se sont engagées à placer une véritable équipe d’usine américaine en F1, concourant aux côtés des meilleurs du monde. » peut-on lire dans le communiqué d’Andretti.

« Nous sommes fiers des progrès significatifs que nous avons déjà réalisés dans le développement d’une voiture et d’un groupe motopropulseur hautement compétitifs avec une équipe expérimentée derrière, et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. Andretti Cadillac aimerait également remercier les fans qui ont exprimé leur soutien. »

Si Andretti poursuit son travail c’est parce que la Formule 1 a effectivement rejeté sa candidature pour une arrivée en 2025, mais la catégorie reine a cependant laissé la porte ouverte pour 2028, à la seule condition que la demande d’Andretti soit appuyée par la présence d’un constructeur automobile à ses côtés dès sa première saison, notamment General Motors.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. » a indiqué la F1.

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Officiel : la F1 rejette la candidature d’Andretti-Cadillac

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la onzième écurie sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025.

Dans un communiqué, la Formule 1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ». En conséquence, et après une longue période de négociations entre Andretti-Cadillac et la FOM, la candidature d’Andretti-Cadillac est tout simplement rejetée par la Formule 1.

« Toute 11ème équipe doit démontrer que sa participation et son implication apporteraient un bénéfice au championnat. La manière la plus significative par laquelle un nouveau venu apporterait de la valeur est d’être compétitif, en particulier en concourant pour les podiums et les victoires en course. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.

« Cela augmenterait considérablement l’engagement des fans et augmenterait également la valeur du championnat aux yeux des principales parties prenantes et sources de revenus telles que les diffuseurs et les organisateurs de courses. »

« La demande [d’Andretti] envisage une association avec General Motors (GM) qui n’inclut pas initialement de fourniture de moteurs, avec l’ambition d’un partenariat complet avec GM en tant que fournisseur de PU en temps voulu, mais cela ne sera pas le cas avant quelques années. »

« Le fait d’avoir dès le départ un approvisionnement en PU GM attaché à la demande aurait renforcé sa crédibilité, même si un constructeur novice en partenariat avec un nouveau fournisseur de PU aurait également un défi important à relever. La plupart des tentatives visant à créer un nouveau constructeur au cours des dernières décennies ayant échoué. »

« 2025 sera la dernière année du cycle réglementaire actuel et 2026 sera la première année du cycle suivant, pour lequel une voiture entièrement différente de celle du cycle précédent sera requise. Le demandeur propose, en tant que constructeur novice, de concevoir et construire une voiture selon la réglementation 2025, puis l’année suivante, concevoir et construire une voiture complètement différente selon la réglementation 2026. »

« En outre, le demandeur propose de tenter cela en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire d’un fabricant de PU rival qui sera inévitablement réticent à étendre sa collaboration avec le demandeur au-delà du minimum requis pendant que le demandeur poursuit son ambition de collaborer avec GM en tant que fournisseur de PU à plus long terme, ce qu’un fournisseur obligatoire de PU considérerait comme un risque pour sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. »

« Nous ne pensons pas qu’il existe une raison pour qu’un nouveau candidat soit admis en 2025 étant donné que cela impliquerait qu’un débutant construise deux voitures complètement différentes au cours de ses deux premières années d’existence. »

« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé à la compétition et propose de le faire en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire en PU au cours des premières années de sa participation. Sur cette base, nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« Se lancer dans ce sport en tant que nouveau fabricant de PU constitue également un défi de taille, auquel les grands constructeurs automobiles ont été confrontés par le passé, et qui peut nécessiter plusieurs années d’investissements importants pour devenir compétitif. GM a les ressources et la crédibilité nécessaires pour être plus que capable de relever ce défi, mais le succès n’est pas assuré. »

« Notre processus d’évaluation a établi que la présence d’une 11e équipe n’apporterait pas, à elle seule, de valeur au championnat. La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« La nécessité pour toute nouvelle équipe de se doter d’une fourniture obligatoire de groupes motopropulseurs, potentiellement sur une période de plusieurs saisons, nuirait au prestige et à la réputation du championnat. »

« Bien que le nom Andretti apporte une certaine reconnaissance aux fans de F1, nos recherches indiquent que la F1 apporterait de la valeur à la marque Andretti plutôt que l’inverse. L’ajout d’une 11ème équipe imposerait une charge opérationnelle aux organisateurs de courses, soumettrait certains d’entre eux à des coûts importants et réduirait les espaces techniques, opérationnels et commerciaux des autres concurrents. »

« Nous n’avons pas pu identifier d’effet positif matériel attendu sur les résultats financiers du CRH, en tant qu’indicateur clé de la valeur commerciale pure du championnat. Sur la base de la candidature telle qu’elle est, nous ne pensons pas que le demandeur ait démontré qu’il apporterait une valeur ajoutée au championnat. Nous concluons que la candidature du candidat pour participer au championnat ne devrait pas être retenue. »

Malgré sa décision de rejeter la candidature d’Andretti-Cadillac, la Formule 1 n’écarte pas cependant l’idée d’une nouvelle candidature pour le championnat du monde 2028.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. »

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Ferrari boucle des tests Pirelli, Mercedes et Aston Martin prennent le relais

La Scuderia Ferrari a bouclé deux journées de tests pour le compte de Pirelli sur le circuit de Barcelona-Catalunya en Espagne où Carlos Sainz et Charles Leclerc ont parcouru au total un peu plus de 1400 kilomètres avec des pneus qui seront utilisés en 2025.

Ce lundi et ce mardi, les deux pilotes titulaires de la Scuderia Ferrari se sont partagés le volant de la SF23 de la saison dernière sur la piste catalane dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli – le fournisseur de pneumatiques de la Formule 1. En parallèle, le Monégasque Arthur Leclerc – fraîchement nommé pilote de développement chez Ferrari – a pris le volant de la F1-75 de la saison 2022.

Le programme de ces essais consistait à comparer les différentes combinaisons de composés et de construction dans le but de réduire la surchauffe des pneumatiques d’ici la saison 2025. Les spécifications pour cette saison 2024 n’ont pas été testées puisque les choix de pneumatiques ont déjà été verrouillés et restent inchangés par rapport à l’année dernière.

Charles Leclerc Ferrari Barcelone Pirelli F1
Charles Leclerc auteur du meilleur temps de la deuxième journée à Barcelone

Lors de la première journée de ces tests, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a signé le meilleur temps en 1,15.610, le Madrilène bouclant au total 79 tours de circuit. Son  coéquipier Charles Leclerc a quant à lui bouclé 60 tours ce lundi.

Lors de la deuxième et dernière journée, c’est de nouveau Carlos Sainz qui a bouclé le plus de tours avec un total de 90 boucles sur la piste catalane, tandis que Charles Leclerc en a réalisé 72. Le pilote monégasque a signé le meilleur temps de la journée en 1:15.068, tandis que l’Espagnol a réalisé un 1:15.802. 

Cap sur Jerez avec Aston Martin et Mercedes

Après les 1400 kilomètres parcourus sur le circuit catalan pendant deux jours, le programme de développement de Pirelli reste en Espagne la semaine prochaine, Aston Martin et Mercedes fournissant les voitures et les pilotes pour les essais de Jerez programmés du 6 au 7 février. 

Il est bon de noter que ce mercredi 31 janvier, Oliver Bearman – l’un des trois pilotes de réserve de l’équipe cette saison – sera seul en piste au volant de la F1-75 de la saison 2022, mais ce roulage n’a rien à voir avec les essais Pirelli. 

Durcissement du droit de révision en F1 pour 2024

Bien que la règlementation 2024 est encore plus stable que 2023, il y aura tout de même quelques ajustements à certaines règles cette année, notamment celle concernant le droit de révision des équipes.

En Formule 1, lorsqu’une équipe de la grille souhaite faire appel d’une décision ou d’une situation survenue lors d’une course précédente, l’une des options qui s’offre à elle est « le droit de révision » prévu dans le Code Sportif International de la FIA.

Grâce à ce « droit de révision », les équipes peuvent tenter de revenir sur des décisions prises par les commissaires de la FIA lors d’une manche précédente, à condition qu’elles puissent fournir à la FIA un nouvel élément « pertinent » et « important » et qui n’était pas disponible lorsque les commissaires ont rendu leur décision. 

Le délai officiel pour déposer un appel était auparavant de 14 jours à compter de la décision, mais désormais à partir de 2024, les équipes doivent le faire dans un délai de quatre jours ou 96 heures avec tout de même la possibilité de voir le délai légal être prolongé de 24 heures en cas de circonstances particulières.

Mise en place d’une caution

Contrairement aux années précédentes, les équipes devront désormais payer une caution dont le montant sera fixé annuellement par la FIA, et ne la récupèreront que si elles gagnent le droit de révision ou bien si la FIA estime que pour des raisons d’équité elle doit reverser cette caution à l’équipe en question. 

En parallèle, les équipes qui demanderont le droit de révision d’une décision devront également préciser avant toute audience quels éléments significatifs, pertinents et nouveaux elles ont en leur possession, plutôt que d’essayer d’argumenter pour la première fois au cours d’une audience.

Ces mesures, vous l’aurez compris, visent à calmer les équipes qui dégainent un peu trop facilement le droit de révision après qu’une décision a été prise par des commissaires lors d’une course.

Le dernier droit de révision en date a été demandé par l’écurie Haas qui contestait les résultats du Grand Prix des Etats-Unis 2023, les commissaires ayant estimé qu’aucun élément nouveau n’a pu être apporté par l’équipe américaine avec sa requête.

La Red Bull RB20 ne sera pas une révolution annonce Horner

Christian Horner, le directeur de Red Bull, s’attend logiquement à ce que les autres écuries de la grille se rapprochent de son équipe cette saison en Formule 1, le Britannique estimant que Red Bull a frappé si fort l’an dernier qu’il lui sera difficile de réitérer l’exploit en 2024.

En 2023, Red Bull a remporté 21 des 22 courses du calendrier – dont dix-neuf rien que pour Max Verstappen – ce qui a permis à l’écurie de Milton Keynes de décrocher un deuxième titre constructeurs consécutif, le sixième depuis ses débuts en F1 en 2005.

Interrogé sur ses attentes pour la campagne 2024, Christian Horner estime que les autres équipes de la grille vont inévitablement se rapprocher de Red Bull car la règlementation technique est stable cette année.

« Je m’attends – avec une règlementation stable – à ce qu’il y ait un rendement décroissant pour nous, car je pense que nous avons atteint le sommet de la courbe plus rapidement que d’autres. » estime Christian Horner en entretien avec le site du championnat.

« La grille va converger, mais pour nous il est difficile de savoir de qui il s’agira. Est-ce que ce sera McLaren ? Ferrari ? Mercedes ? Cela a beaucoup bougé derrière nous [l’an dernier]. Donc, c’est ce à quoi nous nous attendons pour cette année. »

« Il y a toujours comme une réinitialisation au fur et à mesure que l’on avance d’une année à l’autre. Je suis convaincu que vous verrez beaucoup de voitures ressemblant à la philosophie de la RB19 l’année prochaine, notamment parce que si vous restez immobiles dans ce métier, vous avez tendance à faire marche arrière. »

« Mais pour notre part, je pense que nous avons gravi cette courbe plus rapidement que d’autres, et que nous sommes soumis à une loi des rendements décroissants. »

Pas de révolution avec la RB20 

Concernant le développement de la RB20 de 2024, Horner a insisté sur le fait que la future monoplace de Max Verstappen et Sergio Perez sera plus une « évolution » de la RB19 de 2023 plutôt qu’une « révolution ».

« Ce sera une évolution, pas une révolution. Je pense que tous les domaines ont été revisités sur la voiture, notamment parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire preuve de complaisance. »

« Mais la voiture est en grande partie l’évolution d’un thème, nous n’avons pas réinventé la roue. » a ajouté Christian Horner.

L’équipe Red Bull présentera sa RB20 pour la saison 2024 le 15 février. Il s’agira de la dernière présentation avant le début des essais hivernaux qui débutent le 21 février à Bahreïn pour trois jours (voir toutes les dates de présentation ici).

Max Verstappen n’oubliera « jamais » sa première victoire en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, admet qu’il n’oubliera jamais sa toute première victoire en Formule 1 en 2016 lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Espagne à l’âge de 18 ans, 7 mois et quinze jours. 

Ce dimanche 15 mai 2016, Max Verstappen a écrit une page de l’histoire de la Formule 1 en devenant à l’âge de 18 ans le plus jeune vainqueur de Grand Prix depuis la création du championnat du monde en 1950. Ce jour-là, tout a souri au Néerlandais qui venait juste d’être confirmé chez Red Bull à la veille du week-end en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Qualifié quatrième sur la grille de départ de sa première course avec Red Bull, Max Verstappen profitera dès le premier tour de la collision des deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, pour gagner deux positions. Durant la course, le pilote Red Bull conservera sa stratégie initiale de deux arrêts, tout comme le pilote Ferrari Kimi Raikkonen, et prendra finalement la tête de l’épreuve au 44e tour. Verstappen arrivera ensuite à contenir les attaques de Raikkonen pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.

« Je n’oublierais jamais quand sur la grille Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] est venu me voir et m’a dit : ‘Profites en, pas de pression, il faut juste essayer de marquer quelques points’. Je lui ai répondu : ‘Ouais, d’accord’. C’était ma première course, il n’y avait pas de pression et il fallait ne rien faire de stupide en gros. » a expliqué Max Verstappen dans le podcast Talking Bull à propos de sa première course avec Red Bull.

Max Verstapppen Red Bull 2016 F1
Max Verstappen sur la grille avant le départ de la course

« Je me suis qualifié quatrième. Le virage 4 était un magnifique virage ce jour-là au premier tour quand les deux Mercedes ont disparu de la piste ! Ensuite, je me suis dit : ‘Ok, nous pouvons peut-être monter sur le podium aujourd’hui si je tiens le coup pendant la course’. »

« C’était ma première véritable distance de course en voiture, donc c’était un peu différent de ce à quoi j’étais habitué. En termes de vitesse, c’était un peu plus rapide. Durant la course, j’ai réussi à gérer mes pneus, nous avons fait deux arrêts, et j’ai dû garder Kimi [Raikkonen] derrière moi durant plusieurs tours. »

« J’avais vraiment l’impression qu’à dix tours de l’arrivée je devenais très nerveux. Mais je ne pouvais pas faire d’erreur. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait être ma première victoire, qu’il ne fallait pas bloquer les roues ou faire quoi que ce soit de malheureux à ce moment-là. Je n’arrêtais pas de me dire ça jusqu’au dernier tour, et j’ai franchi la ligne d’arrivée et j’ai gagné la course. »

Le choc après la victoire !

Mécaniciens Red Bull F1 2016
L’équipe célèbre déjà la première victoire de Verstappen

Après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, Max Verstappen, mais aussi toute son équipe, n’arrivaient pas à y croire : « Je pense que GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur] a été complétement choqué. Je me souviens des messages radio : ‘Je n’arrive pas à le croire’. »

« Tout le monde disait : ‘Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?’ C’est un week-end que vous n’oublierez jamais, parce que vous travaillez dur pour arriver en F1, vous rêvez d’être un jour sur le podium, vous rêvez d’être un jour sur la plus haute marche. »

« Une fois que je me suis retrouvé là [sur le podium], c’était émouvant pour moi de voir mon père. Je pense qu’il était encore plus nerveux que moi, car apparemment pendant la course, il a commencé à saigner du nez parce qu’il était nerveux ! »

Depuis sa première victoire à Barcelone en 2016, Max Verstappen a décroché trois titres mondiaux en Formule 1.

Newey admet sa « surprise totale » de voir la RB19 si dominante en 2023

Le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, a déclaré que les performances dominantes de la RB19 lors de la campagne 2023 de Formule 1 ont été pour lui « une surprise totale ».

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui favorise l’effet de sol sur les monoplaces et l’équipe Red Bull a été celle qui a le mieux interprété ces nouvelles règles, ce qui lui a permis de remporter le championnat du monde en 2022.

Avec très peu de changements dans la règlementation pour 2023, Adrian Newey s’attendait logiquement à voir la concurrence réduire considérablement l’écart avec Red Bull, mais au lieu de cela, l’équipe de Milton Keynes a signé une campagne dominante avec pas moins de 21 victoires sur les 22 courses disputées.

Interrogé par le magazine Top Gear pour savoir s’il avait été surpris de constater à quel point la RB19 était une monoplace dominante en 2023 malgré le fait que les règles n’ont pas évolué d’une année à l’autre, Adrian Newey a répondu : « C’est effectivement le cas, c’est une surprise totale. »

« Pour la saison 22, nous avons connu le plus grand changement réglementaire côté châssis depuis 1983, avec le retour aux voitures venturi. »

« Nous pensions qu’à l’approche de la deuxième année, avec presque aucun changement de réglementation au cours de l’hiver et avec ce qui est en fait une voiture évolutive, notre avantage serait diminué, voire éradiqué. De toute évidence, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées. »

Avant que les nouvelles règles ne soient introduites en 2022, Adrian Newey n’avait jamais caché qu’il n’était pas fan de la nouvelle règlementation avant de finalement changer d’avis. Cependant, lorsqu’on souligne à quel point il semble être au meilleur de sa forme lorsque les règles changent, le Britannique répond : « J’ai toujours apprécié les évolutions règlementaires. »

« Pas seulement à cause des failles qui peuvent exister, mais aussi comprendre les exigences de la règlementation et la manière dont elle affecte les principes fondamentaux de la configuration de la voiture. »

« Pour 2022, nous devions faire certaines choses différemment. C’était le retour de l’effet de sol – venturi – et j’étais certainement conscient des pièges ayant travaillé en IndyCar avec ce format [au cours des années 80]. »

« Le rebond [marsouinage] n’est pas simplement dû à la forme aérodynamique de la voiture, il existe d’autres facteurs – les caractéristiques de la suspension, la rigidité de la carrosserie – et lorsque nous avons conçu la RB18 [de 2022], nous en avons été très conscients. Nous avons eu un peu de marsouinage au tout début mais nous étions au top dès la première course. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi selon lui personne d’autre n’a compris comment éviter le marsouinage en début de saison, Newey a répondu : « Simuler des rebonds en soufflerie et encore plus en CFD n’est pas évident. »

« Il s’agit d’un problème passager et la voiture ne bouge pas par rapport à la piste. Vous ne le voyez pas si vous ne le cherchez pas. C’est le problème avec tous les outils de simulation. »

« Ils dépendent de ce que vous y mettez. Si vous n’avez pas regardé au bon endroit et mis les bonnes choses, vous n’obtiendrez pas les bonnes réponses. »

Williams fixe l’heure de présentation de sa F1 2024

L’écurie Williams a dévoilé un peu plus de détails concernant la présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1, notamment l’heure précise à laquelle le voile sera levé sur la future FW46.

La Williams FW46 sera dévoilée le 05 février à 15h40 (heure de Paris) lors d’un événement diffusé sur le site internet de l’équipe de Grove. Cette présentation aura lieu depuis New-York aux Etats-Unis. 

En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs. L’équipe basée à Grove au Royaume-Uni, et dont les propriétaires sont Américains, a décidé de conserver le même duo de pilotes pour la campagne 2024, un duo composé du Thaïlandais Alexander Albon et de l’Américain Logan Sargeant.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentation F1 2024 

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Visa Cash App RB recrute Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane

L’équipe Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 l’arrivée dans ses rangs de trois cadres techniques : Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane.

Ancien directeur technique de la FIA, Tim Goss assumera chez Visa Cash App RB le nouveau rôle de chef du département technique, relevant directement du Team Principal Laurent Mekies. Goss – qui a travaillé notamment chez McLaren durant 28 années avant d’occuper son poste à la FIA – ne rejoindra l’écurie Visa Cash App RB qu’au mois d’octobre 2024. 

« Je suis ravi de rejoindre Visa Cash App RB au début de sa nouvelle ère. » a déclaré Tim Goss qui doit respecter une période de jardinage de quelques mois avant de commencer avec l’équipe.

« C’est une équipe avec une grande fierté et un grand héritage, avec des personnes exceptionnelles déjà en place, et j’ai hâte de travailler avec le directeur de l’équipe Laurent Mekies et aux côtés du directeur technique Jody Egginton. Un défi passionnant nous attend, mais je pense que l’équipe est bien équipée pour le relever de front. »

En parallèle, Guillaume Cattelani rejoint également l’équipe en tant que directeur technique adjoint, relevant directement du directeur technique Jody Egginton. Avec plus de 15 ans d’expérience en F1, chez Lotus, McLaren et plus récemment Red Bull Technology, Guillaume Cattelani se concentrera sur l’aérodynamique, les performances des véhicules et la technologie, en établissant des objectifs de performances des voitures et en assurant le leadership opérationnel pour atteindre ces objectifs.

« C’est fantastique d’avoir cette opportunité d’amener l’équipe Visa Cash App RB au niveau supérieur de compétitivité. » a déclaré Guillaume Cattelani.

« J’ai vraiment hâte de travailler avec Jody et tous les autres membres de l’équipe technique pour créer une machine qui fera avancer l’équipe et nous amènera en tête de la grille. »

Enfin, comme révélé le mois dernier, le très respecté ingénieur de F1 Alan Permane assumera le rôle de directeur de course avec effet immédiat. Il rapportera au Team Principal.

Responsable de toutes les opérations d’ingénierie sur le circuit, Alan Permane arrive dans l’équipe avec une vaste expérience en F1, ayant travaillé pour l’équipe connue sous les noms de Benetton, Renault F1, Lotus F1, Renault F1 et Alpine F1 pendant plus de 34 ans, passant du poste d’ingénieur de course pour en devenir directeur sportif, rôle qu’il a occupé de 2012 jusqu’à fin 2023.

« Après quelques mois d’arrêt, c’est formidable de revenir à la course avec l’équipe Visa Cash App RB. » a commenté Alan Permane.

« Grâce à ma longue expérience, je sais à quel point les gens de cette équipe de course sont professionnels, motivés et compétitifs et j’ai hâte de voir où cet esprit peut mener l’équipe à l’avenir. »

« Les nominations de Tim, Guillaume et Alan ajoutent une grande quantité d’expertise gagnante à l’équipe, et je n’ai aucun doute qu’ils aideront l’équipe à passer au niveau supérieur en F1. » a déclaré Laurent Mekies, Team Principal de l’écurie.

« Nous avons déjà un groupe très fort et extrêmement expérimenté au sein de l’équipe et l’intégration de personnes hautement qualifiées comme Tim, Guillaume et Alan renforcera nos capacités et nous aidera à répondre aux normes techniques les plus élevées de Visa Cash App RB, à l’usine et sur la piste. »

La Scuderia Ferrari révèle le nom de sa Formule 1 pour 2024

Moment toujours très attendu par les Tifosi, la Scuderia Ferrari a enfin révélé le nom de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 tout simplement baptisée SF-24.

La monoplace de la Scuderia Ferrari pour la saison à venir s’appellera SF-24. L’équipe italienne perpétue ainsi la tradition de ces dernières années qui a couvert la quasi-totalité de l’ère hybride de la Formule 1. Le SF signifie bien sûr Scuderia Ferrari, suivi du numéro de l’année en cours.

Cette formule a été utilisée pour la première fois sur la SF15-T de 2015, la deuxième saison hybride et la seule exception depuis lors est survenue en 2022, lorsque le nom F1-75 a célébré le 75e anniversaire de l’entreprise de Maranello.

Pas de « chichi » donc pour cette année, alors que Ferrari a dores et déjà promis que la présentation de sa SF-24 – programmée le 13 février – sera moins grandiose que la saison passée, l’écurie italienne voulant ainsi montrer aux Tifosi qu’elle est entièrement concentrée sur le championnat du monde cette saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentations F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20