GP d’Azerbaïdjan – EL1 : Verstappen devant Leclerc, Alpine en panne

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la première et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en 1,42.315. Le Néerlandais devance de 37 millièmes la Ferrari de Charles Leclerc et d’un dixième l’autre Red Bull pilotée par le Mexicain Sergio Perez.

Derrière, Carlos Sainz, Lando Norris, Nyck de Vries, Lance Stroll, Fernando Alonso, Alexander Albon et Guanyu Zhou complètent le top dix de cette séance marquée par l’incendie de l’Alpine de Pierre Gasly.

Unique séance d’essais libres !

En raison de l’introduction du tout nouveau format de week-end Sprint à Bakou, cette première séance d’essais libres est la seule du week-end, puisque les EL2 habituellement programmés le samedi ont été supprimés et remplacés par une séance de qualifications « Shootout » qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée samedi après-midi (pour tout comprendre au nouveau format, lire le mode d’emploi ici).

Ce vendredi matin donc, les pilotes ont participé à cette unique séance d’essais libres du week-end à Bakou, avant de partir directement en qualifications dans l’après-midi. Cette séance de qualifications – programmée à 15h00 (heure de Paris) – déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

L’Alpine de Gasly à l’arrêt

Après seulement 20 minutes d’essais, l’Alpine du Français Pierre Gasly a subi une panne mécanique provoquant un début d’incendie sous le capot moteur de l’A523. Le Normand n’a pas eu d’autre choix que de s’arrêter en bord de piste, ce qui a obligé la direction de course à agiter un drapeau rouge.

Les commissaires ont eu le plus grand mal à stopper l’incendie et ont usé (peut-être un peu trop) de leur extincteur pour tenter de stabiliser le feu. Finalement, après plusieurs minutes, l’A523 de Pierre Gasly a été chargée sur une dépanneuse, mais la monoplace est très endommagée, alors que la séance de qualifications est programmée dans quelques heures à Bakou.

Pas beaucoup de temps…

Les pilotes n’ont pas vraiment pu profiter de cette unique séance d’essais libres en raison des nombreux drapeaux jaunes et de l’interruption de due au drapeau rouge déclenché par Pierre Gasly. Au total sur une séance d’une heure, ils n’auront rouler que 35 minutes environ…

La séance de qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmée ce vendredi à 15h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL1 à Bakou 

Revivez la première séance d’essais libres du GP d’Azerbaïdjan

Ce vendredi 28 avril, la première et unique séance d’essais libres du week-end [EL1] était programmée à 11h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Le samedi 29 avril, la séance de qualifications (appelée Shootout) qui détermine la grille de départ de la course Sprint est programmée à 10h30 (heure de Paris). Le départ de la course Sprint (100 km max) sera donné le même jour à 15h30 (heure de Paris) et sera un événement totalement autonome par rapport au Grand Prix de dimanche.

Enfin le dimanche 30 avril, le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 dont la grille de départ a été déterminée le vendredi lors de la première séance de qualifications sera donné à 13h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 51 tours sur le tracé de Bakou.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix) à cette adresse. Pour revivre les EL1 du GP d’Azerbaïdjan, c’est juste en dessous que ça se passe.

Revivez les EL1 à Bakou 

Les horaires du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2023

Voici les horaires du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 de F1, quatrième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute du 28 au 30 avril sur le circuit de Bakou.

Programme un peu particulier à Bakou puisque qu’il s’agit d’un week-end de course Sprint dont le format a été remanié par la F1 afin d’offrir encore plus de spectacle aux fans. Ainsi, vous aurez le droit à une seule séance d’essais libres, à deux séances de qualifications et deux courses en Azerbaïdjan (pour tout comprendre sur le nouveau format, cliquez ici).

Ce vendredi 28 avril, la première et unique séance d’essais libres du week-end [EL1] est programmée à 11h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Le samedi 29 avril, la séance de qualifications (appelée Shootout) qui détermine la grille de départ de la course Sprint est programmée à 10h30 (heure de Paris). Le départ de la course Sprint (100 km max) sera donné le même jour à 15h30 (heure de Paris) et sera un événement totalement autonome par rapport au Grand Prix de dimanche.

Enfin le dimanche 30 avril, le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 dont la grille de départ a été déterminée le vendredi lors de la première séance de qualifications sera donné à 13h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 51 tours sur le tracé de Bakou.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 28 avril pour les premiers essais libres en direct sur notre Live Center accessible ici.

Horaires GP d’Azerbaïdjan 2023 (heure française)

Vendredi 28 avril : EL1 à 11h30 / Qualifications à 15h00

Samedi 29 avril : Sprint Shootout à 10h30 / Course Sprint à 15h30

Dimanche 30 avril : Grand Prix d’Azerbaïdjan à 13h00

Mode d’emploi du nouveau format de qualifs Sprint en F1

La Formule 1 a confirmé des ajustements au format F1 Sprint pour les six événements qui se dérouleront tout au long de la saison 2023, à commencer par le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou.

La course Sprint a fait ses débuts en 2021 en Formule 1, le format de week-end original voyant les qualifications décalées au vendredi afin d’établir la grille de départ pour une course Sprint de 100 kilomètres le samedi, qui à son tour a déterminé l’ordre de départ de la course principale du dimanche.

Cependant, les ajustements votés pour cette année signifient que la course Sprint deviendra un événement totalement autonome des week-ends de course lorsque le format sera utilisé – le résultat n’ayant aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Ainsi, le nouveau format des week-ends Sprint a été établi comme suit : 

  • Les vendredis comprendront désormais une session d’essais libres 1 et une session de qualifications standard pour établir la grille du Grand Prix de dimanche, tandis que le samedi comprendra la course Sprint de 100 km avec une session de qualifications supplémentaire appelée le « Sprint Shootout ».
  • La séance de qualifications « Shootout » sera une session plus courte que les qualifications traditionnelles, avec une SQ1 prévue pour durer 12 minutes, une SQ2 pendant 10 minutes et une SQ3 pendant huit minutes.
  • Cette séance de qualifications « Shootout »  remplace les essais libres 2 précédemment programmés le samedi matin lors des week-ends de Sprint.
  • De nouveaux pneus sont obligatoires pour chaque phase, avec des Médiums pour les SQ1 et SQ2, et des Tendres pour les SQ3.

Étant donné que la course Sprint est désormais contenue dans le week-end de course et que tout incident ne compromettra pas les positions de départ du Grand Prix le dimanche, les pilotes devraient être plus incités à attaquer durant la course de 100 km, qui dure généralement environ une demi-heure.

Sergio Perez durant la course Sprint disputée à Imola en 2022

Barème de points identique

Les points pour la course Sprint restent les mêmes, avec huit attribués au vainqueur, sept à la deuxième place, six à la troisième et ainsi de suite jusqu’à un pour le huitième – les pilotes et les équipes enregistreront des points dans leurs championnats respectifs.

Outre le circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan, les autres sites où sont organisés des week-ends Sprint pour 2023 sont l’Autriche (Red Bull Ring), la Belgique (Spa-Francorchamps), le Qatar (Circuit de Losail), les États-Unis (Circuit des Amériques) et Sao Paulo (Interlagos). 

Les pénalités

Le processus d’application des pénalités lors des événements Sprint a été défini comme suit : toute pénalité de grille encourue lors des premiers essais ou des qualifications s’appliquera à la course ; toute pénalité de grille encourue lors de la qualification Shootout s’appliquera à la course Sprint ; tandis que toutes les pénalités de grille encourues lors du Sprint s’appliqueront à la course.

De plus, une infraction au Parc Fermé entraînera un départ depuis la voie des stands pour le Sprint et la course du dimanche, tandis que les pénalités liées au groupe motopropulseur ne s’appliqueront qu’à la course du dimanche, à moins qu’elles ne soient également une infraction au Parc Fermé.

 

Helmut Marko évoque sa retraite et la rumeur Vettel chez Red Bull

Depuis quelques semaines, la rumeur d’une possible arrivée de Sebastian Vettel – qui a pris sa retraite du sport à la fin de la saison 2022 – chez Red Bull pour remplacer Helmut Marko, désormais âgé de 79 ans, ne cesse de grandir. 

Mais lorsqu’on évoque avec le principal intéressé son éventuel départ à la retraite et une possible arrivée de Sebastian Vettel dans l’équipe pour le remplacer, Helmut Marko a répondu : « C’est vraiment un peu précipité. Mon prochain objectif est le troisième titre mondial avec Max Verstappen. C’est ma motivation. »

« Nous sommes souvent en contact, mais Seb [Vettel] est actuellement en phase de découverte de lui-même. Je ne pense pas qu’il veuille encore voyager à chaque course et travailler plus avec un salaire réduit. » a ajouté Marko dans les colonnes du Blick.

« Mon avantage en tant que propriétaire de plusieurs hôtels est mon indépendance. Mais comme je l’ai toujours dit, quand vous avez le meilleur pilote avec Verstappen, démissionner n’est pas un problème. Avec un duo de pilotes différent, ma situation serait définitivement différente. »

Helmut Marko dans le garage Red Bull

D’autres rumeurs comme celle du départ du directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz tost, ou encore la vente de l’équipe sœur de Red Bull ont été évoquées ces dernières semaines, mais Helmut Marko – qui assistera à une réunion chez Red Bull ce mercredi – assure que ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour.

« Je peux seulement dire que je serai avec Red Bull à Salzbourg ce mercredi [26 avril]. Ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour. »

Durant cette réunion, les responsables de l’équipe autrichienne discuteront de sujets plus importants comme l’introduction du nouveau format de week-end Sprint qui devrait faire ses débuts à Bakou en Azerbaïdjan.

C’est la reprise pour la Formule 1 cette semaine !

Après une pause printanière inhabituelle de trois semaines en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième fois consécutive, la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Ce week-end (du 28 au 30 avril), les équipes de F1 se retrouvent à Bakou en Azerbaïdjan pour la quatrième manche de l’année sur un tracé urbain très rapide, tandis qu’un nouveau format de week-end Sprint sera testé avec la suppression de la dernière séance d’essais libres du samedi remplacée par une deuxième séance de qualifications. 

Dans la foulée du Grand Prix d’Azerbaïdjan, les équipes s’envoleront vers Miami aux Etats-Unis pour y disputer la cinquième manche de la saison 2023 (du 05 au 07 mai). Il s’agit du premier « back to back » de l’année (enchaînement de courses sans pause).

Après Miami, retour en Europe pour la F1 avec le Grand Prix d’Emilie-Romagne du 19 au 21 mai sur le circuit Enzo et Dino Ferrari d’Imola pour la sixième manche de la saison 2023. En Italie, les équipes pourront tester un tout nouveau format de qualifications le samedi avec l’allocation alternative de pneumatiques.

L’objectif de ce nouveau format est de restreindre le choix de pneus pour les pilotes durant la séance de qualifications en leur imposant d’utiliser les gommes Dures durant la Q1, les pneus Mediums pour la Q2 et les pneus Tendres pour le top dix en Q3, alors qu’ils sont actuellement libres de choisir les pneus qu’ils souhaitent tout au long des qualifications.

Une semaine après Imola, le paddock de la Formule 1 débarquera à Monaco pour y disputer la septième manche de l’année dans les rues de la Principauté sur un tracé urbain que l’on ne présente plus. Après le Grand Prix de Monaco, il restera ensuite seize manches à disputer dans cette saison record de 24 dates.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Les pilotes de F1 prendront « plus de risques » lors du Sprint de Bakou

Andy Stevenson, le directeur sportif d’Aston Martin, fait partie de ceux qui pensent que les pilotes prendront beaucoup plus de risques lors de la course Sprint à Bakou en raison de l’introduction à venir du nouveau format de week-end.

Le sport doit voter la semaine prochaine la modification du format de Sprint du Grand Prix d’Azerbaïdjan afin que la course de 100 km du samedi soit désormais autonome avec ses propres qualifications remplaçant les derniers essais libres du week-end.

Ainsi dans le cadre du week-end remanié qui sera testé à Bakou fin avril, les pilotes participeront toujours à la première séance d’essais libres du vendredi, avant de participer à une séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

Le samedi, la deuxième séance d’essais libres sera supprimée et remplacée par une seconde séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le même jour dans l’après-midi.

Ce nouveau format devrait – selon Andy Stevenson – favoriser le spectacle lors de la course Sprint du samedi car les pilotes pourront pousser plus fort et prendre plus de risques car leur position d’arrivée n’affectera pas leur position sur la grille de la course principale programmée le dimanche.

« Nous sommes sur le point de finaliser le format. » nous confie Andy Stevenson.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la FIA et l’avons examiné attentivement avec nos ingénieurs et nos stratèges pour nous assurer que cela fonctionne. Nous appuyons tous le nouveau format, mais nous devons nous assurer que la réglementation fonctionnera comme prévu. »

« Ce que j’aime dans le nouveau format proposé, c’est que les deux parties de l’épreuve, le Sprint et le Grand Prix, sont séparées. Les pilotes pousseront plus fort et prendront plus de risques dans le Sprint car leur position à l’arrivée n’affectera pas leur position sur la grille dimanche. »

« Ça va être un week-end extrêmement excitant. Bakou est une sélection intéressante pour une course Sprint. Mais cela pourrait être très difficile pour les équipes et les pilotes, notamment en raison du taux d’attrition élevé que nous obtenons à Bakou en raison de la nature impitoyable du circuit. »

Si ce nouveau format rencontre le succès escompté, il sera introduit lors des cinq autres week-ends de Sprint de la saison 2023.

Ferrari ne développera pas une version B de sa F1

Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, a donné un aperçu des plans de développement de la Scuderia Ferrari pour la prochaine phase de la saison, le Français insistant sur le fait qu’il n’y aura pas de voiture « B » mais plutôt un flux régulier de mises à jour pour la SF-23.

Ferrari a connu un début de saison difficile, car après les trois premières courses de l’année, l’écurie italienne n’a pas réussi à décrocher le moindre podium et a quitté l’Australie lors de la dernière manche les mains vides en raison de l’abandon de Charles Leclerc et d’une pénalité pour Carlos Sainz qui l’a fait sortir du top dix.

Avant la quatrième manche de l’année, l’équipe de Maranello se retrouve quatrième au championnat du monde des constructeurs avec presque 100 points de retard sur les leaders Red Bull. 

Certains estiment qu’un changement de concept sur la SF-23 est nécéssaire pour permettre à Ferrari de retrouver une certaine compétitivité et les faire avancer dans la bonne direction, mais lorsqu’on interroge Frederic Vasseur sur la stratégie de développement de Ferrari et sur la question de savoir si la marque italienne pourrait emprunter une voie différente avec son approche de conception, le Français a déclaré : « Non, je ne pense pas. »

« Je pense que nous aurons un flux de mises à jour dont certaines viendront…pas à Bakou, parce qu’à Bakou nous aurons un package aéro pour le niveau d’appui, et avec la course Sprint, ce n’est pas l’endroit le plus facile. » a ajouté Vasseur, cité par le site de la F1.

« Mais à partir de Miami, Imola, pas Monaco, mais Barcelone, il y aura une mise à jour à chaque course. Nous nous en tenons au plan, mais nous avons fait quelques ajustements, je pense, en termes d’équilibre et de comportement. La voiture était bien meilleure à Melbourne, et nous continuerons dans cette direction. »

« Je ne sais pas si vous pouvez parler de…ce ne sera pas une version B, si c’est ce que vous voulez dire. Nous ne proposerons pas quelque chose de complétement différent, nous continuerons à mettre à jour celle-là et nous essaierons de la mettre à jour massivement. »

« Il faut considérer tous les aspects. Faire un nouveau projet pendant la saison, repartir de zéro, faire une nouvelle voiture…Avec le plafonnement des coûts d’abord, mais aussi compte tenu de la restriction du temps de soufflerie, je ne veux pas dire que c’est impossible, mais c’est très difficile. »

« Aussi, de notre côté, nous avons le sentiment – et j’espère que nous avons raison – que nous avançons dans la bonne direction et que nous avons encore de grandes marges de progression sur la voiture. »

« Tant que nous sommes encore capables de développer la voiture, d’obtenir des points sur l’aéro, d’obtenir un meilleur équilibre, d’obtenir une meilleure stabilité et ainsi de suite, je pense qu’il est logique de pousser dans cette direction. »

Hamilton a passé des années « incroyables » avec Bottas chez Mercedes

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, ne tarit pas d’éloges sur son ancien coéquipier chez Mercedes, le Finlandais Valtteri Bottas, avec qui il a travaillé entre 2017 et 2021. 

S’exprimant sur la chaîne YouTube de Mercedes, alors qu’il réfléchissait aux moments spéciaux qu’il avait eus avec l’équipe au cours des dix dernières années, Hamilton est revenu sur sa relation avec Valtteri Bottas, le Britannique insistant sur le fait qu’i ne s’était jamais disputé avec son ancien coéquipier au cours de leurs cinq années de collaboration.

« Valtteri a toujours été un excellent coéquipier et collègue, et quand je parle de coéquipier, je pense que peu de gens y pensent vraiment, mais il y a comme un conflit d’intérêt dans notre sport. » a déclaré Hamilton.

« Nous avons deux championnats, un championnat par équipe, pour lequel nous sommes embauchés, et un championnat des pilotes. Donc, notre travail consiste à marquer le plus de points individuellement et collectivement pour l’équipe. Mais au final, vous voulez battre votre coéquipier, donc il y a toujours cette rivalité interne. »

« Il y a toujours un chemin délicat à emprunter, et il est très facile d’être du mauvais côté et de tomber. Valtteri et moi ne nous sommes jamais disputés. »

« Nous avons toujours parlé des choses. Il a toujours été d’accord sur le fait qu’il devait faire un meilleur travail ou que je devais faire un meilleur travail si l’un battait l’autre. »

« Nous avons aussi travaillé ensemble pour essayer de rassembler l’équipe. Nous avons passé des années incroyables ensemble, il m’a soutenu et je l’ai soutenu. »

« Et nous nous soutenons toujours aujourd’hui, nous voyageons ensemble pour les courses, assez souvent, vers et depuis les courses tout au long de l’année, donc c’est plutôt cool. »

Depuis la saison 2022, Valtteri Bottas est devenu pilote Alfa Romeo où le Finlandais fait équipe avec le Chinois Guanyu Zhou.

Mercedes vise un développement plus agressif que Red Bull

Toto Wolff, le directeur de Mercedes, est bien conscient qu’après les trois premières courses son équipe n’a pas connu le début de saison souhaité, mais l’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes devra  « garder le cap » au cours des prochaines courses, alors que plusieurs mises à jour seront introduites sur la W14.

Après les trois premiers Grands Prix de l’année, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin, et lorsqu’on demande à Toto Wolff de dresser un premier bilan de ce début de saison pour son équipe, l’Autrichien se dit plutôt encouragé par les progrès.

« En termes de développement de la voiture, il est encourageant de voir qu’en trois courses, nous comprenons beaucoup mieux la voiture, nous avons défini une direction claire où nous devons aller et je pense que nous sommes sur la bonne trajectoire. » nous confie Toto Wolff.

« Nous devons consolider notre compréhension et, espérons-le, au cours des prochaines courses, nous pourrons franchir une nouvelle étape. »

« C’est aussi important de garder le cap et de ne pas trop osciller entre l’exubérance et la déprime ; de rester rationnel et de croire en notre trajectoire, de croire en la capacité de l’équipe. Il y aura des revers mais il y aura aussi des mises à jour et beaucoup de travail qui nous aidera à nous rapprocher du front. »

En ce qui concerne le reste de la saison, lorsqu’on demande à Wolff quels sont les objectifs à court terme pour l’équipe, puis quels sont les objectifs à plus long terme, l’Autrichien a répondu : « Nous comprenons les connaissances dont nous avons besoin pour remonter. »

« Nous devons avoir une courbe de développement plus abrupte que Red Bull et fondamentalement, nous voulons concourir pour des victoires en course. »

« Ils établissent maintenant la référence. Nous avons confiance dans le processus et dans les gens, et il y aura des revers. Mais si la trajectoire est ascendante, c’est là que nous voulons nous diriger. »

« Nous apporterons régulièrement des améliorations à la voiture au cours des prochaines courses. Mais il n’y a pas de solution miracle qui transforme la voiture , et il s’agit d’être réaliste avec vos attentes. J’espère que nous verrons une amélioration constante. »

Sainz considère toujours sa sanction comme « disproportionnée »

Carlos Sainz se dit « très déçu » de la décision de la FIA de ne pas accorder un droit de révision à Ferrari concernant la pénalité infligée à l’Espagnol au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Quelques jours plus tard, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité, car l’équipe de Maranello regrettait le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur, directeur de Ferrari, estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs.

Immédiatement après l’annonce de la FIA, Ferrari a réagi en publiant un court communiqué (ici) dans lequel l’écurie de Maranello indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

Dans la foulée, Carlos Sainz a lui aussi publié un court communiqué dans lequel l’Espagnol se dit « très déçu », estimant que la sanction qui lui a été infligée reste « disproportionnée ».

« Très déçu que la FIA ne nous ait pas accordé un droit de révision. Deux semaines plus tard, je pense toujours que la sanction est trop disproportionnée, et je pense qu’elle aurait dû au moins être revue sur la base des preuves et du raisonnement que nous avons présentés. » a écrit le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Nous devons continuer à travailler pour améliorer certaines choses pour l’avenir. La cohérence et le processus de prise de décision sont un sujet brûlant depuis de nombreuses saisons maintenant, et nous devons être plus clairs pour le bien de notre sport. »

« Ce qui s’est passé en Australie appartient désormais au passé et je suis concentré à 100% sur la prochaine course à Bakou. »

Officiel : l’appel de Ferrari rejeté par la FIA

La FIA a décidé de rejeter le droit de révision demandé par Ferrari concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2023 de F1.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs et visibles ici.

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Le projet Audi F1 a « décollé » ces derniers mois

Dans le cadre d’une présentation de son projet F1 au marché chinois, le constructeur Audi a donné un aperçu de l’avancement actuel du projet lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Shanghai.

À partir de 2026, Audi participera au championnat du monde de Formule 1 avec sa propre équipe d’usine et un moteur développé en Allemagne et visiblement le projet avance bien avec les bases du futur groupe propulseur déjà posées.

« Le projet Audi Formule 1 a vraiment décollé ces derniers mois. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration pour le développement technique d’Audi AG, lors d’une présentation en Chine.

« Dans la phase de conception en cours du groupe motopropulseur, les bases de notre groupe motopropulseur pour 2026 sont posées aujourd’hui. »

« Nous accordons une grande importance au travail de détail, par exemple sur les matériaux ou les technologies de fabrication, et nous nous concentrons également sur des sujets tels que la gestion de l’énergie de la transmission hybride. »

« Après tout, l’efficacité est un facteur clé de succès pour la Formule 1 et la mobilité du futur, ces approches feront progresser les deux mondes. » a ajouté Hoffmann.

Pendant ce temps, la constitution de l’équipe sur le site de Neuburg, sous l’égide de la société Audi Formula Racing GmbH spécialement fondée, bat son plein avec déjà plus de 260 employés à pied d’oeuvre. Le noyau de l’équipe de développement est composé d’employés expérimentés d’Audi Sport et d’Audi possédant de nombreuses années d’expertise diversifiée dans le sport automobile électrique.

Ils sont rejoints par des spécialistes ayant une expertise en Formule 1 qui ont été recrutés à l’extérieur et viendront renforcer l’équipe de manière ciblée. D’ici la fin de l’année, l’embauche du personnel devrait être terminée, et l’équipe sera composée de plus de 300 employés.

Dans le même temps, le Competence Center Motorsport de Neuburg sera agrandi pour le projet de Formule 1. À partir du second semestre, des bancs d’essai supplémentaires pour le développement des groupes motopropulseurs seront installés dans un nouveau bâtiment d’une surface au sol d’environ 3 000 mètres carrés.

Une conception modulaire permettra de mettre en service les bancs d’essai ultramodernes avant même l’achèvement complet du bâtiment au début de 2024. L’approvisionnement en électricité et en chaleur à Neuburg est déjà neutre en CO₂ : l’installation est alimentée en chauffage à partir de la chaleur résiduelle industrielle et de l’électricité verte des centrales hydroélectriques.

La FIA a d’ailleurs déjà décerné à l’installation son label environnemental trois étoiles, la plus haute distinction pour la préservation et la durabilité de l’environnement. L’objectif d’Audi est de continuer à fournir une énergie neutre en CO2 pour le projet de Formule 1 à Neuburg et d’établir une alimentation en énergie régénérative sur le site.

L’accent mis sur la durabilité et la rentabilité sous la forme d’un plafond budgétaire a été un facteur important pour l’entrée d’Audi en Formule 1, qui a été officiellement annoncée fin août 2022, alors que le constructeur allemand a sélectionné l’équipe Sauber en tant que partenaire stratégique.

Pierre Gasly dresse un bilan après trois courses avec Alpine

Après les trois premières courses de l’année, Pierre Gasly a connu les montagnes russes en termes d’émotions avec des hauts comme au GP de Bahreïn où il a terminé dans les points après avoir pris le départ depuis le fond de la grille et des bas comme en Australie où il a dû abandonner en raison d’un crash avec son coéquipier.

Classé douzième au championnat du monde des pilotes avec quatre points inscrits jusqu’à présent, Pierre Gasly est bien conscient qu’il reste encore un long chemin pour lui et son équipe Alpine avant de pouvoir penser à des podiums et des victoires.

« Je dois dire que j’ai apprécié l’année jusqu’à présent, même si elle a été loin d’être parfaite. À l’heure actuelle, le top 10 est l’endroit où nous sommes en termes de performances absolues. » confie Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la F1.

« J’étais content d’être en Q3 à Djeddah mais encore une fois je ne suis pas satisfait de la façon dont tout s’est déroulé. J’ai des normes élevées pour moi-même et il y avait plus sur la table là-bas. »

« Je suis également réaliste, et je sais qu’il faudra toujours un certain temps pour être complètement connecté avec l’équipe et la voiture et nous n’en sommes pas encore là, mais pas très loin. »

« Avec des tests limités, de courtes séances d’essais, je trouve un pour cent à chaque fois que je monte dans la voiture, et je sais que les performances ne feront que s’améliorer. »

Le Français est ensuite revenu sur le Grand Prix d’Australie qui s’est soldé par un double abandon pour Alpine après que les deux pilotes se soient percutés au premier virage en fin de course.

« Australie… par où commencer ? Je pense, tout d’abord, en regardant les aspects positifs, que c’était un pas satisfaisant dans la bonne direction. En fait, c’était un très grand pas pour l’équipe d’ailleurs. » a jouté Gasly, qui se battait pour les points avant son abandon à Melbourne.

« Je ne veux pas en dire trop sur la course, à part à quel point j’étais satisfait de la façon dont 98% de celle-ci s’est déroulée pour nous. »

« Malheureusement, les circonstances ont changé et nous sommes repartis les mains vides. Ce n’est jamais agréable d’être aussi frustré. Réaliser une bonne performance et se faire arracher le résultat à la fin a été douloureux. »

« Je n’ai pas voulu trop y réfléchir après la course – juste pour exprimer ma déception – et essayer de m’en remettre le plus vite possible. En équipe, nous avons évidemment débriefé en interne, dont nous garderons le résultat pour nous. »

« Mais à terme, il faut tirer parti de la remontée des performances et comprendre comment tirer le maximum de la voiture à Bakou [prochaine course de la saison] où je suis déterminé à repartir avec une grosse performance. »

Tourné vers Bakou…

« Je suis une personne très positive et j’aime toujours regarder vers l’avant et non vers le passé. Comme je l’ai dit, l’Australie est derrière nous et déjà l’équipe et moi travaillons très dur et visons une bonne performance pour Bakou et au-delà, avec un meilleur résultat. »

A Bakou, les équipes participeront au premier week-end de course Sprint de la saison sur un tracé urbain très rapide et sur lequel la moindre erreur va se payer cash. Pierre Gasly – bien conscient des risques – se veut toutefois confiant car le Normand a toujours bien performé sur ce circuit par le passé.

« Ce sera un format un peu différent là-bas, qui sera sans doute intéressant. Mais il faudra bien débuter car il n’y aura pas beaucoup de temps à perdre lors des essais. »

« Bakou est un méga, méga circuit. J’adore courir là-bas – cinquième la saison dernière, podium l’année précédente – alors voyons ce que cette année nous réserve. »

« C’est un endroit où vous devez rester éveillé, être patient et y aller juste pour gagner car tout peut arriver sur ce genre de piste. C’est le premier Sprint de l’année, et le tout premier à Bakou, donc ça va certainement être très excitant. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmé du 28 au 30 avril. La F1 devrait également tester un nouveau format de week-end à Bakou avec l’introduction d’une deuxième séance qualificative…

La F1 pleinement tournée vers la génération Alpha

Avec la popularité croissante de la Formule 1 dans le monde – notamment grâce à Netflix et sa série Drive to Survive – et l’avènement des réseaux sociaux, les dirigeants de la catégorie reine doivent redoubler d’efforts pour satisfaire un nouveau public issu en grande partie de la génération Alpha (personnes nées à partir de 2010).

Pour ce nouveau public, l’aspect « historique » des Grands Prix de Formule 1 tels que celui de Belgique, d’Italie ou encore de Grande-Bretagne, a beaucoup moins d’impact que pour les « millénariaux’ et c’est principalement pour cette raison que la catégorie reine souhaite faire évoluer son offre en choisissant de nouvelles destinations et en mettant en place de nouveaux formats de week-ends comme l’introduction des courses Sprint par exemple.

Dans ce contexte, l’arrivée de nouvelles destinations au calendrier de la F1 pour séduire cette nouvelle génération de fans est donc inévitable, comme le confirme une nouvelle fois le PDG de la catégorie reine.

« Aujourd’hui, l’aspect financier est énorme, mais nous devons protéger la qualité des événements et du sport. » a déclaré le PDG de la F1 à Sky Sports.

« Lorsque l’aspect « historique » n’est lié qu’au fait de regarder en arrière, cela est un problème. Mais si vous vous concentrez sur le développement du sport, alors l’aspect « historique » peut avoir une grande valeur. »

« Il est de notre devoir de nous assurer qu’ils – par exemple Monza, qui est un endroit formidable – investissent dans les infrastructures pour le futur, dans les services pour les fans. »

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la Formule 1 est un sport mondial et ne peut plus désormais se cantonner à rester en Europe. A ce titre, de nouvelles destinations sont toujours à l’étude et l’Afrique est évidemment au cœur des discussions.

Lorsqu’on lui demande si des discussions sérieuses sont en cours au sujet d’une éventuelle course sur le continent africain, Domenicali a répondu : « A 100%. L’Afrique est toujours un continent sur lequel nous travaillons très dur. »

« Comme je l’ai toujours dit, nous devons trouver les bons partenaires, le bon plan à moyen terme. Ce que je veux éviter, c’est qu’on y aille une année et qu’on l’oublie ensuite. »

« Nous travaillons pour essayer de trouver une solution pour le meilleur du sport, pour le meilleur du pays. » a ajouté l’Italien, alors que le candidat le plus probable en Afrique reste le tracé de Kyalami en Afrique du Sud.

Cette saison, la Formule 1 se rend aux Etats-Unis pour y disputer trois Grands Prix à Miami, Austin et Las Vegas, mais bien que Domenicali a laissé entendre qu’il a déjà été approché par des promoteurs asiatiques et américains, il a insisté sur le fait que la Formule 1 ne prévoit pas d’ajouter d’autres courses dans ces régions du monde « dans les prochaines années ».

« Il y a beaucoup d’intérêt de la part de l’extrême-orient, et encore plus d’intérêt pour les Etats-Unis. Mais en ce moment nous en avons déjà trois ce qui, je pense, est le bon nombre pour les deux prochaines années. »

« Le plus important est que chaque Grand Prix doit être différent en termes de personnalité. Nous voulons que la ville [hôte] vive l’événement, c’est la magie de la Formule 1. »

Aucune discussion avec Londres

Il y a quelques semaines, l’idée d’organiser un Grand Prix de F1 dans les rues de Londres a refait surface dans la presse britannique, mais le PDG de la catégorie reine a révélé qu’il n’y avait eu « aucune discussion » jusqu’à présent avec les promoteurs.

« Pourquoi pas ? Ce serait formidable, mais je pense que Londres a peut-être d’autres priorités à aborder. Mais, bien sûr ce serait un excellent projet. »

« Nous sommes prêts à en discuter parce que Londres est l’endroit où nous avons nos bureaux. Donc, ce ne serait pas mal, les déplacements seraient faciles. » a ajouté Domenicali.

Moins d’essais libres à l’avenir…

Alors que les passionnés de F1 de longue date attendent avec impatience les premiers essais libres du week-end chaque semaine et sont même prêts à se lever à 02h00 du matin pour les suivre [en Australie par exemple], les nouveaux fans eux sont moins intéressés de suivre des séances durant lesquelles il ne se passe pas grand chose.

La Formule 1 a donc bien compris que ces séances d’essais libres doivent être plus « funs » et va donc tester un nouveau format lors d’un week-end de course Sprint avec le remplacement de la deuxième séance d’essais libres par une seconde séance qualificative.

Ce sera le cas notamment à Bakou lors de la quatrième manche de l’année, et si ce nouveau format séduit, il pourrait être généralisé à l’avenir avec, pourquoi pas, des courses Sprint lors de chaque week-end de Grand Prix.

Red Bull répond à Ferrari sur sa pénalité « trop légère »

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a répondu aux critiques faites par son homologue de chez Ferrari, Fred Vasseur, qui a déclaré il y a quelques jours que la pénalité infligée à Red Bull pour son dépassement du plafond des coûts en 2021 était peut-être un peu trop légère.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull – qui a reçu une amende de 7 millions de dollars et une réduction de 10 % du temps passé en soufflerie pour une période de 12 mois après avoir été jugée coupable d’un dépassement de budget en 2021 – domine outrageusement la saison 2023 avec déjà trois victoires en autant de courses disputées.

Face à une telle domination, le directeur de Ferrari n’a pas hésité à crier haut et fort que la pénalité infligée à Red Bull est trop légère : « Je suis toujours convaincu que la pénalité était très légère. » a déclaré le Français à Sky Sports.

« En considérant que nous allons améliorer [les performances de la voiture] d’un peu moins d’une seconde au cours de la saison en termes d’aéro, et que vous obtenez une pénalité de 10% de cela, cela fait un dixième, c’est 0,1s. »

« Comme ce n’est pas une progression linéaire, c’est probablement moins, et comme vous avez le droit de dépenser cet argent ailleurs, en gain de poids et ainsi de suite, pour moi la pénalité est trop marginale. » a t-il insisté.

Interrogé sur les commentaires de Fred Vasseur, Christian Horner déclare que les affirmations du patron de la Scuderia Ferrari sont peut-être un peu prématurées, notamment parce que – selon lui – l’impact de cette pénalité sera visible un peu plus tard dans la saison et l’année prochaine.

« Tout le monde a une opinion, et je pense que tout le monde est libre d’avoir sa propre opinion. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports à propos des commentaires de son homologue de chez Ferrari.

« L’équipe a fait un excellent travail cet hiver sur le temps passé en soufflerie que nous avons eu pour développer cette voiture. Mais bien sûr, cela aura un impact plus tard dans l’année et l’année prochaine. »

« Donc, sur un instantané de trois courses, je pense que c’est encore extrêmement prématuré, parce qu’il reste encore énormément de courses à disputer. »

Horner s’attend d’ailleurs à ce que la hiérarchie évolue au fil des prochaines courses de la saison, notamment parce que toutes les écuries vont commencer à introduire des mises à jour sur les monoplaces à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé fin avril.

« Il y a beaucoup de choses qui peuvent changer. Nous entendons parler de grandes mises à jour pour Ferrari et Mercedes dès notre retour en Europe. » a ajouté le Britannique.

« Donc, nous ne tenons certainement rien pour acquis. Nous nous concentrons simplement sur nous-mêmes, en faisant du mieux que nous pouvons dans les limites que nous avons. »

« Nous faisons de notre mieux et nous savons que c’est une pénalité difficile, c’est une pénalité que nous prenons sous le menton et nous nous appliquons de la meilleure façon possible. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits en trois courses, soit 97 points de plus que la Scuderia Ferrari actuellement quatrième derrière Mercedes et Aston Martin.

Leclerc voit la pause de la F1 comme une opportunité pour Ferrari

Charles Leclerc insiste sur le fait que lui et Ferrari sont « pleinement motivés » pour retrouver une certaine performance avec la SF23 avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute à la fin du mois d’avril sur le tracé urbain de Bakou.

Avec une pause printanière de quatre semaines entre le Grand Prix d’Australie et celui d’Azerbaïdjan en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine, les équipes disposent de beaucoup de temps pour se préparer à attaquer la deuxième partie de la saison et développer des mises à niveau.

Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello – qui connaît un début de saison compliqué – va évidemment profiter de cette pause forcée comme une réelle opportunité de pouvoir faire évoluer la SF23 avant l’Azerbaïdjan.

« Avec la situation dans laquelle nous nous trouvons en tant qu’équipe, nous prenons cela [la pause] comme une opportunité de travailler autant que possible pendant cette pause afin d’obtenir des mises à niveau le plus rapidement possible et d’être aussi compétitifs que nous le souhaitons. » a déclaré le Monégasque qui a subi deux abandons en trois courses depuis le début de la saison.

« La saison est encore très, très longue, et nous sommes pleinement motivés pour revenir au sommet et nous essaierons d’utiliser ces semaines [avant le GP d’Azerbaïdjan] de la meilleure façon possible. »

Après les trois premières manches de l’année, Leclerc occupe la dixièmes place à égalité de points avec le pilote Haas Nico Hülkenberg (6 points au total). Comparé au début de saison 2022, le contraste est saisissant pour Charles Leclerc qui menait le championnat du monde des pilotes à pareille époque l’an dernier.

« Nous connaissons de l’histoire de l’année dernière, et maintenant il s’agit de se concentrer sur ce que nous pouvons faire de mieux pour nous améliorer et revenir à leur niveau [de Red Bull]. » a ajouté le pilote Ferrari.

« Nous savons dans quels domaines nous devons travailler, et désormais nous devons juste y arriver. Honnêtement, nous devons juste essayer d’avoir une voiture solide dans toutes les conditions. »

« Nous semblons être assez bons en termes de qualifications chaque fois que l’adhérence maximale est là, mais ensuite chaque fois que nous perdons un peu d’adhérence en course, cela commence à être très, très difficile, et nous semblons perdre beaucoup de performances, donc il faut y travailler. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan – quatrième manche du championnat du monde 2023 – est programmé du 28 au 30 avril et les équipes participeront à une course Sprint ce week-end là.

Verstappen profite de la pause en F1 pour récupérer physiquement

Après le Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen est rentré chez lui à Monaco quelques jours pour se reposer avant de repartir vers l’Arabie Saoudite pour disputer la deuxième manche de la saison 2023. Cependant, le Néerlandais a dû faire l’impasse sur la journée de jeudi réservée aux médias à Djeddah en raison de maux à l’estomac. Le champion du monde en titre est donc arrivé en Arabie Saoudite le vendredi matin juste avant les premiers essais libres du week-end.

Lors de la troisième manche de l’année disputée en Australie, Verstappen a divulgué un peu plus de détails concernant son réel état de santé, et le Néerlandais a expliqué à quel point il a souffert durant le week-end du Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par son coéquipier Sergio Perez.

« J’avais l’impression qu’il me manquait juste un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie saoudite] en croyant vraiment qu’il était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez normalement bien. Vous pouvez simplement faire vos entraînements. » a déclaré Verstappen.

« Mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, après un seul tour à l’attaque, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement. »

« Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’avais l’impression d’être physiquement limité. »

Mais grâce à l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième année consécutive, la Formule 1 bénéficie cette saison d’une pause printanière de trois semaines après la troisième course de l’année, ce qui va permettre à Max Verstappen de récupérer avant la quatrième manche qui se disputera fin avril en Aerbaïdjan.

« Honnêtement, c’est un peu bizarre d’avoir trois semaines de congé, surtout en début de saison. » a déclaré le pilote Red Bull lors du week-end du Grand Prix d’Australie.

« Il y a quelques semaines de cela, j’aurais plutôt dit que je n’avais pas hâte d’y être, mais je suis tombé très malade et je me bats un peu depuis. »

« Donc pour moi, ces trois semaines vont me permettre de revenir à une forme physique complète en suivant un programme complet. »

« Donc, d’une certaine manière c’est probablement bien que cela arrive maintenant. Après, en temps normal, lorsque je me sens bien, j’aurais préféré continuer à courir. »

Cette pause forcée est la première de la saison, mais contrairement à la trêve estivale programmée en août, les équipes de F1 peuvent continuer à travailler à l’usine au cours de ces trois semaines off.

Ricciardo vise un retour en F1 dans une équipe de haut niveau

Daniel Ricciardo a insisté sur le fait qu’il ne compte pas revenir en F1 à tout prix et qu’il n’acceptera pas un poste de titulaire dans une équipe de fond de grille si jamais l’opportunité se présentait l’an prochain.

Après deux saisons passées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat rompu par son employeur une année plus tôt que prévu et a été remplacé par son jeune compatriote Oscar Piastri. 

L’Australien s’est alors retrouvé du jour au lendemain disponible sur le marché des pilotes, mais aucune équipe de haut niveau n’a souhaité s’offrir ses services, ce qui a contraint Daniel Ricciardo à accepter un poste de troisième pilote au sein de son ancienne équipe Red Bull.

Désormais en pleine année « sabbatique », Daniel Ricciardo veut profiter de cette pause dans sa carrière pour peser le pour et le contre pour un éventuel retour sur la grille en 2024, mais l’Australien assure qu’il ne compte pas revenir à tout prix en Formule 1 et vise uniquement une écurie de haut niveau.

« L’une des choses que je veux retenir de cette année [sabbatique] est de savoir ce que je veux, mais aussi ce que je ne veux pas. » a déclaré Daniel Ricciardo à Fox Sports.

« Je pense que je peux déjà répondre. Ce que je sais, c’est que je ne veux pas retourner au point zéro. Je ne veux pas être sur la grille juste pour être sur la grille et lutter pour être 18e. Donc, je ne veux pas être sur la grille à tout prix. »

« Je sais aussi que c’est plus difficile de sauter directement dans une équipe de haut niveau en termes de disponibilité, mais je sais que c’est là que je veux être. »

« Je sais que je peux prospérer dans ces situations où il y a plus en jeu, mais je pense qu’à ce stade de ma carrière, il faut cette faim et cette motivation pour courir à l’avant. »

« Donc oui, c’est ce que je veux et c’est là où j’en suis actuellement. Je sais que cela pourrait rendre mon retour plus difficile, mais c’est ce que je cherche. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait prêt éventuellement à abandonner la F1 en 2024 si aucune opportunité ne s’offre à lui sur la grille, l’Australien a répondu : « Si j’en avais complétement fini avec la F1, alors oui, je penserais probablement à autre chose. »

Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par les équipes HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.

Russell révèle son point faible par rapport à Lewis Hamilton

George Russell – qui a rejoint Mercedes en 2022 après trois années passées chez Williams – est arrivé au sein de sa nouvelle écurie à un moment compliqué car Mercedes a développé une monoplace 2022 difficile à comprendre et à exploiter.

Malgré les difficultés, Russell a tout de même réussi à offrir à Mercedes une victoire en fin d’année au Brésil et a terminé devant son coéquipier au championnat du monde avec 35 points d’avance sur le Britannique en 2022.

Interrogé pour savoir dans quel domaine il estime devoir encore s’améliorer par rapport à son coéquipier, George Russell a répondu : « Je pense que le principal domaine à améliorer est probablement la gestion des pneumatiques. »

« Je pense que Lewis est très doué pour maximiser les relais et tirer le meilleur parti des pneus sur un relais. » confie George Russell.

« Avoir déjà une année à mon actif [en 2022] en tant que coéquipier avec lui et voir certains de ses traits m’a été vraiment bénéfique. »

« J’avais l’impression d’être sur une courbe assez raide à cet égard, mais j’ai aussi l’impression qu’il y a encore beaucoup à venir. » estime Russell.

Le Britannique a ajouté qu’il avait également beaucoup appris des difficultés rencontrées avec la W13 de la saison dernière : « Les choses dont j’ai le plus appris ont été ces courses difficiles et ces courses où j’ai échoué ou sous-performé. »

« En repensant à ces courses, je dirais que la plupart des raisons étaient d’avoir trop essayé. C’est une grande leçon que j’ai apprise : parfois, plus vous essayez, plus vous poussez, et le résultat n’est pas meilleur. »

« Vous devez être discipliné avec vous-même parfois dans votre approche et savoir à quel point vous devez vous pousser. Si vous allez au gymnase tous les jours et que vous faites un maximum de développé couché tous les jours, à un moment donné, vous allez vous blesser et ce n’est pas le moyen le plus efficace de devenir plus fort. »

« C’est représentatif de la course, si vous sortez en piste et si vous pilotez avec de la colère, en poussant la voiture au delà des limites à chaque tour, ce n’est pas le moyen le plus rapide de piloter. Ces courses ont été une validation de tout cela pour moi. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui est programmé fin avril à Bakou, George Russell occupe la septième place au championnat du monde des pilotes, 20 points derrière son coéquipier Lewis Hamilton.