Sixième manche du championnat du monde, le Grand Prix de Monaco n’est pas la course durant laquelle les équipes apportent de grandes nouveautés techniques, mais rien que pour le plaisir des yeux, voici la galerie technique.
Même si les équipes de F1 n’apportent pas de grandes nouveautés techniques sur leur monoplace au Grand Prix de Monaco en raison d’un tracé atypique dans le calendrier de la Formule 1, c’est toujours un vrai plaisir pour les yeux que de contempler ces machines incroyables complétement démontées.
Notre photographe Alessandro Arcari [@BerrageizF1 ] a laissé traîner son objectif dans la pit lane de Monaco le week-end dernier pour vous offrir ces superbes clichés. Il vous suffit de cliquer sur la galerie ci-dessous et de faire défiler les photos une à une.
L’édition 2019 du Grand Prix de France sera orientée « fête de la musique », avec pas moins de trois concerts en trois jours.
L’an dernier, le GP de France a effectué son grand retour au calendrier de la F1 après dix ans d’absence et les spectateurs ont répondu présents sur le circuit du Castellet durant les trois jours.
Pour cette édition 2019, les organisateurs ont mis les bouchées doubles et proposeront aux fans non pas un mais trois concerts entre le vendredi et le dimanche.
A l’occasion de la fête de la musique, les DJ du Mistral assureront le show vendredi 21 juin après les séances d’essais libres. Le concert sera accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et vendredi quelle que soit la catégorie de la place achetée.
Bob Sinclar assurera le show samedi 22 juin après les qualifications. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et samedi quelle que soit la catégorie de la place achetée.
Martin Solveig assurera le show dimanche 23 juin après la course. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et dimanche quelle que soit la catégorie de la place achetée.
« Le GP de France, c’est un événement national, classé comme tel, et on a la chance de faire partie des 21 GPs dans le monde, alors qu’il y a beaucoup de demandes, que de nombreuses villes ou pays veulent en faire partie. On doit s’adapter aux nouvelles exigences de Liberty. » explique Eric Boullier, ambassadeur du GP de France à F1only.fr
« A part les embouteillages et la gestion des parkings, qui étaient deux sujets liés, ils étaient assez contents du GP de France, on a reçu les félicitations de la FOM, de la FIA et des écuries. »
« Il y a eu zéro problème à l’intérieur du circuit, tout s’est bien passé, alors que c’était une nouvelle équipe, dix ans après Magny-Cours et 28 ans après la dernière édition au Paul Ricard. Donc on ne peut que féliciter les équipes du circuit. »
« C’est une mission à cinq ans et on sait que la deuxième année c’est plus difficile de vendre des billets. On sera jugés à partir de la troisième année, sur l’intérêt porté au GP de France. Il faut savoir se concentrer sur ce que l’on veut faire. »
Les points négatifs revus par rapport à 2018
« Par rapport à l’an dernier, c’est plein de petites choses, on a revu tous les points négatifs et positifs du GP, car il y avait aussi beaucoup de points positifs, pour le remonter d’un cran en terme d’organisation, de contenu. »
« On sera orientés sur la fête de la musique et il y aura trois soirs de concerts, au lieu d’un l’an dernier, on aura aussi un deuxième village, pas seulement le village sud. Il y aura beaucoup plus d’activités et de choses à expérimenter pendant le GP. »
« On va amener la Clio Cup, une série supplémentaire pour les spectateurs. C’est notre responsabilité directe, l’autre c’est que tout se passe bien sur la piste, mais ce n’est pas nous. »
Priorité sur les campings
« Ça fait partie de la stratégie, de l’identité du GP. On a déjà doublé les campings par rapport à l’an dernier, et l’activité autour des campeurs est importante, avec des scènes de musique tous les soirs, pour que les spectateurs restent plus longtemps et même couchent sur place. »
« Ça fait un meilleur show et tout se combine pour roder une machine qui a fait son premier GP et l’avait plutôt réussi, à part les gros points noirs dont tout le monde a parlé. »
« Il y a toujours quelque chose qui ne fonctionne pas, faute de temps sûrement. On ne peut pas jeter la pierre à qui que ce soit. Ça n’a pas marché, on sait pourquoi, on a corrigé et on est satisfaits. »
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a remporté ce dimanche le Grand Prix de Monaco 2019 au termes des 78 tours de course.
Le Britannique a franchi la ligne d’arrivée devant la Red Bull de Max Verstappen et la Ferrari de Sebastian Vettel.
Cependant, Max Verstappen ayant écopé d’une pénalité de cinq secondes, le Hollandais termine officiellement à la quatrième position.
Derrière, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Daniil Kvyat, Alex Albon, Romain Grosjean et Daniel Ricciardo complètent le top dix.
Lewis Hamilton a été sous la pression directe de Max Verstappen durant une grande partie de la course ce dimanche à Monaco, les deux hommes étant sur une gomme différente [Jaune pour Hamilton et Blanche pour Verstappen].
Le pilote Mercedes a été « obligé » de rallier l’arrivée de la course avec des pneus extrêmement abîmés, alors que le pilote Red Bull est resté collé dans son échappement jusqu’au dernier tour de course, les deux hommes s’étant même touchés au 77e tour de course.
Charles Leclerc trop impatient
Le pilote Ferrari nous a gratifié d’un début de course incroyable en effectuant un premier dépassement magnifique à la « Jules Bianchi » au virage de la Rascasse sur la Haas de Romain Grosjean.
Mais quelques instants plus tard, le Monégasque a définitivement ruiné sa course en voulant réitérer le dépassement au même endroit sur la Renault de Nico Hulkenberg.
Charles Leclerc a touché le rail avec la roue arrière droite de sa Ferrari au moment de dépasser Hulkenberg, provoquant une crevaison sur le pneu arrière droit.
Le pilote Ferrari a dû effectuer un tour complet de circuit avec une roue arrière droite partant en morceaux et endommageant sévèrement le fond plat, ainsi que l’aileron arrière de sa monoplace.
Cet incident obligera la direction de course à envoyer la voiture de sécurité en piste pour permettre aux commissaires de dégager les nombreux débris laissés par la Ferrari de Leclerc.
Le pilote monégasque abandonnera finalement quelques tours plus tard en raison des dégâts trop importants sur sa SF90.
Verstappen double Bottas dans les stands
Avec l’entrée de la voiture de sécurité en piste, les pilotes leaders se sont jetés dans la voie des stands pour effectuer un arrêt « gratuit ».
Mais l’équipe Red Bull a relâché son pilote Max Verstappen au moment où la Mercedes de Valtteri Bottas quittait son emplacement, percutant légèrement la W10 du Finlandais.
Pour cet incident, Max Verstappen a écopé de cinq secondes de pénalité sur son temps final [ou cinq secondes d’immobilisation en cas d’arrêt au stand].
Notons que le léger contact entre la Red Bull de Max Verstappen et la Mercedes de Valtteri Bottas dans la voie des stands a endommagé la roue avant droite de Bottas contre un trottoir, ce qui a obligé le pilote Mercedes à effectuer un second arrêt pour changer à nouveau de roues. Avec ce double arrêt, Valtteri Bottas a dû ressortir en quatrième position.
Pénalité pour Giovinazzi
Le pilote Alfa Romeo a écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir causé un carambolage au virage de la Rascasse.
Après le Grand Prix de Monaco 2019, Lewis Hamilton reste le leader du championnat du monde de Formule 1 avec 137 points inscrits depuis le début de l’année.
Après cette sixième manche, Lewis Hamilton bénéficie d’une avance de 17 points sur son coéquipier Valtteri Bottas, tandis que Sebastian Vettel a réussi à remonter à la troisième position du classement grâce à son podium signé ce dimanche à Monaco.
Le classement des pilotes 2019
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Au classement des constructeurs, Mercedes reste largement devant avec 257 points inscrits depuis le début de la saison, tandis que Ferrari accuse désormais 118 points de retard sur l’équipe du constructeur allemand.
Le pilote Red Bull Max Verstappen a été élu pilote du jour au Grand Prix de Monaco 2019 durant lequel le Hollandais a terminé quatrième.
Les fans de F1 ont voté en masse pour le pilote Red Bull, qui a mis une énorme pression au vainqueur de la course Lewis Hamilton ce dimanche en restant collé à l’échappement de sa Mercedes jusqu’au dernier tour.
Les deux hommes se sont même touchés dans l’avant dernier tour de course à la sortie du tunnel lorsque Verstappen a tenté un dépassement « kamikaze » sur le Britannique.
Rappelons que Max Verstappen a franchi la ligne d’arrivée à la seconde position, mais a dû reculer de deux places en raison d’une pénalité de cinq secondes suite à un relâchement anticipé de la part de son équipe lors de son arrêt au stand.
C’est le Britannique Lewis Hamilton qui s’élancera depuis la pole position ce dimanche à Monaco, juste devant son coéquipier Valtteri Bottas et la Red Bull de Max Verstappen.
Les deux pilotes Mercedes ne sont séparés que par 86 millièmes de seconde, tandis que le pilote Red Bull Max Verstappen accuse un retard de quatre dixièmes sur les flèches d’argent.
Aux côtés de Max Verstappen, on retrouve la Ferrari de Sebastian Vettel, seul pilote de la Scuderia à être passé en Q3 ce samedi, son coéquipier Leclerc ayant été victime d’une erreur stratégique de la part de son équipe.
La grille de départ du Grand Prix de Monaco 2019 présentée ci-dessous prend en compte les pénalités infligées à Pierre Gasly [3 places] et Antonio Giovinazzi [3 places].
Le départ du 77e Grand Prix de Monaco sera donné ce dimanche après-midi à 15h10. La course est à suivre en direct sur Canal + en France, mais aussi sur TF1, qui diffuse quatre courses gratuitement cette année, dont le Grand Prix de Monaco.
La grille de départ officielle du GP de Monaco 2019
Lewis Hamilton a signé la pole position au Grand Prix de Monaco 2019 en 1.10.166, le pilote Mercedes devance son coéquipier Valtteri Bottas de 86 millièmes et la Red Bull de Max Verstappen pour quatre dixièmes.
Derrière, Sebastian Vettel, Pierre Gasly, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo, Daniil Kvyat, Carlos Sainz et Alex Albon complètent le top dix.
Charles Leclerc éliminé dès la Q1
Le pilote monégasque a été victime d’une nouvelle erreur stratégique de la part de son équipe en Q1, le pilote Ferrari s’élancera depuis la seizième position sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco.
La Scuderia Ferrari a estimé que son pilote passerait aisément en Q2 et ne l’a donc pas fait ressortir des stands, alors qu’au même moment, tous les pilotes présents en piste amélioraient leur chrono, y compris son coéquipier Sebastian Vettel, qui a lui aussi failli se faire éliminer en Q1.
Le pilote monégasque a également perdu du temps en Q1 lorsque ses mécaniciens ont dû faire reculer sa SF90 en la poussant vers les balances de la FIA, alors que Leclerc n’a pas vu le signal l’obligeant à s’arrêter à la pesée officielle.
Pierre Gasly sous investigation
Le pilote Red Bull Racing a été placé sous investigation pour avoir bloqué la monoplace de Romain Grosjean en Q2.
Une Renault dans le top dix
Daniel Ricciardo a réussi à classer sa monoplace dans le top dix de cette séance de qualifications, le pilote Renault termine à la septième position.
On pensait que Ferrari avait touché le fond, en début de saison, à cause des cinq doublés consécutifs de Mercedes. Et bien non.
Ce samedi en Principauté, devant des milliers de tifosi et de fans monégasques, la Scuderia a réussi à empêcher Charles Leclerc, le héros local, l’arrière petit-fils spirituel de Louis Chiron, d’aller chercher la pole position.
La faute à une cascade d’erreurs humaines, stratégiques, stupides, qui auraient pu faire rire si le sport auto n’était pas aussi dangereux, et si l’enjeu de ce GP de Monaco, d’un retour de Ferrari aux avant-postes, n’était pas aussi crucial pour l’avenir de la F1.
Les amateurs de sport y croyaient un peu, d’autant que Charles avait signé le meilleur chrono des derniers essais libres, devant les intouchables Flèches d’Argent… C’était à la fin d’une séance où son leader d’équipe, l’inénarrable Sebastian Vettel se mettait dans le rail à Sainte Dévote, tout seul comme un grand. Histoire de mettre un coup de pression à son équipe, trois heures avant les « qualifs ».
Un peu comme l’an dernier à Hockenheim, quand le quadruple champion du monde (sic) a fini dans le bac à graviers, tout seul, alors qu’il avait le championnat du monde bien en mains. Car c’est devenu un rituel chez Ferrari, depuis les années Alonso: chaque fois que la Scuderia pourrait revenir au plus haut niveau, gagner des courses, voire même un titre mondial, ça part en saucisse (de Francfort), à cause d’un enchaînement de bourdes.
C’est facile de critiquer, devant son écran d’ordinateur, mais ils n’avaient pas le droit de faire ça à Charles Leclerc, irréprochable depuis le début de la semaine, toujours disponible, calme et serein, positif et optimiste. Ni à ses fans, et plus largement à tous les amateurs de F1, qui veulent continuer à croire à un renouveau, à une renaissance, à un déroulement différent de ces Grands Prix qui les fascinent, avec des vainqueurs différents, parfois.
Charles a déjà failli gagner son premier GP de F1, à Bahreïn, jusqu’à une casse mécanique imprévisible et désolante. Il devra attendre encore un an, au moins, pour briller dans les rues de sa ville natale, dans cette Principauté où il a assez de talent pour être le plus rapide, aux essais et en course.
Il n’y a plus qu’une seule option, pour ce dimanche: une course folle, délirante, avec de la pluie, des incidents, des drapeaux de toutes les couleurs. Il pourrait peut-être remonter au classement pour finir sur le podium, ou tout près. Un peu comme un certain Ayrton Senna, au siècle dernier..
Le droit de veto de l’équipe Ferrari a été l’un des thèmes principaux de la conférence de presse des directeurs d’équipe ce jeudi à Monte Carlo.
Les équipes de Formule 1 reconnaissent l’importance de la Scuderia Ferrari dans la catégorie reine du sport automobile, mais ne comprennent pas pourquoi l’écurie italienne a autant de pouvoir dans la prise de décisions du sport.
En Espagne, Mattia Binotto, le directeur sportif de Ferrari, a déclaré que le droit de veto dont jouit son écurie ne servait pas seulement à se protéger, mais aussi à assurer une certaine sécurité au reste des équipes de la grille lors des discussions pour introduire de nouvelles règles.
Mais pour la directrice de l’équipe Williams, il s’agit tout simplement d’un non-sens de laisser à Ferrari un tel pouvoir, la Britannique estimant que la prise de décision en Formule 1 devrait être un processus moins démocratique et plus dépendant de la Formule 1 et de la FIA.
« Je pense que c’est absurde, et si je dois être honnête, je pense que notre sport est trop démocratique. » a déclaré Claire Williams ce jeudi à Monaco.
« J’en ai déjà parlé, et je pense que la Formule 1 et la FIA devraient avoir plus de pouvoir dans les règlements. Nous devons prendre soin de ce sport et de sa durabilité pour le futur. »
« Nous devons le protéger et protéger son véritable ADN. Cela peut être difficile avec un comité, je pense qu’aucune équipe ne devrait avoir un droit de veto, cela n’a pas de sens. »
Rappelons que la Scuderia Ferrari a le droit à ce veto de par son statut d’équipe historique dans le championnat du monde de Formule 1.
Le responsable de l’équipe Red Bull Racing, Chrstian Horner, estime lui aussi que cela n’a plus aucun sens de laisser ce droit de veto à Ferrari.
« C’est plutôt démodé, on peut le voir de deux manières : C’est un filet de sécurité parce qu’il représente les équipes, mais aussi Ferrari. » explique Christian Horner.
« Probablement, si nous avions une feuille blanche, cela ne servirait à rien de créer un veto. Comme l’a dit Claire, il devrait y avoir les mêmes règles pour tout le monde. »
Cyril Abiteboul [Renault] et Zak Brown [McLaren] estiment quant à eux que l’importance de Ferrari devrait être reflétée dans les accords commerciaux et non sur les décisions sportives.
« Nous devons être progressifs, plutôt que défensifs. » a déclaré le patron de Renault. « La capacité de bloquer un processus qui peut être positif pour le sport n’est pas bonne. »
« Nous reconnaissons la valeur de Ferrari dans le sport, mais cela peut se refléter dans les accords commerciaux et non dans la gouvernance de la Formule 1. »
« C’est très gentil de la part de Binotto de se porter volontaire pour représenter les intérêts des équipes. » souligne Zak Brown. « Mais je pense que nous avons tous des intérêts différents.et nous les meilleurs dans nos propres négociations. »
« Comme Cyril l’a dit, Ferrari contribue beaucoup dans le sport, et cela peut être reconnu de différentes manières. »
L’ancien pilote autrichien, Niki Lauda, est décédé la nuit dernière des suites de complications rénales à l’âge de 70 ans.
Le triple champion du monde de F1, qui occupait le poste de directeur non exécutif de l’écurie Mercedes, était absent des circuits depuis l’été 2018.
En août dernier, il avait été admis d’urgence à un centre hospitalier de Vienne pour y subir une délicate transplantation pulmonaire après avoir contracté un virus lors d’un séjour à Ibiza, en Espagne.
Son état s’est détérioré au cours des dernières semaines. Il souffrait cette fois de problèmes rénaux. Plus tôt dans la journée, ses médecins devaient effectuer une dialyse sur le patient Lauda, mais l’intervention n’a pas permis de lui sauver la vie.
Niki Lauda avait subi deux transplantations rénales en 1997 (grâce au don de son frère Florian) et en 2005. La donneuse était cette fois sa deuxième épouse, Birgit.
« C’est avec tristesse que nous annonçons que notre cher Niki s’est éteint paisiblement entouré de sa famille. » ont indiqué les proches de Niki Lauda cette nuit.
Prisonnier des flammes
Niki Lauda sera à jamais associé à son terrible accident survenu au Nurbürgring un an après avoir été sacré pour la première fois en Formule 1.
Le 1er août 1976 sa monoplace heurte le mur et s’enflamme. Lauda reste près d’une minute dans le cockpit avant d’en être extrait par trois de ses collègues pilotes.
Ces images auront choqué le monde entier, mais Lauda le battant choquera le monde de la F1 en prenant le départ du Grand Prix d’Italie seulement six semaines après son accident et avec de graves lésions au visage et d’atroces souffrances.
Cette saison-là, il lutte pour le titre jusqu’à la dernière course avec le Britannique James Hunt, finalement couronné. Cet affrontement épique, révélateur du caractère hors-norme de l’Autrichien, a été raconté en 2013 dans le film « Rush », de l’Américain Ron Howard.
Un second titre en 1977
En 1977, le rescapé remporte son deuxième titre de champion de monde avec Ferrari. Il arrête la compétition fin 1979, pour fonder Lauda Air.
Mais il retrouve les circuits dès 1982, au volant d’une McLaren avec laquelle il conquiert en 1984 son ultime titre mondial.
Président non-exécutif de Mercedes
Devenu président non exécutif de l’écurie Mercedes en 2012, l’homme à l’éternelle casquette publicitaire cachant à moitié ses cicatrices reste omniprésent sur les circuits, où il est apprécié pour son expertise et son franc-parler, déplorant notamment que se perde « l’aspect combat de gladiateurs » de son sport.
Il était écouté, lui qui avait marqué l’histoire de son sport en se montrant méticuleux dans sa préparation et déterminé sur les circuits.
Son faux départ de la F1 en 1979 est lié à sa seconde passion: l’aviation civile. Pionnier du charter privé, il crée cette même année sa propre compagnie aérienne, qu’il cède avec profit à Austrian Airlines en 2002.
C’est loin d’être le dernier looping de cet homme d’affaires avisé, par ailleurs pilote de ligne confirmé. En 2004, il créé la très profitable compagnie low-cost Niki, qu’il revend en 2011 à l’allemand Air Berlin.
Lauda, qui a parallèlement exploité une petite société de jets d’affaires, aura cependant connu le drame comme patron de compagnie. Le 26 mai 1991, le Boeing 767 assurant le vol Lauda Air Bangkok-Vienne s’écrase avec 223 personnes à bord en raison d’un défaillance technique structurelle. Il n’y a pas de survivant.
Né le 22 février 1949 dans une famille de la bourgeoisie d’affaires viennoise, Andreas Nikolaus Lauda, dit Niki, est père de quatre enfants issus de deux mariages différents.
Il n’a pas vingt ans lorsque, sans en avertir ses parents, il dispute en 1968 sa première course automobile avec une Mini Cooper offerte par sa grand-mère.
Les gaz toxiques inhalés lors de son accident de 1976 ont affaibli son organisme. Après deux greffes de reins en 1997 et en 2005, il avait dû subir en août 2018 en extrême urgence une transplantation pulmonaire, après avoir contracté un virus lors d’un séjour à Ibiza.
Opéré à l’Hôpital général (AKH) de Vienne le lendemain de la date anniversaire de son crash, il s’en était difficilement remis. « C’est dur de revenir. Ça ne se compare pas à mes brûlures après l’accident du Nürburgring », confiait-il au journal suisse Blick. « Je suis brièvement mort. Mais j’ai ressuscité ». avec l’AFP
Nous sommes fiers de vous annoncer que cet été se tiendra le tout premier Grand Prix de karting F1only.fr, en collaboration avec notre partenaire Jaussaud Events et le circuit RKC.
Bien conscients que nos lecteurs sont situés aux quatre coins de l’hexagone, de Belgique, de Suisse ou bien d’encore plus loin, nous avons décidé d’organiser deux Grands Prix, afin de permettre à tout le monde d’y participer.
Le premier Grand Prix F1only.fr se disputera au mois d’août 2019 dans le nord de la France, ce qui devrait même permettre à nos voisins Belges de se joindre à nous.
Le second Grand Prix F1only.fr sera organisé plus au sud d’ici quelques mois, ce qui permettra aux « sudistes » d’y participer sans devoir faire trop de route.
En espérant vous voir nombreux pour cette première édition, voici ci-dessous toutes les modalités, ainsi que le lien de réservation pour pouvoir participer à ce tout premier Grand Prix Karting F1only.fr. N’oubliez pas que les places sont limitées.
Quand?
Le 1er GP F1only.fr aura lieu le samedi 17 août 2019. Le rendez-vous est fixé à 8h30 sur le circuit directement.
Où?
Sur le circuit du RKC à Boissy l’Aillerie (95). Situé sur l’aérodrome de Cergy-Pontoise, au coeur du Vexin, le RKC vous accueille sur le plus grand centre de karting de Paris.
Le 1er Grand Prix F1only.fr se disputera sur une piste de 1200m privatisée pour l’occasion.
Pour ceux qui viendraient de loin, vous pourrez loger dans les hôtels des alentours (Ibis, Campanile, Les beaux soleils etc).
Quoi?
une grille de départ type F1
des équipes de 2 à 4 pilotes
des kartings 4T 390 cm3
une piste de 1200m privatisée en sens normal
Combien?
Le prix TTC pour cette journée est de 360€ par équipe
Pour une équipe de 2, cela vous fera 180€ par participant. Pour 3 personnes, 120€ par participant et pour une équipe de 4, 90€ par personne, pour pas loin de 4h de roulage.
Inscription
Pour vous inscrire à l’épreuve, vous devez impérativement passer par le lien ci-dessous qui vous mènera directement sur la page de réservation du Grand Prix de Karting F1only.fr.
L’inscription et le paiement sont obligatoires par le biais de ce lien, toute personne se présentant sur le circuit le jour de la course sans être passée par ce système de réservation se verra refusé l’Accès au circuit.
Pour effectuer votre réservation, cliquez sur le lien ci-dessous
8H30 : Accueil des participants – pesée des pilotes à 80kgs – bracelets pilotes – tirage au sort des Karting – briefing
10H – début des essais libres pour une durée d’1H
11H15 – 45 mn de qualifs type Formule 1 avec : Q1 = 18mn et 40 karts maxi Q2 = 15mn et 30 karts maxi Q3 = 12 mn et 20 karts maxi
12H30 – pause déjeuner (les pilotes prévoient leur repas, possibilité de se restaurer à l’accueil du circuit du RKC)
13H30 photos du groupe des Pilotes du 1er GP F1only.fr sous l’arche du RKC
14H – départ de l’Endurance de 2H avec 7 changements de pilote obligatoire et 8 relais
16H – Arrivée
16H15 – Podium avec trophées et cocktail de fin de journée
Classement
Des points seront attribués aux équipes comme en Formule 1, suivant le classement de la course :
25 au 1er / 18 au second / 15 au troisième / 12 / 10 / 8 / 6 / 4 / 2 / 1 pour les 10 premiers et 1 points du 11ème à la dernière équipe classée + 1 point pour le meilleur temps en course.
Règlement sportif
Pour assurer une certaine équité, tous les pilotes seront pesés dés leur arrivée au circuit avec leur équipement. Nous partirons sur une base de 80kgs, ce qui veut dire que tous les pilotes pesant moins de 80kgs avec leur équipement seront lestés.
Age minimum pour participer à l’événement : 16 ans
Pendant les séances de roulage, des commissaires seront présents sur la piste pour assurer votre sécurité, mais aussi pour veiller au bon déroulement des séances (drapeaux, pénalités etc.)
Nous comptons bien évidemment sur le bon état d’esprit de chaque participant pour que cet événement reste avant tout un moment de détente et de convivialité. Nous nous laissons le droit d’exclure du circuit toute personne ne respectant pas ces conditions.
Le circuit fournira le matériel nécessaire mais vous pourrez aussi utiliser vos propres combinaisons, casques intégraux, gants.
Partenaires
Ce premier Grand Prix F1only.fr est organisé en association avec notre partenaire Jaussaud Events, spécialiste des événements de loisirs dans les sports mécaniques.
La société Jaussaud Events est devenue ces dernières années incontournable dans l’organisation des courses de Karting en France, et plus particulièrement de la désormais très attendue 24H JP.JAUSSAUD en Karting 390 et RX 250.
Un peu plus de détails sur Jaussaud Events
JAUSSAUD Events ( https://jaussaud-events.com/ ) un organisateur passionné pour des événements passionnants en Sport Mécanique tous les mois en Karting ou en auto. En effet , tous les mois JAUSSAUD Events propose des courses de karting Loisir en sprint aux Juniors de 7 à 14 ans , des endurances en 4T par équipe pour les 15 ans et plus avec le Championnat EKC !
Des Sprints individuels en 2T rotax pour les 15 ans et plus avec AF KARTING. Des courses autos Loisir sur des FUN BOOST ouvertes à tous dès 16 ans et enfin des stages de pilotage en monoplace , en GT et même du drift … avec ses nombreux partenaires.
Vous pouvez évidemment suivre toute l’actualité de Jaussaud Events via Facebook, Twitter ou encore YouTube.
Circuit RKC
Situé sur l’aérodrome de Cergy-Pontoise, au coeur du Vexin, le RKC vous accueille sur le plus grand centre de karting de Paris. Particuliers, entreprises, enfants à partir de 3 ans. Ouvert 7 jours sur 7 et sur réservation.
Vous pouvez également suivre toute l’actualité du RKC sur Facebook, YouTube ou encore Twitter.
Coordonnées du RKC
RKC – Aérodrome de Pontoise – 95650 Boissy l’Aillerie – TEL : 01 30 73 28 00
La Formule 1 vous donne rendez-vous à Monaco pour la sixième manche de la saison 2019 cette semaine, le Grand Prix de tous les superlatifs.
Le plus regardé, le plus bling-bling, le plus détestable, le plus glamour, tous les superlatifs sont bons lorsque l’on évoque le Grand Prix de Monaco.
Sixième manche de l’année, le Grand Prix de Monaco accueille les équipes de F1 un jour plus tôt que d’habitude, puisque la journée des médias se déroule le mercredi en principauté, et non le jeudi comme sur les autres manches de la saison.
Ce décalage permet donc aux pilotes de rouler le jeudi pour les essais libres, tandis que la journée de vendredi est une journée off en principauté.
La suite du week-end se déroule de façon classique, le samedi matin aura lieu la troisième séance d’essais libres, tandis que les qualifications se disputeront le samedi après-midi.
Diffusion du Grand Prix de Monaco gratuite sur TF1
Autre particularité, le Grand Prix de Monaco est la première des quatre épreuves diffusées gratuitement par TF1 en France.
La première chaîne de France diffusera ensuite le Grand Prix de France, ainsi que deux autres courses du championnat, mais le groupe TF1 n’a toujours pas dévoilé lesquelles.
Les horaires de chaque séance du GP de Monaco 2019 [heure française]
Jeudi 23 mai 2019 : Essais libres 1 à 11h00/ Essais libres 2 à 15h00
Samedi 25 mai : Essais libres 3 à 12h00 / Qualifications à 15h00
David Coulthard, qui officie désormais comme consultant de luxe pour la télévision britannique sur les Grands Prix, estime que la situation de Charles Leclerc chez Ferrari est bien plus facile que celle de Sebastian Vettel.
Selon l’ancien pilote McLaren, le jeune Charles Leclerc, qui débute sa carrière au sein de la Scuderia cette année, n’a pas autant de pression que son coéquipier Sebastian Vettel, qui doit faire en sorte de porter l’équipe de par son statut de champion du monde.
Coulthard estime qu’il revient à Sebastian Vettel la lourde tâche de faire en sorte que la monoplace de Maranello devienne une voiture gagnante, quand son coéquipier Leclerc doit juste se concentrer à battre Vettel.
« Charles fait ce qu’il doit faire. Il veut être plus rapide, s’il voit un écart il doit essayer de le combler. » explique David Coulthard à Autobild.
« Sebastian a un autre objectif; Faire de la Ferrari une voiture gagnante. Nous avons donc là deux types de pressions différentes. »
« Seb doit gagner, tout le reste ne l’intéresse pas. Pour Charles, c’est plus facile, il doit juste être plus rapide que Sebastian et prouver qu’il peut battre un quadruple champion du monde pour avoir un bel avenir. »
« Sebastian a eu une phase sans stress avec Kimi [Raikkonen]. Mais l’équipe Ferrari aurait pris la mauvaise décision de garder Kimi, parce que Charles créée de l’émotion, et c’est ce que Ferrari représente dans son histoire. »
« Nous voulons tous des duels serrés, comme Senna avec Prost ou comme Hamilton avec Rosberg, et maintenant Seb et Charles. »
« Il faudra aussi jeter un coup d’œil chez Red Bull cette année, parce que Max Verstappen ne subi aucune pression de la part de Pierre Gasly. Ce n’est pas bon. »
« Bien-sûr, Sebastian ne rajeunit pas. Mais il est toujours un grand champion, il est toujours très rapide. Bien que Charles soit l’avenir de la Formule 1 avec Max Verstappen, il n’est pas plus rapide que Sebastian. »
« C’est un fait, et comme je le disais, Sebastian a plus de pression et il le sait aussi. Sebastian doit remporter le championnat du monde, Charles doit être meilleur que Seb. C’est évident que c’est une situation beaucoup plus facile [pour Leclerc]. »
Le président de Renault Sport Racing, Jérôme Stoll, ne se voile pas la face, et admet que les performances de son équipe en ce début d’année sont en deçà des espérances, mais espère un retour à la normale en seconde partie de saison.
Le moins que l’on puisse dire est que l’équipe Renault n’a pas connu des résultats à la hauteur de ses espérances en ce début de saison 2019, puisque l’écurie du constructeur français se retrouve huitième du classement constructeurs après les cinq premières courses de l’année.
Pour Jérôme Stoll, la situation n’est évidemment pas acceptable pour une équipe d’usine, mais le Français se veut confiant pour le reste de la saison.
« Actuellement, on ne peut pas être satisfaits du début de saison. » admet Jérôme Stoll, le président de Renault Sport Racing pour Ouest France.
« Maintenant, il faut remettre ça en perspective avec le développement que l’on fait sur la voiture. Niveau performance, ce n’est pas si mal. A Shanghai, on met les deux voitures en Q3, et les écarts avec ceux de devant se sont réduits. »
« Le moteur a beaucoup évolué cet hiver. » souligne le président de Renault Sport Racing. « D’autres évolutions sont sur les bancs. Nous sommes confiants sur la performance. Sur la fiabilité, il faut absolument que nous progressions. »
« Je ne veux pas me cacher derrière ça, il faut tout maîtriser : équipes, fournisseurs pour y arriver. Ce à quoi nous travaillons. »
Après avoir annoncé une stratégie agressive en termes de développement cet hiver, Renault savait que le gain en performance se ferait certainement au détriment de la fiabilité.
« Absolument, on savait que l’on prenait des risques et que l’on pourrait faire face à une telle situation. Après, même les grandes équipes ne sont pas épargnées, regardez Ferrari. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que les problèmes se répètent régulièrement. »
Le problème vient du châssis, pas du moteur
« Le châssis, on sait que nous sommes en retard. Pas par rapport à notre temps, mais par rapport aux autres. On a recruté massivement, en volume, mais en qualité, ça a pris plus de temps. »
« Ce qui est encourageant, c’est que nous aurons des propositions d’amélioration très régulièrement. C’est encourageant, car pour moi, nous sommes dans le rythme. »
« Côté environnement, nous sommes bien, mais nous devons encore nous améliorer sur les détails, pit-stop, logistique, gestion, stratégie…Tout cela fait que, quand tout fonctionne, cela forme une grande équipe. Nous ne le sommes pas encore, mais le contexte général est beaucoup plus favorable que les résultats ne le démontrent. »
Un podium serait bien pour 2019
Côté objectifs, l’équipe du losange a dû revoir ses prétentions à la baisse cette année. Le président de Renault Sport Racing serait déjà heureux de voir l’un de ses pilotes au moins une fois sur un podium.
« Si on fait un podium cette saison, on sera ravis. A la régulière, en revanche, cela me parait peu probable. Si on signe une place dans le top 3, ce ne sera pas quelque chose de régulier ensuite. Nous sommes encore un peu loin. De fait, si cela arrive, il ne faudra surtout pas se relâcher. »
Notez que cet entretien a été réalisé quelques jours avant le Grand Prix d’Espagne durant lequel Renault n’a marqué aucun point.
Limogé peu avant la saison 2019 de Formule 1 par Ferrari, après quatre années passées à la tête de la Scuderia, Maurizio Arrivabene est resté très discret depuis le début de la saison.
Mais à l’occasion du départ des Mille Miglia donné aujourd’hui à Brescia, la ville natale de Maurizio Arrivabene, l’Italien est enfin sorti de sa réserve pour soutenir son ancienne équipe, qui vit des moments difficiles depuis quelques semaines.
« Le championnat du monde reste long. Je me sens toujours comme faisant partie de la famille Ferrari, comme l’ont déjà souligné le directeur général Camilleri [Louis] et le président John Elkann. « a déclaré l’ancien directeur sportif de la Scuderia, remercié par Ferrari en début d’année.
« Une entreprise pour laquelle j’ai travaillé pendant quatre ans et qui m’a tant donné. J’en ferai toujours partie. »
« Mon silence jusqu’à présent a été volontaire, mais si je dois parler, je peux seulement dire que nous devons soutenir les garçons et toute l’équipe, il est facile de monter sur le podium lorsque nous gagnons, mais moins de soutenir l’équipe dans des moments difficiles. »
« Mon cœur sera toujours avec vous, et j’espère que tous les tifosi vous soutiendront. Il faut de la patience. Forza Ferrari! Forza Ragazzi ! »
Maurizio Arrivabene de conclure devant la place de Brescia sur laquelle de nombreuses voitures étaient prêtes pour le départ de l’une des plus belles courses du monde : « Ces machines extraordinaires prouvent que les Italiens sont capables de faire de grandes choses. »
C’est le Russe Nikita Mazepin au volant de la Mercedes W10 qui termine cette seconde et dernière journée d’essais privés en tête avec un chrono signé en 1.15.715 [C5].
Le pilote Mercedes devance la Toro Rosso pilotée par Alex Albon de plus d’une seconde et trois dixièmes, tandis que la Ferrari pilotée par Antonio Fuoco se place en troisième position à plus d’une seconde et cinq dixièmes de la Mercedes de Mazepin.
Derrière, Charles Leclerc [Pirelli], Kimi Raikkonen, Kevin Magnussen, Jack Aitken, Nick Yelloly, Nicholas Latifi et Oliver Turvey complètent le top dix de cette dernière journée d’essais à Barcelone.
Bien évidemment, il est inutile de vous préciser à nouveau que les temps signés durant ces deux journées d’essais privés sur le tracé de Barcelone ne sont absolument pas représentatifs et vous sont donc donnés à titre purement informatif.
Deux monoplaces pour Pirelli
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a bénéficié de l’aide de deux équipes durant ces deux journées de tests à Barcelone.
Ferrari et Racing Point ont mis à disposition de la firme italienne chacune une monoplace avec un pilote titulaire à son volant, alors que la Ferrari mise à disposition de Pirelli et pilotée par Charles Leclerc est la seconde monoplace à avoir bouclé le plus de tours aujourd’hui [127 contre 128 pour Mazepin].
La seconde monoplace destinée à Pirelli et pilotée par Lance Stroll a bouclé 119 tours de circuit ce mercredi.
Rappelons que les pilotes travaillant pour le compte de Pirelli ne connaissent pas le type de gomme montée sur leur monoplace, alors que des pneus prototypes sans marquage sont également chaussés sur leur monoplace pendant ces tests.
McLaren stoppe sa journée prématurément
A 17h10 précisément, l’écurie McLaren a décidé de stopper sa journée de travail en raison d’un problème technique sur la MCL34 pilotée par le jeune Sergio Sette Camara.
Aucune indication précise sur le problème rencontré, mais l’équipe de Woking a dû faire l’impasse sur 50 minutes de roulage aujourd’hui.
Sette Camara n’aura bouclé que 19 tours de piste ce mercredi, tandis que Oliver Turvey, qui était au volant de la McLaren en matinée, a bouclé pour sa part 52 tours de circuit.
L’Alfa Romeo était bien en piste aujourd’hui
Après le gros crash subi par le Britannique Callum Ilott hier au volant de l’Alfa Romeo C38, les mécaniciens de l’équipe suisse ont dû travailler une grande partie de la nuit pour permettre à Kimi Raikkonen de prendre la piste ce matin à Barcelone.
Le pilote finlandais a signé le troisième meilleur temps du jour au volant de son Alfa Romeo, à un peu plus de neuf dixièmes du chrono référence signé par Nikita Mazepin au volant de la Mercedes.
Beaucoup de données récoltées chez Ferrari
Après la défaite subie au Grand Prix d’Espagne dimanche dernier, la Scuderia Ferrari n’a pas d’autre choix que de réagir très vite face à une équipe Mercedes qui ne cesse de s’améliorer.
Ce mercredi, l’équipe italienne a récolté un maximum de données sur la SF90 pilotée par le jeune Antonio Fuoco, allant même jusqu’à monter des capteurs encore rarement vus jusqu’à présent sur les F1, situés en plein centre de l’aileron avant.
Encore des problèmes de transmission pour Red Bull
Peu avant la pause déjeuner ce matin, le Britannique Dan Ticktum a dû immobiliser sa Red Bull en bord de piste en raison d’un énième problème de transmission sur la monoplace de l’équipe de Milton Keynes.
Le cas commence à devenir récurent désormais chez Red Bull, puisque déjà ce mardi, c’est Pierre Gasly qui a dû stopper sa journée de travail pour le même problème.
Rappelons également que le Français a dû abandonner au Grand Prix d’Azerbaïdjan en raison d’un souci sur un arbre de transmission monté sur sa RB15. Peut-être que Red Bull devrait se pencher un peu plus sur le problème désormais.
Renault très peu productive
Paradoxalement, l’équipe Renault est celle qui a le moins roulé ce mercredi [65 tours], alors que l’écurie du constructeur français se doit de réagir après un début de saison complétement raté et une huitième position au classement des constructeurs après cinq courses.
Jack Aitken, qui était au volant de la RS19 ce mercredi, termine la journée à la sixième position du classement à plus d’une seconde et six dixièmes du leader de la journée. Aitken a bouclé 42 tours en matinée, contre seulement une vingtaine de tours dans l’après-midi.
Nikita Mazepin dans les graviers avec la Mercedes
Bien qu’il soit le pilote le plus rapide du jour, le Russe Nikita Mazepin a commis une petite erreur de pilotage en matinée ce mercredi.
Le pilote Mercedes a envoyé la W10 dans le bac à graviers, mais sans jamais toucher les barrières. Le Russe en était quitte pour une belle frayeur et a pu reprendre la piste juste après.
Un dernier drapeau rouge à cinq minutes de la fin de journée
Dans les toutes dernières minutes, et après avoir signé le second meilleur temps du jour, la Toro Rosso de Alex Albon s’est immobilisée en bord de piste à Barcelone, ce qui mettra un terme définitif à la journée de travail trois minutes avant l’heure officielle.
Les équipes de F1 vont désormais disposer de quelques jours pour analyser et comprendre les données récoltées au cours de ces deux jours de tests, avant de prendre la direction de la sixième manche de la saison 2019 qui se disputera dans les rues étroites de Monaco la semaine prochaine.
Valtteri Bottas termine cette première journée d’essais en haut de la feuille des temps à Barcelone avec un chrono signé en 1.15.511.
Derrière, Charles Leclerc (1.16.933), Daniil Kvyat (1.17.679), Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Carlos Sainz, Sebastian Vettel, Pietro Fittipaldi, Lando Norris et Sergio Perez complètent le top dix.
Inutile de vous préciser que les temps signés par chaque pilote n’ont absolument aucune importance durant ces essais, puisque nous ne connaissons ni les charges en carburant, ni les cartographies moteur utilisées et encore moins le nombre de nouvelles pièces montées sur les monoplaces.
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas s’est rapproché du temps qu’il a lui-même signé samedi dernier sur le même circuit en qualifications et qui était de 1.15.406, et qui reste à l’heure actuelle le record de la piste espagnole.
La première journée des ces essais privés était relativement calme aujourd’hui à Barcelone, hormis deux drapeaux rouges dans l’après-midi après une sortie de piste pour l’Alfa Romeo de Callum Ilott et une panne mécanique sur la Red Bull de Pierre gasly.
Beaucoup de nouvelles pièces testées
La plupart des équipes auront profité de cette première journée d’essais pour effectuer des tests sur différentes pièces. A ce petit jeu, la Scuderia Ferrari a effectué des essais les suspensions arrière de la SF90, avant de se concentrer sur les suspensions avant, qui semblent être l’un des plus gros points faibles de la monoplace de Maranello en ce début d’année.
Diverses pièces mécaniques ont également été testées sur toutes les monoplaces, mais ces essais étant privés, il nous est très difficile de connaître avec précision quelles pièces ont été montées sur les monoplaces.
Callum Ilott dans le mur
Le jeune pilote, qui était au volant de l’Alfa Romeo C38 ce mardi, a été victime d’une sortie de piste en début d’après-midi au virage 3 du circuit de Barcelone. La monoplace de l’équipe suisse a frappé les barrières de pneus, mais fort heureusement, le pilote va très bien.
Ce crash a cependant mis un terme à la première journée de travail de l’équipe, puisque l’Alfa Romeo n’est plus apparue sur la piste pour le reste de l’après-midi.
Pierre Gasly en panne
Peu avant la fin de la journée, la Red Bull Racing à moteur Honda pilotée par le Français Pierre Gasly s’est arrêtée dans la ligne droite principale du tracé de Catalunya.
Cet incident a obligé les commissaires à agiter pour la seconde fois de la journée le drapeau rouge. Le pilote Red Bull a donc rejoint son stand à pied, ce sera la fin de la journée de travail pour lui, il aura bouclé au total 117 tours.
Vettel et Perez ont travaillé pour Pirelli
Sebastian Vettel et Sergio Perez ont travaillé exclusivement pour Pirelli ce mardi. Ferrari et Racing Point ont en effet mis à disposition du manufacturier italien deux monoplaces pilotées par deux pilotes titulaires cette saison pour aider la firme italienne dans le développement de ses gommes.
Les temps signés par les deux pilotes ne sont une fois de plus absolument pas révélateurs, puisque les deux monoplaces servant aux essais Pirelli ne peuvent pas recevoir de nouvelles pièces durant cette journée, alors que les pilotes roulent avec des gommes prototypes et non marquées.
Demain mercredi, les équipes seront à nouveau en piste à Barcelone pour la seconde et dernière journée des tests privés, avant de partir en direction de Monaco pour la sixième manche de l’année.
C’est désormais officiel, le Grand Prix des Pays-Bas est de retour au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2020 sur le circuit de Zandvoort.
Comme nous vous l’annoncions depuis quelque jours, la Formule 1 a officialisé l’arrivée de Zandvoort au calendrier 2020 pour une durée de trois ans.
Les installations du circuit vont être reconstruites d’ici 2020 avec le soutien du conseil local, alors que le tracé lui-même connaîtra quelques changements pour répondre aux exigences définies par la FIA afin de pouvoir accueillir en toute sécurité les Formule 1.
« Nous sommes ravis de vous annoncer que la Formule 1 sera à nouveau aux Pays-Bas sur le circuit de Zandvoort. Depuis que nous sommes en F1, nous disons que nous voulons courir dans de nouveaux lieux tout en respectant les racines historiques du sport en Europe. » a déclaré Chase Carey, le PDG de Liberty Media.
« La saison prochaine, nous aurons un nouveau circuit urbain dans la capitale du Vietnam, Hanoi, et le retour de Zandvoort après 35 ans d’absence, une piste qui a contribué à rendre le sport plus populaire dans le monde entier. »
« Ces dernières années, nous avons assisté à un regain d’intérêt de la F1 aux Pays-Bas, principalement grâce au soutien enthousiaste du talent de Max Verstappen, comme en témoignent les marées oranges lors de nombreuses courses. Il ne fait aucun doute que ce sera la couleur dominante. dans les tribunes de Zandvoort l’année prochaine. »
Les équipe de F1 sont restées à Barcelone cette semaine après le Grand Prix d’Espagne pour participer à deux journées de tests privés sur le tracé de Catalunya.
Ces deux journées d’essais se dérouleront mardi et mercredi à Barcelone, tandis que tout le paddock prendra ensuite la direction de Monaco pour la sixième manche de la saison 2019 de Formule 1.
Durant ces deux journées de tests, douze monoplaces seront en piste à Barcelone, puisque Ferrari et Racing Point mettront à disposition de Pirelli une seconde monoplace afin d’aider le manufacturier unique de la Formule 1 à développer ses gommes.
Ces deux monoplaces destinées à Pirelli ne pourront pas bénéficier de pièces prototypes destinées aux essais des deux équipes, alors que Ferrari et Racing Point devront obéir à Pirelli durant les deux journées.
Notez que ces deux journées de tests seront l’occasion pour les équipes de placer derrière le volant des jeunes pilotes comme par exemple Nikita Mazepin, qui prendra le volant de la Mercedes W10 ce mercredi ou encore Antonio Fuoco chez Ferrari.
Les pilotes présents aux essais privés à Barcelone
Après le Grand Prix d’Espagne, les classements ont encore évolué puisque Max Verstappen a pris la troisième place au championnat des pilotes, tandis que Renault a encore chuté d’une position au classement constructeurs.
Grâce à sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne, Max Verstappen se retrouve désormais troisième au championnat, devant les deux pilotes Ferrari.
Devant le pilote Red Bull, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas s’échangent toujours la première place du classement depuis le début de la saison, l’avantage étant pour Hamilton désormais en tête avec sept points d’avance sur son coéquipier.
Le classement des pilotes 2019
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Au classement des constructeurs, Mercedes a pris le large après les cinq premières courses avec déjà 217 points inscrits depuis le début de l’année grâce à cinq doublés.
Ferrari tente de stopper l’hémorragie, mais avec seulement 121 points marqués en cinq courses, l’équipe italienne est encore loin du compte.
Du côté de chez Renault, la situation n’est guère meilleure, puisque l’équipe du constructeur français est à nouveau descendu d’un cran au classement constructeurs après le Grand Prix d’Espagne et se retrouve désormais huitième.