Renault ne sait pas si l’écart avec Red Bull a été réduit

Comme beaucoup, Renault estime que Ferrari est l’équipe à Battre cette année, après avoir pu constater le rythme de la SF90 au cours des six premières journées de tests à Barcelone.

Nick Chester, le directeur technique du Renault F1 team, estime que la Scuderia Ferrari est légèrement en avance sur le reste de la grille, mais le Britannique souligne aussi que Mercedes n’a pas encore dévoilé tout son jeu.

Selon lui, Mercedes et Ferrari seront toujours à l’avant de la grille en 2019, tandis que le reste de la hiérarchie n’est pas encore tout à fait clair, les écarts entre chaque équipe étant infimes.

« Je pense que c’est super serré, les temps signés [ce jeudi] étaient très proches. » explique Nick Chester, directeur technique de Renault.

« Ils étaient proches les autres jours aussi, mais dans un ordre différent. Nous obtenons une meilleure image chaque jour, et je dirais, que le pilotes roulent avec moins de carburant, mais ça reste très serré. »

« Pour le moment, je peux juste dire que Ferrari a l’air d’être un pas en avant, après pour le reste, c’est très proche. Mais je pense aussi que nous n’avons pas vu le vrai rythme de Mercedes, tandis que je ne voudrais pas essayer de dessiner la hiérarchie, car toutes les autres équipes sont très proches. »

Renault ne sait pas encore si l’écart avec Red Bull a été réduit

L’équipe Renault a terminé le championnat 2018 à la quatrième position l’an dernier, juste derrière Red Bull. Interrogé pour savoir s’il pensait que Renault allait pouvoir battre Red Bull Racing cette année, Chester dit qu’il ne sait pas encore si l’écart a été réduit.

« C’est toujours un peu difficile à dire, tout le monde a l’air très proche, et je n’ai pas vraiment une idée claire de la situation actuelle de Red Bull. »

« Je ne peux donc pas encore estimer leur vrai rythme, mais il semble que beaucoup d’équipes soient très proches. »

Le crash de Gasly pénalise Red Bull

L’équipe Red Bull Racing ne connait pas une fin de semaine facile à Barcelone, après un gros crash dont a été victime Pierre Gasly jeudi, et qui a sévèrement endommagée la RB15.

Le crash dont a été victime ce jeudi Pierre Gasly à Barcelone coûte cher à l’équipe Red Bull, qui n’a pu boucler que 29 tours de circuit ce vendredi matin pour la dernière journée des essais hivernaux 2019.

A cours de pièces en raison de deux crashs [les deux par Gasly] depuis le début des essais à Barcelone, l’équipe anglo-autrichienne a dû monter des pièces d’ancienne spécification sur la RB15 ce vendredi.

Max Verstappen, qui est derrière le volant de la Red Bull pour cette dernière journée, n’a signé que le huitième temps de la matinée avant la pause déjeuner, tandis que le Hollandais est resté quasiment trois heures dans son garage.

Le nouveau package aérodynamique de la Red Bull RB15, notamment les déflecteurs latéraux, ont subi de gros dégâts dans le crash de Pierre Gasly, alors que des tiges ont également été montées sur l’arrière de la monoplace pour tenter de réduire la flexibilité du fond plat de la RB15.

C’est un coup dur pour l’équipe Red Bull, alors que cette journée de vendredi est la dernière séance de tests avant de s’envoler vers l’Australie pour la première course de l’année, et tandis que les mécaniciens de l’écurie ont travaillé toute la nuit pour faire en sorte de mettre la RB15 sur la piste ce vendredi.

Vettel bat le record, Mercedes accélère et Red Bull galère avant la pause déjeuner

Le pilote Ferrari, Sebastian Vettel, a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux ce vendredi matin à Barcelone en 1.16.221.

Le quadruple champion du monde devance la Mercedes de Valtteri Bottas et la Toro Rosso de Daniil Kvyat à la pause déjeuner.

Derrière, Carlos Sainz, Romain Grosjean, Daniel Ricciardo, Kimi Raikkonen, Max Verstappenn, Sergio Perez et Robert Kubica complètent le top dix à 13h00.

Mercedes commence à accélérer

Pour la première fois depuis le début des essais hivernaux la semaine dernière, une Mercedes a mené une séance pendant de longues heures.

Valtteri Bottas a signé le meilleur temps ce matin en 1.16.561, avant d’être battu en fin de matinée par la Ferrari de Vettel en 1.16.221, ce qui est pour l’instant le record des essais.

L’équipe championne du monde en titre accélère donc un peu, mais ne veut pas en montrer trop et il faudra définitivement attendre Melbourne pour connaître la vraie hiérarchie, à moins qu’elle ne décide d’en dévoiler davantage dans les dernières heures de la journée.

Une matinée calme

Il n’y a rien à signaler de particulier, hormis un drapeau rouge déclenché peu avant 13h00 par l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen. La monoplace du Finlandais a subi une panne mécanique dans les toutes dernières minutes de la séance.

La Red Bull RB15 en piste

L’équipe Red Bull a finalement réussi à réparer à temps la RB15 endommagée hier après le gros crash de Pierre Gasly à Barcelone.

L’équipe a permis à Max Verstappen de prendre la piste pour cette dernière journée des tests hivernaux, mais le Hollandais n’a bouclé que 29 tours en début de matinée, avant de rentrer au garage pour le reste de la séance.

Il semblerait que l’équipe ait détecté un problème technique sur la RB15, certainement en relation avec le fait que la monoplace a dû être réparer à la hâte durant toute la nuit par les mécaniciens.

Il reste encore toute l’après-midi à Red Bull pour essayer d’engranger un maximum de kilomètres, avant de s’envoler avec les autres équipes vers l’Australie pour la première course de la saison 2019.

Tableau des temps à 13h00

Eric Boullier : « Je n’ai rien à me reprocher »

Débarqué de chez McLaren l’an dernier où il occupait le poste de directeur sportif de l’écurie britannique, Eric Boullier estime ne rien avoir à se reprocher.

Le Français estime avoir hérité de certaines choses signée par le passé chez McLaren, ce qui ne lui peut-être pas simplifié la tâche dans son travail au quotidien pour diriger l’une des équipe de Formule 1 les plus titrées.

Après trois années de galère avec le motoriste Honda, Eric Boullier espérait une bien meilleure année en 2018 avec l’arrivée de Renault en tant que fournisseur de moteur, mais finalement, l’écurie britannique a une nouvelle fois déçu par son manque de performance et Eric Boullier n’a pas eu d’autre choix que de démissionner de son poste.

« Je n’ai rien à me reprocher. » déclare Eric Boullier, dans un entretien accordé à nos confrères d’Auto Hebdo.

« Quand je suis arrivé chez McLaren, autant j’ai eu certaines libertés pour imprimer ma méthode de travail et reconstruire une équipe technique qui le réclamait, autant j’ai hérité de certaines choses signées, promises ou engagées, avec lesquelles j’ai dû faire et qui ne se sont pas avérées payantes. »

« J’ai mis tellement de temps, d’énergie, d’espoirs dans ce challenge, encore plus en recevant le moteur Renault. Je m’attendais vraiment à ce que ça marche. »

« Même si je ne suis pour rien dans la conception de la voiture, j’ai pensé que j’avais assez donné, que la pression devenait insupportable. Si certains n’ont pas assumé leurs responsabilités, j’ai assumé les miennes. » rappelle le Français.

« Ma vie personnelle ne devait pas souffrir de cette situation. Si certains peuvent et veulent faire mieux que moi, qu’ils lèvent le doigt ! Je suis un racer, pas un politicien. Je n’ai pas fait que des erreurs, même si j’ai dû en commettre, mais j’aurais essayé. »

Désormais ambassadeur pour le GP de France

Eric Boullier fait désormais partie de l’équipe de l’organisation du Grand Prix de France, le Français est devenu la semaine dernière ambassadeur de l’épreuve.

« Je suis heureux et fier d’avoir l’opportunité de collaborer à nouveau avec l’équipe du Grand Prix de France. » a déclaré Boullier.

« J’attache une importance toute particulière à ce Grand Prix de France et j’ai hâte de contribuer au succès de ce grand rendez-vous incontournable du sport automobile français. Je remercie Christian Estrosi pour sa confiance et suis ravi de lui apporter mon expérience et ma détermination. »

Leclerc fera tout pour être plus rapide que Vettel et devenir pilote numéro 1 chez Ferrari

Charles Leclerc accepte volontiers son statut de pilote numéro 2 chez Ferrari cette année, mais le Monégasque insiste sur le fait que s’il devient plus rapide que Vettel, la situation pourrait s’inverser.

Leclerc, qui entame sa première année avec Ferrari et sa seconde année en Formule 1, trouve tout à fait logique qu’il ne soit « que » le pilote numéro 2 de l’équipe en ce début de saison.

Avec une grande maturité, le pilote Ferrari comprend parfaitement les enjeux et ne souhaite pas créer une quelconque polémique au sein de l’équipe, mais le coéquipier de Vettel prévient, s’il est plus rapide que l’Allemand, il deviendra de facto pilote numéro 1 chez Ferrari.

« Je trouve ça logique, ce n’était pas nouveau pour moi. Je n’ai pas beaucoup d’expérience chez Ferrari, et il me parait donc normal qu’un pilote soit privilégié dans une situation 50-50. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi en conférence de presse à Barcelone lorsqu’il a été interrogé pour savoir s’il vivait bien le fait d’être pilote numéro 2.

La situation peut s’inverser

« Il [Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia] a dit que Seb serait privilégié dans une situation 50-50, et je le comprends totalement. »

« Mais il a aussi dit que ça pouvait changer si je me montrais plus rapide que Seb, je vais donc tout faire pour l’être, comme ça il n’y aura pas besoin de consignes d’équipe. »

Renault annonce un gain d’environ 50 chevaux sur son moteur 2019

Le directeur général de Renault Sport Racing a confirmé les progrès réalisés par Renault en termes de puissance moteur en 2019.

Selon Cyril Abiteboul, l’unité de puissance Renault 2019 affiche une puissance nettement supérieur à celle de l’unité de puissance 2018, soit environ 50 chevaux de plus.

Les tests effectués en piste depuis sept jours à Barcelone sont en corrélation avec les chiffres obtenus cet hiver par Renault sur le banc d’essais à Viry-Châtillon.

« Notre handicap côté moteur devrait être comblé. Nous avons fixé des objectifs élevés pour cette année, que nous avons atteints. » a annoncé Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à L’Equipe.

« Cela fait un peu trop longtemps que nous le traînons [le handicap], les chiffres du banc d’essais cet hiver étaient bons, et ceux sur la piste sont en corrélation. »

La confirmation des progrès

« Nous avons désormais la confirmation des progrès réalisés qui étaient dans le plan de restructuration. Mais ce gain moteur devra être comparé à celui de la concurrence à Melbourne. »

« Je ne veux donner aucun chiffre précis, mais je dirais que nous sommes désormais entre 20 et 50 chevaux de plus que la spécification 2018 de notre moteur. »

Renault, ainsi que les autres équipes, devraient faire parler la poudre ce vendredi à Barcelone pour l’ultime journée des essais hivernaux durant laquelle on s’attend à des records en piste.

Romain Grosjean a un « bon feeling » avec sa VF-19

Malgré un énième problème technique sur sa monoplace ce jeudi, Romain Grosjean se dit satisfait du comportement de sa Haas VF-19.

Bloqué au garage durant trois longues heures ce jeudi après-midi en raison d’un problème sur l’échappement de sa monoplace, le Français Romain Grosjean admet que le temps perdu pourrait être préjudiciable pour l’équipe.

« Ce n’est jamais idéal de commencer à rouler à 17h10, mais le plus important, c’est de trouver les problèmes et de les régler avant la première course de la saison. » assure le pilote Haas.

« C’est certain que quand on perd une demi-journée comme ça, c’est toujours un peu frustrant. Mais je pense que tous les problèmes que nous avons eu jusqu’à présent étaient différents et ont été identifiés. »

Un bon feeling

Mais outre ces problèmes techniques récurents sur la Haas depuis le début des essais à Barcelone, Grosjean assure que le package est bon, et qu’il a un bon feeling avec la VF-19.

« Je ne suis pas trop inquiet, bien-sûr, on préférerait ne pas en avoir, mais ça arrive parfois, et certains problèmes prennent du temps pour être résolus. »

« Mais la voiture est bonne et le feeling est bon, c’est vraiment le principal. Nous sommes dans la lignée de ce que nous avons fait l’an dernier, on est vraiment content de la voiture, on a un bon feeling. Pour le moment, on est ravis de ce qu’on a. »

Lowe n’envisage pas de démissionner de ses fonctions chez Williams

Paddy Lowe, le directeur technique de Williams, assure qu’il n’avait jamais envisagé de démissionner de ses fonctions au cours de l’hiver.

Williams a accusé deux jours de retard au début des essais hivernaux 2019 en raison d’un retard de production de sa monoplace 2019, la FW42.

Beaucoup de rumeurs ont suggéré que l’équipe britannique souffrait d’un manque de liquidité en ce début de saison et que plusieurs têtes, dont celle de Paddy Lowe, allaient tomber avant la première course de la saison à Melbourne.

Pour sa défense, Paddy Lowe a rappelé que la fabrication d’une monoplace de Formule 1 est un processus très complexe, et souligne que la situation actuelle de l’équipe Williams est bien meilleure que celle de l’année dernière à pareille époque, et ce, même si elle n’a pas pu respecter son programme.

L’ingénieur britannique n’a pas expliqué les raisons spécifiques du retard de Williams cette année, mais s’est efforcé de souligner que la décision la plus intelligente est de parier sur la continuité de la structure technique de l’équipe.

« La réponse est non. » répond Lowe lorsqu’on lui a demandé s’il méditait sur la possibilité de quitter ses fonctions.

« Je n’ai pas prêté attention à tout ce qui a été dit dans les médias, je travaille très dur, et je sais qu’il y a beaucoup de travail à faire encore, nous travaillons bien en équipe. »

« Ce que j’ai pu voir au fil des ans, c’est que les gens changent souvent lorsque les choses ne fonctionnent pas. Ce que j’ai pu voir aussi, c’est que les équipes les plus fortes ne le font pas, car chaque problème est une opportunité d’apprendre davantage. »

« Lorsque vous avez un problème, vous apprenez qu’il ne faut pas vous débarrasser des gens, car vous laissez tomber une grande expérience. Il est important que l’équipe grandisse ensemble pour être plus unie et plus efficace. »

Les pilotes en piste ce vendredi à Barcelone

Les équipes de F1 s’apprêtent à participer à la dernière journée des essais hivernaux 2019 sur le circuit de Barcelone en Espagne ce vendredi.

Dernière journée de travail avant de s’envoler vers l’Australie pour la première course de la saison, les pilotes devraient faire tomber les chronos aujourd’hui en Catalogne.

Hier jeudi, c’est le pilote Ferrari, Charles Leclerc, qui a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux 2019, le Monégasque a bouclé son tour le plus rapide en 1.16.231, se rapprochant de la pôle position signée par Lewis Hamilton sur le même tracé l’an dernier avec sa Mercedes (1.16.173).

Au programme de cette dernière journée d’essais, huit heures de roulage, et pas une de plus, pour parfaire les réglages des monoplaces qui participeront à la saison 2019 de Formule 1, alors que la prochaine fois que les F1 seront en piste, ce sera pour la première séance d’essais libres de l’année à Melbourne dans quinze jours.

Les pilotes en piste ce vendredi à Barcelone

Mercedes : Bottas (M), Hamilton (AM)

Ferrari ; Vettel

Haas : Grosjean (M), Magnussen (AM)

Williams : Kubica

Toro Rosso : Kvyat

Red Bull : Verstappen

Alfa Romeo : Raikkonen

McLaren : Sainz

Renault : Ricciardo (M), Hulkenberg (AM)

Racing Point : Perez

Rocquelin : « On s’attend à passer une longue nuit pour réparer la RB15 »

Guillaume Rocquelin, le responsable technique de Red Bull Racing, confirme que les mécaniciens de l’équipe vont passer une très longue nuit pour réparer la RB15 endommagée lors du crash de Pierre Gasly aujourd’hui.

Sévèrement endommagée lors du crash de pilote français ce jeudi, la RB15 de l’équipe doit absolument être prête pour demain matin, afin de permettre à Max Verstappen de prendre le volant pour la dernière journée des tests.

Après cette journée, les équipes de F1 n’auront plus l’occasion de rouler avant la première course de la saison à Melbourne dans quinze jours.

Les mécaniciens s’attendent donc à passer la nuit dans le garage à Barcelone, alors que le manque de pièces de rechange pourrait être un vrai problème et pourrait empêcher l’équipe de participer à la dernière journée d’essais ce vendredi.

« Pierre s’est crashé parce qu’il s’est écarté du virage neuf et a ensuite perdu le contrôle. Vous allez presque à plein régime là-bas et si vous faites une erreur, ça se paie cash. Heureusement, Pierre va bien. » déclare Guillaume Rocquelin, responsable technique de Red Bull Racing.

« Nous nous attendons à passer une longue nuit pour préparer la voiture à temps pour demain, et nous supposons que nous ne devons pas changer nos plans. »

« Nous avons passé une bonne matinée avant l’accident. Nous avons travaillé sur la gestion d’une qualification, ce qui est bénéfique pour le pilote et pour notre équipe. »

« C’est dommage pour ce crash, mais nous mettons cela de côté et nous continuons à aller de l’avant. »

Le crash de Gasly à Barcelone

L’une des meilleures journées pour Mercedes selon Hamilton

Lewis Hamilton a qualifié l’avant-dernière journée d’essais à Barcelone de « journée positive » pour l’équipe Mercedes.

Une nouvelle fois, Mercedes n’a absolument pas tenté d’aller signer le meilleur chrono aujourd’hui à Barcelone, alors que les champions du monde en titre semblaient plus occupés à progresser en matière de gestion des pneus.

Lewis Hamilton, qui était derrière le volant de la W10 ce jeudi matin, a bouclé 85 tours de piste, tandis que son coéquipier, Valtteri Bottas, a bouclé pour sa part 96 tours dans l’après-midi.

« La journée a été bonne. »a déclaré Lewis Hamilton. « Beaucoup de kilométrage, ce qui est excellent pour nous. C’est probablement l’un des jours les plus positifs pour nous, nous avons vraiment beaucoup appris. »

« Nous avons pu appliquer nos enseignements du matin à l’après-midi, donc j’ai hâte de voir comment Valtteri se sentait, mais la voiture avait l’air d’être vraiment bonne [avec Bottas au volant]. Notre compréhension de la W10 ne cesse de croître, donc ce fut définitivement une journée positive. »

Bottas a constaté des progrès

Bottas – qui a critiqué le comportement de la voiture lors de la première semaine – a déclaré que des progrès avaient été accomplis, mais qu’il était impossible de juger où il se situait par rapport à ses rivaux.

« Nous avons fait beaucoup de tours aujourd’hui, ce qui est toujours bon. » a déclaré Bottas.

« J’ai fait une simulation de course qui a été interrompue par le drapeau rouge, mais cela confirme les progrès que nous avons accomplis depuis la semaine dernière. »

« Nous nous préparons de plus en plus pour Melbourne, mais il reste encore des progrès à faire et quelques points d’interrogation sur notre position par rapport à la concurrence. »

« Nous devons maximiser le dernier jour de tests car ce sera notre dernière chance d’essayer quelques petites choses avant Melbourne. »

Un problème d’échappement constaté sur deux moteurs Ferrari aujourd’hui

Un problème lié à l’échappement du moteur Ferrari a obligé Charles Leclerc à stopper sa monoplace en piste ce jeudi, mais a également bloqué Romain Grosjean au garage une grande partie de l’après-midi.

Charles Leclerc, qui a signé le meilleur temps absolu des essais ce jeudi, a été contraint de stopper sa monoplace en bord de piste en fin de journée en raison d’un problème sur l’échappement de la SF90 a confirmé l’équipe.

En fin de journée, Charles Leclerc a tout de même réussi à boucler 138 tours avec sa Ferrari SF90 et conserve son meilleur temps signé en matinée avant la pause déjeuner.

Plus tôt dans la journée, le même problème a touché la monoplace de l’équipe Haas, qui a été obligée de garder son pilote Romain Grosjean dans le garage durant de longues heures, avant de pouvoir le faire sortir à 17h15.

Selon le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, c’est une fuite de gaz d’échappement au niveau du collecteur qui a forcé l’équipe à garder Grosjean au garage.

Finalement, le pilote français aura bouclé 16 tours de piste aujourd’hui, tandis que son coéquipier Kevin Magnussen, a bouclé 53 tours de circuit en matinée.

A surveiller

En cette fin de semaine, après plusieurs milliers de kilomètres parcourus, il n’est pas rare de voir arriver des petites pannes, qui sont plus en rapport avec une usure prononcée des pièces après un roulage intensif, que de réels problèmes de fiabilité.

Mais il faudra tout de même surveiller durant la saison 2019 si ce problème d’échappement sur le moteur Ferrari ne réapparaît pas sur l’une des trois équipes motorisées par Maranello.

Christian Horner : « Nous serons en piste demain »

Red Bull Racing a confirmé que la RB15 sera bien en piste ce vendredi à Barcelone pour la toute dernière journée des essais hivernaux 2019.

Ce jeudi, Pierre Gasly a été victime d’une violente sortie de piste avec sa monoplace, le Français est allé frapper les barrières de pneus au virage 9 du circuit de Catalogne, un virage qui se prend d’habitude quasiment pied au plancher.

Le Français est sorti indemne de l’épave de sa RB15, mais les dégâts aperçus furtivement sur la Red Bull avant que les mécaniciens ne se jettent dessus pour la cacher, laissaient penser que l’équipe ne pourrait pas mettre sa F1 sur la piste vendredi.

Mais le team principal de Red Bull Racing, Christian Horner, nous a confirmé que la RB15 serait bien en piste ce vendredi avec Max Verstappen derrière son volant.

« Les essais hivernaux de Pierre [Gasly] ont pris fin à Barcelone avec une sortie de piste cet après-midi. » explique Horner.

« Ce sont des choses qui arrivent, et l’essentiel, c’est que tout soit ok pour lui. Nous serons sur la piste demain pour profiter au maximum de notre dernier jours de tests avant Melbourne. »

Ce vendredi, c’est Max Verstappen qui sera au volant de la RB15, alors que les essais hivernaux se termineront demain soir à 18h00.

Pierre Gasly assume son entière responsabilité après un gros crash

Le pilote Red bull, Pierre Gasly a été victime d’une violente sortie de piste ce jeudi à Barcelone et le Français assume son entière responsabilité.

Pierre Gasly a dû faire un passage par le centre médical du circuit pour des contrôles de routine après son crash, mais fort heureusement, le Français a pu regagner son garage en pleine forme.

Le pilote Red Bull en est à sa seconde sortie de piste depuis le début des essais hivernaux, puisque déjà, la semaine dernière il avait envoyé sa RB15 dans les barrières de pneus.

Cependant, Pierre Gasly n’a pas cherché d’excuse, et comme pour son premier accident, il assume se responsabilité aujourd’hui.

« J’ai commis une erreur au virage 9, et j’ai perdu la voiture. » a expliqué Gasly ce jeudi soir dans le paddock de Barcelone.

« C’était un très gros accident, l’un des plus gros que j’ai eu jusqu’à présent. Ce sera une longue nuit pour les mécaniciens, donc je suis désolé pour eux, le plus important est que nous puissions avoir Max dans la voiture demain. »

« En se concentrant sur les aspects positifs, nous avons réussi à faire beaucoup de tests et d’analyses. » conclut Pierre Gasly.

Les mécaniciens de l’équipe vont devoir travailler une grande partie de la soirée pour essayer de remettre en état la RB15, mais le nombre de pièces limité pendant les essais hivernaux pourrait poser problème pour l’équipe.

Grosjean a dû remplacer un Kevin Magnuseen « épuisé » au volant de la Haas

Romain Grosjean a expliqué pourquoi il avait remplacé son coéquipier hier mercredi derrière le volant de la Haas à Barcelone, alors que ce n’était pas son tour normalement.

Le pilote français a remplacé Kevin Magnussen ce mercredi parce que le Danois ne se sentait pas bien. Au total, Romain Grosjean aura bouclé 120 tours de circuit.

« On a pas mal tourné, nous sommes partis doucement, parce que j’avais un problème avec l’accélérateur. » a expliqué Grosjean à nos confrères de GPToday.

« Cela nous a pris une heure, puis, tout s’est bien passé ensuite. Il y avait beaucoup de vent sur la piste, et nous avons dû faire face à des températures basses. Finalement, nous avons pu mener à bien notre programme, cela va dans la bonne direction. »

« Nous avons dû changer nos journées avec Kevin, parce que mon ingénieur m’a dit que Kevin était assez épuisé, nous voulons faire le plus de tours possible et si vous êtes fatigué, les retours ne sont pas très bons. »

Un jeudi moins productif

Ce jeudi, Romain Grosjean a connu une journée moins productive que la veille, puisque le pilote Haas est resté bloqué dans son garage toute l’après-midi.

L’équipe a détecté un problème sur l’échappement de la monoplace pendant la pause déjeuner, alors que le matin, c’est Kevin Magnussen qui était derrière le volant de la VF-19.

Grosjean ne sera sorti du garage qu’à 17h15 ce jeudi et n’aura bouclé que 16 tours en quatre heures d’essais.

Jour 7 – Leclerc affole le chrono, Gasly dans le mur

Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux en 1.16.231.

Le pilote Ferrari devance la Toro Rosso d’Alex Albon et la McLaren du Britannique, Lando Norris.

Derrière, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Lance Stroll, Antonio Giovinazzi, Romain Grosjean,Lewis Hamilton, George Russell, Kevin Magnussen et Valtteri Bottas complètent le classement de cette avant dernière journée de tests.

Les chronos tombent

Pour la première fois depuis le début des essais hivernaux 2019 des pilotes sont descendus sous la barre symbolique des 1.17″. C’est d’abord Alexander Albon dans la matinée qui a signé le meilleur temps absolu des essais, puis quelques minutes plus tard, c’est le pilote Ferrari, Charles Leclerc qui s’est adjugé le meilleur temps absolu en 1.16.231.

Le Monégasque a conservé son record toute la journée, alors qu’une panne mécanique a touché sa monoplace dans les quinze dernières minutes de la journée à Barcelone.

Chez Mercedes, on cache toujours son jeu

On ne change pas de stratégie chez Mercedes, qui continue à cacher son jeu depuis maintenant sept jours.

Lewis Hamilton a bouclé quelques 85 tours en matinée avec un rythme deux secondes plus lent que le meilleur temps du jour, tandis que Valtteri Bottas a pris le relais du Britannique dans l’après-midi pour faire encore plus de tours au même rythme.

Gasly crashe sa Red Bull RB15

Pour la seconde fois depuis le début des essais hivernaux, Pierre Gasly a envoyé sa Red Bull dans les barrières de pneus.

Le pilote français va bien, il est tout de même passé par le centre médical du circuit de Barcelone pour quelques contrôles de routine, mais sa monoplace est complétement détruite.

crash gasly barcelone
©markoartistf1,

L’équipe Red Bull n’a pas eu d’autre choix que de stopper sa journée de travail prématurément ce jeudi, alors qu’il n’est pas encore certain que la RB15 soit en piste demain vendredi pour la dernière journée des essais.

En effet, les équipes de F1 participent aux essais hivernaux avec un stock limité de pièces, tandis que la boîte de vitesses a déjà été changée ce mercredi sur la RB15.

Panne sur la Haas de Romain Grosjean

La Haas VF-19 de Romain Grosjean est resté bloquée au garage une grande partie de l’après midi (Grosjean est sorti du garage à 17h15) en raison d’un problème d’échappement détecté lors de la pause déjeuner.

Le pilote français a perdu du temps de roulage précieux durant cette septième journée, tandis que son coéquipier, Kevin Magnussen, a pu boucler pour sa part 53 tours dans la matinée.

Lance Stroll en panne

Le pilote canadien est tombé en panne avec sa Racing Point en fin de journée, ce qui a déclenché le second drapeau rouge du jour après le crash de Pierre Gasly.

La monoplace de Stroll a subi une panne mécanique inconnue au moment d’écrire ces quelques lignes. Le Canadien a tout de même bouclé plus de 100 tours aujourd’hui avec sa RP19.

Chez Williams, on accumule les tours

George Russell, qui était derrière le volant de la FW42 aujourd’hui, a bouclé 140 tours en huit heures de tests.

Tableau des temps à 18h00

Pierre Gasly crashe sa Red Bull à Barcelone

Pierre Gasly a été victime d’une violente sortie de piste ce jeudi après-midi à Barcelone, le Français est allé frapper les barrières de pneus au virage 9 du tracé catalan.

Plus de peur que de mal pour Pierre Gasly, qui a finalement réussi à sortir tout seul de sa monoplace, mais le choc a été assez violent, comme l’atteste les images de sa Red Bull RB15.

Le pilote français a été rapatrié vers le paddock, mais il a dû faire un passage obligatoire par le centre médical du circuit pour quelques contrôles.

C’est la seconde fois depuis le début des essais hivernaux à Barcelone que Pierre Gasly est victime d’une sortie de piste, puisque déjà la semaine dernière, le Français est allé frapper les barrières de pneus avec sa monoplace.

red bull gasly crash

La journée de tests est semble-t-il terminée pour Red Bull aujourd’hui, il est quasiment impossible que l’écurie anglo-autrichienne arrive à remettre en état la RB15 d’ici la fin de la journée.

Leclerc assure qu’il n’était pas à fond quand il a signé le meilleur temps des essais

Charles Leclerc a déclaré qu’il n’avait pas « poussé à fond » lorsqu’il a signé le meilleur temps absolu des essais jusqu’à présent ce jeudi matin à Barcelone.

Leclerc a signé un 1.16.231 ce jeudi matin au volant de sa Ferrari, soit le meilleur temps absolu des essais hivernaux depuis le début des tests, alors que son chrono était presque une seconde plus rapide que le meilleur temps signé par Ferrari l’an dernier lors des essais hivernaux.

Le Monégasque a signé ce temps peu avant la pause déjeuner de 13h00 et avait chaussé sur sa Ferrari les gommes C5 de Pirelli, soit les pneus les plus tendres proposés par le manufacturier italien pendant ces tests.

Interrogé pendant la pause déjeuner pour savoir s’il avait poussé sa monoplace dans ses derniers retranchements pour signer ce chrono. Leclerc a assuré qu’il n’était pas à fond.

« Evidemment, je pense que personne n’est à fond. Il y a encore un peu de marge, même pour moi, et je dois encore apprendre à être à l’aise avec la voiture. » a déclaré Leclerc.

« Pour être honnête, cela n’a pas changé depuis le premier jour. La voiture était confortable dès le premier jour. L’équilibre est plutôt bon et elle n’a pas changé aujourd’hui. C’est donc une journée positive. »

« Surtout après le manque de roulage d’hier, c’est une bonne matinée pour nous. C’est bien d’être au top mais ça ne veut rien dire. »

Romain Grosjean estime que l’effet du DRS est démultiplié en 2019

Romain Grosjean a rejoint la liste des pilotes comparant le nouvel aileron arrière 2019 à un parachute.

La Formule 1 a introduit une nouvelle réglementation aérodynamique cette année, ce qui a obligé les équipes à adopter un aileron avant plus large, des écopes de freins différentes, ou encore un aileron arrière plus gros.

L’introduction des ces nouveaux ailerons sur les monoplaces 2019 a inévitablement eu un impact sur la vitesse des F1 dans les lignes droites, puisqu’ils génèrent plus de traînée.

Beaucoup de pilotes, dont Nico Hulkenberg ou plus récemment Romain Grosjean, considèrent que le fait d’avoir un aileron arrière plus gros donnait l’impression d’ouvrir un parachute des les lignes droites.

« Lorsque vous n’utilisez pas votre DRS, vous vous sentez comme un canard en pleine ligne droite. » explique Grosjean à RaceFans.

« C’est comme si vous aviez un parachute dans le dos, il sera donc intéressant de voir comment ça va se passer pendant les courses. Mais l’effet du DRS est vraiment important maintenant. »

Il faudra attendre avant de constater des progrès

Les modifications aérodynamiques apportées aux voitures cette année sont destinées à faciliter les dépassements. Romain Grosjean estime toutefois que la F1 ne devrait pas réagir trop vite si elle ne voit pas les résultats escomptés dès le début de la saison.

« Je pense que nous ne devons pas réagir de manière excessive à la première course de cette saison. A Melbourne, il ne se passera pas beaucoup de choses, je pense que nous devrions d’abord observer et ensuite ajuster. »