Alonso : « Seul Lewis Hamilton est heureux en F1 » !

Fernando Alonso assure qu’il n’a absolument aucun regret d’avoir décidé de quitter la Formule 1 en 2018, après dix-sept années passées au plus haut niveau du sport automobile.

Le pilote espagnol, double champion du monde de F1 avec l’écurie Renault en 2005 et 2006, a décidé de stopper sa carrière à la fin de la campagne 2018, alors qu’il n’a plus jamais réussi à décrocher le titre depuis son départ de chez Renault en 2006.

Souvent critiqué pour ses choix de carrière, Fernando Alonso assume totalement le fait d’avoir quitté Ferrari pour rejoindre McLaren en 2015, pour ce qui devait être à l’époque « un grand projet », selon les propres termes d’Alonso en 2014.

Malheureusement, après quatre années passées chez McLaren, l’Espagnol n’a signé aucun podium et aucune victoire au volant de sa monoplace, mais il assure ne rien regretter.

« Je pense qu’en Formule 1 il y a un vainqueur, et tous les autres ne gagnent pas. Je pense que j’ai été malchanceux sur certaines courses, mais sans boule de cristal, il est difficile de prendre des décisions. » a déclaré Alonso et cité par Crash.net.

« Après avoir terminé un chapitre, c’est facile à dire, mais lorsque j’ai rejoint Ferrari en 2010, je pense que dix pilotes sur 10 auraient pris cette décision. »

« Lorsque j’ai rejoint McLaren-Honda en 2015, j’avais entendu dire tout au long de la saison 2014 que c’était une bonne décision parce que le moteur turbo de Ferrari n’était pas bon. »

« De leur côté, McLaren et Honda avait eu une année de développement presque gratuite puisqu’ils ne courraient pas en 2014, et c’était une grande décision. Je n’entendais que de bonnes choses, et je pense que 9 pilotes sur 10 auraient pris la même décision. »

Seul Lewis Hamilton est heureux en F1 !

« Je ne regrette finalement pas grand chose, je suis content des décisions prises. Un seul est heureux actuellement en F1, Lewis Hamilton. Être deuxième, septième ou douzième, c’est la même chose. »

« J’ai remporté deux championnats, signé 97 podiums, et j’ai des potes plein de talent comme Nico Hulkenberg, qui n’a aucun podium. Sebastian Vettel est resté un grand nombre d’années sans gagner, Verstappen, zéro titre et Ricciardo, qui est un grand talent, mais qui n’a aucun titre. »

« Ils sont probablement tous malchanceux, mais c’est la loi du sport et de la F1. Finalement, lorsque je pense à toutes ces choses, être venu du nord de l’Espagne, avoir fait du Karting, être devenu deux fois champion du monde, je pars sans aucun regret. » conclut l’Espagnol.

Kevin Magnussen nommé « pilote de l’année » au Danemark

Pour la troisième fois, le pilote Haas, Kevin Magnussen, a été élu « pilote de l’année » au Danemark lors de la cérémonie des Danish Motorsport Awards 2019.

Organisée à Copenhague au Danemark tous les ans au mois de janvier ou février, cette cérémonie célèbre et honore les meilleurs et les plus grands talents du sport automobile danois. Les prix sont décernés dans différentes catégories telles que le Rallye, la F1 ou encore le Karting.

Rappelons que le pilote danois a marqué l’intégralité des points pour son équipe lors de la première partie de la saison dernière et a terminé la campagne 2018 à la neuvième place au championnat du monde avec 56 points inscrits en 21 courses.

Kevin Magnussen a débuté en Formule 1 en 2014 avec l’écurie McLaren-Mercedes, il a ensuite rejoint l’équipe Renault en 2016 après une année 2015 passée en tant que troisième pilote pour McLaren.

En 2017, Kevin Magnussen signe un contrat de deux ans avec la formation américaine Haas dans laquelle il fait équipe avec le Français Romain Grosjean, il est d’ailleurs reconduit en 2019.

Marko : « Gasly ne sera pas pilote numéro 2 chez Red Bull »

Le consultant Motorsport pour Red Bull, Helmut Marko, assure que Pierre Gasly ne sera pas considéré comme un pilote numéro deux cette année aux côtés de Max Verstappen.

La semaine dernière, Pierre Gasly annonçait dans la presse qu’il ne comptait pas venir chez Red Bull Racing pour faire de la figuration et pour rester pilote numéro deux.

Le statut de Verstappen est particulier chez Red Bull Racing, car le pilote hollandais a toujours été clairement le pilote numéro un au sein de l’équipe de Milton Keynes, ce qui rajoutera une petite pression supplémentaire à Gasly cette année.

« Cela va prendre du temps pour que je sois compétitif, mais je ne suis pas ici pour être le pilote numéro 2. Ce n’est pas ce que je veux et ce qui me rend heureux. » déclarait la semaine dernière Gasly à Motorsport-Total.

Interrogé par Auto Bild, Helmut Marko a voulu rassurer Pierre Gasly en soulignant qu’il sera au même niveau que Max Verstappen pour ses débuts au sein de l’équipe de Milton Keynes.

« Il ne sera pas un deuxième pilote, nous ne faisons pas cela chez Red Bull Racing. » affirme l’Autrichien.

« Max [Verstappen] a franchi une étape la saison dernière, et c’est ce que Daniel Ricciardo a ressenti. Mais, nous donnerons à Gasly le temps dont il a besoin. »

« Je suppose qu’il sera plus proche de Max en qualifications qu’en course, ce qui est plutôt normal pour un débutant. »

Gasly a demandé quelques conseils à Sebastian Vettel

Pierre Gasly entamera cette année se seconde saison en Formule 1 avec l’équipe Red Bull Racing, qu’il a rejoint au cours de l’hiver après une première saison passée chez Toro Rosso.

Le pilote français sait qu’il ne sera pas facile pour lui de s’imposer au sein de l’écurie de Milton Keynes en 2019, d’autant qu’il aura à ses côtés Max Verstapppen, qu’il considère [à juste titre] comme l’un des meilleurs pilotes de la grille.

Peu avant le début de cette nouvelle saison, Pierre Gasly a révélé qu’il n’a pas hésité à demander quelques conseils au quadruple champion du monde Sebastian Vettel le week-end dernier à Mexico.

« Ce sera ma deuxième saison en F1, je sais que j’ai encore des choses à apprendre, je vais continuer à me developper. » explique Pierre Gasly au micro de RMC.

« J’étais ce week-end à Mexico pour la course des champions et j’en ai parlé avec Vettel [Sebastian] pour lui demander en terme de développement à partir de quand il s’est vraiment senti à son pic, et il m’a dit qu’en rentrant en F1 à 22 ans, on atteint le pic autour de 28 ou 30 ans. »

« On se développe sans cesse avec l’expérience, donc je sais que je vais m’améliorer. Après pour moi, si je suis en F1, c’est clairement pour gagner et pour aller jouer le titre de champion du monde à un moment. »

« Ça prendra le temps que ça prendra avec l’expérience, mais pour être champion du monde il faut battre les meilleurs, et Max [Verstappen], c’est clairement l’un des meilleurs en ce moment sur la grille, donc, pour moi c’est une superbe opportunité et un bon élément de comparaison. »

Sauber dévoile la date de présentation de la C38

L’équipe Sauber-Alfa Romeo a dévoilé la date de présentation de sa future monoplace pour la saison 2019 de Formule 1.

L’écurie basée à Hinwil en Suisse dévoilera sa nouvelle monoplace le premier jour des essais hivernaux 2019 sur le circuit de Barcelone.

Sauber lévera le voile sur la C38 de Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi le lundi 18 février 2019 dans la voie des stands du circuit de Catalunya  à 08h20, 40 minutes avant le coup d’envoi des tests hivernaux.

Sauber est devenue aujourd’hui la cinquième équipe à dévoiler la date de présentation de sa monoplace 2019 après Renault, Ferrari, Racing Point et McLaren.

Dates de présentation des F1 2019

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Nicolas Todt devrait devenir le manager de Mick Schumacher

Mick Schumacher, qui vient de rejoindre officiellement la Ferrari Driver Academy, devrait bientôt pouvoir s’appuyer sur les conseils avisés de Nicolas Todt.

Le Français, qui n’est autre que le fils du président de la FIA, Jean Todt,  devrait en effet devenir le manager de Mick Schumacher, c’est en tout cas la dernière rumeur du paddock en F1.

Nicolas Todt, qui est à la tête de la société All Road Management, gère déjà la carrière de grands noms du sport automobile, comme Felipe Massa, Jose Maria Lopez, James Calado ou encore un certain Charles Leclerc.

Mais Nicolas Todt est également co-fondateur avec Frederic Vasseur [l’actuel team principal de l’équipe Sauber en F1] de l’équipe ART Grand Prix, qui avait permis de promouvoir des stars de la F1 comme Lewis Hamilton ou Nico Rosberg.

L’étroite amitié de son père, Jean Todt, avec la famille Schumacher fait également de Nicolas Todt un choix naturel et de confiance pour le jeune pilote allemand.

Mais avant d’arriver peut-être un jour en Formule 1, Mick Schumacher participera cette année à la saison 2019 de Formule 2 avec l’écurie Prema.

Sky Sports diffusera les essais hivernaux 2019

La chaîne de télévision, Sky Sports UK, a annoncé ce lundi qu’elle diffuserait une partie des essais hivernaux 2019 en live pour ses abonnés résidant au Royaume-Uni.

Au total, Sky Sports UK diffusera cinq heures de direct par jour pour chacun des quatre premiers jours de tests, qui se dérouleront à Barcelone entre le 18 et le 21 février 2019.

La retransmission en direct sera diffusée chaque jour entre 13h00 et 18h00, tandis que le flux d’images pourrait également être mis à la disposition du service de diffusion en continu appartenant à la F1, le F1 TV Pro.

Le service F1 TV est disponible dans plus de 40 pays, dont la France et la Belgique, mais les tarifs de ce service varient considérablement d’un pays à l’autre (environ 190 euros pour la France ou environ 65 euros pour la Belgique).

Cette différence de tarif s’explique principalement par un accord conclu entre Liberty Media et Canal+ qui voit légitimement le service F1 TV Pro comme un sérieux concurrent en France.

Sachez tout de même que vous pouvez toujours vous rabattre sur une offre moins onéreuse, mais dans ce cas, il vous faudra choisir le F1 TV Access, dépourvue de la diffusion de séance en direct, mais qui donnera toutefois accés aux images d’archives de la F1.

Pour l’instant, la FOM n’a pas encore annoncé si le service F1 TV Pro diffuserait les essais hivernaux 2019

Sainz Sr : « Alonso sera présent sur certaines courses en 2019 »

Carlos Sainz senior pense que son fils pourrait livrer des « courses spectaculaires » en 2019, si le pilote espagnol a un bon feeling avec sa McLaren MCL34.

L’Espagnol Carlos Sainz Jr a rejoint l’écurie McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique Lando Norris.

Sainz a désormais une belle expérience en catégorie reine du sport automobile et s’apprête à attaquer sa cinquième saison en 2019, après être passé chez Toro Rosso et Renault.

Interrogé pour savoir s’il pense que son fils allait pouvoir briller cette année en F1 avec McLaren, Carlos Sainz Sr affiche un certain optimisme, d’autant que son fils pourra également compter sur l’aide précieuse du double champion du monde, Fernando Alonso.

« A woking, les gars travaillent sur une voiture ayant une toute nouvelle philosophie. » explique Carlos Sainz Sr.

« Je m’attends donc à des courses spectaculaires, surtout si Carlos a un bon sentiment avec sa nouvelle voiture. Je sais qu’il pourra aussi compter sur le soutien de Fernando Alonso, il lui parle régulièrement, et il sera présent sur certaines courses. »

Rappelons que Fernando Alonso a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018, le pilote espagnol a décidé de prendre sa retraite du sport pour se consacrer au championnat du monde d’endurance avec Toyota.

Mais le double champion du monde de F1 a toujours laissé la porte ouverte pour un éventuel retour en catégorie reine pour 2020.

La FIA approuve d’importantes modifications sur le circuit Paul Ricard

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, était présent sur le circuit Paul Ricard vendredi dernier pour inspecter et valider les modifications apportées au tracé du Grand Prix de France.

A la suite des critiques des pilotes moto du Bol d’Or, le revêtement posé l’an dernier a été refait sur environ 60% de la distance totale de la piste, alors que le changement le plus important concerne l’entrée de la voie des stands, qui a été déplacée.

« Concrètement, tous les virages ont été refait, seules les lignes droites demeurent telles quelles. » a déclaré Stéphane Clair, le directeur général du circuit Paul Ricard.

L’an dernier, les pilotes devaient entrer dans la voie des stands du circuit Paul Ricard au début de la ligne droite de départ/arrivée, mais l’entrée avait été jugée dangereuse en raison d’un droite/gauche rapide en entrant.

Désormais, les pilotes devront rentrer au stand peu avant l’avant dernier virage du circuit, un aménagement important et qui devrait renforcer la sécurité.

Petit bonus, les spectateurs ayant acheté un billet dans les tribunes du secteur du pont pour le Grand Prix de France 2019, pourront bénéficier d’une vue imprenable sur le dernier enchaînement et la voie des stands.

Tous ces changements ont été validés par Charlie Whiting vendredi dernier lors de sa visite sur le circuit Paul Ricard au Castellet qui accueillera le Grand Prix de France 2019 les 21, 22 et 23 juin prochains.

Grosjean estime que Haas sera aussi rapide qu’en 2018

Le pilote français, Romain Grosjean, pense que l’équipe Haas peut être tout aussi compétitive en 2019 qu’elle ne l’a été l’an dernier.

En 2018, la formation américaine a surpris ses rivaux lors des essais hivernaux à Barcelone en présentant une monoplace très rapide et ressemblant fortement à la Ferrari SF71-H.

Ces bonnes impressions ont été confirmées dés la première course à Melbourne, où les deux pilotes Haas s’apprêtaient à terminer la course dans le top dix, quand un problème d’écrou lors de leur arrêt au stand les a obligé à abandonner tous les deux.

A la fin de la saison, l’équipe Haas a tout de même terminé à la cinquième position au championnat du monde, alors que la bataille pour la quatrième place avec Renault s’est terminée devant le tribunal de la FIA en raison d’une monoplace non conforme au Grand Prix d’Italie.

Interrogé pour savoir s’il pensait que l’équipe Haas allait de nouveau être compétitive dés les essais hivernaux 2019, Romain Grosjean se veut prudent, mais le Français pense qu’il devrait à nouveau avoir une monoplace rapide cette année.

« On travaille du mieux qu’on peut de notre côté. » déclare Romain Grosjean lors d’un entretien accordé à F1only.fr.

« Bien sur, il y a un changement de règlement avec le nouvel aileron avant et d’autres éléments. Nous savons ce que nous avons, nous savons sur quoi nous travaillons, je pense que l’équipe fait de l’excellent travail mais, encore une fois, vous ne pouvez jamais être certains avant d’avoir rouler lors des essais hivernaux. »

« Même à la fin des essais, nous avons une idée mais ce n’est pas vraiment clair. Il faut donc attendre jusqu’à la première séance de qualifications à Melbourne pour vraiment savoir. J’ai vraiment l’espoir que l’équipe pourra réitérer les performances de l’année dernière. »

Les essais hivernaux 2019 débuteront le 18 février et se dérouleront sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Pierre Gasly : « Le développement n’est jamais cohérent »

Pierre Gasly, qui connaît très bien le moteur Honda pour l’avoir utilisé sur sa Toro Rosso en 2018, pense que le motoriste japonais arrivera quoi qu’il arrive à combler l’écart avec les autres fabricants.

Le pilote français, qui a rejoint Red Bull Racing en 2019, sait que le développement d’un moteur n’est jamais très cohérent, il en a d’ailleurs fait l’expérience en 2018 lorsque Honda a introduit plusieurs mises à jour au cours de la saison.

Pour 2019, Pierre Gasly estime que le motoriste nippon sera certainement en mesure de combler le retard sur Mercedes, Renault et Ferrari, mais le Français est incapable de dire si ce sera en début d’année ou à la fin de la saison.

« Je dirais que le développement n’est jamais cohérent. Parfois vous ne trouvez rien avant huit mois, vous essayez alors quelque chose sur le banc d’essai qui fonctionne, et vous trouvez tout à coup quatre dixièmes. » explique Gasly.

« Ce n’est pas un développement constant. Peut-être qu’ils vont trouver quelque chose qui apportera cinq dixièmes et qui nous mettra dans une bien meilleure position. »

« Il est très difficile de répondre à cela, de toute évidence, ils n’ont pas complétement rattrapé le retard, mais ils ont comblé une grande partie du déficit. »

« Je ne m’attends pas à ce qu’ils aient fait un bon spectaculaire en début d’année, mais je sais qu’à un moment donné, ils investissent beaucoup et se développent beaucoup. Je m’attends à ce qu’ils se rapprochent de plus en plus, mais je ne sais pas quand. »

Pierre Gasly fera équipe avec Max Verstappen cette année chez Red Bull, le pilote français a rejoint l’équipe de Milton Keynes pour remplacer Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe Renault.

Sebastian Vettel compte sur le soutien des fans en 2019

Sebastian Vettel s’attend à recevoir beaucoup de soutien en 2019, alors que la Scuderia Ferrari va à nouveau essayer de décrocher le titre, après cinq années dominées par Mercedes.

Ces dernières semaines, l’équipe de Maranello a subi des changements importants, notamment avec le départ de Maurizio Arrivabene, l’ancien directeur de l’équipe.

Le manager italien a été remplacé cet hiver par Mattia Binotto, qui occupera désormais le rôle de chef d’équipe et de directeur technique dans un premier temps.

Interrogé ce week-end à Mexico lors de la ROC [Race Of Champions], Sebastian Vettel assure que Ferrari reste motivée pour décrocher le titre, et compte plus que tout sur le soutien des fans.

« C’est difficile à dire à cette période de l’année, tout le monde travaille encore dans l’ombre. Nous attendons de voir les voitures pour avoir les premières impressions, et nous verrons bien lors de la première course. » déclare Vettel.

« Pour l’avenir, ce sera un grand défi. Ce que nous voulons réaliser est clair je pense. En termes de soutien, j’ai pu constater qu’ici aussi [à la ROC] il y avait beaucoup de fans de Ferrari, donc, je pense que nous ne manquerons pas de soutien [en 2019]. »

Sebastian Vettel fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc en 2019, les deux hommes auront la lourde tâche d’essayer de ramener le trophée à Maranello, dix ans après le dernier sacre de Ferrari.

Sebastian Vettel : « Schumacher serait fier de son fils »

Sebastian Vettel a voulu souligner combien Michael Schumacher aurait été heureux et fier de voir son fils, Mick, courir à ses côtés lors de la Race Of Champions.

Quelques heures à peine après l’annonce officielle de son entrée dans la Ferrari Driver Academy, le jeune pilote allemand, Mick Schumacher, a partagé une première expérience avec le pilote titulaire de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel.

Schumacher a participé avec son compatriote à la Race Of Champions qui s’est tenue ce samedi à Mexico, les deux pilotes défendaient les couleurs de l’Allemagne et ont terminé à la deuxième place derrière l’équipe nordique, composée de Tom Kristensen et Johan Kristofferson.

« Lorsque j’ai débuté dans cet événement (en 2012 NDLR), j’étais jumelé avec Michael [Schumacher]. » rappelle le quadruple champion du monde de F1.

« Nous savons tous qu’il serait plus que spécial d’avoir Michael ici avec nous pour assister à la performance de Mick. »

« Aujourd’hui, je cours avec son fils, je suis certain qu’il serait extrêmement fier de Mick, avec qui nous sommes heureux du résultat obtenu aujourd’hui. »

Pour sa part, Mick Schumacher a déclaré avoir vécu une expérience formidable aux côtés de Sebastian Vettel.

« Ce fut une expérience formidable, il [Vettel] a fait un travail énorme, et nous n’aurions pas été aussi loin sans lui. » a déclaré Schumacher.

Lando Norris : « Je sais que je ne serai pas parfait »

Le nouveau pilote McLaren, Lando Norris, a raté le titre en Formule 2 en 2018, mais le Britannique estime que cette défaite l’aura aidé à devenir un meilleur pilote.

La saison prochaine, Norris fera ses débuts chez McLaren aux côtés de l’expérimenté Carlos Sainz, mais même s’il n’a terminé que deuxième l’an dernier au championnat de Formule 2, Lando Norris ne veut garder que le côté positif des choses et estime que sa défaite de 2018 ne pourra que l’aider à grandir en tant que pilote.

« D’une certaine manière, l’année dernière a été une bonne année pour apprendre que je ne peux pas toujours gagner, car je n’ai pas gagné le championnat. » a déclaré Norris.

« Je ne veux pas paraître arrogant, mais j’ai toujours piloté dans de bonnes équipes, ou j’ai toujours eu les bonnes personnes autour de moi. Cela m’a aidé à devenir un meilleur pilote et à remporter des courses et des championnats. »

« J’ai pu expérimenter d’autres choses que les autres pilotes, mais en même temps, la Formule 1 est très différente car il y a des changements chaque année. »

« Vous n’êtes pas toujours à la place à laquelle vous souhaitez être. C’est quelque chose que je dois apprendre, et j’ai commencé déjà l’année dernière. »

« En Formule 2 et en Formule 3, tout le monde a la même voiture, vous pouvez toujours régler quelques petites choses pour vous séparer des autres équipes, mais tout est différent en Formule 1. »

« Il y a d’autres personnes, d’autres voitures, d’autres moteurs, beaucoup de choses doivent être réunies pour que vous puissiez vous améliorer dans l’ensemble. »

« Je sais que je ne serai pas parfait, mais au fil du temps, je m’améliorerai. Je deviendrai aussi un meilleur pilote, cela m’aidera moi-même et aussi l’équipe, et j’espère gagner un jour le championnat. »

Jean-Louis Moncet : « Binotto va devoir faire preuve de sang-froid »

Interrogé par le fan club de Charles Leclerc (que vous pouvez suivre à cette adresse), Jean-Louis Moncet, l’ancien commentateur de la F1 sur TF1, a donné son avis sur la future gestion de la Scuderia par Mattia Binotto, fraîchement nommé à la tête de l’écurie italienne.

Pour Jean-Louis Moncet, le nouveau directeur de la Scuderia va devoir faire preuve de sang-froid dans ses nouvelles fonctions de chef d’équipe, lui qui a toujours évolué dans l’ombre chez Ferrari en tant que directeur technique.

« Il y a un nouveau patron qui s’appelle Mattia Binotto et qui est un très grand technicien même si c’est plutôt un homme de l’ombre qui voit très clairement les choses. » explique Jean-Louis Moncet dans un entretien exclusif accordé au fan club de Charles Leclerc.

« Il est discret et c’est pour ça que je l’aime bien. Il y a trois clés importantes : la voiture, la gestion de la Scuderia et il y a les pilotes au moment de la course. Pour ce qui est de la voiture, il a surveillé la création et l’évolution de celle de 2018 donc il sait comment faire une bonne monoplace. »

« C’est un groupe qui a fait cette magnifique Ferrari qui n’a pas été championne et ça nous savons tous pourquoi.Deuxièmement, il y a la gestion de l’équipe et c’est ça qui me fait peur. »

« Je vous dis ça très sincèrement parce que je viens de faire un papier sur ce sujet dans le prochain Auto Plus. »

« La gestion de la Scuderia c’est de la politique, de la finance, la gestion de l’intendance et de la structure de l’équipe, c’est parler à la FOM, c’est être engagé dans les débats politiques sur l’avenir de la Formule 1 et là, je me souviens bien de comment Jean Todt travaillait à cette époque bénie où la Scuderia a commencé à gagner. »

« Il y avait absolument tout à reconstruire et pour cela, il travaillait de 8h00 à 23h30. Est-ce que Mattia Binotto aura suffisamment de temps pour y arriver, je ne sais pas. »

« Enfin la troisième chose, c’est les pilotes. Là aussi, il y a trois solutions. Vettel domine, c’est l’ancien, c’est lui qui est quadruple Champion du Monde et alors, Charles sera obligé de se mettre au service de l’équipe puisque la Formule 1 est avant tout un sport d’équipe. »

« Soit ils font jeu égal et il va falloir trancher même si ça va être très difficile. C’est surtout là que j’attends Mattia Binotto qui doit faire preuve de vision des choses et ne pas laisser faire des énormes bourdes comme celle que l’on a tous vu à Monza. Faire partir Vettel devant Räikkönen en Q3 et offrir l’aspiration à Kimi, c’était une bêtise absolument gigantesque ! »

« Dernière solution, Charles est plus rapide que Vettel et la messe est dite. C’est lui qui sera mis en avant mais de toute façon, ma conclusion c’est qu’au niveau des pilotes, ça ne se passe plus au niveau de la Scuderia. »

« Les télévisions du monde entier sont là, les yeux du monde entier sont là, donc il n’y a pas de bêtises possibles, pas d’erreurs possibles. C’est là que Mattia Binotto devra faire preuve de sang-froid. »

Binotto : « Nous accueillons Mick chez Ferrari avec une émotion particulière »

Le nouveau directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a salué l’arrivée de Mick Schumacher à la Ferrari Driver Academy, décrivant la signature du jeune pilote comme ayant « une signification émotionnelle particulière ».

Mick Schumacher, 19 ans, fils du septuple champion du monde, Michael Schumacher, a rejoint officiellement la Ferrari Driver Academy ce samedi, plaçant directement le pilote allemand sur les traces de son père.

Le fait de signer à la Ferrari Driver Academy signifie que Schumacher va très certainement pouvoir participer à des essais privés organisés pendant la saison 2019, l’Allemand devrait pouvoir prendre le volant de la monoplace 2019 à Barcelone ou à Budapest.

« Pour quelqu’un comme moi qui le connaît depuis sa naissance, il ne fait aucun doute qu’accueillir Mick chez Ferrari a une signification émotionnelle particulière. » a déclaré Mattia Binotto, qui a pris ses fonctions de directeur de la Scuderia Ferrari la semaine dernière.

« Mais nous l’avons choisi pour son talent et les qualités humaines et professionnelles qui le distinguent déjà malgré son jeune âge. »

En parralèle de son programme à FDA, Mick Schumacher participera au championnat de Formule 2 en 2019 avec l’équipe Prema. Son appartenance à Ferrari pourra aussi lui offrir l’opportunité de rouler pour une des écuries clientes de la Scuderia en F1 : Sauber et Haas.

Magnussen ne garde pas que de bons souvenirs de son passage chez McLaren

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, est revenu sur ses années passés chez McLaren, alors que le Danois n’aura finalement piloté qu’une seule saison pour l’équipe de Woking en 2014.

Magnussen a fait partie du programme des jeunes pilotes de McLaren et a donc passé quelques années au sein de la formation britannique, mais il n’en garde pas que de bons souvenirs.

Selon Magnussen, le programme McLaren était très exigeant mentalement et physiquement, alors que les futurs pilotes recevaient une éducation à la dure.

« Je faisais partie du programme McLaren depuis que j’avais 16 ans, il y avait beaucoup de pression, le programme était très dur. » se souvient Magnussen.

« Ils vous ont appris et guidé de façon à ce que vous soyez d’une certaine manière, que vous puissiez piloter d’une certaine façon, agir de telle manière… »

« Ils vous façonnaient à leur manière, ce pouvait être un peu difficile parfois. C’est bien de recevoir une éducation, d’apprendre, mais, en tant qu’être humain et en tant qu’individu,.. C’est comme des musiciens ou des artistes, ils doivent être libres d’être eux-mêmes, alors que quand tu es chez McLaren… »

Magnussen prend pour exemple Lewis Hamilton et se réfère à l’image du pilote britannique, qui a beaucoup changé depuis son arrivée chez Mercedes.

« Lewis est un excellent exemple de quelqu’un qui n’était pas ce qu’il voulait être. c’est une personne totalement différente [désormais], il a bien fait de partir. »

« Tout le monde me manque chez McLaren, et je porte toujours McLaren dans mon cœur, mais ces moments ne me manquent pas, ils étaient un peu difficiles. »

Fait intéressant, Kevin Magnussen est le dernier pilote à avoir offert un podium à McLaren. Ce fut en 2014 au Grand Prix d’Australie, il s’agissait de la première course de Magnussen en tant que pilote de F1.

Red Bull : Un accord avec Alonso a échoué après une réunion secrète en 2007

Helmut Marko, le consultant Motorsport de Red Bull, a révélé pourquoi les négociations entre Red Bull et Fernando Alonso ont échoué en 2007, au moment où l’Espagnol s’apprêtait à quitter McLaren après une saison compliquée pour lui.

Après une saison 2007 très compliquée chez McLaren [spygate, mésentente avec Hamilton], Fernando Alonso évaluait ses possibilités pour la saison 2008, et c’est à ce moment là que le double champion du monde a reçu la première offre de la part de Red Bull.

A l’époque, Red Bull n’était pas encore devenue championne du monde en F1, mais l’équipe basée à Milton Keynes venait de s’offrir les services d’un certain Adrian Newey à partir de la saison 2008, ce qui offrait des perspectives intéressantes pour l’équipe dans un futur plus ou moins proche.

A l’automne 2007, une réunion secrète a eu lieu entre les représentants de Red Bull et le manager de Fernando Alonso, Louis Garcia Abad.

Lors de cette réunion, les deux parties ont discuté d’un possible contrat pour le pilote espagnol, mais Helmut Marko révèle aujourd’hui que le clan Alonso n’a pas donné suite à cette proposition.

« Ils étaient très exigeants, pas tellement d’un point de vue financier, mais plus sur les relations publiques, les performances ou le merchandising et autres. » explique Helmut Marko à Motorsport-Total.

« Nous avons dit ; Ok, vous devez nous envoyer un pré-contrat, nous avions convenu qu’ils avaient une semaine, mais après quatorze jours nous n’avions toujours rien, et après trois semaines encore rien. »

« Donc, à un moment, nous avons dit à Garcia Abad, « merci, mais nous ne sommes plus obligés de le faire ». »

Fernando Alonso a ensuite décidé de rejoindre l’équipe Renault en 2008 et 2009, avant de partir chez Ferrari en 2010, puis de revenir chez McLaren en 2015.

Officiel : Mick Schumacher rejoint Ferrari

La rumeur enflait depuis quelques semaines maintenant, mais c’est désormais officiel, Mick Schumacher a rejoint la Ferrari Driver Academy.

Par le biais d’un communiqué de presse, Ferrari a confirmé ce samedi l’arrivée de Mick Schumacher dans les rangs de la Ferrari Driver Academy, l’école des jeunes pilotes de la Scuderia.

« Il est plus qu’évident que Ferrari occupe une grande place dans mon cœur depuis ma naissance et dans le cœur de notre famille. Je suis donc ravi personnellement de cette opportunité. «  a déclaré Mick Schumacher.

Rappelons également que deux tests de deux jours sont prévus pendant la campagne 2019, et deux de ces jours doivent être complétés par un pilote qui n’a pas participé à plus de deux courses dans le championnat du monde de F1 dans sa carrière.

Mick Schumacher est donc le candidat idéal pour participer à ces tests, le pilote allemand devrait donc prendre le volant de la monoplace 2019 en cours d’année à Barcelone ou à Budapest.

Mick Schumacher pourrait également être mis à la disposition pour des essais auprès des équipes clientes de Ferrari en F1, Haas et Sauber.

Gasly a dû négocier avec Red Bull pour participer à la ROC

Pierre Gasly participera pour la première fois de sa carrière à la Race Of Champions ce samedi à Mexico, le pilote Red Bull défendra les couleurs de la France avec Loic Duval comme coéquipier.

Mais participer à une telle épreuve quelques semaines avant le début d’une nouvelle saison de Formule 1 n’est jamais sans risque, et le pilote français a dû négocier avec ses patrons pour pouvoir y participer.

« Je regarde la Race Of Champions depuis que je suis gamin, donc, c’est un grand plaisir pour moi d’être ici ce week-end. » a déclaré Gasly ce samedi à Mexico.

« Je suis un compétiteur et j’aime piloter n’importe quel type de voiture sur lesquelles je peux mettre la main. Alors quand j’ai vu que j’avais l’occasion de pouvoir courir pour l’équipe de France, bien-sûr, je voulais le faire. »

« Mais j’ai dû un peu négocier avec les chefs de l’équipe, mais au final, ils m’ont laissé courir. C’est un événement vraiment cool avec une atmosphère incroyable. C’est génial d’avoir la chance de pouvoir courir dans une ambiance plus décontractée que d’habitude et d’affronter différents pilotes de différentes séries. »

Pierre Gasly n’est pas le seul pilote de Formule 1 en activité à participer à la Race Of Champions 2019, puisque Sebastian Vettel sera aussi de la partie ce soir, le pilote Ferrari défendra les couleurs de l’Allemagne aux côtés de Mick Schumacher.