Le service F1 TV disponible pour huit pays supplémentaires

La Formule 1 a annoncé le déploiement de son service de Streaming, F1 TV, à huit nouveaux pays à compter du 18 février 2019.

Lancée au début de la saison 2018, F1 TV Pro était disponible sur 59 territoires à travers le monde, mais quelques pays n’y avaient pas le droit pour des raisons techniques.

Cette saison, la Formule 1 va déployer son service F1 TV sur huit nouveaux territoires à compter du 18 février 2019, notamment à Chypre, au Danemark, en Grèce, à Malte, aux Pays-Bas, en Norvège, au Portugal et en Suède. La F1 insiste sur le fait que d’autres pays seront ajoutés à la liste au cours de la saison 2019.

Les essais hivernaux en direct

Grosse nouveauté cette année sur le service F1 TV Pro, puisque les essais hivernaux seront diffusés en direct depuis Barcelone à partir du 18 février. La F1 a confirmé que la première semaine de ces tests serait diffusée, mais aucune confirmation sur la diffusion de la seconde semaine.

Quoi qu’il en soit, vous pouvez vous abonner au service F1 TV Pro depuis la France ou la Belgique, mais sachez que les tarifs pour la France sont relativement élevés, puisqu’en raison d’un accord entre Canal+ [qui détient les droits exclusifs pour la France] et la F1, le tarif de l’abonnement annuel a été fixé à 190 euros.

Nos voisins belges ont un peu plus de chance, puisque l’abonnement annuel pour un utilisateur vivant en Belgique ne coûtera que 65 euros par an (cliquez ici pour vous abonner).

Les règles 2019 ont coûté 15 millions d’euros à Red Bull

En 2019, les nouvelles règles introduites en Formule 1 devraient coûter aux alentours de 15 millions d’euros à l’équipe Red Bull Racing.

Selon Helmut Marko, le consultant Motorsport chez Red Bull, l’introduction des nouvelles règles en 2019, qui imposent aux équipes d’avoir un aileron avant plus simple, un aileron arrière plus haut, des écopes de freins plus simplifiées ou encore des barge boards moins sophistiqués, aurait déjà coûté 15 millions d’euros à l’équipe de Milton Keynes.

Ces nouvelle règles ont été imposées par la F1 cette année afin d’augmenter le nombre de dépassements en course, et donc, d’améliorer le spectacle pour les fans.

Mais pour Marko, les données aérodynamiques recueillies cet hiver sur le banc d’essais sont pour l’instant relativement bonnes et au niveau de celles obtenues à la mi-saison en 2018, alors que Red Bull est désormais : « 15 millions d’euros plus pauvre ».

« Nous avons les même données [aérodynamiques] que l’été dernier. » déclare Marko à Autosport. « Au moment où nous arriverons à Melbourne, nous serons probablement mieux que cela. »

« Mais il existe désormais une bonne base de discussion entre Mercedes, Ferrari et nous. Nous convenons que la réglementation ne doit pas être déterminée par des techniciens. Dés que les techniciens sont impliqués, les coûts augmentent et tout devient compliqué. Les choses doivent être spécifiées. »

Red Bull Racing n’a pas encore dévoilé la date de présentation de sa monoplace 2019.

Les horaires de chaque séance du ePrix de Santiago au Chili

La Formule E vous donne rendez-vous à Santiago du Chili cette semaine pour la troisième manche de la saison 2018/19.

Après Ryiad et Marrakech, la Formule E se pose à Santiago ce samedi pour la troisième manche de l’année avec en toile de fond la cordillère des Andes.

Décalage horaire oblige, le ePrix de Santiago sera à suivre en début de soirée pour les Français, à 20h00 plus précisément, alors que les qualifications se dérouleront à 16h00 (heure française) et les premiers essais libres auront lieu à 12h00 (heure française).

Quelques mots sur la piste de Siantago

Le circuit situé dans le parc O’Higgins s’étend sur 75 hectares et mesure 2, 348 kilomètres avec 14 virages dans le sens anti-horaire. Les pilotes parcourront le circuit en 45 minutes + 1 tour et devraient pouvoir atteindre une vitesse supérieure à 210 km/h.

Les horaires de chaque séance (heure française)

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Haas va améliorer les procédures pour les nouvelles pièces

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, le modèle économique de l’équipe Haas a fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que l’écurie américaine se sert en grande partie des pièces Ferrari.

Le constructeur italien a signé un contrat de partenariat technique avec Haas, ce qui permet à la formation américaine de se servir du moteur, de la boîte de vitesses, des suspensions, de la soufflerie et d’obtenir également de l’aide de la part de Maranello tout au long de l’année. Le châssis de la Haas quant à lui est construit par Dallara en Italie.

Si ce modèle semble fonctionner depuis 2016 pour Haas, il agace quelque peu les concurrents, qui n’ont pas hésité à plusieurs reprises à dire que la Haas n’était finalement qu’une pâle copie de la Ferrari, ce qui a obligé la FIA à réagir en confirmant que l’équipe Haas avait tout à fait le droit de se servir de pièces Ferrari.

Des avantages, mais aussi des inconvénients

Si la partage de ressources peut avoir plusieurs avantages pour une équipe de Formule 1, cela peut aussi devenir un vrai casse-tête, notamment pour la logistique et la fabrication de nouvelles pièces en un temps record.

En 2018, on a pu voir les limites d’un tel système lorsque la Haas VF-18 de Romain Grosjean a été disqualifiée du Grand Prix d’Italie après une réclamation déposée par Renault auprès de la FIA pour un fond plat non réglementaire.

Les équipes devaient impérativement effectuer une mise à jour sur le fond plat de leurs monoplaces à la suite d’une directive technique envoyée par la FIA.

Les équipes avaient jusqu’au Grand Prix d’Italie pour se conformer à cette directive, mais l’équipe Haas a demandé une certaine souplesse jusqu’au Grand Prix de Singapour, précisant qu’elle n’aurait pas le temps de modifier cet élément pour l’épreuve italienne.

Haas a donc perdu de gros points en Italie [Grosjean avait terminé sixième] et vu son principal rival Renault creuser encore un peu plus l’écart au championnat.

Pas de gros changements dans la relation Haas/Ferrari en 2019

Pour cette nouvelle saison, la relation entre Haas et Ferrari restera la même, mais les procédures concernant la construction de nouvelles pièces ont évolué et Romain Grosjean s’attend à une nette amélioration en 2019.

« Oui, nous y travaillons dur. » déclaré Romain Grosjean à F1only.fr. « Évidemment, comme nous ne fabriquons pas nos propres éléments, cela prend un peu plus de temps pour certaines pièces que pour d’autres équipes mais nous sommes vraiment très proches de nos partenaires. »

« Honnêtement, cela se passe de mieux en mieux année après année, et c’est vraiment agréable de constater que les choses ont clairement évolué durant les trois dernières années. »

L’équipe Haas a décroché la cinquième position au classement des constructeurs en 2018, l’équipe américaine a signé sa meilleure saison depuis son arrivée en F1 en 2016.

La Formule 1 veut une seconde course en Chine

La Formule 1 pourrait bien organiser un deuxième Grand Prix en Chine afin d’accroître la présence des fans asiatiques dans la discipline.

L’actuel Grand Prix de Chine, qui se déroule sur le circuit International de Shanghai, fait partie intégrante du calendrier depuis la saison 2004, et sera le théâtre en 2019 de la 1000e course de l’histoire de la Formule 1.

Murray Barnett, qui est responsable des commanditaires à la FOM, affirme que la F1 souhaite absolument organiser une seconde course en Chine dans un futur plus ou moins proche.

« Nous aimerions avoir une deuxième course ici, peut-être pas à court terme à cause du calendrier serré, mais nous voulons absolument planifier le moyen d’organiser un deuxième Grand Prix ici. » nous confirme Barnett.

Bien que la grille du grand cirque de la F1 n’a jamais eu de représentant chinois, le pilote Guanyu Zhou, qui vient de signer chez Renault en tant que pilote de développement, constitue un grand espoir pour la Chine de voir l’un de ses représentants sur une grille de F1 un jour.

« Nous aimerions le voir en Formule 1, mais le dernier mot reviendra aux équipes. Mais je pense qu’elles savent à quel point ce serait une excellente opportunité d’avoir un pilote chinois. » confie Barnett.

L’arrivée du Vietnam en 2020

Selon Murray Barnett, l’arrivée du Vietnam en 2020 au calendrier de la F1, après les échecs du Grand Prix d’Inde et celui de la Corée, ne devrait pas inquiéter les fans, car la F1 a appris de ses erreurs.

« Nous avons tiré les leçons de tout ce que nous avons mal fait lors de ces courses et nous nous assurons de ne plus commettre ces erreurs. Ces courses avaient un contrat à court terme, et nous voulons investir à long terme. »

Alonso découvre une ambiance bien différente de la F1 à Daytona

Présent cette semaine en Floride pour participer aux 24 Heures de Daytona au volant d’une Cadillac DPI, Fernando Alonso a pu constater la différence entre le monde de la Formule 1 et l’ambiance qui règne autour des 24H de Daytona.

A l’opposé d’un paddock de Formule 1 complétement fermé aux fans, les 24H de Daytona sont l’occasion pour beaucoup d’entre-eux de pouvoir rencontrer leur idole et de s’approcher au plus près des voitures avant le grand départ de la course.

Un contraste qui a interpellé Fernando Alonso, l’Espagnol étant plus habitué à signer des autographes uniquement lors de la journée du jeudi en Formule 1, tout en gardant une certaine distance avec les fans pour la suite du week-end.

« Tout est bien plus ouvert qu’en Europe au niveau de la course, j’ai vécu de bons moments l’an dernier, et cette année, j’ai déjà pu voir quelques gamins qui ont pu s’installer dans la voiture. » explique Alonso.

« Ils sont très proches des équipes et des pilotes, ils peuvent même toucher les voitures s’ils le veulent. C’est quelque choses d’inconcevable en Formule 1 ou même dans n’importe quel autre championnat en Europe. »

« Je pense que cela donne une bonne atmosphère à la course ici à Daytona, et je sais que cela ne va faire que monter en intensité au fil des jours. »

« Au moment où vous êtes installé dans la voiture, vous êtes encore en train de signer des autographes. Ils prennent des photos de nous lorsqu’on a notre casque et qu’on attend la voiture dans la voie des stands. On doit même leur dire parfois que l’on doit aller en piste. »

Officiel : Les essais hivernaux 2019 diffusés sur F1 TV Pro

Nous vous en parlions déjà il y a quelques semaines, c’est désormais officiel, les essais hivernaux 2019 seront retransmis par F1 TV Pro, le service de streaming officiel de la Formule 1.

Pour de nombreux fans, les tests de pré-saison représentent l’une des périodes les plus excitantes de l’année, et désormais, les fans pourront suivre toute l’action en piste grâce à F1 TV Pro.

Du 18 au 21 février, les abonnés pourront regarder huit heures de retransmission en direct depuis le circuit de Catalunya à Barcelone en Espagne, alors qu’un résumé d’une heure leur sera proposé chaque jour. (il n’est pas précisé si la seconde semaine des tests sera diffusée en direct).

« Notre ambition est de fournir aux fans un produit formidable qui leur permette de personnaliser leur expérience de visionnage et d’approfondir leur connaissance du sport qu’ils aiment. » a déclaré Frank Arthofer, directeur du secteur des licences à la Formule 1.

« En diffusant les tests pour la première fois, nous veillons à ce que les abonnés de F1 TV Pro soient récompensés avec toutes les dernières actions lors des tests de pré-saison. »

Sky Sports aussi en Live

En parallèle, les fans britanniques pourront regarder les essais hivernaux en Live grâce à Sky Sports, qui retransmettra ces tests uniquement lors de la première semaine et uniquement l’après midi. Le programme pour la seconde semaine n’a pas encore été divulgué par Sky Sports.

Dates des essais hivernaux 2019

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Vous pouvez vous abonner à F1 TV Pro (189 euros par an pour la France) en cliquant sur ce lien, vous aurez notamment accès aux archives de la Formule 1.

Renault renforce ses liens entre son académie de jeunes pilotes et son équipe de F1

Renault Sport Racing vient d’annoncer sa promotion 2019 de la Renault Sport Académie, l’école des jeunes pilotes du constructeur français.

Le Chinois Guanyu Zhou et le Brésilien Caio Collet rejoindront Max Fewtrell, tenant du titre en Formule Renault Eurocup, Christian Lundgaard, sacré chez les rookies dans la même catégorie, et Victor Martins, tous les trois conservés dans le programme en 2019.

Titré en GP3 Series, le Pilote Affilié Renault Sport Anthoine Hubert devient un membre à part entière de l’Academy.

En 2019, quatre d’entre eux seront présents régulièrement en support des Grands Prix de F1 : Anthoine Hubert et Guanyu Zhou (Championnat FIA de Formule 2) ainsi que Max et Christian (Championnat FIA de Formule 3). Victor Martins et Caio Collet seront engagés en Formule Renault Eurocup, dont le calendrier compte neuf circuits empruntés par la F1, dont Monaco et Yas Marina.

Les pilotes de l’Academy pourront s’appuyer sur la vaste expérience de Renault en sport automobile pour accélérer leurs carrières tout en bénéficiant de programmes physiques, psychologiques, média et marketing, mais aussi de l’expertise des ingénieurs de Renault F1 Team basés à Enstone (Royaume-Uni) et à Viry-Châtillon (France).

« Nous sommes extrêmement heureux d’avoir un groupe aussi talentueux au sein de la Renault Sport Academy. Ces six pilotes se sont affirmés comme des talents prometteurs en formules de promotion et nous sommes impatients de travailler avec eux en 2019. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

 » L’écurie de F1 tirera profit d’un tel groupe à court et à long terme, et l’Academy continuera d’œuvrer en ce sens dans les prochaines années. »

« Il nous tarde de reprendre avec Max, Christian, Anthoine et Victor et nous sommes ravis d’accueillir Guanyu et Caio pour leurs premiers pas dans l’équipe. Nous les soutiendrons tous pour qu’ils réussissent leur saison. »

Un renforcement des liens entre l’académie et l’équipe de F1

Lancée en 2016, la Renault Sport Academy a pour objectif de détecter et de former les jeunes talents à travers les échelons des formules de promotion afin de placer à terme l’un d’entre eux au volant d’une F1.

Parallèlement au développement de Renault F1 Team, l’Academy vise à ce que l’un de ses pilotes devienne Champion du Monde de Formule 1 avec l’équipe.

« L’année 2019 ouvre la deuxième phase triennale du programme. Celle-ci sera marquée par un renforcement des liens entre les jeunes pilotes de Renault et l’écurie de F1. » confirme Renault dans un communiqué de presse.

McLaren dévoile sa vision de la F1 en 2050

McLaren Applied Technologies, une filiale de McLaren Group, a présenté aujourd’hui sa vision de ce que pourrait être la Formule 1 en 2050.

Selon McLaren, l’intelligence artificielle, l’autonomie ou encore l’électrification deviendront monnaie courante dans la société d’ici 2050.

La Formule 1 n’échappera à l’électrification, bien au contraire la discipline reine du sport automobile sera à la pointe de cette technologie d’ici là.

Par le passé, McLaren a déjà dévoilé des concepts futuristes comme la MP4-X, mais la firme britannique veut aller encore plus loin désormais avec une vision allant jusqu’à 2050, alors que ce concept parle bien de l’ensemble d’un week-end de course, et non pas que d’une monoplace.

McLaren Applied Technologies a mené des recherches approfondies pour extraire un aperçu fidèle de ce que pourrait être la F1 en 2050.

Après l’ étude des sondages effectués auprès  des fans, ainsi que l’ analyse des tendances technologiques, économiques, environnementales, politiques et sociales, McLaren Applied Technologies a réussi à imaginer ce que pourraient être les courses du futur.

Une monoplace électrique

La monoplace, baptisée MCLExtreme, disposerait d’une chaîne de traction électrique pouvant faire rouler la monoplace jusqu’à 500 km/h. La batterie pliable haute densité serait moulée à la configuration aérodynamique des monoplaces, alors qu’une aérodynamique active serait en place sur chaque F1.

A bord de la monoplace, prendrait place un AI-co-pilot [co-pilote d’Intelligence Artificielle], et les pneus montés sur chaque monoplace seraient capables de se régénérer tout seul.

Un circuit du futur

Plus long et plus large qu’un circuit classique actuel, le circuit du futur serait bardé de capteurs, alors qu’une E-pitlane serait en place pour recharger la batterie des monoplaces. Les toits des installations seraient transparents pour que les fans puissent se rapprocher de l’action, alors que les pistes seraient adaptables aux conditions climatiques extrêmes.

Le pilote en 2050

Le pilote en 2050 porterait une combinaison anti-G et serait armé pour faire face à des vitesses élevées, tandis qu’un co-pilote d’intelligence artificielle apporterait de l’aide au pilote pendant les courses.

Les émotions du pilote seraient réfléchies sur la carrosserie de la monoplace, tandis que la performance de sa voiture pourrait être basée sur ses émotions et sa réponse psychologique.

Réalité augmentée pour les fans

Les fans pourraient être immergés dans le cockpit de la monoplace de leur pilote préféré grâce à la réalité augmentée. Les fans auraient aussi l’accès à de multiples angles de caméra et à des données de course.

The Unknown Kimi Raikkonen a été un véritable succès en Finlande

La biographie de Kimi Raikkonen publiée en 2018, intitulée The Unknown Kimi Raikkonen, a connu un énorme succès en Finlande dés sa sortie.

Le livre s’est vendu à plus de 191 000 exemplaires rien qu’en Finlande en 2018, ce qui en fait l’un des plus populaires dans sa catégorie.

« C’est quelque chose que j’ai décidé de faire tout seul, ce n’est pas quelque chose de spectaculaire selon moi, mais je l’ai fait et c’est devenu un libre. » expliquait le pilote finlandais lors de la sortie de son livre en 2018.

Épais de 320 pages, ce livre a été écrit par l’écrivain finlandais Kari Hotakainen et a été traduit en Suédois et en Anglais quelques semaines après sa sortie en Finlandais.

Notez qu’un autre livre consacré à Kimi Raikkonen a été publié l’an dernier. Le livre intitulé Winnow Your Words Kimi’s Book Of Haiku [on ne pouvait pas faire plus difficile, désolé] a été publié par Philip Morris International lorsque la marque a lancé son projet Mission Winnow avec la Scuderia Ferrari au Grand Prix du Japon 2018.

Ce livre rassemble des citations de Kimi Raikkonen transformées en Haiku, des poèmes japonais composés de trois lignes de cinq, sept et cinq mots respectivement. Mais le pilote finlandais, qui est unique, a décidé de créer des Haikus d’une longueur différente.

Toujours dans le même thème, sachez que Fernando Alonso s’apprête lui aussi à sortir sa biographie, le pilote espagnol a assuré qu’elle serait disponible dans un proche avenir : « Oui, l’année prochaine, j’en aurai une aussi. » a déclaré l’ancien pilote McLaren qui a pris sa retraite du sport à la fin de la saison 2018.

Sergio Perez estime que Sauber est l’équipe à surveiller en 2019

Le pilote mexicain, Sergio Perez,  considère désormais l’équipe Sauber comme une vraie menace au championnat du monde de Formule 1.

Lanterne rouge du championnat en 2017, l’écurie Sauber a inscrit 48 points lors de la campagne 2018 et s’est placée à la huitième position au classement des constructeurs, à seulement quatre points de l’équipe Racing Point [7e].

Perez, qui a roulé pour l’équipe Sauber dans le passé, se méfie énormément de la formation dirigée désormais par le Français Frédéric Vasseur, d’autant qu’en 2019, l’écurie basée à Hinwil pourra aussi compter sur l’expérience du champion du monde 2008, Kimi Raikkonen.

« Ils ont traversé une période difficile pendant quelques années, mais désormais, avec le partenariat qu’ils ont avec Ferrari, je pense qu’ils sont de retour. » explique Sergio Perez à Autosport, alors qu’il entamera sa sixième année avec Racing Point en 2019.

« On voit que Fred [Vasseur] est un grand leader d’équipe, et je pense qu’ils font de grands progrès. C’est vraiment l’équipe à surveiller. La saison prochaine, ils seront très haut placés, j’ai vraiment hâte d’y être. »

Sauber a dévoilé cette semaine la date de présentation de sa monoplace 2019, l’écurie dévoilera sa nouvelle création le 18 février à 08h20 en direct de Barcelone lors de la première journée des essais hivernaux.

Renault dévoile les idées les plus folles pour la livrée de la RS19

L’écurie Renault a lancé un petit jeu pour ses fans sur son compte Twitter en leur demandant d’imaginer comment serait la nouvelle livrée de la monoplace 2019.

La réponse des fans ne pas faite attendre, puisque des centaines de propositions toutes plus drôles les unes que les autres ont été publiées par l’écurie du constructeur français.

En quelques heures, l’équipe Renault a reçu plus de 300 propositions, et il faut dire que l’arrivée de Daniel Ricciardo dans l’équipe en 2019 a suscité le plus d’intérêt auprès des fans, qui n’ont pas hésité à repeindre la RS19 avec la tête du pilote australien.

D’autres en revanche ont voulu s’en tenir à l’actualité en proposant des messages de soutien au PDG de Renault, Carlos Ghosn, emprisonné au Japon depuis la fin de l’année dernière.

Rappelons tout de même que l’équipe Renault présentera sa nouvelle monoplace le 12 février 2019.

Voici ci-dessous un petit florilège des créations publiées par les fans de l’équipe :

Hamilton s’attend à avoir une monoplace plus nerveuse et plus difficile à piloter

Le quintuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, espère que les nouvelles règles introduites en 2019 permettront d’offrir du beau spectacle pour les fans.

Hamilton cherchera à décrocher un sixième titre de champion du monde cette année, alors que son équipe Mercedes en voudra tout autant.

Mais le Britannique sait que l’introduction de nouvelles règles en F1 peut chambouler la hiérarchie, d’autant qu’il s’attend à avoir une monoplace plus nerveuse et plus difficile à piloter cette année.

« J’espère que nos ingénieurs auront réussi à retrouver le niveau de performance de la monoplace de l’an dernier. Les nouvelles règles promettent des voitures un peu plus nerveuses et difficiles à dompter pour les pilotes. » explique Lewis Hamilton.

« C’est un défi qui pourra se révéler intéressant, quand on s’appelle Mercedes et qu’on gagne depuis 2014, on ne peut pas espérer autre chose que de continuer sur notre série. »

« L’équipe veut un nouveau titre, moi aussi, et de nombreuses victoires si possible. On sait toutefois que nous n’aurons pas une année facile, Ferrari est là, Red Bull et Honda montent en puissance, Renault aussi, avec Daniel [Ricciardo] qui est chez eux maintenant. »

« Tout cela promet beaucoup de spectacle et tout le monde sait que nous adorons la compétition. cela ne rend les victoires que plus belles. »

« J’espère vraiment signer de nouvelles victoires en 2019, décrocher un nouveau titre, mais je souhaite surtout un beau championnat, très serré, et une bonne compétition pour les fans. »

Le circuit de Hanoï au Vietnam sera un grand défi pour les pilotes et les ingénieurs

La Formule 1 se rendra pour la toute première fois à Hanoï au Vietnam en avril 2020 sur un tracé imaginé par l’architecte officiel de la F1, l’Allemand Hermann Tilke.

Depuis les débuts du championnat de Formule 1 en 19950, la discipline était déjà présente dans 32 pays, et en 2020, il faudra rajouter une 33e destination avec le Vietnam et le circuit urbain de Hanoï.

Les organisateurs du Grand Prix du Vietnam ont conclu un accord pluriannuel avec les détenteurs des droits commerciaux de la Formule 1, et il s’agira là de la toute première fois  qu’une nouvelle course soit inscrite au calendrier de la F1 depuis le rachat de la discipline par Liberty Média.

Un circuit de plus de 5 km

Le bureau de design d’Hermann Tilke a dessiné un circuit urbain de 5, 656 kilomètres comportant 22 virages, conçu pour mettre au défi les pilotes et garantir des courses spectaculaires.

Le point culminant de ce tracé sera une ligne droite longue de 1,5 kilomètres, et il s’agira d’ailleurs de la troisième plus longue du calendrier après Spa et Bakou, alors que Tilke révèle qu’une tribune pouvant accueillir 35 0000 personnes sera installée au bout de cette ligne droite.

« Au bout de cette ligne droite se trouvera une tribune pouvant accueillir 35 000 personnes, cela va créer une atmosphère semblable à celle d’un stade de football. » explique Hermann Tilke dans un entretien accordé à AMUS.

« La construction devrait commencer fin janvier, ensuite, nous avons juste une année pour que tout soit terminé. C’est assez ambitieux, mais ce n’est pas la première fois que nous faisons cela. A Bahreïn, nous n’avions que 14 mois pour une piste complète. »

Une fausse idée

Selon l’architecte allemand, une fausse idée circule selon laquelle la construction d’un circuit urbain serait plus simple que d’imaginer entièrement un nouveau tracé classique.

« Tout le monde pense que c’est plus facile parce que les routes sont déjà là. Mais ce n’est pas vrai, il y a beaucoup plus de détails à prendre en compte que sur un nouveau circuit. Au final, l’effort est similaire pour nous. »

Un défi pour les pilotes et les ingénieurs

Tilke et ses équipes ont été inspirés par plusieurs circuits pour dessiner le tracé du circuit urbain de Hanoï. Par exemple, la combinaison des courbes 16 à 19 rappelleront les fameux esses de Suzuka, mais d’autres virages ont également été inspirés du Nurburgring en Allemagne, de Monaco ou encore de Sepang en Malaisie.

« Ce ne sera pas si facile pour les pilotes. » promet Tilke. « Cela représente aussi un défi pour les ingénieurs. Comme à Bakou, ils doivent décider d’un compromis pour les ailerons, car en raison des lignes droites, vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir trop d’appui. »

« Cela signifie que dans les courbes, ils pourraient glisser. Je pense que nous pouvons nous attendre à de l’action. »

Une voie des stands pour améliorer le spectacle

Afin d’améliorer le spectacle, les dirigeants de la Formule 1 ont demandé à Hermann Tilke de construire une voie des stands de façon à ce que les pilotes perdent le moins de temps possible.

« Les pilotes [qui rentrent au stand] auront moins de virages, cela fait gagner beaucoup de temps. C’était un souhait des patrons de la Formule 1. »

« Ils voulaient réduire autant que possible le temps perdu dans la voie des stands pour créer plus d’arrêts au stand et donner plus d’options aux équipes pour les stratégies. »

Pour conclure, Hermann Tilke estime que le Grand Prix du Vietnam sera un grand succès populaire, alors l’homme d’affaires, désormais âgé de 64 ans est lui-même tomber amoureux de la ville de Hanoï.

Pirelli va débuter le développement des pneus 18 pouces en 2019

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, souhaite débuter le développement des gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 en 2021 à partir de la seconde moitié de la saison 2019.

Les changements réglementaires prévus pour 2021 prévoient moins d’appui aérodynamique sur les monoplaces afin d’encourager les dépassements sur la piste. En outre, et c’est une vrai révolution, la taille des pneus passera de 13 pouces [la taille actuelle] à 18 pouces en 2021.

Dans ce contexte, Pirelli prévoit déjà de débuter le développement de ses pneus 18 pouces dés cette année, même si le manufacturier italien n’a pas encore de date précise.

« Nous voulons commencer à developper les pneus 18 pouces dés le second semestre 2019. » a déclaré Mario Isola, directeur de la compétition chez Pirelli, lors d’un événement organisé par la firme italienne à Milan cette semaine.

« Nous travaillons dur, et nous aimerions faire une session de tests avec une voiture hybride avec des pneus 18 pouces après les vacances d’été. Je sais que ce sera un défi, mais nous devons faire avec ce calendrier que nous n’avons pas encore défini. »

« Nous en discutons avec la FIA et les équipes, mais pour le moment il n’y a rien de fixe, mais c’est quelque chose que nous définirons bientôt. »

La F1 publie un documentaire inédit sur Michael Schumacher

La Formule 1 a mis en ligne pour les abonnés de son service de streaming, F1 Tv, un documentaire inédit sur Michael Schumacher.

Ce long métrage, créé par la Formule 1 et uniquement disponible pour ses abonnés F1 TV,  raconte l’histoire de l’ascension du pilote allemand , de ses débuts en Karting jusqu’à son septième titre mondial décroché en Formule 1.

Tout au long de ce documentaire exclusif, les amis, la famille, les rivaux, mais aussi les anciens coéquipiers de Michael Schumacher donnent leur point de vue sur la façon dont Schumi a évolué au fil du temps pour devenir le pilote le plus titré de l’histoire.

Au travers d’images rares du jeune Michael Schumacher, The Making of a Legend dévoile la spectaculaire ascension de ce jeune natif de la ville de Hurth, près de Cologne, depuis ses débuts en karting sur la piste ou travaillait son père à Kerpen jusqu’à sa dernière saison en Formule 1 en 2012 avec l’écurie Mercedes.

Parmi les personnes interrogées pour tourner ce documentaire, on retrouve Fernando Alonso, Ross Brawn, Sabine Kehm, Martin Brundle ou encore David Coulthard.

Pour regarder ce documentaire inédit, vous devez impérativement vous abonner au service F1 TV en cliquant sur ce lien.

Renault s’offre un nouveau pilote de développement

Renault a annoncé l’arrivée du pilote chinois, Guanyu Zhou, au sein de son académie pour jeunes pilotes, il devient également pilote de développement pour Renault en F1.

Zhou était jusqu’à présent membre de la prestigieuse Ferrari Driver Academy, il a notamment terminé à la huitième position au championnat de Formule 3 l’an passé, alors qu’il effectuera ses débuts en Formule 2 cette année.

« C’est un immense honneur pour moi de rejoindre Renault Sport Racing en tant que membre de l’académie et pilote de développement pour l’équipe de Formule 1. » a déclaré Zhou.

« Renault a de grandes ambitions – tant pour son équipe de Formule 1 que pour son académie – et c’est quelque chose qui me motive. »

« Je connais l’importance de Renault en Chine, je suis donc particulièrement fier de représenter Renault, en tant que marque, mais aussi la Chine dans le monde de la course automobile. »

« La Formule 2 est la prochaine étape de ma carrière, cela semble être une catégorie très relevée, et il y aura beaucoup à apprendre dans un court laps de temps. J’ai travaillé dur durant l’hiver, et les trois journées d’essais de Formule 2 à Abou Dhabi ont été extrêmement bénéfiques. »

« Je suis impatient de pouvoir compter sur l’aide et les conseils de Renault cette année pour progresser. » conclut le Chinois.

Voici tous les changements importants en F1 en 2019 !

Clairement, le mot d’ordre des dirigeants de la F1 pour cette nouvelle saison de Formule 1 a été « place au spectacle ».

Afin d’augmenter le spectacle, les officiels de la FIA ont pris une série de mesures visant à augmenter le nombre de dépassements en course, mais comme vous allez le voir, ils ont aussi mis en place quelques petits changements visant à améliorer le spectacle pour les fans.

Voici en résumé et dans les grandes lignes les changements apportés pour cette nouvelle saison de Formule 1, en sachant que cette liste n’est pas exhaustive et sera très certainement complétée en cours d’année lorsque d’autres changements seront nécessaires.

L’aileron avant

Le changement le plus notable pour 2019 sera l’apparition d’un nouvel aileron avant plus large et contenant moins d’éléments, alors qu’au cours des années précédentes, les ailerons avant étaient devenus très complexes avec l’apparition de multitudes d’ailettes.

Ces ailerons agissaient jusqu’à présent comme des générateurs de vortex, expulsant l’air « sale » sur les côtés de la monoplace. Pour tenter de limiter cela, en 2019, les ailerons avant  sont limités à cinq éléments de chaque côté; ils comporteront également des plaques d’extrémité plus simplifiées et seront limités à seulement deux ailettes sous la voiture.

L’aileron avant a été avancé de 25 mm sur l’avant, sa hauteur augmente de 20 mm, tandis que sa largeur atteindra cette année 2 mètres.

Les écopes de freins

Les écopes de freins avaient à l’origine pour but d’introduire de l’air frais dans le système de freinage afin d’empêcher les freins de surchauffer. Cependant, dans la pratique, les conduits de freins sont devenus plus complexes car les équipes cherchent à les utiliser pour canaliser l’air là où il est le plus efficace.

Le fait de placer des obturateurs et des déflecteurs dans les conduits de freins permettait de rediriger l’air non nécessaire au refroidissement, ce qui permettait de générer un gain aérodynamique. Désormais, la conception des conduits sera plus simple en 2019, toujours dans le but de contrôler le flux d’air dans le sillage.

Barge Boards

Derrière ce nom barbare se cache en réalité une multitude de petits appendices aérodynamiques qui ont fleuri ces dernières années sur les côtés des monoplaces (devant les pontons).

En 2019, les Barge Boards seront déplacés et rétrécis dans le but de les rendre moins efficaces et donc moins gênants pour la voiture qui suit. Les nouvelles règles les rendent 150 mm plus petits, et les font avancer de 100 mm.

Aileron arrière

Toutes les modifications apportées à l’aileron avant, aux écopes de freins ou encore aux barge Boards réduiront considérablement l’effet d’air sale dans le sillage des monoplaces mais ne devraient pas l’éradiquer pour autant.

L’aileron arrière jouera alors un rôle essentiel pour aider les équipes à réduire cet air turbulent à l’arrière des monoplaces. Pour cela, l’aileron arrière sera plus haut de 20 mm et 100 mm plus large que celui utilisé en 2018.

Le nombre d’encoches sur les plaques d’extrémité de l’aileron arrière sera étroitement surveillé cette année et le système de réduction de la traînée [DRS] est rendu plus puissant, l’ouverture entre le volet et le plan principal étant augmenté de 20 mm, ce qui devrait rendre le DRS 25% plus efficace.

Feux arrière

Apparus pour la première fois lors d’essais privés à Barcelone l’an dernier, les feux LED montés sur les extrémités de l’aileron arrière feront leur apparition officielle cette année en Formule 1.

Ces deux feux supplémentaires [en plus du feu déjà présent au bout de la boîte de vitesse] sont destinés à augmenter la visibilité par mauvais temps. Ces feux devront être utilisés à chaque fois qu’un pilote utilise des pneus Intermédiaires ou Full Wet.

Le poids

Le poids sec de la voiture augmente de nouveau en 2019 pour atteindre les 743 kg. Un poids minimum de 80 kilos a été fixé pour le pilote et son baquet. Les pilotes ne pesant pas 80 kilos avec leur baquet recevront du lest de baquet pour atteindre cette limite obligatoire.

Utilisation du carburant

Il n’y aura pas de changement dans les règlements techniques, mais un changement dans les règlements sportifs pouvant avoir des répercussions sur la configuration technique de la voiture.

La limite maximale de carburant pour la course est passée de 105 à 110 kg en 2019, ce qui entraînera un réservoir de carburant légèrement plus grand, ou pas, puisque les équipes n’ont aucune obligation de consommer plus de carburant, ni donc de concevoir une voiture avec un plus grand réservoir, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises en course cette année avec des monoplaces utilisant des moteurs moins gourmands.

Gants biométriques obligatoires

A partir de 2019, les gants biométriques deviennent obligatoires en Formule 1. Ces gants connectés permettent de transmettre en temps réel des signaux vitaux aux médecins de la FIA et pourraient être utilisés pour diffuser des données de chaque pilote à la TV.

Pénalités de grille

L’an dernier, les pénalités de grille étaient très complexes à comprendre pour le commun des mortels, ce qui a obligé la FIA à réagir pour adapter cette procédure en 2019.

Les pilotes écopant d’une pénalité de grille pour un changement de moteur hors quota seront désormais placés sur la grille en fonction de leur temps signé en qualifications. Cela obligera les pilotes sanctionnés à prendre part aux qualifications, alors que ce n’était pas le cas l’an dernier, certains pilotes pénalisés ne sortaient pas du garage après la Q1.

Plus de drapeau à damier

Afin d’éviter toute erreur, le traditionnel drapeau à damier ne sera plus considéré comme officiel cette année et les pilotes devront se fier uniquement à un panneau lumineux matérialisant un drapeau à damier (il n’est cependant pas exclu que le drapeau à damier soit toujours présent en parallèle du signal lumineux pour garder un côté authentique).

Des monoplaces prêtes à courir

Dans ce qui semble être une économie de temps et de travail, la FIA demande désormais aux équipes de procéder à un examen approfondi de leur monoplace (le fameux contrôle technique).

Chaque équipe devra désormais soumettre une déclaration de conformité aux commissaires de course 18 heures avant le début de la première séance d’essais libres.

Sauf dérogation accordée par les commissaires sportifs, les concurrents ne respectant pas ces délais ne seront pas autorisés à prendre part au week-end de Grand Prix. Au cas où une équipe aurait besoin de changer une cellule de survie après l’initiale, elle devra remplir un nouveau formulaire.

Dépassement sur la ligne d’arrivée

Désormais, après la relance de la course suite à une Safety Car, aucun pilote ne sera autorisé à effectuer un dépassement tant que la ligne de départ/arrivée n’aura pas été franchie, au lieu de la traditionnelle ligne de voiture de sécurité, comme ce fut le cas auparavant.

Haas en faveur d’un budget plafonné pour réduire le développement des grosses écuries

Interrogé sur la possible mise en place d’un budget capé en Formule 1, Gene Haas, le patron de l’équipe américaine, s’est déclaré favorable à cette idée.

L’Américain se montre favorable à la politique de nivellement soulignée à plusieurs reprises par Liberty Média, soulignant combien il était fondamental de trouver une méthode permettant de réduire l’écart économique entre les équipes de pointe et le milieu de la grille en F1.

Selon le manager de l’équipe Haas, il faut impérativement trouver des méthodes pour réduire la recherche et le développement des grosses écuries, de façon à créer une certaine harmonie sur la grille avec les plus petites structures.

« Le plafond budgétaire peut aider, mais seulement si cela réduit la dimension de la recherche et du développement des grosses équipes. » déclare Gene Haas.

« Nous, nous avons une personne pour chaque domaine, alors que eux [les grosses équipes], ils peuvent se vanter d’en avoir cinq. »

« Il serait particulièrement utile d’étudier quelque chose pour réduire l’écart technologique et de personnel existant entre les équipes du milieu de grille et celles du haut de la grille. »

Un modèle économique particulier pour Haas

Dans ce contexte, il est bon de rappeler que l’équipe Haas [tout comme l’équipe Sauber ou Toro Rosso] fonctionne sur un modèle économique particulier, puisque la formation américaine ne fait que très peu de recherche et développement sur sa monoplace.

Haas utilise de nombreuses pièces issues de la banque d’organes de Ferrari, avec qui l’écurie Haas a signé un partenariat technique dés 2016.

Outre le moteur, Haas utilise également des pièces issues de chez Ferrari comme des suspensions, une boîte de vitesses et peut également utiliser la soufflerie de Maranello, ce qui se traduit par d’importantes économies par rapport à une équipe d’usine qui doit financer toutes ces installations.

Un budget plafonné à 135 millions d’ici 2023

Les dernières nouvelles émergeant de la réunion du groupe stratégie qui a eu lieu la semaine dernière à Genève font penser que la F1 pourrait fixer un budget plafonné à 135 millions en 2023.

Initialement, le budget serait plafonné à 185 millions en 2021, avant de chuter à 160 millions en 2022 et 135 millions en 2023.

Pour le moment, rien n’a encore été confirmé par Liberty Média, mais d’autres réunions devraient avoir lieu pour espérer trouver un accord entre toutes les équipes et les responsables de la discipline d’ici le 30 juin 2019 au maximum.

Paddy Lowe : « Mercedes sera très difficile à battre en 2019 »

Paddy Lowe, le directeur technique de l’équipe Williams, qui a travaillé en tant que directeur technique exécutif pour Mercedes entre 2013 et 2017, estime que l’équipe du constructeur allemand sera très difficile à battre à nouveau en 2019.

Depuis l’introduction du moteur hybride en Formule 1 en 2014, Mercedes a dominé la catégorie reine du sport automobile en décrochant cinq titres constructeur et pilote au cours des cinq dernières années.

Pour 2019, la réglementation technique va évoluer, ce qui pourrait offrir plus de possibilités aux rivaux de Mercedes, mais selon Paddy Lowe, l’équipe du constructeur allemand sera une nouvelle fois redoutable cette année.

« Il est toujours difficile de maintenir la motivation pour continuer à gagner alors que vous l’avez déjà fait. » explique Paddy Lowe à RaceFans.

« Je pense que c’est un problème auquel nous étions déjà confrontés lorsque j’y étais auparavant. Mais je pense qu’ils ont la bonne approche et qu’ils vont être difficiles à battre. »

« Nous l’avons vu à nouveau l’année dernière, Je pense que c’était une compétition entre deux équipes et deux pilotes, et le meilleur d’entre-eux a gagné parce que nous avons pu voir des fissures apparaître dans l’opposition [chez Ferrari]. »

« Mercedes est une grande équipe, je sais à quel point ils sont bons. Ce sera difficile pour quiconque de les battre. »