Max Verstappen affiche toujours la même confiance que depuis l’annonce du partenariat entre Red Bull Racing et Honda, qui débutera la saison prochaine.

Le motoriste japonais introduit ce week-end à Sotchi la toute nouvelle évolution de son unité de puissance, ce qui devrait permettre à Honda de rattraper le moteur Renault en termes de puissance, voire même le dépasser selon certaines sources.

Interrogé sur la possibilité de voir Honda dépasser Renault, Max Verstappen continue de penser que le motoriste nippon va en étonner plus d’un au début de la saison 2019.

« Je suis très confiant quant au fait qu’au début de la saison nous ne serons pas plus mauvais que Renault. » déclare Verstappen ce vendredi à Sotchi.

« Nous serons toujours dans la même position, voire meilleure. J’espère que l’évolution introduite ici [à Sotchi] marquera déjà un bon pas en avant. Je connais les étapes qu’ils vont franchir jusqu’au début de la saison prochaine, et tout à l’air prometteur. »

« Je pose toujours beaucoup de questions sur pleins de choses, ma maniabilité, le rétrogradage, le déploiement de l’énergie, et Honda est évidemment très occupée avec tout ça et analyse. »

« Ça semble prometteur, ils travaillent très fort pour gagner en performance, et ils dépensent beaucoup d’argent sur tout le projet, ce qui est une très bonne chose. »

FRP Advisory LLP, qui a géré le processus d’administration de l’équipe Force India durant l’été 2018, estime que la réclamation judiciaire portée par la société Uralkali contre le cabinet sera rejetée dans les plus « brefs délais ».

Uralkali, société liée au père du pilote russe Nikita Mazepin, avait fait une offre de rachat durant la mise sous tutelles de l’équipe cet été, mais selon la société Uralkali, les administrateurs ont manqué de transparence et ont préféré retenir la candidature du consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll.

L’entreprise russe souhaite désormais que la Haute Cour de Londres se prononce sur la question, mais FRP Advisory est convaincu que la démarche de Uralkali ne pourra pas aboutir.

« Nous pouvons maintenant confirmer que nous avons reçu une réclamation d’Uralkali concernant l’administration de Force India. » indiquait FRP Advisory ce jeudi après-midi.

« Nous sommes déçus qu’Uralkali ait choisi de publier son communiqué de presse avant de faire sa demande. Nous avons agi en conformité avec nos obligations en tant qu’administrateurs à tout moment et avons supervisé un processus d’appel d’offres équitable et transparent qui a finalement abouti à un résultat très positif pour toutes les parties prenantes. »

« Ayant maintenant vu la substance de la revendication de Uralkali, nous sommes de plus en plus convaincus que leur demande sera rejetée. Comme toutes les parties intéressées étaient au courant, notre principale obligation statutaire en tant qu’administrateurs était de poursuivre une opération de sauvetage de Force India. »

« Toutes les parties ont eu la possibilité de soumettre une proposition pour sauver l’entreprise plutôt que d’acheter ses actifs. »

« Lorsque les offres finales sont arrivées, Racing Point était la seule partie à soumettre une proposition de sauvetage. Une fois que la proposition avait été soigneusement évaluée et que nous, avec nos conseillers juridiques, étions convaincus que cela était raisonnablement réalisable, nous étions tenus par la loi de procéder. »

« Ayant échoué à soumettre une proposition pour sauver la société, Uralkali insiste maintenant pour comparer son offre d’achat des actifs de la société avec une offre rivale visant à sauver l’entreprise ou à acheter les actifs en cas d’échec. »

L’équipe Haas a enfin reçu le paiement des assureurs du circuit de Sepang en Malaisie, après qu’une plaque d’égout ait endommagé sérieusement la monoplace de Romain Grosjean en 2017 sur le tracé malais.

Romain Grojean avait heurté violemment une plaque métallique provenant du système de drainage au virage numéro 13 du circuit de Sepang l’an dernier avec sa Haas lors des EL2,  ce qui a valu au pilote français une énorme sortie de piste, le pilote Haas terminant sa course dans le mur de pneus.

L’équipe américaine était en négociations avec les assureurs du circuit pour savoir qui prendrait en charge les réparations de la monoplace accidentée de Romain Grosjean, et après un an d’attente, Guenther Steiner a confirmé ce jeudi que l’équipe avait reçu le paiement des assureurs.

« Nous sommes satisfaits, les assurances ont été très bonnes, nous sommes heureux. » déclare Steiner ce jeudi à Sotchi.

« L’assurance a été très professionnelle, ils ont assumé leurs responsabilités. Ça s’est passé il y a un an, cela fait longtemps. »

« C’est la première fois que quelque chose comme ça se produit, mais cela a été réglé. Il y avait aussi beaucoup de parties impliquées, ces choses-là prennent toujours du temps, une déclaration à l’assurance n’est jamais une chose rapide. »

Le montant du paiement reçu par l’équipe n’a pas été divulgué, mais Steiner a confirmé que Haas n’a cherché qu’à couvrir les dommages causés au châssis VF-17 de Romain Grosjean lors de cet accident spectaculaire.

La société russe Uralkali, qui est liée au père du pilote Nikita Mazepin, a décidé d’attaquer en justice les administrateurs qui ont organisé le rachat de l’équipe Force India au cours de l’été 2018.

La société Uralkali a tenté d’acquérir l’équipe Force India cet été, mais les administrateurs qui s’occupaient de l’équipe à ce moment-là ont décidé de retenir la candidature du consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll, le père du pilote Williams, Lance Stroll.

Uralkali, qui a émit des doutes quant au processus d’administration il y a quelques semaines déjà, affirme désormais avoir porté plainte auprès de la Haute Cour de justice d’Angleterre contre les administrateurs.

Dans un communiqué, Uralkali affirme avoir fait une offre « extrêmement généreuse » pour acquérir l’équipe Force India, ainsi que ses actifs et ses fonds. Mais malgré cela, les administrateurs ont établi un accord d’exclusivité avec le consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll, qui a ensuite fait l’acquisition des actifs et réinscrit l’équipe en la rebaptisant Racing Point Force India.

Uralkali affirme que le processus d’administration a été marqué par un manque de transparence, c’est pourquoi la société russe a décidé de porter plainte contre les administrateurs.

Le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, estime que la Formule 1 devrait penser à réfléchir sérieusement sur la possibilité de courir avec une monoplace arborant une livrée spéciale et provisoire, le temps d’une seule course par exemple.

Les accords des droits commerciaux de la Formule 1 limitent les équipes à la même livrée tout au long de la saison pour leurs deux monoplaces. S’exprimant ce mercredi lors d’un forum regroupant les leaders du sport, Zak Brown a déclaré que repenser la règle concernant la livrée des F1 serait bénéfique pour le sport.

« Je pense que ce qu’on pourrait voir et que je soutiendrais, et qui pour le moment n’est pas autorisé (mais qu’il l’est en IndyCar aussi bien qu’en NASCAR), c’est le changement de livrée au cours d »année. » déclare Brown.

« Je pense toujours que je voudrais voir cela sur les deux voitures. Si vous allez à Monaco, et que vous avez un gros programme avec l’un de vos partenaires, et que pour ce week-end, vous voulez transformer votre voiture aux couleurs de Dell Technologies ou autre, les deux voitures devraient être les mêmes [vous pourriez le faire]. »

« Les fans reconnaîtraient McLaren, Ferrari ou quelle que soit l’équipe. Je pense que cela pourrait être une nouvelle innovation avec des partenaires en Formule 1, ce qui n’est pas tout à fait la même chose que de voir des voitures différentes dans des livrées complètement différentes. Je pense que les fans sont plus concentrés sur le pilote. »

« Je pense que cela ne se fait pas en Formule 1 car chaque équipe est reconnaissable à sa livrée. Si vous aviez 20 livrées différentes en piste, ce serait une vraie source de confusion pour savoir qui est qui. »

« En NASCAR, les fans ont plus tendance à être centrés sur le pilote donc ils sont capables de reconnaître Jimmie Johnson dans la voiture Lowes, alors qu’il reconnaissent Alonso dans une McLaren, donc je pense que c’est un sport différent. »

Alain Prost, le conseiller spécial de l’équipe Renault en Formule 1, admet avoir été surpris lorsque Daniel Ricciardo a accepté l’offre de Renault pour rejoindre ses rangs à partir de 2019.

Après une longue période de réflexion et d’innombrables heures à peser le pour et le contre concernant ses différentes options pour son avenir, le pilote australien a finalement décidé de quitter Red Bull pour rejoindre l’équipe du constructeur français dés 2019.

« Lorsque nous avons parlé à Daniel, la discussion a été très franche. » déclare Alain Prost dans le dernier podcast de la Formule 1.

« Il sait tout, il a tout vu, et il sait qu’il ne pourra pas être champion du monde l’année prochaine. Nous allons pousser pour, mais cela prendra du temps. »

« Nous avons été un peu surpris quand il a dit « oui, je veux venir ». Il va surement nous permettre de pousser l’équipe pour devenir toujours meilleure. »

« C’est un peu peu plus de pression sur l’équipe à cause de lui, mais au final, c’est une pression positive. C’est un pilote qui a gagné des courses et il a été très compétitif ces dernières années. »

« C’est un personnage très sympathique, qui est très important pour l’équipe et il vient également d’une équipe gagnante. »

« En tant qu’ancien pilote, vous pouvez constater que lorsque vous êtes dans une équipe de pointe et dans une équipe moyenne, il existe de nombreuses petites différences qui peuvent évidemment faire la différence en termes de compétitivité. »

« Un pilote comme lui peut aider, nous devons rassembler tout ce que nous pouvons pour devenir une équipe de haut niveau et il en fait partie. »

« Côté marketing, c’est un bon rapport qualité/prix, c’est un gars marrant. Si vous parlez de Daniel à l’intérieur comme à l’extérieur des paddocks, vous n’avez jamais de controverse. »

« Pour moi il est l’un des meilleurs pilotes dans les dépassements, il est très compétitif, il a souvent plus de points que ses coéquipiers, comme Max [Verstappen], qui est considéré comme l’un des meilleurs. »

« Dans une équipe comme Renault, une grande équipe avec une grande usine, la famille Renault a une grande histoire en Formule 1, mais c’est aussi une grande entreprise. Il est donc impératif d’avoir une bonne ambiance. »

« Il est très difficile de supporter la pression, il faut que deux bons pilotes travaillent bien ensemble, sans aucun problème. Et je suis certain qu’avec Daniel et Nico [Hulkenberg], ce sera une bonne équipe. »

La commission de la ville de Miami va se réunir ce jeudi pour voter une proposition déposée, visant à différer la possibilité d’un accord avec la Formule 1 pour pouvoir accueillir une course.

Le directeur commercial de la F1, Sean Bratches, avait annoncé au cours de l’été le report de l’événement au moins jusqu’en 2020, toutes les parties impliquées cherchant plus de temps pour préparer le terrain pour un accord futur.

Cette résolution a été inscrite à l’ordre du jour pour la réunion de ce jeudi de la commission municipale de la ville de Miami.

A première vue, la commission semble réticente à l’idée d’organiser un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de Miami dans un futur proche, mais la ville insiste sur le fait que la résolution est une procédure standard destinée à permettre la poursuite des négociations jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise.

« La façon dont fonctionne notre système est, si l’article est reporté, il est mis à l’ordre du jour jusqu’à ce qu’une décision soit prise. » explique une source proche du dossier à Motorsport.com.

« La Formule 1 a des choses à régler avec différentes parties, donc, ce n’est pas prêt d’être considéré. Lorsque nous reportons indéfiniment, cela ne revient pas [à l’ordre du jour] avant six mois, à moins que nous ne le rappelions expressément à l’ordre du jour. »

« Peut-être que la Formule 1 réglera les problèmes et reviendra vers nous, peut-être qu’ils ne le feront pas. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura pas de course à Miami en 2019. »