Les Frecce Tricolori survoleront Imola ce dimanche

Pour la première fois depuis 1980, les Frecce Tricolori (flèches tricolores en français) survoleront le circuit Enzo et Dino Ferrari ce dimanche juste avant le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola.

En effet, les Frecce Tricolori n’ont plus survolé le circuit d’Imola depuis le 14 septembre 1980 à l’occasion du premier et seul Grand Prix d’Italie valide pour le championnat du monde de Formule 1 avant que celui-ci ne se dispute exclusivement sur le tracé de Monza.

Mais en raison de son appellation particulière cette année (GP du Made In Italy et d’Émilie-Romagne), le drapeau italien pourra de nouveau être dessiné dans le ciel par les avions de la patrouille acrobatique officielle de l’aéronautique militaire italienne.

« Répandre le tricolore sur le Grand Prix Made in Italy est une grande fierté pour nous. » a déclaré le Lt. Col Gaetano Farina, commandant des Frecce Tricolori.

« Depuis soixante ans, nous sommes fiers d’être un symbole de toute l’Italie, représentant les capacités, la technologie et les valeurs de l’armée de l’air et de l’ensemble du système national.« 

La patrouille acrobatique des Frecce Tricolori est constituée de neuf avions et d’un solo. C’est la patrouille sur jet comportant le plus grand nombre d’avions.

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »

Ocon « extrêmement déterminé » à marquer des points à Imola

Après un score vierge pour sa première course de la saison à Bahreïn, le Français Esteban Ocon est déterminé à retrouver le top dix ce week-end à Imola pour la seconde course de la saison.

A Bahreïn, Esteban Ocon a joué de malchance au volant de son Alpine A521, d’abord gênè en qualifications par des drapeaux jaunes, ce qui l’a obligé à prendre le départ du Grand Prix depuis la seizième position sur la grille de départ, puis percuté en course le dimanche par l’Allemand Sebastian Vettel.

Au final, le Normand a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points à la treizième position et compte bien se rattraper ce week-end au Grand Prix d’Émilie-Romagne.

« Ce n’était pas le début de saison que nous espérions, mais il y a des points positifs à retenir et des domaines où nous savons que nous pouvons faire mieux. » nous explique Ocon.

« Nous allons donc à Imola en visant un meilleur résultat. À Bahreïn, partir seizième nous a tout simplement condamné à devoir rattraper notre retard en course. »

« Nous sommes conscients qu’il y avait une part de malchance, mais nous devrions être mieux placés pour jouer les points en nous qualifiant plus haut sur la grille. »

« J’ai aussi un petit goût d’inachevé à Imola après mon abandon l’an dernier. Je veux y marquer des points et je suis extrêmement déterminé pour atteindre cet objectif. »

« Imola est un classique. C’était vraiment agréable d’y revenir l’an passé tant ce circuit à l’ancienne respire l’histoire avec ses racines profondément ancrées dans la compétition. »

« J’adore rouler sur ce tracé. En 2014, j’y ai remporté le Championnat d’Europe de Formule 3 avec une victoire et un podium. »

« C’était un grand moment. L’Italie est également proche de mon cœur puisque j’y ai vécu de nombreuses années et j’ai toujours hâte d’y courir, que ce soit à Monza, au Mugello ou à Imola ! »

Notez également que l’équipe Alpine a prévu d’introduire une mise à jour aéro sur l’A521 ce week-end pour la seconde manche de la saison.

AlphaTauri va chauffer son usine avec l’énergie de la production de vin

L’équipe AlphaTauri va mettre en place dans les prochains mois un système de chauffage de son usine de Faenza utilisant l’énergie de la production de vin d’une usine située proche de ses locaux en Italie, ainsi que des déchets de jardin locaux.

Cette initiative verra le jour cet automne grâce à un partenariat avec le Groupe Caviro, leader italien du secteur viticole, avec une centrale thermoélectrique biomasse située à quelques centaines de mètres de l’usine AlphaTauri de Faenza, la connexion entre les deux usines sera réalisée par un pipeline dédié.

Une évaluation interne, réalisée en collaboration avec un cabinet spécialisé, a conclu que l’équipe AlphaTauri a produit environ 15000 tonnes de CO2 en 2019 et c’est donc pour l’écurie italienne le point de départ vers un changement écologique complet qui, à travers diverses initiatives et actions, conduira à l’objectif commun avec la Formule 1 d’un bilan carbone totalement neutre en 2030.

L’équipe s’engage à réduire ce chiffre de 15000 tonnes d’année en année et le processus a commencé en 2020. La majorité de ces émissions, 70%, provient de l’activité au sein de l’usine, c’est donc le domaine sur lequel l’écurie se concentrera le plus.

Deux initiatives principales sont en cours d’adoption: l’utilisation d’énergie électrique verte, produite à 100% à partir de sources renouvelables, et prochainement, l’utilisation d’un système de chauffage utilisant l’énergie de la production de vin et des déchets de jardin locaux.

Lorsqu’il sera pleinement opérationnel en 2022, ce système de chauffage devrait réduire les émissions de CO2 de 6% ou plus par rapport au chiffre de 2019.

Nikita Mazepin a eu le temps de la réflexion après sa (courte) course à Bahreïn

Après une première course en Formule 1 à Bahreïn extrêmement courte (à peine quelques mètres avant d’abandonner à cause d’un crash), le Russe Nikita Mazepin a pu profiter de la pause de deux semaines avant la seconde manche de la saison pour « réfléchir » aux domaines dans lesquels il doit encore s’améliorer.

En tant que débutant, Nikita Mazepin a bien conscience qu’il lui faudra quelques courses avant d’acquérir une certaine dextérité au volant d’une Formule 1 et va donc poursuivre son apprentissage ce week-end à Imola pour le second week-end de l’année sur un tracé qu’il connaît pour y avoir couru en Formule 3 il y a quelques années.

« Pour moi personnellement, il était très important de profiter de ces deux semaines pour partir et réfléchir sur le week-end pour voir les choses que je dois améliorer – et évidemment, il y a beaucoup de choses à faire en tant que débutant. » nous explique Mazepin.

« De plus, c’était très agréable de rentrer à la maison et de voir ma famille. Sachant que l’emploi du temps est très chargé au cours de l’année, ces deux semaines ont été très importantes. »

« J’ai couru à Imola en Formule 3 en 2016. C’est un circuit très old school et c’était très spécial de courir là-bas avec les souvenirs d’Ayrton Senna. En arrivant ici avec une Formule 1, il va évidemment y avoir beaucoup de changements, mais j’ai hâte d’y retourner. »

Avant Imola, Mazepin a tout de même dû repasser par le simulateur pour se remémorer le circuit, cinq ans après sa dernière course sur le tracé italien.

« La conduite sur simulateur a été très importante car je n’ai pas couru sur le circuit depuis cinq ans. C’est un circuit où le tour de qualification est très important car il y a très peu de possibilités de dépassement. »

« Donc, obtenir ce bon tour de qualification, c’est la clé. Être dans le rythme dès la première minute, c’est le facteur clé du week-end de course. »

Mercedes en test à Imola la semaine prochaine avec Pirelli

L’équipe Mercedes restera à Imola la semaine prochaine après le Grand Prix d’Émilie-Romagne pour participer à deux journées de tests privés avec les pneus 18 pouces qui seront introduits en Formule 1 en 2022.

Mercedes sera en piste à Imola mardi et mercredi (les 20 et 21 avril), il s’agira du quatrième test de développement de l’année sur les gommes 18 pouces pour Pirelli après déjà deux sessions sur les slick à Jerez en Espagne et à Bahreïn, ainsi qu’une session sur piste humide à Jerez.

Précédemment, ce sont les équipes Ferrari et Alpine qui ont aidé Pirelli à développer les gommes 18 pouces en fournissant une « vieille » monoplace modifiée pour l’occasion pour pouvoir faire passer les roues 18 pouces au niveau du fond plat.

Pour rappel, le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, a obtenu cinq journées de test supplémentaires en 2021 pour développer ses gommes 18 pouces qui seront introduites la saison prochaine en F1.

Afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.

Cette proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la dernière réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus18 pouces avec l’aide des équipes.

Pirelli table sur un arrêt unique en course à Imola

Une fois de plus, les trois composés intermédiaires de la gamme Pirelli – C2 (Dur), C3 (Medium) et C4 (Tendre) ont été sélectionnés pour la seconde manche de la saison sur le circuit d’Imola en Italie, soit la même sélection que pour le Grand Prix d’ouverture de la saison à Bahreïn fin mars.

Il s’agit également du même choix que lors de la dernière course organisée à Imola il y a près de six mois, bien que la structure du pneu ait changé cette année pour offrir une plus grande durabilité et permettre l’utilisation de pressions plus basses pour plus de résistance à la surchauffe.

Autres particularités, le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020 a également été organisé avec une seule séance d’essais libres de 90 minutes, contre trois séances d’essais libres d’une heure chacune cette année, tandis que cette année, la Formule 1 se rend à Imola en avril et non plus au mois de novembre comme en 2020.

« Bien que la dernière course à Imola ait eu lieu il y a près de six mois, les conditions pourraient être différentes maintenant en avril par rapport à novembre, et bien sûr la construction des pneus a changé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Comme ce fut le cas pour la dernière course ici, nous nous attendons à ce que les équipes adoptent une stratégie à un seul arrêt, également en raison du temps perdu dans les stands et de la difficulté relative à dépasser. »

« La voiture de sécurité a fait une grande différence l’année dernière, il y a donc beaucoup de points d’interrogation à l’approche du retour de ce week-end en Europe. »

Les pneus choisi par Pirelli pour Imola

 

Russell très fier d’être la voix des pilotes au GPDA

Après que Romain Grosjean a quitté la Formule 1 pour l’IndyCar, le Britannique George Russell a pris la relève pour remplacer le Français en tant que directeur de l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA).

Le GPDA, fondé en 1961, protège les intérêts des pilotes de Grand Prix en se concentrant particulièrement sur la sécurité.

George Russell, âgé de seulement 23 ans, et qui a débuté cette année sa troisième saison en Formule 1, a expliqué pourquoi il avait décidé d’assumer ce rôle aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

« Premièrement, je veux dire que je voulais assumer ce rôle parce que je pense que ce que le GPDA a fait pendant tant d’années a été formidable pour le sport. » a déclaré le pilote Williams.

« A chaque fois que nous avons eu nos débriefings entre tous les pilotes (ndlr; après la course), ce qui en 2019, était très courant – probablement une fois tous les deux Grands Prix – nous restions après le briefing des pilotes et nous parlions tous de certains problèmes ou de la manière dont nous pourrions améliorer le sport. »

« J’ai toujours été assez « vocal », j’ai toujours aimé donner mon avis et le fait d’être une voix pour les pilotes est une chose dont je suis très fier pour être honnête. »

« J’attends cela avec impatience et je pense que j’ai de très bonnes relations avec beaucoup de jeunes pilotes. Je suppose que Sebastian [Vettel] représente en quelque sorte la moitié la plus ancienne de la grille; Je représente potentiellement la plus jeune moitié de la grille. »

Interrogé sur ce qu’il souhaite accomplir dans le cadre du GPDA, Russell a déclaré qu’il souhaitait apporter un « changement positif » à la Formule 1.

« Je voudrais pouvoir regarder en arrière dans 20 ans et dire que j’ai fait partie d’un changement positif en Formule 1. »

« Je pense que l’avenir de la Formule 1 s’annonce incroyablement brillant avec Liberty [ndlr; Liberty Media, les détenteurs des droits commerciaux de la F1], évidemment et maintenant avec Stefano [Domenicali] et Ross [Brawn] à la barre. »

« Et de notre côté, je pense que les pilotes ont une voix de plus en plus forte pour aider à façonner cet avenir du sport, car nous sommes évidemment dans une perspective unique pour le ressentit du point de vue des pilotes, ce qui est évidemment une grande partie de la Formule 1. »

« Donc pour moi, en étant à l’avant-garde avec Sebastian [Vettel] et Alex Wurz pour faire avancer ces points de vue des pilotes en Formule 1 auprès de la FIA, et si je peux regarder en arrière et dire que j’en faisais partie, alors ce sera quelque chose dont je serai fier. »

Steiner admet qu’avoir deux pilotes novices est « un défi de taille » en F1

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, assure qu’il n’occupe qu’un rôle d’observateur avec ses deux pilotes Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Cette année, l’équipe Haas a fait le choix de débuter cette nouvelle saison avec un duo de pilotes complétement novices et, bien que l’on pourrait croire que le team principal de l’écurie soit en permanence en train de surveiller les moindres faits et gestes de ses pilotes, Steiner nous explique qu’il préfère laisser les personnes compétentes faire ce travail à sa place.

« J’essaie juste de faire en sorte que les pilotes se sentent à l’aise – je n’essaye pas de les micro-gérer. Ils ont leurs ingénieurs et ils doivent travailler avec eux au jour le jour, ou plus exactement heure par heure, pas avec moi. » nous explique Steiner.

« Bien sûr, au début, je m’informe de ce qui se passe et j’essaierai de voir où je pourrais avoir besoin d’intervenir. Je ne fais pas le travail moi-même; J’ai de bonnes personnes qui travaillent pour l’équipe qui savent comment faire le travail mieux que moi. »

« J’observe simplement ce qui se passe. S’il y a un problème, je suis là pour demander ce qu’il se passe, puis je vois si j’ai besoin de faire quelque chose. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les gens sous-estiment à quel point il est difficile pour une équipe de repartir à zéro avec un tout nouveau duo de pilotes, Steiner répond : « C’est un défi de taille. »

« La Formule 1 est un sport très difficile, mais nous connaissions le défi, il n’y a donc pas de grande surprise. Nous avons décidé de le faire, et nous devons nous en sortir. »

Lorsqu’on lui demande quelle est son opinion sur la performance de son équipe lors de la première manche de la saison à Bahreïn et en particulier sur la façon dont Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont ​​travaillé pendant leurs débuts lors de leur premier week-end de course, Steiner nous explique : « Eh bien, la performance de la voiture et de l’équipe, nous savons ce qu’elle sera. »

« Les attentes n’étaient donc pas élevées, du moins en termes de résultats. Je pense que les deux pilotes ont fait du bon travail au cours du week-end.« 

« De toute évidence, pendant la course, Nikita a fait un tête-à-queue et a endommagé la voiture, et Mick a également fait une vrille une fois – mais tout le week-end pour eux a été une phase d’apprentissage. »

« Nous devons en faire plus, et autant de tours que possible, et avec tout ça on devrait aller bien. C’était le premier week-end sur 23 (ndlr; 22 week-ends de Grand prix en 2021). Nous devons aller de mieux en mieux, travailler pour faire plus de tours et continuer à apprendre – c’est la mission. »

Alpine F1 confirme des évolutions sur l’A521 pour Imola

L’équipe Alpine a confirmé l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

Lors de la première course de l’année à Bahreïn, l’équipe du constructeur français n’a marqué aucun point en raison de l’abandon de Fernando Alonso (surchauffe des freins arrière) et de la treizième position d’Esteban Ocon.

Pour Imola, théâtre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Alpine va donc introduire quelques évolutions sur l’A521 comme nous le confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Nous étions déçus de quitter Bahreïn les mains vides. Le week-end de Bahreïn a confirmé certaines faiblesses de notre package et nous travaillons dur pour progresser et gagner les quelques dixièmes de seconde qui nous manquent actuellement pour nous battre à l’avant du peloton. » nous explique le Polonais.

« Esteban et Fernando ont fait du bon travail durant le week-end, mais ils ont tous les deux composé dans l’adversité, Esteban en qualifications et Fernando en course. Nous visons donc un week-end propre pour qu’ils puissent montrer tout leur potentiel. »

« Il sera intéressant de voir comment notre voiture performe sur un tracé différent après n’avoir été qu’à Bahreïn pour les tests et la première course jusqu’ici cette saison. »

« Cela générera aussi de nouvelles données aidant notre effort de développement. En tant qu’équipe, nous gardons d’excellents souvenirs d’Imola avec notre podium l’an passé, donc c’est bon d’y revenir. »

« Nous aurons une évolution du package aérodynamique pour ce Grand Prix. De plus, nous avons quelques éléments à évaluer lors des essais du vendredi afin de nous aider à définir de nouvelles améliorations prévues sur les prochains rendez-vous. »

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne se dérouler du 16 au 18 avril sur le tracé Enzo et Dino Ferrari à Imola.

De Meo : « Alonso est le parrain de tout le monde » chez Alpine F1

A en croire les propos du PDG de Renault, Luca De Meo, la pression est grande sur les épaules de Fernando Alonso, puisque l’Italien compte sur son expérience pour aider l’équipe du constructeur français « à grandir ».

L’Espagnol Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Alpine [anciennement Renault] avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux au début des années 2000.

Interrogé pour savoir ce qu’il attendait exactement d’un pilote comme Fernando Alonso, Luca De Meo a insisté sur le fait que le double champion du monde est là avant tout pour motiver les troupes grâce à son expérience, son talent et son charisme.

« Renault est la maison de Fernando, mais je veux qu’il utilise son expérience pour nous aider tous à grandir. » a déclaré Luca De Meo lors d’un entretien accordé au magazine britannique Top Gear.

« Il a un rôle différent de celui d’il y a 15 ans. Il est le parrain de tout le monde. La seule chose que je lui demande, c’est de nous aider à devenir une équipe de premier plan, car c’est une question d’attitude et de mentalité et je pense qu’il l’a. »

« Notre objectif est de lui offrir une voiture avec laquelle il peut s’amuser. Et puis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer durant un Grand Prix non ? Peut-être aurons-nous besoin d’un peu de chance, mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui et pour Esteban [Ocon]. »

« Le vrai défi commencera en 2022, ce qui ne veut pas dire que nous voulons avoir une mauvaise saison en 2021. Nous avons Fernando, qui veut gagner tout le temps, et Esteban est jeune et ne veut pas perdre son temps à être coincé au fond de la grille. »

Bien que l’équipe Alpine considère la saison 2021 comme une année de transition avant l’introduction des nouvelles règles en 2022 en Formule 1, De Meo estime que le plafond des coûts introduit dès cette année peut aider l’équipe du constructeur français à atteindre ses objectifs.

« Le plafond budgétaire a aidé. Les meilleures équipes dépensaient deux ou trois fois plus que nous. Cela aidera la concurrence à être plus forte et c’est bon pour la catégorie. »

« Bien-sûr, j’aime gagner, j’aime être sur le podium pour la visibilité et pour m’assurer que notre entreprise est bien représentée et admirée par les fans. »

« Mais le plus important est que la série devienne spectaculaire. Nous sommes là pour le spectacle. Dominer pendant sept ans ou dix ans, ce n’est bon pour personne, à mon avis.« 

« Bien sûr, nous ne voulons pas être des perdants, mais si cela devient de plus en plus compétitif, c’est bien, il y aura des batailles sur tout le peloton. Ça devrait être comme cela. »

Pour sa première course avec l’équipe Alpine au Grand Prix de Bahreïn, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

La construction du circuit de Jeddah en Arabie Saoudite a débuté

La construction du circuit urbain de Jeddah où se déroulera le Grand Prix d’Arabie Saoudite au mois de décembre (du 3 au 5 décembre) a enfin débuté.

Ces travaux, qui devraient durer environ huit mois, ont débuté cette semaine en présence du prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

« Aujourd’hui, nous célébrons un moment historique pour les Saoudiens et les amateurs de courses automobiles du monde entier avec le circuit innovant de Formule 1 de Jeddah.«  a déclaré le Prince.

« C’est l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire du Royaume d’Arabie saoudite dans laquelle la ville de Djeddah, la fierté de la mer Rouge, célébrera cet événement mondial en décembre prochain et les yeux du monde seront rivés sur nous alors que Jeddah deviedra le point focal des fans du monde entier. »

« Nous cherchons à construire un circuit et à célébrer une course qui se différencie dans le monde de la Formule 1; une course qui nous différencie des autres avec une course qui restera dans la mémoire des fans pendant de nombreuses années. »

Il y avait une réelle volonté de la part de la F1 de s’éloigner d’un concept de circuit urbain qui impliquait des virages à 90 degrés, à faible vitesse, avec un caractère stop-start, vers un tracé rapide et fluide. Et cela a été réalisé, avec un tracé de Jeddah composé de 27  virages et long de 6,175 km à grande vitesse.

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera également la quatrième course de nuit du calendrier de la Formule 1 après Singapour, Bahreïn et Abou Dhabi.

Pour Vowles, Lewis Hamilton n’est plus « le mercenaire » qu’il était

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, assure que Lewis Hamilton a beaucoup évolué en terme d’approche des week-ends de course au fil des années.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé chez Mercedes en 2013, il était clair pour Vowles que le pilote britannique avait pris la décision de quitter McLaren pour une raison bien particulière et était considéré comme un vrai « mercenaire » lorsqu’il a débarqué à Brackley pour la première fois.

« Quand il nous a rejoints, il était un mercenaire. Il était là pour lui-même pour gagner des courses et ce désir de gagner n’a pas disparu. » explique Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Mais ce qu’il a réalisé, c’est que vous le faites avec une équipe, et que vous devenez le plus grand sportif qui existe grâce à cela. »

« Un individu ne peut pas le faire par lui-même, et c’est un personnage très différent de celui qui nous a rejoints [en 2013]. »

« Dès le début, ce désir implacable de gagner se manifestait dans son pilotage à chaque course. » a ajouté Ron Meadows, directeur sportif de Mercedes.

« Je pense que désormais il est devenu un pilote beaucoup plus calculateur. Dès le premier tour de la première course, il pense aux championnats. »

« Il pense à s’occuper davantage de la voiture, des pneus. Tout devient vraiment calculé, propre et clinique dans son approche du week-end et sa réflexion dans la voiture. »

« Son objectif est la perfection, c’est un objectif difficile à tenir, mais c’est ce qu’il essaie de réaliser. »

Depuis son arrivée chez Mercedes en 2013, Lewis Hamilton a remporté six de ses sept titres mondiaux en Formule 1.

Chez Mercedes, Rosberg avait une approche plus analytique que Hamilton

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, a indiqué que Lewis Hamilton et Nico Rosberg avaient une approche de la course bien différente lorsque les deux hommes étaient coéquipiers au sein de l’écurie championne du monde en titre.

Durant quatre années, Nico Rosberg et Lewis Hamilton se sont livrés une dure bataille chez Mercedes au volant de la meilleure monoplace de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Les deux hommes nous ont offert de belles batailles en course , mais avaient tous les deux une méthode bien différente pour tirer le meilleur parti de leur monoplace.

James Vowles révélé en effet que l’Allemand Nico Rosberg avait une approche beaucoup plus analytique que Lewis Hamilton et qu’il lui fallait un peu plus de temps avant de trouver son niveau de performance le plus élevé.

« En parcourant les données, si vous donnez 1000 tours à Nico, il évolue lentement vers un niveau de performance incroyable. Si vous en donnez deux à Lewis, il est là. » explique James Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Là où Nico était excellent, c’est lorsque vous lui donniez du temps avec la voiture pour voir ce que faisait son coéquipier. C’est incroyable ce qu’il pouvait faire. C’est là qu’il était bon – il pouvait s’adapter et évoluer en permanence s’il avait suffisamment de temps à son actif. »

« Cela ne veut pas dire qu’il était mauvais dans des conditions changeantes, c’est simplement que sa force se situait là entre les deux. »

Concernant Lewis Hamilton, James Vowles indique que le Britannique n’abandonne jamais en course, même lorsqu’il ne se bat pas pour la première place.

« Il n’abandonne jamais. Il ne baisse jamais la tête pendant la course. Il ne pense pas ‘je suis 12e, je vais abandonner’. »

« Il veut juste savoir ce qui l’attend et continuer à se battre. Bien souvent, nous sommes ceux qui devons lui dire ‘il faut accepter où tu es maintenant, car tu ne peux plus atteindre ceux qui sont devant’. »

« Cette force lorsque vous êtes en retrait est ce qui vous permet d’avancer et de vous frayer un chemin. Il y eu tellement de courses où nous avons eu le privilège d’être avec lui et il n’était pas en tête, mais il se battait bec et ongles derrière et vous savez qu’il donnera tout, il ne reculera jamais. »

« Il est peut-être frustré et contrarié que vous ayez commis une erreur et que vous l’ayez mis dans cette situation difficile, mais il se bat et c’est ce qu’il a fait tout le temps que nous avons passé avec lui. »

Nouveau directeur technique de Mercedes, Mike Elliott a hâte de relever le défi

Cette semaine, l’équipe Mercedes a annoncé qu’à compter du 1er juillet 2021, James Allison (actuel directeur technique) occupera un nouveau rôle au poste de Chief Technical Officer (CTO).

Dans ce rôle, James Allison prendra du recul par rapport à la gestion quotidienne des opérations techniques qu’il dirige chez Mercedes depuis début 2017 et va aider l’équipe à relever les défis stratégiques de la prochaine ère du sport.

Parallèlement, Mike Elliott a été promu au poste de directeur technique de l’équipe Mercedes-AMG. Après avoir débuté sa carrière chez McLaren en 2000, puis un passage au sein de l’équipe Renault F1, Mike Elliott a rejoint Mercedes en 2012 en tant que responsable de l’aérodynamique et a joué un rôle central dans le développement du premier groupe aérodynamique du sport au cours des années suivantes.

Depuis 2017, il est le directeur de la technologie de l’équipe et a joué un rôle clé dans le développement de la capacité de performance de l’équipe Mercedes dans le cadre de la direction technique senior et est bien conscient du défi qui l’attend désormais à la tête du département technique.

« Ce fut un grand plaisir et un privilège de travailler pour James plus tôt dans ma carrière chez Renault, et ces quatre dernières années chez Mercedes. Son palmarès dans le sport parle de lui-même, et il a été un coéquipier et un leader fantastique pour moi pendant cette période.«  nous explique Elliott.

« Ce sont de grandes chaussures à combler et je suis ravi que nous puissions faire appel à son expertise dans son nouveau rôle de CTO. »

« Sur le plan personnel, c’est une formidable opportunité de devenir directeur technique d’une équipe comme Mercedes, et je dois remercier Toto [Wolff, patron de l’équipe] et notre entreprise de m’avoir fait confiance pour franchir ce nouveau rôle. »

« C’est un privilège incroyable de faire partie de cette équipe et je sais que la force de leadership à tous les niveaux de l’entreprise sera vital pour notre succès futur. J’ai hâte de commencer et de relever les nombreux défis techniques passionnants qui nous attendent dans les mois et les années à venir. »

La F1 demanderait 6 millions de plus pour un GP du Canada à huis clos

Selon une information dévoilée par nos confrères de La Presse, la F1 souhaiterait un dédommagement d’environ 6 millions de dollars supplémentaires si le Grand Prix du Canada 2021 se déroulait sans spectateurs.

La Formule 1 demanderait cette somme afin de couvrir les dépenses du promoteur local pour organiser la course, une somme habituellement couverte par les revenus générés par les spectateurs sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Au total, la facture s’élèverait à environ 25 millions de dollars pour pouvoir organiser le Grand Prix du Canada cette année, plus la somme de 6 millions de dollars au cas où l’épreuve se déroulerait à huis clos et qui couvrirait les pertes liées à la vente de billets, nourritures, boissons…

Si le Grand Prix du Canada se déroulait à huis clos cette année, la F1 a déjà indiqué que les redevances habituelles de 18,7 millions de dollars ne seraient pas revues à la baisse, des redevances habituellement réglées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec, la ville de Montréal et le tourisme de Montréal.

Mais en raison de la crise sanitaire, et donc de l’absence de touristes à Montréal, le tourisme de Montréal pourrait avoir le plus grand mal à régler la facture de 6,2 millions de dollars, normalement financée par la taxe des hôteliers.

En plus des questions financières, les questions sanitaires sont tout aussi cruciales puisqu’une quarantaine obligatoire de quatorze  jours doit être respectée pour pouvoir entrer au Canada, bien que des dérogations spéciales peuvent être accordées aux sportifs.

Pour rappel, cinq jours avant le Grand Prix du Canada, la F1 sera à Bakou pour y disputer le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Dans le cas où le Grand Prix du Canada 2021 venait à être annulé, la Formule 1 pourrait se rabattre sur la Turquie, puisque le circuit d’Istanbul n’est situé « qu’à » 2200 kilomètres de Bakou.

Concernant l’avenir du Grand Prix du Canada, nous devrions en savoir davantage cette semaine puisque la Formule 1 a indiqué par lettre aux trois ordres de gouvernement qu’elle avait besoin d’une réponse d’ici ce lundi 12 avril, toujours selon nos confrères de La Presse

Schumacher et Mazepin espèrent pouvoir atteindre la Q2 en qualifications

L’Allemand Mick Schumacher espère que Haas sera en mesure de se battre à plusieurs reprises pour la Q2 lors des qualifications cette saison.

Lors de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn, les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, n’ont pas réussi à passer le cap de la Q1 et se sont élancés depuis le fond de la grille de départ le dimanche.

Ce n’est un secret pour personne que la monoplace 2021 de l’équipe Haas n’a reçu absolument aucun développement au cours de l’hiver – hormis la mise en conformité de certaines pièces avec la nouvelle réglementation – et les deux pilotes savent donc très bien que la saison 2021 n’est qu’une année de transition avant de se concentrer sur 2022.

Cependant, Mick Schumacher espère néanmoins que son équipe sera en mesure de se battre avec d’autres équipes de la grille pour des positions en Q2 cette saison.

« Je suis positif en ce sens, nous allons travailler sur nous-mêmes. » explique Schumacher, cité par le magazine britannique Autosport.

« Je vais beaucoup travailler sur moi-même aussi, , et je ne vois aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas être optimistes que tout au long de la saison, nous pourrons – espérons-le – entrer en Q2 à un moment donné. »

L’optimisme de Mick Schumacher est partagé par son coéquipier, Nikita Mazepin, qui a terminé la première séance de qualifications de l’année à huit dixièmes de Schumacher en raison d’un problème de freins qui lui a fait perdre le contrôle de sa monoplace.

« Je pense que ce qu’il a dit était correct. » a déclaré le Russe. « En ce qui concerne mon propre tour [aux qualifications à Bahreïn], évidemment, c’était très mauvais parce que j’avais des problèmes de freins. »

« C’était ennuyeux, car je n’avais qu’une seule tentative. Mais il est très important d’avoir une vue d’ensemble, et nous savions que cette première qualification de l’année allait être très difficile. »

Chez Alpine F1, Davide Brivio veut maintenir l’élan insufflé par Renault

Davide Brivio, qui a rejoint l’équipe Alpine en janvier 2021 au rôle de directeur de la compétition, découvre le monde de la F1 depuis seulement quelques mois après avoir passé plusieurs années en MotoGP où l’Italien occupait des postes de direction, menant plus récemment Suzuki au doublé en championnat du monde avec le titre de Joan Mir et le sacre constructeurs de la marque.

Directement rattaché à Laurent Rossi, PDG d’Alpine, Davide Brivio est peu connu des fans de Formule 1, mais cet Italien de 56 ans possède de grandes qualités en tant que manager et pourrait bien mener l’équipe Alpine au sommet d’ici quelques années.

« Le défi m’a attiré. » a expliqué Davide Brivio en entretien avec le site de la Formule 1 lors de la première course de la saison à Bahreïn.

« J’ai toujours été intéressé à essayer de comprendre comment fonctionne la F1, comment l’équipe gère l’opération et comment ils construisent la voiture. C’était donc le désir de plonger plus profondément dans le sport et d’essayer de le comprendre autant que possible. »

« Jusqu’à présent, c’est très interessant, il y a tant de choses à découvrir et auxquelles s’habituer. J’espère que bientôt je pourrai apporter ma contribution et mon aide. »

L’une des forces de Davide Brivio est son désir permanent d’apprendre, mais l’autre grande force de l’Italien est de dénicher de jeunes talents à l’image de ce qu’il a pu faire en MotoGP avec la promotion de jeunes espoirs tels qu’Alex Rins puis Joan Mir.

Mais chez Alpine, Brivio se retrouve dans une situation légèrement différente avec d’un côté un jeune pilote [Esteban Ocon] et de l’autre un pilote expérimenté avec Fernando Alonso.

« Nous ne sommes pas dans cette situation pour le moment chez Alpine, car nous avons Esteban qui est jeune et très prometteur pour l’avenir, et Fernando, qui n’est pas si jeune, mais qui est très talentueux – et nous en avons vraiment besoin – donc nous sommes dans une bonne situation en ce moment. »

« Nous verrons ce qui se passera dans les années à venir. Bien-sûr, nous avons notre académie, et il y a actuellement trois gars en F2 qui sont prometteurs. Nous devons donc garder un œil là-dessus et travailler dessus. Nous verrons comment la situation évolue. »

« Il n’est jamais facile d’identifier les talents. Parfois, cela vient d’un sentiment que vous avez, en tant que personne, voir à quel point le pilote est motivé. Parfois, il y a des pilotes qui ne réussissent pas très bien dans une catégorie inférieure, mais qui travaillent beaucoup, qui mûrissent et qui réussissent dans une catégorie supérieure. Vous devez juste essayer de trouver le meilleur que vous pouvez. Vous faites ensuite votre choix, vous ne regardez pas en arrière et vous continuez à travailler. »

« Quand on a un pilote qui a assez de talent et qui est très motivé pour travailler, il faut continuer à travailler pour lui permettre de grandir. S’il reste motivé, s’il reste prêt à travailler, et qu’il a bien-sûr du talent, alors quelque chose se passe. Il ne s’agit pas seulement de faire le choix, c’est la façon dont vous faites le choix. »

Concernant Fernando Alonso, Brivio pense que le retour du double champion du monde en F1 cette année aura un impact significatif sur les employés de l’équipe Alpine.

« Fernando Alonso a beaucoup d’expérience, ce n’est pas un jeune. Il a déjà sa propre expérience, ses propres idées et sa propre réflexion. Il est très talentueux, très exigeant sur lui-même avant tout, et je pense que ce sera bien pour l’équipe de travailler avec un pilote qui réussit.« 

« Lorsque les meilleurs pilotes rejoignent une équipe, cela crée une pression sur le personnel. Vous avez de la pression parce que vous devez livrer, vous devez fournir un bon package pour qu’un pilote puisse utiliser son talent. Son arrivée est très bonne pour l’équipe, cela incite tout le monde à pousser plus fort.« 

Maintenir l’élan de 2020

Pour cette saison 2021, l’objectif premier de l’équipe Alpine sera de maintenir l’élan de la saison 2020 au sein d’un peloton extrêmement compact cette année, peut-être plus que la saison précédente.

« L’objectif est de maintenir l’élan. Il y a eu de bons résultats, maintenant nous devons continuer. Dans cet environnement, la concurrence est assez forte. Vous avez des équipes qui sont bonnes et qui ont ensuite une période de difficulté. Ensuite, les équipes ont du mal puis elles s’améliorent. »

« Nous sommes très satisfaits du travail que nous avons accompli cet hiver. À Enstone et à Viry, ils ont fait du bon travail. Notre développement se poursuivra, pour voir comment améliorer et développer davantage la voiture dans les domaines où cela est possible. Nous voulons rester dans le combat. Nous devons venir aux courses avec la volonté de nous battre. Nous verrons ce qui est possible. » conclut Brivio.

Mercedes ne peut pas adopter la philosophie de rake élevé sur sa W12

Les modifications apportées aux règles aérodynamiques pour 2021 semblent avoir « blessé » les équipes qui appliquent une philosophie de conception à faible rake [hauteur du châssis à l’arrière] – comme Mercedes – en tout cas plus que celles qui utilisent une philosophie à rake élevé, comme Red Bull.

Mais selon le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, modifier la philosophie de conception de sa monoplace vers celle utilisée par Red Bull pour cette saison ne serait pas la solution aux problèmes rencontrés par Mercedes cette année.

Traditionnellement, Mercedes a toujours préféré conserver une philosophie de rake faible sur ses monoplaces et la W12 de cette saison ne déroge pas à la règle. Mais malgré le fait que Red Bull – qui a adopté la philosophie à rake élevé depuis plusieurs années – semble avoir la monoplace la plus compétitive en ce début de campagne 2021, Wolff a exclu la possibilité que Mercedes copie l’approche de l’équipe de Milton Keynes.

« Tout d’abord, je ne pense pas que le rake soit le seul effet singulier dont nous pouvons souffrir. » a expliqué Toto Wolff, cité par le site de la F1.

« Ces nouveaux pneus que nous avons en 2021 sont également un facteur. Nos analyses ont montré que le concept de rake le plus élevé a perdu moins d’appui que celui du rake faible, et au cours de la dernière année de ces règlements, nous ne serions pas en mesure de reproduire le concept avec lequel Red Bull et certaines des autres équipes ont couru. »

« Ce n’est physiquement pas possible. Nous ne pouvons pas gérer nos suspensions et nos réglages de la même manière que Red Bull et nous devons donc en tirer le meilleur parti et adapter la voiture à ce dont nous disposons. »

« Il est peut-être plus difficile pour nous de récupérer une partie de l’appui perdu – mais jusqu’à présent, ce que j’ai vu, et ce que j’espère, c’est que nous pourrons avoir un combat très serré avec Red Bull. »

Avant la seconde manche de la saison qui se déroule du 16 au 18 avril à Imola en Italie, l’équipe Mercedes est en tête au championnat du monde des constructeurs avec 13 points d’avance sur Red Bull.

Villeneuve se demande si Verstappen pourra résister à la pression en 2021

Jacques Villeneuve, le champion du monde 1997 de F1, estime que Max Verstappen a cette année pour la première fois de réelles chances de se battre pour le titre mondial.

Après la première course de la saison 2021 disputée à Bahreïn, il est devenu évident que Red Bull possède la meilleure monoplace de la grille en ce début de saison avec un Max Verstappen ayant réussi à battre Lewis Hamilton dans l’exercice des qualifications en collant quatre dixièmes au Britannique.

En course le dimanche, le pilote néerlandais était également très rapide, mais l’équipe Mercedes a réussi à battre Red Bull au jeu des stratégies, permettant à Hamilton de prendre la tête du Grand Prix.

En fin de course, Max Verstappen remontait tout de même comme un boulet de canon sur la Mercedes du septuple champion du monde, mais un dépassement en dehors des limites de la piste a obligé le pilote Red Bull à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui franchira donc la ligne d’arrivée en premier avec seulement sept dixièmes d’avance sur le Néerlandais.

Malgré le fait que Max Verstappen n’a pas réussi à décrocher cette première victoire de l’année à Bahreïn au volant de la monoplace la plus rapide, Jacques Villeneuve estime que Verstappen a tout ce dont il a besoin et aussi un coéquipier qui peut le soutenir dans la lutte contre Mercedes cette année.

« Cette année, Verstappen a la voiture, mais aussi un coéquipier [ndlr: Sergio Perez] qui peut l’aider, plus que Bottas ne peut faire pour Hamilton. » estime Villeneuve interrogé par la Gazzetta Dello Sport.

« Mais nous devons comprendre comment Max [Verstappen] va réagir à la pression, parce que c’est la première fois qu’il peut vraiment remporter le championnat. »

« A Bahreïn par exemple, l’équipe a eu une mauvaise stratégie car pour la première fois elle a été obligée de réagir à Mercedes. »

« Ce sera un long combat de haut niveau. La pression sur Verstappen a changé, les erreurs ne sont plus permises. » a ajouté Villeneuve pour le Corrierre Della Sera.

Red Bull a-t-elle vraiment la meilleure monoplace de la grille cette année ? Mercedes arrivera-t-elle à renverser la vapeur? Nous le saurons lors de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera le 18 avril à Imola.