JJ Lehto : « Quinze courses en six mois serait absurde »

JJ Lehto pense que la F1 s’apprête à prendre de gros risques décidant d’organiser un maximum de courses en 2020 en seulement six mois.

L’ancien pilote de F1 ne voit pas d’un bon œil l’idée évoquée récemment par Ross Brawn [le manager sportif de la Formule 1] selon laquelle la saison 2020 pourrait éventuellement débuter en juillet et serait composée d’au moins quinze courses.

« J’ai toujours pensé que seize courses suffisaient pour un championnat du monde. Mais dans une telle situation, quinze courses en six mois serait absolument absurde. » explique Lehto au journal finlandais Iltalehti.

« Ce serait un rythme si intense que je ne sais pas si ça fonctionnerait. Les plus petites équipes sont déjà vraiment à la limite, et il y a des équipes qui ont des budgets très serrés depuis plusieurs années. »

« Je sais qu’il y a toujours eu un plus gros problème dans les plus petites équipes, parce qu’elles n’ont pas assez de personnel. Toutes ces personnes vont devoir travailler davantage et auront donc de plus grandes responsabilités que les grandes équipes. »

« Nous devons nous rappeler que la plupart des travailleurs ont une famille et, bien qu’il y ait beaucoup de jeunes, d’autres ont des enfants. Nous allons soudainement leur annoncer qu’ils seront loin de chez eux pendant six mois. »

Daniel Ricciardo : « Charles fait maintenant ce que Jules aurait fait »

Le pilote de F1 Daniel Ricciardo pense que Charles Leclerc connaît actuellement le succès que Jules Bianchi aurait connu chez Ferrari.

Dans un carnet de confinement qu’il vient de publier sur les réseaux sociaux, le pilote Renault Daniel Ricciardo a nommé cinq de ses adversaires en piste qui ont été sous-estimés dans leur carrière.

Outre Bianchi, Ricciardo a également nommé Marcus Ericsson, Roberto Merhi, Vitantonio Liuzzi et Jenson Button.

Mais la carrière de Bianchi a été tragiquement écourtée après avoir subi de graves blessures à la tête dans un accident à Suzuka en 2014. Il est décédé neuf mois plus tard des suites de ses blessures à l’âge de 25 ans.

Pour Ricciardo, l’actuel pilote Ferrari Charles Leclerc est en quelque sorte « une version différée » de Jules Bianchi tant son parcours est similaire à celui de son ami d’enfance.

« Ce n’était pas comme si Jules était sous-estimé, mais nous ne l’avons jamais vu dans une voiture compétitive, alors peut-être que les gens n’ont pas pu apprécier à quel point il était bon. » explique Daniel Ricciardo dans son carnet de confinement qu’il vient de publier.

« Vous pouvez penser à son pilotage dans sa Marussia à Monaco en 2014, avec les premiers points pour son équipe. »

« Monaco, c’est un peu comme Macao.  En ce sens, il n’y a aucun moyen d’obtenir un résultat comme ça, c’est vraiment au mérite. »

Charles Leclerc et Jules Bianchi étaient des amis proches. Bianchi était le parrain de Leclerc et lui a servi de mentor de course, avec la première visite de Leclerc à la base Maranello de Ferrari lors de la nomination de Bianchi à l’académie des jeunes pilotes.

« C’est une autre partie de ce pourquoi son histoire est si triste, parce qu’il [Bianchi] aurait été dans une équipe de haut niveau et vainqueur de course, à coup sûr. »

« D’une certaine façon, j’ai l’impression que Charles fait maintenant ce que Jules aurait fait. C’est comme si Charles était la version différée de ce que Jules aurait fait avec le succès qu’il avait. »

Selon Todt, la parité entre petites et grandes équipes de F1 ne sera jamais possible

Selon Jean Todt, les petites équipes de F1 ne pourront toujours pas rivaliser avec les grandes écuries, même avec un plafond budgétaire rabaissé.

Le président de la FIA, Jean Todt, est en faveur de l’abaissement du plafond budgétaire de la F1, mais insiste sur le fait que davantage de réductions ne permettront toujours pas aux petites équipes de rivaliser sur un pied d’égalité avec les grosses structures du sport.

La Formule 1, l’organe directeur et les équipes se réuniront à nouveau cette semaine pour envisager d’autres changements au plafond budgétaire qui sera introduit l’année prochaine, et qui a récemment été ramené de 175 millions de dollars à 150 millions de dollars.

Alors que Ferrari et Red Bull sont contre toute nouvelle réduction, les plus petites équipes sont toujours à la recherche d’un compromis aux alentours des 130 millions de dollars, et bien que plusieurs écuries militent pour que ce plafond soit abaissé à 100 millions de dollars.

« Le seul scénario qui nécessiterait un ajustement après cette [réunion finale] serait la perte de certaines équipes, ce que nous ne pouvons pas exclure. » insiste le président de la FIA dans les colonnes de AMUS.

« J’espère que nous n’entrerons pas dans cette situation. Ensuite, nous devrons nous poser des questions fondamentales avec le détenteur des droits commerciaux, comme à quoi devrait ressembler la Formule 1 à l’avenir? »

« Dans le pire des cas, la Formule 1 telle que nous la connaissons aujourd’hui ne serait plus possible. »

« Les différences entre les grandes et les petites équipes doivent être réduites, mais il ne faut pas commencer à rêver. Il ne sera jamais possible qu’une petite équipe puisse rivaliser régulièrement contre une grande équipe sur un pied d’égalité. »

« Nous ne devons pas nous mentir. Si nous parlons de 120, 130 ou 140 millions de dollars, c’est le plafond des coûts sans exception, pour les grandes équipes, les exemptions représentent plus de 100% du plafond. »

La FIA, la F1 et les différents chefs d’équipe vont se réunir ce mercredi par visioconférence afin de trouver le meilleur consensus pour l’introduction de ce plafond budgétaire.

Hülkenberg admet que son retour en F1 est compromis avec la crise sanitaire

Nico Hülkenberg admet que son retour en Formule 1 pourrait être compromis en raison de la pandémie de coronavirus.

Le pilote allemand Nico Hülkenberg a été remercié par l’équipe Renault F1 à la fin de la saison 2019 pour être remplacé cette année par le Français Esteban Ocon.

Sans baquet pour 2020, l’Allemand a décidé de prendre une année sabbatique en espérant pouvoir faire son retour en 2021 lorsque le marché des transferts serait plus ouvert avec plusieurs pilotes en fin de contrat.

Malheureusement pour lui, le coronavirus est passé par là et est venu chambouler les plans de tout le monde, obligeant la F1 à reporter les neuf premières courses de l’année.

Ce report a eu pour effet de décaler l’introduction des nouvelles règles en F1 d’une année [initialement prévue pour 2021, la nouvelle réglementation n’entrera en vigueur qu’en 2022] et de façon automatique le marché des pilotes pour la saison prochaine.

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir retrouver un baquet en Formule 1 pour la saison 2021, Nico Hülkenberg ne cache pas que la situation est quelque peu compliquée.

« Bonne question. Il est difficile d’y répondre. D’une manière ou d’une autre, tout est déséquilibré et il n’y a plus de rythme normal. » explique l’ancien pilote Renault à AMUS.

« La Silly Season [marché des transferts en F1] n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Sans course, personne ne peut se démarquer positivement ou négativement. »

« Pour le moment, tout est spéculatif. Il n’est pas possible de prédire comment les cartes vont tomber. La situation est nouvelle pour tout le monde, et si la saison commence, de nombreuses questions se poseront. »

« Je n’ai donc pas d’autre choix que de regarder la situation et espérer être au bon endroit au bon moment. Ma stratégie pour l’avenir est due à la situation actuelle. Par conséquent, nous ne sommes tous que des passagers pour le moment. »

« Lorsque le monde recommencera à tourner, nous verrons ce qui se passera. J’en suis là pour l’instant. »

Chez Renault F1, Daniel Ricciardo a accepté de baisser son salaire

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, a confirmé que Daniel Ricciardo a accepté de baisser sa rémunération cette année.

Le contrat de deux ans liant Daniel Ricciardo à l’écurie Renault F1 prévoyait initialement un paiement de 55 millions de dollars, un montant qui a été divulgué l’année dernière à la suite d’un différend juridique entre le pilote australien et son ancien manager.

Mais une saison 2020 amputée des neuf première courses et un ralentissement économique sans précédent dans le sport en pleine pandémie de Covid-19 signifient que les cadres de l’entreprise, ainsi que les pilotes, ont accepté de baisser leur rémunération d’environ 20% cette année.

« C’est une discussion que nous avons déjà eue. Daniel a déjà confirmé qu’il était prêt [à baisser son salaire] et je peux vous confirmer qu’il le réduira. » a confirmé Abiteboul à l’Equipe.

La semaine dernière, l’équipe Renault F1 a annoncé une mise au chômage partiel de son personnel à Enstone et à Viry-Châtillon.

Pour son site de Viry-Châtillon, Renault Sport Racing a décidé de recourir à l’activité partielle à compter du 6 avril pour une durée prévisionnelle de 12 semaines.

Pour son site d’Enstone en Angleterre, Renault Sport Racing a décidé de demander à bénéficier, de manière rétroactive, du dispositif appelé « Job Retention Scheme », mis en place par le gouvernement britannique.

A compter du 1er Avril, la très grande majorité des personnels d’Enstone est donc en arrêt total d’activité et ce jusqu’au 31 mai en fonction de l’évolution de la situation.

Covid-19 : Renault F1 et Red Bull doivent revoir leur copie pour leur respirateur

Les autorités britanniques ont décidé de retirer leur offre d’achat d’appareils de respiration développés par Renault F1 et Red Bull.

Depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus, sept équipes de F1 basées en Angleterre ont participé au programme baptisé « Projet Pitlane », afin d’aider à la construction de plusieurs respirateurs pour le compte du NHS.

De leur côté, Red Bull et Renault F1 ont collaboré aux côtés d’Alastair Darwood, médecin junior et membre du NHS Clinical Entrepreneur Program, dont la société de dispositifs médicaux Darwood IP a inventé un ventilateur innovant, peu coûteux, portable et facilement évolutif.

Mais ce lundi, le NHS a estimé que les appareils développés par les deux écuries ne répondaient pas aux normes spécifiques de lutte face au coronavirus.

Selon le NHS, les malades souffrant d’insuffisances respiratoires liées au coronavirus nécessitent d’être ventilés par des appareils offrant un certain type de réglages, ce qui n’est pas possible avec le modèle développé par Renault F1 et Red Bull.

De nouveaux tests sont en cours sur ce modèle de respirateur et une certification pourrait finalement être accordée avec de nouvelles spécifications.

« Aston Martin Red Bull Racing et Renault DP World F1 Team – ont fait preuve d’un dévouement et de compétences brillants tout au long du projet et devraient être fiers du travail qu’ils ont entrepris pour développer un nouvel appareil avec un entrepreneur du NHS. » a déclaré un porte-parole de la F1.

« Les sept équipes continuent de concentrer leurs efforts collectifs sur les deux axes de travail restants, tout en étant prêtes à répondre à tout nouvel appel à l’aide. »

La F1 rediffuse le Grand Prix d’Espagne 1996 ce mercredi

La F1 rediffuse ce mercredi 15 avril le Grand Prix d’Espagne 1996 au cours duquel Michael Schumacher a décroché sa première victoire avec Ferrari.

L’histoire a montré que la Ferrari F310 pilotée par Michael Schumacher n’était pas l’une des plus grandes machines construites par la Scuderia Ferrari, mais lors de ce dimanche après-midi pluvieux en juin 1996, l’Allemand a tout de même réussi à décrocher sa toute première victoire avec la Scuderia.

Largement battu par la Williams de Damon Hill en qualifications [plus d’une seconde d’avance], Michael Schumacher n’avait quasiment aucune chance de remporter le Grand Prix d’Espagne 1996 au volant de sa Ferrari.

Mais quelques heures avant le départ de la course, des trombes d’eau s’abattent sur le tracé de Catalunya, obligeant les officiels à se poser la question de savoir s’il ne fallait pas annuler l’épreuve.

Finalement, une brève interruption de la pluie avant l’extinction des feux permettra aux pilotes de prendre un départ normal.

Après un départ raté, Schumacher se retrouvait sixième à la fin du premier tour de course, derrière Gerhard Berger et son propre coéquipier chez Ferrari Eddie Irvine.

Mais très vite, Damon Hill ira encastrer sa Williams dans un mur et les sorties de piste en cascade en raison d’un tracé complétement détrempé, vont permettre à Michael Schumacher de remonter dans la hiérarchie au volant d’une Ferrari réglée pour la pluie. Le pilote allemand tournait alors près de quatre secondes plus vite que son rival le plus proche, Jacques Villeneuve.

Au final et malgré la perte de deux cylindres sur le moteur V10 de sa Ferrari, Schumacher s’imposera devant un certain Jean Alesi et Jacques Villeneuve.

Le Grand Prix d’Espagne 1996 sera rediffusé ce mercredi 16 avril à 20h00 (heure de Paris) sur les canaux de communication officiels de la F1 : YouTube, Facebook et F1.com.

GP de France F1 : une annonce attendue dans les prochains jours

Les organisateurs du Grand Prix de France communiqueront dans les prochains jours pour savoir si l’épreuve est maintenue, reportée ou annulée.

Suite à l’allocution du président de la République Emmanuel Macron ce lundi soir, qui a annoncé qu’aucun événement rassemblant du public en nombre ne pourrait avoir lieu avant au moins mi-juillet en France, la tenue du Grand Prix de France de Formule 1 est de plus en plus incertaine.

Le Grand Prix de France 2020 est la première manche programmée de la saison 2020 de F1, après le report des neufs premières courses du calendrier en raison de l’épidémie de coronavirus.

Mais à la suite des annonces faites ce lundi par Emmanuel Macron, la tenue de la manche française sur le circuit Paul Ricard [programmée du 26 au 28 juin 2020] est plus qu’incertaine et un communiqué devrait être publié dans les prochains jours selon un porte-parole contacté par l’AFP.

Trois options s’offrent encore aux organisateurs du Grand Prix de France 2020 : la première est d’organiser une course se disputant sans public [mais rien que le personnel de la F1 compte déjà plusieurs centaines de personnes], la seconde option serait de reporter l’épreuve à une date ultérieure dans l’année et l’ultime option serait d’annuler purement et simplement le Grand Prix de France 2020.

L’ancien président de la FIA estime qu’il faut annuler la saison 2020 de F1

L’ancien président de la FIA, Max Mosley, estime que son successeur Jean Todt et Liberty Media devraient annuler la saison de Formule 1 2020.

En pleine épidémie de coronavirus, la F1 a déjà annulé ou reporté neuf des premières manches de la saison 2020 et, à l’heure actuelle, personne ne peut dire avec exactitude quand et où démarrera la saison, ni même si elle débutera bien un jour.

Pour l’ancien président de la FIA, le Britannique Max Mosley, la F1 n’a absolument aucune certitude de pouvoir débuter en juillet comme l’a évoqué Ross Brawn [manager sportif de la F1] il y a quelques jours.

Par conséquent, Max Mosley suggère tout simplement l’annulation de la saison 2020 de Formule 1 afin de permettre aux équipes et organisateurs de Grands Prix de prendre des mesures pour réduire les coûts, alors que dans cette situation, personne ne gagne d’argent pour l’instant.

« La situation risque de s’aggraver si nous attendons. » a déclaré Max Mosley à l’agence de presse DPA.

« Il n’y a aucune garantie que nous pourrons recommencer à courir en juillet, c’est très incertain. Si nous annulons la saison maintenant, la situation sera plus claire pour les équipes et les organisateurs de Grands Prix et ils pourront prendre des mesures afin de planifier l’avenir. »

« Tant que nous ne savons pas ce qu’il se passera avec la pandémie dans une perspective mondiale, il est impossible de faire des plans rationnels pour la Formule 1. »

Avec la RS20, Ocon pensait avoir « le bon outil » pour marquer des points à Melbourne

Esteban Ocon a confirmé que Renault F1 pensait avoir une monoplace capable de terminer le Grand Prix d’Australie dans les points.

On ne saura jamais si la Renault RS20 est réellement compétitive sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne en raison de l’annulation de l’épreuve à la dernière minute en raison de l’épidémie de coronavirus.

Mais pour le pilote Renault F1 Esteban Ocon, qui roulé au volant de la RS20 durant trois journées sur le tracé de Barcelone pendant les essais hivernaux, la monoplace de l’équipe du constructeur français avait sans doute les capacités de marquer des points sur la piste australienne.

« Oui, on pensait avoir l’outil [pour marquer des points en Australie]. Je pense que Melbourne c’est une piste compliquée et que en exploitant la voiture à 100% on peut réussir à marquer les points, même si on nous n’avons pas la voiture pour le faire. » explique Esteban Ocon au micro de Canal+.

« Je pense que c’est une piste bosselée, la première de la saison, où avec l’expérience et le savoir-faire de l’équipe, de Renault, avec des ingénieurs très expérimentés, on peut réussir à le faire. »

« Et puis, c’est une course aussi où il faut arriver au bout, parce qu’on a déjà vu beaucoup de voitures tomber en panne et ne pas finir la course ou avoir des problèmes de pit-stop ou des trucs comme ça. »

« Tout le monde se remet dans le bain [après la pause hivernale], donc, même si nous n’avons pas la vitesse pour rentrer dans le top dix, on peut quand même faire un très bon résultat, malgré le fait qu’on pensait vraiment qu’on allait être rapides. »

Coronavirus : Kimi Raikkonen ne veut pas se laisser gagner par la panique

Le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen ne veut surtout pas se laisser gagner par la panique en pleine crise sanitaire.

Tout comme une grande partie de la planète, Kimi Raikkonen est confiné chez lui en Suisse avec sa famille et, bien qu’il garde un œil sur les informations et la propagation du coronavirus dans le monde, le Finlandais assure qu’i ne veut surtout pas se laisser gagner par une quelconque panique.

« Je ne regarde pas trop les journaux télévisés, je ne lis pas trop les journaux non plus, mais je consulte les news sur mon téléphone dans la journée pour me tenir informé de la propagation du coronavirus. » explique Kimi Raikkonen dans un entretien accordé à nos confrères d’Auto Hebdo.

« Je ne suis pas obnubilé par ça, si c’est à cela que vous pensez. En plus, même si je voulais regarder plus de JT ou lire plus de journaux, je ne le pourrais pas tellement, les enfants m’accaparent. »

« C’est un boulot à temps plein, le soir je jette un œil sur la télé. C’est assez terrifiant tout ce qui se passe et personne ne tient à attraper ce virus, mais la pire des choses serait de se laisser gagner par la panique. Il faut faire ce que l’on nous dit : rester chez soi ! » 

Le pilote Alfa Romeo, outre le fait qu’il occupe une grande partie de ses journées avec ses enfants, continue tout de même à se maintenir en forme pour être prêt le jour où la saison 2020 démarrera enfin.

« Je me suis aménagé une petite salle, mais il y a assez de place autour de la maison pour me permettre de faire mes exercices quotidiens. »

« Comme c’est bien à l’écart de tout, je peux aussi continuer à faire mon moto-cross ! Ce n’est donc pas un problème. Je fais plus ou moins ce que je fais en pré-saison ou entre les courses. Ça n’a pas vraiment changé. »

Jean Todt ne se représentera pas à la présidence de la FIA en 2021

Jean Todt a confirmé qu’il ne comptait pas se représenter à la présidence de la FIA une fois son mandat terminé en 2021.

Le Français Jean Todt a été réélu au mois de décembre 2017 pour un troisième et dernier mandat à la présidence de la FIA [Fédération Internationale de l’Automobile].

A la tête de la FIA depuis 2009, Jean Todt a confirmé qu’il ne se représenterait pas en 2021 au terme de son actuel mandat.

« Pour être honnête, j’aime beaucoup ce que je fais, c’est une bénédiction d’avoir encore cette passion et cette énergie. » explique Jean Todt à Motorsport-Total.com.

« Ce que je fais pour moi, c’est du plaisir, car je fais tout volontairement. Nous avons déjà modifié les statuts pour limiter le nombre de mandats et, même s’il y a beaucoup de demandes, je ne changerai pas les statuts pour faire plus que mes trois mandats. »

L’an prochain, pour sa dernière année en tant que président de la FIA, Jean Todt sera âgé de 75 ans. Depuis son début de carrière dans le sport automobile en tant que copilote de Rallye, le Français est ensuite devenu directeur de Peugeot Talbot Sport en 1981, puis directeur de la Scuderia Ferrari en F1 en 1993, avant d’être nommé directeur et administrateur de Ferrari de 2004 à 2008.

Il deviendra en 2009 le président de la FIA et sera également nommé en 2015 envoyé spécial de l’ONU pour la sécurité routière.

Coronavirus : Renault F1 collabore avec…Red Bull

Renault F1 travaille également sur un projet de fabrication de respirateurs pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus en Angleterre et en France.

Grâce à ses deux usines situées à Enstone et à Viry-Châtillon, l’équipe Renault F1 est en mesure de travailler sur la fabrication de respirateurs, tout comme Mercedes ou McLaren, qui ont chacune développé et fabriqué un système innovant en quelques jours.

Si McLaren s’est contentée de développer et fabriquer un respirateur portable, l’équipe Mercedes elle a lancé une véritable fabrication à la chaîne de respirateurs, notamment en modifiant complétement l’aménagement de son usine moteur en Angleterre.

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, a confirmé que Renault F1 travaillait également sur un projet de respirateurs en association avec une autre équipe dont le Français a préféré ne pas révéler l’identité [Red Bull selon nos confrères de l’Equipe].

« Mercedes a déjà réalisé quelque chose qui partait d’un projet existant et qui a pu donner une réponse rapide et une production quasi immédiate. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing à nos confrères de l’Equipe.

« Nous travaillons [chez Renault] avec une écurie dont je ne vous donnerai pas encore le nom tant que nous ne sommes pas en mesure de communiquer mais qui risque de vous surprendre. »

« Nous sommes sur quelque chose de plus complexe, de plus avancé [par rapport à Mercedes ou McLaren] sur le plan technologique. »

« On partait de zéro. Si nous obtenons la validation des autorités sanitaires anglaises, nous communiquerons sur ce projet. »

« Enstone [l’usine de Renault F1 en Angleterre] est capable de tout produire. Les machines outils là-bas sont bien plus flexibles qu’ici [en France]. »

« Par exemple, fabriquer des suspensions, qui sont aujourd’hui quasiment des ordinateurs hydrauliques ressemble beaucoup à la technologie nécéssaire à la fabrication des respirateurs. A Enstone, on peut concevoir et produire. »

A Viry-Châtillon, l’usine moteur de Renault F1 située en France, c’est un peu plus compliqué selon Abiteboul : « C’est plus contraint, même si au niveau de la conception, on peut aussi faire. »

« Au niveau des composants, la chaîne pneumatique des respirateurs ressemble un peu à ce que l’on fait pour calculer le taux de compression d’un turbo. »

« Il y a des choses qui se font dans le cadre d’un consortium dont Renault fait partie. Viry s’est portée volontaire très rapidement et a apporté une expertise critique importante et une force de frappe très rapide. » conclut le manager français.

Sergio Perez offre des colis alimentaires au Mexique

Le pilote Racing Point Sergio Perez, par le biais de sa fondation « Checo Perez » a fait don de plus de 1000 colis alimentaire dans son pays.

L’épidémie du coronavirus qui touche la planète entière est en premier lieu une crise sanitaire, mais également une véritable crise sociale et économique, en raison des règles strictes de confinement mises en place dans différents pays.

Le pilote Racing Point, Sergio Perez et sa fondation, ont donc mis en place une collecte de fonds pour aider ceux qui ont besoin d’articles essentiels, principalement des produits d’épicerie, afin de proposer des colis alimentaires.

« C’est très triste de voir le nombre de personnes qui sont touchées. » a déclaré Sergio Perez. « Nous comprenons qu’il y a des gens qui ne peuvent pas rester à la maison, qui doivent aller travailler et qui vivent quotidiennement, mais leurs ventes ont diminué, leurs revenus sont donc affectés. »

« C’est pourquoi nous invitons tous les Mexicains à se joindre à cette initiative. Je suis sûr qu’il est de coutume pour les Mexicains de faire de nouveau preuve d’unité et nous ferons de notre mieux pour aider nos frères. »

« Je prie également pour les personnes infectées et pour leurs familles. Je vous souhaite un prompt rétablissement et j’adresse mes sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher dans cette urgence médicale. »

« Je profite également de cette occasion pour remercier tous les efforts consentis par les médecins, les infirmières et, en général, tous les personnels de santé qui prennent des risques au quotidien. »

Le GP de France 2020 condamné au report ou au huis clos

A la suite de l’allocution ce lundi soir du président de la République, Emmanuel Macron, la tenue du Grand Prix de France avec du public est désormais écartée.

Emmanuel Macron a annoncé ce lundi soir une prolongation du confinement au moins jusqu’au 11 mai pour tous les Français et a également confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet.

« […]Les lieux rassemblant du public, restaurants, cafés, hôtels, cinémas, salles de spectacles et musés resteront en revanche fermés à ce stade. » a annoncé Emmanuel Macron.

« Les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu’à mi-juillet prochain. »

Cette annonce signifie donc que le Grand Prix de France, qui est programmé le week-end du 28 juin 2020, ne pourra pas se tenir avec du public.

Il reste donc aux organisateurs de l’épreuve deux options ; reporter le Grand Prix de France ou disputer l’épreuve à huis clos. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours de la part de l’organisation du Grand Prix de France.

L’allocution du président Emmanuel Macron.

Raikkonen sur le GP d’Australie : « Nous n’aurions pas dû y aller »

Kimi Raikkonen pense que la Formule 1 n’aurait tout simplement jamais dû se rendre en Australie pour l’ouverture de la saison 2020.

Au mois de mars, la Formule 1 débutait sa saison 2020 en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne en pleine épidémie de coronavirus.

Malheureusement, un employé de l’équipe McLaren a été testé positif au Covid-19, ce qui a obligé son équipe à déclarer forfait avant même que le week-end ne débute.

Dans ce contexte si particulier, les organisateurs de l’épreuve en concertation avec les officiels de la FIA et de la F1, ont décidé le vendredi matin à seulement deux heures de la première séance d’essais libres d’annuler purement et simplement l’épreuve.

Pour Kimi Raikkonen, qui a été l’un des premiers pilotes à quitter Melbourne avant même l’annonce officielle de l’annulation du Grand Prix d’Australie 2020, il n’y avait pas d’autre solution face à la crise sanitaire qui a touché la planète entière.

« Il n’y avait pas d’autre solution. Je regrette simplement qu’à la vue de ce qui se passait en Europe, il était plus que probable qu’un tel scénario se produise. » explique Iceman à nos confrères d’Auto Hebdo.

« Sans doute, la décision aurait pu être prise plus tôt. Tous les gens du paddock, et ça fait du monde, voyagent depuis l’Europe et il y avait de fortes chances qu’une personne soit contaminée dans un aéroport, dans un avion ou autre. C’est ce qui s’est passé. »

« Nous n’aurions pas dû y aller, mais la décision ne nous appartenait pas. Nous, pilotes, suivons ce que la FIA et la F1 décident. S’il y a une course, nous y allons. Même tardivement, c’était mieux d’annuler plutôt que de prendre des risques pour le personnel de la F1 et les spectateurs. »

« Le réveil est brutal pour tout le monde, pas seulement pour la F1 ! » souligne Raikkonen. »Arrive ce qui arrive…Pour le moment, le plus important est que les gens restent en bonne santé mais, une fois la pandémie terminée, viendra le temps des questions. » 

« J’espère que quelque chose de positif finira par émerger de tout cela mais, pour le moment, nous ne pouvons que subir et nous protéger. »

Mattia Binotto rappelle pour quelle raison Vettel est apprécié chez Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a une nouvelle fois ré-affirmé à quel point Sebastian Vettel restait toujours aussi motivé dans son travail.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel a dû essuyer de nombreuses critiques l’an dernier après différentes erreurs commises en course au volant de sa Ferrari.

Nombreux étaient ceux qui disaient que Sebastian Vettel n’était plus motivé à rester en Formule 1 et les mêmes affirmaient que le pilote allemand ne tarderait plus à annoncer sa retraite du sport.

Mais une nouvelle fois, le directeur de la Scuderia Ferrari a tenu à rappeler que Vettel restait plus que jamais motivé par son travail et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle toute l’équipe l’apprécie particulièrement.

« Je pense que cette pause forcée ne convient à aucun des pilotes. Je pense qu’ils aiment tous vraiment la course, cela fait partie de leur vie. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Je sais que la normalité manque à Sebastian, le fait que nous ne soyons plus sur la piste. Il aimerait y être dès que possible, mais nous devrons le faire dès que tout ira mieux, quand tout reviendra à la normalité. »

« Mais bien-sûr, son désir est vraiment de courir pour le moment. Seb est une personne authentique et simple. Il aime son travail, il aime vraiment son travail et c’est une des raisons pour lesquelles chez Ferrari nous l’apprécions tellement. »

Rappelons tout de même que le contrat de Sebastian Vettel chez Ferrari arrive à son terme à la fin de cette saison 2020, mais en raison du report du début de la saison, il semblerait logique que le contrat de l’Allemand soit prolongé pour une année supplémentaire.

Bernie Ecclestone : « Sebastian Vettel est sous-estimé »

Bernie Ecclestone reste convaincu que Sebastian Vettel a les capacités de revenir dans le match cette saison, après une saison 2019 compliquée.

L’ancien grand argentier de la F1 pense que les gens sous-estiment largement les capacités du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel.

Selon le Britannique, qui deviendra papa pour la quatrième fois à l’âge de 89 ans en juillet prochain, Vettel a encore les capacités d’aller gagner des championnats du monde et d’égaler, voir dépasser, le record de Michael Schumacher et ses sept titres mondiaux en F1.

« Vettel est sous-estimé, il possède le gêne compétitif qu’ont les pilotes. Je le savais dès que je l’ai vu pour la première lors d’un entrainement le vendredi en Turquie en 2006. Je pouvais le voir dans ses yeux. » explique Bernie Ecclestone à Sport1.

« La Formule 1 a besoin d’un Sebastian qui gagne, il a eu un creux l’année dernière, mais comme je le connais, il n’y a aucune raison qu’il ne puisse pas viser les sept titres de Michael Schumacher. Comme je l’ai déjà dit, les gens sous-estiment Sebastian. »

Cependant, Bernie Ecclestone n’écarte pas l’idée de voir Sebastian Vettel quitter l’équipe Ferrari l’an prochain, alors que l’Allemand arrive en fin de contrat cette année : « Je pense qu’il a récemment souffert chez Ferrari avec son nouveau coéquipier Charles Leclerc, qui est également managé par le fils du président de la FIA [Nicolas Todt, fils de Jean Todt]. »

« Je soupçonne aussi qu’il n’a pas obtenu le soutien dont il avait besoin de la part de Binotto [directeur de la Scuderia Ferrari]. Sebastian devrait donc s’arrêter ou chercher des alternatives pour 2021. McLaren, qui sera de nouveau motorisée par Mercedes, pourrait en être une. »

L’an dernier, Sebastian Vettel a terminé le championnat du monde à la cinquième position avec 24 points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc.

Disparition de Stirling Moss, Wolff regrette déjà « une grande figure de l’histoire de Mercedes »

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a lui aussi rendu hommage à Sir Stirling Moss, décédé à l’âge de 90 ans.

Sir Stirling Moss avait gardé des liens étroits avec le constructeur Mercedes et avait marqué l’histoire de la course automobile en remportant des victoires historiques comme la Targa Fioro ou encore Les Mille Miglia au volant d’une Mercedes 300 SLR.

L’actuel directeur exécutif de l’équipe Mercedes en F1, l’Autrichien Toto Wolff, a rendu un dernier hommage à ce pilote à « l’esprit sportif irréprochable ».

« Les réalisations de Sir Stirling Moss sont devenues évidentes à partir du moment où j’ai moi-même participé à la course Les Mille Miglia. » explique Toto Wolff.

« Aldo Costa et moi nous sommes lancés dans l’aventure et nous avons pu réaliser le danger et le courage que ces gars de l’époque devaient avoir pour être compétitifs. »

« Cela a relevé mon opinion de Sir Stirling Moss au plus haut niveau possible d’un pilote de course, parce que seul un homme très courageux pouvait gagner cette épreuve de deux jours sur les routes nationales d’Italie. »

« La dernière fois que j’ai pu le rencontrer, c’était en compagnie de ma femme Susie et de sa femmes Susie. Je suis très triste d’apprendre son décès. »

« Sir Stirling Moss était l’un des plus grands de notre sport, et l’un des survivants d’une époque où la course automobile était consacrée au danger, à la bravoure et à la camaraderie. »

« Mais surtout, la carrière de Stirling a été caractérisée par un esprit sportif irréprochable et en cela il s’est vraiment démarqué. Il a été une grande figure de l’histoire de Mercedes, à la fois en tant que pilote de Grand Prix et vainqueur des Mille Miglia en 1955. »

« Il n’est pas exagéré de dire que nous ne reverrons plus jamais son semblable. Nos plus sincères condoléances vont à son épouse Lady Susie, à sa famille et à ses amis. »

Nico Rosberg : « La méditation a joué un grand rôle dans mon titre »

Nico Rosberg admet que la méditation a joué un grand rôle dans sa carrière et l’a beaucoup aidé dans sa quête du titre mondial en 2016.

Titré en 2016 au terme d’une saison intense et riche en émotions, Nico Rosberg admet que la méditation a joué un très grand rôle et l’aidé à progresser tout au long d’une saison marquée par sa lutte au championnat face à son coéquipier Lewis Hamilton.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises [pendant sa carrière] qui m’aident dans ma vie : je sais ce que je dois faire pour mon bien et pour le bien de ma famille. » explique Nico Rosberg à Der Standard.

« Par exemple, j’ai redécouvert la méditation. La Méditation a joué un grand rôle dans mon titre de champion du monde, et puis, je me suis arrêté parce que je manquais de motivation. »

« La force mentale avait complétement disparu et n’était plus jamais là sous la même forme. Mais désormais, je veux de nouveau progresser en tant que personne, et je pratique à nouveau la méditation. »

Lorsqu’on lui demande s’il était heureux en tant que pilote de Formule 1 les dernières années de sa carrière, l’Allemand répond : « Oui, bien-sûr, j’étais heureux. »

« Il n’est pas nécessaire d’être champion du monde pour être heureux. Vous pouviez également être cinquième et, même s’il n’était pas possible d’être plus que cinquième avec cette voiture [la Mercedes], vous pouviez en tirer beaucoup de joie. »

« Le succès dans le sport est bien-sûr formidable. C’était un métier dans lequel j’étais de toute façon très privilégié. Néanmoins, c’est un sport très intense et qui présente de nombreux côtés sombres qui ne sont pas beaux. Mais au fond, ce fut une très bonne expérience. »