Codemasters assure que les fans de F1 retrouveront bien les 22 circuits que la F1 avait prévu de visiter cette année dans son jeu F1 2020.
En raison du report des huit premières courses de la saison 2020 de F1 suite à l’épidémie de coronavirus, certaines courses ont été purement et simplement annulées [Australie et Monaco], alors que d’autres sont pour le moment simplement reportées.
Cependant, les fans de F1 qui achèteront F1 2020 de Codemasters pourront bien évidemment courir sur les 22 circuits du calendrier, dont Zandvoort et Hanoï, les deux nouveaux Grands Prix de cette saison 2020.
« Nous allons continuer à utiliser les 22 circuits qui faisaient initialement partie du calendrier 2020. » a déclaré le directeur de la franchise Codemasters F1, Paul Jeal, à RaceFans.
Les développeurs du jeu basés en Grande-Bretagne se préparaient à annoncer les premiers détails de F1 2020 lorsque le pays a été bloqué en raison de la pandémie, forçant son personnel à travailler à domicile.
« La chose la plus importante sera de voir quel impact cela aura. Les équipes, par exemple, ferment leurs portes maintenant plutôt qu’en août. »
« C’est l’un des aspects dont nous devons tenir compte dans notre panification. Nous espérons juste de ne pas prendre trop de retard pour faire nos annonces. »
Il vous faudra attendre encore un peu donc pour avoir une date de sortie officielle pour le jeu F1 2020.
L’équipe Mercedes ne sera pas autorisée à utiliser son ingénieux système DAS en 2021, même si les châssis resteront les mêmes que cette année.
Ce mardi, le conseil mondial du sport automobile a entériné une série de modifications dans le règlement sportif 2020 en réponse à la situation compliquée que vit actuellement la Formule 1 avec la crise sanitaire mondiale.
Outre les modifications apportées au règlement 2020 [que vous pouvez lire ici], la FIA a également confirmé que le Système DAS mis au point par l’équipe Mercedes cette année ne pourra pas être utilisé l’an prochain, alors que les châssis resteront identiques à ceux utilisés en 2020 en raison du report des nouvelles réglementations d’une année.
Rappelons que le système DAS permet au pilote de modifier l’angle de pincement et le carrossage des roues avant lorsque ce dernier tire sur son volant en ligne droite, alors qu’il peut à tout moment annuler ce réglage en repoussant le volant vers l’avant [voir vidéo explicative ici]
En raison du report du début de la saison 2020, l’équipe Mercedes n’a pas encore eu l’occasion de rouler en Grand Prix avec ce système monté sur sa monoplace, mais l’équipe championne du monde en aura tout à fait le droit une fois que la saison débutera, puisque la FIA l’a déclaré légal pour cette année 2020, ce qui ne sera plus le cas à partir de 2021.
Cette décision d’interdire ce système à partir de l’an prochain permettra aux équipes concurrentes de Mercedes d’économiser du temps et de l’argent, alors qu’elles auraient dû développer et concevoir leur propre système pour essayer de contrer l’écurie du constructeur allemand.
Red Bull compte toujours porter réclamation !
Bien que jugé légal par la FIA, ce système DAS a fait couler beaucoup d’encre cet hiver aux essais hivernaux de Barcelone et l’équipe Red Bull ne compte pas en rester là.
Une fois que la saison 2020 aura officiellement débutée, il faudra s’attendre à une protestation en bonne et due forme de Red Bull Racing, qui considère que le système DAS ne respecte pas la réglementation.
Helmut Marko reste persuadé que si Mercedes utilise ce système en course cette saison, l’équipe du constructeur allemand sera dans l’illégalité : « Si vous changez activement le carrossage ou l’orientation des roues pendant le pilotage, la surface de contact des pneus avec la piste change. » a souligné l’Autrichien.
« Et avec ça, bien que cela concerne une très, très petite zone, la garde au sol est modifiée. Et c’est interdit car le système correspond alors au fonctionnement d’une suspension active, qui est interdite. »
Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 doit débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Le patron de l’équipe Red Bull Racing est revenu sur les récents propos tenus par Helmut Marko, qui voulait prioriser l’immunité collective pour ses pilotes face au coronavirus.
Helmut Marko, le consultant Motorsport de Red Bull, a récemment déclaré qu’il avait envisagé de mettre en place un camp d’entraînement dans lequel les pilotes de l’équipe, ainsi que les jeunes pilotes du programme Red Bull pourraient être infectés du virus Covid-19 afin de les immuniser.
Ces propos ont été rapportés par tous les médias spécialisés ces dernières heures et, en tant que directeur d’équipe, Christian Horner admet qu’il a un peu été pris au dépourvu en lisant ces déclarations dans la presse.
« Comme Helmut l’a souligné, lorsqu’il a évoqué cette idée, il n’a pas reçu le soutien de Red Bull. » explique Horner à la BBC.
« C’était à bien des égards un commentaire à mettre à la poubelle, mais c’était avant que l’on comprenne la gravité de cette pandémie. »
« Les commentaires de Helmut ont été faits avant de comprendre la gravité. Cela n’a jamais été discuté ou présenté comme une suggestion sérieuse. »
Christian Horner au GP d’Australie avec son équipe
L’équipe Red Bull Racing participe avec six autres équipes basées en Angleterre au Projet Pitlane et ont répondu à l’appel du gouvernement aux industries pour aider à augmenter l’offre d’équipements de soins intensifs afin d’aider à faire face à l’afflux de patients atteints de coronavirus.
Interrogé à ce sujet, Christian Horner dit que la majorité du personnel de l’équipe et des ingénieurs ont répondu présents et ne comptent plus les heures.
« Des gens comme Rob Marshall, notre concepteur en chef, il a fait deux nuits blanches à ce sujet en proposant des solutions d’ingénierie aux problèmes qu’ils ont rencontrés. » explique Christian Horner.
« L’essentiel est de faire sortir ces systèmes le plus rapidement possible. La capacité de F1 à résoudre des problèmes est inégalée et notre capacité à fabriquer des pièces de prototypes rapides est à nouveau sans égal. » souligne le Britannique.
« Donc, non seulement notre équipe, mais toutes les équipes ont réagi de manière phénoménale. Je ne peux que juger de ce qui se passe dans notre usine, et les efforts que l’équipe d’ingénierie et de R&D et de fabrication ont déployés dans ce domaine ont été exemplaires. »
Christian Horner sur la passerelle de commandement
Vers une pause prolongée ?
Christian Horner, comme plusieurs autres directeurs d’équipe de la grille, estime que l’actuelle pause qu’observent toutes les écuries de F1 sera certainement prolongée de plusieurs semaines, alors que celle-ci doit se terminer officiellement le 20 avril.
« Il y aura une discussion hebdomadaire pendant la pause, et je ne peux que la voir se prolonger. Je pense qu’elle peut être prolongée jusque fin avril/début mai, puis être de nouveau réexaminée. Il y a aura une discussion entre les chefs d’équipe, la FIA et la FOM dans les prochains jours. »
Les mécaniciens de l’équipe Red Bull Racing à Barcelone
La F1 pourra-t-elle survivre à cette crise ?
C’est LA question que tout le monde se pose depuis plusieurs semaines maintenant : la Formule 1 pourra-t-elle se remettre d’une telle crise, après avoir déjà reporté huit courses [dont deux annulées purement et simplement].
Pour Christian Horner, la Formule 1 possède un certain héritage et n’aura donc aucun problème à s’en remettre, ce qui ne sera pas forcément le cas des plus petites équipes de la grille : « La F1 est une entreprise très solide et son héritage est énorme. » souligne le Britannique.
« La F1 survivra à cela. Que toutes les équipes survivent, c’est une autre affaire, et il est de la responsabilité de tous les directeurs d’équipe d’agir dans l’intérêt du sport et de tous ses participants de faire de notre mieux pour nous assurer que les 10 équipes sortent de l’autre côté. »
« La différence par rapport à 2008 c’est que nous étions toujours en course, il y avait toujours un calendrier, il y avait encore des événements. On pouvait voir le problème plus clairement, alors qu’ici nous sommes plus aveugles. »
« Le monde est très différent en ce moment. Bien sûr, les revenus sont très durement touchés. Nous ne savons pas encore à quel point cela touchera la F1. »
« Toutes les équipes ont réagi de manière responsable et collective. Évidemment, certaines équipes sont plus exposées que d’autres, en particulier les petites, et il est important que nous fassions de notre mieux pour protéger la communauté F1 du mieux que nous pouvons. »
Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal…
Le Conseil mondial du sport automobile a approuvé un certain nombre de modifications clés pour le championnat du monde de Formule 1 2020.
La FIA est confrontée depuis plusieurs semaines à de nombreuses demandes de report et / ou d’annulation de compétitions inscrites au Calendrier de la F1 en 2020.
Afin de permettre à la FIA de traiter ces demandes sans délai conformément aux Statuts de la FIA, le Conseil mondial du sport automobile a accordé une délégation de pouvoirs au Président de la FIA, conformément aux articles 16.4 et 16.10 des statuts de la FIA, qui pourra prendre toute décision relative à l’organisation de compétitions internationales pour la saison 2020, qui pourrait s’avérer urgente.
Toute décision prise par le président de la FIA sera prise après consultation du vice-président aux sports, du secrétaire général des sports et du président de la commission sportive compétente, le cas échéant.
En plus de ces changements concernant le paysage plus large du sport automobile, le Conseil mondial a également approuvé un certain nombre de changements aux règlements du championnat 2020 de la Formule 1.
Des modifications au Règlement Sportif 2020 ont été approuvées afin de donner à la FIA et à la Formule 1 la flexibilité de réagir à la crise et d’organiser un calendrier des courses qui protège au mieux la valeur commerciale du Championnat et qui contienne les coûts autant que possible :
L’ajout de l’Article 1.3, afin de pouvoir modifier certains articles avec 60% de soutien parmi les équipes, afin d’augmenter la flexibilité durant cette période difficile.
L’autorisation pour la FIA et la Formule 1 de modifier le calendrier sans vote (suppression de l’article 5.5), ainsi que la modifications des dates des tests (article 10.5).
Pause obligatoire pour les fabricants d’unités de puissance
Modifications du nombre d’éléments moteur autorisés si le nombre de courses diminue.
Interdiction du développement aérodynamique pour le Règlement 2022 en 2020 (à partir du samedi 28 mars).
Le Conseil mondial a approuvé le report précédemment annoncé des règlements techniques de 2021 à 2022 pour des mesures d’économie. De nouvelles mesures seront introduites pour 2021 à l’issue de discussions avec les équipes.
Concernant 2021 et au delà…
De plus, les systèmes de direction à deux axes (DAS), qui est utilisé cette année par Mercedes, ne seront pas autorisés dans la réglementation 2021 telle que définie à l’article 10.4.2.
Ces changements techniques ont déjà reçu l’approbation unanime requise des concurrents participants, car ils représentent des changements fondamentaux introduits 18 mois avant le début de l’année du Championnat concerné.
L’équipementier Brembo, qui fournit ses systèmes de freinage à bon nombre d’écuries en F1, a fait un don d’un million d’Euros pour lutter contre le Covid-19.
La société italienne Brembo a décidé de faire un don d’un million d’Euros à l’hôpital Papa Giovanni XXIII, la Fondation pour la recherche hospitalière de Bergame et l’Institut Mario Negri, tous situés dans la région la plus touchée par l’épidémie de coronavirus en Italie.
Brembo rejoint ainsi la liste des nombreuses sociétés italiennes, dont Pirelliet Ferrari, qui ont fait un don pour aider dans la lutte de cette pandémie, qui a fait déjà plus de 10 000 morts en Italie.
« Après un premier don, également destiné à soutenir les services hospitaliers de Bergame, nous avons décidé de concentrer nos efforts sur la recherche pour trouver une pharmacothérapie raisonnablement rapide pour lutter contre le Covid-19. » explique le président de Brembo, Alberto Bombassei.
« La recherche est notre mode de vie et nous pensons que c’est la seule voie à suivre pour trouver une solution efficace à cette situation difficile. »
« Actuellement, il est d’une importance fondamentale de comprendre les mécanismes d’action du virus dans l’organisme. » ajoute le professeur Giuseppe Remuzzi, directeur de l’Institut Mario Negri de recherche pharmacologique.
« Nous sommes convaincus que grâce à la générosité de Brembo, cet effort peut conduire à identifier les dommages causés par le virus dans un délai relativement court, réduisant ainsi le nombre de patients nécessitant des soins intensifs. »
Le circuit international de Buddh est en train d’être converti en une installation de quarantaine de fortune par les autorités locales.
Le circuit de 5,14 km, qui a accueilli le Grand Prix d’Inde entre 2011 et 2013, abritera les travailleurs migrants qui quittent Delhi pour leur ville natale après que le pays a imposé un confinement de 21 jours à compter du 25 mars.
L’Inde a connu une augmentation des cas de Covid-19 ces derniers jours, avec 1300 cas positifs détectés – dont 32 décès – signalés à travers le pays vendredi matin.
Les autorités ne veulent pas laisser des milliers de travailleurs quitter la capitale, car ils risquent de propager le Covid-19 dans les petites villes et villages du pays.
En conséquence, la ville de Jaypee, qui abrite le circuit international de Buddh, servira d’abri temporaire aux travailleurs jusqu’à la fin de l’isolement le 14 avril.
La décision de convertir le circuit de Buddh en zone de quarantaine intervient un mois et demi après que les autorités ont scellé le circuit pour non-paiement des droits fonciers à hauteur de 80 millions de dollars. La piste, cependant, a continué à accueillir un certain nombre d’événements automobiles depuis lors.
Outre le circuit de Buddh, les autorités indiennes ont également transformé le stade Jawaharlal Nehru, le principal site des Jeux du Commonwealth de 2010 en abris temporaire.
En Suède, plusieurs tombes ont été saccagées, dont celle de l’ancien pilote de Formule 1 Ronnie Peterson.
Des vandales ont saccagé trois pierres tombales dans le cimetière d’Almby à Örebro, dont celle de l’ancien pilote de Formule 1 Ronnie Peterson, décédé en 1978.
Peterson, né à Örebro le 14 février 1944, a disputé 123 courses de Formule 1 obtenant 14 pole positions, 10 victoires et terminant deuxième du Championnat du Monde des Pilotes dans deux circonstances (1971-1978).
Le Suédois est décédé le 11 septembre 1978 à l’hôpital Niguarda de Milan, en raison des complications survenues à la suite de la délicate intervention chirurgicale qu’il avait subie à la suite d’un violent accident qui lui avait causé de nombreuses fractures lors du Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza.
La fille de Ronnie Peterson, Nina Kennedy, s’est dit sous le choc lorsqu’elle a appris que la tombe de son papa avait été profanée : « Je suis sous le choc, c’est terriblement horrible. » a t-elle indiqué à SportExpressen.
Selon la responsable de l’église d’Örebro, tout indique que les auteurs des faits ont agi sans motif particulier et ne visait pas particulièrement la tombe de Ronnie Peterson.
« C’est tout simplement honteux. Mais cela n’avait rien à voir avec la personne de Peterson. Tout indique que les auteurs ont agi sans discrimination. » a déclaré Brita Wennsten.
David Coulthard estime que les Grands Prix de F1 se disputeront à huis clos lorsque la Formule 1 débutera enfin sa saison 2020.
Jusqu’à présent, les huit premières courses de la saison 2020 ont été reportées [bien que deux d’entre-elles ont été annulées entre-temps].
La saison 2020 devrait normalement débuter au mois de juin avec le Grand Prix du Canada, mais à l’heure actuelle, rien n’est encore figé en raison de l’évolution de la pandémie liée au Covid-19.
David Coulthard pour sa part estime que la Formule 1 et le sport en général pourraient reprendre plus rapidement que les événement festifs comme les concerts ou des festivals, car les Grands Prix de F1pourraient parfaitement se dérouler à huis clos.
« Je crois vraiment que les événements sportifs reviendront beaucoup plus rapidement que les concerts et autres événements qui attirent beaucoup de monde. » estime David Coulthard.
« Je pense que les Grands Prix pourront être disputés sans spectateurs et qu’ils reviendront très bientôt. »
Alors que Coulthard estime que les fans pourraient être de retour dans les tribunes des Grands Prix vers la fin de l’année, il affirme que la course aux Pays-Bas sera toujours couronnée de succès quelle que soit la fréquentation.
« Les courses auront lieu avec du public dans la dernière partie de la saison. Mais même s’il n’y a pas de fans, je pense vraiment que le Grand Prix des Pays-Bas sera un succès. »
« C’est dommage que la course n’ait pas lieu aux dates prévues, parce que tout le monde attendait avec impatience une telle course et j’espère qu’ils pourront fixer une autre date précise. Tout ce qui se passe rappelle au monde que nous devons être prudents. »
Fred Vasseur estime que la période de pause forcée à laquelle les équipes sont confrontées pourraient être rallongée.
Selon le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing, la propagation du coronavirus en Europe et en Angleterre pourrait retarder davantage la reprise [ou tout du moins le début] de la saison 2020 de Formule 1.
Pour Fred Vasseur, les équipes pourraient être obligées de maintenir leurs usines fermées au moins jusqu’au mois de juin, alors que la pause estivale décalée au mois de mars/avril devrait se terminer d’ici la mi-avril.
« Selon l’évolution de la situation en Angleterre et en Italie, la période de pause actuelle pourrait être prolongée. » estime le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing.
« Le monde ne nous regarde pas. Pour le dire clairement, nous ne sommes pas particulièrement utiles à la société dans un moment comme celui-ci. La Formule 1 doit rester utile et calme. »
« Tant que les gens tomberont malades, il ne sera sans doute pas possible de retourner sur la piste pour tourner. »
Officiellement, la Formule 1 compte débuter la campagne 2020 le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Ferrari a tenu à remercier le personnel soignant en offrant une ambulance neuve à la société de santé locale de la ville de Modéne en Italie.
Il y a quelques jours, Ferrari, en collaboration avec les autres sociétés gérées par la famille Agnelli, a fait un don de 10 millions d’euros au département de la protection civile, afin d’aider dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus en Italie.
Aujourd’hui, la firme italienne a fait don d’une ambulance flambant neuve en signe de reconnaissance pour le travail effectué par le personnel soignant depuis plusieurs semaines maintenant.
« En signe de reconnaissance pour les heures supplémentaires que font quotidiennement les médecins, les infirmières et les bénévoles: Ferrari a fait don d’une ambulance à la société USL Modena pour aider à lutter contre le coronavirus. » a indiqué Ferrari.
« Nous sommes tous unis dans la lutte contre cette pandémie avec l’ensemble de la communauté médicale. »
L’usine de Ferrari à Maranello a été fermée le 19 mars pour une période de 21 jours consécutifs [réouverture prévue le 8 avril] afin de respecter le délai obligatoire de fermeture de l’usine imposé par la FIA dans le cadre de la fermeture annuelle du mois d’août [qui a été déplacée et rallongée à mars/avril].
A token of recognition for the extraordinary work that doctors, nurses, and volunteers perform each day: Ferrari donated an ambulance to the @Ausl_modena to aid in combatting coronavirus. We stand united in the fight against this pandemic with the entire medical community. pic.twitter.com/yaUVn60BvN
Lando Norris a accepté de se raser la tête après avoir recueilli plus de 10 000 $ pour une œuvre caritative dans le cadre d’un événement en ligne organisé ce week-end.
Le pilote McLaren avait fait la promesse à ses téléspectateurs de se raser la tête s’il arrivait à recueillir au moins 10 000 $ avant la fin de la nuit.
L’objectif a été largement atteint pour Lando Norris puisque le compteur affichait près de 12 000 $ à la fin du live, obligeant le Britannique à tenir sa promesse.
« Merci à tous mes téléspectateurs d’avoir collecté plus de 12 000 $ d’ici la fin de la soirée pour #TwitchStreamAid et la lutte contre le Covid-19. » a écrit Norris sur son compte Twitter.
« Je dois cependant me couper tous les cheveux maintenant » , a-t-il poursuivi, ayant accepté de le faire s’il collectait 10 000 $.
Thanks to all my viewers for raising over $12,000 by the end of the night for #TwitchStreamAid and the fight against Covid-19! I do have to cut all my hair off now though… pic.twitter.com/fvCBvDArS2
Daniel Ricciardo admet qu’il était soulagé que le Grand Prix d’Australie ait été annulé à la dernière minute, affirmant que la F1 avait « joué avec le feu ».
Daniel Ricciardo admet avec un peu de recul que la Formule 1 a pris de gros risques en envoyant toutes ses troupes à Melbourne pour la première manche de la saison 2020.
« J’ai vraiment eu une vision limitée parce que Melbourne est une course toujours très animée et chaotique. » explique Daniel Ricciardo à The Age.
« Je n’avais pas trop réfléchi à l’ensemble de la situation avec le coronavirus, mais au fond, j’avais quelques inquiétudes et nous avons vraiment joué avec le feu. »
« Vous rejouez chaque action que vous avez faites, à qui vous avez parlé, où vous étiez…c’était vraiment facile de devenir paranoïaque. »
« Une fois que nous nous rapprochions de la course et quand on voyait ce qui se passait dans d’autres sports comme la NBA [qui a décidé de suspendre la saison], je me disais vraiment que nous ne devrions pas le faire. »
« De l’extérieur, il est facile de dire [cela aurait pu être mieux géré], mais même en étant de l’intérieur…je serais naïf si je disais que j’étais au courant de tout ce qui se passait parce si peu d’entre-nous le savaient. »
« Nous étions tous déçus que cela n’ait pas lieu, et c’est vraiment dommage pour ceux qui y travaillent, les fans, les gens qui voulaient le regarder à la télé, mais c’était à 100% la bonne décision. »
Le pilote Renault estime que le sport a commencé à prendre des risques dès les essais hivernaux où toutes les équipes et médias se sont réunis durant six journées à la fin du mois de février à Barcelone en Espagne.
« Même quelques semaines plus tôt, nous étions tous à Barcelone lors des tests [de pré-saison], il n’y avait aucune restriction, généralement tout le monde a un rhume à cette époque de l’année en Europe… »
Dès l’annonce de l’annulation du Grand Prix d’Australie le vendredi matin, Daniel Ricciardo a appelé quelques pilotes pour voir ce qu’ils comptaient faire et a ensuite pris la décision de retourner à dans sa ville natale de Perth où il s’était entraîné durant les quelques jours qui ont précédé le GP d’Australie.
« L’une des personnes avec qui j’ai parlé a été Max [Verstappen] juste pour voir ce qu’il allait faire. Pour moi, une fois que l’annulation a été officialisée, je voulais juste partir le plus tôt possible avant que cela ne devienne problématique. »
« Je voulais aussi avoir une idée de ce que les autres pilotes comptaient faire avant de sauter dans un avion. »
« L’idée était de rentrer à Perth où j’ai de la famille et c’était logique de revenir là où j’étais avant Melbourne parce que j’avais encore des affaires sur place. Je ne voulais pas prendre de risques à aller ailleurs. »
« Le dimanche le jour de la course a été très étrange parce que j’étais chez moi et je me suis dit ‘je devrais être dans une voiture de F1 en ce moment’. »
Helmut Marko a envisagé la mise en place d’un camp d’entrainement pour les pilotes Red Bull et dans lequel ils auraient pu contracter le virus du Covid-19.
Le consultant Motorsport de Red Bull Racing a lancé l’idée d’un camp d’entrainement pour les pilotes Red Bull et AlphaTauri, ainsi que pour les jeunes pilotes de la filière Red Bull.
Selon Marko, ce camp aurait été l’endroit idéal pour que tous ses pilotes contractent le virus du Covid-19, l’Autrichien misant sur l’immunité collective pour combattre cette épidémie.
L’idée semble complétement folle, mais elle a pourtant bien été envisagée par le Dr Helmut Marko, et comme l’on pourrait s’en douter, elle n’a pas reçu l’enthousiasme escompté.
« Nous avons quatre pilotes de Formule 1 et huit ou dix juniors. L’idée était donc d’organiser un camp où nous aurions pu combler ce temps mort mentalement et physiquement. » explique le Dr Marko à l’ORF.
« Cela aurait été le moment idéal pour que l’infection se produise. Ce sont tous des jeunes hommes en excellente santé. »
« Ils auraient alors été préparés pour le moment où la saison débutait, et on pourrait être prêt pour ce qui sera probablement un championnat très dur une fois qu’il commencera. Mais cela a été discuté en petit groupe et ça n’a pas été reçu positivement. » souligne Marko.
Helmut Marko a lui-même révélé qu’il avait certainement été infecté par le virus au mois de février : « À la mi-février, j’ai eu un gros rhume avec une forte toux. Cela a duré dix jours, ce qui était inhabituellement long pour moi. Aujourd’hui, je suis presque certain que la cause était le virus. »
« Pendant le vol de retour d’Australie j’ai survécu à l’escale à l’aéroport de Dubaï. Là, des dizaines de milliers de personnes de toutes les nations se sont rassemblées dans un espace confiné. »
« Des gens crachaient, se bousculaient et pouvaient accidentellement vous toucher. Pour moi, c’était le Hotspot ultime du coronavirus où vous auriez pu être infecté sauf si vous étiez déjà résistant. »
« Si c’est le cas, cela montrerait que même les personnes âgées peuvent survivre à cette maladie. Il serait donc important d’avoir moins de panique et de faire face à la pandémie de manière beaucoup plus rationnelle. »
« Même Max Verstappen est terrifié d’être infecté. Bien que, contrairement à moi, il n’appartienne vraiment pas au groupe à risque. »
« Je lui ai dit ça aussi, il faut le voir pragmatiquement à sa place. Il devrait avoir le virus maintenant pour être résistant plus tard. »
Le team principal de l’équipe Haas estime que la situation inédite dans laquelle se trouve la F1 offrira quelques opportunités.
Après le report du début de la saison 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 va devoir aménager un nouveau calendrier d’ici la fin de l’année, alors l’idée de terminer la campagne 2020 au mois de janvier 2021 a déjà été mise sur la table.
Jusqu’à présent, huit courses ont été reportées [dont deux ont été annulées entre-temps], ce qui veut dire que la saison débuterait au Canada le 14 juin.
Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, a insisté sur le fait que la Formule 1 va devoir profiter de cette situation inédite pour tester des nouvelles choses, notamment l’introduction de nouveaux formats de week-end.
« Nous travaillons à transformer certaines courses en événement de deux jours au lieu de trois. Tout est en cours, mais il y a tellement de questions sans réponse. » explique Steiner.
« Beaucoup de conseils sont donnés en arrière plan sur ce qui est possible de faire et ce qui ne l’est pas. »
« Il y a aura certainement quelques formats qui seront nouveaux, parce que nous sommes obligés de le faire, mais cela nous donnera l’occasion de voir s’ils sont meilleurs ou pas. »
« Si quelque chose ne fonctionne pas, nous saurons qu’il ne faut pas le faire à l’avenir. Il y aura certaines opportunités qui n’existeraient pas autrement, donc, nous devons essayer certaines choses. »
Rappelons que le PDG de la F1, Chase Carey, a récemment indiqué qu’il souhaitait mettre en place une saison 2020 composée entre 15 et 18 courses.
Les organisateurs du GP de France pourraient décider de réduire la taille de l’événement cette année en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.
La Formule 1 a déjà reporté huit courses en ce début d’année en raison de l’épidémie de coronavirus, et en l’état actuel des choses, la saison 2020 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Le problème est que le tracé Gilles Villeneuve est un tracé temporaire, ce qui demande aux organisateurs un certain temps pour la mise en place des tribunes, infrastructures, etc… Un problème que n’a pas le Grand Prix de France qui est programmé juste après le Canada le week-end du 28 juin.
Dans ce contexte si particulier, la saison 2020 pourrait bien débuter en France sur le tracé Paul Ricard qui se prépare tout doucement en ayant déjà planifié quatre scénarios possibles pour l’édition 2020 du Grand Prix de France.
« Nous prévoyons quatre scénarios qui sont: le report, l’annulation, le statu quo – vous devez le faire parce que c’est quelques mois de travail pour organiser une course – et un quatrième scénario qui est de réduire la taille du grand prix. » explique Eric Boullier, directeur du Grand Prix de France, à Racer.
L’un des points positifs pour le Grand Prix de France est que le tracé du Paul Ricard est un circuit permanent, ce qui réduit considérablement le temps nécéssaire aux équipes de l’organisation pour préparer l’événement.
« Pour être honnête avec vous, la différence avec un circuit urbain, c’est que nous n’avons pas à construire une piste dans les villes. » souligne Boullier.
« Néanmoins, nous avons nos propres délais, mais ce ne sont pas des délais qui arrêteraient le projet. Nous pourrions aller jusqu’au 20 juin [le GP est programmé le 28 juin] et voir si nous devons annuler ou pas. »
« Mais sur le plan opérationnel, nous devrons peut-être réduire la capacité à un moment donné, car nous n’aurons plus assez de temps pour construire suffisamment de tribunes, par exemple. C’est donc notre seule limitation, mais nous n’avons pas de date limite précise, disons. »
« Si nécessaire, en fonction du niveau de vente des billets, nous pouvons ajuster la capacité du grand prix en faisant une prédiction. »
« C’est un délai interne car c’est une décision que nous devons prendre quelques semaines avant le grand prix, alors que nous savons physiquement que l’entreprise qui construit les tribunes a besoin de X semaines. »
« Donc, X semaines avant le grand prix, nous devons décider si nous avons besoin de ces tribunes ou non. »
A ce stade, Eric Boullier reste tout de même optimiste : « Pour être honnête, rien n’a vraiment été discuté à ce stade, car c’est tellement imprévisible, nous verrons dans trois mois. »
Le département haute performance de l’équipe Mercedes redouble d’efforts pour construire en un temps record des dispositifs médicaux.
Face à la crise sanitaire mondiale, plusieurs équipes de F1 unissent leurs forces pour venir en aide aux médecins en développant des respirateurs qui permettront à réanimer les patients positifs au Covid-19.
Certains patients qui ont été testés positifs pour le coronavirus développent des difficultés respiratoires et donc l’augmentation de la disponibilité des respirateurs a été identifiée comme une priorité élevée par l’OMS.
La Formule 1 a donc décidé de lancer le « Projet Pitlane » qui regroupe sept équipes de la grille basées au Royaume Uni [Mercedes, Red Bull Racing, Williams, Renault, McLaren, Haas et Racing Point] qui apporteront leur soutien technique et technologique aux médecins.
En parallèle de ce projet, les ingénieurs de l’University College de Londres ont déjà travaillé avec des cliniciens de l’UCLH et des ingénieurs de l’équipe Mercedes pour construire un dispositif, qui fournit de l’oxygène aux poumons sans avoir besoin d’un respirateur.
Quarante des nouveaux appareils CPAP ont été livrés à l’ULCH et à trois autres hôpitaux de Londres.
« Ces appareils sont à mi-chemin entre un simple masque à oxygène et une ventilation mécanique invasive qui nécessite la sédation des patients. » explique le professeur Mervyn Singer, consultant en soins intensifs à l’UCLH.
« Ils contribueront à sauver des vies en garantissant que les ventilateurs, une ressource limitée, ne sont utilisés que pour les personnes les plus gravement malades. »
« La communauté de la Formule 1 a montré une réponse impressionnante à l’appel au soutien … nous sommes fiers de mettre nos ressources au service de l’UCL pour livrer le projet CPAP conforme aux normes les plus élevées et dans les délais les plus brefs. » a ajouté Andy Cowell, directeur général de Mercedes HPP.
Avec un peu de recul, le patron de l’équipe Haas admet qu’il ne fallait pas se rendre en Australie en début d’année.
Alors que la crise sanitaire mondiale était en train de prendre une ampleur sans précédent, la Formule 1 a tout de même décidé de débuter sa saison 2020 comme si de rien n’était en Australie dans la ville de Melbourne.
Au moment où toutes les équipes arrivaient à Melbourne, l’Australie comptait très peu de cas positifs au Covid-19, et c’est bien le paddock de la F1 – avec un cas positif chez McLaren – qui a forcé les organisateurs, la F1 et la FIA à prendre la décision d’annuler l’épreuve à la dernière minute.
Pour le team principal de l’équipe Haas, il semble désormais évident que la F1 a commis une erreur en envoyant tout le paddock en Australie.
« Pour ma part, je suis arrivé en Australie le dimanche – trois jours avant que nous commencions habituellement à travailler en piste – et le dimanche, il n’y avait aucun problème avec le coronavirus en Australie. » explique Steiner à AMUS.
« Le problème est arrivé d’un autre pays et, trois jours plus tard, c’était un monde complétement différent. »
« [organiser] un tel Grand Prix demande un certain délai et nous ne pouvions pas le savoir six semaines à l’avance. Désormais, nous sommes tous plus intelligents et rétrospectivement je pense que ce n’était pas la bonne décision [d’y aller]. »
« Mais nous étions là pour faire les choses et non pas pour ne pas les faire. Dans notre business, ça avance toujours. C’est pour cela qu’ils nous ont dit que s’il y avait une chance, nous l’essayerons. »
« Nous avons essayé, malheureusement ça a mal tourné. Nous avons nous-mêmes subi des dommages financiers. »
Bernie Ecclestone estime que l’épidémie de Covid-19 est la plus grande menace que la Formule 1 n’ait jamais connue.
Pour le moment, la Formule 1 a dû reporter les huit premières courses de la saison 2020 [dont deux ont été annulées] et d’autres Grands Prix pourraient encore subir le même sort d’ici la fin du mois de juin.
Interrogé pour savoir s’il considérait que cette épidémie de Covid-19 était la plus grande menace que la catégorie reine n’ait jamais connue jusqu’à présent, Bernie Ecclestone répond : « Oui ça l’est ! »
« Il faudra environ six mois pour régler cette pandémie et, même s’il n’y a plus de problème, il ne sera pas facile pour la Formule 1 d’organiser des courses. » explique Bernie Ecclestone au Dailymail.
« Ce n’est pas comme semer une graine, il y aura énormément de choses à faire. Il faudra faire prendre quelques risques aux promoteurs afin qu’ils organisent des événements sans vraiment savoir s’ils vont attirer du public ou non. »
« Vous ne pouvez pas non plus organiser une course s’il fait -10° et les gens planifient généralement ce qu’ils vont faire. Ils ne se réveillent pas un jour en se disant : ‘allons à Silverstone ou ailleurs’. »
« Et dans le cas où tout cela se remet dans l’ordre, vous allez avoir besoin de participants. La question est la suivante : ‘seront-ils encore vivants et performants ?’. »
« Dans le cas d’une petite équipe comme Williams, ils ont du personnel à payer et des factures à payer et ce n’est pas facile pour eux s’ils ne tirent plus aucun revenu de la course. »
L’ancien grand argentier de la F1 rappelle également que les temps ont changé et qu’une équipe en difficulté financière n’aura peut-être plus aucune aide de la part de la F1.
« Autrefois, quand les gens n’avaient pas une masse salariale aussi importante et qu’ils avaient des problèmes, je les sauvais toujours. Ils avaient toujours le temps de me rembourser, et parfois, on oubliait même de récupérer [l’argent]. Maintenant, c’est une échelle différente. »
Sebastian Vettel n’écarte pas l’idée de débuter une seconde carrière professionnelle une fois qu’il aura décidé de prendre sa retraite du sport.
Le pilote allemand a rejoint la Scuderia Ferrarien 2015 après avoir remporté ses quatre titres mondiaux avec Red Bull Racing.
En 2020, Vettel fera toujours équipe avec le jeune monégasque Charles Leclerc, mais le contrat de l’Allemand arrive à son terme à la fin de l’année.
On ne sait pas pour l’instant si Sebastian Vettel continuera en Formule 1 pour quelques années encore, mais en tout cas, le quadruple champion du monde n’écarte pas l’idée d’une reconversion dans l’ingénierie après sa carrière de pilote.
« Avant de débuter ma carrière professionnelle et après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’avais prévu d’aller à l’université pour étudier le génie mécanique. » a expliqué Sebastian Vettel dans une vidéo publiée par Ferrari.
« Je peux donc imaginer cela [une reconversion], et c’est certainement un domaine qui me fascine. Je veux toujours comprendre comment les choses fonctionnent et ce qui se passe dans et autour de notre voiture. Donc, je pourrais y penser pour l’avenir. »
Cette semaine, la presse italienne a affirmé que la Scuderia Ferrari avait offert un nouveau contrat d’une année à Sebastian Vettel pour 2021…
Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, voit le retour de Renault en Formule E comme très peu probable.
Renault F1 a été l’un des premiers constructeurs à parier sur la Formule E en 2014 et a accompagné cette nouvelle catégorie 100% électrique pendant quatre années, mais décidera finalement d’opérer un virage stratégique en concentrant toutes ses ressources sur son équipe de F1 à partir de 2018.
Interrogé pour savoir si un retour en Formule E était à l’étude du côté de chez Renault, Cyril Abiteboul estime que les risques sont trop élevés pour un constructeur.
« C’est un risque [d’y retourner] si vous n’êtes pas capable de jouer au niveau approprié – un risque énorme. » explique Cyril Abiteboul à Autocar.
« Déjà en F1 nous sommes critiqués parce que nous avions du mal à nous battre pour la quatrième place l’année dernière et c’est ce que nous chercherons à faire cette année. »
« Mais terminer P4 est tout un exploit. Il existe un certain nombre de marques, y compris les plus établies et avec des finances solides, qui n’osent même pas se lancer en F1 à cause du risque associé. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que la Formule 1 deviendra tout électrique un jour, Cyril Abiteboul répond : « Pour moi, ce n’est pas une étape pour la F1. »
« Nous avons besoin d’une densité d’énergie suffisante pour courir 300 kilomètres à un niveau de performance très élevé. »
« A l’heure actuelle, rien en termes de technologie de batterie ne peut offrir la même densité d’énergie. Je pense que l’électrification et le moteur à combustion interne sont complémentaires et ne s’opposent pas. »