Coronavirus : L’équipe Ferrari confirme son départ vers l’Australie

L’équipe Ferrari a confirmé que le personnel de course devant se rendre en Australie pour le premier Grand Prix de l’année est bien sur le départ.

Depuis quelques jours, les rumeurs suggèrent que les équipes de Formule 1 implantées en Italie, comme c’est le cas de Ferrari, AlphaTauri ou encore Pirelli, ne pourront pas envoyer leur personnel vers l’Australie ou encore Bahreïn.

En effet, en raison de l’épidémie du coronavirus, certains pays [dont l’Australie et Bahreïn] ont décidé d’appliquer des restrictions d’entrée sur leur territoire pour les résidents des zones particulièrement touchées par le coronavirus comme c’est le cas de l’Italie, la Chine ou encore la Corée du Sud.

Pour faire taire les rumeurs, l’équipe Ferrari a tenu à confirmer ce mardi son départ vers l’Australie, théâtre de la première course de la saison 2020.

« Bien que sachant que la situation évolue constamment, Ferrari est sur le départ pour l’Australie / Bahreïn, » confirme la Scuderia Ferrari à l’agence de presse ANSA.

« Nous n’avons reçu à l’heure actuelle aucune contre-indication de l’une des entités avec lesquelles nous sommes constamment en contact, à savoir la FIA, la Formule 1, les autorités en Italie et dans les pays en question: par conséquent, pour le moment, notre départ est confirmé. »

Le Grand Prix d’Australie se tiendra le week-end du 15 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne.

Mercedes et Hamilton sont les favoris de Mark Webber

L’ancien pilote Red Bull, Mark Webber, a désigné Mercedes et Lewis Hamilton comme ses grands favoris pour la saison 2020.

Retiré de la Formule 1 depuis 2013, Mark Webber n’en reste pas moins un observateur averti de la catégorie reine du sport automobile.

Il n’est pas rare d’ailleurs que l’Australien soit convié durant les week-ends de Grand Prix pour faire office d’intervieweur de luxe après les qualifications ou les courses.

L’ancien pilote Red Bull a d’ailleurs sa petite idée sur l’équipe et le pilote à battre cette année : « Je pense qu’il sera très difficile de faire face à Mercedes et en particulier à Lewis [Hamilton]. » a-t-il déclaré au quotidien australien Sydney Morning Herald.

« J’aimerais voir Ferrari au premier rang. Ils étaient très bons en qualifications l’an dernier, mais il n’y a pas de points pour les qualifications. Il faut faire les mêmes performances en course. »

En revanche, Mark Webber ne voit pas Valtteri Bottas comme une réelle menace pour Hamilton, même si le Finlandais avait démarré la saison 2019 sur les chapeaux de roues en remportant le Grand Prix d’Australie : « Je n’ai rien contre Valtteri mais Hamilton a été l’un des plus grands de ce sport au cours des 70 dernières années. »

« Ça donne le mal de tête à pas mal de monde. Je ne sais pas qui pourrait être à l’aise en étant son coéquipier. C’est un énorme défi pour tout le monde. »

« Valtteri fait ce qu’il peut, mais Hamilton est un gros problème pour ses adversaires. Il a toujours faim, il ne lâche jamais rien et se réinvente tout le temps. C’est une des qualités extraordinaires qu’il possède. » conclut l’Australien.

Bottas s’attend à utiliser le DAS à Melbourne

Mercedes pourrait mettre en action son système DAS pour le premier Grand Prix de la saison en Australie dans deux semaines.

Mercedes a étonné tout le monde durant les essais hivernaux à Barcelone avec l’introduction d’un système de direction à deux axes, baptisé DAS, et actionné par les pilotes en tirant sur leur volant.

Ayant fait ses preuves durant la première semaine des tests en Espagne, Valtteri Bottas s’attend donc à ce que ce système soit utilisé par Mercedes dès le premier Grand Prix, en Australie : « Pour le moment, je ne vois aucune raison de ne pas l’utiliser. » cité par le site de la F1.

« Tout fonctionne bien à ce sujet. Nous en apprenons encore pas mal là dessus. Nous sommes heureux d’avoir ce système dans la voiture et nous n’avons rencontré aucun problème avec, il fonctionne très bien. »

« Vous devez connaitre parfaitement tous les outils à votre disposition et vous devez extraire le maximum de votre monoplace, y compris des nouveaux systèmes. »

Mercedes a eu le temps de mettre au point le système durant les essais hivernaux comme le confirme Bottas : « De toute évidence, entre les deux semaines d’essais, les ingénieurs ont eu plus de temps pour apprendre à partir des données collectées et nous donner plus de directives en tant que pilote sur la meilleure utilisation et le type de situations dans lesquelles ce système peut apporter des avantages. Mais savoir quel avantage il nous donnera reste encore un point d’interrogation. »

« Cela dépendra également du pilote, particulièrement lors des week-ends de course et des situations dans lesquelles nous pensons que cela sera bénéfique. »

« C’est à nous d’explorer, de découvrir et de trouver les meilleures façons de l’utiliser. Donc, c’est un joli petit outil supplémentaire. Ce n’est pas comme s’il y avait déjà beaucoup de choses à faire sur le volant… » conclut ironiquement le Finlandais.

L’argent n’est pas au centre des négociations entre Mercedes et Hamilton

Toto Wolff précise que l’argent n’est pas le facteur décisif dans les négociations de prolongation du contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes.

Lewis Hamilton et Mercedes ont entamé des négociations sur la prolongation du contrat du pilote britannique au sein de l’écurie allemande.

En effet, le sextuple champion du monde sera libre de s’engager avec l’équipe de son choix à la fin de l’année, son contrat le liant à Mercedes prenant fin au terme de la saison 2020.

Tout comme Charles Leclerc et Max Verstappen qui ont récemment prolongé leur bail avec Ferrari et Red Bull, Lewis Hamilton n’a jamais caché son envie de continuer l’aventure avec Mercedes, chez qui il a remporté cinq de ses six titres de champion du monde.

Le Directeur de l’équipe allemande, Toto Wollf, s’est exprimé pour Bild à ce sujet : « De toute évidence, chaque pilote essaie de négocier un bon contrat. Mais pour deux raisons, l’argent n’est pas le facteur décisif de nos prochaines discussions [avec Hamilton]. »

« Premièrement, Lewis sait que nous traversons un processus de transformation majeur dans la famille Daimler. Les temps, dans l’ensemble de l’industrie automobile, sont difficiles et nous sommes sur le chemin de l’électrification. »

« Deuxièmement, il est beaucoup plus important pour Lewis d’obtenir une voiture rapide et donc le meilleur outil possible pour gagner des championnats du monde. » explique ainsi l’Autrichien.

De son côté, Hamilton n’est pas pressé d’entamer les négociations : « Je pense que rien ne presse et que nos objectifs sont les mêmes. Je suis à peu prêt certain que dans les mois à venir nous allons nous asseoir pour en discuter. »

« Je sais que Toto voudrait commencer à en discuter, mais pour le moment, la priorité est de se concentrer sur le début du championnat du monde et de démarrer du bon pied. »

Il rappelle néanmoins sont attachement à l’équipe Mercedes : « Chez Mercedes, ils m’ont permis d’être qui je suis au lieu de me retenir et de me dire comment m’habiller, comment parler. C’est ça qui est formidable et cela m’aide à être plus impliqué, à être un meilleur pilote. »

Steiner satisfait de n’avoir rencontré que « deux légers problèmes » à Barcelone

Au cours des six journées d’essais hivernaux, l’équipe Haas a rencontré deux légers problèmes, mais qui auront coûté du temps de piste à l’écurie américaine.

Lors de la première semaine des tests à Barcelone, Kevin Magnussen a été victime d’un accident sans gravité lorsqu’une entretoise sur la jante arrière droite de sa monoplace a causé une crevaison.

Le pilote danois arrivait à ce moment-là à plus de 200 km/h à l’entrée du virage 7 du tracé catalan et a subitement perdu le contrôle de sa VF-20 lorsque le pneu arrière droit a éclaté.

La course du pilote Haas s’est terminée dans le bac à graviers avec un léger contact contre le mur et qui aura finalement été suffisamment fort pour endommager de nombreuses pièces sur la VF-20.

Après ce crash survenu en début d’après-midi, l’équipe a décidé de ne pas réparer et de ne pas renvoyer sa monoplace en piste pour le reste de la journée, le temps pour les ingénieurs de mener une enquête approfondie pour connaître les causes de cet accident.

Lors de la seconde semaine, là encore c’est Kevin Magnussen qui a connu un problème de fiabilité sur sa monoplace, ce qui lui a coûté une nouvelle fois un précieux temps de piste.

Cette fois-ci, c’est l’embrayage qui a forcé la formation américaine à stopper son programme de longues heures dans l’après-midi du dernier jour des tests, alors que Magnussen aura finalement repris la piste dans la dernière heure des essais.

Ces deux problèmes complétement différents ont donc pénalisé Kevin Magnussen lors de ces essais hivernaux et c’est donc en toute logique que le Danois occupe l’avant dernière place [le dernier étant Kubica qui n’a roulé que deux matinées] au classement des pilotes ayant le plus roulé [250 tours et  1164 km pour Magnussen].

Malgrè ce manque de roulage, le directeur de l’équipe, Guenther Steiner, souhaite ne garder que les points positif de ces tests et estime que son écurie peut certainement bien figurer pour la première manche de la saison en Australie.

« Après six jours de tests, nous n’avons eu que deux légers problèmes, le problème d’embrayage [le dernier jour des tests] et le problème avec la roue arrière [le premier vendredi] à la fin du premier test. » explique Steiner.

« Dans l’ensemble, nous avons enregistré un bon kilométrage et nous avons beaucoup appris. Nous avons travaillé dur pour obtenir ces données et nous espérons pouvoir les traduire en bons résultats en Australie. »

« Nous avons fait quelques progrès et tout semblait s’aligner au cours des derniers jours de tests, hormis le problème qui a limité le temps de piste de Kevin [Magnussen], c’est frustrant, mais nous préférons garder les points positifs. »

Vettel ne se voit pas en F1 après ses 40 ans

Sebastian Vettel aime être en Formule 1 mais ne se voit pas continuer dans la discipline pendant encore huit saisons.

L’avenir de Sebastian Vettel est un des sujets qui fait le plus parler ces derniers mois. Ferrari et Mattia Binotto ont récemment déclaré que la prolongation du contrat de l’Allemand était la piste privilégiée par l’écurie italienne.

De son côté, le quadruple champion du monde ne manque pas une occasion pour rappeler qu’il est très heureux d’être en Formule 1 malgré les rumeurs qui le disent découragé.

Le plus important pour Vettel est avant tout d’être heureux dans son travail, comme il l’a exprimé à Sport Bild : « L’important est que ma famille se porte bien et que je trouve une activité que j’aime et qui me comble. »

« J’ai actuellement cela avec mon travail, mais je n’imagine pas que je piloterai toujours en Formule 1 dans huit ans. »

Le pilote Ferrari ne se voit donc pas en F1 après ses 40 ans, comme son ancien équipier Kimi Räikkönen qui est le doyen de cette saison et atteindra les 41 ans en octobre prochain : « Il ne faut jamais dire jamais, mais l’essentiel est que je sois heureux. Nous verrons exactement où cela me mène. » précise encore Vettel.

Les attentes de l’Allemand pour les années à venir ne sont pas uniquement personnelles : « J’espère que, dans huit ou dix ans, le monde aura fait un grand pas en avant. »

« Que tous les mouvements qui existent actuellement et que je trouve très positifs, porteront alors plus que leurs premiers fruits. Ce serait mon souhait. »

« Cette prise de conscience d’un mode de vie durable progresse. C’est l’exigence première pour moi de changer quelque chose. L’individu doit en être convaincu. Il a son avenir en main et nous devons faire un grand pas dans la bonne direction. » conclut Vettel.

Carlos Sainz se méfie de Racing Point et AlphaTauri

Carlos Sainz pense que la lutte sera intense cette année pour la quatrième place au classement constructeurs.

L’an dernier, l’équipe McLaren a réussi à terminer quatrième au classement des constructeurs et est devenue « la meilleure des autres ».

Des progrès spectaculaires pour l’écurie britannique qui, il y a deux ans encore, était plus habituée à se battre contre des équipes de fond de grille.

Pour cette saison 2020, Carlos Sainz espère que McLaren sera de nouveau en mesure de se battre pour la quatrième position : « Ce que j’espère, c’est que nous soyons tous plus près du haut de la grille que l’an dernier. Ce serait mon plus grand souhait, indépendamment de la position. » explique Carlos Sainz.

« Je souhaite que le milieu du peloton soit suffisamment proche des leaders afin de s’assurer qu’en cas d’accident des leaders au premier tour nous puissions en profiter, ce serait mon plus grand souhait. »

Le pilote McLaren pense que cette année l’équipe Racing Point se joindra à la bataille pour la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, notamment après des essais hivernaux très prometteurs pour l’écurie basée à Silverstone.

« Racing Point a été très rapide au cours des deux semaines d’essais. Ils sont venus en piste et ont fait un 1.17.3 et, depuis, ils n’ont fait que s’améliorer. » souligne le pilote espagnol.

« Ils se sont améliorés de trois ou quatre dixièmes, donc, on peut dire que ce sera serré avec Racing Point et AlphaTauri. »

Max Verstappen : « Je me sens vraiment prêt pour Melbourne »

Après six jours de tests hivernaux à Barcelone, Max Verstappen estime que sa monoplace affiche un bon rythme et se dit désormais impatient d’en découdre sur la piste.

Auteur du second meilleur temps des essais hivernaux à Barcelone, le pilote Red Bull se dit satisfait des performances de sa monoplace, même si le Néerlandais sait très bien que son équipe devra impérativement poursuivre le développement de la RB16 au cours des six premiers mois de l’année.

« Je me sens vraiment prêt pour Melbourne. » a déclaré Max Verstappen. « Les deux dernières semaines ont été une bonne préparation. »

« Nous avons essayé tout ce que nous voulions au cours des six jours, ce qui est très important de notre côté, donc je suis satisfait de cela. »

« Dans l’ensemble, je ne peux pas me plaindre, mais cela ne signifie pas que nous devrions arrêter le travail acharné et il y a toujours des choses à améliorer. »

« Aucune voiture n’est jamais parfaite, en particulier à ce stade de la saison, nous continuerons donc à pousser pour apporter des améliorations. »

Max Verstappen a connu quelques moments délicats à Barcelone pendant les tests avec quelques passages dans les bacs à graviers, mais le Néerlandais estime qu’il valait mieux que cela se produise en tests plutôt que lors de la première course de l’année.

« Alex [Albon] et moi avons connu quelques moments un peu délicats, mais je ne suis pas inquiet. Pendant les tests, on cherche toujours à trouver la limite. »

« C’est mieux que cela se passe comme ça, plutôt que d’être pris au piège et de réaliser que la voiture n’a pas de rythme lors de la première course de l’année. »

Parlant du niveau de compétitivité par rapport aux autres concurrents, le pilote Red Bull a insisté sur le fait qu’il est resté concentré sur lui-même pendant les essais hivernaux.

« Mercedes a l’air très rapide comme prévu, mais je ne les ai pas regardé, car personne ne sait exactement ce que chacun fait. Il vaut mieux rester concentré sur nous-mêmes. »

« Dans l’ensemble, je pense que notre rythme est assez bon. Ce fut un début d’année positif, et j’espère juste que cela suffira pour être compétitif à Melbourne. »

L’Australie prêt à accueillir la F1

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie insistent sur le fait que la Formule 1 se rendra bien à Melbourne pour la première manche de la saison 2020.

En raison de l’épidémie mondiale de coronavirus, certaines courses du calendrier ne sont pas à l’abris d’une annulation de dernière minute, comme ce fut déjà le cas pour le Grand Prix de Chine 2020 qui a été reporté.

Le Grand Prix d’Australie fait partie des nombreux événements menacés par l’évolution rapide de la situation du Covid-19, avec des préoccupations autour des interdictions de voyager et / ou les procédures de quarantaine strictes pourraient rendre impossible pour certains membres de la Formule 1 un déplacement vers Melbourne.

On parle notamment des ressortissants italiens, nombreux dans le paddock, et dont le pays est actuellement le plus touché par le coronavirus en Europe.

Avec un pic de cas signalés, l’Italie est le principal pays concernés par les restrictions de voyage et, ces dernières heures, le Qatar a annoncé l’annulation du Grand Prix MotoGP 2020.

Mais concernant l’Australie, les ressortissants italiens sont autorisés à rentrer dans le pays comme le précise dans un communiqué le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Nous sommes tous prêts à nous préparer pour la 25e course de Formule 1 à Melbourne la semaine prochaine. » insiste Andrew Westacott, le PDG du Grand Prix d’Australie.

« La touche finale est en train d’être mise sur le circuit, le fret et le personnel de Formule 1 arrivent dans les prochains jours et nous avons hâte d’ouvrir les portes au public le jeudi 12 mars. »

« La santé et la sécurité de tous au Grand Prix d’Australie 2020 sont primordiales. L’Australian Grand Prix Corporation a mis en place de solides dispositifs de gestion de la santé, de la sécurité et des urgences à chaque événement et nous travaillons en collaboration avec les agences de santé et les organisations gouvernementales et de services d’urgence pour résoudre ce problème. »

« Nous continuons de suivre de près la situation dans la perspective du Grand Prix et nous nous appuyons sur les conseils d’experts en la matière, notamment les responsables de la santé de l’état de Victoria et ainsi qu’à un niveau national et avec le comité principal australien de protection de la santé. »

« A ce stade, il n’y a aucune indication d’interdiction de voyager supplémentaire, ni aucune indication que la Formule 1 et les équipes n’arriveront pas comme d’habitude. »

« La Formule 1 a de nouveau confirmé que le Grand Prix d’Australie se déroulerait et nous avons hâte de les accueillir ainsi que les équipes à Melbourne. »

Esteban Ocon ressent une pression « très positive » chez Renault

A la veille de sa toute première saison en tant que titulaire pour l’équipe Renault F1, Esteban Ocon se dit fier et surtout impatient de donner le meilleur de lui-même.

Après un début de carrière chez Renault en tant que pilote d’essais, le jeune Esteban Ocon est ensuite devenu le petit protégé de Mercedes, qui l’a placé derrière le volant d’une Formule 1 en Grand Prix pour la première fois en 2016.

Le jeune Normand a ainsi débuté sa carrière de pilote de F1 au sein de l’écurie Manor Racing au Grand Prix de Belgique 2016 en remplacement de Rio Haryanto avant de passer chez Force India aux côté de Sergio Perez pour deux saisons.

Malheureusement, en 2019 Esteban Ocon est contraint de rester à l’écart après le rachat de Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll qui placera son propre fils à la place du pilote français.

Faute de place disponible, Ocon est donc devenu pilote de réserve de l’équipe Mercedes, ce qui lui permettra de garder un pied en F1 en 2019 et ainsi ne pas se faire « oublier ».

Désormais titulaire pour Renault F1, Esteban Ocon s’attend à vivre une saison passionnante en 2020 et, même s’il ressent une certaine pression de la part de son équipe d’usine, le Français souligne qu’il s’agit d’une pression positive.

« Je suis très fier d’être devenu pilote Renault, j’ai grandi à Enstone, en commençant par Lotus en 2010 puis par Renault. » explique Esteban Ocon.

« Je suis très attaché à cette équipe et à tous ceux qui y travaillent – ce sont eux qui m’ont ouvert les portes du sport automobile de haut niveau. »

« Egalement, je suis heureux qu’une équipe avec de grandes ambitions m’ait confié l’opportunité de démontrer à nouveau mes compétences au plus haut niveau de la F1 – c’est une responsabilité que je prends très au sérieux. »

« La confiance qu’ils ont en moi pour aider à la progression de l’équipe est une pression très positive et j’ai hâte de donner le meilleur de moi-même. »

Cette année, Esteban Ocon fera équipe avec l’Australien Daniel Ricciardo chez Renault. Ils essaieront tous les deux d’amener Renault jusqu’à la quatrième place au classement des constructeurs. Pour les amateurs de sensations fortes, parallèlement à l’excitation des circuits de F1, il est aussi possible de tenter sa chance sur un casino en ligne fiable, où les enjeux sont tout aussi palpitants.

Racing Point motivée par les critiques des autres équipes

Le directeur technique de Racing Point s’amuse de voir les autres équipes critiquer le fait que la RP20 ressemble étrangement à la Mercedes W10.

Pendant les essais hivernaux, l’équipe Racing Point a fait couler beaucoup d’encre en raison de son choix stratégique de « cloner » la Mercedes W10 championne du monde l’an dernier.

La RP20 de cette saison ressemble comme deux gouttes d’eau à la Mercedes de 2019, notamment parce que Racing Point a utilisé la soufflerie de Mercedes et s’est évidemment inspirée en grande partie de ce qui se faisait de mieux en F1 l’an dernier pour développer sa nouvelle monoplace.

Au final, la RP20 n’est rien d’autre qu’une Mercedes W10 peinte en rose, ce qui a fait réagir certaines écuries concurrentes, telle que McLaren.

« Je pense que les autres équipes nous critiquent essentiellement parce qu’elles n’ont pas fait un travail aussi bon qu’elles auraient dû le faire. » explique Andy Green, directeur technique de Racing Point.

« Notre équipe a terminé quatrième – en 2016 et 2017 – avec très peu de moyens et pourtant nous avons obtenu de très bons résultats. »

« Nous avons réussi à battre des équipes comme McLaren avec pratiquement rien. Je pense donc que leur frustration vient en grande partie du fait qu’ils doivent regarder en interne et se dire : « wow, nous n’avons pas fait du bon travail ». »

« En tout cas, c’est ce que moi je penserais si je regardais la situation de l’extérieur et je dirais aux gens de mon équipe « A quoi jouez-vous les gars ? ». »

« Nous sommes encouragés de voir les gens qui parlent de nous, qui se plaignent et qui nous critiquent. C’est une bonne indication que nous faisons les choses correctement. Si nous étions en fond de grille, personne ne nous dirait quoi que ce soit. »

Russell : « Williams a toujours la monoplace la plus lente »

George Russell estime que l’équipe Williams possède toujours la monoplace la plus lente de la grille.

Alors que l’équipe Williams a connu un bien meilleur début d’année que l’an passé [en 2019, Williams avait loupé les deux premières journées des essais hivernaux], le Britannique George Russell estime que l’écurie de Grove a toujours la monoplace la plus lente.

Avec le dixième meilleur temps des essais hivernaux en 1.16.871, Williams a connu de bons  essais, même si l’écurie britannique a dû procéder au remplacement de deux unités de puissance Mercedes pour un problème uniquement imputable au motoriste.

Mais si Russell souligne de grands progrès dans certains domaines, le pilote Williams reste toutefois prudent et estime que Williams a toujours la voiture la plus lente de la grille après ces six jours de tests.

« Nous sommes sans aucun doute en meilleure position [qu’en 2019], mais de façon réaliste, nous avons toujours la voiture la plus lente. » affirme George Russell.

« Nous avons définitivement comblé l’écart, et c’est ce que nous espérions cet hiver. Je sais dans quels domaines nous nous sommes améliorés, mais c’est très difficile à quantifier par rapport aux autres. »

« Toutefois, je reste optimiste que nous pouvons aller à Melbourne et nous battre dans le « paquet », mais nous ne le saurons pas avant d’y être. »

Le Grand Prix d’Australie aura lieu le week-end du 15 mars 2020 sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne.

Hamilton a une « confiance totale » en Mercedes, qui devrait résoudre les problèmes avant Melbourne

Lewis Hamilton dit qu’il a une « confiance totale » en son équipe pour résoudre les problèmes de fiabilité qui ont touché le moteur Mercedes à Barcelone.

Alors que Mercedes a terminé les essais hivernaux en tête du classement avec le meilleur tour absolu en 1.15.732 [Valtteri Bottas], l’équipe du constructeur allemand a connu quelques problèmes de fiabilité.

Fait suffisamment rare pour qu’il soit souligné, l’équipe Mercedes, qui domine la catégorie depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, a dû procéder au changement d’au moins deux moteurs durant les essais hivernaux.

En raison d’un problème de pression d’huile, l’équipe Williams a procédé à deux reprises au remplacement de l’unité de puissance montée à l’arrière de sa monoplace durant ces tests, alors que le même problème technique est venu toucher le moteur monté à l’arrière de la Mercedes W11 de Lewis Hamilton l’avant dernier jour.

Lewis Hamilton n’avait bouclé que 14 tours avant que le moteur de sa monoplace ne se mette en sécurité, obligeant le sextuple champion du monde à mettre pied à terre en plein milieu d’après-midi.

Malgré ce problème, le Britannique se dit confiant que son équipe sera en mesure de trouver une solution avant la première course de l’année : « Mon sentiment est que la monoplace a fait un pas en avant par rapport à l’année dernière, mais il est clair que nous avons encore quelques problèmes à régler avant Melbourne. » a expliqué Hamilton.

« Cependant, j’ai une confiance totale dans l’équipe et je sais qu’elle fera tout son possible pour s’assurer que nous arrivons en Australie au bon endroit. »

« Le début de la nouvelle saison va arriver si rapidement, nous allons courir dans seulement deux semaines. J’ai vraiment hâte. »

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, admet pour sa part que Mercedes va devoir redoubler d’effort avant la première manche de l’année à Melbourne pour faire en sorte de rendre son unité de puissance plus fiable.

« La voiture a été assez solide tout au long des tests hivernaux et ce fut une période passionnante pour nous d’explorer son potentiel. » explique James Allison.

« Nous avons clairement encore du travail à faire sur la fiabilité pour nous mettre au niveau que nous attendons au début de la saison. Mais si nous pouvons le faire, je pense que nous avons une bonne chance de faire bonne figure à Melbourne. »

Ricciardo : « Ce ne sont que des tests, il faut savoir raison garder »

Renault F1 a bouclé ses essais de pré-saison avec la troisième place de Daniel Ricciardo et le sixième rang d’Esteban Ocon lors de la dernière des six journées de tests à Barcelone.

Après six journées d’essais, l’équipe Renault peut se féliciter de n’avoir rencontré aucun problème majeur et de n’avoir utilisé qu’un seul moteur durant l’entièreté des essais hivernaux.

Sur l’ensemble des six jours, l’écurie du constructeur français a totalisé 743 tours – 367 pour Daniel Ricciardo, 376 pour Esteban Ocon – soit 3458 kilomètres, ou l’équivalent de onze Grands Prix d’Australie.

En parallèle, les moteurs Renault montés à l’arrière de la RS20 et de la McLaren MCL35 ont aligné pas moins de 7191 km, soulignant les progrès de fiabilité sur le groupe propulseur avant le début de saison.R

Après la dernière journée des essais, les deux pilotes de l’équipe Renault étaient satisfaits du comportement de leur monoplace, mais n’oublient pas pour autant que les temps signés pendant ces tests peuvent ne pas être représentatifs de la véritable hiérarchie.

« C’est une belle façon de conclure les essais de pré-saison, mais ce ne sont que des tests et il faut savoir raison garder. » soulignait ce vendredi soir à Barcelone Daniel Ricciardo, auteur du troisième meilleur temps des essais hivernaux.

« Je pense que nous avons parcouru plus de kilomètres sur les bancs moteur de Viry que jamais auparavant. Avec nos résultats de ces deux semaines de tests, ce sont autant de signes encourageants avant le début de la saison en Australie. »

Auteur du sixième meilleur temps des essais et ayant bouclé pas moins de 75 tours l’après-midi de la dernière journée, le Français Esteban Ocon estime pour sa part que quelques domaines peuvent encore être améliorés sur la RS20.

« Cela fait du bien de terminer les tests ainsi et avec beaucoup de tours au compteur. Il y a des domaines sur lesquels nous devons travailler, mais je me sens prêt pour la première course à Melbourne. » a déclaré Ocon.

L’équipe va désormais retrouver sa base châssis à Enstone (Royaume-Uni) et moteur à Viry-Châtillon (France) pour analyser les données et poursuivre ses progrès sur l’ensemble Renault R.S.20-R.E.20 avant la première course de la saison prévue dans quatorze jours à Melbourne (Australie).

Coronavirus : Ferrari veut des clarifications avant d’envoyer ses employés en Australie

Mattia Binotto, a demandé des clarifications auprès de la FIA et de la F1 concernant la menace du coronavirus pour les premières course de la saison.

Le directeur de la Scuderia Ferrari aimerait connaître quels effets l’épidémie du coronavirus pourraient avoir sur les employés de son équipe lors des premières courses de l’année.

Ferrari, dont le siège est à Maranello non loin de la zone rouge touchée par le coronavirus en Italie, est particulièrement concernée par des restrictions liées au voyage de ses employés à travers le monde tout comme l’équipe AlphaTauri basée à Faenza.

En effet, depuis quelques jours certains pays [dont l’Australie ou Bahreïn] ont décidé d’appliquer des restrictions concernant l’entrée sur le territoire de personnes arrivant directement de zones à risques [Italie, Chine, Singapour…].

Ces restrictions inquiètent particulièrement le directeur de la Scuderia Ferrari, qui demande des clarifications à la FIA et la Formule 1 pour savoir s’il peut envoyer son personnel sur les Grands Prix sans prendre le risque qu’ils restent « bloqués ».

Toutefois, il est bon de préciser que pour le moment les autorités australiennes n’ont pas étendu ces mesures aux visiteurs en provenance d’autres pays où la transmission du Coronavirus a récemment progressé ( Corée du Sud, Japon, pays d’Europe).

Des mesures de contrôles sanitaires renforcés aux frontières seront néanmoins déployées pour les visiteurs en provenance de ces pays.

Mattia Binotto demande tout de même des éclaircissements sur la situation et souligne que quatre équipes pourraient être impactées puisque Ferrari fournit son moteur à Haas et Alfa Romeo.

« Nous sommes en contact avec la Formule 1 et la FIA pour comprendre la situation dans les contacts qu’ils ont avec les gouvernements de l’Australie, Bahreïn et le Vietnam. » a expliqué Binotto vendredi soir à Barcelone.

« Il est important de savoir pour nous quelle est la situation avant de voyager vers l’Australie d’ici une semaine. »

« Nous ne pouvons pas nous permettre de découvrir la situation une fois sur place. Nous devons le savoir avant, parce que nous devons protéger nos employés. »

« Nous avons des responsabilités collectives et il est donc important de savoir quel sera le scénario et si tout est bien sûr avant de partir. »

« Nous ne sommes pas seulement deux équipes concernées – Ferrari et AlphaTauri – parce que nous fournissons également nos moteurs à Haas et Alfa Romeo. »

« Il s’agirait donc de quatre équipes et de Pirelli. Quelle serait la situation si quatre équipes ne pourraient pas courir, je ne le sais pas. »

« Nous devons partir en Australie d’ici une semaine. La Formule 1 et la FIA discutent avec les autorités locales et les promoteurs. Nous savons que les personnes qui arrivent d’Italie peuvent avoir des difficultés et nous devons donc comprendre ce qu’il se passera en cas de problème. »

« En tant que Ferrari, nous essayons de protéger au maximum nos employés. La Formule 1 et la FIA doivent s’assurer que tout se passe bien. Je pense que le plan se poursuivra comme il a toujours été jusqu’à présent avec l’Australie, puis Bahreïn, mais la situation peut changer rapidement. »

« La situation nous inquiète, en particulier dans le nord de l’Italie. A l’usine, nous avons déjà mis en place certaines mesures pour protéger nos employés. Les personnes extérieures à Ferrari ne peuvent pas rentrer à l’usine. »

Tous les problèmes de fiabilité recensés durant les tests de Barcelone

Voici une liste des problèmes de fiabilité rencontrés par les équipes au cours des six journées de tests hivernaux disputés en Espagne.

Après six jours d’essais hivernaux en Catalogne, nous avons recensé les principaux problèmes de fiabilité rencontrés par chaque écurie durant ces tests.

Evidemment, nous n’avons pu recenser que les problèmes connus et il se peut que des équipes aient rencontré d’autres problèmes mécaniques durant ces essais hivernaux sans que nous le sachions.

Pour compléter au mieux cette liste des problèmes de fiabilité rencontrés par les équipes, nous plaçons au bas de l’article le tableau des kilométrages de chaque pilote, ainsi que celui du kilométrage par équipe et celui des motoristes.

Ferrari

Dès le premier jour des essais hivernaux, la Scuderia Ferrari a rencontré un « petit problème » d’ordre électrique sur la SF1000, ce qui a obligé Charles Leclerc à rester au garage durant un peu plus de 30 minutes lors de la première matinée des essais.

Au cours de la dernière journée de la première semaine des essais hivernaux, Ferrari a très rapidement confirmé un problème moteur et a décidé de remplacer l’unité de puissance endommagée par une neuve, ce qui a obligé l’écurie italienne à mettre un terme à sa matinée de travail prématurément.

Après des vérifications poussées à Maranello, l’équipe italienne nous a confirmé qu’un problème de lubrification serait à l’origine de cette panne moteur.

Williams

Lors de la seconde journée des essais hivernaux, l’équipe Williams a rencontré un problème d’ordre électrique sur sa monoplace, ce qui a empêché George Russell de sortir du garage dès la reprise après la pause déjeuner. Le pilote britannique aura dû patienter plus d’une heure au garage pour enfin prendre la piste avec sa FW43.

Le lendemain, Nicholas Latifi a dû stopper sa monoplace en bord de piste en raison d’une panne sur le moteur Mercedes. L’équipe Williams a procédé au remplacement de l’unité de puissance, ce qui aura fait perdre plus de quatre heures au Canadien, qui reprendra finalement la piste pour la dernière heure de la troisième journée.

Au cours de la quatrième journée des essais, la FW43 est tombée en panne en piste en raison d’un problème de pression d’huile sur le moteur Mercedes.

L’équipe de Grove a une nouvelle fois procédé au remplacement de l’unité de puissance Mercedes, il s’agissait de la seconde panne liée à la pression d’huile sur le moteur Mercedes depuis le début des essais hivernaux.

Lors de la dernière journée des essais hivernaux, la Williams FW43 est restée un long moment au garage en raison d’un problème lié à certains capteurs autour de l’unité de puissance Mercedes.

Alfa Romeo

Chez Alfa Romeo, dès la seconde journée des essais la C39 est tombée en panne sur la piste. Un problème d’ordre électrique a forcé Kimi Raikkonen à stopper sa monoplace en bord de piste, alors que le Finlandais a tout de même terminé la seconde journée en haut de la feuille des temps.

Mercedes

Pour les champions du monde en titre, ces essais hivernaux 2020 ne se sont pas déroulés comme les précédents avec plusieurs soucis mécaniques constatés sur la W11.

Dès la seconde journée des tests, Mercedes a dû stopper sa journée de travail 30 minutes plus tôt en raison d’un problème constaté sur le système hybride de son unité de puissance.

Les rumeurs du paddock ont suggéré que l’équipe du constructeur allemand a procédé au remplacement du moteur sur la W11 entre le jour 2 et le jour 3, mais cette information n’a jamais été confirmée par Mercedes.

Dans l’après-midi de l’avant dernière journée des essais, la Mercedes W11 pilotée par Lewis Hamilton est tombée en panne sur la piste. Le sextuple champion du monde n’a bouclé que 14 tours avant que sa monoplace ne s’arrête sur le bord de piste.

Tout comme sur la Williams plus tôt, c’est un problème de pression d’huile sur le bloc V6 Mercedes qui a forcé Lewis Hamilton à s’arrêter.

Renault

Lors de la dernière journée de la première semaine, la Renault RS20 pilotée par Daniel Ricciardo est tombée en panne sur la piste.

Selon nos informations, il s’agissait d’un problème de capteur sur la RS20, ce qui a coupé le moteur Renault par sécurité. La monoplace pilotée par l’Australien a été rapatriée au garage où elle sera finalement restée quinze minutes avant de repartir en piste.

Haas

Chez Haas, le premier problème qui a touché la VF-20 fut un souci sur une entretoise de roue mal usinée et qui a provoqué une crevaison du pneu arrière droit sur la monoplace pilotée par Kevin Magnussen.

Cette crevaison soudaine a fait perdre le contrôle de la monoplace au pilote danois, qui est allé s’écraser à faible vitesse contre un mur de béton au virage numéro 7.

Lors de la dernière journée des essais hivernaux, Kevin Magnussen est resté une grande partie de l’après-midi au garage. L’équipe américaine a detecté un problème sur l’embrayage de la VF-20.

Red Bull Racing

Si la première semaine des essais l’équipe Red Bull n’a pas rencontré le moindre problème, il n’en a pas été de même lors de la seconde semaine.

Pour la quatrième journée des essais hivernaux, la Red Bull pilotée par Alex Albon est restée trois longues heures au garage pour un problème mécanique.

Officiellement, il s’agissait d’un souci sur la suspension de la RB16, mais en Off, il se dit que le problème venait du moteur Honda, notamment au niveau des buses d’injection qui auraient été mal usinées.

Lors de la dernière journée des essais, la RB16 est restée deux heures au garage , alors que les mécaniciens de l’équipe étaient occupés à démonter des pièces au niveau de la suspension avant et sur le système de freinage.

AlphaTauri

Simple hasard ou réel lien, l’équipe AlphaTauri a dû bloquer sa monoplace au garage durant trois longues heures au même moment que Red Bull. L’équipe italienne a rapidement communiqué sur un problème de tuyauterie sur le moteur Honda, mais sans jamais rentrer dans les détails.

McLaren

Du côté de chez McLaren, aucun problème majeur n’a été constaté au cours de ces six journées de tests en Espagne.

Racing Point

Pour l’équipe Racing Point, ce sont essentiellement des petits problèmes d’ordre électrique qui ont touché la R20 au cours de ces deux semaines d’essais.

Le kilométrage des pilotes

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Le kilométrage des équipes

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Le kilométrage par motoriste

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Les stats des deux semaines à Barcelone

Voici les statistiques de chaque écurie après les six journées d’essais hivernaux disputées à Barcelone au cours des deux dernières semaines.

Je vous rappelle que les chiffres donnés ci-dessous ne sont donnés qu’à titre d’information et il serait complétement erroné de tirer la moindre conclusion d’après ces statistiques.

Commençons déjà par les meilleurs chronos signés au cours de ces deux semaines de tests à Barcelone. C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui conserve le meilleur temps de ces essais hivernaux 2020 avec un 1.15.732 signé le vendredi de la première semaine en pneus C5.

Aucun pilote ne sera venu battre le chrono signé par le Finlandais au cours des trois journées suivantes, ce qui fait que Valtteri Bottas reste le pilote le plus rapide de ces essais hivernaux 2020.

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Le kilométrage par pilote

Pour les kilométrages effectués par les pilotes, c’est Lewis Hamilton qui a parcouru le plus grand nombre de kilomètres au cours de ces deux semaines d’essais en Espagne.

Le sextuple champion du monde a bouclé plus de 2000 kilomètres à lui tout seul et devance de peu Carlos Sainz, Leclerc, Perez et Bottas.

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Le kilométrage par équipe

Au niveau du kilométrage parcouru par les équipes au cours de ces deux semaines de tests, c’est Mercedes qui pointe en tête de classement et qui devance pour un peu plus de 200 km Ferrari.

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Le kilométrage par motoriste

Sans surprise, on retrouve le moteur Mercedes en tête de liste puisque le motoriste allemand équipe trois écuries sur la grille. Ferrari arrive en seconde position et motorise également trois équipe de la grille.

Chez Honda et Renault, le kilométrage est forcément inférieur aux deux autres motoristes puisqu’ils ne fournissent leur moteur qu’à deux équipes chacun.

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Mattia Binotto n’est pas satisfait du niveau de performance de la SF1000

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, dresse un bilan mitigé de ces six jours d’essais sur le circuit de Barcelone.

L’équipe Ferrari a débuté les essais hivernaux d’une façon totalement différente des années précédentes avec l’accent mis sur la découverte de la nouvelle monoplace pour la saison 2020.

Après une première semaine mitigée après la perte d’un moteur suite à un problème de lubrification, Ferrari a passé la seconde semaine des tests hivernaux à travailler un peu plus sur la performance pure de la SF1000, mais sans en dévoiler trop à ses rivaux.

Après ces six journées intensives, Mattia Binotto regrette tout de même que la SF1000 ne soit pas aussi performante qu’espéré sur un tour rapide, à moins que le directeur de l’écurie italienne ait décidé cette année de mener le jeu de la guerre psychologique face à Mercedes, plutôt que de la subir.

« Je suis satisfait de la façon dont ces tests d’hiver se sont déroulés, du programme terminé à la façon dont l’équipe a travaillé. » explique Mattia Binotto.

« Nous avons abordé ces deux sessions de test d’une manière très différente de l’année dernière, en utilisant les trois premiers jours pour découvrir notre voiture dans toutes les configurations possibles. »

« Au cours des deux derniers jours, nous avons réalisé des simulations de week-end de course avec Sebastian et Charles. »

« Je pense que les performances sur un tour sec ne sont pas encore là où nous voulons qu’elles soient – alors que les indications sont relativement meilleures en ce qui concerne la fiabilité et les longs relais, bien que ce ne soit pas encore suffisamment positif. »

« Nous retournerons à Maranello avec une énorme quantité de données à analyser en sachant que nous avons un éventail de travaux à faire. Mais en tant qu’équipe, nous nous sentons prêts pour le Grand Prix d’Australie, ce qui nous donnera une idée plus claire de notre position. »

Avec un seul moteur Renault utilisé en six jours, Abiteboul est très satisfait de la fiabilité

Cyril Abiteboul se dit très satisfait du niveau de fiabilité affiché par le bloc V6 Renault au cours des six journées de tests hivernaux.

Au cours des six journées de tests à Barcelone, l’équipe d’usine Renault, tout comme son équipe cliente McLaren, ont utilisé un seul moteur.

En comparaison, Mercedes a dû utiliser trois unités de puissance pendant ces essais hivernaux, ce qui prouve les grands progrès réalisés par Renault sur le plan de la fiabilité cet hiver.

Sur l’ensemble des six jours, l’écurie a totalisé 743 tours – 367 pour Daniel Ricciardo, 376 pour Esteban Ocon – soit 3458 kilomètres, ou l’équivalent de onze Grands Prix d’Australie.

« Aujourd’hui [vendredi] marquait le point culminant de deux semaines d’essais de présaison efficaces et productives dont nous repartons avec la satisfaction du travail accompli. La R.S.20 s’est comportée comme nous l’attendions grâce aux progrès réalisés tout au long de l’hiver par Enstone et Viry afin d’introduire toutes les pièces avec des standards élevés en temps voulu. » a expliqué Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, ce vendredi soir à Barcelone.

« Cette préparation nous a mis dans une position idéale pour passer en revue tous les sujets importants avec peu de défauts au cours de la quinzaine. »

« Nous nous sommes d’abord concentrés sur l’évaluation des principales caractéristiques de notre ensemble et la détermination des niveaux de fiabilité du châssis et du moteur avant de travailler sur différentes options de réglages avec certaines idées intéressantes et d’autres moins. »

« Nous pouvons être très satisfaits de la fiabilité du moteur puisque nous n’avons utilisé qu’un groupe propulseur, et notre client McLaren aussi, sur l’ensemble des six journées. »

« Notre niveau de performance absolue correspond à ce que nous attendions des gains hivernaux, et il s’agit d’un signe positif sur la corrélation entre nos installations et la piste, un aspect qui sera crucial dans le plan de développement très agressif que nous avons mis en place. »

« Enfin, notre compétitivité dans un peloton extrêmement disputé est actuellement très difficile à évaluer, mais nous avons hâte de reprendre les débats. »

Williams convaincue que Mercedes résoudra ses problèmes de fiabilité avant le début de la saison

L’équipe Williams a été très impactée par des problèmes survenus sur le moteur Mercedes au cours des six jours de tests à Barcelone.

Au cours des six jours de tests hivernaux, l’équipe Williams a dû remplacer deux unités de puissance sur sa monoplace, ce qui lui a fait perdre un temps de roulage précieux.

Claire Williams, la patronne de l’écurie britannique, espère que Mercedes sera en mesure de régler ses problèmes de fiabilité avant que la saison 2020 ne débute dans quinze jours en Australie.

« Nous avons eu une période très chargée à Barcelone. Tout le monde dans l’équipe, ici et à l’usine, a fait un travail fantastique pour s’assurer que nous puissions terminer la majorité de notre programme prévu. » explique Claire Williams, la patronne de l’équipe.

« Malheureusement, certains de nos plans de course ont été affectés par des problèmes de fiabilité du moteur et qui se sont matérialisés au cours des six jours et qui ont principalement affecté le fonctionnement de Nicholas [Latifi], mais nous sommes convaincus que Mercedes HPP les résoudra avant de courir. »

« C’est encore tôt, mais la voiture est certainement meilleure que l’année dernière et c’est ce que nous voulions démontrer, que nous pouvons progresser. »

 » Nous avons maintenant le temps de parcourir toutes les données que nous avons recueillies afin de nous assurer que nous avons la configuration optimale pour Melbourne. »

« Nous continuerons à nous battre pour apporter une amélioration continue à la voiture et nous attendons avec impatience de la voir prendre la piste en Australie. »