Nicholas Latifi s’apprête à participer à sa dernière séance d’essais libres avec Williams

Le Canadien Nicholas Latifi sera au volant d’une Williams pour la dernière fois de la saison ce vendredi au Grand Prix du Brésil.

Le pilote de Formule 2 remplacera Robert Kubica vendredi matin pour les EL1 du Grand Prix du Brésil pour ce qui sera sa dernière sortie en piste officielle en tant que pilote de réserve de l’équipe britannique.

« Je suis enthousiaste à l’idée de pouvoir revenir dans la voiture au Brésil. Ce sera mes troisièmes EL1 consécutifs, sur une période aussi courte, alors c’est bon pour le rythme. » a déclaré Nicholas Latifi.

« J’ai piloté en EL1 là-bas l’année dernière, alors je connais la piste et cela m’aidera à me mettre à niveau. C’est un circuit unique avec un style old school comparé aux sites plus modernes. »

« Il est plus petit, plus étroit, mais la piste a beaucoup de caractère et est inscrite au calendrier depuis un moment. J’ai hâte d’y être. »

L’équipe Williams devrait annoncer l’arrivée de Nicholas Latifi lors de la prochaine course qui se disputera à Abou Dhabi, et qui sera également la dernière manche du championnat de Formule 2.

Malgré la situation difficile, des insultes et l’éloignement de son fils, Claire Williams n’a jamais voulu abandonner

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, admet qu’elle a déjà pensé à tout plaquer ces dernières années.

L’équipe Williams occupe cette saison la dernière position au classement des constructeurs avec un seul point marqué depuis le début de l’année.

Mais malgré ces dernières années difficiles, les insultes sur les réseaux sociaux, l’éloignement avec son jeune fils Nate, la Britannique ne compte surtout pas baisser les bras et veut faire honneur à son père, Sir Frank Williams, qui lui a confié les clefs de l’équipe.

« Oui, bien-sûr que j’y ai pensé [à abandonner]. Quiconque n’a pas ces moments de réflexion et d’introspection devrait être accusé être totalement arrogant. » a déclaré Claire Williams dans une interview accordée à Yahoo Sports.

« La situation a été horriblement difficile et très difficile, mais je suis toujours motivée par les personnes que nous avons dans cette équipe, et elles n’ont jamais montré aucun signe d’abandon, alors je ne l’ai pas fait non plus. »

« Et à quoi cela ressemblerait-il si j’abandonnais? Je n’étais pas prête à abandonner parce que j’aurais été accusée d’être la fille qui a fait chuter l’équipe emblématique de son père, et il est hors de question d’avoir ça sur le dos pour le reste de ma vie. »

« Beaucoup de ma motivation vient de lui, lui n’a jamais abandonné et a traversé les moments difficiles. Bien-sûr, c’était différent pour lui car il n’avait pas les réseaux sociaux, mais Frank a tout de même connu dix années difficiles lorsque son équipe n’allait pas bien. »

« J’ai cette responsabilité de m’occuper de l’équipe, et lors de chaque conversation avec lui, il m’apporte son soutien. Il sait à quel point c’est difficile et à quel point c’est plus difficile de nos jours, avec les réseaux sociaux et les gens qui vous traitent de trou du cul. »

« Tout cela m’a juste incité à m’entêter davantage. Lorsque les gens disent que je dois abandonner, je me bats encore plus fort, et j’ai toujours pensé que si l’on travaille dur et avec acharnement, on est un jour justement récompensé. »

Claire Williams trouve sa force en pensant à son fils qu’elle ne voit que très peu en raison des nombreux déplacements qu’elle fait chaque année.

« Nate me manque terriblement lorsque je suis loin de lui. Je pourrais rester à la maison et être une épouse et une mère, ce serait beaucoup plus facile, mais je n’ai jamais fait le choix de la facilité. »

« Je ne veux surtout pas que Nate grandisse en disant que son grand père était l’un des plus grands directeurs d’écurie de F1, mais que sa mère a tué l’équipe. Génial ! C’est un formidable héritage pour lui. »

Pirelli s’attend à un Grand Prix du Brésil « animé et imprévisible »

Pirelli s’attend à une course imprévisible ce week-end à Interlagos pour le Grand Prix du Brésil, avant dernière manche du championnat 2019.

Cette semaine, les équipes se rendent sur le tracé d’Interlagos pour l’avant dernière manche de la saison 2019 pour le Grand Prix du Brésil.

Souvent animée, la course pourrait une nouvelle fois offrir du spectacle et alors que les risques de pluie sont bien présents pour la fin de semaine sur Sao Paulo.

« Le Grand Prix du Brésil est presque toujours extrêmement animé, sur une piste qui favorise les dépassements et où les pilotes doivent souvent aller hors trajectoire. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les virages s’enchaînent et, par conséquence, les pneus travaillent continuellement sur une piste « old school », ce qui ne pardonne aucune erreur. »

« La météo y est également variable et la probabilité d’une voiture de sécurité contribue à rendre la course souvent imprévisible. Nous devons être prêts à tout, parce que nous ne savons pas quelles conditions nous trouverons ce week-end. »

« Notre décision de proposer les gommes les plus dures permettra aux pilotes de pousser fort même s’il choisiront, selon toute probabilité, un seul arrêt en course. »

Romain Grosjean livre une première voiture électrique à l’hôpital Saint-Julien-en-Genevois

Ce vendredi 8 novembre, Romain Grosjean a livré une première voiturette électrique au personnel du service des urgences de l’hôpital de Saint-Julien-en-Genevois.

Avant de s’envoler pour le Brésil pour l’avant dernière manche de la saison 2019 de Formule 1, Romain Grosjean s’est arrêté en Haute Savoie pour remettre l’une des voitures électriques destinées aux enfants malades.

Le véhicule, décoré par l’artiste Richard Orlinski, a été financé par l’association « Des voitures électriques pour les hôpitaux » dont Romain Grosjean est le nouveau parrain.

« Cette petite voiture électrique donnera un peu de baume au cœur aux enfants de passage aux urgences. » a déclaré Romain Grosjean.

« De savoir un enfant dans un hôpital, c’est dur, donc, quand on peut donner un petit peu à des enfants qui vivent des moments difficiles, il faut le faire. Ils vont juste s’éclater et profiter de ce petit moment. »

Le pilote Haas était accompagné pour l’occasion par sa femme, Marion Jollès-Grosjean, qui a contacté un jour le président de l’association, David Giovannetti, pour savoir comment faire pour offrir des voiturettes.

Le président lui a alors indiqué que l’association cherchait également un parrain et, sans la moindre hésitation, Romain Grosjean a accepté de devenir le parrain et de financer des voiturettes.

« Je suis papa de trois enfants, c’est donc un sujet qui me tient à cœur. Une voiture, une association et un sujet qui me touche, tout est réuni. » ajoute le pilote Haas.

Vous connaissez certainement Romain Grosjean en tant que pilote de Formule 1, mais le Français est également très actif dans le monde associatif, sans pour autant communiquer. Romain Grosjean est également parrain de l’association Hubert Gouin, enfance et cancer.

Vous pouvez bien évidemment soutenir l’association « Des voitures électriques pour les hôpitaux » en vous abonnant à la page Facebook de l’association en cliquant ici.

Toto Wolff a choisi de ne pas se rendre au Grand Prix du Brésil avec Mercedes

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne sera pas présent à Interlagos ce week-end pour la vingtième manche de la saison 2019.

Pour la première fois depuis la saison 2013, année où il a débuté avec l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff a décidé de ne pas se rendre à Interlagos ce week-end afin de pouvoir se concentrer sur des sujets importants en Europe, notamment les accords Concorde.

« Nous avons deux courses à disputer dans la saison 2019 et nous voulons terminer cette saison en beauté. Le prochain arrêt nous amène au Brésil, ce qui nous rappelle de bons souvenirs de l’année dernière lorsque nous avons non seulement réussi à gagner la course, mais aussi à nous assurer. le championnat des constructeurs à Interlagos. » a déclaré Toto Wolff.

« C’est une piste très courte qui rend les qualifications difficiles, car les marges sont très petites. Nous n’avons généralement pas la voiture la plus rapide le samedi depuis la pause estivale, mais nous avons réussi à prendre la pole à Austin et nous allons essayer de nous battre pour un nouveau départ en première ligne à São Paulo. »

« Le Brésil sera la première course à laquelle je ne participerai pas depuis 2013. Les deux championnats étant sécurisés, cela me laisse plus de temps en Europe pour me concentrer sur d’autres sujets ouverts. »

« C’est formidable de pouvoir le faire et de savoir que l’équipe représentera l’étoile à trois branches de la meilleure façon possible sur et hors piste. »

Hamilton ne veut se comparer à aucun athlète et veut écrire sa propre histoire

Lewis Hamilton a refusé de se comparer aux autres athlètes, insistant sur le fait qu’il souhaite écrire sa propre histoire dans le sport.

Alors qu’il admet s’inspirer des plus grands athlètes comme Tiger Woods [golf] ou Serena Williams [tennis], le pilote britannique a insisté sur le fait qu’il ne souhaitait se comparer à aucun d’entre eux, préférant écrire sa propre histoire en Formule 1.

« Je n’essaye jamais de me comparer à qui que ce soit. » a déclaré le désormais sextuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton.

« Je suis fan de nombreux athlètes qui réalisent de grandes choses. C’est inspirant de voir certaines choses, voir Tiger [Woods] revenir récemment. Tout le monde a écrit il y a des années qu’il ne gagnerait plus rien. »

« C’est incroyable de le voir revenir. Cela vous montre à quel point il est un excellent athlète. J’ai hâte que son livre ou son histoire paraisse un jour. »

« C’est inspirant. Quand tu vois que Serena [Williams] a eu du succès et a traversé des moments difficiles. C’est bien de la voir revenir en force. Mais je ne me compare à personne, »

« Je suis différent et unique dans ma façon en essayant de créer l’histoire et atteindre mes objectifs. »

En remportant son sixième titre mondial à Austin, Lewis Hamilton est devenu le second pilote à atteindre les six titres mondiaux en Formule 1 après Michael Schumacher.

Hamilton peut désormais essayer d’égaler le septuple champion du monde et même le dépasser au cours des prochaines saisons.

L’Expo 2020 de Dubai devient partenaire de la Formule 1

La Formule 1 a annoncé ce lundi la signature d’un partenariat avec l’Expo 2020 de Dubai pour une période de 14 mois.

L’Expo 2020, qui se tiendra du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, sera le plus grand événement jamais organisé dans le monde arabe et devrait accueillir 192 pays participants et accueillir 25 millions de visiteurs du monde entier pendant 173 jours.

Les sous-thèmes de l’Expo 2020 sont les suivants: opportunité, mobilité et durabilité, qui sont aussi des sujets qui tiennent à cœur à la Formule 1.

Le parrainage entre la F1 et l’Expo 2020 de Dubai impliquera des campagnes de publicité physiques et numériques lors de sept Grands Prix en 2020, alors que la première campagne débutera cette année à l’occasion du Grand Prix d’Abou Dhabi 2019.

« Nous sommes ravis de travailler avec Expo 2020 Dubai – le plus grand rassemblement de nations, organisations multilatérales et de sociétés de l’histoire dans la région. » a déclaré Murray Barnett, directeur des parrainages et des partenariats commerciaux pour la Formule 1.

« L’une des caractéristiques déterminantes de la formule 1, c’est que nos événements aident à célébrer les pays dans lesquels nous courons. Expo 2020 fait de même pour 192 pays dans une destination incroyable. »

« Tout comme l’Exposition universelle, la Formule 1 célèbre la culture, la collaboration et l’innovation. Nous sommes très fiers de promouvoir Expo 2020 dans la perspective de certains de nos grands prix historiques en 2019 et 2020. »

Flavio Briatore : « Michael Schumacher a envisagé de s’arrêter après la mort de Senna »

Flavio Briatore a révélé que Michael Schumacher a envisagé sérieusement de mettre un terme à sa carrière après la mort d’Ayrton Senna.

Après le décès d’Ayrton Senna en 1994, Michael Schumacher a envisagé de mettre un terme à sa carrière de pilote automobile, alors que l’Allemand pilotait pour l’écurie Benetton dirigée par l’Italien Flavio Briatore et avec laquelle il conquiert ses deux premiers titres de champion du monde en F1.

« [Michael] Schumacher était le Pavarotti de la Formule 1, mais il a changé après la mort d’Ayrton Senna. Il a sérieusement envisagé d’arrêter la course automobile, mais heureusement pour nous, il est resté. » a révélé Flavio Briatore au journal allemand Kölner Express.

Finalement, Michael Schumacher a continué sa carrière de pilote de Formule 1 et rejoindra deux ans plus tard la Scuderia Ferrari.

Il relancera l’équipe de Maranello en décrochant 72 de ses 91 victoires en carrière et décrochera cinq titres mondiaux entre 2000 et 2004, faisant de lui l’homme le plus titré de l’histoire en catégorie reine du sport automobile.

Récemment, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a décroché son sixième titre en Formule 1 et peut potentiellement égaler, voire dépasser, le record de Michael Schumacher dans les années à venir.

Mick Schumacher : « Débuter en F1 en 2020 ne serait pas réaliste »

Mick Schumacher affirme que faire ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2020 ne serait pas une option « réaliste ».

Pour sa première saison en Formule 2, le fils du septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher, occupe la douzième position au classement des pilotes, alors qu’il ne reste qu’une seule manche à disputer à Abou Dhabi fin novembre.

En toute franchise, l’Allemand a admis qu’il n’avait pas fait des débuts remarquables en Formule 2, bien qu’il soit convaincu que cette première saison en F2 l’aidera à apprendre et à grandir en tant que pilote.

« Ce n’était pas une saison facile, mais vous apprenez et vous vous développez avec des revers. » explique Schumacher au journal allemand Kölner Express.

Mick Schumacher admet que s’il avait l’opportunité de grimper dès demain en Formule 1 il saisirait sa chance, mais le jeune homme estime que ce ne serait pas réaliste.

« Bien-sûr, s’ils me donnaient l’occasion d’aller en F1, je la saisirais. Malheureusement, je pense que ce n’est pas réaliste d’aller en Formule 1 l’année prochaine. »

Le seul pilote du championnat de Formule 2 qui devrait rejoindre la Formule 1 en 2020 sera le Canadien Nicholas Latifi, qui devrait être annoncé chez Williams juste après la dernière manche de la F2 à Abou Dhabi.

Pat Fry viendra « renforcer le leadership » du département technique d’Enstone chez Renault

Cyril Abiteboul a expliqué que l’arrivée de Pat Fry à Enstone a été catalysée par la nécessité pour l’équipe de renforcer le leadership du département technique.

Pat Fry rejoindra l’équipe Renault à la fin de la saison, après une année passée chez McLaren en intérim en attendant l’arrivée de James Key, tout juste transféré de chez Toro Rosso.

Le directeur général de Renault Sport Racing explique que l’équipe Renault avait besoin d’un leadership technique plus fort pour espérer se battre pour la quatrième position au classement des constructeurs l’an prochain.

« Je pense que ce que nous essayons de faire est assez simple. » commente Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing au site de la F1.

« Cette année a été marquée par une grande satisfaction, mais aussi quelques difficultés et il est clair que la position de P4 de l’année dernière sera difficile à conserver cette année, du moins contre McLaren. »

« Nous sommes également en train de nous battre de près contre Racing Point et Toro Rosso et nous avons eu plusieurs défis à relever. Nous nous sommes concentrés sur la croissance, en termes de quantité, il fallait le faire. »

« Mais parallèlement, nous devons également rechercher un leadership technique un peu plus fort et renforcer l’équipe dans ce domaine où nous étions un peu « maigres » à ce niveau et c’est exactement ce que nous avons fait en restructurant notre service aéro avec une série de recrutements externe et de promotions interne. »

Restructuration du département aéro

Peu avant l’annonce de l’arrivée de Pat Fry, Renault a également annoncé une restructuration de son département aérodynamique en prévision de la saison 2020 tout en continuant de renforcer son organisation pour relever le défi et saisir les opportunités offertes par le règlement 2021.

Peter Machin, Head of Aerodynamics, a quitté l’écurie et a été remplacé par Dirk de Beer, qui lui succède au même poste pour apporter sa vaste expérience dans la gestion de départements aérodynamiques notamment à Enstone.

Dirk de Beer sera épaulé par un Deputy Head of Aerodynamics, qui rejoindra Renault l’année prochaine en provenance d’une autre écurie. Vince Todd occupera ce poste par intérim jusqu’à son arrivée.

James Rodgers, actuellement Principal Aerodynamicist chargé des projets liés aux futures voitures, a été promu Chief Aerodynamicist, et sera responsable du développement et de la performance aérodynamique.

« En 2019, nous avons montré des points forts, mais nous avons aussi identifié des domaines qui nécessitent d’être renforcés. » explique Abiteboul.

« Après une croissance rapide de notre département aérodynamique et une modernisation de nos équipements, ce renforcement du management dans un département clé nous aidera à récolter les fruits de nos investissements. »

« C’est d’autant plus pertinent que nous entrons dans une année très importante dans notre plan à moyen terme puisque le règlement aérodynamique 2021 est désormais confirmé. »

Le gel du développement des moteurs pourrait devenir une réalité en F1

Ross Brawn, le manager sportif de la F1, laisse entendre que le gel du développement des moteurs pourrait devenir une réalité.

La Formule 1 vient de présenter les nouveaux règlements qui entreront en vigueur en catégorie reine du sport automobile à partir de la saison 2021, alors que la principale révolution concernera essentiellement l’aérodynamique.

En 2021, il n’y aura donc pas de changements majeurs sur les unités de puissance, ce qui pourrait à nouveau nous offrir de grands écarts de performance entre les différents motoristes.

Le seul moyen de réduire cet écart serait donc de geler le développement des moteurs, ce qui permettrait également à la Formule 1 d’intégrer un biocarburant, plus respectueux de l’environnement.

Mais Ross Brawn rappelle que les motoristes ne voudront pas geler le développement des moteurs tant que les écarts significatifs n’auront pas été réduits.

« Il y a deux obstacles à cela. D’une part, les constructeurs ne seront d’accords que lorsque les quatre moteurs auront atteint le même niveau et, d’une autre part, l’autre problème est celui des carburants. » explique Ross Brawn à AMUS.

« Nous souhaitons promouvoir les carburants sans carbone, mais pour cela, le développement des moteurs devra être gelé progressivement. »

« Peut-être y aura t-il un système de jetons permettant aux constructeurs de se développer ou d’adapter les moteurs à un nouveau carburant. »

Renault en faveur du gel du développement des moteurs

Rappelons que l’équipe Renault est en faveur d’un gel du développement des moteurs en Formule 1.

« Les biocarburants, le gel partiel, progressif ou total ? A notre avis, nous devons résoudre tous ces aspects. » a déclaré récemment Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Si nous voulons que la F1 ne coûte pas vraiment plus cher, il n’y aura pas d’autres choix que de stopper l’évolution des moteurs. »

Horner rappelle que 2019 n’était qu’une année de transition pour Red Bull Racing

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a rappelé que cette saison 2019 n’était qu’une année de transition.

Pour sa première année de collaboration avec Honda, l’équipe Red Bull Racing peut se féliciter d’avoir réussi à décrocher [jusqu’à présent] plusieurs podiums ainsi que plusieurs pole positions et deux victoires.

Mais Christian Horner rappelle que cette campagne 2019 n’était qu’une année de transition, après une décennie passée à travailler avec le motoriste Renault.

« Cette année était une année de transition avec un nouveau partenaire moteur, et nous devons complimenter Honda pour tous ces progrès réalisés cette année. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense que nous avons fait de bons progrès tout au long de l’année, nous avons décroché deux victoires et signé quelques pole positions. »

« Sur des circuits comme Monaco, nous étions très compétitifs, mais également en Hongrie. Nous sommes sur la bonne trajectoire et il est important que nous poursuivions sur cette lancée cet hiver, puis au début de l’année prochaine. »

Le Britannique estime que la performance démontrée par l’équipe Red Bull à Austin – où Max Verstappen a terminé sur la troisième marche du podium – a malheureusement masqué les problèmes rencontrés lors des dernières courses.

« A Suzuka, nous n’avons jamais pu voir ce dont la voiture était vraiment capable, Max ayant été éliminé trop tôt [accrochage au premier virage avec Leclerc]. A Singapour, nous avons reconnu avoir commis quelques erreurs et nous sommes conscients d’avoir laissé filer des points. »

« Après, je pense que la voiture s’est bien comportée au cours des dernières épreuves, et ce qui est encourageant pour nous, c’est la stabilité dans les règles cet hiver. Tout ce que nous avons appris cette année sera intégré sur la RB16 l’an prochain. »

GP du Brésil : Tous les horaires

Avant dernière manche de la saison 2019 de Formule 1, le Grand Prix du Brésil se disputera ce week-end sur le tracé d’Interlagos à Sao Paulo.

Même si l’équipe Mercedes a été sacrée championne 2019 au Grand Prix du Japon et que Lewis Hamilton a décroché son sixième titre à Austin, la bataille au championnat constructeurs continue, notamment entre McLaren, Renault, Racing Point et Toro Rosso pour les quatrième et cinquième places.

Au classement des pilotes, trois pilotes peuvent encore prétendre terminer sur la troisième marche du podium cette année : Charles Leclerc, Max Verstappen et Sebastian Vettel.

Vendredi 15 novembre – essais libres 1 et 2

Ce vendredi, les pilotes prendront la piste pour la première séance d’essais libres du Brésil à 15h00 (heure française), tandis que la seconde séance d’essais libres se disputera à 19h00 (heure française).

Samedi 16 novembre – essais libres 3 et qualifications

Pour cette journée de samedi, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil débutera à 16h00 (heure française). La séance de qualifications est programmée à 19h00 (heure française).

Dimanche 17 novembre – la course

Le départ du Grand Prix du Brésil 2019 sera donné ce dimanche 17 novembre à 18H10 (heure française) et sera à suivre en direct commenté sur F1only.fr.

Fittipaldi, Massa, Gutierrez et Collet ont rendu hommage à Ayrton Senna à Sao Paulo

La ville de Sao Paulo a accueilli le F1 Fan Festival en hommage à Ayrton Senna ce samedi, une semaine avant le Grand Prix du Brésil 2019.

Emmerson Fittipaldi, Felipe Massa, Esteban Gutierrez, Pietro Fittipaldi ou encore Caio Collet étaient présents pour assurer le show au volant de monoplaces récentes mais aussi d’époque.

Le héros local, Felippe Massa, a été particulièrement applaudi lorsqu’il a fait son apparition au volant de la première monoplace pilotée par Ayrton Senna, la Toleman TG184.

L’ancien pilote Williams a également pu prendre les commandes de la Lotus 97T, monoplace avec laquelle Ayrton Senna a décroché la première de ses 41 victoires en 1985 au Grand Prix du Portugal.

Le jeune brésilien, Caio Collet [17 ans], qui fait partie de la Renault Sport Academy, a pour sa part pris le volant d’une monoplace de Formule 1 pour la première fois de sa jeune carrière devant son public.

Collet s’est d’ailleurs illustré par une petite erreur lors de l’exécution d’un donuts en allant taper à très faible vitesse les barrières du parcours, endommageant l’aileron avant de la Renault E20 équipée d’un moteur V8.

C’est la troisième fois cette année que Renault participe à un F1 Fan Festival après celui de Shanghai, celui de Los Angeles et maintenant celui de Sao Paulo.

Fernando Alonso s’offre son tout premier podium en Rallye-Raid

Fernando Alonso s’est offert ce week-end son tout premier podium en Rallye en se classant troisième au Rallye Al Ula-Neom.

Le pilote espagnol et son coéquipier Marc Coma ont décroché la troisième place sur le podium en Arabie Saoudite, le premier dans sa carrière de pilote de Rallye avec Toyota.

Le double champion du monde de Formule 1 se dit ravi de ce premier podium en Rallye-Raid, alors qu’il continue de prendre de l’expérience au volant du Toyota Hilux avec lequel il participera au Dakar 2020 cet hiver.

« Être troisième et obtenir un premier podium pour mon premier Rallye, c’est une bonne chose et cela me donne de la confiance pour le Dakar. » a déclaré Fernando Alonso.

« Ce fut quatre bonnes journées de préparation pour le Dakar. J’ai appris de nouvelles choses et j’ai pu découvrir de nouveaux terrains. »

« La dernière étape a été la plus difficile avec beaucoup de pierres et une navigation compliquée. Nous n’avons pas eu de gros problèmes et nous avons finalement réussi à terminer à la troisième place de l’étape et au général, ce qui est vraiment un bon résultat pour nous. »

« Il s’agissait de notre tout premier Rallye-Raid et je suis vraiment satisfait. Je peux dire que nous avons connu quatre bonnes journées en Arabie Saoudite. »

Sebastian Vettel aimerait que la FIA modifie la règle sur le design des casques

Sebastian Vettel considère que la FIA devrait laisser le droit aux pilotes de modifier la couleur de leur casque plusieurs fois par an.

Le mois dernier, Lewis Hamilton a relancé le débat sur la personnalisation des casques en F1 en postant un message sous forme de sondage sur son compte Instagram, après que la FIA a interdit à Daniil Kvyat de modifier le design de son casque pour sa course à domicile en Russie.

« Combien d’entre-vous pensent que c’est une connerie que la FIA n’autorise qu’un seul changement par an aux pilotes pour le design de leur casque ? » a écrit Lewis Hamilton sur son compte Instagram le mois dernier.

« C’est la seule façon pour un pilote d’exprimer sa créativité et ils bloquent ça. Qui pense que nous devrions être libres de nous exprimer et d’avoir plus de changements ? J’adorerais connaître votre avis sur le sujet. »

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel, qui a été l’un des premiers pilotes dans les années 2010 à changer régulièrement de design sur son casque, va dans le même sens que Lewis Hamilton.

« Je pense que c’est notre casque et que nous devrions être libres de faire ce que nous voulons. » explique Sebastian Vettel.

« Oui, je pense que c’est une règle de merde. Nous avons finalement très peu d’espace libre pour nous exprimer et le casque est probablement le seul endroit qui nous le permet et si les gens l’aiment, c’est super, s’ils ne l’aiment pas, pas de souci, parce que ce n’est pas leur casque. »

« Je pense juste que nous devrions être en mesure de choisir librement le design et la couleur de notre casque. »

Romain Grosjean a vraiment hâte d’en finir avec la saison 2019

Le pilote Haas Romain Grosjean admet qu’il n’attend qu’une seule chose cette année : que la saison se termine le plus rapidement possible.

Le pilote français Romain Grosjean admet qu’il n’y a plus aucune motivation au sein de son équipe Haas en cette fin de saison, après une année que l’on pourrait qualifier de complétement ratée pour l’écurie américaine.

Toujours dans l’incompréhension totale avec le comportement de sa monoplace après dix-neuf courses, l’écurie Haas occupe actuellement l’avant dernière position au classement des constructeurs avec 28 points inscrits.

« Je continue comme ça, mais comme je l’ai déjà dit, c’est difficile. » admet le pilote français Romain Grosjean.

« Nous sommes tous des coureurs, nous sommes tous des compétiteurs, nous voulons tous faire le meilleur, mais vous pouvez sentir dans l’équipe que c’est difficile. »

« Ce n’est jamais bon quand vous comptez combien de courses il reste jusqu’à la fin de l’année. Vous pouvez toujours faire quelque chose, mais nous restons des êtres humains, nous avons des sentiments et nous voulons être compétitifs. »

« Le vendredi au Mexique, on a tous entendu Mercedes dire que ça allait être un week-end difficile, terrible, etc..et au final, ils ont gagné. Nous, nous avons eu trois jours difficiles, c’était long. »

« Désormais, je pense que le mieux à faire est de travailler pour l’année prochaine, travailler aussi dur que possible. Nous savons que l’année prochaine devrait être meilleure. »

Le PDG de McLaren aurait voulu inclure les salaires des pilotes dans la limite budgétaire

Le PDG de McLaren aurait voulu que le salaire des pilotes soit inclus dans la limite budgétaire qui sera introduite en F1 en 2021.

A partir de la saison 2021, les équipes seront limitées à une dépense maximale de 175 millions de dollars par saison, mais certains coûts comme les trois plus gros salaires des dirigeants, le marketing ou encore les salaires des pilotes, ne feront pas partie de cette limite budgétaire.

Pour Zak Brown, le PDG de McLaren, les salaires des pilotes auraient dû être inclus dans cette limite de 175 millions de dollars en raison de la différence énorme entre plusieurs pilotes.

« Je pense que les pilotes auraient dû être inclus dans le plafond budgétaire, quelque soit ce plafond. » a déclaré Zak Brown, cité par Race Fans.

« Cela aurait eu pour effet de forcer les équipes dans le domaine dans lequel elles souhaitent dépenser leur argent. »

« Si vous pensez que les pilotes font la plus grande différence, alors, vous pourriez continuer de les payer au même niveau qu’aujourd’hui. Mais je pense que cela aurait mis la pression sur les équipes pour déterminer dans quel domaine vous obtenez votre plus grande valeur. »

« Donc, cela n’aurait pas automatiquement fait baisser les salaires, mais cela aurait obligé les équipes à prendre davantage de décisions concernant le domaine dans lequel elles dépensent leur argent. »

Brown déclare que McLaren dépensera certainement un montant proche du plafond de 175 millions de dollars à partir de 2021 : « Je ne pense pas que nous dépenserons beaucoup plus que les trois plus grosses équipes. Ils ont de plus gros salaires pour leurs pilotes. »

1996 : La Renault Clio Williams Safety Car en F1

En 1993, Renault décline sa Clio 16S en version Williams afin de célébrer le titre de Champion du Monde F1 obtenu en 1992.

Avec ses performances en rallye, sa peinture bleue et ses jantes dorées, la dernière petite bombe de Renault ne tarde pas à entrer dans la légende…

Afin de servir de base à l’homologation de sa Clio pour les Groupes A et N, Renault remplace le bloc 1,8l de 140 chevaux par un moteur 2,0l de 150 chevaux développé sur la base de celui de la Clio 16S. Culasses et pistons sont soignées et les soupapes sont revues afin d’apporter plus de couple et plus de performance pour faire honneur à son patronyme.

Pour faire face à ce surplus de puissance, la boîte de vitesse est renforcée. Le châssis est également travaillé avec un train avant plus large, d’imposantes barres antiroulis et des tarages de suspensions spécifiques.

Esthétiquement, le modèle se pare d’une teinte bleu nacré, de jantes Speedline couleur or et de la signature Williams. Les équipements ne sont pas en reste avec des sièges semi-baquet brodés d’un « W », une moquette bleue et d’un manomètre à fond bleu.

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Si 5 000 exemplaires numérotés sont d’abord prévus, deux fois plus que le nombre nécessaire à l’homologation, le succès tant sportif que commercial de cette petite bombe au comportement sain, agile et joueur fait vite exploser la demande.

Les versions Groupe A et Groupe N offrent dès 1993 le championnat de France des constructeurs en Rallye. Digne héritière d’une lignée de Renault sportives initiée avec la 8 Gordini puis les 5 Alpine et Super 5 GT Turbo, la Clio Williams va initier la formidable saga des Clio R.S. qui va lui succéder.

Safety Car officiel au Grand Prix d’Argentine 1996

En 1996, la petite sportive française prend un sacré coup de projecteur lorsqu’elle devient le Safety Car officiel du Grand Prix d’Argentine.

Pour l’occasion, la Clio Williams reçoit un lot de Stickers officiels de la F1, des harnais de sécurité et une rampe lumineuse sur le toit et des feux à éclats dans les phares.

La Clio Williams Safety Car en vidéo

McLaren équipée du moteur Mercedes en 2021 : « La décision n’est pas contre Renault »

Le team principal de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a expliqué que la décision de revenir au moteur Mercedes n’a pas été prise contre Renault.

A la fin de la saison 2020, McLaren cessera sa collaboration avec le constructeur français Renault, qui fournit ses unités de puissance à l’équipe britannique depuis le début le début de la saison 2018.

L’écurie McLaren retrouvera donc le moteur Mercedes dès 2021, mais le team principal de l’équipe basée à Woking a expliqué que cette décision n’a jamais été prise contre Renault, grâce à qui McLaren s’est grandement améliorée au cours des deux dernières saisons.

« Nous nous sommes également améliorés grâce à Renault. Notre partenariat avec Mercedes n’est pas une décision contre Renault. » affirme Andreas Seidl à la Gazetta Dello Sport.

« Depuis l’ère hybride, Mercedes est la référence en termes de performance, de fiabilité, de qualité d’unité de puissance et en tant qu’équipe. »

« Je ne parlerais pas d’un retour, je veux écrire un nouveau chapitre de l’histoire de cette équipe. Les temps changent comme les scénarios, les fournisseurs, les relations entre les gens. »

« Avoir le meilleur sous le capot à la veille des innovations de 2021 est un signe de sécurité, de stabilité, il y aura zéro distraction. »

L’équipe McLaren occupe actuellement la quatrième position au classement des constructeurs avec 111 points inscrits depuis le début de l’année. L’équipe britannique devrait logiquement terminer à cette position cette année, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer.