GP F1 d’Azerbaïdjan : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Les pilotes seront en piste ce vendredi sur le tracé urbain de Bakou pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, huitième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmée à 13h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris). Ces deux séances seront à suivre en direct et gratuitement sur F1only.fr, tout comme les autres séances du week-end d’ailleurs.

Le samedi 11 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Pour suivre la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en direct, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Horaires GP d’Azerbaïdjan (Heure de Paris)

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Steiner espère que Schumacher va cesser de se crasher

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, admet qu’il est désormais devenu urgent que son pilote Mick Schumacher cesse de crasher sa monoplace comme ce fut une nouvelle fois le cas au Grand Prix de Monaco où l’Allemand a terminé sa course avec une monoplace littéralement coupée en deux à la sortie de la Piscine.

Depuis le début de la saison, Mick Schumacher a crashé sa monoplace à plusieurs reprises en commençant en Arabie Saoudite où il a envoyé sa Haas contre un mur à haute vitesse lors de la séance de qualifications du samedi, ce qui l’a forcé à rater le départ de la course le lendemain en raison d’un manque de pièces de rechange alors que la Formule 1 devait enchaîner une semaine plus tard avec le Grand Prix d’Australie. Schumacher a également subi des dommages lorsqu’il est entré en collision avec son compatriote Sebastian Vettel au Grand Prix de Miami, alors que le châssis accidenté lors de la dernière course à Monaco est encore actuellement en réparation à la veille de la huitième manche de l’année qui se déroule ce week-end en Azerbaïdjan.

« Ce n’est tout simplement pas possible de continuer comme ça, il le sait, et s’il se crashe aussi contre un mur à un moment donné, ce ne sera pas non plus sain. De toute évidence, il veut marquer des points, mais s’il se crashe contre un mur, il ne marque pas de points. » a déclaré Steiner ce jeudi à Bakou, cité par Autosport.

« Il le sait, donc c’est comme lui mettre la pression et lui dire qu’il ne peut pas aller se crasher. Mais je ne fais pas ça, je n’ai jamais fait ça, parce que je pense qu’ils savent qu’ils ne doivent pas se crasher. Il se passe beaucoup de choses, mais il n’y a pas de réponse simple, nous devons voir comment nous allons de l’avant. Il y a beaucoup de choses que nous devons régler maintenant. C’est un sport très compétitif et il est facile de dépasser un peu sa limite et faire de gros dégâts, surtout sur un circuit comme Monaco, Djeddah, ici [Bakou], Montréal est encore autre chose. A Singapour, il aura juste besoin de s’adapter pour ne pas reproduire ce qui a été fait à Monte Carlo. »

Steiner a également précisé qu’il n’avait pas besoin de faire la leçon de morale à son pilote concernant le coût des dégâts car l’Allemand se doute bien que de tels crashs impactent directement le budget de son équipe : « Non, nous en avons parlé, mais je n’ai pas besoin de lui expliquer à quel point nous en sommes ou comment diriger une équipe. »

Le patron de l’équipe Haas a souligné que le plus gros souci pour lui n’est pas tellement le respect du plafond budgétaire (fixé à 140 millions), mais plutôt de savoir ce que l’équipe peut dépenser en pièces de rechanges auprès des fournisseurs que sont Dallara pour le châssis ou Ferrari pour la partie mécanique.

« Le plafond budgétaire n’est pas un problème. Le budget est un problème, car nous n’opérons pas au plafond budgétaire. Donc, évidemment ce n’est jamais une bonne chose [les coûts supplémentaires liés aux crashs] et le problème supplémentaire que nous avons c’est la cadence à suivre pour fabriquer les pièces qui devient de plus en plus difficile. Chez Dallara, ils travaillent jour et nuit pour que nous puissions avoir des pièces ici et que nous puissions continuer. L’argent est bien-sûr un problème parce que vous devez payer, mais en fait, le problème est d’avoir suffisamment de pièces fabriquées. »

« Vous n’avez pas cinq moules pour les carénages, vous n’en avez qu’un, et si vous continuez à fabriquer, cela prend du temps. C’est donc un défi, mais Dallara fait un très bon travail. En ce qui concerne la suspension, Ferrari nous a aidés parce que nous manquons également de suspensions. Sinon, concernant le budget, on ne peut pas continuer à dépenser l’argent qu’on n’a pas. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan Mick Schumacher fait partie des deux seuls pilotes de la grille avec Nicholas Latifi à ne pas avoir encore marqué le moindre point depuis le début de la campagne 2022.

A Bakou, Esteban Ocon veut faire oublier la déception de Monaco

A lissue dun Grand Prix chaotique à Monaco, Esteban Ocon a manqué de peu les points après avoir reçu une pénalité qui l’a fait sortir du top dix. Malgré ce résultat, le Français chercheraà Bakou à continuer sur cette dynamique qui est la sienne en ce début de saison et qui lui permet d’occuper la neuvième place du championnat avec 30 points au compteur.

Lors de la dernière course disputée à Monaco, le pilote Alpine a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir provoqué un accrochage avec la Mercedes de Lewis Hamilton. Cette pénalité a fait sortir Ocon du top dix à l’arrivée de l’épreuve, ce qui veut dire qu’il n’a marqué aucun point malgré une course solide dans des conditions difficiles. Lorsqu’on lui demande s’il a réussi à tirer un trait sur son Grand Prix de Monaco, Ocon a répondu : « Le week-end n’avait pas bien commencé, mais l’équipe a fait un excellent travail en amont des qualifications, ce qui nous a permis davoir un bon rythme le samedi après-midi. Dimanche, ce fut une autre histoire avec des conditions très difficiles pendant la majeure partie de la course. » nous confie le pilote Alpine.

« Et pour finir, nous avons reçu une pénalité et terminé en dehors des points. Le résultat ne reflète pas ce que nous avons réussi en tant qu’équipe. Mais même si cela est décevant, nous avons quitté Monaco la tête haute en sachant que nous disposions dune bonne voiture, capable de se battre aisément dans le top 10. A nous de mettre à profit les leçons que nous avons tirées. Certaines seront appliquées dès Bakou, un autre circuit urbain. »

« C’est un circuit en ville que japprécie. Et nous savons que tout peut y arriver. Contrairement à Monaco, les possibilités de dépassement sont nombreuses et vous roulez avec beaucoup moins d’appui en raison des longues lignes droites et des sections à grande vitesse qui composent le tracé. » poursuit Ocon.

« Nous verrons de l’action roue contre roue dans les lignes droites, ce qui est très excitant sur un circuit comme celui-ci. Mais nous devrons également trouver un bon compromis entre avoir une bonne vitesse de pointe pour les lignes droites, sans enlever pour autant trop d’appui pour pouvoir être efficace dans les virages les plus lents. Mettre le doigt sur le bon réglage sera primordial. »

 Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Esteban Ocon insiste sur le fait qu’il souhaite ramener des points à son équipe après la déception de Monaco : « Lobjectif est bien évidemment de faire en sorte que le week-end se déroule le mieux possible. Nous devrons suivre notre programme pendant les séances d’essais libres et être aussi prêts que possible pour les qualifications. Nous devons nous assurer d’être en bonne position pour dimanche afin de ramener quelques bons points à l’équipe après la déception de Monaco. »

En 2021 au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Esteban Ocon a dû abandonner après seulement trois tours en raison d’un problème mécanique sur son Alpine.

Alfa Romeo dévoile une livrée spéciale de sa F1 pour le GP d’Azerbaïdjan

L’équipe Alfa Romeo a dévoilé à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan une livrée spéciale de sa monoplace aux couleurs de l’Italie pour célébrer le lancement de la nouvelle Alfa Romeo Tonale dans les showrooms européens de la marque.

L’Alfa Romeo Tonale – premier SUV électrifié de la marque – débarque dans tous les showrooms Alfa Romeo dans les prochains jours en Europe et pour célébrer cet événement, l’équipe de Formule 1 du constructeur italien a décidé de marquer le coup avec une monoplace à la livrée spéciale pour cette huitième manche de l’année à Bakou avec un capot moteur entièrement vert avec la représentation des phares signature de la Tonale. La couleur verte est un clin d’œil à la teinte Vert Montréal utilisée lors du lancement de la Tonale, mais aussi un lien fort avec l’identité d’Alfa Romeo pour la transition vers un concept de mobilité plus responsable et durable, tout en restant fidèle à sa sportivité, sa dynamique de conduite et sa qualité premium.

La nouvelle livrée, conçue par le Centro Stile d’Alfa Romeo, est bien sûr également un hommage au drapeau italien et une nouvelle étape dans la consolidation des liens étroits entre la légendaire marque automobile et le groupe Sauber, une coopération approfondie réunissant deux marques historiques et s’appuyant sur trente ans de savoir-faire en Formule 1.

La célébration de la nouvelle Tonale ce week-end ne serait pas fidèle à l’esprit inclusif d’Alfa Romeo sans les fans : par conséquent, le partenaire d’Alfa Romeo F1 Team, JigSpace, propose un moyen innovant et accessible de découvrir la nouvelle livrée dans toute sa splendeur. JigSpace, la première plate-forme ouverte et générée par les utilisateurs au monde avec App Clips et webAR, met une version 3D interactive de la C42 de l’équipe entre les mains des fans du monde entier.

Pour voir la livrée de la C42, il vous suffit d’utiliser le QR Code ci-dessous avec votre smartphone, tablette…

Le président de la FIA clarifie ses propos

Le président de la Fédération Internationale de l’Automobile, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à réagir ce jeudi aux récents articles publiés dans certains médias après avoir donné une interview qui évoquait, entre autres, la place de la politique dans le sport automobile.

A la suite de l’interview accordée à nos confrères de Grandprix247.com en date du 3 juin, les propos de l’ancien pilote de rallye et actuel dirigeant de la FIA ont été repris par plusieurs médias et ont fait couler beaucoup d’encre.

Alors qu’on lui demandait s’il considérait que le sport automobile avait tendance à être trop politique, Mohammed Ben Sulayem avait répondu : « Malheureusement, dans un sens oui. On essaie de séparer le sport de la politique et la neutralité est justement une des valeurs de la FIA.« 

« Nous sommes ici pour une seule et unique raison, c’est le sport. Maintenant, il faut parfois être politique, mais pas politicien. Où mettre le curseur? La FIA doit faire attention à ne pas se laisser entraîner dans la politique sans oublier les racines du sport automobile. »

« Niki Lauda et Alain Prost ne s’intéressaient qu’au pilotage. Maintenant, Vettel conduit un vélo arc-en-ciel, Lewis est passionné par les droits de l’homme et Norris se préoccupe de la santé mentale. Tout le monde a le droit de penser. Mais selon moi, il s’agit ici de décider si nous devons imposer nos croyances aux autres et si nous devons placer ça au-dessus du sport tout le temps. » a indiqué l’Emirati.

A la veille de la huitième manche de la saison de F1 2022 en Azebaïdjan, Mohammed Sulayem a tenu à clarifier sa position sur les réseaux sociaux. Il a notamment posté ce jeudi un tweet dans lequel il indique : « En tant que pilote, j’ai toujours considéré le sport comme un catalyseur de progrès dans la société. C’est pourquoi la promotion de la durabilité, de la diversité et de l’inclusion est une priorité clé de mon mandat. De la même manière, j’apprécie l’engagement de tous les pilotes et champions pour un avenir meilleur. »

 

Pierre Gasly envisage « toutes les options » après 2023

Pierre Gasly dit qu’il serait prêt à quitter le giron Red Bull à la fin de son contrat car le Français sait qu’il n’a quasiment aucune chance de pouvoir rejoindre l’équipe mère avant au moins 2025 après l’annonce de la prolongation de contrat de Sergio Perez pour deux saisons supplémentaires. 

Juste après le Grand Prix de Monaco remporté par Sergio Perez, Red Bull a annoncé une prolongation de contrat pour le pilote mexicain qui continuera à rouler pour l’écurie de Milton Keynes aux côtés de Max Verstappen pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2024. Cette prolongation de contrat signifie que l’avenir de Pierre Gasly chez Red Bull semble compromis à moins que le Français n’ait l’opportunité de rester chez AlphaTauri une fois son contrat terminé. Interrogé sur la récente prolongation de Perez, Gasly a admis qu’il n’était pas surpris de cette décision de la part de son ancienne équipe.

« Ce n’est pas comme si c’était une surprise, parce que je suis une personne très objective et en fonction de ce qu’ils attendent d’un deuxième pilote, Perez coche toutes les cases. » a déclaré Pierre Gasly, cité par nos confrères de RaceFans. 

« Il a fait une saison incroyable [en 2021], il performe bien cette saison, il est rapide, il a un soutien financier, une bonne expérience et c’est donc un bon candidat pour l’équipe. Ce n’est donc pas comme si c’était une surprise pour moi. L’impact que cela a sur ma carrière, et avec les ambitions que je peux avoir, cela l’a évidemment affectée. C’est donc ce dont nous discutons actuellement avec Helmut pour évidemment trouver ce qui est le mieux pour nous tous et comment avancer à partir de là. »

Après son bref passage chez Red Bull en 2019, Pierre Gasly a connu un retour réussi au sein de l’équipe AlphaTauri [anciennement Toro Rosso] avec une victoire à Monza au Grand Prix d’Italie 2020 comme meilleur résultat de sa carrière jusqu’à présent. Le Français estime donc – à juste titre – que ses résultats obtenus au cours de ces deux dernières années plaident en sa faveur et ont démontré qu’il avait le potentiel de rouler dans une voiture du haut de la grille.

« J’ai montré l’an dernier, lorsque j’avais une voiture compétitive, ce que je pouvais faire au milieu du peloton. Pas seulement l’année dernière, 2020 et 2019 également. C’est pourquoi je dis que je comprends leur position, mais d’un autre côté, cela ne signifie pas que je comprends le fait que les choses doivent rester telles qu’elles sont. Mais il s’agit simplement de trouver ce qui convient le mieux à chacun. »

« Evidemment, pour le moment je suis engagé envers AlphaTauri, je donne le meilleur de moi-même et je donnerai toujours le meilleur de moi-même avec cette équipe même si nous traversons des moments difficiles. »

Le contrat actuel de Pierre Gasly avec son équipe AlphaTauri court jusqu’à la fin de la saison 2023, passé ce délai, le Français envisage « toutes les options » : « Après dix ans de relation, ils me connaissent depuis que je suis gamin, ils me connaissent exactement, nous avons une très bonne relation en fait avec Helmut. Je pense donc qu’il s’agit de trouver comment faire en sorte que cela fonctionne pour nous tous. »

« Au delà de 2023, j’envisage toutes les options car je n’ai rien au delà. Ce sont des choses dont nous devons discuter avec Helmut. De toute évidence, ils veulent me garder dans le programme, mais nous devons voir comment faire en sorte que cela fonctionne. Ce ne sont que des conversations normales qui sont en cours. »

Son successeur chez Red Bull, le Thaïlandais Alexander Albon – qui a lui aussi été remercié par Red Bull à la fin de la saison 2020 – court désormais pour l’écurie Williams mais bénéficie toujours du parrainage de Red Bull. Pierre Gasly pour sa part dit qu’il serait éventuellement ouvert à un arrangement similaire à l’avenir si cela peut lui permettre d’aller rouler dans une grande équipe.

« Pour le moment je dirais oui, mais je ne veux pas faire de plans parce que je ne veux pas faire les gros titres sur ce qui pourrait se passer. » conclut le Français.

Alpine modifie la livrée de sa F1 pour le Mois de la Fierté

L’équipe Alpine célébrera le Mois de la Fierté à travers des symboles d’alliance tout au long du mois de juin. L’équipe du constructeur français confirme aussi son partenariat avec Racing Pride, dont le but est de promouvoir l’inclusion des personnes LGBTQ+ en sport automobile.

Alpine œuvre avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d’Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l’orientation sexuelle, l’expression de genre ou l’identité de genre. La première étape s’est composée d’une consultation dans tous les secteurs clés de l’entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés existant sur les sites d’Alpine. En parallèle, Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes au sein de l’écurie et a travaillé avec plusieurs départements pour orienter ses politiques futures vers davantage de diversité et d’inclusivité bien au-delà du Mois de la Fierté.

Fin 2021, une enquête auprès du personnel d’Alpine avait fourni de premiers indicateurs faisant ressortir que si la majorité se sent respectée, valorisée et appréciée dans son environnement, plusieurs collaborateurs ont fait part d’une culture historiquement dominée par les hommes et l’omniprésence des railleries. Des initiatives ont été implémentées pour commencer à contrer cela et encourager l’empathie en aidant les membres de l’équipe à comprendre et à apprécier les orientations des différentes communautés.

En début d’année, l’équipe Alpine a également nommé un comité de diversité et d’inclusion, composé d’un panel de membres du personnel issus de différents milieux, notamment de la communauté LGBTQ+, des communautés représentant les personnes de couleurs, mais aussi des femmes et des familles monoparentales, afin de reconnaître l’importance des individualités pour un lieu de travail ouvert et accueillant. L’objectif est d’identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d’un cadre de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l’égalité des chances dans le sport automobile.

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Dans ce contexte, Alpine profitera du Mois de la Fierté pour reconnaître et mettre en avant les contributions des membres de son personnel faisant partie de la communauté LGBTQ+. Les cadres de l’entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s’informer sur les défis et les conversations autour de l’inclusion alors que le département des ressources humaines de l’équipe est guidé par Racing Pride dans son processus d’adoption de politiques d’inclusion destinées à aider les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et être eux-mêmes sur leur lieu de travail. Des symboles d’alliés, tels que des tours de cou et des pins aux couleurs de l’arc-en-ciel à la disposition du personnel souhaitant afficher son soutien, permettront à tous les membres de l’équipe de participer au Mois de la Fierté. En parallèle, des drapeaux aux couleurs de l’arc-en-ciel ont été brandis à Enstone tandis que les deux monoplaces de l’équipe l’arboreront aussi fièrement sur leur carrosserie lors de toutes les courses disputées durant le mois de juin.

« Depuis trop longtemps, le sport automobile n’est pas représentatif de la diversité de notre société au sens large. Il y a plusieurs raisons à cela, mais nous devons aller de l’avant et remettre en question les préjugés. » estime Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Notre aventure commence ici. La communauté LGBTQ+ a manqué de représentation et de soutien visibles au sein de notre industrie, et nous devons changer cela. Nous voulons qu’Alpine soit un lieu de travail ouvert, inclusif et productif et que nos employés se sentent heureux et soutenus sur leur milieu professionnel. Un environnement heureux offre davantage de créativité et c’est exactement ce que nous devons favoriser au fil de notre avancée. Pour ce faire, nous devons comprendre pleinement les défis auxquels sont confrontés les groupes sous-représentés en sport automobile. Le Mois de la Fierté est un bon point de départ. Nous savons que nous devons faire plus pour donner une voix et une représentation à cette communauté. » conclut le Français.

Sebastian Vettel : « Un pilote ouvertement gay serait le bienvenu en F1 »

Fervent défenseur de la diversité et de l’inclusion, le quadruple champion du monde considère que les mœurs évoluent et que la Formule 1 serait prête pour accueillir un pilote qui afficherait ouvertement son homosexualité.

Dans une interview accordée au magazine Attitude, Sebastian Vettel a déclaré : « Peut-être que cela n’aurait pas été le cas dans le passé, mais maintenant je pense qu’un pilote de Formule 1 gay serait le bienvenu, et à juste titre. Je pense que cela aiderait à accélérer l’élimination des préjugés et à pousser notre sport dans une meilleure direction. Je pense donc et j’espère que notre sport serait prêt pour cela. »

Il n’y a eu que des pilotes masculins sur la grille de départ en Formule 1 depuis 1976, mais la discipline a œuvré pour la diversité et l’inclusion avec des équipes montrant leur soutien à la communauté LGBTQ+.

L’année dernière, le pilote Aston Martin portait un t-shirt aux couleurs de l’arc-en-ciel en Hongrie avec le message « même amour » pour protester contre la législation anti-LGBTQ+. Père de trois enfants et âgé de 34 ans, Sebastian Vettel a également concouru avec les logos Racing Pride sur sa monoplace.

L’Allemand, premier pilote de F1 à apparaître sur la couverture de ce magazine LGBTQ, a indiqué  avoir remarqué un changement d’attitude, certains ingénieurs et mécaniciens étant désormais plus ouverts sur le sujet : « J’ai l’impression que le monde entier a beaucoup changé ces derniers temps. Il y a toujours eu des personnes LGBTQ en Formule 1, mais je ne peux pas parler pour eux ni dire s’ils ont considéré qu’ils devaient se cacher ou non. Certes, le fait que le monde s’est ouvert les a aidés. Donc, ça va mieux, et vous voyez maintenant quelques ingénieurs et mécaniciens qui se sentent capables d’être plus ouverts. »

Sebastian Vettel compare la situation au football professionnel et à « l’ancienne image d’un joueur ou d’un pilote en tant que « héros « qui devrait correspondre à un certain ensemble de critères. « Mais les critères de jugement sont tout simplement erronés. Pourquoi ces stéréotypes seraient-ils liés d’une manière ou d’une autre à la performance ? Qui doit décider ?« , a-t-il demandé. « Il faut un énorme courage pour montrer sa vraie personnalité plutôt que de se cacher derrière une façade basée sur ce que les gens attendent. »

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L’ancien pilote Ferrari et Red Bull a également déclaré : « Je suis totalement contre le racisme, le sexisme, l’âgisme, l’homophobie et toutes formes de préjugés. Je suis très soucieux de l’environnement. Je défendrai toujours ces valeurs et ces principes. Si on me pose certaines questions, j’y répondrai. Si la plate-forme de la Formule 1 nous permet de diffuser et de partager plus largement ces valeurs et ces principes, je pense que c’est une très bonne chose. »

Par ailleurs, l’équipe Mercedes a annoncé ce mercredi que les pilotes courraient avec une étoile arc-en-ciel sur leurs voitures pour les trois grands prix du mois de juin, appelé « Pride month », le mois des fiertés en l’honneur de la communauté LGBTQ.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton et son coéquipier George Russell porteront également la «Pride Star» sur leur casque en Azerbaïdjan, au Canada et en Grande-Bretagne.

Alonso apprécie Bakou : « Il n’y a vraiment aucune marge d’erreur »

Le double champion du monde Fernando Alonso cherchera, ce week-end en Azerbaïdjan, à enchaîner avec un troisième Grand Prix dans les points, pour ce qui sera sa quatrième apparition sur ce tracé urbain ultra rapide.

Après avoir obtenu son meilleur résultat de la saison au Grand Prix de Monaco avec une septième place à l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso fait preuve d’optimisme à l’approche du Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se disputera de nouveau sur un tracé urbain que l’Espagnol apprécie particulièrement, notamment parce que les pilotes n’ont aucune marge d’erreur : « Nous avons dorénavant beaucoup de circuits urbains en Formule 1. Je les apprécie car il n’y a vraiment aucune marge d’erreur. »

« Bakou est un circuit où il est possible de dépasser à plusieurs endroits. Lors de mes trois dernières courses làbas, j’ai réussi à gagner un certain nombre de places pendant la course. Sur ce plan, cest très différent de Monaco. » nous confie Alonso à la veille de la huitième manche de l’année. 

« C’est un circuit amusant, où les dépassements sont possibles. Il y a un mélange de virages à haute et à basse vitesse et une très longue ligne droite. Il vous faut avoir un set up en conséquence. Il sera intéressant de voir comment les monoplaces 2022 se comporteront sur ce circuit. »

« Je ne peux pas vraiment le comparer à un tracé sur lequel nous avons déjà couru cette année. De plus, ici, votre course ne dépend pas nécessairement de votre performance le samedi, et lordre établi peut être totalement bouleversé par une voiture de sécurité. Je pense que ce sera une course amusante et jai hâte de relever ce défi ! »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Fernando Alonso occupe la treizième place au championnat du monde des pilotes avec dix points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan : le bulletin météo complet

Pour la huitième course de la saison, la F1 pose ses valises ce week-end à Bakou pour le GP d’Azerbaïdjan et comme avant chaque Grand Prix, F1only.fr vous propose le bulletin météo complet pour le week-end.

Introduit au calendrier en 2016 et dessiné par Hermann Tilke, le circuit urbain de Bakou accueille la F1 pour une sixième fois (la course a été annulée en 2020 en raison de la pandémie). A noter qu’au cours des 5 dernières éditions, il y a toujours eu un vainqueur différent (Nico Rosberg en 2016, Daniel Ricciardo en 2017, Lewis Hamilton en 2018, Valtteri Bottas en 2019 et Sergio Pérez en 2021). Cette saison et avec la rivalité entre Red Bull et Ferrari, il y a de grandes chances de voir le nom d’un autre pilote inscrit au palmarès de la course de ce week-end.

Situation générale

Capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou (qui est aussi la capitale ayant la plus faible altitude du monde -28 m), se trouve au bord de la mer Caspienne. Grâce à la proximité de la mer, les étés sont chauds sans être torrides.

Un marais barométrique associé à un flux de Nord engendre un peu d’instabilité dans la nuit de jeudi à vendredi. Le retour d’un champ de haute pression dès samedi laisse place à un temps sec et ensoleillé pour le reste du week-end avant une nouvelle dégradation attendue pour lundi.

Vendredi 10 juin – Essais libres 1 et 2

La journée de vendredi débute par un temps majoritairement couvert avec quelques éclaircies. A compter de la fin de la matinée, le soleil devient de plus en plus généreux avec encore quelques passages nuageux. Grâce au soleil et à l’index UV de 7 (sur une échelle de 11), le thermomètre atteindra 26°C au plus chaud de l’après-midi mais le vent du secteur Nord (avec des pointes au-dessus de 45km/h) viendra freiner la hausse du mercure et pourrait gêner les pilotes.

Samedi 11 juin – Essais libres 3 et qualifications

Malgré la présence du vent du Nord-Est entre 10 et 20 km/h, la journée de samedi devrait être la plus chaude du week-end. Le soleil sera bien présent (Index UV de 9) et un maximum de 29°C est prévu pour la troisième séance d’essais libres (13h00, heure de Paris) et 28°C lors de la séance des qualifications (16h00, heure de Paris).

Les conditions de piste seront donc constantes et avec un bitume qui pourrait frôler 50°C, les enveloppes C3, C4 et C5 (qui sont les plus tendres du spectre Pirelli) seront donc très faciles à monter en température. Il n’y a aucun risque de pluie pour samedi.

Dimanche 12 juin – La course

Peu de changement climatique pour la journée de dimanche, hormis le vent qui s’oriente progressivement du secteur Sud (entre 15 et 25 km/h).

Les 51 tours de la course, dont le départ sera donné à 15h00, heure locale (13h00, heure de Paris), se dérouleront sous un ciel bleu avec une température idéale de 27°C.

La très longue ligne droite (de 2,2 km) permet aux F1 d’atteindre des vitesses de pointe supérieures à 360 km/h. Couplé au DRS, aux nouvelles caractéristiques aérodynamiques introduites cette année et aux conditions météorologiques idéales, tous les ingrédients sont réunis pour avoir des dépassements et une course intéressante.

Alpine confirme quelques améliorations sur sa F1 pour Bakou

L’équipe Alpine introduira ce week-end à Bakou quelques améliorations aérodynamiques spécifiques sur sa monoplace sur un tracé urbain ultra rapide composé de longues lignes droites mais aussi de virages lents. 

L’équipe du constructeur français introduira ce week-end à Bakou un nouveau package aéro sur l’A522 d’Esteban Ocon et Fernando Alonso, un package typé Monza sur un tracé où l’équilibre aéro est bien difficile à trouver à cause de ces longues lignes droites qui demandent une vitesse de pointe importante, mais aussi des virages très lents comme par exemple l’enchaînement 9,10,11 dans le centre historique de la ville et qui reste l’endroit le plus étroit de tout le calendrier.

« Depuis son arrivée au calendrier il y a quelques années, Bakou – de par les spécificités de son tracé a toujours proposé des courses imprévisibles. C’est une piste qui offre des courses passionnantes, de nombreuses possibilités de dépassement ainsi que des zones à risque gratifiantes pour les pilotes. Et cela laisse toujours place à de grandes opportunités, quil faut sefforcer de saisir. Nous apporterons ce week-end quelques évolutions aérodynamiques spécifiques au circuit avant de lancer la prochaine série daméliorations entrant dans le cadre de notre plan de développement 2022. » nous explique Otmar Szafnauer, le team principal de l’équipe Alpine, à la veille de cette huitième manche de l’année, sans pour autant nous préciser l’étendue de ces améliorations.

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« Cest toujours délicat de régler la voiture à Bakou, où il est primordial d’avoir une vitesse de pointe élevée afin dêtre compétitif sur les longues lignes droites. La partie centrale du tracé comporte en revanche des virages négociés à basse vitesse. Cest un équilibre difficile à trouver. L’objectif sera de se qualifier le plus haut possible sur la grille, de rester raisonnable et patient en course, et d’être en position de saisir toute opportunité susceptible de se présenter à nous. »

« A Monaco, sur un circuit aux caractéristiques peu adaptées à notre package, nous avons été compétitifs. Ce fut par ailleurs un bon week-end dapprentissage, et nous allons mettre à profit les enseignements emmagasinés pour améliorer encore notre voiture sur différents types de circuits. »

« Encore une fois, notre voiture s’est bien qualifiée [à Monaco] et nos deux pilotes ont montré qu’ils avaient le potentiel pour finir dans ou aux portes du top six. Nous devons cependant encore réussir un week-end optimal du début à la fin – du vendredi au dimanche – et montrer notre véritable potentiel. Nous sommes impatients de courir ce week-end. Lobjectif sera de sortir de cette double courses avec quatre arrivées dans les points, voire mieux… »

Depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Alpine n’a cessé d’apporter des nouvelles pièces sur sa monoplace avec un nouveau fond plat à Imola et un nouvel aileron arrière à Barcelone en plus de quelques petites améliorations moins visibles.

Les horaires du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022, huitième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule sur le tracé urbain de Bakou du 10 au 12 juin.

Un programme classique vous attend ce week-end en Azerbaïdjan avec deux séances d’essais libres le vendredi après-midi, une séance d’essais libres le samedi et les qualifications samedi dans l’après-midi. En ce qui concerne les horaires des différentes séances, les pilotes prendront la piste ce vendredi 10 juin pour la première séance d’essais libres [EL1] à 13h00 (heure de Paris), tandis qu’ils participeront à la deuxième séance d’essais libres [EL2] à 16h00 (heure de Paris).

La samedi 11 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 12 juin, le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022 sera donné à 13h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 51 tours de course. Vous pourrez bien-sûr suivre toutes ces séances en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long du week-end.

Horaires GP d’Azerbaïdjan 2022 (heure de Paris)

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Mercedes utilisera une étoile aux couleurs LGBTQ+ à partir de Bakou

L’équipe Mercedes utilisera une « Pride Star » [étoile aux couleurs LGBTQ+] sur sa monoplace au cours des trois prochaines manches du championnat du monde 2022 (Bakou, Montréal et Silverstone).

Juin étant le mois de la fierté au cours duquel les communautés LGBTQ+ du monde entier sont célébrées, l’équipe Mercedes a pris la décision de placer une étoile « arc en ciel » sur le capot de sa monoplace pour les trois prochaines courses du calendrier, bien que le Grand Prix de Grande-Bretagne se dispute au début du mois de juillet. Les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell arboreront également l’étoile arc en ciel sur leurs casques lors des trois prochains événements à venir.

« Nous sommes fiers de courir avec la Pride Star Mercedes sur nos W13 pour les trois prochaines courses en célébrant la communauté LGBTQ+ et en sensibilisant pour le mois de la fierté. » a indiqué l’équipe Mercedes à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Dans le cadre de notre programme Accelerate 25, l’affichage de la Pride Star représente une expression visuelle de notre engagement à créer une équipe plus diversifiée et inclusive. Nous croyons fermement que la promotion d’une culture dans laquelle les membres de notre équipe peuvent exprimer librement leur personnalité et leur identité se traduira par une équipe plus forte et plus performante. »

« Au cours du mois de la fierté, nous organiserons un barbecue de réseautage auquel tous les membres de l’équipe pourront assister, soulignant l’importance de devenir des alliés et de fournir un soutien à leurs collègues LGBTQ+. Nous partagerons également une série d’histoires «Ce que la fierté signifie pour moi» des membres de l’équipe en interne tout au long du mois, tout en facilitant l’accès à une gamme d’opportunités d’apprentissage liées à la fierté. »

« Avec d’autres entreprises de la famille Mercedes-Benz, la marque Pride Star est affichée sur nos plateformes de médias sociaux et le sera pendant tout le mois de la fierté, en utilisant notre plateforme pour sensibiliser et mettre en évidence ce mois spécial dans le calendrier LGBTQ+. »

Binotto : « Notre objectif est d’être compétitifs, pas de gagner le championnat »

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a tenu à rappeler que son équipe ne s’est pas fixée comme objectif de remporter le championnat du monde cette saison, mais bien de redevenir compétitive après plusieurs années difficiles.

La Scuderia Ferrari a débuté la campagne 2022 de la meilleure des manières en dominant les deux championnats du monde pilotes et constructeurs au cours des premières courses du calendrier. Cependant, depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’écurie italienne semble être dans une mauvaise passe avec un Charles Leclerc qui a commis une erreur en course à Imola et qui a terminé à la sixième place avant de connaître un abandon au Grand Prix d’Espagne en raison d’un problème mécanique, tandis qu’une grossière erreur stratégique de la part de son équipe à Monaco a transformé une potentielle victoire en quatrième place pour sa course à domicile.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan (du 10 au 12 juin), la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 36 points de retard sur Red Bull Racing, alors que Charles Leclerc est deuxième au classement des pilotes avec neuf unités de retard sur Max Verstappen.  Mais aussi curieux que cela puisse paraître, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a rappelé que l’objectif de Ferrari cette année n’est pas de remporter le championnat du monde ,mais bel et bien de redevenir compétitive.

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« Nous nous sommes fixés comme objectif d’être de nouveau compétitifs en 2022. Donc, notre objectif est d’être compétitifs, pas de gagner le championnat, et il serait complétement faux de transformer cela en : « essayons de gagner le championnat parce que nous sommes compétitifs ». Etre compétitif est un fait, devenir champion du monde est un autre niveau de tâche. » a déclaré Binotto lors d’un entretien accordé à la BBC.

« C’est peut-être pour enlever de la pression sur l’équipe, mais je pense aussi que ce serait une erreur en tant que direction de changer les objectifs que nous leur avons donnés. Sans aucun doute, ce que nous avons l’intention de faire, c’est d’ouvrir un cycle – devenir champion du monde, mais pas une seule fois; essayer d’y rester. Mais je pense que cela prendra du temps. »

« Notre état d’esprit en interne est toujours que nous devons nous améliorer en tant qu’équipe pour être capables de gagner un championnat. Cela ne veut pas dire que nous le ferons pas, peut-être que nous le ferons dès que possible, mais nous sommes conscients du fait qu’il ne s’agit pas simplement d’être compétitifs. L’ambition est là, chaque personne travaillant pour Ferrari a l’ambition. Je ne pense pas avoir besoin de leur rappeler. Le plus important est de les laisser se concentrer sur notre processus d’amélioration continue, donc chaque course est une opportunité de leçon-examen à apprendre et à construire pour faire quelque chose de mieux. Il est important de rester concentré sur chaque course, nous ne regardons pas les classements. »

Bottas espère débuter son week-end à Bakou avec un vendredi propre

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas espère qu’un vendredi propre permettra à son équipe de montrer tout son potentiel ce week-end à Bakou après une série de récents revers lors des premiers essais libres de plusieurs week-ends depuis le début de l’année.

Depuis le début de la saison, Valtteri Bottas a très rarement connu une journée du vendredi propre avec plusieurs pannes mécaniques ou encore un crash à Miami, ce qui est venu gâcher la préparation du Finlandais lors de nombreux week-ends de course. Malgré ces difficultés, Bottas a marqué régulièrement des points le dimanche sauf en Arabie Saoudite où le pilote Alfa Romeo a dû abandonner sur panne mécanique. A la veille de la huitième manche de l’année qui se dispute ce week-end à Bakou, Valtteri Bottas espère donc que son vendredi se passera bien.

« Bakou est un endroit avec de bons et de mauvais souvenirs pour moi, donc j’espère vraiment en ajouter d’autres agréables ce week-end. Il sera crucial que nous puissions passer un week-end sans problème. » nous confie Valtteri Bottas à la veille de cette huitième manche de l’année.

« Jusqu’à présent, nous avons réussi à obtenir de bons résultats malgré quelques problèmes le vendredi jusqu’à présent, et si nous arrivons à les résoudre, nous pourrions vraiment voir tout le potentiel de notre package. Nous savons que nous pouvons nous battre à l’avant et ce sera évidemment notre but ici. »

« C’est une piste qui peut nous offrir des courses chaotiques, et nous devrons juste être prêts à tirer le meilleur parti de toute opportunité. Je pense que ça pourrait être très amusant ce dimanche. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Valtteri Bottas occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 40 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Verstappen a un travail à finir à Bakou après son abandon en 2021

Le champion du monde en titre Max Verstappen admet qu’il a quitté Bakou l’an dernier sur un goût d’inachevé après son abandon au 47eme tour de course en raison d’un crash survenu après une crevaison soudaine dans la ligne droite principale alors que le Néerlandais semblait se diriger vers la victoire.

A l’entame du 47eme tour de course au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, Max Verstappen menait l’épreuve devant son coéquipier Sergio Perez lorsque sa Red Bull a terminé sa course dans le muret dans la ligne droite principale à la suite d’une crevaison soudaine d’un des pneus arrière de sa monoplace. Indemne mais fou de rage, Max Verstappen a donc quitté Bakou l’an dernier sans le moindre point en poche et espère bien se rattraper cette année.

« J’ai hâte de retourner à Bakou, nous avons des affaires inachevées là-bas après ce qui s’est passé l’année dernière. » nous confie le Néerlandais avant cette huitième manche de la saison.

« C’est une piste qui est délicate avec de grandes zones de freinage et des échappatoires réduites. » poursuit l’actuel leader du championnat. « Trouver la meilleure configuration est également difficile parce que nous devons obtenir le bon niveau d’aileron. Il sera également intéressant de voir si nous pouvons améliorer notre performance sur un tour pour les qualifications parce qu’il nous en manque encore un peu. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec neuf points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Pierre Gasly a « un bon pressentiment » pour le GP d’Azerbaïdjan

Le Français Pierre Gasly a « un bon pressentiment » pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se déroule ce week-end du 10 au 12 juin sur le tracé urbain ultra rapide de Bakou où il a terminé sur la troisième marche du podium l’an dernier. 

Après un Grand Prix de Monaco qui ne s’est pas déroulé comme il l’espérait, notamment à cause d’une erreur commise par son équipe le samedi en qualifications et qui l’a empêché de passer en Q2, Pierre Gasly s’apprête à disputer le Grand Prix d’Azerbaïdjan avec la ferme intention de faire oublier le fiasco monégasque sur un tracé urbain rapide composé essentiellement de virages lents, ce qui est l’un des points forts de sa monoplace cette saison.

« J’étais vraiment dégoûté de la tournure de Monaco parce que nous étions très rapides dans toutes les séances d’essais libres et je me sentais très à l’aise avec la piste. Nous avions réussi à trouver un bon set-up de voiture pour ce circuit unique et puis, dans la seule séance où il fallait vraiment que tout soit parfait, nous avons commis des erreurs qui nous ont coûté cher, car les qualifications sont la séance la plus importante du week-end. » nous confie Gasly à propos de son week-end monégasque.

« On n’a pas bien géré ça et puis, en partant de l’arrière, c’est plus ou moins mission impossible. Mais j’étais content des conditions humides, car cela nous donnerait plus de chance. Je peux être très content de la course, prendre des risques, s’arrêter au premier tour pour chausser les Intermédiaires dans des conditions de faible adhérence, dépasser des voitures et faire un spectacle, donc c’était frustrant de ne pas être récompensé par au moins un point. » ajoute le Français qui a terminé le Grand Prix de Monaco à la porte des points à la onzième place.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote AlphaTauri pense qu’il aura bien plus de chances de décrocher un bon résultat sur un tracé un peu plus adapté à sa monoplace : « J’ai un bon pressentiment sur cette course, parce que la piste de Bakou n’est composée que de virages lents et nous savons que, jusqu’à présent cette année, nous semblons avoir plus de mal dans les virages à grande vitesse. » nous explique le Français à la veille de la huitième manche de la saison.

« Donc, je pense que le tracé pourrait potentiellement nous convenir, mais nous ne devons pas oublier qu’il y a cette longue ligne droite principale, nous devrons donc voir comment gérer cela. Mais dans l’ensemble, je suis raisonnablement optimiste sur le fait que nous pouvons bien performer là-bas. L’année dernière, nous nous en sommes bien tirés, j’ai terminé sur le podium à la troisième place après m’être qualifié quatrième et ce fut une excellente course pour l’équipe car Yuki [Tsunoda] était également septième dans les points. Donc, nous venons à Bakou pour « défendre » ce résultat. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Pierre Gasly occupe la quatorzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de la saison.

Apple s’offre Brad Pitt dans un film sur la F1 produit par Lewis Hamilton

Le géant américain Apple a signé un contrat avec Brad Pitt pour qu’il tienne le rôle principal dans un film sur la Formule 1 qui sera produit par le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

Brad Pitt devrait jouer dans ce film le rôle d’un pilote vétéran qui sort de sa retraite pour concourir aux côtés d’un jeune pilote et contre d’autres légendes du sport. Pour son premier long métrage, Lewis Hamilton partagera son rôle de producteur avec Jerry Bruckheimer, tandis que la mise en scène sera confiée à Joseph Kosinsky.

Le projet intervient alors que la Formule 1 a développé une base de fans américaine plus large ces dernières années grâce à la popularité des docu-séries de Netflix « Drive to Survive ». La série, qui diffuse maintenant sa quatrième saison, donne aux fans un aperçu des différentes équipes et des pilotes tout au long d’une saison de Formule 1.

En mars dernier, Apple a également obtenu les droits d’un documentaire sur la vie de Lewis Hamilton et sa brillante carrière en tant que seul pilote noir de Formule 1, qui sera réalisé par Matt Kay.

F1 Manager 2022 dévoile sa date de sortie

La dernière simulation de gestion F1 officielle est sortie il y a 22 ans, et même si Motorsport Manager sur PC et mobile a fait le travail durant ces dernières années, on peut dire que l’attente a été longue. Que les stratèges en herbe se rassurent, ils pourront très bientôt gérer leur écurie sous tous les angles.

F1 Manager 2022 sortira le 30 août prochain, développé par Frontier Development (Planet Coaster, Planet Zoo, Jurassic World Evolution…), le jeu de gestion s’est dévoilé au travers d’une bande annonce laissant apparaître des graphismes soignés, et des polices de caractères similaires à celles utilisées lors des retransmissions pour plus d’authenticité. Arrivant sur consoles Xbox One / Series, Playstation 4 / 5 et PC, les joueurs ayant pour habitude de jouer au mode « Mon Écurie » sur les traditionnels jeux de F1 ces dernières années ne seront pas dépaysés. Jeu de gestion oblige en revanche vous ne piloterez aucune voiture, en contrepartie vous serez en charge de la gestion complète de votre écurie avec une pléthore de choix et réglages déterminants pour votre écurie.

Allant de la bonne tenue de votre bilan, à la surveillance du plafond des coûts qui sont impactés par tous vos choix, tout ceci en espérant développer une pièce qui ne sera peut être pas meilleure que celle que vous pensiez remplacer, votre réussite passera comme pour tous jeux de gestion par votre connaissance des menus et de la priorisation de vos taches.

Du coté de la bande annonce que vous pouvez découvrir au bas de cet article, on découvre des graphismes très convenables pour un jeu de gestion, le tout avec des échanges radios entre pilotes et ingénieurs ainsi que les commentateurs TV David Croft et Karun Chandhok pour la version anglophone.

Du coté des interrogations, on ignore encore si nous aurons le plaisir d’entendre des voix françaises (les jeux Frontier Development sont habituellement intégralement traduits et doublés) , et il semblerait au vu des premières previews que le combo clavier / souris ne soit pas pris en charge sur console à la sortie du jeu.

Mercedes ne sait pas encore si elle doit changer de concept pour 2023

L’équipe Mercedes n’est pas encore arrivée au stade où elle doit décider si elle poursuit le développement du concept de sa monoplace actuelle ou bien si elle l’abandonne pour une toute nouvelle approche à partir de la saison 2023. 

Depuis le début de la campagne 2022, Mercedes rencontre des difficultés par rapport à Ferrari et Red Bull dans le cadre de la nouvelle réglementation technique introduite à partir de cette saison 2022 et qui a forcé les équipes à repartir d’une feuille totalement blanche pour développer leurs monoplaces. Mercedes pour sa part a choisi un concept appelé « sidepod zéro » ou « zéro ponton » en français, un concept innovant par rapport à la concurrence, mais qui a du mal à fonctionner si l’on en croit les performances de la W13 depuis les tests hivernaux disputés à Bahreïn.

Malgré un pas en avant en termes de performance au Grand Prix d’Espagne, notamment grâce à une mise à jour apportée sur la W13, Mercedes accuse toujours un certain retard sur Red Bull et Ferrari. Mais lorsqu’on demande au directeur de l’écurie du constructeur allemand si ce concept « sidepod zéro » sera conservé sur la monoplace de la saison 2023, l’Autrichien a répondu : « Si vous voulez changer de concept, vous devez comprendre ce qui rend le nouveau concept plus rapide que l’actuel, et je pense que si nous l’avions su, nous l’aurions fait. » a déclaré Toto Wolff, cité par Racer.

« Donc, pour le moment nous sommes encore très attachés à la structure [au concept] et en tant qu’organisation et nous essayons d’apporter du développement et de la compréhension afin d’augmenter le rythme de la voiture. »

« A un certain stade, si nous ne parvenons toujours pas à combler cet écart, je pense que nous devrons continuer à progresser, puis si des décisions doivent être prises pour l’année prochaine si elles ne peuvent pas être modifiées sur la voiture actuelle – quelle soit architecturale ou aérodynamique – alors oui ces décisions devront être prises, mais nous n’en sommes pas encore là. Au moins, nous aurons plus de temps en soufflerie à partir de fin juin. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute du 10 au 12 juin à Bakou, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 101 points de retard sur Red Bull Racing.