Binotto : « Notre objectif est d’être compétitifs, pas de gagner le championnat »

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a tenu à rappeler que son équipe ne s’est pas fixée comme objectif de remporter le championnat du monde cette saison, mais bien de redevenir compétitive après plusieurs années difficiles.

La Scuderia Ferrari a débuté la campagne 2022 de la meilleure des manières en dominant les deux championnats du monde pilotes et constructeurs au cours des premières courses du calendrier. Cependant, depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’écurie italienne semble être dans une mauvaise passe avec un Charles Leclerc qui a commis une erreur en course à Imola et qui a terminé à la sixième place avant de connaître un abandon au Grand Prix d’Espagne en raison d’un problème mécanique, tandis qu’une grossière erreur stratégique de la part de son équipe à Monaco a transformé une potentielle victoire en quatrième place pour sa course à domicile.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan (du 10 au 12 juin), la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 36 points de retard sur Red Bull Racing, alors que Charles Leclerc est deuxième au classement des pilotes avec neuf unités de retard sur Max Verstappen.  Mais aussi curieux que cela puisse paraître, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a rappelé que l’objectif de Ferrari cette année n’est pas de remporter le championnat du monde ,mais bel et bien de redevenir compétitive.

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« Nous nous sommes fixés comme objectif d’être de nouveau compétitifs en 2022. Donc, notre objectif est d’être compétitifs, pas de gagner le championnat, et il serait complétement faux de transformer cela en : « essayons de gagner le championnat parce que nous sommes compétitifs ». Etre compétitif est un fait, devenir champion du monde est un autre niveau de tâche. » a déclaré Binotto lors d’un entretien accordé à la BBC.

« C’est peut-être pour enlever de la pression sur l’équipe, mais je pense aussi que ce serait une erreur en tant que direction de changer les objectifs que nous leur avons donnés. Sans aucun doute, ce que nous avons l’intention de faire, c’est d’ouvrir un cycle – devenir champion du monde, mais pas une seule fois; essayer d’y rester. Mais je pense que cela prendra du temps. »

« Notre état d’esprit en interne est toujours que nous devons nous améliorer en tant qu’équipe pour être capables de gagner un championnat. Cela ne veut pas dire que nous le ferons pas, peut-être que nous le ferons dès que possible, mais nous sommes conscients du fait qu’il ne s’agit pas simplement d’être compétitifs. L’ambition est là, chaque personne travaillant pour Ferrari a l’ambition. Je ne pense pas avoir besoin de leur rappeler. Le plus important est de les laisser se concentrer sur notre processus d’amélioration continue, donc chaque course est une opportunité de leçon-examen à apprendre et à construire pour faire quelque chose de mieux. Il est important de rester concentré sur chaque course, nous ne regardons pas les classements. »

Bottas espère débuter son week-end à Bakou avec un vendredi propre

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas espère qu’un vendredi propre permettra à son équipe de montrer tout son potentiel ce week-end à Bakou après une série de récents revers lors des premiers essais libres de plusieurs week-ends depuis le début de l’année.

Depuis le début de la saison, Valtteri Bottas a très rarement connu une journée du vendredi propre avec plusieurs pannes mécaniques ou encore un crash à Miami, ce qui est venu gâcher la préparation du Finlandais lors de nombreux week-ends de course. Malgré ces difficultés, Bottas a marqué régulièrement des points le dimanche sauf en Arabie Saoudite où le pilote Alfa Romeo a dû abandonner sur panne mécanique. A la veille de la huitième manche de l’année qui se dispute ce week-end à Bakou, Valtteri Bottas espère donc que son vendredi se passera bien.

« Bakou est un endroit avec de bons et de mauvais souvenirs pour moi, donc j’espère vraiment en ajouter d’autres agréables ce week-end. Il sera crucial que nous puissions passer un week-end sans problème. » nous confie Valtteri Bottas à la veille de cette huitième manche de l’année.

« Jusqu’à présent, nous avons réussi à obtenir de bons résultats malgré quelques problèmes le vendredi jusqu’à présent, et si nous arrivons à les résoudre, nous pourrions vraiment voir tout le potentiel de notre package. Nous savons que nous pouvons nous battre à l’avant et ce sera évidemment notre but ici. »

« C’est une piste qui peut nous offrir des courses chaotiques, et nous devrons juste être prêts à tirer le meilleur parti de toute opportunité. Je pense que ça pourrait être très amusant ce dimanche. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Valtteri Bottas occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 40 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

Verstappen a un travail à finir à Bakou après son abandon en 2021

Le champion du monde en titre Max Verstappen admet qu’il a quitté Bakou l’an dernier sur un goût d’inachevé après son abandon au 47eme tour de course en raison d’un crash survenu après une crevaison soudaine dans la ligne droite principale alors que le Néerlandais semblait se diriger vers la victoire.

A l’entame du 47eme tour de course au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, Max Verstappen menait l’épreuve devant son coéquipier Sergio Perez lorsque sa Red Bull a terminé sa course dans le muret dans la ligne droite principale à la suite d’une crevaison soudaine d’un des pneus arrière de sa monoplace. Indemne mais fou de rage, Max Verstappen a donc quitté Bakou l’an dernier sans le moindre point en poche et espère bien se rattraper cette année.

« J’ai hâte de retourner à Bakou, nous avons des affaires inachevées là-bas après ce qui s’est passé l’année dernière. » nous confie le Néerlandais avant cette huitième manche de la saison.

« C’est une piste qui est délicate avec de grandes zones de freinage et des échappatoires réduites. » poursuit l’actuel leader du championnat. « Trouver la meilleure configuration est également difficile parce que nous devons obtenir le bon niveau d’aileron. Il sera également intéressant de voir si nous pouvons améliorer notre performance sur un tour pour les qualifications parce qu’il nous en manque encore un peu. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec neuf points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Pierre Gasly a « un bon pressentiment » pour le GP d’Azerbaïdjan

Le Français Pierre Gasly a « un bon pressentiment » pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se déroule ce week-end du 10 au 12 juin sur le tracé urbain ultra rapide de Bakou où il a terminé sur la troisième marche du podium l’an dernier. 

Après un Grand Prix de Monaco qui ne s’est pas déroulé comme il l’espérait, notamment à cause d’une erreur commise par son équipe le samedi en qualifications et qui l’a empêché de passer en Q2, Pierre Gasly s’apprête à disputer le Grand Prix d’Azerbaïdjan avec la ferme intention de faire oublier le fiasco monégasque sur un tracé urbain rapide composé essentiellement de virages lents, ce qui est l’un des points forts de sa monoplace cette saison.

« J’étais vraiment dégoûté de la tournure de Monaco parce que nous étions très rapides dans toutes les séances d’essais libres et je me sentais très à l’aise avec la piste. Nous avions réussi à trouver un bon set-up de voiture pour ce circuit unique et puis, dans la seule séance où il fallait vraiment que tout soit parfait, nous avons commis des erreurs qui nous ont coûté cher, car les qualifications sont la séance la plus importante du week-end. » nous confie Gasly à propos de son week-end monégasque.

« On n’a pas bien géré ça et puis, en partant de l’arrière, c’est plus ou moins mission impossible. Mais j’étais content des conditions humides, car cela nous donnerait plus de chance. Je peux être très content de la course, prendre des risques, s’arrêter au premier tour pour chausser les Intermédiaires dans des conditions de faible adhérence, dépasser des voitures et faire un spectacle, donc c’était frustrant de ne pas être récompensé par au moins un point. » ajoute le Français qui a terminé le Grand Prix de Monaco à la porte des points à la onzième place.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote AlphaTauri pense qu’il aura bien plus de chances de décrocher un bon résultat sur un tracé un peu plus adapté à sa monoplace : « J’ai un bon pressentiment sur cette course, parce que la piste de Bakou n’est composée que de virages lents et nous savons que, jusqu’à présent cette année, nous semblons avoir plus de mal dans les virages à grande vitesse. » nous explique le Français à la veille de la huitième manche de la saison.

« Donc, je pense que le tracé pourrait potentiellement nous convenir, mais nous ne devons pas oublier qu’il y a cette longue ligne droite principale, nous devrons donc voir comment gérer cela. Mais dans l’ensemble, je suis raisonnablement optimiste sur le fait que nous pouvons bien performer là-bas. L’année dernière, nous nous en sommes bien tirés, j’ai terminé sur le podium à la troisième place après m’être qualifié quatrième et ce fut une excellente course pour l’équipe car Yuki [Tsunoda] était également septième dans les points. Donc, nous venons à Bakou pour « défendre » ce résultat. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Pierre Gasly occupe la quatorzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de la saison.

Apple s’offre Brad Pitt dans un film sur la F1 produit par Lewis Hamilton

Le géant américain Apple a signé un contrat avec Brad Pitt pour qu’il tienne le rôle principal dans un film sur la Formule 1 qui sera produit par le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

Brad Pitt devrait jouer dans ce film le rôle d’un pilote vétéran qui sort de sa retraite pour concourir aux côtés d’un jeune pilote et contre d’autres légendes du sport. Pour son premier long métrage, Lewis Hamilton partagera son rôle de producteur avec Jerry Bruckheimer, tandis que la mise en scène sera confiée à Joseph Kosinsky.

Le projet intervient alors que la Formule 1 a développé une base de fans américaine plus large ces dernières années grâce à la popularité des docu-séries de Netflix « Drive to Survive ». La série, qui diffuse maintenant sa quatrième saison, donne aux fans un aperçu des différentes équipes et des pilotes tout au long d’une saison de Formule 1.

En mars dernier, Apple a également obtenu les droits d’un documentaire sur la vie de Lewis Hamilton et sa brillante carrière en tant que seul pilote noir de Formule 1, qui sera réalisé par Matt Kay.

F1 Manager 2022 dévoile sa date de sortie

La dernière simulation de gestion F1 officielle est sortie il y a 22 ans, et même si Motorsport Manager sur PC et mobile a fait le travail durant ces dernières années, on peut dire que l’attente a été longue. Que les stratèges en herbe se rassurent, ils pourront très bientôt gérer leur écurie sous tous les angles.

F1 Manager 2022 sortira le 30 août prochain, développé par Frontier Development (Planet Coaster, Planet Zoo, Jurassic World Evolution…), le jeu de gestion s’est dévoilé au travers d’une bande annonce laissant apparaître des graphismes soignés, et des polices de caractères similaires à celles utilisées lors des retransmissions pour plus d’authenticité. Arrivant sur consoles Xbox One / Series, Playstation 4 / 5 et PC, les joueurs ayant pour habitude de jouer au mode « Mon Écurie » sur les traditionnels jeux de F1 ces dernières années ne seront pas dépaysés. Jeu de gestion oblige en revanche vous ne piloterez aucune voiture, en contrepartie vous serez en charge de la gestion complète de votre écurie avec une pléthore de choix et réglages déterminants pour votre écurie.

Allant de la bonne tenue de votre bilan, à la surveillance du plafond des coûts qui sont impactés par tous vos choix, tout ceci en espérant développer une pièce qui ne sera peut être pas meilleure que celle que vous pensiez remplacer, votre réussite passera comme pour tous jeux de gestion par votre connaissance des menus et de la priorisation de vos taches.

Du coté de la bande annonce que vous pouvez découvrir au bas de cet article, on découvre des graphismes très convenables pour un jeu de gestion, le tout avec des échanges radios entre pilotes et ingénieurs ainsi que les commentateurs TV David Croft et Karun Chandhok pour la version anglophone.

Du coté des interrogations, on ignore encore si nous aurons le plaisir d’entendre des voix françaises (les jeux Frontier Development sont habituellement intégralement traduits et doublés) , et il semblerait au vu des premières previews que le combo clavier / souris ne soit pas pris en charge sur console à la sortie du jeu.

Mercedes ne sait pas encore si elle doit changer de concept pour 2023

L’équipe Mercedes n’est pas encore arrivée au stade où elle doit décider si elle poursuit le développement du concept de sa monoplace actuelle ou bien si elle l’abandonne pour une toute nouvelle approche à partir de la saison 2023. 

Depuis le début de la campagne 2022, Mercedes rencontre des difficultés par rapport à Ferrari et Red Bull dans le cadre de la nouvelle réglementation technique introduite à partir de cette saison 2022 et qui a forcé les équipes à repartir d’une feuille totalement blanche pour développer leurs monoplaces. Mercedes pour sa part a choisi un concept appelé « sidepod zéro » ou « zéro ponton » en français, un concept innovant par rapport à la concurrence, mais qui a du mal à fonctionner si l’on en croit les performances de la W13 depuis les tests hivernaux disputés à Bahreïn.

Malgré un pas en avant en termes de performance au Grand Prix d’Espagne, notamment grâce à une mise à jour apportée sur la W13, Mercedes accuse toujours un certain retard sur Red Bull et Ferrari. Mais lorsqu’on demande au directeur de l’écurie du constructeur allemand si ce concept « sidepod zéro » sera conservé sur la monoplace de la saison 2023, l’Autrichien a répondu : « Si vous voulez changer de concept, vous devez comprendre ce qui rend le nouveau concept plus rapide que l’actuel, et je pense que si nous l’avions su, nous l’aurions fait. » a déclaré Toto Wolff, cité par Racer.

« Donc, pour le moment nous sommes encore très attachés à la structure [au concept] et en tant qu’organisation et nous essayons d’apporter du développement et de la compréhension afin d’augmenter le rythme de la voiture. »

« A un certain stade, si nous ne parvenons toujours pas à combler cet écart, je pense que nous devrons continuer à progresser, puis si des décisions doivent être prises pour l’année prochaine si elles ne peuvent pas être modifiées sur la voiture actuelle – quelle soit architecturale ou aérodynamique – alors oui ces décisions devront être prises, mais nous n’en sommes pas encore là. Au moins, nous aurons plus de temps en soufflerie à partir de fin juin. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute du 10 au 12 juin à Bakou, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 101 points de retard sur Red Bull Racing.

Plafond budgétaire : Williams condamnée à une amende de 25 000 dollars

La FIA a rendu public ce mardi un accord passé avec Williams en date du 19 mai 2022 conformément à l’article 6,28 du règlement financier de la Formule 1 à la suite d’une violation de ce dernier lors de la saison 2021. 

L’équipe Williams a violé une procédure du règlement financier en raison de la non-soumission de la déclaration annuelle complète qui devait être déposée avant la date butoire du 31 mars 2022 auprès de la FIA conformément à l’article 5.1 du règlement financier. Le 12 avril 2022, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a notifié à Williams qu’elle avait engagé une procédure pour violation. Le 15 avril 2022, Williams a répondu à la notification en acceptant qu’elle avait effectivement enfreint la procédure et en expliquant les mesures qui ont été prises pour tenter d’éviter ce manquement.

Ayant examiné attentivement l’explication de Williams et étant donné que la violation procédurale a été reconnue par Williams et que Williams a pleinement coopéré, la FIA a estimé qu’il était approprié d’offrir à Williams un accord de violation de contrat selon les conditions énoncées ci-dessous :

  • Williams devait remettre son rapport au plus le 31 mai 2022
  • Williams a dû payer une pénalité financière de 25 000 dollars à la FIA dans les 30 jours suivant la date de l’accord
  • Williams a dû supporter les coûts encourus par l’administration en rapport avec la préparation de l’accord

« La décision de l’administration du plafonnement des coûts de conclure l’accord susmentionné constitue sa décision finale qui règle l’affaire et qui n’est pas susceptible d’un appel. » souligne la FIA dans un communiqué.

« Le non respect par Williams des conditions de l’accord entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2 du règlement financier et renverra automatiquement au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts. L’administration du plafonnement des coûts confirme qu’à cette date Williams a, dans les limites des délais spécifiés, remédié au manquement de la procédure, payé la sanction financière et a supporté les frais encourus par l’administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’accord. »

Lando Norris en pleine forme pour Bakou

Après avoir été malade lors des deux weekends de course consécutifs précédents, Lando Norris semble avoir retrouvé son état normal et est prêt pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se déroulera sur le circuit urbain de Bakou du 10 au 12 juin.

Les deux derniers weekends de Grand Prix ont été difficiles pour Lando Norris : le pilote britannique a en effet été victime d’une amygdalite, provoquant chez lui fièvre, sueurs et douleurs musculaires. Malgré cela, le pilote a réussi à décrocher la huitième place lors du Grand Prix d’Espagne et la sixième place à Monaco. Il a donc pu se reposer ce weekend et semble très heureux d’avoir recouvrer la santé.

« J’ai retrouvé mon état habituel après ce weekend de repos et je me suis bien remis après deux semaines difficiles. J’ai hâte de voir ce que je vais pouvoir faire dans cette prochaine doublette de courses.Je suis ravi d’aller à Bakou! C’est cool d’être sur un autre circuit urbain et la course de l’an dernier a montré que tout peut arriver. » a déclaré Norris avant cette huitième manche de la saison.

En 2021, le Grand Prix d’Azerbaïdjan s’était tenu à huis clos et avait connu de nombreux rebondissements. Le jeune pilote britannique avait terminé à la cinquième place derrière Pierre Gasly qui était sur le podium et Charles Leclerc, classé quatrième. L’édition 2020 avait été annulée à cause du covid. En 2019, pour sa première saison en Formule 1, Lando Norris avait également fini dans les points à Bakou, décrochant la huitième place.

« J’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire avec les nouvelles voitures sur ce circuit unique. J’ai terminé dans les points les deux fois où j’ai couru sur cette piste, alors j’espère que je pourrai continuer et obtenir encore plus de points pour l’équipe cette année. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan se déroulera ce weekend du 10 au 12 juin sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan. Vous pourrez retrouver toutes les séances en direct sur notre site comme lors de chaque weekend de course.

Kevin Magnussen voit beaucoup d’opportunités dans les rues de Bakou

Plus que sur tout autre circuit du calendrier, Bakou est LA piste sur laquelle les pilotes auront certainement le plus d’opportunités ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Azerbaïdjan selon le pilote Haas Kevin Magnussen. 

La Formule 1 débarque cette semaine à Bakou en Azerbaïdjan pour y disputer la huitième manche de l’année sur un tracé urbain ultra rapide sur lequel les erreurs se paient cash en raison de la proximité des murs, ce qui signifie que la probabilité de voir rentrer en piste une voiture de sécurité le dimanche pendant la course est de 75%. Dans ce contexte – et en prenant exemple sur les éditions précédentes toujours animées par la Safety Car – Kevin Magnussen sait qu’il y aura de grandes opportunités ce week-end à Bakou pour tenter d’aller marquer de gros points.

Lorsqu’on lui demande si cela l’aide dans sa préparation de passer du circuit urbain de Monaco [septième manche de l’année] – lent et sinueux – à un autre tracé urbain beaucoup plus rapide, le Danois nous répond : « Ce sont des tracés bien différents, mais il y a certaines similitudes. Bakou est une très belle piste, très unique avec de longues lignes droites et des virages lents et j’ai juste hâte d’y être. » nous explique Magnussen à la veille de la huitième manche du championnat.

« Il y a aussi toujours beaucoup d’actions à Bakou avec un risque élevé de sortir et de voir des drapeaux jaunes ou encore des voitures de sécurité. Historiquement, il y a eu beaucoup de voitures de sécurité et de drapeaux rouges et j’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’opportunités à Bakou par rapport à d’autres courses. »

« J’espère qu’on sera bons, car il y a de longues lignes droites et nous avons un bon moteur Ferrari, donc j’espère qu’il n’y aura aucun problème. C’est une piste centrée sur la puissance avec toutes les lignes droites. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Kevin Magnussen occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points inscrits depuis le début de l’année.

Max Verstappen réfléchit déjà à l’après F1

Le Champion du Monde en titre et actuel leader du championnat est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028. Le jeune homme de 24 ans n’exclut pas de quitter la F1 à l’issue de celui-ci.

Max Verstappen a confirmé plus tôt cette année sa fidélité à Red Bull avec le renouvellement de son contrat jusqu’en 2028, qui est jusqu’à présent le plus long de toute la grille. « Le plan, c’est de rester ici jusqu’en 2028. Je n’ai pas prévu de changer d’équipe. Je suis heureux ici et ils sont heureux avec moi. Mais je n’ai pas encore décidé ce que je ferai après 2028. Je pourrais arrêter. » a déclaré le pilote néerlandais à nos confrères du Daily Mail dans le cadre du Grand Prix de Monaco.

En Formule 1 depuis qu’il a 17 ans, le Néerlandais admet qu’il aimerait peut-être faire des choses différentes quand il aura plus de 31 ans : « Je suis en Formule 1 depuis que j’ai 17 ans, ça fait longtemps. J’ai déjà fait pas mal de saisons en F1. Peut-être que j’aurai envie de faire des choses différentes. À 31 ans, je ne sais pas si j’aurai atteint un sommet ou si une baisse de performance aura pu se produire. »

Max Verstappen n’a jamais caché son intérêt pour les courses d’endurance et a maintes fois évoqué son souhait de participer au Mans. Il a également lancé cette année sa structure de compétition dans le sport automobile « Verstappen.com Racing« .

« Je veux faire d’autres types de courses, des courses d’endurance par exemple. Peut-être en aurai-je assez de voyager tout le temps. Peut-être que je voudrai une vie plus facile et juste faire les courses que j’aime. »

Toutefois, le champion du monde en titre admet que s’il se trouve en bonne posture pour gagner un autre championnat du monde lors de sa dernière saison avec Red Bull, il n’exclut pas non plus l’idée de poursuivre sa carrière en catégorie reine pour encore quelques temps : « Chaque fois qu’une opportunité se présente de gagner un championnat, vous voulez la saisir. Si je suis dans un combat en 2028 [pour le titre], ce serait probablement stupide de s’arrêter soudainement. C’est difficile à savoir. »

Max Verstappen a remporté quatre des sept premières courses de la saison 2022 et détient actuellement neuf point de plus que son concurrent Charles Leclerc.

Pierre Gasly a « une meilleure relation de travail » avec Tsunoda

Le Français Pierre Gasly reconnaît qu’il a cette année une bien meilleure relation de travail avec son coéquipier Yuki Tsunoda qui a fait de grands progrès par rapport à sa première saison en 2021, notamment en termes de méthode de travail.

L’an dernier, Yuki Tsunoda a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie AlphaTauri aux côtés d’un Pierre Gasly meneur d’équipe grâce à son expérience, mais cette saison le pilote japonais a très clairement fait un pas en avant et semble bien plus à l’aise qu’en 2021, ce qui n’est pas pour déplaire à Pierre Gasly qui se sent un peu moins seul et qui peut désormais travailler en étroite collaboration avec son coéquipier durant un week-end de Grand Prix : « C’est sûr que c’est mieux, parce que l’année dernière on va dire que je bossais un peu que tout seul. »

« Tous les week-ends, je ne pouvais pas vraiment me servir de ce que lui faisait, mais cette année il est quand même plus performant que l’année dernière. Il a plus d’expérience, il a une meilleure compréhension sur la façon de travailler. Sur un week-end en termes de retours, nous sommes assez similaires, donc, il y a vraiment une meilleure relation de travail. » nous a expliqué Gasly.

Preuve que Tsunoda a fait de grands progrès par rapport à sa première saison, le Japonais est celui qui a marqué le plus de points pour son équipe depuis le début de la campagne 2022 et n’hésite pas désormais à mettre la pression sur ses ingénieurs en leur demandant plus de développement sur l’AT03 afin d’être en mesure de dominer le milieu de la grille de façon constante lors de chaque week-end : « Je pense que nous avons besoin de plus de développement sur la voiture avant de pouvoir courir de manière vraiment cohérente chaque week-end. » a déclaré Tsunoda juste avant le GP d’Espagne.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou, Yuki Tsunoda occupe la douzième place avec onze points inscrits depuis le début de l’année, soit cinq de plus que son coéquipier Pierre Gasly.

L’entraîneur de Gasly impressionné par les aptitudes des pilotes F1

Vous le voyez régulièrement aux cotés de Pierre Gasly, notamment avant les départs de Grand Prix, Pyry Salmela actuel entraîneur du Français et ancien entraîneur de Daniil Kyvat chez Red Bull, s’est confié durant le GP de Monaco sur son admiration pour les pilotes de F1.

Présent en F1 depuis 2014 le Finlandais était auparavant joueur de hockey sur glace mais sa connaissance du monde de la F1 était cependant assez sommaire, et de son propre aveu, Salmela n’avait pas pris la mesure de l’ampleur de la préparation physique des pilotes de Formule 1 avant d’attaquer son nouveau job : « Bien sûr, je connaissais la F1, car ce sport était très populaire en Finlande, même dans ces années-là. Mais avant cela, j’étais actif en tant que joueur de hockey sur glace et je pratiquais d’autres sports « normaux ». J’étais moi-même un bon athlète, mais il me manquait quelque chose pour réussir. Inconsciemment, cependant, je me développais déjà en tant qu’entraîneur dans ces années-là », a déclaré Salmela lors d’un entretien exclusif accordé à nos confrères de RacingNews365.com.

« Cependant, à l’époque, je n’avais aucune idée du sport dans lequel je deviendrais actif pour aider les athlètes. La seule chose que je savais, c’est que je voulais travailler avec des athlètes qui veulent faire tout ce qu’ils peuvent pour devenir les meilleurs. En fait, je pensais que tous les trois ans environ, j’entraînerais un nouvel athlète dans un nouveau sport. Il est clair maintenant que cela n’a pas été le cas, et c’est principalement parce que c’est un énorme défi d’entraîner un pilote de F1. »

« Ce sont des athlètes fantastiques, et ce à quoi ils doivent faire face est sans précédent. Que ce soit dans la voiture ou en dehors de la voiture, il y a énormément de choses qui leur sont imposées. »

Le staff de la préparation physique et mentale d’un pilote de F1 ne s’arrête pas autour d’une seule personne, Salmela souligne à ce titre l’importance de son équipe et des différents domaines d’intervention nécessaires à la réussite d’une bonne préparation: « C’est une chose dans laquelle j’ai dû m’immerger. Lorsque je suis entré en F1, je n’avais pas une bonne idée de la manière dont un pilote de Formule 1 peut idéalement se préparer à un Grand Prix », explique Salmela.

« Au fil des années, cependant, j’ai beaucoup appris et j’ai eu une bonne idée de ce qu’il faut faire pour qu’un pilote de F1 soit au mieux de sa forme. Je ne le fais pas seul, car j’ai maintenant toute une équipe avec laquelle je travaille pour soutenir Pierre Gasly actuellement. Cette équipe comprend un physiothérapeute, un coach mental et un expert médical. En mettant toute cette expertise ensemble, vous pouvez finalement créer un plan idéal pour le pilote, et c’est ce qui a été très bien mis en place actuellement. »

En plus de l’excellente condition physique nécessaire pour piloter une Formule 1, Salmela souligne l’importance de la concentration exigée durant tout un Grand Prix : « Un exemple clair de la difficulté d’être un pilote de course est, par exemple, la concentration qu’ils doivent constamment avoir. »

« Je considère le corps dans son ensemble, et ce qui rend ce sport si intéressant, c’est sa complexité. Il s’agit d’une combinaison d’aptitudes motrices et sensorimotrices, associée à un certain nombre de facteurs de stress physiologiques, et trouver l’équilibre dans ce puzzle le rend intéressant. »

Arrivant en F1 sans aucune expérience en sport automobile, Pyry Salmela a effectué des stages de pilotage et des sessions dans les simulateurs afin d’avoir une meilleure idée de ce que vivent les pilotes, et ainsi améliorer la formation dispensée : « Grâce à ma propre expérience sur la piste et dans le simulateur, et en travaillant avec Kvyat et Gasly, j’ai acquis encore plus de respect pour les pilotes. Les pilotes doivent avoir de grandes compétences pour être compétitifs en F1. »

« Conduire une voiture de Formule 1 moderne est incroyablement complexe et largement différent d’une voiture de route. Je parie que très peu d’entre nous seraient capables de la conduire en sortant du stand. Les compétences motrices telles que le freinage et la direction sont une chose, la compréhension de l’adhérence et du comportement de la voiture en est une autre. »

« Lorsque vous combinez cela avec l’évolution constante de la piste et le stress physiologique, vous commencez à comprendre la complexité de ce sport. Tout cela ensemble rend ce sport et ses pilotes très uniques à mes yeux, et c’est la principale raison pour laquelle je suis toujours impliqué dans ce sport et que je ne suis pas passé à un autre sport. » a déclaré le Finlandais.

Enfin l’actuel entraîneur de Pierre Gasly s’est confié sur le travail accompli avec son pilote, l’exigence mutuelle, et l’excellente relation entretenue, source des résultats du pilote AlphaTauri: « J’ai toujours le même état d’esprit d’athlète où j’ai besoin de sentir que je progresse, mais je suis très heureux là où je suis en ce moment. Nous avons une excellente relation de travail car nous avons les mêmes objectifs en tête. Nous avons fixé des objectifs clairs et nous sommes tous deux très disciplinés pour les atteindre. »

« Quand je regarde Pierre, je vois qu’il a amélioré toutes ses compétences ces dernières années, et en tant qu’entraîneur, c’est très agréable à voir. Cela signifie qu’il se donne à fond et c’est aussi exactement ce que je veux de moi-même. » conclut l’entraîneur que nous devrions donc encore voir quelques années en F1.

Hamilton espère une Mercedes compétitive pour Silverstone

Lewis Hamilton espère que Mercedes sera en mesure de lui fournir une monoplace capable de suivre le rythme de Red Bull et Ferrari à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne qui se déroulera du 1er au 3 juillet sur le tracé de Silverstone.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Mercedes doit faire face à un problème de marsouinage chronique sur sa monoplace, notamment sur celle de Lewis Hamilton qui semble bien plus en difficulté que son coéquipier George Russell. Au Grand Prix d’Espagne, Mercedes a introduit une grande mise à jour sur sa W13 et les résultats de l’équipe en Catalogne ont prouvé que ces améliorations techniques ont permis au constructeur allemand de faire un pas en avant en termes de performances avec sa monoplace.

Les pilotes ont tous deux confirmé que la W13 rebondissait beaucoup moins dans les lignes droites en Espagne, mais force est de constater que les rebonds sont revenus dès la course suivante à Monaco, bien que le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a estimé que le comportement de la monoplace était en grande partie dû aux caractéristiques de la piste monégasque avec la présence de nombreuses bosses sur un asphalte posé récemment. Après la septième manche de l’année, l’écurie Mercedes travaille sans relâche pour tenter d’éradiquer ce problème de rebonds sur la W13 et Lewis Hamilton espère pour sa part que le marsouinage fera partie du passé une fois que le grand cirque de la F1 sera arrivé à Silverstone pour la dixième manche de la saison.

« J’espère qu’au moment où nous arriverons en Grande-Bretagne, nous aurons la voiture telle que nous la voulons pour pouvoir nous battre avec Ferrari et Red Bull. Ce serait bien si nous pouvions leur donner du fil à retordre lors de notre course à domicile. Je sais que le travail se poursuit sans relâche à l’usine et je ne doute pas que nous y arriverons tôt au tard. » a déclaré le septuple champion du monde, cité par Speedweek.

Ce week-end, la Formule débarque à Bakou en Azerbaïdjan sur un tracé urbain très rapide et Mercedes s’attend une nouvelle fois à rencontrer des problèmes de marsouinage sur sa monoplace : « Bakou pourrait présenter des défis similaires [à Monaco]. Nous travaillons évidemment sur quelques domaines pour essayer d’améliorer le pilotage, essayer de faire rouler la voiture dans une fenêtre optimale. » expliquait Andrew Shovlin, directeur de la performance, dans une vidéo publiée par l’équipe après le GP de Monaco.

« Nous sommes bien conscients qu’en plus d’ajouter des performances de base à la voiture, nous devons la faire fonctionner sur une plus large gamme de circuits. Ce sont toutes ces choses sur lesquelles nous sommes occupés pour Bakou, mais aussi à plus long termes, parce qu’il y a d’autres pistes difficiles qui se présenteront. Mais nous travaillons dur, car toute l’équipe, ainsi que les pilotes, veulent désespérément revenir au sommet. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 101 points de retard sur le leader Red Bull.

Steiner espère que ses pilotes resteront loin des murs à Bakou

Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer une nouvelle fois deux courses consécutives avec le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui précède d’une semaine le Grand Prix du Canada, le patron de l’équipe Haas espère que ses pilotes resteront loin des murs ce week-end pour cette huitième manche de l’année qui se dispute sur le tracé urbain ultra rapide de Bakou, notamment parce que les équipes n’ont pas à leur disposition un nombre de pièces de rechange conséquent pour les deux prochaines épreuves du calendrier.

Avec l’énorme défi logistique que représente le fait de passer d’un continent à l’autre en l’espace de quelques jours, les équipes de Formule 1 n’auront qu’un nombre limité de pièces de rechange dans leurs valises à Bakou et à Montréal, ce qui signifie que le moindre accident pourrait avoir de grandes conséquences car des pièces pourraient manquer. Par conséquent, Guenther Steiner, le patron de l’équipe Haas, espère que ses deux pilotes Kevin Magnussen et Mick Schumacher vont rester loin des murs ce week-end à Bakou.

« Les défis sont de passer d’un continent à l’autre, c’est un long voyage, et l’équipe travaille très dur pour tout faire. Vous avez besoin d’avoir une bonne équipe qui travaille dur, mais c’est un défi car ils n’ont que quelques jours pour tout remettre en place et repartir pour la prochaine course. » nous explique Steiner à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Si vous avez des dégâts sur la voiture, cela devient plus difficile, donc nous espérons ne pas avoir de dégâts à Bakou. »

Récemment, la Formule 1 a proposé un calendrier 2023 « régional », c’est à dire composé de courses regroupées par région du monde afin d’éviter justement de changer de continent d’une semaine à l’autre ou bien d’arriver à des situations telle que celle vécue en début d’année avec un Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé en Italie suivi par un Grand Prix de Miami aux Etats-Unis et enfin un retour en Europe pour les Grands Prix d’Espagne et Monaco. Interrogé sur ce sujet précis, Steiner se dit complétement favorable à la mise en place d’un calendrier régional pour l’an prochain.

« Dans les plans de la saison prochaine, ce serait formidable si nous pouvions combiner les courses au niveau régional. Je sais que Stefano [Domenicali, PDG de la F1] travaille très dur sur ce point et ça ira dans la bonne direction l’année prochaine. »

Le calendrier de la saison 2023 de Formule 1 devrait être connu d’ici la fin de cet été une fois ce dernier validé par le Conseil Mondial du Sport Automobile.

Le GP d’Azerbaïdjan du point de vue des pneus Pirelli

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, huitième manche du championnat du monde de F1, Pirelli a choisi ses gommes les plus Tendres de sa gamme avec les C3, C4 et C5 sur un tracé urbain qui combine la complexité de Monaco et les vitesses de pointe de Monza.

La nomination de pneumatiques reste la même qu’en 2021, mais la structure et les composés des pneus de cette année sont complètement nouveaux par rapport à la saison dernière lors d’un Grand Prix marqué par l’explosion de plusieurs pneus sur plusieurs monoplaces dont celle de Max Verstappen, alors leader de la course et qui avait dû abandonner. Techniquement, Bakou est un circuit urbain avec une personnalité unique, comprenant à la fois des lignes droites très longues et rapides et des sections extrêmement étroites et techniques, notamment autour de la célèbre zone du virage 9 dans le centre historique de Bakou.

Par conséquent, par rapport à Monaco, où les équipes optent pour une configuration à fort appui, à Bakou, on a plutôt tendance à préférer une charge moyenne-faible, pour équilibrer d’une part le besoin d’adhérence dans les virages les plus serrés, et d’autre part pour atteindre des vitesses élevées dans les lignes droites pour tenter de dépasser. En 2016 sur cette piste, le Finlandais Valtteri Bottas – alors pilote Williams – avait réussi à atteindre les 378 km/h dans la ligne droite principale, obtenant ainsi un record officieux toujours invaincu.

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En termes de températures, ces dernières peuvent être élevées à cette période de l’année à Bakou et la piste peut facilement dépasser les 50 degrés, cependant, les valeurs peuvent beaucoup varier le long du tour en raison des bâtiments qui surplombent la piste et qui offrent donc des zones d’ombre pouvant faire chuter la température de la piste à certains endroits. Techniquement, Bakou n’est pas considéré comme un tracé « brutal » pour les pneumatiques, mais il s’agit d’un circuit de traction, ce qui veut dire que les pneus arrière seront sollicités.

« Avant les débuts de Jeddah [en Arabie Saoudite], Bakou était le circuit urbain le plus rapide du calendrier. Cependant, pour les pneus, ce n’est pas trop exigeant, car il n’y a pas de virages qui exercent d’énormes charges sur les pneus. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les niveaux d’abrasion sont faibles et les forces latérales faibles, donc avoir la même nomination qu’à Monaco est un choix cohérent. Cependant, il faut dire que les vitesses élevées atteintes sur cette piste ont mis les pneus à rude épreuve. Le facteur clé ici est la traction : le principal défi pour les équipes sera de trouver le bon équilibre entre les trains avant et arrière, car s’il faut chauffer l’avant pour générer de l’adhérence, sachant que les longues lignes droites vont refroidir les pneus, la chaleur ne devra pas être excessive à l’arrière, sinon dans les zones de traction il y a un risque de surchauffe. De plus, la température erratique de l’asphalte contribue à faire de Bakou un circuit avec des caractéristiques particulières et des défis techniques variés, qui sont pourtant les mêmes pour tout le monde. »

Les statistiques Pirelli pour Bakou

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Ricciardo veut continuer en F1, mais l’Australien sait que « rien n’est garanti »

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo assure qu’il souhaite poursuivre sa carrière en Formule 1 aussi longtemps qu’il se sentira compétitif, bien que l’Australien sait très bien que d’autres paramètres entrent en ligne de compte dans la carrière d’un pilote. 

Daniel Ricciardo a débuté sa carrière en Formule 1 en 2011 au Grand Prix de Grande-Bretagne avec la modeste équipe HRT avant de rejoindre la saison suivant l’écurie Toro Rosso aux côtés du Français Jean-Eric Vergne. En 2013, l’Australien Mark Webber annonce qu’il prendra sa retraite à la fin de la saison et c’est Daniel Ricciardo qui a été choisi par l’écurie de Milton Keynes pour rouler aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel dès 2014. Après quatre années et quelques succès chez Red Bull, Ricciardo décide fin 2018 de rejoindre l’équipe Renault pour qui il pilotera durant deux saisons avant de rejoindre McLaren en 2021.

McLaren attendait beaucoup de la part de Ricciardo, mais après presque deux saisons passées à Woking, le pilote australien n’a réussi à décrocher qu’une seule victoire (à Monza en 2021) et se retrouve en ce début d’année clairement sous pression si l’on en croit les récents propos de son patron Zak Brown, qui a déclaré avant le Grand Prix de Monaco que Daniel Ricciardo n’avait pas « répondu aux attentes jusqu’à présent » (à lire ici). Interrogé sur les propos de son patron en conférence de presse à Monaco la semaine dernière, Ricciardo a lui-même admis qu’il n’était pas encore au niveau attendu, notamment parce qu’il n’était pas à l’aise à 100% au volant de la MCL36. Désormais sous pression, les rumeurs suggèrent que Ricciardo pourrait être remplacé l’an prochain, alors qu’il possède un contrat le liant à McLaren jusqu’à la fin de l’année 2023.

Interrogé sur son avenir en catégorie reine et lorsqu’on lui demande précisément combien de temps il souhaite encore rester en Formule 1, l’Australien a répondu : « Plus les gens me posent cette question, plus je me dis : ‘Putain, je veux rester encore plus longtemps! » Quelle est ma date d’expiration ? Je pense qu’il me reste quelques bonnes années. » a déclaré le pilote McLaren dans un entretien accordé à nos confrères de RacingNews365.

« Et je veux dire des années compétitives. Si je dis cinq ans, mais qu’à ma cinquième saison je gagne des courses et que je peux concourir pour le titre mondial, alors je ne voudrais pas vraiment prendre ma retraite à la fin de cette année-là. Donc, cela aura à voir avec ma compétitivité et mon envie de courir. »

Bien qu’il n’ait pas l’intention de mettre un terme à sa carrière dans l’immédiat ou tout du moins dans un court terme, Daniel Ricciardo a suffisamment d’expérience pour savoir qu’en Formule 1 tout peut changer en un rien de temps : « Pour le moment, j’ai encore la volonté de continuer pendant quelques années, sans regarder les résultats. Je n’ai pas vraiment besoin de gagner toutes les courses pour continuer plus longtemps, mais si je gagne des courses, je continuerai probablement plus longtemps. »

« Mais je ne sais pas, il est difficile de savoir ce qu’il va se passer dans les cinq prochaines années, et si je regarde maintenant où j’étais il y a cinq ans, c’était très différent à l’époque. Je veux continuer, absolument, mais je sais que rien n’est garanti et je suis en Formule 1 depuis si longtemps que les gens savent maintenant que je suis un pilote compétent. Mais les gens peuvent oublier des choses comme ça. Il n’y a aucune garantie que tout le monde voudra me signer dans deux ans, il n’y aura pas dix contrats différents sur mon bureau. C’est donc entre mes mains aussi, ce n’est pas seulement une question de volonté, c’est aussi à quel point je suis compétitif. »

Après être passé par Red Bull, Renault et enfin McLaren en l’espace de quelques années à peine, Ricciardo indique qu’il préférait une certaine stabilité désormais s’il avait le choix de pouvoir à nouveau changer d’écurie : « Je n’ai pas forcément d’équipe sur ma liste de souhaits, j’ai effectivement sauté d’une équipe à l’autre ces dernières années, mais la stabilité au sein d’une même équipe me semble préférable. »

« Il y a de nouvelles choses qui arrivent chez McLaren, comme une nouvelle soufflerie et un nouveau simulateur. L’équipe va certainement en bénéficier…je ne veux pas utiliser le mot énorme, parce que je ne sais pas, mais je pense que l’équipe va certainement s’améliorer. C’est pourquoi je veux vraiment en faire partie, donc pour le moment je ne pense pas à piloter pour une autre équipe. »

Alors qu’il a pu décrocher une victoire et un podium avec McLaren depuis son arrivée au sein de l’équipe en 2021, Daniel Ricciardo en veut évidemment plus et insiste sur le fait qu’il poursuivra sa carrière tant qu’il estimera avoir des chances pour concourir pour le titre mondial : « La chose la plus importante maintenant, c’est le titre mondial absolument. Une victoire, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Il y a donc un travail inachevé parce que j’en veux plus. Pour en revenir à la question de ma retraite, tant que je crois encore que j’ai ce qu’il faut pour être champion du monde, je resterai dans le sport. Je ne suis pas satisfait de huit victoires en Grand Prix. Fier ? Oui, mais mécontent. »

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la onzième place au classement des pilotes avec onze points inscrits depuis le début de la campagne 2022, quand son coéquipier Lando Norris a déjà marqué 48 points.

Ben Sulayem : « Nous avons beaucoup de travail devant nous »

En décembre 2021, une semaine seulement après la finale controversée du championnat du monde à Abou Dhabi, Mohammed Ben Sulayem a été élu nouveau président de la FIA en remplacement du Français Jean Todt.

Contrairement à son prédécesseur, Mohammed Ben Sulayem ne vient pas directement du monde de la Formule 1 mais du Rallye et a réussi au cours de sa carrière à décrocher pas moins de 14 titres en championnat du Moyen-Orient des Rallyes, faisant de lui l’un des pilotes les plus titrés de l’histoire dans sa discipline. Désormais à la tête de la FIA depuis la fin de l’année 2021, Ben Sulayem estime que son expérience en Rallye peut lui servir au quotidien dans la gestion de ce gros navire : « Le Rallye m’a appris la tolérance, j’ai rencontré tellement de gens dans ma carrière, de culture, de pays, de religions, de races, de sociétés différents, des gens qui parlent, pensent et agissent différemment. Je pense que c’est un environnement complétement différent de la course sur circuit où vous rencontrez toujours les mêmes personnes. Le Rallye a une influence décisive sur ma personnalité. » explique Ben Sulayem dans un entretien accordé à nos confrères de Speedweek.

Considéré comme l’homme du changement au sein de l’organisation après douze années de présidence du Français Jean Todt, Ben Sulayem veut désormais apporter un souffle nouveau à la FIA et estime qu’en tant que président il se doit d’être ouvert : « La FIA n’est jamais limitée à une personne d’une région précise et doit être dirigée par un président crédible et ouvert au changement. Ce n’est pas une question de couleur de peau ou de religion. Dans le monde d’aujourd’hui, l’égalité des sexes et la diversité sont des questions clés. Il a toujours été clair pour moi que le sport ne connaît pas de frontières. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la FIA doit désormais se réinventer, Ben Sulayem répond : « Nous avons fait des études approfondies et l’un des résultats a été que la FIA est perçue comme ancienne. Bien-sûr, la FIA est ancienne après tout, elle existe depuis 117 ans. Mais vieux ne veut pas dire démodé ou obsolète. Dans un sport aussi dynamique, on ne vieillit jamais. Regardez toute la technologie de ces voitures, ce développement qui ne s’arrête jamais. »

L’un des grands chantiers de Ben Sulayem reste sans aucun doute la refonte de la direction de course de la Formule 1 après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au cours duquel l’ancien directeur de course, Michael Masi, a pris des décisions qui ont fait couler beaucoup d’encre au cours de l’hiver et qui ont forcé le nouveau président de la FIA à mettre en place une nouvelle direction de course provisoire composée de Niels Wittich et Eduardo Freitas, qui assument ce rôle en alternance depuis le début de la saison 2022.

« Nous avons beaucoup de travail devant nous. La Formule 1 à elle seule est un formidable défi. Les pilotes m’ont demandé de m’occuper de la direction de course, mais je ne peux pas vraiment rechercher de nouveaux directeurs de course sur Google ou les acheter sur Amazon. Les directeurs de course doivent être formés avec soin sur des années. J’en reviens à mon expérience en Rallye. A cette époque par exemple, nous avions un principe de rotation pour les copilotes, donc ce n’était pas un problème si un copilote abandonnait. »

« Nous devons nous positionner beaucoup plus largement en Formule 1. C’était l’une des raisons de l’introduction du contrôle de course virtuel, avec un centre d’opérations à Genève, qui prend en charge la direction de course sur le site du GP. Les directeurs de course de demain se forment à Genève. »

Helmut Marko voit une Scuderia Ferrari sous pression, mais n’enterre pas Mercedes

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que Ferrari est désormais sous pression et commence à faire quelques erreurs, tandis que l’Autrichien ne veut pas encore enterrer Mercedes, qui pourrait revenir dans le match pour le titre mondial rapidement selon lui. 

L’équipe Red Bull Racing occupe après la septième manche de la saison la première place du championnat du monde des constructeurs, alors que le Néerlandais Max Verstappen est leader du classement des pilotes avec neuf points d’avance sur son rival Charles Leclerc. Comme beaucoup d’observateurs, Helmut Marko a pu constater que la Scuderia Ferrari et Charles Leclerc commettent quelques erreurs depuis trois courses, ce qui a permis à Red Bull et Max Verstappen de s’emparer de la tête des deux championnats, alors que l’équipe italienne dominait largement au cours des quatre premiers Grands Prix de l’année.

Lors de la dernière course du calendrier disputée dans les rues de Monaco, Ferrari a commis une grossière erreur de stratégie avec la monoplace de Charles Leclerc, ce qui a permis à Sergio Perez de prendre la tête du Grand Prix et de signer sa première victoire de l’année quelques heures à peine après avoir signé un nouveau contrat de deux ans avec Red Bull. S’exprimant justement sur ce Grand Prix de Monaco, Marko estime que Ferrari a été placée sous pression par Red Bull et a tout simplement mal réagi en termes de stratégie : « Il sont sous pression, Leclerc a du mal avec ça et fait des erreurs. Mais c’est comme ça, c’est la course. A Monaco, nous avons forcé Ferrari à réagir avec notre tactique au stand et ils ont instinctivement mal réagi. » a déclaré Marko à Oe24.

Concernant l’équipe Mercedes en revanche, Helmut Marko insiste sur le fait que l’écurie du constructeur allemand ne cesse de faire des progrès avec sa monoplace et qu’il reste encore suffisamment de courses au calendrier pour permettre aux deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton de revenir dans le match : « Oui, je le pense. Leur monoplace va de plus en plus vite, et lorsqu’on regarde leurs meilleurs temps, ils sont déjà à notre niveau voire mieux. Donc, nous ne devons pas les radier, car si Mercedes domine soudainement, alors Hamilton sera de retour aussi. »

« J’ai fait les calculs et nous avons encore quinze courses devant nous. Même Russell n’a que 41 points de retard sur Verstappen, donc tout est encore possible. » a ajouté Helmut Marko.

Carlos Sainz : « J’ai besoin d’un ou deux dixièmes »

Ce n’est un secret pour personne, l’Espagnol Carlos Sainz ne maîtrise pas encore parfaitement sa nouvelle monoplace issue de la nouvelle réglementation technique avec une F1-75 au style de pilotage très pointu non adapté à celui de Sainz. Bien qu’il ne soit pas facile de maîtriser parfaitement à une nouvelle monoplace en si peu de temps, le pilote Ferrari a fait de grands progrès depuis le début de l’année et s’attend à trouver ces quelques dixièmes qui lui manquent cette saison lors des prochaines courses.

Après un Grand Prix de Monaco ou il a terminé sur la deuxième place du podium dimanche dernier, Carlos Sainz espère que son bon résultat en Principauté sera un tournant dans sa saison après un début d’année erratique, notamment après ses deux abandons en Australie et à Imola dès le premier tour de course. Lorsqu’on lui demande de quoi il a besoin pour être plus souvent aux avant postes cette année, le pilote espagnol a répondu :« J’ai juste besoin d’être un peu plus rapide, j’ai besoin d’un ou deux dixièmes en termes de rythme de qualifications et de course. Si je trouve ces un ou deux dixièmes comme j’ai pu les trouver l’année dernière avec la voiture de l’an dernier, et plus tôt je les trouverais, plus tôt la victoire viendra. » a déclaré Carlos Sainz au site de la F1.

« Je travaille dur pour y arriver, mais on peut voir sur les replays que je ne suis pas encore là avec la voiture par rapport à l’année dernière. Je ne pilote pas naturellement, la voiture est un peu trop pointue à mon goût, mais c’est comme ça. Vous devez soit vous adapter, soit apporter un peu plus la voiture à votre goût. Quoi qu’il en soit, ces deux choses prennent du temps et demandent des connaissances et de l’expérience. Il faut faire des erreurs, des essais et encore des erreurs et c’est ce que je suis en train de faire maintenant et ce que je vais essayer de corriger dès que possible. »

Bien qu’il soit un peu plus en difficulté que son coéquipier, Carlos Sainz apprécie cependant le fait de courir à l’avant de la grille au volant d’une monoplace – certes pas encore à son goût – mais suffisamment compétitive pour jouer des victoires, ce qui est une grande première pour lui.

« J’apprécie, c’est une nouvelle expérience, vous devez piloter différemment. C’est un scénario différent auquel je dois m’habituer, parce que je cours contre deux ou trois gars qui ont déjà été à l’avant. Pour moi, c’est la première fois, ce sont mes six ou sept premières courses avec une voiture compétitive et j’ai beaucoup appris et je vais appliquer tout ça pour le reste de la saison. Il este encore beaucoup de courses, donc tout à jouer. Dès que j’aurais fait ces adaptations et trouvé le feeling avec la voiture, il y aura de bonnes choses à venir, j’en suis certain. »

Autre point important pour l’Espagnol dans ce qui est sa deuxième année chez Ferrari, sa relation avec son coéquipier Charles Leclerc, qui est au beau fixe selon lui  : « En termes de relation, tout a été très stable, voir même mieux. Donc, tout va bien jusqu’à présent. » insiste Sainz.

« C’est un gars formidable, nous avons beaucoup de respect mutuel, ce qui aide dans notre relation de travail. Il a fait un excellent travail d’adaptation à la nouvelle voiture, aux nouveaux règlements, il extraie tout de cette Ferrari, ce que j’essaie aussi de faire, et à certains égards le copier. Je m’amuse avec lui, on s’entend bien, et on travaille dans le même sens, ce qui est important. Il pilote à un niveau très élevé, il réalise des temps au tour super impressionnants, il a un style de pilotage impressionnant, et je ne peux que l’admirer et essayer de le copier à certains égards, et à d’autres, essayer de la mettre [la voiture] un peu plus à mon goût pour être plus rapide. Parfois ça se passe comme ça, et en tant que pilote, vous avez juste besoin de passer par un processus et de vous mettre au défi. »

Après le Grand Prix de Monaco, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 83, soit un de moins que le pilote Mercedes George Russell et 33 de moins que son coéquipier Charles Leclerc. Il reste encore quinze Grands Prix à disputer cette saison.