Haas a l’obligation de modifier la livrée de sa F1

L’équipe Haas n’aura pas d’autre choix que de modifier la livrée de sa monoplace avant le début de la saison 2022 de Formule 1 après les décisions prises par la FIA ce vendredi.

Ce vendredi, l’instance dirigeante du sport a publié un communiqué dans lequel elle insiste sur le fait que les pilotes russes et biélorusses sont autorisés à concourir dans des compétitions internationales mais à la seule condition de le faire sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne représenteront pas leur pays). Dans ce document, la FIA a également confirmé de nouvelles mesures interdisant « l’utilisation de symboles, de couleurs et de drapeaux russes sur une livrée de voiture, un équipement et un uniforme« , interdisant de fait la livrée présentée par l’écurie Haas le mois dernier.

Bien avant que la FIA ne prenne cette décision, l’équipe Haas avait d’elle-même décidé de retirer le logo de la société russe Uralkali sur sa monoplace pour les deux derniers jours des essais hivernaux à Barcelone, ainsi que les bandes de couleur rouge et bleu sur les flancs de la VF-22 et qui rappelaient le drapeau russe. Les deux pilotes se sont alors retrouvés au volant d’une F1 totalement blanche où seuls le logo du sponsor de Mick Schumacher (1and1) et celui de la Haas étaient encore visibles sur la carrosserie (voir photo d’illustration).

Avec cette nouvelle mesure prise par la FIA ce vendredi, l’écurie américaine n’aura donc pas d’autre choix que de retirer les couleurs de la Russie, ainsi que le logo de Uralkali, que ce soit sur la voiture ou bien sur tous les équipements de l’équipe.Sur ses réseaux sociaux, l’équipe Haas a d’ailleurs déjà retiré toute trace de Uralkali et on s’attend à ce que le partenariat entre cette société russe et Haas soit rompu dans les plus brefs délais.

Lle départ d’Uralkali aura pour conséquence directe « d’éjecter » le pilote russe Nikita Mazepin qui n’est autre que le fils du propriétaire de la société Uralkali. On s’attend donc en toute logique à ce que Haas annonce très prochainement avoir remplacé Nikita Mazepin par son pilote de réserve, le Brésilien Pietro Fittipaldi, qui devrait faire ses débuts lors des essais hivernaux de Bahreïn le 10 mars prochain.

Pour Wolff, Masi a été influencé par Red Bull la saison dernière

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a affirmé dans un documentaire diffusé par Sky Sports que Michael Masi, l’ancien directeur de course de la F1, avait été manipulé par Red Bull à la fin de la saison dernière.

Duel est le nom du nouveau documentaire diffusé par Sky Sports et qui retrace la lutte au championnat du monde 2021 entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. Ce documentaire est illustré d’entretiens exclusifs avec les personnes clés qui se sont retrouvées au centre de la bataille l’an dernier, mais aussi de l’énorme controverse de la fin de saison qui a couté son poste à Michael Masi.

Dans ce documentaire, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, revient sur la défaite controversée de Lewis Hamilton contre son rival Max Verstappen; une défaite qui, selon lui, était due aux « mauvaises décisions » prises par le directeur de course qui a été manipulé par Red Bull – l’Autrichien pointant à la fois la finale d’Abou Dhabi et l’avant dernière course en Arabie Saoudite comme exemples concrets.

Pour rappel, en Arabie Saoudite Michael Masi a conclu un « accord » avec le directeur sportif de Red Bull, Jonathan Wheatley, sur les positions de grille au redémarrage de la course après une interruption, alors qu’il avait changé d’avis sur les règles concernant la voiture de sécurité au milieu des protestations de Red Bull à Abou Dhabi lors de la dernière manche, le tout diffusé en direct à la télévision.

« Jonathan Wheatley a fait son travail. Il a retourné Michael Masi le directeur de course [dans leur camp], pas seulement à Abou Dhabi, mais avant, et Max [Verstappen] lui doit probablement beaucoup. » a insisté Toto Wolff dans le documentaire Duel.

Concernant Michael Masi – qui ne sera plus directeur de course en Formule 1 cette année après avoir été remplacé par Eduardo Freitas et Niels Wittich – Wolff a ajouté : « Je ne lui ai pas parlé [depuis Abou Dhabi] et je ne veux plus jamais lui parler. Ses décisions étaient mauvaises et je suis sûr qu’il les regrette. La FIA aurait dû voir bien plus tôt qu’il y avait un problème, il y avait un problème de structure, un problème de personnalités. »

Max Verstappen a donc finalement remporté le titre après avoir dépassé Hamilton dans le dernier tour de course à Abou Dhabi, bien aidé il est vrai par la décision de Masi qui a conduit le Néerlandais à rouler sur des pneus tendres frais alors que son rival Lewis Hamilton était sur de vieux pneus Durs. A ce sujet, Wolff a déclaré : « C’est comme un match de football où une équipe est à 1-0 et tout à coup l’arbitre dit, ‘maintenant c’est le but en or. 0-0, celui qui marque le but suivant gagne’. Et au fait, vous devez jouer sans crampon. »

Encore « une montagne à gravir » avec les nouvelles F1 selon Vettel

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a tenu à souligner à quel point les nouvelles monoplaces en F1 auront une courbe d’apprentissage abrupte cette année.

Lors des trois premiers jours des essais hivernaux à Barcelone, Sebastian Vettel et son coéquipier Lance Stroll ont bouclé 295 tours avec l’AMR22 d’Aston Martin, mais le pilote allemand a dû stopper sa journée prématurément le dernier jour en raison d’une fuite qui a provoqué un début d’incendie sous le capot moteur de sa monoplace.

Malgré ce problème qui aura coûté un précieux temps de roulage à l’équipe Aston Martin, Vettel se dit plus préoccupé par la difficulté de trouver les bons réglages pour être compétitif avant le début de la saison avec ces machines nouvelle génération : « Pour moi personnellement, il y a encore beaucoup à apprendre et la voiture peut être pilotée de manière différente, je joue un peu avec les styles de pilotage. » a déclaré Vettel après les essais hivernaux.

« Nous essayons de trier les problèmes, de trouver des solutions à certains défis auxquels nous avons été confrontés afin de trouver des solutions. Donc, il reste encore beaucoup à faire, tout le monde est à fond et il reste encore une montagne très, très raide et haute à gravir. Je ne peux pas dire à quel moment nous verrons le sommet, mais c’est un moment amusant, et ma conviction est qu’un jour nous atteindrons ce sommet, espérons-le juste avant la saison. »

« Je pense que de toute façon ça sera une longue année, tout le monde est probablement dans le même bateau en termes d’apprentissage avec ces voitures et certains problèmes. Mais jusqu’à présent, tout va bien. »

L’Allemand admet qu’il a tout de même été surpris de constater une si grande différence dans les concepts montrés par les équipes à Barcelone : « Je suis surpris qu’il y ait une si grande différence, je m’attendais à ce que les voitures se ressemblent davantage. Il est bon de voir que les gens ont choisi des voix différentes dans les philosophies de conception. »

« Laquelle aura raison ? Nous le verrons…j’espère juste que toutes les voitures seront proches les unes des autres et qu’il n’y aura pas une grande différence dans le peloton, ce serait formidable. » conclut le pilote Aston Martin.

Les pilotes russes doivent signer une charte d’engagement auprès de la FIA

Ce vendredi, la FIA a précisé les conditions de participation des pilotes russes et biélorusses aux compétitions internationales cette année et ils auront à leur disposition un document d’engagement à remplir avant de pouvoir concourir.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a décidé plus tôt cette semaine de laisser les pilotes russes et biélorusses concourir dans les compétitions internationales, mais ces derniers doivent le faire sous bannière neutre. L’instance dirigeante a tenu à rappeler aujourd’hui les conditions auxquelles les pilotes concernés par cette mesure devront se conformer, et ils devront notamment remplir un document dans lequel ils s’engagent à respecter les points suivants :

  • Les pilotes russes/biélorusses, concurrents individuels et officiels pourront participer à des compétitions internationales/régionales uniquement à titre individuel et neutre sous réserve d’un engagement spécifique et du respect des principes de la paix et la neutralité politique, jusqu’à nouvel ordre
  • Aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse (uniforme, équipement et voiture) ne doit être affiché ou jouer des hymnes lors de compétitions internationales/régionales jusqu’à nouvel ordre

De plus, en signant cette charte « d’engagement », les pilotes concernés seront en accord total avec les points suivants :

  • Je comprends que tout refus ou non-respect de ces décisions constituera une violation de l’article 12.2.1.e du Code Sportif International de la FIA, et peut entraîner l’imposition d’une pénalité ou sanction en vertu du Code Sportif International, des Statuts de la FIA, du Code Judiciaire et Disciplinaire de la FIA Règles, et/ou en vertu de toute autre disposition applicable des règles et règlements de la FIAJe reconnais le ferme engagement pris par la FIA d’être solidaire avec le peuple de l’Ukraine, la Fédération Automobile d’Ukraine, et tous ceux qui souffrent à cause de ce conflit
  • Je reconnais que je ne peux participer aux événements couverts qu’à titre individuel et neutre, et en aucun cas en tant que représentant de la Russie ou de la Biélorussie
  • Je n’afficherai aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse publiquement ou via les réseaux sociaux
  • Je n’afficherai pas sur mes uniformes, vêtements, accessoires ou autres objets personnels, ou sur mon équipement ou voitures à tout moment en relation avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant aux événements couverts : le drapeau russe ou biélorusse (actuel ou historique), toute illustration ou référence au drapeau russe ou biélorusse, tout emblème national ou autre symbole national de la Russie/de la Biélorussie (par exemple, le blason armoiries de Russie / aigle bicéphale de Russie), les mots «russe», «biélorusse» ou «automobile russe», Fédération de l’Automobile de Biélorussie ou les acronymes « RUS » ou « RAF » ou «BAF», «FBA», «BLR» dans n’importe quelle langue ou format, l’emblème de la Fédération automobile de Russie (« RAF ») ou « Fédération de l’Automobile de Biélorussie (« FBA »/ »BAF »)
  • Je reconnais qu’aucun hymne national russe/biélorusse ne sera joué lors des événements couverts. je ne jouerai ni ne chanterai l’hymne national russe / biélorusse sur aucun lieu d’événement officiel ou autre zone contrôlée par la FIA ou par l’organisateur ou le promoteur d’un événement couvert, ou autrement en lien avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant dans les événements couverts
  • Je ne ferai aucune déclaration ou commentaire, ne prendrai aucune mesure ou ne me conduirai pas d’une manière qui est préjudiciable aux intérêts de la FIA, de toute compétition et/ou du sport automobile en général. En particulier, je n’exprimerai aucun soutien (direct ou indirect) à la Russie et/ou à la Biélorussie et à ses activités à l’égard de l’Ukraine
  • Je me conformerai à tout moment à : une ou toutes les règles et tous les règlements, circulaires, lignes directrices, procédures et autres exigences de la FIA, comme modifié de temps à autre ; toutes les décisions et directives de la FIA et à tout régime de sanctions applicable
  • Je reconnais et j’accepte que la FIA puisse mettre en œuvre d’autres mesures ou rendre d’autres décisions en ce qui concerne ma participation aux événements couverts à la lumière du conflit en cours en Ukraine, y compris le droit de me refuser l’entrée ou de m’empêcher de participer et/ou d’assister à tout événement couvert. Je me conformerai à toutes ces mesures et décisions supplémentaires
  • J’ai lu et compris le contenu de cet engagement du pilote et je reconnais qu’il est juridiquement contraignant pour moi

Pour Vermeulen, la prolongation de Verstappen est une étape logique

Le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, a déclaré que le nouveau contrat à long terme du pilote Red Bull avec l’équipe basée à Milton Keynes est une étape logique pour l’équipe et le pilote.

Ce jeudi, l’équipe Red Bull a annoncé la signature de la prolongation de contrat de Max Verstappen pour cinq années supplémentaires, ce qui veut dire que le Néerlandais est liè à son écurie au minimum jusqu’en 2028. C’est la première fois qu’un contrat aussi long est signé en Formule 1, alors que la valeur de ce contrat a été estimée à environ 50 millions de dollars par an pour le champion du monde 2021, bien qu’il soit toujours très difficile de connaître les chiffres exacts et que cela ne regarde que le pilote et son équipe.

Au delà de la valeur monétaire du nouvel accord signé entre Red Bull et Max Verstappen, Vermeulen insiste sur le fait que cet accord reflète avant tout la confiance du camp Verstappen dans la capacité de Red Bull à rester au sommet de la pyramide de la Formule 1 dans les années à venir.

« Les plans de Red Bull pour l’avenir semblent très bons, et quand je vois la combativité au sein de l’équipe, cela nous va parfaitement. » a déclaré Vermeulen à DeTelegraaf.

« La Formule 1 entre dans une nouvelle ère et ce n’est pas fou de penser sur du long terme, parce que la vision de Red Bull va bien plus loin que les deux premières courses de la saison à venir. Nous savons exactement où nous allons et qui sera de la partie. L’équipe occupe les premières place, la situation est donc extrêmement bonne. »

Pilote Red Bull depuis ses 16 ans, Max Verstappen continue d’apprendre et continuera encore d’apprendre selon son manager : « Il ne faut pas oublier que Red Bull a proposé à Max un contrat à l’âge de 16 ans et l’a bien préparé. » a ajouté Vermeulen.

« Évidemment, il y a eu des négociations, mais la façon dont ça s’est passé n’aurait pas pu être meilleure. Je pense que la tendance à la hausse [en termes de performance] n’est pas encore terminée, parce que Max continue de grandir et nous n’avons pas encore vu le meilleur de lui. »

Autre fait interessant à souligner, Max Verstappen a attendu la fin des premiers essais hivernaux de la saison 2022 pour s’engager sur du long terme avec son équipe, preuve que le Néerlandais a été visiblement séduit par sa nouvelle monoplace à Barcelone.

Williams F1 s’offre le chef étoilé Niall Keating

Williams Racing a annoncé l’arrivée au sein de son équipe du chef étoilé Niall Keating qui rejoindra l’écurie basée à Grove en tant qu’associé à partir de la saison 2022 de Formule 1.

Niall Keating, 31 ans, est l’un des rares chefs au Royaume-Uni à avoir obtenu deux étoiles Michelin, qu’il a obtenues avant l’âge de 30 ans. keating a reçu sa première étoile en 2018 alors qu’il travaillait au restaurant du Whatley Manor Hotel, Wiltshire, huit mois seulement après son ouverture. Cette même année, il a également remporté le prix Michelin du jeune chef européen et a reçu une deuxième étoile Michelin au The Dining Room en 2019. L’année suivante, il a participé au Great British Menu de BBC2, où il a été couronné champion des champions.

En janvier 2021, Niall Keating, un ardent défenseur de la durabilité dans l’industrie de la gastronomie, est devenu l’un des premiers chefs britanniques à recevoir une étoile verte, une nouvelle distinction de Michelin pour reconnaître les restaurants qui ouvrent la voie dans l’industrie en matière de pratiques durables.

Keating rejoindra Williams Racing lors de huit événements de Grand Prix à travers le calendrier 2022 et le partenariat verra le chef créer un ensemble de produits durables, des menus gastronomiques raffinés pour les invités de Williams en bord de piste. Niall Keating travaillera également en étroite collaboration avec le chef cuisinier de Williams, Dan Motchman, pour développer des concepts alimentaires et des menus pour l’équipe et des célébrations spéciales sur la piste.

« Je suis ravi d’accueillir Niall Keating chez Williams Racing pour notre prochaine saison 2022. Niall est un chef exceptionnel; son expérience, sa créativité et sa passion pour les pratiques durables font de lui un ajout passionnant à notre équipe en bord de piste et à notre offre d’accueil pour nos invités. J’ai hâte de voir les expériences incroyables qu’il va créer. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« Je suis incroyablement excité de travailler avec Williams Racing cette année. C’est une leçon d’humilité de savoir qu’une équipe aussi prestigieuse reconnaît une affinité dans ce que chacun fait et veut accomplir. » a ajouté Keating.

« Il y a une similitude entre une équipe de Formule 1 et une brigade de cuisine et comment tout cela fonctionne – les deux suivent un processus basé sur la précision, le respect et le défi, et il y a peu de place pour l’erreur. Ces derniers mois ont été intenses, après avoir quitté Whatley Manor et lancé Lunar (sa société) dans le Staffordshire à la fin de l’année dernière, mais je suis ravi de ce que cette année nous réserve et j’ai hâte de faire partie des événements Williams Racing de cette année. »

Alonso lance A14 Management pour aider les jeunes pilotes

Le double champion du monde Fernando Alonso a officiellement lancé l’agence A14 Management avec laquelle l’Espagnol accompagnera les jeunes talents du sport automobile dans leur carrière sportive.

A14 Management « est né avec l’intention de sélectionner un petit groupe de pilotes issus du monde du Karting, berceau de ce sport, et de leur inculquer les valeurs essentielles pour atteindre leurs objectifs, telles que la préparation physique, le conseil à la décision et gestion économique, entre autres afin de maximiser le potentiel de chaque athlète » selon l’agence elle-même.

L’agence A14 Management offrira aux jeunes pilotes la possibilité de structurer leur carrière sportive en développant et en optimisant leurs compétences sur et hors piste, passant des aspects physiques ou médiatiques aux aspects financiers. Une gestion à 360 degrés basée sur l’expérience de Fernando Alonso lui-même, avec une vie liée à la compétition.

De la préparation au développement, en passant par les négociations de contrats, des services de presse, de la planification…l’agence s’occupera de tout afin que le pilote puisse concentrer ses efforts sur ses performances et son amélioration.

Pour cette nouvelle aventure, Fernando Alonso s’est entouré d’Albert Resclosa et d’Alberto Fernández, qui accompagnent le pilote Alpine depuis l’époque du Karting. A14 Management a également annoncé ses deux premiers pilotes, le franco-suisse Clément Novalak, un pilote qui a connu de belles réussites en Karting, qui a passé les deux dernières années en Formule 3 et qui fait ses débuts cette saison en Formule 2, l’antichambre de la F1. Novalak est rejoint par le jeune Bulgare Nikola Tsolov, de l’école de Karting de Fernando Alonso.

Bernie Ecclestone soutient la décision de la FIA

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a soutenu la décision de la FIA de ne pas interdire aux pilotes russes et biélorusses de concourir, le Britannique affirmant que les athlètes n’avaient aucune responsabilité dans la guerre qui a éclaté en Ukraine.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la communauté internationale a commencé à imposer des sanctions économiques à la Russie, tandis que le Comité International Olympique [CIO] a appelé les fédérations sportives à interdire tous les athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales. Cette recommandation n’a pourtant pas été suivie par la FIA, qui a décidé de permettre aux pilotes russes et biélorusses de courir dans des compétitions internationales à la seule condition de le faire sous bannière neutre, l’instance dirigeante ayant souligné son obligation de neutralité politique pour justifier sa décision.

L’ancien chef de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime que la FIA a fait le bon choix : « C’était absolument une bonne décision. » a déclaré le Britannique à l’agence de presse PA.

« Il y a tellement de choses qui sont convenues dans le monde à propos de ce conflit entre la Russie et l’Ukraine, mais je ne pense pas que quiconque y ait vraiment réfléchi ou [tout] compris. S’il y a un pilote russe en Formule 1, qu’est-ce que cela a avoir avec la guerre de la Russie ? Il n’y a pas de relation. »

« Les athlètes russes n’ont rien à voir avec ce conflit, ils n’en font pas partie, et ils n’en ont jamais fait partie. Il se trouve juste qu’ils sont russes. »

Bien que les pilotes russes et biélorusses soient autorisés à courir dans des compétitions internationales, la fédération des sports mécaniques du Royaume-Uni a annoncé un jour plus tard qu’aucun concurrent russe ou biélorusse ne serait autorisé à concourir sur le sol britannique, excluant de ce fait le seul pilote russe en F1, Nikita Mazepin, du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans la foulée de cette annonce, la Formule 1 a annoncé qu’elle venait de mettre un terme à son contrat avec les promoteurs du Grand Prix de Russie et qu’elle ne retournerait pas dans le pays jusqu’à nouvel ordre. Lorsqu’on demande à Ecclestone si la Formule 1 a pris la bonne décision de ne plus se rendre en Russie, le britannique a répondu : « Le Formula 1 Group a décidé que c’était la bonne chose à faire que d’annuler la course, est-ce que c’était la bonne chose à faire ? Je ne sais pas, il n’y a pas de guerre en Russie. »

« La FIA a confirmé qu’elle avait annulé [le GP de Russie] parce que le Formula 1 Group l’avait annulé, mais si personne n’avait parlé d’annulation, je suis sûr que la FIA n’aurait rien fait. Il [Poutine] n’est probablement pas content de tout ce qui se passe, mais avec tout ce qu’il se passe et le fait qu’il soit qualifié de criminel avec le monde entier contre lui, je ne pense pas qu’il se soucie d’une course de Formule 1. »

Les premières indiscrétions sur le jeu F1 2022

Le jeu F1 2022 pourrait connaître de nombreux changements si l’on en croit Tom Henderson qui est généralement assez bien informé sur les nouveautés en provenance des différents éditeurs de jeux dont Electronics Arts, qui développe le nouvel opus de la saga des Formula 1.

Sur son blog, Tom Henderson révèle que F1 2022 devrait gérer pour la première fois le cross-play (tous les modes multijoueurs sont accessibles qu’importe la plateforme), alors qu’une compatibilité avec les casques de réalité virtuelle devrait également être disponible dans le jeu cette année. Il explique aussi qu’un nouveau hub sera disponible, baptisé F1 LIFE, ce hub devrait remplacer le mode histoire qui ne devrait pas revenir avant 2023.

F1 LIFE devrait vous permettre de vivre comme un vrai pilote de Formule 1, notamment avec différents objets à acheter comme des lunettes ou des montres. Autre grande nouveauté, ce mode devrait vous permettre de collectionner des supercars et même de les piloter sur les 23 circuits du jeu. Il ne devrait donc pas y avoir uniquement des Formule 1 à piloter dans F1 2022 ! Tom Henderson affirme également que les développeurs ont dores et déjà retiré du jeu le circuit de Sotchi en Russie (la Formule 1 a confirmé ce jeudi qu’elle ne se rendrait plus en Russie jusqu’à nouvel ordre).

Il n’y a pas encore de date de sortie officielle ni de trailer de F1 2022, alors que la saison de Formule 1 débute le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir, mais on peut s’attendre à une sortie avant l’été comme ce fut le cas l’an dernier.

La F1 interdira toute conception portant préjudice à la réglementation

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a déclaré que la F1 n’hésiterait pas à intervenir et à freiner toute innovation technique mise au point par les équipes cette année qui pourrait contourner l’intention de la nouvelle règlementation technique mise en place.

A partir de cette saison, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui doit permettre aux pilotes de pouvoir se suivre en piste et se dépasser plus facilement afin d’accroitre le spectacle durant les courses. L’approche de la F1 est basée sur un nouveau package aérodynamique simplifié favorisant l’effet de sol afin que la majeure partie de l’appui aéro des monoplaces soit généré par le fond plat et plus par les ailerons et autres appendices.

La semaine dernière lors des premiers essais hivernaux de l’année qui se sont déroulés à Barcelone, les équipes ont dévoilé des monoplaces bien différentes, mais Brawn assure qu’il surveille de très près les concepts des différentes écuries afin de veiller qu’elles ne vont pas à l’encontre de l’esprit des nouvelles règles.

« Je pense qu’aucune [des nouvelles innovations] n’endommage les caractéristiques fondamentales des voitures, mais je l’ai dit à plusieurs reprises, le groupe de travail qui a travaillé pour concevoir cette voiture continuera à le faire. » a expliqué Ross Brawn à RacingNews365.

« Nous avons désormais accès aux données et aux conceptions et ils évalueront si l’une de ces conceptions évoluera dans la mauvaise direction, puis nous les repousserons à nouveau. Je pense vraiment, après avoir parlé avec certains pilotes, qu’ils voient et apprécient la différence avec cette voiture pour ce qui est de suivre une autre voiture. »

Jusqu’à présent, la FIA ne peut rien reprocher aux équipes puisque ces dernières sont autorisées à rouler durant les essais hivernaux avec les pièces qu’elles n’auraient pas le droit d’utiliser durant la saison dans le cadre du championnat du monde. S’il devait y avoir une quelconque protestation, celle-ci interviendrait alors dans le cadre de la première manche du championnat à Bahreïn à partir de 18 mars.

Face à la guerre en Ukraine, Vettel ne peut rester silencieux

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a déclaré qu’il ne pouvait pas rester silencieux sur la crise ukrainienne suite à la décision de la Russie d’envahir et de faire la guerre contre son pays voisin.

Sebastian Vettel a été le premier pilote de Formule 1 à prendre la parole et à prendre position sur le conflit actuellement en cours aux portes de l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Allemand ayant clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas se rendre en Russie cette année pour y disputer une course.

« Je pense que tout le monde a sa propre attitude, et la question est de savoir si tout le monde ose partager son opinion. Moi, je ne suis pas timide à ce sujet, bien au contraire. Je pense qu’il y a certains sujets sur lesquels vous ne pouvez pas rester silencieux. » a déclaré le pilote Aston Martin la semaine dernière à Barcelone en conférence de presse.

En tant que directeur de la Grand Prix Driver Association [GPDA], Sebastian Vettel dit qu’il n’a aucun problème à ce que l’un de ses collègues garde son opinion pour lui-même, mais le pilote allemand a insisté sur le fait que le conflit actuellement en cours en Ukraine est plus important que n’importe quel point de vue personnel.

« En ce moment, tout le monde est occupé par lui-même, mais c’est bien sûr un problème qui dépasse tout le reste et je suis certain que les autres pilotes partagent l’opinion. Mais au final, ce n’est pas le plus important que nous parlions ou non, je pense que le plus important est que la situation se détende, qu’elle se termine. Je ne pense pas que quiconque veuille que cela dégénère et devienne incontrôlable, mais cela semble très difficile pour le moment. »

Ce jeudi, la Formule 1 a décidé de couper les ponts avec la Russie en annonçant avoir mis un terme à son contrat avec les promoteurs du Grand Prix de Russie. Cela signifie que la catégorie reine du sport automobile ne se rendra pas à Sotchi ni à Saint-Pétersbourg où une course devait avoir lieu à partir de 2023.

Guerre en Ukraine : la F1 coupe les ponts avec la Russie

La Formule 1 a confirmé ce jeudi avoir mis fin à son contrat avec les organisateurs du Grand Prix de Russie.

La semaine dernière, la Formule 1 a confirmé qu’il n’était « pas possible » de concourir dans le pays après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et a annulé la manche 2022 qui devait se dérouler au mois de septembre sur le tracé de Sotchi. Cette décision a été ratifié ce mardi par la FIA, qui a confirmé l’annulation de l’épreuve russe.

Ce jeudi, la Formule 1 est allée encore plus loin puisque l’organisation a annoncé avoir résilié le contrat avec les organisateurs du Grand Prix de Russie dans son intégralité, ce qui veut dire que la catégorie reine ne se rendra plus – jusqu’à nouvel ordre – en Russie, ni à Sotchi ni à Saint-Pétersbourg où devait avoir lieu un Grand Prix à partir de 2023.

Cette semaine, la FIA a confirmé que le Russe Nikita Mazepin pourrait continuer à courir en Formule 1 cette année à la seule condition qu’il le fasse sous bannière neutre. Cependant, le Royaume-Uni a indiqué ce mercredi que les pilotes de nationalité russe ne seraient pas autorisés à courir lors de compétitions internationales sur le sol britannique, ce qui veut dire que Mazepin est automatiquement exclu du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Concernant l’avenir de Nikita Mazepin, l’équipe Haas devrait prochainement annoncer que le Brésilien Pietro Fittipaldi remplacera le Russe à partir des essais hivernaux programmés à Bahreïn du 10 au 12 mars, notamment parce que la carrière de Mazepin est liée à la société russe Uralkali appartenant à son père et qui devrait rapidement devenir l’ex sponsor titre de l’écurie américaine (la séparation devrait être confirmée dans les prochaines heures).

Verstappen chez Red Bull jusqu’en…2028 !

Le champion du monde 2021 de F1, Max Verstappen, a signé une prolongation de contrat avec son équipe Red Bull Racing qui le verra porter les couleurs de l’écurie de Milton Keynes jusqu’en 2028.

Le Néerlandais avait déjà un contrat qui couvrait les saisons 2022 et 2023 après l’annonce d’une précédente prolongation en janvier 2020. La durée totale de sept ans du nouvel accord est considérée comme le contrat de pilote le plus long jamais signé en F1.

« J’aime vraiment faire partie de l’équipe Red Bull Racing, donc choisir de rester jusqu’à la saison 2028 a été une décision facile. » a déclaré Verstappen.

« J’adore cette équipe et l’année dernière a été tout simplement incroyable, notre objectif depuis que nous nous sommes réunis en 2016 était de gagner le championnat et nous l’avons fait, alors maintenant, il s’agit de garder le numéro un sur la voiture à long terme. »

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré que la signature de ce long contrat avec Max Verstappen était une véritable déclaration d’intention : « Notre objectif immédiat est de conserver le titre de champion du monde de Max, mais cet accord montre également qu’il fait partie de la planification à long terme de l’équipe. » a déclaré le Britannique.

« Avec la division Red Bull Powertrains travaillant sur la nouvelle réglementation des moteurs pour 2026, nous voulions nous assurer que nous avions le meilleur pilote sur la grille pour cette voiture. »

Mattia Binotto minimise les prédictions d’Hamilton

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a répondu à la récente suggestion de Lewis Hamilton qui affirmait que l’équipe Ferrari pourrait bien être dans une ligue à part en début de saison d’après ce qu’il a pu voir lors des premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui a terminé en tête de la dernière journée d’essais à Barcelone – a déclaré qu’il avait été impressionné par le rythme de la F1-75 sur le tracé catalan et a suggéré que Ferrari avait peut-être « plusieurs mois d’avance » sur la concurrence : « Nous pourrions supposer que Ferrari n’a peut-être pas beaucoup développé la voiture [de 2021] et a tout misé sur la monoplace de cette année. Est-ce que cela signifie qu’ils ont plusieurs mois d’avance ? Nous devons attendre et nous verrons. » a déclaré le pilote Mercedes à Barcelone la semaine dernière.

Lorsque Binotto a été informé du commentaire de Hamilton, le patron de la Scuderia a répondu en inversant la suggestion du septuple champion du monde : « Je suis presque certain qu’ils [Mercedes] auront deux ou trois mois d’avance sur nous lorsque nous serons à Bahreïn. » a répondu en plaisantant Binotto au micro de Sky Sports.

« Je pense qu’il est très difficile de juger de la performance et de la compétitivité relative entre les équipes. Ce qui est le plus important pour nous, c’est de collecter des donnés ici [à Barcelone], et je pense que nous pouvons être satisfaits du nombre de tours que nous avons effectués. Tout sera analysé à Maranello désormais. »

« Je pense que jusqu’à présent la voiture s’est bien comportée, sans gros problème. Nous avons fait nos exercices correctement jusqu’à présent. Est-ce que cela suffira ? Il ne faut pas oublier que l’an dernier en fin de saison nous étions au moins une seconde moins rapide par tour sur les meilleurs. »

« Nous restons concentrés sur nous-mêmes, ce serait bien d’une manière ou d’une autre de revenir dans le match en 2022, mais il est trop tôt aujourd’hui pour juger de cela. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé les premières journées d’essais hivernaux avec le plus fort kilométrage parmi toutes les équipes (plus de 2000 km). La deuxième salve d’essais hivernaux se déroulera sur le tracé de Bahreïn du 10 au 12 mars.

Vidéo : les pieds d’un pilote de F1 dans son cockpit

Il est très rare de pouvoir avoir des images des pieds d’un pilote de Formule 1 lorsqu’il est occupé à piloter sa machine en piste, mais c’est désormais devenu une réalité grâce à l’équipe AlphaTauri.

L’écurie basée à Faenza en Italie a en effet publié une courte vidéo dans laquelle on peut voir les pieds du Français Pierre Gasly lorsqu’il est en piste avec son AlphaTauri AT03. Ces images ont été tournées lors du shakedown de la monoplace sur le tracé de Misano en février. Évidemment lors de ce roulage, Pierre Gasly n’était pas à fond avec sa monoplace puisqu’il s’agissait de la toute première sortie de la monoplace AT03 dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel sur une piste humide et avec des pneus de démonstration.

Mais grâce à la petite caméra placée devant le pédalier, vous pouvez voir la position des pieds du pilote lorsqu’il roule et le fameux ON/OFF propre à la Formule 1 et qui consiste à ne jamais appuyer sur les deux pédales en même temps.

Mercedes trouve les pontons de la Red Bull RB18 « intéressants »

Le directeur technique de Mercedes, Mike Elliott, a admis que les pontons de la Red Bull RB18 ont attiré l’attention de son équipe d’ingénieurs lors des premiers essais hivernaux à Barcelone.

A Barcelone, l’équipe Red Bull a mis sur la piste pour la première fois une RB18 au look très agressif, notamment au niveau des pontons qui ont immédiatement attiré l’attention des médias et des autres équipes dès la sortie du garage de la monoplace de Milton Keynes. Du côté de chez Mercedes, Elliott admet que la conception de la RB18 a aussi attiré l’attention de ses ingénieurs.

« Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas passé beaucoup de temps à regarder les autres voitures. Nous avons juste essayé de résoudre nos problèmes et les gars de l’usine en ont fait tout autant. » a déclaré Elliott au micro de F1TV.

« Visuellement, la chose la plus différente que Red Bull a mis au point, c’est les sidepods. Cela semble interessant et nous allons évidemment regarder tout ça.

Elliott a également expliqué pourquoi les équipes ont des conceptions de pontons si différentes cette année, les pontons de la Mercedes apparaissant bien plus minces que ceux des autres Formule 1 : « Il y a différents concepts de pontons parce que par rapport à cette nouvelle règlementation nous changeons complétement la façon de gérer le sillage derrière les roues. »

« Cela a été fait pour améliorer les dépassements, pour que nous ne puissions pas trop optimiser les flux générés par les pneumatiques afin de ne pas rester bloqué derrière une autre voiture. Différentes équipes ont adopté des approches différentes à ce sujet : certaines ont opté pour des grandes carrosseries larges en essayant de contrôler le sillage des pneus de cette façon. Pour notre part, nous avons opté pour une solution plus étroite et nous avons revu le package de la voiture pour pouvoir le faire. »

« La réalité est que les voitures vont beaucoup évoluer d’ici la première course et vous verrez donc différentes solutions. En ce qui concerne les détails de l’effet de l’aérodynamique, tout est liè au contrôle du sillage du pneu avant. »

La prochaine fois que nous verrons les monoplaces en piste, ce sera du 10 au 12 mars à Bahreïn pour la deuxième salve des essais hivernaux 2022.

La Fédération Automobile de Russie rappelle à la FIA son obligation de neutralité

La Fédération Automobile de Russie (RAF) juge « discriminatoire » la décision prise par la FIA d’interdire aux équipes internationales russes et biélorusses de participer à des compétitions internationales.

Lors d’un conseil Mondial extraordinaire qui s’est tenu ce mardi 1er mars, les membres de la FIA ont examiné les recommandations faites par le CIO ce lundi qui souhaitait que les athlètes russes et biélorusses ne puissent pas participer à des compétitions internationales après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle autorise les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre, tandis que les équipes internationales russes et biélorusses sont elles bannies des compétitions internationales. De plus, la FIA a indiqué qu’aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et Biélorussie jusqu’à nouvel ordre.

La Fédération automobile de Russie, pour sa part, a considéré certaines décisions prises par la FIA comme discriminatoires et contraires aux statuts de la FIA dans lesquels il est dit : « La FIA doit promouvoir la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine et s’abstiendra de toute discrimination fondée sur la race, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, les convictions philosophiques ou politiques, l’état civil ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre toute mesure à cet égard. »

Dans un communiqué publié ce mercredi 2 mars, la Fédération Automobile de Russie indique : « La Fédération automobile de Russie estime que toutes les organisations sportives, y compris la RAF et la FIA, doivent adopter une position neutre sur ces questions, se concentrer sur les réalisations sportives et ne pas les utiliser comme instrument de pression politique. »

« Dans la situation actuelle, la priorité pour la RAF est d’assurer la possibilité de participation des athlètes russes aux compétitions de sport automobile au niveau international. C’est ce qui a été souligné dans son discours lors de la réunion par le président de la RAF, Viktor Nikolayevich Kiryanov, qui s’est adressé aux membres du Conseil mondial avec une demande de ne pas priver la Fédération automobile de Russie de pouvoirs sportifs et de permettre aux athlètes russes de participer à des compétitions sous un drapeau neutre.« 

« Il est important de souligner que la question de la suspension des pouvoirs sportifs de la Fédération automobile de Russie, également soumise au vote, n’a pas trouvé le soutien de la majorité des membres du Conseil mondial de la FIA.« 

« Ainsi, la RAF continue de remplir ses obligations en tant que Fédération nationale du sport automobile, reconnue par la FIA, et continuera de protéger les intérêts des athlètes russes et du sport automobile russe. »

Pour rappel suite aux décisions prises par la FIA, le pilote russe Nikita Mazepin (seul Russe en F1) est autorisé à concourir cette saison, mais il devra courir sous bannière neutre. En revanche, il ne sera pas autorisé à courir au Grand Prix de Grande-Bretagne après que la Fédération de sports mécaniques du Royaume-Uni a pris la décision de bannir les pilotes et équipes russes et biélorusses des compétitions internationales (à lire ici).

Aston Martin pourrait produire son propre moteur en F1

Aston Martin évalue la viabilité de la création de son propre groupe motopropulseur de Formule 1 pour 2026, date à laquelle une réglementation moteur révisée devrait être introduite.

Le propriétaire milliardaire d’Aston Martin, Lawrence Stroll, investit massivement dans l’opération basée à Silverstone, avec la construction déjà en cours d’une nouvelle usine adaptée qui abritera une nouvelle soufflerie et un simulateur, alors qu’il tente de transformer l’équipe en prétendants au titre mondial.

L’équipe Aston Martin utilise actuellement une unité motrice Mercedes et prend également la boîte de vitesses et la suspension arrière de l’équipe championne du monde. Mais à l’avenir, le directeur technique Andrew Green a déclaré qu’ils envisageaient de faire cavalier seul et de créer leur propre moteur.

« Je pense que pour aller de l’avant, avec les ambitions que nous avons, nous devons réfléchir sur notre unité de puissance sur du long terme. » a déclaré Andrew Green, cité par le site du championnat.

« Il y a aura un nouveau règlement concernant les moteurs en 2026 et, en tant qu’équipe nous aimerions être impliqués. Nous avons désormais Aramco impliqué en tant que sponsor et les discussions vont de l’avant pour les prochaines années. Nous verrons, bien-sûr, nous allons examiner en détail et essayer de comprendre s’il y a un avantage à aller dans cette direction. »

Aston Martin a débuté la pré-saison de manière encourageante, enregistrant plus de 100 tours sur deux jours consécutifs à Barcelone. Mais l’écurie du constructeur britannique a connu une dernière journée difficile, Sebastian Vettel s’étant arrêté en piste avec une fuite d’huile – qui a provoqué un petit incendie – et ils n’ont pas repris la piste dans l’après-midi. Ils ont terminé les trois premières journées d’essais hivernaux 2022 avec 296 tours, les plaçant septièmes au classement des kilométrages.

Le Royaume-Uni bannit les pilotes et équipes russes de ses compétitions

Le Russe Nikita Mazepin ne sera pas autorisé à participer au Grand Prix de Grande-Bretagne 2022 après que la fédération des sports mécaniques du Royaume-Uni ait pris la décision de bannir les pilotes et équipes russes de ses compétitions.

La Fédération des sports mécaniques du Royaume-Uni et le conseil d’administration de l’organisation ont en effet examiné la réponse appropriée aux actes de guerre et d’agression en cours en Ukraine par la Russie et la Biélorussie. L’organisation « condamne les actes de guerre » et soutient pleinement tous ceux qui sont touchés par le conflit en course et a donc pris des dispositions qui visent à interdire les concurrents russes et biélorusses (pilotes ou équipes) à participer à des événements de sport automobile au Royaume-Uni comme l’a recommandé le CIO en début de semaine. Les décisions sont les suivantes :

  • Aucune équipe licenciée russe / biélorusse n’est autorisée à participer à des compétitions de sport automobile au Royaume-Uni
  • Aucun concurrent ni officiel sous licence russe/biélorusse n’est autorisé à participer à des événements de sport automobile au Royaume-Uni
  • Aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse (sur l’uniforme, l’équipement et la voiture) ne doit être affiché lors des événements autorisés par Motorsport UK

La décision de Motorsport UK a été prise en pleine consultation avec le gouvernement britannique et les instances dirigeantes nationales du sport afin de garantir une réponse unilatérale à la crise.

« Il est de notre devoir d’utiliser toute l’influence et l’influence dont nous pourrions disposer pour mettre un terme à cette invasion totalement injustifiée de l’Ukraine. » a déclaré David Richards , président de Motorsport UK.

« Nous encourageons la communauté du sport automobile et nos collègues du monde entier à adopter pleinement les recommandations du Comité international olympique et à faire tout ce que nous pouvons pour mettre fin à cette guerre. »

« Nous sommes solidaires du peuple ukrainien et de la communauté du sport automobile après l’invasion et les actions inacceptables qui se sont déroulées. C’est le moment pour la communauté internationale du sport automobile d’agir et de montrer son soutien au peuple ukrainien et à nos collègues de la Fédération Automobile d’Ukraine (FAU). »

Concrètement donc, le Russe Nikita Mazepin – dans le cas où son équipe Haas le conserve pour cette saison 2022 – ne pourra pas participer au Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Russell ne veut pas déjà penser à un premier titre avec Mercedes

George Russell assure qu’il ne pense pas encore à se battre pour un premier titre mondial avec Mercedes, une équipe qui a décroché huit titres mondiaux consécutifs depuis 2014.

Le Britannique a rejoint l’équipe Mercedes cette année après avoir passé trois saisons chez Williams, une équipe de fond de grille et avec laquelle il n’a jamais pu se battre pour un championnat du monde depuis le début de sa carrière. Mais en 2022, Russell roule pour l’équipe championne du monde en titre aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton.

Lorsqu’on lui demande s’il envisage de se battre dès sa première saison avec Mercedes pour le championnat, le Britannique a répondu : « Ce n’est même pas une chose à laquelle je pense pour être honnête. Vous savez, c’est assez incroyable comment fonctionne l’état d’esprit d’un pilote, parce que lorsque vous mettez le casque peu importe que vous vous battiez pour une victoire ou – pour moi ces dernières années – que vous vous battiez en fond de grille. Vous avez toujours exactement le même état d’esprit. » a expliqué George Russell.

« J’en ai eu le meilleur exemple à Bahreïn [en 2020] quand j’ai couru pour Mercedes, pour moi ce n’était qu’une course, que je sois en tête ou en première ligne, l’approche était la même, l’était d’esprit est le même, le travail que vous mettez dans l’événement ou après l’événement est exactement le même. Vous devez juste travailler et vous soucier de tout le reste après. »

La saison 2022 de Formule 1 débutera le 18 mars à Bahreïn sur le tracé de Sakhir, une semaine après les trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront sur le même circuit.