Le GP de Russie annulé, Mazepin autorisé à courir sous bannière neutre

La FIA a rendu ses décisions ce mardi soir à la suite du Conseil Mondial extraordinaire convoqué par le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem concernant la situation en Ukraine.

Lors de ce conseil Mondial extraordinaire, les membres de la FIA ont examiné les recommandations faites par le CIO ce lundi qui souhaitait que les athlètes russes et biélorusses ne puissent pas participer à des compétitions internationales après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle autorise les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre. Les décisions prises lors de ce conseil extraordinaire sont les suivantes :

  1. il n’y aura pas de compétitions internationales organisées en Russie et en Biélorussie jusqu’à nouvel ordre
  2. pas de drapeau ni d’hymne de la Russie ou de la Biélorussie utilisés dans les compétitions internationales jusqu’à nouvel ordre
  3. les équipes internationales russes et biélorusses ne sont pas autorisées à participer à des compétitions internationales
  4. les pilotes, compétiteurs et officiels russes et biélorusses pourront participer à des compétitions internationales uniquement sous bannière neutre et sous le drapeau de la FIA, soumis à un engagement spécifique et à l’adhésion aux principes de la FIA de paix et de neutralité politique jusqu’à nouvel ordre
  5. pas de symboles nationaux russes ou biélorusses, couleurs, drapeaux [uniformes, équipements ou voitures]

En outre, la FIA a également confirmé l’annulation du Grand Prix de Russie 2022 qui était programmé le 25 septembre « pour cas de force majeur » sur la proposition de la Formule 1.

Après de bons essais à Barcelone, Leclerc ne veut pas s’emballer

Auteur du meilleur temps lors de la deuxième journée des essais à Barcelone, le pilote Ferrari Charles Leclerc ne veut pas s’emballer et insiste sur le fait que son équipe cherchait avant tout à parcourir le plus de tours possibles en Espagne.

La Scuderia Ferrari a terminé les essais de Barcelone avec le plus fort kilométrage parmi toutes les équipes de la grille (plus de 2000 km) sans rencontrer le moindre problème sur une F1-75 qui a tourné comme une horloge. Le deuxième jour des tests, Leclerc a même terminé tout en haut de la feuille des temps, mais le Monégasque a averti qu’être P1 en essais ne veut absolument rien dire.

« Je me sens bien parce que nous avons fait tous les tests que nous voulions faire et faire le plus de kilomètres était la chose la plus importante, et nous l’avons fait sans problème majeur. » a déclaré Charles Leclerc après les essais de Barcelone.

« C’était donc des essais positifs, en termes de performance, il n’y a rien à dire pour le moment. D’un autre côté, je pense que nous travaillons plus dur que jamais en gardant la tête basse. Évidemment, c’est toujours agréable de se voir en P1, mais ça ne veut absolument rien dire. Je pense que tout le monde en est conscient dans l’équipe, donc oui, nous ne nous sommes pas du tout concentrés sur la performance, nous nous concentrons uniquement sur nous-mêmes et désormais nous sommes déjà concentrés sur Bahreïn [où auront lieu les prochains tests]. »

Les trois dernières journées d’essais hivernaux 2022 se dérouleront sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars, une semaine avant que ne débute la saison 2022 sur le même tracé.

La Ferrari F1-75 élue plus belle monoplace 2022

La Ferrari F1-75 de Charles Leclerc et Carlos Sainz a été élue « plus belle monoplace 2022 » par les lecteurs de F1only.fr.

Depuis dimanche, vous pouviez voter sur notre site pour élire la plus belle monoplace de la saison 2022 de Formule 1, un vote qui devait être uniquement basé sur l’esthétique générale des monoplaces (livrée, formes…) et non sur les performances. Vous avez été nombreux et nombreuses à participer et c’est finalement la Ferrari F1-75 qui a récolté le plus de voix lors de ce sondage avec 38% des votes.

En deuxième position de ce classement, nous retrouvons l’Alpine A522 de Fernando Alonso et Esteban Ocon (13%) qui devance d’une courte tête la Mercedes W13 de George Russell et Lewis Hamilton (13% également) qui termine donc sur la troisième marche du podium.

En quatrième position avec 11% des votes, nous retrouvons l’Alfa Romeo C42 dont la livrée définitive a été révélée dimanche dernier par l’équipe suisse. En cinquième position, l’Aston Martin AMR22 a récolté 7% des voix, devant la McLaren MCL36 (6%), la Red Bull RB18 (4%), l’AlphaTauri AT03 (4%), la Williams FW44 (4%) et enfin la Haas VF-22 en lanterne rouge de ce classement avec seulement 1% des voix.

Reste à savoir désormais si Ferrari arrivera cette année à se battre pour le championnat du monde avec cette F1-75, alors qu’on ne peut s’empêcher de penser à une citation de Enzo Ferrari qui disait : « Les voitures de course ne sont ni belles ni laides. Elles sont belles quand elles gagnent »…

Classement final

Daniil Kvyat trouve « injuste » de mêler sport et politique

L’ancien pilote de Formule 1, le Russe Daniil Kvyat, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour s’exprimer sur la situation internationale actuelle après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’ancien pilote AlphaTauri – qui doit faire ses débuts en Endurance cette année avec l’équipe G-Drive Racing – est lui aussi visé (comme Nikita Mazepin) par les recommandations faites ce lundi par le CIO, qui souhaite bannir tous les athlètes russes des compétitions internationales en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

C’est par le biais des réseaux sociaux ce mardi que le Russe a tenu à réagir à la situation actuelle en publiant un message dans lequel il demande aux fédérations internationales sportives de ne pas mélanger le sport et la politique.

« J’espère vraiment que cette situation en Ukraine sera résolue pacifiquement et que nous pourrons tous vivre en paix. J’espère que toutes les parties trouveront une issue en s’asseyant autour de la table et en ayant un dialogue respectueux. » a écrit le Russe sur ses différents réseaux sociaux ce mardi.

« C’est horrible pour moi de voir des frères de sang pris dans un conflit comme celui-ci. Je ne veux pas que les actions militaires et les guerres affectent le futur de l’humanité. Je veux que ma fille et tous les enfants puissent profiter de ce monde merveilleux. »

« Je veux aussi m’adresser à toutes les fédérations sportives incluant le CIO à travers le monde et leur dire que le sport doit rester en dehors de la politique et interdire les athlètes russes de concourir est une solution injuste qui va à l’encontre du principe du sport : l’unité et la paix. Qui à part nous les sportifs peut aider à unir les nations entre elles dans des moments comme celui-ci ? »

Résoudre le phénomène de marsouinage en F1 sera assez simple

Le marsouinage – terme utilisé en F1 pour décrire le phénomène de rebond d’une monoplace dans les lignes droites – pourra être corrigé assez facilement s’il l’on en croit certains patrons d’écurie.

La semaine dernière à Barcelone, plusieurs monoplaces ont été victimes de marsouinage dans les lignes droites, un phénomène de retour en Formule 1 après plusieurs années et qui est en grande partie dû aux nouvelles règles techniques qui font la part belle à l’effet de sol sur ces machines nouvelle génération. Le phénomène est bien connu des plus anciens et lorsqu’on interroge différentes personnes dans le paddock, la réponse est toujours la même; ce problème devrait être résolu assez facilement.

« Je pense que la plupart d’entre nous ont sous-estimé le phénomène, parce qu’à partir du moment où nous étions sur la piste, nous rebondissions plus que prévu. Nous savions certainement qu’avec le nouveau fond plat cela allait être différent – mais nous sommes dans un processus d’apprentissage. » a déclaré Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

« Combien de temps va-t-il nous falloir pour y remédier, pour le résoudre ? Je pense finalement que le résoudre sera assez simple. Je suis à peu près sûr qu’à un moment donné, chaque équipe arrivera à trouver la solution. Combien de temps cela prendra-t-il ? Je pense que ceux qui y arriveront le plus tôt auront un net avantage en début de saison. »

Du côté de chez Alfa Romeo, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a expliqué pourquoi les écuries ne s’attendaient peut-être pas à faire face à ce problème, bien que le Français estime lui aussi que le résoudre sera assez simple : « Je pense que certains phénomènes ne sont pas faciles à reproduire en soufflerie ou dans le simulateur, et comme l’a dit Mattia [Binotto], résoudre le problème n’est pas le plus gros problème. Mais être efficace sera la clé. » a déclaré le Français.

« La rapidité de l’action de l’équipe sera déterminante pour les premières courses, j’en suis certain, mais après trois ou quatre manches, en conférence de presse on ne parlera plus de ce phénomène. »

Le directeur des performances d’Aston Martin, Tom McCullough, a lui aussi un avis bien tranché sur la question et, comme Binotto et Vasseur, McCullough estime que le marsouinage sera facilement corrigé par la plupart des équipes, même s’il admet que ce phénomène est apparu principalement chez des équipes explorant les limites de la hauteur de caisse de leur monoplace.

« De toute évidence, ce sont des nouvelles voitures et ce n’est que la première itération. Nous allons faire évoluer ces voitures, toutes les équipes vont les faire évoluer d’ici Bahreïn [première manche de la saison] et pour les premières courses. » a expliqué McCullough.

« Ici [en Espagne], nous testons, nous explorons et nous repoussons les limites. Nous pouvons aussi ajuster la hauteur de caisse pour la placer de manière à ce qu’elle touche le sol, comme sur la voiture de l’année dernière. Ce n’est que le début, mais je pense que vous verrez beaucoup de développement au cours des prochaines courses. »

Les prochains essais privés auront lieu du 10 au 12 mars à Bahreïn et nous pourrons donc constater si les équipes ont réussi à corriger le problème.

Zhou ressent moins de pression en F1 que l’an dernier en F2

Le Chinois Guanyu Zhou a déjà défini ses objectifs personnels pour ce qui sera sa toute première saison en Formule 1 en tant que titulaire.

Zhou est devenu en 2022 le premier pilote chinois titulaire de l’histoire de la Formule 1 et débarque en catégorie reine après trois saisons passées dans la catégorie inférieure en Formule 2. Âgé de seulement 22 ans, Zhou sera le seul pilote débutant sur la grille cette année et, bien qu’il reconnaisse qu’il y a un peu de pression sur ses épaules, le pilote Alfa Romeo assure qu’il a connu pire en Formule 2 l’an dernier en fin de campagne.

« Évidemment, en étant le seul débutant sur la grille de la Formule 1 en 2022, cela met un peu plus de pression, mais pour être honnête, cela ne me touche pas vraiment. » a déclaré le pilote Alfa Romeo.

« J’ai ressenti plus de pression la saison dernière [en Formule 2], parce qu’il y avait beaucoup de gens qui me regardaient à la fin de la saison. C’était beaucoup de pression, mais je pense que j’ai plutôt bien géré tout ça. Durant toutes ces années, j’ai dû m’adapter mentalement, m’adapter à différentes situations. Mais de façon générale, la Formule 1 est une nouvelle expérience à laquelle je dois m’habituer, surtout au début. »

« Je suis prêt à suivre les traces des débutants de l’année dernière, en essayant de les battre, en essayant de développer mon énergie sur la piste. D’un point de vue personnel, je veux d’abord montrer mes capacités, je pense que c’est ce qui est important. »

« Je suis prêt pour la F1, je suis prêt à tout donner, puis en tant que pilote Alfa Romeo…je suis dans une famille avec des amis mécaniciens, les ingénieurs, le personnel de l’équipe et aussi mon coéquipier. C’est une partie importante du sport automobile. Cela nous aidera à avancer ensemble, passer autant de temps ensemble autour du monde et à l’usine, c’est très important. »

« Je ne veux pas être en F1 juste pour y être. Je veux être ici et faire mes preuves, rendre mon pays et tous ceux qui me soutiennent très fiers. Je veux bien faire en F1. Cette saison, je vais essayer de marquer des points tout en travaillant avec mon coéquipier Valtteri, je veux aider à faire avancer l’équipe. »

Le gel des moteurs entre en vigueur ce 1er mars en F1

C’est à partir d’aujourd’hui mardi 1er mars que le gel du développement des moteurs en Formule 1 entre en application jusqu’en 2025.

A partir de ce 1er mars, les motoristes ne sont plus autorisés à apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026. Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique peuvent encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement ne sera autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

Ce 1er mars, les motoristes doivent donc remettre leur dossier d’homologation de leur groupe propulseur. Les fabricants doivent soumettre des dossiers séparés pour chaque équipe qu’ils ont l’intention de fournir. Une fois homologué, ce moteur pourra être utilisé jusqu’à la fin de la saison 2025.

Avant le 1er septembre 2022, les motoristes devront soumettre leurs conceptions finales concernant la batterie, le boitier de contrôle électronique et le MGU-K. À partir du 1er septembre, tout développement axé sur la performance sera stoppé pour les trois prochaines années.

Quelques exceptions

Comme toujours, il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui auront un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance. Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte devra être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications devra soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

L’explication soumise et la solution proposée seront ensuite diffusées par la FIA auprès de tous les fabricants de moteurs, afin de mieux comprendre si la demande du fabricant en question est justifiée et équitable. Si la FIA est satisfaite de ce que les autres constructeurs disent de la solution, l’autorisation peut être accordée pour effectuer le changement. Des modifications très mineures seront également autorisées, à condition que le département technique de la FIA soit notifié. Ces changements concernent principalement le câblage, le positionnement du turbocompresseur, le positionnement de la soupape de décharge et de la tuyauterie, ainsi que le positionnement des soupapes.

Le gel s’applique également aux fournisseurs de carburant et d’huile, mais les équipes seront autorisées à changer de fournisseur pendant la période d’homologation – à condition que le changement soit pour des raisons commerciales et non techniques.

Ukraine : la FIA convoque une réunion extraordinaire du Conseil Mondial

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil Mondial du Sport Automobile ce mardi 1er mars afin de discuter des questions relatives à la crise en Ukraine.

Ce lundi, le CIO (Commité International Olympique) a recommandé le bannissement des Russes du sport mondial en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En Formule 1, un seul pilote est de nationalité russe, il s’agit de Nikita Mazepin, dont l’avenir est désormais plus qu’incertain en raison de la situation internationale impliquant son pays. Jusqu’à présent, aucune décision n’a encore été prise par la FIA, mais le président Ben Sulayem a indiqué ce lundi soir avoir convoqué une réunion ce mardi pour discuter de la situation lors d’un Conseil Mondial extraordinaire.

« J’ai convoqué une réunion extraordinaire du Conseil mondial du sport automobile pour demain afin de discuter des questions relatives à la crise actuelle en Ukraine.«  a ainsi confirmé Mohammed Ben Sulayem.

Dans ce contexte, il semble très peu probable que Nikita Mazepin puisse conserver son baquet en Formule 1 cette année et le Russe devrait être remplacé par le pilote de réserve de l’équipe Haas, le Brésilien Pietro Fittipaldi comme l’a confirmé le directeur de l’écurie américaine il y a quelques jours : « Si Nikita ne pouvait pas piloter pour une raison ou pour une autre, c’est Pietro qui serait appelé en premier. » a confirmé Guenther Steiner vendredi dernier à Barcelone.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie la semaine dernière, l’avenir du Russe Nikita Mazepin a été immédiatement mis en doute au sein de l’équipe Haas dont le sponsor titre n’est autre que la société russe Uralkali appartenant au père de Nikita Mazepin. Dans un premier temps, l’équipe américaine a souhaité retirer toute trace de la société Uralkali sur sa monoplace et ses installations et a donc mis en piste à Barcelone une VF-22 à la livrée blanche où seuls le logo de l’écurie et celui du sponsor de Mick Schumacher (1and1) étaient visibles.

Le Russe Mazepin risque l’exclusion suite aux recommandations du CIO

A un peu moins d’un mois du début de la saison 2022 de F1 à Bahreïn, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis en péril l’avenir du Russe Nikita Mazepin en Formule 1.

Ce lundi, la Fédération Automobile d’Ukraine a en effet exhorté la FIA à bannir tous les pilotes titulaires d’une licence russe ou biélorusse des compétitions de sport automobile. Si la FIA accepte de s’exécuter, l’équipe Haas sera contrainte de remplacer son actuel pilote titulaire Nikita Mazepin par un autre pilote pour cette saison 2022, et même de préférence avant le début des essais officiels de pré-saison qui débutent le 10 mars à Bahreïn. La FAU a également demandé à la FIA d’interdire l’utilisation des symboles d’État des deux pays dans les compétitions de la FIA, comme leurs hymnes nationaux ou encore les drapeaux.

En parallèle, les différentes sanctions économiques mises en place contre la Russie ces dernières heures ont créé d’autres points d’interrogations concernant le baquet de Mazepin, notamment parce que le jeune pilote est soutenu par la société russe Uralkali qui appartient à son père. Le logo d’Uralkali a d’ailleurs déjà été retiré de la carrosserie de la monoplace de l’équipe Haas la semaine dernière, tandis que le directeur de l’écurie, Guenther Steiner, a indiqué qu’il n’y avait « aucune garantie » quant à l’avenir de Nikita Mazepin au sein de l’équipe en raison de la situation internationale et de la guerre qui a éclaté en Ukraine.

Quelques heures plus tard, le CIO (Comité International Olympique) a pour sa part recommandé de bannir les athlètes russes et biélorusses des compétitions sportives.

« Le Mouvement olympique est uni dans la mission qu’il s’est fixée, à savoir contribuer à la paix par le sport et rassembler le monde dans une compétition pacifique, au-delà de tout différend politique. Les Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques, les championnats et coupes du monde et bien d’autres événements sportifs réunissent des athlètes de pays qui s’affrontent, voire sont en guerre. » indique le CIO ce lundi.

« Le Mouvement olympique est également uni par son sens de l’équité qui lui interdit de punir des athlètes pour des décisions prises par leur gouvernement si ces derniers n’y participent pas activement. Nous sommes attachés à des compétitions équitables pour tous, sans discrimination d’aucune sorte. La guerre qui fait rage actuellement en Ukraine place toutefois le Mouvement olympique face à un dilemme. Alors que des athlètes russes et bélarussiens peuvent continuer à prendre part à des événements sportifs, de nombreux athlètes ukrainiens sont dans l’impossibilité de le faire en raison des attaques menées contre leur pays. »

« C’est un dilemme qui ne peut être résolu. La commission exécutive du CIO a donc examiné aujourd’hui la situation avec soin et c’est le cœur lourd qu’elle a émis la résolution suivante :

  1. Afin de protéger l’intégrité des compétitions sportives mondiales et pour la sécurité de tous les participants, la commission exécutive du CIO recommande aux Fédérations Internationales (FI) de sport et aux organisateurs d’événements sportifs de ne pas inviter ni autoriser la participation d’athlètes et d’officiels russes et bélarussiens aux compétitions internationales.
  2. Lorsque cela est impossible à court terme pour des raisons organisationnelles ou juridiques, la commission exécutive du CIO prie instamment les Fédérations Internationales de sport et les organisateurs d’événements sportifs à travers le monde de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour qu’aucun(e) athlète ou officiel(le) sportif(ve) russe ou bélarussien(ne) ne soit autorisé(e) à concourir sous le nom de la Russie ou du Bélarus. Les ressortissants russes ou bélarussiens, que ce soit à titre individuel ou par équipes, ne devraient être acceptés qu’en tant qu’athlètes ou équipes neutres. Aucun symbole, couleur, drapeau ou hymne national ne devrait être affiché, hissé ou interprété. Si, même dans des circonstances extrêmes, cela est impossible à court terme pour des raisons organisationnelles ou juridiques, la commission exécutive du CIO laisse à l’organisation concernée le soin de trouver sa propre solution pour résoudre efficacement le dilemme susmentionné.
  3. La commission exécutive du CIO maintient sa recommandation pressante de ne pas organiser d’événement sportif en Russie ou au Bélarus, recommandation qu’elle a formulée le 25 février 2022.
  4. Étant donné les circonstances exceptionnelles et compte tenu de la violation extrêmement grave de la Trêve olympique et d’autres violations de la Charte olympique commises par le gouvernement russe dans le passé, la commission exécutive du CIO a pris la décision ad hoc de retirer l’Ordre olympique à toutes les personnes qui occupent actuellement une fonction importante au sein du gouvernement de la Fédération de Russie ou un autre poste de haut rang lié au gouvernement. Sont concernées les personnes suivantes :
  • M. Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie (Ordre olympique en or, 2001) ;
  • M. Dmitry Chernyshenko, premier ministre adjoint de la Fédération de Russie (Ordre olympique en or, 2014) ;
  • M. Dmitry Kozak, chef d’État-major adjoint du bureau exécutif présidentiel (Ordre olympique en or, 2014)

« La commission exécutive du CIO relève et salue les nombreux appels à la paix lancés par les athlètes, les dirigeants sportifs et les membres de la communauté olympique internationale. Le CIO admire et soutient en particulier les appels à la paix lancés par les athlètes russes. »

« La commission exécutive du CIO réaffirme sa pleine solidarité avec la communauté olympique ukrainienne. Cette dernière est dans le cœur et les pensées du Mouvement olympique. La commission exécutive du CIO s’engage à poursuivre et à renforcer ses efforts en matière d’aide humanitaire. C’est pourquoi elle a créé aujourd’hui un fonds de solidarité. À cet égard, le CIO exprime sa gratitude aux Comités Nationaux Olympiques (CNO) et aux Fédérations Internationales de sport qui soutiennent déjà les athlètes ukrainiens et leurs proches. »

« Les membres de la commission exécutive du CIO, épaulés par le groupe de travail du CIO, continuent à suivre de près la situation. Ils adapteront le cas échéant leurs recommandations et les mesures y afférentes en fonction des futurs développements. »

Pour Ricciardo, Red Bull et Mercedes ont caché leur jeu à Barcelone

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo estime que Red Bull et Mercedes n’ont pas encore montré leur vrai rythme lors des essais hivernaux disputés la semaine dernière à Barcelone.

McLaren a connu de bons essais à Barcelone la semaine dernière avec une MCL36 ayant réalisé 365 tours en trois jours sans rencontrer le moindre problème, ce qui place l’équipe de Woking au troisième range en termes de kilométrage réalisé, Lando Norris ayant établi la référence le premier jour avant que Ferrari et Mercedes ne dominent les deux jours suivants, tandis que Daniel Ricciardo s’est montré le plus rapide le matin du deuxième jour.

Lorsqu’on lui demande comment se sont passés ces premiers essais de l’année pour son équipe, Ricciardo a répondu  : « Je pense que nous sommes plutôt bien positionnés, même s’il reste encore quelques petites choses sur lesquelles travailler et améliorer. L’équipe a donc des données avec lesquelles travailler et certains domaines sur lesquels nous concentrer. » a expliqué le pilote McLaren.

« Dans l’ensemble, ce fut trois jours sans accroc et un début de saison vraiment bon. Je dois juste remercier tout le monde à l’usine pour tout le travail réalisé au cours de l’hiver pour nous mettre dans cette position. »

Au cours de la semaine, le pilote Mercedes George Russell a déclaré qu’il se méfiait fortement de McLaren et Ferrari qui ont montré durant ces essais à Barcelone une excellente fiabilité et un rythme très rapide en termes de performance pure. Mais Daniel Ricciardo a tenu à minimiser les propos de Russell, l’Australien estimant pour sa part que Mercedes et Red Bull ont caché leur jeu jusqu’à présent.

« De toute façon, Red Bull et Mercedes n’ont encore rien montré. Nous verrons donc ce qui se passera lorsqu’ils commenceront à rouler un peu plus, mais pour l’instant, nous nous concentrons sur nous-mêmes. Nous voulons simplement comprendre où nous en sommes. Je pense que je connais déjà nos points forts, alors je vais juste essayer de travailler sur les faiblesses maintenant du point de vue du pilotage et des réglages. »

Meilleurs temps à Barcelone

Image

La RB18 est stable et bien équilibrée selon Verstappen

Max Verstappen a terminé les trois journées d’essais hivernaux disputés à Barcelone avec le sixième meilleur temps de la semaine au volant d’une Red Bull RB18 stable et bien équilibrée selon ses propres dires.

Red Bull a connu un bon début d’essais hivernaux la semaine dernière à Barcelone – bien que la RB18 soit restée au garage un long moment le deuxième jour en raison d’un problème de boîte de vitesses. Malgré ce problème, Max Verstappen a pu engranger de nombreux tours le premier jour et le comportement de sa nouvelle monoplace semble pour l’instant ravir le champion du monde 2021, bien qu’il ait admis que la version qu’il utilisera lors de la première course sera bien différente de cette aperçue en Espagne pour ces tests.

« Ce qui était positif, c’est que la voiture fonctionnait bien, j’étais satisfait de l’équilibre. Mais Bahreïn sera complétement différent, donc avant la première course, elle sera complétement différente. Donc pour ma part, je me suis concentré sur le fait de boucler beaucoup de tours et d’essayer de maitriser chaque aspect de la voiture. » a déclaré Max Verstappen.

Lors de la dernière journée des essais à Barcelone, pas moins de cinq drapeau rouge sont venus perturber le travail des équipes, alors que dans l’après-midi, Pirelli a arrosé la piste catalane pour pouvoir tester ses pneumatiques pluie. Malgré cela, Verstappen assure que Red Bull a tout de même pu s’assurer du bon fonctionnement de la RB18.

« Bien-sûr, il y a eu pas mal de drapeaux rouge, donc nous n’avons pas pu terminer notre programme. Mais tout fonctionnait bien, la voiture se comportait bien, exactement comme le premier jour, ce qui était finalement l’objectif le plus important pour nous. »

« La voiture roule très bien de façon générale, le poids est un peu plus élevé [que la précédente génération], mais j’aime vraiment piloter la voiture. Elle a un bon équilibre, elle est stable et je pense qu’elle a l’air cool aussi. »

Enfin, le champion du monde en titre a insisté sur le fait qu’il ne se souciait absolument pas des chronos signés durant ces essais et qu’il ne commencerait à regarder les temps qu’à partir de la première séance de qualifications de l’année à Bahreïn : « Je ne fais pas vraiment attention aux chronos, nous regarderons tout ça en Q3 à Bahreïn. »

Les essais hivernaux se poursuivront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir à Bahreïn, tandis que la saison 2022 débutera officiellement sur le même circuit une semaine plus tard.

Des F1 plus faciles à suivre, mais moins d’aspiration en ligne droite

Alexander Albon a fourni des commentaires positifs concernant la capacité de suivre les voitures dans les virages après les trois premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone.

La nouvelle réglementation de la Formule 1 en 2022 vise à permettre aux voitures de courir plus près sur la piste, après qu’une augmentation de « l’air sale » a rendu les courses plus difficiles ces dernières années. Après son premier roulage au volant de la Williams FW44, Alex Albon a pu constater que suivre une monoplace dans les virages est devenue plus facile.

« Cela a été assez surprenant de voir à quel point nous pouvons nous suivre. C’est une bonne surprise, mais en même temps c’est quelque chose qui demande un peu de temps pour s’y habituer car vous gardez toujours le souvenir de ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire lorsque vous suivez une voiture à une certaine distance. » a expliqué Alex Albon.

« Vous devez réapprendre les limites, c’est en quelque sorte un recalibrage. Je n’ai pas passé beaucoup de tours derrière les voitures, mais on peut déjà dire que cela s’est considérablement amélioré et c’est formidable pour le sport. Espérons que cela se traduira bien. »

Bien que le pilote Williams a pu confirmer une nette amélioration du comportement des monoplaces derrière une autre voiture dans les sections sinueuses, le Thaïlandais reconnaît cependant que dans les lignes droites l’effet d’aspiration a légèrement diminué. Ses commentaires interviennent après que le pilote Mercedes George Russell a également soulevé des inquiétudes quant à la force de l’effet d’aspiration en suivant une voiture rivale en ligne droite.

« Nous verrons bien comment cela se passera avec les dépassements dans les lignes droites, parce que mon sentiment initial est que l’effet d’aspiration est moins important, mais nous devrons voir [en course]. » a conclu Albon.

Alonso pas déconcerté par les problèmes de fiabilité d’Alpine

Le double champion du monde Fernando Alonso ne semble pas déconcerté par les problèmes rencontrés par Alpine lors des essais hivernaux disputés la semaine dernière à Barcelone.

En Espagne, Alpine a bouclé au total 264 tours en trois jours de tests – ce qui place l’équipe du constructeur français au huitième rang en termes de kilométrage. Le dernier jour des essais, Alonso a dû stopper sa monoplace en piste après avoir parcouru seulement douze tours, alors que l’équipe a déclaré un peu plus tard qu’un « problème d’étanchéité mineur » avait provoqué l’incendie du groupe propulseur sur l’A522 et qu’elle était obligée de mettre un terme à ses essais de façon prématurée.

Bien que sa dernière journée au volant de l’A522 ait été écourtée, Fernando Alonso estime que Alpine a tout de même fait un pas en avant en termes de performance avec son moteur, même s’il admet qu’il faudra encore un peu travailler sur la fiabilité avant que la saison ne débute.

« Et bien, je pense que nous avons fait un pas en avant du côté du moteur, en termes de puissance, mais aussi sur tout. Je pense que le moteur a été mis à jour dans de nombreux domaines, donc nous verrons si nous serons compétitifs de ce côté-là. » a déclaré Fernando Alonso.

« Nous devons évidemment conserver la fiabilité que nous avions l’année dernière, parce que c’était l’un des points forts de la voiture [de la saison 2021]. Terminer toutes les courses et n’avoir aucun problème. Donc oui, vous devez combiner ces deux choses : les performances et terminer les courses. »

Alonso estime qu’il faut encore attendre les essais de Bahreïn pour commencer à y voir plus clair dans l’ordre hiérarchique, l’Espagnol insistant sur le fait qu’en raison de l’introduction du nouveau carburant E10 cette année, toutes les équipes cherchent encore à récupérer un peu de performance.

« Jusqu’à ce que nous allions à Bahreïn, nous ne saurons pas ce que les autres ont fait côté moteur et combien de progrès chacun a fait cet hiver. Il y a ce nouveau carburant [le E10], donc il est clair que nous avons tous perdu des performances et nous essayons tous d’en récupérer, donc nous verrons à Bahreïn. »

Les essais hivernaux se poursuivront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir à Bahreïn où les équipes pourront de nouveau tester leurs monoplaces une dernière fois avant que la saison 2022 ne débute pour de bon sur le même circuit une semaine plus tard.

Netflix dévoile la bande annonce de Drive to Survive 4

Netflix a dévoilé ce lundi la bande annonce officielle de Drive to Survive saison 4 tournée au cours de la saison 2021 de Formule 1.

Les fans de Formule 1 abonnés à Netflix pourront commencer à suivre la saison 4 de Drive to Survive à partir du 11 mars 2022, soit une semaine avant la première manche du championnat du monde 2022 qui est programmée à Bahreïn du 18 au 20 mars. La saison 4 de Drive to Survive sera lancée avec dix épisodes et emmènera une fois de plus les fans dans les coulisses de la Formule 1, pour voir au premier plan comment les pilotes et les équipes se préparent à se battre pour la victoire dans l’une des saisons les plus controversées du sport à ce jour.

L’accent sera évidemment mis sur la lutte pour le championnat du monde 2021 entre Red Bull et Mercedes, avec en vedette les pilotes Lewis Hamilton et Max Verstappen qui, à l’âge de 24 ans, a décroché son tout premier titre mondial en catégorie reine du sport automobile lors de la finale de la saison 2021 disputée sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi, finale qui a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre au cours de l’hiver après les décisions très controversées prises par le désormais ancien directeur de course de la FIA, Michael Masi.

La Ferrari F1-75 a tourné comme une horloge à Barcelone

La Scuderia Ferrari a connu des essais hivernaux productifs la semaine dernière à Barcelone avec un kilométrage élevé au compteur d’une F1-75 extrêmement fiable entre les mains de Charles Leclerc et Carlos Sainz.

Au total lors des trois premiers jours d’essais hivernaux disputés à Barcelone, la Ferrari F1-75 a bouclé 439 tours de circuit, soit 2052 kilomètres, le plus de toutes les voitures en piste. L’écurie de Maranello a essentiellement travaillé sur la fiabilité à Barcelone et force est de constater que la nouvelle monoplace de l’équipe italienne a tourné comme une horloge durant ces trois journée, puisqu’aucun problème majeur n’est à signaler.

« Dans l’ensemble, cela a été une solide séance d’essais pour nous car nous avons bouclé de nombreux tours. Nous avons réalisé la majeure partie de notre programme, qui s’articulait autour de trois éléments clés : premièrement, avoir une première lecture de la fiabilité, d’où notre objectif principal sur le nombre de tours effectués ; deuxièmement, cartographier plusieurs paramètres de notre voiture, des performances aérodynamiques aux performances des pneus, en passant par les performances dynamiques du véhicule. Nous avons une longue liste de scans à parcourir et nous en avons parcouru un bon nombre au cours de ces trois jours. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari.

« Enfin et surtout, il était important de donner à nos pilotes suffisamment de tours pour se familiariser avec ce qui est une toute nouvelle voiture. Cela demande un style de conduite différent et une approche différente des différentes conditions de course. Nous l’avons fait avec les deux pilotes, en partageant la charge de travail sur les trois jours. C’était aussi bien pour l’équipe de course d’être de retour sur la piste. »

« Pour eux, ce fut un échauffement utile avant ce qui sera une saison longue et intense, pour s’habituer à des procédures telles que les arrêts aux stands et, pour les différents équipages qui composent l’équipe, à tous de nouveau travailler ensemble et interagir bien avec nos pilotes. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous et nous pouvons nous attendre à un combat intense, donc tout le monde a maintenant de nombreux éléments sur sa liste de tâches. »

« Nous devons remercier tout le monde à l’usine, qui a travaillé si dur au cours des derniers mois pour s’assurer que nous arrivions bien préparés sur la piste de course. Ce n’est que la première étape d’une longue année, où nous avons l’intention de pousser très fort, de travailler tous ensemble. »

Avec plus de 2000 kilomètres parcourus, Ferrari a couru en trois jours l’équivalent de six Grands Prix d’Espagne la semaine dernière à Barcelone. La prochaine fois que la F1-75 sera en piste, ce sera à Bahreïn pour les trois dernières journées d’essais hivernaux programmés du 10 au 12 mars.

Perez estime que Red Bull a construit une base solide à Barcelone

Sergio Perez pense que Red Bull a pu construire une base solide sur laquelle s’appuyer en Espagne la semaine dernière lors des trois premiers jours d’essais hivernaux 2022.

Auteur du troisième meilleur temps des essais à Barcelone, Sergio Perez a pu boucler 152 tours malgré un problème de boîte de vitesses sur la Red Bull RB18 qui lui aura couté un précieux temps de roulage le deuxième jour. Perez a également pu tester les pneus pluie  lors de la dernière journée des essais sur une piste arrosée artificiellement.

Interrogé après la fin des essais de Barcelone, le Mexicain estime que son équipe a réussi à construire une base solide sur laquelle elle pourra s’appuyer pour la suite des essais à Bahreïn : « Je pense que nous avons une bonne base de référence, je pense vraiment que nous avons un bon potentiel. » a déclaré Checo.

« Évidemment, c’est encore un peu tôt, mais j’espère que nous pourrons faire un bon pas en avant lors des essais à Bahreïn, et oui, j’espère que nous allons continuer à progresser à partir de toutes les informations que nous avons pu recueillir ici [à Barcelone]. »

Perez a mis en garde cependant sur l’importance de progresser tout au long de l’année avec ces nouvelles monoplaces dont le rythme de développement sera assez élevé : « Je pense que c’est une progression tout au long de l’année. Il est important de continuer à progresser, continuer à apprendre de mon pilotage, de la façon dont je m’adapte à la voiture et à l’équipe. Je pense que cette année ce sera un défi différent entre les qualifications et la course, parce que vous avez pu voir qu’elles marsouinent, donc je pense que ce sera un vrai défi de maximiser les week-ends. »

En 2022, Sergio Perez entame sa deuxième saison chez Red Bull, le Mexicain a terminé à la quatrième place au championnat du monde des pilotes en 2021.

Bottas veut montrer la meilleure version de lui-même chez Alfa Romeo

Valtteri Bottas dit qu’il a l’impression qu’il peut montrer la meilleure version de lui-même maintenant qu’il pilote pour l’équipe Alfa Romeo.

Le Finlandais Valtteri Bottas a quitté l’équipe Mercedes fin 2021 après cinq saisons passées à Brackley pour rejoindre Alfa Romeo en 2022 où il fait équipe avec le jeune chinois Guanyu Zhou. Ex coéquipier du septuple champion du monde Lewis Hamilton, Bottas a vécu en quelque sorte dans l’ombre du Britannique chez Mercedes et n’a jamais réussi à décrocher son premier titre mondial, alors qu’il pilotait la meilleure monoplace du plateau entre 2017 et 2021.

Désormais « libéré » de tout pression, Valtteri Bottas pense pouvoir montrer la meilleure version de lui-même avec sa nouvelle équipe : « Je suis vraiment excité, c’est un nouveau défi pour moi, c’est un nouveau projet en quelque sorte et il faut un certain état d’esprit pour cela. Je suis absolument prêt pour cela à ce stade de ma carrière où j’ai déjà acquis pas mal d’expérience. » a déclaré Bottas.

« Je sens vraiment que j’ai tellement plus à faire pour m’améliorer et tellement plus à donner à ce sport. En tant que pilote, je pense que vous n’arrêtez jamais d’apprendre, aussi longtemps que vous le souhaitez. Bien-sûr, je regarde toujours les domaines dans lesquels je peux être meilleur, et j’ai vraiment l’impression que maintenant je peux être la meilleure version de moi-même au lieu d’essayer d’être autre chose et d’essayer trop fort. »

« Mais au final, ce sera un travail d’équipe et je ne me vois pas comme le leader de l’équipe. Nous sommes tous dans le même bateau, c’est le sentiment que j’ai. »

Aussi optimiste qu’il puisse être, Valtteri Bottas n’a pas connu des essais hivernaux très productifs en Espagne la semaine dernière avec seulement 54 tours bouclés avec son Alfa Romeo, notamment parce que l’équipe a rencontré quelques problèmes de fiabilité sur la C42. Malgré cela, le Finlandais a déclaré que l’équipe avait définitivement du potentiel.

« J’ai une sorte de sensation, le sentiment agréable est que je sens qu’il y a du potentiel. Il y a des points forts dans la voiture, notamment dans certains types de virages. Mais aussi immédiatement, il y a des points à travailler en termes d’équilibre ou avec certains comportements. Mais il n’y a rien que nous ne pourrions pas résoudre. Nous avons l’impression d’être encore aux toutes premières étapes de la découverte de cette voiture. »

« Pour moi, j’ai eu un roulage assez limité [à Barcelone], j’ai roulé avec seulement deux composés de pneus différents, avec très peu de changements de réglages, donc il y a encore beaucoup de choses à découvrir et c’est ce que je chercherai à faire lors des prochains tests à Bahreïn. Il y a du travail à faire, je ne dis pas le contraire, mais je sens aussi qu’il y a du potentiel avec ce package et j’ai hâte d’en découvrir plus avec l’équipe. »

La deuxième phase des essais hivernaux se déroulera sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars 2022.

Guerre en Ukraine : « Une période difficile » pour Nikita Mazepin

Nikita Mazepin, le seul pilote russe évoluant en Formule 1, a publié une courte déclaration sur les réseaux sociaux pour s’adresser directement à ses fans dans ce qu’il considère comme « une période difficile ».

Ce jeudi 24 février, le président de la Russie Vladimir Poutine a annoncé le début d’une « opération militaire » en Ukraine, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, dénonçant aussitôt le début d’une « invasion de grande ampleur » par la Russie. La communauté Internationale a rapidement réagi à cette invasion russe en déployant toute un package de sanctions économiques contre la Russie.

En Formule 1, l’équipe Haas – dont le sponsor titre est la société russe Uralkali – a immédiatement décidé de retirer toute trace de la Russie sur sa monoplace et ses installations et a donc participé aux deux dernières journées des essais hivernaux à Barcelone avec une VF-22 vierge de son sponsor titre. L’équipe a également annoncé que la poursuite de sa relation avec la société Uralkali allait faire l’objet de discussions dans les prochains jours. En parallèle, l’avenir du Russe Nikita Mazepin – fils du propriétaire d’Uralkali – au sein de l’écurie Haas sera également discuté dans les prochains jours comme l’a confirmé Guenther Steiner, le directeur de l’équipe de Formule 1 américaine : « La question concernant l’avenir de Nikita [Mazepin] doit être résolue. Tout ne dépend pas que de nous. Il y a des gouvernements impliqués, je n’ai aucun pouvoir sur tout cela, et nous devons voir comment la situation évolue en Ukraine. »

« C’est sûr que ça le dérange, c’est son pays la Russie. A propos des garanties [concernant l’avenir de Mazepin au sein de l’équipe], il n’y a aucune garantie. Comme je l’ai déjà dit, nous devons voir comme tout cela évolue. »

Ce vendredi, le Russe Nikita Mazepin a publié un court message sur ses réseaux sociaux dans lequel il indique qu’il ne peut rien contrôler et qu’il restera donc concentré sur son travail : « A mes fans et followers – c’est une période difficile et je ne contrôle pas beaucoup de ce qui se dit et se fait. Je choisis de me concentrer sur ce que je PEUX contrôler en travaillant dur et en faisant de mon mieux avec l’équipe Haas. Mes remerciements les plus sincères pour votre compréhension et votre soutien. »

L’équipe Haas a confirmé que le Brésilien Pietro Fittipaldi, actuel pilote de réserve de l’écurie, serait appelé en premier lieu si jamais Nikita Mazepin devait être remplacé.

Une P7 serait un résultat décent pour Alfa Romeo F1

Terminer à la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 serait un objectif décent selon Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.

Ce dimanche, l’équipe Alfa Romeo a enfin dévoilé la livrée définitive de sa monoplace 2022 avec laquelle elle participera au championnat du monde cette année. Neuvième et avant dernière l’an dernier au championnat constructeurs, Alfa Romeo n’a jamais réussi à terminer plus haut que huitième depuis la saison 2013 et visera donc cette saison une septième place au championnat, ce qui serait selon Fred Vasseur un résultat « décent ».

« Le plus important est de s’améliorer, toujours de s’améliorer, et de combler l’écart avec les meilleurs sur la grille. Vous pouvez avoir différents indicateurs en termes de performance, mais l’objectif final sera d’améliorer notre position au championnat [par rapport à 2021]. » a déclaré Vasseur.

« Nous avons eu une saison décevante l’année dernière avec une P9 et nous voulons faire beaucoup mieux cette saison, mais nous voulons aussi combler l’écart en termes de performance pure. S’il faut parler de chiffres, je dirais que P7 serait une cible décente. »

« C’est la première fois que nous développons et produisons une voiture dans le cadre de la règlementation sur le plafonnement des coûts. Bien-sûr, je pense que les grandes équipes conserveront probablement  un avantage, et nous devons donc rester réalistes. c’est très souvent la même sensation quand on commence une nouvelle saison, le premier jour c’est comme le premier jour d’école, on veut voir qui sera assis à côté de soi, c’est très excitant. »

« Pour notre part, nous avons arrêté le développement assez tôt l’année dernière et nous étions entièrement concentrés sur 2022, nous voulons donc voir si nous pouvons récolter les fruits de notre décision. »

Le numéro 1 sur la Red Bull est un vrai boost pour toute l’équipe selon Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, dit que la présence du numéro 1 réservé au champion du monde sur la carrosserie de la RB18 est un vrai boost en termes de confiance pour toute son équipe.

Privilège réservé au champion du monde en titre Max Verstappen, le numéro 1 est de retour en Formule 1 pour la première depuis 2014 (Sebastian Vettel). Le pilote Red Bull a en effet décidé de mettre de côté son numéro 33 cette saison pour s’afficher avec le numéro 1 du champion du monde, ce qui n’a pas manqué de motiver davantage les troupes chez Red Bull.

« Placer ce numéro 1 sur la voiture après toute la douleur que nous avons enduré l’année dernière, le combat que c’était en 2021, et alors que nous devons maintenant nous assurer de le conserver sur la voiture…c’est juste énergisant pour toute l’équipe. » a déclaré Horner.

« Vous pouvez voir plus de motivation chez chacun et cela donne également confiance aux gens, ce qui est important dans n’importe quel sport. Il na s’agit pas d’arrogance, mais bien de confiance et je pense que cela concerne toute l’équipe. »

L’équipe Red Bull a terminé les essais hivernaux de Barcelone avec 258 tours au compteur de la RB18 et un troisième meilleur temps réalisé le dernier jour des tests par Sergio Perez en 1,19,556. Après ces premiers essais, Horner se dit vraiment optimiste pour la suite après des débuts « encourageants » de la part de son équipe.

« C’est super d’être de retour sur la piste, ces voitures sont vraiment très différentes, donc c’est un processus d’apprentissage et de connaissances avec la RB18 et jusqu’à présent les retours ont été bons. Elle se comporte comme nous l’avions prévu et comme nos outils l’avaient prédit. Donc, ce fut un début encourageant. »

La saison 2022 débuter le 18 mars à Bahreïn après trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront du 10 au 12 mars sur le tracé de Sakhir.