Alpine F1 ne craint plus le circuit du Red Bull Ring

L’équipe Alpine n’a pas connu un Grand Prix de France facile le week-end dernier avec seulement quatre points marqués par le double champion du monde Fernando Alonso, alors qu’Esteban Ocon a terminé à une lointaine quatorzième place.

Le déception passée, l’équipe du constructeur français va désormais devoir se tourner vers la prochaine manche de la saison avec le Grand Prix de Styrie programmé du 25 au 27 juin.

« Nous sommes repartis un peu déçus, car nous avions le sentiment d’avoir le rythme pour marquer plus de points qu’avec la huitième place de Fernando et Esteban en dehors du top dix. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Tout s’est joué sur la gestion des pneumatiques, qui a eu un impact très différent selon les équipes, voire entre les pilotes d’une même écurie. »

« La course d’Esteban était plus ou moins terminée avec l’important graining ayant compromis son premier relais tandis que Fernando a marché sur des œufs dès le départ avec ses gommes medium avant de maintenir ses hards en vie pour remonter et se battre pour la sixième position. Il a clairement pris confiance dans la voiture et il retrouve un très haut niveau de compétitivité. »

Pour la prochaine course qui se déroule dès ce week-end sur le Red Bull Ring de Spielberg, Alpine sait que le tracé autrichien n’a jamais été le circuit le plus favorable à l’écurie au cours des dernières années, mais le Polonais s’attend à ce que l’équipe tire parti du rythme tout de même prometteur aperçu en France la semaine dernière.

« L’Autriche est un circuit court avec seulement neuf virages, d’où des écarts très faibles en qualifications et chaque centième de seconde peut faire une immense différence. »

« Une grande partie du tour est négociée à plein régime avec la plupart des secteurs avalés à des vitesses moyennes ou élevées. Les gros vibreurs peuvent être sévères sur la carrosserie et les suspensions. En plus de tout cela, la piste est un peu plus exigeante pour les pneus qu’en France, donc il faudra se méfier de cela après dimanche dernier. »

« Nous avons déjà vu que la météo à cette période de l’année pouvait être difficile à prévoir en Autriche. »

« Il s’agit généralement de l’une des courses les plus chaudes du calendrier, mais les orages sont fréquents. L’an passé, nous avions eu des qualifications sous la pluie, donc nous surveillerons attentivement les radars tout au long de la semaine. »

« Ce n’était pas le tracé le plus favorable à l’écurie historiquement, mais nous avons corrigé nombre de nos anciens problèmes l’an dernier et ce n’est plus un circuit que nous craignons. Nous sommes déterminés à construire sur le rythme prometteur affiché en France pour retrouver nos deux voitures en Q3 et dans les points. »

Avant le Grand Prix de Styrie, Alpine F1 Team occupe la septième place au classement des constructeurs avec 29 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Fernando Alonso : « Le départ est mon point fort depuis 20 ans »

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de France, Fernando Alonso a marqué quatre points pour l’équipe Alpine ce dimanche au Castellet.

Si le double champion du monde a eu du mal à trouver du rythme en course sur le circuit varois, l’Espagnol a de nouveau réalisé un départ canon en gagnant deux positions avant d’arriver au premier virage.

« C’est mon point fort depuis 20 ans les départs. Pendant les départs, il faut être créatif, parce qu’on ne parle pas encore de performances de pneus ou de la voiture. » explique Fernando Alonso, cité par Marca.

« Il s’agit juste de vos mains et votre instinct et j’apprécie vraiment les premiers tours. Maintenant que je suis de plus en plus à l’aise avec la voiture et la procédure de départ, je suis de plus en plus heureux en course, même si ensuite vous retombez à votre position à cause du mauvais rythme de la voiture. Mais bon, cela s’améliore de plus en plus, donc je suis plutôt heureux. »

« Je suis de plus en plus heureux, et bien-sûr, en revenant sur les circuits conventionnels nous sommes soulagés de voir que les performances sont bonnes et c’est une bonne nouvelle pour le reste du championnat où nous aurons des hauts et des bas, mais nous essaierons de tirer le meilleur parti de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alpine pourra venir se battre pour la troisième place, l’Espagnol a répondu : « Mmm…McLaren et Ferrari ont été plus forts dès la première course et nous n’en sommes pas encore là même si on ne sait jamais pourquoi sur certains circuits comme au Portugal nous sommes plus rapides que Ferrari. »

« Mais pour le moment nous sommes derrière AlphaTauri et Aston Martin. Donc ce sera un défi, l’objectif est de marquer beaucoup de points et de ne pas se sentir incompétent et nulle part comme cela s’est produit à Bakou. »

« Mais je ne vois pas beaucoup de choses changer, je ne me souviens pas d’un championnat qui a beaucoup changé à ce stade de l’année, les mêmes personnes se battent toujours pour la pole position et les mêmes sont proches, donc ça fait sept courses et je ne vois pas cela changer radicalement jusqu’à la fin de l’année, dans notre cas nous devons nous battre pour les points et maximiser les opportunités qui se présentent à nous. »

Esteban Ocon : « Un week-end décevant dans l’ensemble »

Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix de France, pour ce qui était son premier Grand Prix à domicile depuis la saison 2018, le Français Esteban Ocon ne pouvait cacher sa frustration ce dimanche soir au Castellet après une course compliquée pour lui.

Le pilote Alpine a réussi son envol sur la grille de départ en gommes Dures et a rapidement mis les deux McLaren devant lui sous pression. Il ne parvenait finalement pas à maintenir son rythme lors de son premier relais et le Français se retrouvait en dehors des points après son arrêt au vingt-septième tour pour passer des Médiums. Dès lors, il ne pouvait plus regagner de terrain et finissait quatorzième.

« Ce n’était pas la course que nous espérions et nous avons connu un week-end décevant dans l’ensemble. » nous expliquait Ocon ce dimanche soir au Castellet.

« C’était comme s’il nous manquait quelque chose et nous avons des sujets à analyser. Le rythme n’était pas au rendez-vous avec chaque composé de pneus, ils se dégradaient assez rapidement et cela ne nous a pas permis d’attaquer pour prendre des points. »

« Nous tirerons des leçons de ce week-end et nous irons de l’avant. La course suivante aura lieu dès la semaine prochaine (du 25 au 27 juin en Autriche) et nous tenterons de revenir en force. »

Au Grand Prix de France, seul l’Espagnol Fernando Alonso a réussi à marquer des points (quatre) et a donc limité la casse pour l’écurie du constructeur français qui se retrouve tout de même septième au championnat du monde des constructeurs.

Classement des constructeurs 2021

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Alpine F1 limite la casse pour son Grand Prix à domicile

Alpine F1 Team a inscrit « seulement » quatre unités au Grand Prix de France avec la huitième place de Fernando Alonso au Circuit Paul Ricard. Son coéquipier Esteban Ocon s’est classé hors des points en quatorzième position.

Neuvième sur la grille, Fernando Alonso prenait un excellent départ pour se hisser au septième rang à la moitié du premier tour avant de s’installer en huitième place pour son premier relais.

Ses pneus Médiums commençant à montrer des signes d’usure, il s’arrêtait au vingtième passage pour chausser des Durs. Son bon rythme lui permettait de remonter dans le top dix et de batailler pour la sixième position avec Daniel Ricciardo et Pierre Gasly dans les cinq dernières boucles, mais l’Espagnol devait finalement se contenter d’une huitième au drapeau à damier.

Esteban Ocon pour sa part réussissait également son envol en gommes Dures avant de mettre les deux McLaren devant lui sous pression. Le Français ne parvenait pas à maintenir son rythme lors de son premier relais et se retrouvait en dehors des points après son arrêt au vingt-septième tour pour passer des Médiums. Dès lors, il ne pouvait plus regagner de terrain et finissait quatorzième au drapeau à damier.

« C’était une course dominée par la gestion des pneus et le graining, mais les choses ont été très différentes entre nos deux voitures. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Nous avons essayé une stratégie inversée avec Esteban et il a subi beaucoup de graining dans son premier relais. »

« Sa course était déjà compromise au moment de son arrêt. Fernando a pris un bon départ et il s’est battu dans le top dix pendant toute la course. Il a également eu du fil à retordre, mais il a bien géré les durs dans son deuxième relais et il a pu mettre Gasly et Ricciardo sous pression dans la lutte pour la sixième place. »

« C’est agréable de retrouver nos rivaux en piste après deux rendez-vous difficiles même si nous pensons que nous aurions pu inscrire plus de points ce week-end. Nous attendons avec impatience des batailles plus excitantes dès dimanche prochain. »

Au championnat du monde constructeurs, l’équipe Alpine occupe la septième position avec 29 points marqués depuis le début de la saison.

Le classement du GP de France 

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Les deux pilotes Alpine dans le top six ce vendredi au Castellet

Alpine F1 Team a connu une première journée d’essais encourageante pour son Grand Prix à domicile lors du retour de la Formule 1 au Circuit Paul Ricard après un an d’absence.

Fernando Alonso et Esteban Ocon figuraient dans le top six des deux séances, l’Espagnol bouclant le vendredi au quatrième rang et à seulement 4/10e de seconde de la première place. Porté par le retour des supporters en tribunes sur ses terres, Esteban Ocon se classait cinquième le matin et sixième l’après-midi.

Tous deux évaluaient des éléments de test sur l’A521 en début de matinée avant de se concentrer sur l’identification des réglages optimaux pour affronter le mélange de virages à moyenne et haute vitesses du Circuit Paul Ricard. Fernando Alonso n’utilisait que les pneumatiques tendres (C4) en EL1, d’abord avec peu d’essence, puis avec une charge de carburant plus élevée tandis qu’Esteban Ocon troquait les durs (C2) contre des tendres en fin de session.

En EL2, Ocon chaussait les médiums (C3) et Alonso les durs pour la première fois de la journée. Les deux pilotes basculaient ensuite sur des tendres à mi-séance. Fernando signait alors le meilleur temps dans le deuxième secteur pour se hisser à la quatrième place tandis qu’Esteban le suivait de près en sixième position.

Pour terminer le vendredi, Fernando Alonso passait les pneus durs avec le plein tandis qu’Esteban Ocon jaugeait les gommes médiums.

« Le programme d’essais était intense, mais il a bien été exécuté par l’équipe aujourd’hui. » nous explique Davide Brivio, directeur de la compétition chez Alpine.

« Les deux pilotes ont fait de l’excellent travail dans les deux séances et nous sommes bien placés sur la feuille des temps. Ce circuit est différent des deux derniers visités avec un tracé plus conventionnel pour la Formule 1. »

« Cela convient peut-être un peu plus à notre voiture. C’est un début prometteur, mais nous sommes concentrés sur tout ce qu’il nous reste à faire ce week-end. Cela commencera dès les Essais Libres 3, où nous essaierons de nous préparer au mieux pour les qualifications et confirmer les performances d’aujourd’hui. »

Classement des EL2 au Castellet

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Alpine assure qu’il n’y a aucune clause Mercedes dans le contrat d’Ocon

Le PDG d’Alpine Laurent Rossi a expliqué pourquoi la signature d’un contrat de trois ans avec Esteban Ocon a été une décision relativement « facile » à prendre.

A la veille du Grand Prix de France, l’équipe Alpine a annoncé le reconduction du contrat du pilote frnaçais Esteban Ocon pour trois années supplémentaires, ce qui veut dire qu’en théorie le Normand sera un pilote Alpine jusqu’à la fin 2024.

Lorsqu’on a demandé à Laurent Rossi pourquoi Alpine avait décidé de prolonger Ocon pour trois années, le manager français a répondu : « IL est très bon dans les réglages, il me rappelle beaucoup Alain [Prost]. »

« Il est très doué pour tirer le maximum de la voiture et ça se voit. Il le prouve constamment. Il est sacrément rapide aussi, vous lui donnez n’importe quelle voiture et il est rapide, il le montre à chaque qualification. »

« Esteban est un pilote du top dix, donc nous ne commettons aucune erreur [en le prolongeant]. Pour moi, c’est une évidence, cela fait partie d’un long voyage et Esteban s’intègre bien dans ce moule. »

Lorsqu’on lui a demandé plus tard s’il pensait qu’Ocon était du calibre de Max Verstappen et Charles Leclerc – qui ont tous deux signé de longs contrats avec leurs équipes Red Bull et Ferrari jusqu’en 2023 et 2024 respectivement – ​​Rossi a répondu: « Je vois Esteban avoir ce potentiel. Il doit encore le faire, mais je le vois avoir ce potentiel. »

« Quand il était plus jeune, il a couru contre [Verstappen et Leclerc] et régulièrement – ​​je ne dirais pas tout le temps, mais il était compétitif et au même niveau… Donc pour moi, oui, il a beaucoup de potentiel que nous voulons exploiter  chez Alpine. »

« C’est aussi une période réglementaire de trois ans qui s’ouvre l’année prochaine. » a ajouté Rossi.

« On a assez vu Esteban, on sait qu’il est bon. Je ne veux pas être à nouveau à la recherche d’un autre pilote après deux ans. Le passé récent montre que cela ne se passe jamais vraiment dans le bon sens. Vous avez un bon pilote, vous voulez le garder, donc je pense que c’est bon pour nous, bon pour lui. »

Enfin, Laurent Rossi a souhaité mettre fin à toute idée selon laquelle Esteban Ocon – dont la carrière est gérée par Mercedes – pourrait retourner dans le giron de la firme à l’étoile.

« Il n’y a aucune référence à Mercedes dans son contrat. C’est un pilote géré par Mercedes, c’est à peu près tout. Il est constamment sous leur direction, mais il n’y a pas de telle clause pour Mercedes… le retirer de l’équipe. Il reste avec nous pendant les trois prochaines années. »

Pierre Gasly et Esteban Ocon avec un casque spécial au GP de France

Les deux pilotes français Esteban Ocon et Pierre Gasly ont dévoilé ce jeudi leur casque à la décoration spéciale pour le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde de F1 qui se dispute du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard.

Pour le pilote Alpine Esteban Ocon – qui a été récemment prolongé pour trois saisons, soit jusqu’à la fin 2024 – le drapeau tricolore est bien présent sur le dessus et l’arrière du casque, tandis qu’une tour Eiffel dorée prend place au milieu du casque.

Pour Pierre Gasly, le drapeau tricolore français prend encore plus de place sur son casque avec plusieurs rappels de son numéro de course [le 10], ainsi que son logo personnel.

Si les deux pilotes français courent à domicile ce week-end, c’est également le cas de l’équipe Alpine qui a décidé d’afficher fièrement les couleurs de la France sur l’aileron avant de l’A521 tout au long du week-end.

L’ Alpine de Fernando Alonso inspectée en profondeur après l’arrivée à Bakou

Les délégués techniques du Grand prix d’Azerbaïdjan ont choisi l’Alpine du double champion du monde Fernando Alonso après l’arrivée de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Pour rappel, depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan remporté par Sergio perez c’est donc l’Alpine A521 de Fernando Alonso qui a été choisie par la FIA.

« Après que la voiture de course numéro 14 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour une inspection physique approfondie. » peut-on lire dans le compte rendu de la FIA.

« Tous les composants de la suspension intérieure arrière ainsi que tous les
capteurs attachés et leurs connexions à la SECU et à d’autres unités ont été vérifiés. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux exigences techniques du réglement technique 2021 de la Formule 1. »

Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan à la sixième position.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Officiel : Alpine F1 prolonge Esteban Ocon pour trois ans

Alpine F1 Team a annoncé la prolongation d’Esteban Ocon au sein de l’équipe au-delà de la saison 2021 du Championnat du Monde de Formule 1 dans le cadre d’un accord de trois ans.

Le Français avait disputé son premier Grand Prix avec Manor durant la saison 2016 avant d’intégrer Force India en 2017 et 2018. Esteban compte désormais soixante-treize départs et 210 points à son actif.

Depuis son retour dans l’équipe en tant que pilote de course, Esteban Ocon a signé son meilleur résultat et son premier podium en Formule 1 au terme d’une prestation sensationnelle lui valant la deuxième place au Grand Prix de Sakhir 2020.

Sa belle forme s’est poursuivie avec Alpine en 2021 à travers une série de quatre entrées consécutives dans les points entre Imola et Monaco, mais aussi un rythme impressionnant sur un tour en qualifications comme il l’a notamment démontré au Portugal et en Espagne.

« Nous sommes extrêmement fiers de conserver Esteban au sein de la famille Alpine. » a déclaré Laurent Rossi, CEO d’Alpine.

« Depuis son retour dans l’équipe en 2020, Esteban a gagné en confiance et en stature pour obtenir régulièrement de bons résultats et contribuer au développement de la voiture avec l’écurie. Malgré son jeune âge, il est très expérimenté en Formule 1 et sur une trajectoire positive de par sa maturité et son talent au volant. »

« Il est un atout majeur dans nos rangs aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir au moment de relever le défi de la nouvelle réglementation. »

« Nous avons toute confiance en Esteban pour mener l’équipe et la marque au niveau supérieur et atteindre ses objectifs à long terme. Esteban est un atout au-delà de la F1 en étant profondément impliqué dans le projet global d’Alpine. »

« Sa personnalité et ses valeurs font de lui un ambassadeur naturel d’Alpine. Nous avons hâte de poursuivre notre campagne 2021 lors de notre Grand Prix à domicile en France et de faire le meilleur travail possible sur chaque week-end de course. »

Christian Lundgaard en test avec une F1 à Silverstone

Le pilote de l’Alpine Academy Christian Lundgaard a eu l’occasion de reprendre le volant d’une Formule 1 ce mardi à Silverstone.

Le Danois âgé de dix-neuf ans a bénéficié d’une journée d’essais avec la R.S.18 pour vivre sa cinquième expérience en F1 dans de bonnes conditions météorologiques au Royaume-Uni.

Disputant actuellement sa deuxième saison en Championnat FIA de Formule 2 avec ART Grand Prix, Christian Lundgaard a connu une bonne journée en bouclant 101 tours sur le théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Après avoir piloté la R.S.18 à deux reprises en 2019 et 2020, le Danois s’est d’abord concentré sur des tours de qualification avant d’enchaîner des simulations de course. Les tests F1 continuent de former une partie essentielle du programme d’entraînement de l’Alpine Academy. Christian Lundgaard a ainsi rejoint ses partenaires Oscar Piastri et Guanyu Zhou, qui avaient déjà effectué des essais plus tôt dans l’année.

« La journée s’est très bien passée à Silverstone et je suis content de la façon dont tout s’est déroulé. » nous explique Lundgaard.

« Nous avons réussi à boucler une grande partie du programme prévu et la monoplace offrait d’excellentes sensations sur le tracé de Silverstone. »

« Nous avons fait quelques tours de qualification et des simulations de course, donc j’ai beaucoup de choses à analyser pour la suite. J’avais déjà piloté la R.S.18, mais c’est toujours génial de prendre le volant d’une Formule 1 et il y a beaucoup de leçons à tirer d’aujourd’hui. »

Alain Prost n’est « pas surpris » de ne pas voir un Alonso à 100%

Le Français Alain Prost ne trouve pas surprenant le fait que le double champion du monde Fernando Alonso n’ait pas encore réussi à être à 100% de ses capacités cette année avec Alpine, le conseiller spécial de l’équipe du constructeur français ayant comparé le retour d’Alonso à son propre retour en F1 avec Williams en 1993.

Prost, qui était l’invité du dernier podcast F1 Nation, a déclaré qu’avec les restrictions sur les tests actuellement en place en F1, l’impact de l’accident de vélo d’Alonso avant le début de la saison et le fait que l’Espagnol a couru pour la dernière fois en F1 en 2018, font que le double champion du monde ne peut être blâmé de ne pas encore être à 100% après la sixième course de l’année.

« Je ne suis pas surpris qu’il ait besoin de temps. Cela prend du temps, le simulateur c’est bien, mais c’est plus à l’intérieur de la voiture [qu’il faut être à l’aise]. » a déclaré Prost.

« La condition physique, ce que l’on appelle plus la physiologie, le ventre, tout le corps, la tête et il ne faut pas oublier aussi qu’il a eu un accident de vélo donc vous ne savez pas quel effet cela pourrait avoir. J’étais un peu inquiet. »

« Il va de mieux en mieux, mais il n’est toujours pas complétement au top à mon avis. » ajoute Alain Prost.

« Il le sait et nous nous attendons à ce qu’il soit meilleur au Grand Prix de France, où c’est une piste différente, un circuit plus large qu’il connaît bien. Donc on verra bien, mais je ne suis pas surpris que cela prenne un peu de temps. »

Prost lui-même a connu un retour en Formule 1 après avoir pris une année sabbatique après avoir été licencié par Ferrari vers la fin de la saison 1991 avant de revenir en Formule 1 avec Williams, remportant le titre de 1993 avant de prendre sa retraite.

Mais Prost a admis qu’il s’était posé beaucoup de questions sur son retour en F1 après ses premiers essais avec Williams au Portugal en 1992.

« Quand je suis revenu au Portugal, je me suis demandé pourquoi je suis revenu ! Ce fut un choc physiquement, mentalement. »

« J’étais vraiment, vraiment en forme… incroyablement en forme – j’avais 5% [de graisse] sur mon corps. Mais quand je suis arrivé en septembre avec une bonne condition physique pour tester la Formule 1, je me sentais complètement perdu. »

« Cela signifie que tout ce que vous faites à l’extérieur de la voiture est important, mais ce n’est pas aussi important que tout le travail à l’intérieur de la Formule 1, tous les muscles que vous entraînez, ce sont des muscles différents, toute la physiologie, la vision et tout, vous ne pouvez pas entraîner cela à l’extérieur. »

Course à domicile pour nos pilotes français et Alpine ce week-end

Course à domicile ce week-end pour nos pilotes français Pierre Gasly et Esteban Ocon, ainsi que pour l’équipe Alpine dont l’usine moteur est implantée à Viry-Châtillon.

Après une course mouvementée à Bakou, l’équipe Alpine se prépare pour le premier de ses deux Grands Prix à domicile. Le directeur exécutif Marcin Budkowski souligne l’importance de la manche française pour l’écurie du constructeur français.

« Une course à domicile a une saveur particulière pour chaque équipe. » nous explique Budkowski à la veille du Grand Prix de France qui se déroule du 18 au 20 juin sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

« Alpine est une marque française dont le siège est en France tandis que l’équipe de Formule 1 est principalement basée au Royaume-Uni. »

« Nous pouvons donc dire que nous avons deux courses à domicile ! C’est un honneur de représenter Alpine sur le sol français, surtout dans une si belle région, il y a aussi plus d’attention sur l’équipe avec plus de fans en tribunes, les VIP et les dirigeants de Renault Group… D’où plus de pression pour être performants ! »

« Dès que le week-end commence, chaque membre se concentre comme toujours sur l’exploitation optimale de la monoplace, des pilotes et de toute l’équipe. »

Pour le pilote Alpine Esteban Ocon, qui n’a plus couru sur ses terres depuis trois années, il s’agira de marquer le coup en réalisant une solide performance devant son public, puisque quelques 15 000 spectateurs par jour pourront assister au Grand Prix de France cette année.

« Mon dernier départ à domicile semble si lointain que je suis plus prêt que jamais et extrêmement impatient d’attaquer ce week-end. » nous explique le Normand.

« Je n’étais pas titulaire en 2019 et le Grand Prix de France n’a pas eu lieu l’an passé. J’ai donc un vrai surplus de motivation et d’énergie pour cette course. »

« Je crois que toute l’équipe veut absolument réaliser une belle performance sur les terres d’Alpine et nous allons travailler dur pour y arriver. C’est le sud de la France, il fait beau, il y aura des fans en tribunes et les voitures les plus rapides au monde… J’ai hâte ! »

« C’est une piste que j’apprécie et j’ai des souvenirs inoubliables puisque j’y ai signé ma première victoire en monoplace en Formule Renault Eurocup en 2013. J’ai également fait beaucoup de tours en essais ici dans mes rôles précédents et j’y étais même plus tôt dans l’année pour préparer ma saison avec la voiture de 2018. »

« Le tour est assez intense avec des enchaînements rapides et des sections rythmées. Il y a des opportunités de dépassement, notamment dans la chicane de la ligne droite du Mistral. Je suis convaincu que ce sera un bel événement pour les fans et nous donnerons absolument tout pour prendre des points. »

Du côté de Pierre Gasly, l’excitation de disputer son Grand Prix à domicile est décuplée après avoir décroché un podium lors de la dernière course à Bakou.

« Tout le monde en France devient très excité. Il y a beaucoup d’enthousiasme et de fortes attentes pour la suite de la saison. » nous explique Gasly.

« Le niveau de performance que nous avons démontré nous donne définitivement envie de voir ce que nous pouvons produire dans les courses à venir. Nous aborderons ce week-end avec la même approche qu’avant. »

« Pour être honnête, je n’ai rien fait de spécial au Paul Ricard par le passé. Lors de ma première course de F1 ici, je suis entré en collision avec Ocon et j’ai dû abandonner dans le premier tour et en 2019, ce n’était pas un week-end fantastique et j’ai terminé dixième. »

« En fait, Bakou était une autre piste qui ne s’était jamais bien passée pour moi jusqu’à cette année et j’espère donc que nous pourrons suivre la tendance et changer cela ce week-end également. »

« Le circuit est assez particulier avec beaucoup de zones de dégagement, contrairement aux deux dernières pistes, donc les risques sont moins élevés, mais cela reste assez compliqué et technique car il y a des types de virages ici que l’on ne trouve nulle part ailleurs, notamment le virage du Beausset dans le dernier secteur, le très long droite suivi du gauche. Au niveau de la voiture, notre premier travail sera clairement de trouver les meilleurs réglages pour ce tracé inhabituel. »

« J’ai entendu dire que les organisateurs autorisent 15 000 spectateurs par jour, ce qui est formidable car j’espérais vraiment que les fans seraient là pour ma course à domicile. » poursuit Pierre Gasly.

« C’est important de pouvoir partager le week-end avec eux et c’est significatif car ce sera la première fois que je courrai devant un public local en tant que vainqueur de Grand Prix, après ma victoire à Monza l’année dernière. »

« Cela va le rendre très spécial, donc je me sens un peu impatient de vivre cela. Et le podium à Bakou a attiré l’attention des gens, donc j’ai eu beaucoup d’intérêt médiatique à gérer. Je ne veux pas m’épuiser avant le début du week-end, alors nous allons essayer de le gérer au mieux. »

Alpine modifie l’aileron arrière de sa F1 avant le GP de France

Afin de respecter la nouvelle réglementation concernant la flexibilité des ailerons arrière en F1 qui entrera en vigueur ce mardi 15 juin avec l’adoption de nouveaux tests de flexibilité mis en place par la FIA, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde 2021.

Depuis le début de la saison, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.

La FIA a donc décidé d’agir en envoyant une directive technique dans laquelle elle stipule que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du 15 juin, sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.

En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aileron arrière pour permettre l’analyse (les fameux autocollants aperçus sur les F1 à Bakou).

Que dit la réglementation ?

L’article 3.8 du règlement technique exige que tous les composants influençant les performances aérodynamiques de la voiture soient « solidaires de la partie entièrement suspendue de la voiture » et « restent immobiles par rapport à la partie suspendue de la voiture. »

Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement. »

Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.

En toute logique donc, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France pour respecter la réglementation technique, alors que les autres écuries devraient faire de même.

« Outre quelques améliorations mineures sur la voiture, nous avons apporté quelques modifications à notre aileron arrière conformément à la nouvelle directive technique de la FIA. » nous confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

Le Grand Prix de France se déroule ce week-end du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

La technologie F1 au service des hôpitaux de Leicester

Un appareil innovant aidant les médecins et infirmières portant des équipements de protection individuelle (EPI) à communiquer de façon claire a été développé et essayé avec succès par des universitaires de Leicester en collaboration avec des ingénieurs de course de Formule 1.

Dans le cadre du traitement des patients atteints de la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses, les EPI intégraux obligent le personnel médical à régulièrement crier pour se faire entendre et comprendre. Un exercice non seulement épuisant, mais pouvant aussi causer des erreurs de communication potentiellement néfastes.

Professeur urgentiste, vice-doyen des sciences de données cliniques de l’Université de Leicester et consultant en médecine d’urgence aux hôpitaux de Leicester, Tim Coats a créé le MedicCom en collaboration avec Project Pitlane, une association à but non lucratif.

Soutenu par KTN et financé par UK Research and Innovation (UKRI) et Innovate UK, le prototype MedicCom utilise ainsi un laryngophone destiné à capter et amplifier le son afin que les patients entendent mieux le personnel médical s’occupant d’eux.

La même fonction améliore également la communication entre les médecins et infirmières tandis qu’une connexion Bluetooth reliée à un téléphone portable leur permet de mener une conversation téléphonique claire avec les proches du patient.

« Quand vous êtes équipés d’EPI intégraux, vous devez crier pour vous faire entendre même si quelqu’un se tient à côté de vous. » a déclaré le Professeur Coats. 

« Non seulement c’est épuisant, mais nous savons que cela peut causer des erreurs de communication potentiellement nuisibles au bien-être des patients. »

« Une bonne communication a un effet profondément positif sur les soins apportés, d’où notre travail sur une solution. Il était formidable de collaborer avec des ingénieurs de F1. Nous avons pu utiliser leur expertise en génie électrique de pointe et leurs installations de prototypage rapide pour produire en six mois un appareil dont la conception prendrait normalement des années. »

Les prototypes ont reçu une évaluation positive de la part des praticiens des hôpitaux de Leicester et du Medical Devices Technology Evaluation Center de Birmingham. L’équipe à l’origine de sa conception recherche désormais des financements pour déployer ce dispositif au sein du NHS.

L’appareil est passé de la phase de conception à celle d’un prototypage entièrement fonctionnel en un temps record de six mois grâce aux méthodologies traditionnellement employées dans l’industrie de la F1. Cela a également permis de considérablement réduire sa taille avec une batterie plus compacte, des composants de circuit imprimé plus légers ainsi qu’à un haut-parleur et un mécanisme d’étanchéité plus petits.

Neuf exemplaires ont vu le jour à l’aide des machines de prototypage rapide situées dans la base britannique d’Alpine F1 Team à Enstone (Oxfordshire).

Réunissant des adversaires en piste, du personnel de la F1 et d’autres du sport automobile, Project Pitlane a été créé en mars 2020 en réponse à « l’appel aux armes » du gouvernement britannique pour collaborer et produire du matériel indispensable dans la lutte contre la COVID-19. L’initiative s’appuie sur l’expertise et la bonne volonté de l’ensemble des acteurs de l’industrie pour aider plusieurs organisations à relever des défis d’ingénierie et fournir des produits ou services profitant à la communauté dans son ensemble.

Bob Bell, conseiller stratégique d’Alpine F1 Team, Jason Rees, ancien responsable de l’électronique d’Alpine, et Andy Damerum de Red Bull Advanced Technologies ont travaillé en collaboration avec le Professeur Coats pour comprendre les besoins du secteur médical.

Bob Bell a ainsi apporté son expertise au système via Project Pitlane : « Project Pitlane a poursuivi le travail commencé par la production de respirateurs en aidant l’Université de Leicester dans le développement d’un nouveau dispositif médical de communication pour les praticiens du NHS portant des EPI. C’était un plaisir de travailler avec l’Université et Innovate UK, et nous espérons que cela mènera à d’autres collaborations fructueuses. »

Au-delà du prototype MedicCom, les ingénieurs F1 ont également travaillé sur le respirateur d’urgence BlueSky. Project Pitlane possède aussi l’expertise nécessaire pour relever les défis autour de la gestion de programme, de l’analyse (science des matériaux, optimisation des performances, analyse des données), de la conception et du génie logiciel, et du prototypage.

https://twitter.com/i/status/1403277106415603714

 

Chez Alpine, Alonso sauve les meubles avec une P6 à Bakou

Fernando Alonso a sauvé les meubles pour l’équipe Alpine ce dimanche à Bakou en franchissant la ligne d’arrivée à la sixième place, alors que son coéquipier Esteban Ocon a abandonné sur problème mécanique.

Le double champion du monde – qui a gagné quatre places dans les deux derniers tours – a décroché à Bakou son meilleur résultat depuis son retour en Formule 1 en début d’année.

« La course n’a pas bien commencé, Esteban a dû s’arrêter à cause d’un problème de moteur et le rythme de course de Fernando n’était pas compétitif, ce dont nous devons comprendre les raisons. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif de l’équipe Alpine.

« Dans l’ensemble, ce n’était pas un bon après-midi, mais nous pouvons être heureux que les deux pilotes qui ont eu des problèmes [Verstappen et Stroll] aillent bien et cela nous a donné une action passionnante après le redémarrage. »

« Le positif réconfortant était la magie de Fernando pour regagner quatre positions et terminer P6, ce qui est une belle récompense pour le travail acharné de chacun. »

« Il est de retour dans un état très compétitif et nous devons maintenant travailler ensemble pour nous remettre en forme lors de la prochaine course en France. « 

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la septième place au classement des constructeurs avec 25 points marqués depuis le début de l’année.

Classement des constructeurs

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Alpine limite la casse après des qualifications « piégeuses »

Alpine F1 Team s’élancera demain avec Fernando Alonso et Esteban Ocon respectivement aux huitième et douzième positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan après des qualifications décousues et rythmées par de nombreux drapeaux rouges sur le circuit urbain de Bakou.

Du côté d’Esteban Ocon, le Français a été piégé en Q2 lorsqu’un troisième drapeau rouge a été agité en piste, mettant un terme à la séance alors que le Normand se trouvait en douzième position, ce qui l’a empêchè de signer un temps rapide pour passer en Q3.

« Ce n’était clairement pas notre séance. La Q1 s’est bien passée, mais il y a eu beaucoup d’incidents en Q2. » nous explique le pilote Alpine ce samedi soir à Bakou.

« J’ai été gêné dans le troisième virage sur ma première tentative et j’ai touché le mur à cause de cela, puis le drapeau rouge est sorti dans mon deuxième effort et je n’ai pas véritablement pu avoir ma chance. »

« C’est un peu frustrant, car la voiture semblait en mesure d’être aisément dans le top dix. Cela sera donc notre but demain. Beaucoup de choses sont possibles avec notre rythme, donc j’ai vraiment hâte de disputer cette course toujours folle. »

Du côté du double champion du monde Fernando Alonso, l’Espagnol a réussi à passer en Q3 – la première depuis le Grand Prix de Bahreïn – terminant les qualifications à la neuvième place, mais une pénalité infligée au pilote McLaren Lando Norris après les qualifications a permis à Alonso de remonter d’une place sur la grille.

« C’était une séance un peu compliquée et il était difficile d’entrer dans un rythme quelconque durant ces qualifications. » nous explique l’Espagnol.

« Malheureusement, nous n’avons pas pu exploiter tout le potentiel de la voiture comme il y avait un drapeau rouge à chaque fois que nous chaussions des pneus neufs. »

« C’était toutefois la même chose pour tout le monde, donc nous devons retirer des points positifs d’aujourd’hui. C’est ma première Q3 ici, donc c’est une bonne chose et voyons voir ce qui est possible demain. »

Davide Brivio, directeur de la compétition chez Alpine, espère que le tracé urbain de Bakou qui a la réputation de proposer des courses imprévisibles tiendra ses promesses ce dimanche.

« C’était une séance très piégeuse avec autant de drapeaux rouges, il était difficile de se mettre dans le rythme et je pense que nous n’avons pas montré tout notre potentiel. » a déclaré l’Italien.

« Fernando était à l’aise et nous pouvons être heureux de sa Q3 même si nous aurions pu mieux faire dans les derniers tours pour sortir le temps final dont nous nous sentions capables. »

« Esteban a progressé ce matin, mais nous avons manqué de réussite avec la loterie des drapeaux rouges et nous en avons payé le prix. Ce circuit est assez imprévisible, donc nous ferons de notre mieux demain. Nous savons que le rythme est là et nous devons rester concentrés sur notre course. »

Grille de départ GP Azerbaïdjan

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Officiel : L’équipe Alpine a enfreint le couvre feu à Bakou

L’équipe Alpine a enfreint le couvre feu dans la nuit de vendredi à samedi à Bakou afin de procéder au changement d’une pièce sur la boîte de vitesses de la monoplace d’Esteban Ocon.

Un sceau de la FIA a été brisé sur la boîte de vitesses de l’A521 du pilote français afin de permettre aux mécaniciens de changer l’actionneur hydraulique du bloc d’embrayage différentiel.

Cela a été fait conformément à l’article 9.5.2 du règlement technique de la Formule 1 2021. Hier soir, le personnel de l’équipe Alpine F1 Team, qui est associé à l’exploitation de la voiture numéro 31, était dans les limites du circuit pendant la période sous couvre feu, ce qui est interdit par la règlementation.

Cependant, chaque équipe bénéficie de deux « jokers » par saison et l’équipe Alpine a donc utilisé son premier joker ce vendredi à Bakou. Il n’y aura donc aucune pénalité pour l’écurie du constructeur français.

Le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce dimanche 6 juin sera donné à 14h00 et la course est à suivre en direct sur F1only.fr (cliquez ici pour accéder au live).

 

Fernando Alonso : « C’est un bon début de week-end »

Auteur du neuvième temps lors des EL1 en matinée et du sixième temps ce vendredi lors des EL2 à Bakou, l’Espagnol Fernando Alonso dit qu’il a eu de bonnes sensations au volant de sa monoplace.

Alonso – qui n’avait pas roulé à Bakou depuis la saison 2018 – s’est tout de suite senti à l’aise sur ce tracé urbain très rapide et n’a pas eu besoin de trop toucher aux réglages de sa monoplace pour signer un chrono raisonnable.

Dans l’ensemble, après cette première journée positive, le double champion du monde se montrait satisfait de son début de week-end.

« C’était un vendredi positif et c’est agréable d’être de retour à Bakou. » a déclaré Fernando Alonso ce vendredi soir.

« La voiture offrait de bonnes sensations dès les EL1 et nous n’avons pas trop joué sur les réglages. »

« Nous avons essayé différentes combinaisons de pneus dans le but de comprendre nos besoins sur l’ensemble du week-end et nous en tirerons des données précieuses. »

« Dans l’ensemble, c’était un bon début de week-end, mais nous savons que nous devons encore débloquer d’autres domaines liés à la performance. »

Classement des EL2 à Bakou

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Alpine F1 signe un partenariat avec BorgWarner

Alpine F1 Team a annoncé ce vendredi à Bakou un nouveau partenariat avec BorgWarner s’appuyant sur la collaboration de longue date entre BorgWarner et Renault Group.

BorgWarner, qui a récemment acquis Delphi Technologies, et Renault travaillent ensemble depuis plus de trente ans sur le développement de turbocompresseurs et d’autres  technologies de propulsion, dont la génération actuelle de groupes propulseurs d’Alpine Cars.

BorgWarner et Alpine combineront leurs expertises respectives lors de forums structurés afin d’identifier des technologies et des collaborations techniques pour la future gamme de véhicules électriques Alpine.

Le logo de la marque Delphi Technologies apparaîtra dans le garage et sur les outils commerciaux d’Alpine F1 Team ainsi que sur l’A521 lors de certains Grands Prix cette année.

« Les secteurs de l’automobile et de la F1 sont confrontés à des défis très similaires dans l’optimisation de chaque détail lié à la propulsion pour obtenir davantage de distance parcourue et de puissance tout en tenant compte de son impact environnemental. » nous explique Laurent Rossi, directeur général d’Alpine.

« Nous pouvons ainsi bénéficier d’une approche partagée sur l’électrification, l’hybridation, les batteries hautes performances et les composants de récupération d’énergie tels que le MGU-K et le MGU-H. BorgWarner est un pionnier dans la conception et la fabrication de produits de pointe dans le domaine de la propulsion et contribue à un monde propre et économe en énergie. »

« Les synergies possibles sont donc extrêmement intéressantes. Nous sommes également impatients d’aider l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dans son ensemble à étudier des collaborations pour ses futures gammes de véhicules électriques et hybrides grâce à ce partenariat innovant. »

Fernando Alonso estime qu’il doit s’améliorer en qualifications

Fernando Alonso a pointé sa plus grosse faiblesse lors d’un week-end de course, l’Espagnol estimant qu’il doit désormais s’améliorer le samedi en qualifications.

Depuis le début de l’année, Alonso a été systématiquement battu par son coéquipier Esteban Ocon le dimanche en course, mais selon le pilote Alpine, c’est bien le samedi en qualifications qu’il doit s’améliorer pour espérer terminer plus haut le dimanche.

« Je suis très content des dimanches, mais je ne suis pas content des samedis. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Bakou.

« De toute évidence, il y a quelques points sur lesquels nous devons continuer de travailler, en particulier avec la préparation des pneus. Il est difficile de changer les pneus, surtout le samedi.« 

« Le dimanche, je suis plus ou moins satisfait de la performance des courses. J’ai été dans les points deux fois, et les trois fois où je n’étais pas dans les points, nous avons terminé à quelques dixièmes des points parce que nous étions dans ce groupe dans les deux dernières voitures entre la 10e et la 13e. »

Certains estiment que le double champion du monde a peut-être perdu de sa motivation après deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile, mais l’Espagnol de son côté assure qu’il n’a jamais été aussi heureux d’être en Formule 1.

« Je pense que c’est une question de temps. nous devons mettre les choses au bon endroit et à cet égard, je ne suis pas trop inquiet en termes de performances. Et en termes de bonheur, ou de ce que je ressens en revenant [en F1], c’est mieux que prévu, honnêtement. »

« J’apprécie tellement chaque week-end, j’aime tellement conduire et même les week-ends où nous n’avons pas de course, le Grand Prix me manque. Alors maintenant que nous avons trois courses, la France et deux en Autriche, je vais en profiter parce que j’aime les enchaînements. »

« Les deux années hors du sport m’ont été nécessaires après 18 saisons en Formule 1 non-stop. Le dévouement total, c’était trop exigeant à un moment donné. Et j’avais en tête d’autres challenges, avec Le Mans, avec Daytona, avec le Championnat du Monde d’Endurance etc.« 

« Je devais le faire d’une certaine manière et cocher ces cases pour être heureux et être libre de revenir et de profiter. Je ne faisais pas ces défis et je sentais que je perdais du temps en F1 certaines des dernières saisons avant 2018. Donc, une fois ces défis terminés, je suis plus libre pour profiter de chaque week-end ici. »