Audi affiche ses ambitions en F1, “Nous voulons gagner”

Le PDG d’Audi, Gernot Döllner, a présenté une vision ambitieuse pour l’avenir de la marque en Formule 1 lors du dévoilement de la première livrée « R26 Concept » à Munich. À l’approche de son entrée officielle en 2026, le constructeur allemand entend se hisser rapidement parmi les acteurs majeurs du paddock.

Audi remplacera l’entité Sauber, engagée sous le nom de Stake ces deux dernières saisons, et aborde cette nouvelle ère avec une structure entièrement remaniée. L’équipe pourra compter sur Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto, déjà confirmés pour 2026, ainsi que sur un encadrement solide avec Jonathan Wheatley au poste de directeur d’équipe et Mattia Binotto en tant que PDG de la structure F1.

Mais c’est surtout par l’ambition exprimée par Döllner que le projet se distingue. Audi deviendra non seulement une équipe d’usine, mais aussi un constructeur de moteurs, alors que la Formule 1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technique avec le remaniement des réglementations hybrides prévu pour l’intersaison.

« En entrant dans le monde du sport automobile de haut niveau, Audi fait une déclaration claire et ambitieuse », a déclaré Döllner. « C’est le prochain chapitre du renouveau de l’entreprise. »

Avec un programme technologique massif, une structure compétitive et des attentes élevées fixées dès le départ, Audi annonce clairement son intention de s’imposer durablement au sein d’une F1 en pleine mutation.

« La Formule 1 sera un catalyseur pour le changement vers une Audi plus légère, plus rapide et plus innovante. »

Döllner s’est fixé pour objectif de se battre pour le titre d’ici 2030, ce qui laissera à l’équipe seulement quatre saisons pour passer du milieu du classement à la tête de la grille.

Il a ajouté : « Nous ne nous lançons pas dans la Formule 1 juste pour être présents. Nous voulons gagner. En même temps, nous savons qu’on ne devient pas une équipe de pointe en Formule 1 du jour au lendemain. Il faut du temps, de la persévérance et une remise en question incessante du statu quo. D’ici 2030, nous voulons nous battre pour le titre de champion du monde. »

Audi annonce une grande nouvelle avant ses débuts en F1

Audi a confirmé que son « prochain chapitre » dans le sport automobile serait dévoilé la semaine prochaine, le mercredi 12 novembre.

La marque allemande a partagé une publication sur les réseaux sociaux avec la F1 pour susciter l’intérêt, mais les détails de cette révélation restent flous.

Après avoir racheté l’écurie Sauber, Audi prendra le contrôle de Stake à la fin de la saison actuelle.

Le règlement de la F1 sera remanié pendant l’hiver, et l’écurie deviendra également un constructeur de moteurs pour le début d’une nouvelle ère de réglementation.

Gabriel Bortoleto et Nico Hulkenberg continueront à courir pour l’écurie en 2026, avec Jonathan Wheatley à la barre sous la direction du PDG Mattia Binotto.

Par conséquent, comme de nombreux éléments clés sont déjà en place, il est possible que l’annonce porte sur les couleurs et/ou la livrée que l’équipe arborera pour sa première saison.

Audi Concept C : pour faire oublier la peine de la fin du TT ?

Lorsque Audi a annoncé la fin de la TT, les passionnés ont déploré la disparition de ce que beaucoup considéraient comme l’un des modèles les plus emblématiques de la marque : une voiture de sport compacte, axée sur le conducteur, qui incarnait la pureté du design et la précision technique. Aujourd’hui, Audi semble prête à se rattraper. Découvrez la toute nouvelle Audi Concept C, un roadster électrique saisissant qui ne se contente pas de faire référence à l’esprit de la TT, mais le réinvente pour une nouvelle génération.

Dévoilé à Milan au début du mois de septembre, puis présenté au salon IAA de Munich, l’Audi Concept C marque un nouveau chapitre dans l’histoire du design d’Audi. Il ne s’agit pas d’un simple remplacement de la TT, ni d’un autre concept destiné à remplir une scène.

Au contraire, le Concept C est la première expression tangible de la nouvelle philosophie de design d’Audi, fondée sur quatre principes : clarté, attrait émotionnel, excellence technique et design intelligent.

Contrairement aux précédents concept-cars qui restaient des modèles statiques, le Concept C est entièrement homologué pour la route, permettant aux conducteurs de découvrir par eux-mêmes l’avenir d’Audi. Pour le prouver, Audi l’a emmené sur les routes sinueuses des Dolomites, dans le nord de l’Italie.

Ses proportions sont indéniablement athlétiques, ses surfaces tendues et précises, et sa posture basse et déterminée. Le langage stylistique est à la fois confiant et sobre, combinant la simplicité des formes qui caractérisait la TT originale avec une touche futuriste qui témoigne des ambitions électriques d’Audi.

Le Concept C donne un aperçu d’un futur modèle de série, une voiture de sport entièrement électrique conçue pour allier performances et émotions. Avec sa configuration décapotable et sa silhouette dynamique, le Concept C promet les sensations fortes des roadsters traditionnels tout en bénéficiant de la puissance silencieuse et du couple instantané de la propulsion électrique.

À l’intérieur, le Concept C révèle un habitacle qui semble être une étude en harmonie sensorielle. Les matériaux sont soigneusement sélectionnés, chaque surface étant choisie pour sa qualité tactile et visuelle. Chaque détail contribue à créer une atmosphère qui semble avoir été conçue, et non construite.

Le design intérieur attire le regard par sa simplicité, mais captive l’esprit par l’intégration subtile de la technologie. Un écran caché de 10,4 pouces reste dissimulé jusqu’à ce qu’on le sollicite, préservant ainsi une sensation de calme et d’ordre. Les informations et les commandes n’apparaissent que lorsque cela est nécessaire, créant ainsi un environnement propice à la concentration et sans distraction.

Cependant, les Allemands n’ont pas encore confirmé la capacité de la batterie, la puissance et les performances. La plateforme qui le soutiendra reste le secret le mieux gardé d’Audi. Elle devrait reposer soit sur une architecture dérivée de la PPE, soit sur la nouvelle plateforme de voitures de sport du groupe automobile, qu’elle partagerait avec les Porsche 718 Boxster et Cayman EV.

Fidèle à l’héritage d’Audi, le Concept C met l’accent sur la connexion entre le conducteur et la machine. Le volant et la console centrale sont équipés d’éléments de commande haptiques conçus avec précision, chaque clic et chaque mouvement étant pensés pour offrir une sensation mécanique rassurante, ce que le constructeur allemand appelle le « clic Audi ». Le résultat est un habitacle à la fois analogique et numérique, humain et high-tech.

Le Concept C est plus qu’un simple exercice de style. Il montre qu’Audi reste fidèle à son engagement en faveur des voitures de sport axées sur l’émotion. En canalisant l’esprit de la TT et en le fusionnant avec une technologie électrique de pointe, Audi a créé un concept qui fait le pont entre le passé et l’avenir.

La TT a peut-être disparu en tant que nom, mais en substance, grâce au Concept C, elle est sur le point de renaître. Audi laisse entendre que la version de série conservera ce double caractère, alliant la liberté d’un cabriolet au raffinement d’un coupé.

Un ancien cadre d’Audi aurait rejoint Cadillac F1

Cadillac poursuit la structuration de son ambitieux projet en Formule 1. Selon Motorsport Magazin, le constructeur américain a recruté Adam Baker, ancien directeur général d’Audi Formula Racing, qui deviendra directeur des opérations de la future usine de moteurs Cadillac.

L’écurie, qui fera ses débuts en 2026 comme cliente de Ferrari en utilisant ses blocs moteurs jusqu’à fin 2028, vise à devenir fournisseur indépendant de groupes motopropulseurs à partir de 2029. Pour préparer cette transition, Cadillac ouvrira l’an prochain une usine dédiée près du centre technique de General Motors à Charlotte (Caroline du Nord). Baker sera chargé de mettre en place ce département et collaborera étroitement avec Russ O’Blenes, PDG de General Motors Performance Power Units.

L’incertitude demeure quant à la stratégie technique : Cadillac développera-t-elle un moteur conforme à la réglementation actuelle, ou misera-t-elle sur une éventuelle réintroduction des V10 ou V8 si les discussions en cours aboutissent ? La réglementation actuelle sur les groupes motopropulseurs doit courir jusqu’en 2030, mais certains acteurs poussent pour un changement anticipé. Cette équation pose la question de la rentabilité d’un programme limité à seulement deux saisons.

Quoi qu’il en soit, le recrutement de Baker apparaît stratégique. L’ingénieur australien a occupé des postes de premier plan, notamment comme directeur de la sécurité à la FIA avant de rejoindre Audi, où il avait lancé le département moteur F1 du constructeur allemand. Il avait quitté ses fonctions en mai dernier, peu après la nomination de Mattia Binotto à la tête du projet Audi F1.

Avec ce renfort, Cadillac confirme sa volonté de s’installer durablement dans l’élite du sport automobile, avec l’ambition de devenir une véritable écurie indépendante à l’horizon 2029.

Audi s’oppose à un retour des moteurs V8 en F1

Jonathan Wheatley a confirmé qu’Audi n’était pas favorable à une réintroduction des moteurs V8 en Formule 1, malgré les débats croissants dans le paddock concernant la prochaine génération de motorisations.

Le directeur de l’équipe Stake, qui continuera à encadrer l’ancienne structure Sauber avant sa transition officielle vers Audi en 2026, a rappelé que l’arrivée du constructeur allemand en F1 reposait sur des fondations précises. Or, certaines seraient remises en cause par un retour aux V8, même avec du carburant 100 % durable.

La discipline prépare une refonte complète pour 2026, avec de nouvelles réglementations à la fois pour les châssis et pour les moteurs. Ces derniers constituaient l’un des principaux arguments ayant convaincu Audi de rejoindre le championnat. Mais dans le paddock, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un abandon de ces règles au profit d’un retour aux V8, disparus depuis 2013, jugés plus simples et plus spectaculaires.

La technologie hybride, introduite en 2014, a désormais dépassé la décennie d’utilisation, et les critiques concernent surtout l’équilibre entre puissance électrique et thermique, ainsi que l’impact sur les performances. Des scénarios évoquaient un retour aux V8 dès 2029, mais la perspective la plus réaliste semble être 2031, soit à la fin du cycle réglementaire à venir.

Selon Wheatley, Audi n’y voit cependant aucun intérêt, rappelant que deux des trois piliers centraux ayant motivé son engagement en F1 disparaîtraient avec une telle révision. L’écurie allemande entend donc maintenir le cap sur la nouvelle génération hybride prévue pour 2026.

« Je pense que fondamentalement, Audi s’est appuyé sur trois piliers pour faire son entrée en Formule 1 », a déclaré le Britannique aux médias. « L’un était un moteur hautement efficace, un autre était une technologie hybride avancée, et le troisième était les carburants durables. »

« Je ne pense donc pas que notre position ait changé à ce sujet et pour autant que je sache, nous allons rester sur cette position pendant très longtemps. »

Bortoleto rêve de faire équipe avec Verstappen… mais chez Audi

Gabriel Bortoleto a confié qu’il aimerait un jour partager un garage avec Max Verstappen, tout en insistant sur le fait que ce rêve ne se réaliserait qu’à une seule condition : que le quadruple champion du monde rejoigne Audi.

Le pilote brésilien de Sauber, qui dispute sa première saison en Formule 1 après avoir été sacré champion de F2, entretient une relation amicale avec Verstappen. Les deux hommes ont tissé des liens grâce à leur passion commune pour les jeux vidéo et les simulateurs de course. Verstappen est même devenu une véritable source de conseils pour le rookie de 20 ans, l’aidant à aborder plus sereinement son apprentissage en F1.

La complicité entre les deux pilotes a récemment été mise en avant lorsqu’ils ont participé, aux côtés de Luke Browning (junior Williams), à une session en streaming du jeu Call of Duty, quelques jours avant le Grand Prix d’Italie.

Interrogé par RacingNews365 sur la possibilité de devenir un jour coéquipier de Verstappen, Bortoleto n’a pas caché son enthousiasme, mais a fixé ses conditions. « J’adorerais courir à ses côtés », a-t-il admis. « Mais ce serait à mes conditions : il devrait me rejoindre chez Audi. »

Cette déclaration traduit non seulement l’admiration du jeune pilote pour Verstappen, mais aussi sa volonté de s’inscrire pleinement dans le projet Audi, qui fera officiellement son entrée en F1 en 2026. Pour Bortoleto, il s’agit de bâtir une carrière sur le long terme avec l’écurie allemande, plutôt que de céder à la tentation d’un transfert vers Red Bull.

« Eh bien, peut-être qu’il viendra chez Audi un jour », a répondu Bortoleto aux médias présents. « En tant qu’ami et tout le reste, nous travaillons très bien ensemble. Il m’aide beaucoup. Je crois vraiment qu’il peut être un très bon coéquipier dans le sens où, lorsque nous aurons une équipe, il saura la souder. Il n’a pas remporté quatre titres parce qu’il a eu de la chance. Il les a remportés parce qu’il faisait partie d’une équipe qui, à son arrivée, n’était pas une équipe de championnat du monde, et qu’il l’a ensuite construite avec eux et les a amenés à la victoire. Je pense donc que travailler ensemble ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Mais encore une fois, s’il rejoint Audi un jour, je suis heureux là où je suis et je suis très satisfait du projet que nous avons. »

Portrait – Nico Hülkenberg, l’éternelle garantie du milieu de plateau

Gravir les échelons

Né à Emmerich, en Allemagne, Nico a commencé le karting à l’âge de neuf ans et est devenu champion allemand junior de karting en 2002, puis champion allemand en 2003. En 2005, il a remporté le championnat de Formule BMW. Entre 2006 et 2007, Nico Hülkenberg a mené l’équipe allemande A1 à la victoire dans le championnat A1GP, avec neuf victoires à son actif.

Il a ensuite remporté le titre de champion d’Europe de Formule 3 FIA en 2008, puis le titre de champion de GP2 (aujourd’hui F2) en 2009.

Premiers pas en F1

Le talentueux pilote allemand a rapidement attiré l’attention dans le monde de la Formule 1. Il a fait ses débuts avec Williams en 2010, marquant des points dès son troisième Grand Prix et profitant des conditions changeantes du Grand Prix du Brésil pour décrocher sa première pole position.

Après avoir quitté Williams et passé un an comme pilote d’essai et de réserve, Nico Hülkenberg a piloté pour Force India, Sauber et Renault de 2012 à 2019, se forgeant une réputation de pilote rapide et doté d’une grande connaissance technique. Durant cette période, il a fortement contribué à permettre à ses équipes de milieu de plateau de parfois surnager de par sa régularité et sa capacité à profiter des circonstances de course pour obtenir des points réguliers. Las, le podium, comme la victoire, se sont refusés à lui.

Retour aux sources

Entre 2020 et 2022, Nico a continué en Formule 1 en tant que pilote de réserve et de développement pour Racing Point et Aston Martin, remplaçant respectivement Sergio Perez, Lance Stroll et Sebastian Vettel à différentes occasions et obtenant toujours d’excellents résultats.

En 2023, Haas l’a réengagé comme pilote à plein temps et associé à Kevin Magnussen, composant ainsi un duo d’expérience au sein de l’équipe américaine. Grâce à ses performances impressionnantes en qualifications et en course, « Hulk » a prouvé qu’il était toujours l’un des pilotes les plus fiables du circuit et a été annoncé comme premier pilote de la future écurie Audi F1 en avril 2024.

En 2025, le pilote allemand a fait son retour chez Stake F1 Team KICK Sauber, l’écurie basée à Hinwil dont il faisait déjà partie en 2013. Fort de son expérience, Nico Hûlkenberg aide l’équipe à atteindre les sommets de la Formule 1 et a signé son premier podium en carrière à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025, dans des conditions météorologiques difficiles, dans lesquelles il parvient décidemment à régulièrement se distinguer quel que soit le matériel mis à sa disposition. Grâce à ses entrées dans les points cette saison, il permet à Sauber de naviguer vraisemblablement bien au-dessus de ses objectifs initiaux, et permet à son directeur d’équipe Mattia Binotto, de subir un petit moins de pression dans un contexte de mise en place complexe avec Audi en vue de la saison 2026 de Formule 1.

F1 – Audi s’associe à Revolut pour son entrée en Formule 1 en 2026

Audi a officialisé un partenariat majeur avec Revolut, la banque numérique britannique forte de plus de 60 millions de clients à travers le monde, qui deviendra le sponsor principal de sa future écurie de Formule 1. Ce partenariat stratégique accompagne l’arrivée d’Audi dans la discipline, prévue pour 2026, avec la reprise de l’équipe Sauber Motorsport, actuellement engagée sous le nom de Stake F1 Team.

L’accord, présenté comme « historique » par Audi, prévoit une intégration étroite de Revolut au sein des opérations financières de l’équipe. Ce partenariat intervient alors que la F1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technique, avec des changements profonds attendus sur les unités de puissance et les châssis à partir de 2026.

En préparation de ce tournant, Audi a déjà entrepris un remaniement stratégique de son équipe. Mattia Binotto, ancien directeur de Ferrari, a été nommé directeur technique, tandis que Jonathan Wheatley, ex-directeur sportif de Red Bull, prend les commandes en tant que directeur d’équipe. Ensemble, ils visent à renforcer les fondations de l’écurie basée à Hinwil.

Sur le plan sportif, l’équipe enregistre cette saison ses meilleurs résultats depuis 2022, avec un total de 43 points inscrits par Nico Hülkenberg et le rookie Gabriel Bortoleto, champion sortant de Formule 2.

Audi avait annoncé son engagement en F1 lors du Grand Prix de Belgique 2022, devenant le premier constructeur à s’aligner officiellement avec les futures réglementations moteurs, qui donneront une place centrale à l’électrification. Consciente du défi que représente ce saut dans l’inconnu, la marque allemande adopte une approche mesurée. Son PDG, Gernot Döllner, a insisté sur la nécessité d’avoir une « vision réaliste » pour cette première saison en F1.

« Audi fait son entrée en Formule 1 avec une ambition claire : utiliser cette plateforme comme un investissement technologiquement pertinent et économiquement durable pour l’avenir de la marque Audi », a-t-il expliqué. « Nous croyons fermement au succès de notre projet, que nous abordons avec une attitude réaliste et un état d’esprit axé sur l’amélioration continue. Nous avons trouvé en Revolut un partenaire qui partage nos ambitions et notre attitude. La Formule 1 est une scène mondiale qui nous offre l’opportunité d’atteindre ensemble de nouveaux groupes cibles et de susciter l’enthousiasme pour nos produits. »

Quant à Revolut, son PDG Nik Storonsky a qualifié ce partenariat de « monumental ».

« Il s’agit d’un partenariat monumental pour Revolut et la future équipe Audi F1 », a-t-il déclaré. « Nous accélérons vers les 100 millions de clients et nous les ferons découvrir la Formule 1 à travers des expériences inoubliables à un moment charnière pour ce sport. Alors que Revolut continue de remettre en question le statu quo dans le domaine de la finance mondiale, la future équipe Audi F1 est prête à faire de même dans le sport automobile. Grâce à une vision commune, une ambition mondiale et une volonté incessante de progresser, ce partenariat définira ce qui est possible en Formule 1. »

Wheatley a également ajouté qu’il considérait ce partenariat comme une « alliance stratégique » fondée sur des « valeurs fondamentales » communes aux deux entreprises. « Avec Revolut, nous avons trouvé un partenaire qui partage nos valeurs fondamentales d’innovation et d’ambition sans faille », a expliqué Wheatley. « Il s’agit plus que d’une simple adéquation entre deux marques ; c’est une alliance stratégique, conçue pour remettre en question les conventions du sport automobile. À partir de 2026, les solutions numériques de Revolut seront au cœur de nos opérations et redéfiniront la manière dont les fans et les communautés interagissent avec notre équipe, offrant une expérience fluide et engageante sur et en dehors des circuits. »

Le podium de Nico Hülkenberg renforce la crédibilité du projet Audi

Le directeur de l’écurie Stake F1, Jonathan Wheatley, considère que le podium décroché par Nico Hülkenberg à Silverstone va « faire croire aux gens » au potentiel du projet Audi en Formule 1. Dans une course perturbée par des conditions changeantes, l’Allemand a réussi une spectaculaire remontée depuis la 19e place sur la grille pour s’emparer de la troisième position — signant ainsi son tout premier podium en 239 départs.

Ce résultat marque également une première pour l’équipe Stake, ainsi que le premier top 3 pour la structure basée à Hinwil depuis le Grand Prix du Japon 2012, lorsque Kamui Kobayashi avait lui aussi terminé troisième. Cette performance survient alors que l’écurie se trouve en pleine phase de transition vers son intégration au sein du projet Audi, prévu pour 2026.

Grâce à cette prestation, Stake grimpe de la neuvième à la sixième place du classement des constructeurs. Un bond que Jonathan Wheatley juge capital pour la dynamique de l’équipe, soulignant que ce succès inattendu va alimenter la confiance en interne et renforcer la légitimité du projet à long terme.

« J’ai déjà dit à quel point l’élan est important dans une équipe, et pour moi, ce que je retiens de ce résultat, c’est que les gens commencent à croire en nous », a déclaré Wheatley aux médias. « Je peux le dire, je peux affirmer que nous prenons de l’élan, que nous améliorons les performances de la voiture, que tout le travail acharné accompli par Mattia [Binotto] avant mon arrivée porte ses fruits, mais c’est la vérité. Nous avons encore un long chemin à parcourir pour atteindre notre objectif en tant qu’équipe, et c’est un excellent tremplin, mais j’essaie de garder les pieds sur terre. On ne peut pas envisager ce projet comme une ligne droite, il y a des virages en épingle à cheveux, des feux rouges et des travaux, mais c’est une grande journée pour l’équipe. Tout le monde travaille très dur, et c’est encore une jeune équipe qui est en train de se souder, mais il y avait un peu de nervosité [dans l’équipe des stands lors du dernier arrêt de Hulkenberg]. Nous apprenons à nous connaître et nous avons davantage confiance en nous. J’ai déjà vécu cela auparavant, et il faut un peu de temps pour que tout le monde se sente à l’aise. »

Nico Hülkenberg, un gros poids dans la Silly Season F1 ?

Nico Hulkenberg pourrait bien se retrouver sous les feux de la rampe lors d’une prochaine édition de la « silly season » des pilotes de Formule 1.

La carrière en F1 du pilote allemand de 35 ans semblait terminée lorsqu’il a perdu son siège chez Renault à la fin de l’année 2019. Il a ensuite été pilote remplaçant à temps partiel entre 2020 et 2022, avant de revenir à temps plein chez Haas en 2023 et 2024.

Chez Haas, Hulkenberg a impressionné Audi, le nouveau propriétaire de l’écurie Sauber, qui a annoncé que le pilote, qui n’a jamais remporté de victoire, avait signé un « contrat pluriannuel ».

Avant le changement de nom d’Audi, Sauber occupe actuellement l’avant-dernière place du classement, mais Hulkenberg a récemment impressionné en terminant cinquième à Barcelone et de nouveau huitième au Canada.

Il a été applaudi dans toute la voie des stands en Espagne, et le Dr Helmut Marko a même admis que Hulkenberg avait autrefois été en lice pour un siège chez Red Bull.

L’ancien pilote de F1 et compatriote allemand Ralf Schumacher a déclaré que Hulkenberg avait fait preuve d’une « vitesse exceptionnelle » lors du Grand Prix d’Espagne.

« En ce qui concerne Audi en particulier, cela signifie qu’ils ont au moins une direction à suivre pour le développement de la nouvelle voiture pour 2026 », a-t-il déclaré à Sky Deutschland.

Schumacher pense même que Hulkenberg pourrait encore jouer un rôle dans les prochains rebondissements de la fameuse « silly season », la période de transfert des pilotes de Formule 1.

« Tout dépendra un peu de la suite des événements. Que va-t-il advenir de ces débutants ? vont-ils tous rester où ils sont ? Que mijote Flavio Briatore ? Je pense toutefois qu’il recherche probablement quelqu’un de plus jeune. »

Schumacher a poursuivi : « Mais la dynamique du marché des pilotes est parfois difficile à expliquer. Et s’il continue à obtenir de tels résultats, il restera certainement encore un certain temps. Il a toujours la vitesse. »

Mattia Binotto tempère les attentes autour du moteur Audi pour 2026

Mattia Binotto, à la tête du projet Audi F1, a reconnu que l’écurie ne disposera pas du moteur le plus performant lors de ses débuts en championnat du monde en 2026. Le constructeur allemand fera son entrée officielle en Formule 1, après avoir acquis l’usine Sauber à Hinwil, qui servira de base à son programme.

Présenté pour la première fois lors du Grand Prix de Belgique 2022, le projet Audi a pris forme dans le contexte des nouvelles réglementations moteur, qui entreront en vigueur en 2026. Celles-ci imposent une part accrue d’électrification, avec une répartition de puissance de 50 % entre moteur thermique et énergie électrique. Toutefois, ce seuil pourrait être révisé à la baisse, des discussions étant en cours pour éviter une perte de performance dans les longues lignes droites.

Binotto, désormais PDG et directeur général de Sauber Motorsport après un long passage chez Ferrari où il dirigeait notamment le département moteur pendant l’ère Schumacher, reste réaliste. Il reconnaît qu’Audi ne pourra pas rivaliser immédiatement avec les motoristes établis en matière de performances, malgré son engagement ambitieux.

« Je sais bien, pour avoir été ingénieur moteur, que la fabrication de groupes motopropulseurs est beaucoup plus complexe et compliquée qu’on ne pourrait l’imaginer en regardant les courses en tant que spectateur », a-t-il déclaré à Autosport. « Aujourd’hui, cependant, nous entrons dans un domaine extrêmement avancé qui n’a jamais été exploré. Nous allons donc rencontrer un niveau de difficulté plus élevé, même si le point de départ reste toujours le moteur. Nous devrons changer la culture du moteur, et cela ne sera pas facile. Nous restons concentrés sur nous-mêmes, nous savons que 2026 ne sera pas l’année où nous serons au sommet.
Nous n’aurons pas le meilleur groupe motopropulseur, mais je suis convaincu que la voie empruntée est la bonne. En 2014, lorsqu’un système hybride plus important a été introduit sur le groupe motopropulseur, c’était un championnat des moteurs au début, car Mercedes avait fait la différence. C’est une situation qui pourrait se reproduire, et ceux qui doivent rattraper leur retard vont essayer de le faire. »

F1 – Audi annonce un changement dans la structure de son écurie

Audi poursuit la réorganisation de son projet en Formule 1 à l’approche de son entrée officielle sur la grille, prévue pour 2026, en annonçant plusieurs ajustements majeurs dans sa structure dirigeante.

Le départ d’Adam Baker, qui occupait jusqu’ici le poste de PDG du programme F1, a été confirmé ce lundi. La marque allemande précise que cette séparation s’est faite d’un commun accord. Le rôle de Baker ne sera pas directement remplacé, puisque la fonction de PDG disparaît de l’organigramme. Ses responsabilités seront reprises par Christian Foyer, nommé directeur des opérations. Ingénieur expérimenté dans le développement de groupes motopropulseurs, Foyer apporte selon Audi une expertise précieuse pour renforcer la synergie entre les différents pôles du projet.

Par ailleurs, Mattia Binotto a été officiellement désigné comme responsable du projet Audi F1. L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari supervisera l’ensemble des activités de développement technique sur les sites de Hinwil, en Suisse, et de Neuburg, en Allemagne. Il travaillera en étroite collaboration avec Christian Foyer pour faire avancer le programme moteur, déjà lancé depuis plusieurs mois.

« Nous tenons à remercier Adam Baker pour son engagement au cours des dernières années », a déclaré Gernot Dollner, PDG d’Audi AG. « Il a joué un rôle décisif dans l’élaboration du concept stratégique global pour l’entrée d’Audi en Formule 1 et a lancé le développement du groupe motopropulseur à Neuburg. Avec Christian Foyer, nous intégrons au projet un expert confirmé dans les structures de processus de développement de groupes motopropulseurs en F1. Son expérience contribuera à garantir une coopération synergique et la rapidité nécessaire dans le cadre du projet que nous avons entrepris en vue de nos débuts. »

Enfin, Audi a précisé que Mattia Binotto serait responsable du développement global et que Jonathan Wheatley, récemment nommé directeur d’équipe, sera chargé des opérations sur les circuits, complétant ainsi une équipe dirigeante désormais au complet en vue des débuts de l’écurie allemande en F1.

Christian Horner reconnait les défauts potentiels de la nouvelle réglementation

Comme indiqué ces derniers jours, la FIA et la Formule 1 ont fait allusion à la possibilité de ramener les moteurs V10 atmosphériques dans un avenir pas si lointain.

Il a été question d’annuler le nouveau cycle réglementaire qui doit débuter en 2026, avec un plan alternatif visant à prolonger les voitures actuelles de deux ans afin de préparer le retour des V10 en 2028.

Cependant, cette idée est irréaliste étant donné le stade avancé de développement des voitures de la saison prochaine et les investissements importants que les équipes et les motoristes ont déjà réalisés pour se préparer à la réglementation de 2026. Une option plus raisonnable serait de raccourcir le prochain cycle réglementaire de cinq à trois ans, ce qui permettrait le retour des V10 en 2029. Mais même cette proposition se heurte à une forte opposition de la part de constructeurs comme Audi et Honda, qui se sont engagés à respecter la réglementation des moteurs de 2026.

Les équipes repoussent

Lors de la conférence de presse des directeurs d’équipe au Japon, Christian Horner (Red Bull), Zak Brown (McLaren) et Oliver Oakes (Alpine) se sont tous montrés ouverts à l’idée de moteurs V10 à l’avenir, mais ont rejeté, comme on pouvait s’y attendre, toute annulation des règles de 2026.

Christian Horner a reconnu les défauts potentiels de la nouvelle réglementation : « Je vois certaines limites possibles en ce qui concerne le spectacle et la course. Nous nous sommes retrouvés dans une situation où le châssis doit compenser de manière significative les lacunes entre l’électrification et la combustion. Mais dans tous les cas, comme on dit, il est minuit dix, et Cendrillon a déjà quitté le palais. Le V10 est très attrayant sur le plan romantique, mais pour quand ? Quel plan est sur la table ? Abandonner ce sur quoi nous travaillons pour 2026 serait un changement radical. »

Oliver Oakes était tout aussi ferme : « Le train a déjà quitté la gare pour 2026. Je pense qu’une date ultérieure sera fixée – nous sommes déjà bien avancés pour l’année prochaine. » Zak Brown s’est montré plus diplomate, mais toujours sceptique : « Nous sommes heureux et prêts à courir sous n’importe quel règlement. Un V10 avec un carburant durable serait fantastique. Mais je ne vois pas comment nous pourrions nous soustraire à quelque chose qui est déjà en place : Audi arrive, Alpine s’est associé à Mercedes. On ne peut pas remettre le génie dans la bouteille. »

Bottas : Au début, l’arrivée d’Audi en F1 était “un peu le bazar”

Valtteri Bottas quitte l’équipe Stake Sauber, qui deviendra Audi en 2026, et doit encore sécuriser son avenir, dont on sait déjà qu’il ne passera pas par un volant de titulaire en Formule 1. Le Finlandais semble susciter l’intérêt de Mercedes pour un retour dans l’équipe pour laquelle il a couru de nombreuses années aux côtés de Lewis Hamilton et où il a remporté l’intégralité de ses succès en F1, mais cette fois en qualité de pilote de tests.

Amené après le dernier GP de la saison, à Abou Dhabi, à décrire son sentiment sur l’avancée du projet F1 d’Audi, au sujet duquel beaucoup d’observateurs se posent encore de grandes questions, celui qui a pu constater l’influence mise en place de l’intérieur par le constructeur allemand donne quelques détails, et semble étayer les raisons de craindre qu’Audi ait encore un beau chantier à maitriser pour se montrer au niveau requis en F1.

Qu’est-ce qui a le plus changé depuis qu’Audi a commencé à prendre en charge l’équipe ?

“Beaucoup de gens ont changé. De plus, des personnes ont été licenciées ou ont rejoint l’équipe dans des rôles différents, ce qui a entraîné de nombreuses rotations. Il a fallu du temps pour trouver la stabilité et la structure de l’équipe. Mais au début, c’était un peu le bazar, avec des départs et des arrivées.”

Vous connaissez la qualité de Mercedes. Quel est le véritable potentiel du projet Audi ?

“Ce sera un grand défi et ils le savent. Je pense qu’ils se concentrent sur l’unité de puissance depuis longtemps et qu’ils ont beaucoup investi, donc ils vont faire du bon travail. Mais toutes les autres équipes et les fabricants de moteurs sont présents dans ce sport depuis très longtemps. Cependant, ils ont les ressources et le potentiel. Ma plus grande inquiétude concerne le châssis. Il n’est pas fabriqué par Audi, il est toujours fabriqué par Sauber, donc le châssis a vraiment besoin d’être amélioré…”

Il a toujours été difficile d’attirer les ingénieurs des équipes britanniques, ou de voir les gens venir et repartir au bout d’un an parce que ça ne marche pas pour eux personnellement en Suisse. Pensez-vous qu’ils sortiront un jour de cette situation ?

“C’est une bonne question – je l’espère. J’espère qu’ils trouveront une solution et que les dernières modifications apportées aux règles de plafonnement du budget dans un autre pays aideront Sauber. S’ils bénéficient d’une dynamique positive, davantage de personnes seront désireuses de les rejoindre, mais pour l’instant, les débuts de la marque ont été difficiles…”

 

OFFICIEL : Le Qatar investit dans le projet Audi F1

Audi a annoncé ce vendredi que QIA, le fonds souverain de l’État du Qatar, avait acquis “une participation minoritaire significative dans Sauber Holding AG, la future équipe d’usine d’Audi.”

Pour rappel, Audi s’apprête à entrer en F1 en 2026, prenant la suite de l’actuelle structure Sauber, basée en Suisse à Hinwil. Audi sera une écurie usine produisant ses propres moteurs à Neuburg.

“Avec cet investissement stratégique, QIA entre dans le projet Audi F1 en tant qu’investisseur et partenaire à long terme”, explique le communiqué d’Audi. “L’investissement de QIA fournira une injection de capitaux substantielle et ouvrira la voie au développement de l’infrastructure et de l’équipe, positionnant l’équipe pour un succès à long terme en Formule 1. Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la priorité accordée par QIA aux investissements présentant un potentiel de croissance à long terme.”

Gernot Döllner, PDG d’Audi AG et président du conseil d’administration de Sauber Motorsport AG profite de cette annonce pour souligner “l’engagement indéfectible” de la marque allemande envers son projet F1.

“L’investissement de QIA reflète la confiance que le projet Audi F1 a déjà gagnée, soulignant l’engagement indéfectible d’Audi envers ce projet”, indique Gernot Döllner. “Ce capital supplémentaire accélérera la croissance de l’équipe et constitue une nouvelle étape de notre stratégie à long terme. L’implication de QIA dynamise davantage les efforts dévoués des usines de Hinwil et de Neuburg qui travaillent à l’entrée d’Audi en 2026.”

Mohammed Al-Sowaidi, PDG de QIA , a ajouté : “Audi est un partenaire premium de choix avec un riche héritage en matière de sport automobile. En tant qu’investisseur de longue date dans le groupe Volkswagen, nous croyons en la vision et la direction d’Audi lors de son entrée en Formule 1 et notre investissement soutiendra la réalisation de cet objectif. QIA estime que la Formule 1 est un sport qui présente un important potentiel d’investissement inexploité. La commercialisation croissante des sports professionnels en tant qu’offre de divertissement à l’échelle mondiale et la popularité croissante de la Formule 1 à l’échelle mondiale ont créé une opportunité passionnante pour notre premier investissement majeur dans les sports mécaniques.”

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Bortoleto aurait signé un contrat Audi-Sauber ; Bottas éjecté en 2025?

Le seul véritable volant restant pour la saison 2025 est celui d’Audi-Sauber, et dans le paddock du Grand Prix du Brésil, il apparaît que l’actuel titulaire Valtteri Bottas ne semble plus si convaincu d’être retenu.

“Il y a toujours beaucoup de politique en arrière-plan dans ce sport”, a déclaré le Finlandais à Interlagos. “On parle d’une grande entreprise, d’un grand business. Il y a de nombreuses raisons de prendre des décisions”, a ajouté celui qui a déjà incarné le programme Mercedes-Benz pendant de nombreuses années aux côtés de Lewis Hamilton, et avec qui il s’est forgé les plus grands éléments de son palmarès en Formule 1.

L’équipe suisse nouvellement détenue par Audi aurait trouvé un accord avec McLaren pour que soit totalement libéré son pilote junior  Gabriel Bortoleto. Le contrat serait déjà signé et l’annonce est imminente, a affirmé avec assurance le correspondant d’Auto Motor und Sport, Michael Schmidt, à propos du pilote de 20 ans.

Le seul détail manquant est de savoir si Bottas pourrait être retenu pour une saison supplémentaire, ce qui permettrait à Bortoleto de s’intégrer dans l’équipe avant les débuts complets de l’Audi F1 d’usine à partir de 2026.

“En ce qui concerne McLaren, nous ne stoppons pas la possibilité pour Gabriel de conduire en Formule 1”, a déclaré Andrea Stella, le patron de McLaren, à Interlagos, suggérant que cela pourrait arriver avec une autre équipe.

Max Verstappen, le triple champion du monde de Red Bull, pense en tout cas que Gabriel Bortoleto devrait courir directement en 2025.

“Je veux dire, si j’étais Sauber, je l’aurais déjà signé”, a-t-il déclaré au Brésil. “Et en 2026, il y a un grand changement de règlementation. Il est toujours bon de s’habituer à une équipe pendant un an, de faire des erreurs ici et là, de bien s’intégrer, de comprendre un peu la voiture. On se sent beaucoup mieux préparé et plus à l’aise, puis on commence en 2026”, estime celui qui a connu une ascension stratosphérique lors de son arrivée en F1 avec Toro Rosso puis Red Bull.

Oscar Piastri, pilote McLaren, a également donné son avis que la question. “De mon point de vue, lorsque vous obtenez ce genre de résultats, vous méritez d’être en F1. J’ai fait l’expérience personnelle de la douleur de ne pas obtenir de baquet, alors pour son bien, j’espère qu’il n’aura pas à vivre cela.”

Sondage – Kevin Magnussen peut-il être un candidat tardif au volant Audi ?

Kevin Magnussen pourrait apparaître comme un candidat tardif pour signer chez Audi Sauber en 2025.

Il s’agit du dernier véritable volant de titulaire vacant sur la grille de Formule 1 pour l’année prochaine, mais les négociations avec les candidats les plus en vue pour faire équipe avec Nico Hülkenberg – y compris l’actuel pilote Valtteri Bottas – traînent de manière notable.

Certains pensent que ce retard est dû au fait qu’Audi mène également des négociations complexes pour des prêts potentiels avec Williams et McLaren concernant les jeunes pilotes Franco Colapinto et Gabriel Bortoleto, respectivement.

Mais d’autres pensent que la crise financière profonde de Volkswagen, propriétaire d’Audi, pourrait également jouer un rôle, alors que l’on apprend que le géant allemand s’apprête à fermer trois usines de production de voitures routières et à supprimer des emplois tout en réduisant les salaires de 10 %…

Dans ce contexte, un Magnussen en pleine résurrection – qui a été écarté de la liste des pilotes Haas pour 2025 et sera remplacé par Esteban Ocon – pourrait être une solution idéale et abordable pour Audi-Sauber, d’autant plus que Magnussen pourrait possiblement se contenter pour commencer d’une entente contractuelle de seulement un an.

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Le Danois de 32 ans n’a pas joué de rôle significatif dans la Silly Season des pilotes 2024-2025 étant donné qu’il a été régulièrement battu par son équipier actuel, Hülkenberg, au sein de l’écurie Haas.

Cependant, avec les dernières améliorations apportées à la Haas, Magnussen impressionne soudainement et a même surpassé de manière nette le rythme de Hülkenberg au Mexique. Sa septième place en qualifications était à moins de deux dixièmes de Lewis Hamilton et le Danois s’est trouvé en capacité de résister à la McLaren d’Oscar Piastri en course. Il a franchi la ligne d’arrivée à quatre secondes d’un Verstappen certes pénalisé de 20 secondes. Tout cela incite à penser que Magnussen est potentiellement un candidat au moins aussi bien armé qu’un Valtteri Bottas dont le niveau sportif et la motivation ont de quoi questionner.

Dans cet état de forme, nul doute que Magnussen peut encore intéresser une équipe, même s’il est aussi connu pour une approche assez rugueuse de la course.

Magnussen pense que les anciennes voitures Haas ne convenaient tout simplement pas à son style. « Nous avons apporté quelques modifications aux freins, par exemple », a-t-il déclaré. « Cela m’a rendu très confiant dans la voiture. Maintenant, je dois juste essayer de garder cette confiance. »

Le patron de Haas, Ayao Komatsu, reconnaît que Magnussen mérite de trouver une autre place ailleurs pour 2025 et n’a pas manqué de souligner qu’il avait vu le meilleur pilotage de Magnussen à Mexico. « Son rythme dans le deuxième relais était incroyable », a déclaré le Japonais. « Il a dépassé Verstappen et a terminé à seulement quatre secondes de lui à la fin. C’est peut-être le meilleur pilotage que j’ai vu de la part de Kevin. »

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Mattia Binotto veut gagner en F1 avec Audi dès 2030

Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, va retrouver la F1 et aura, entre ses mains, l’avenir du projet Audi.

Mattia Binotto, a déjà fait son retour dans les paddocks de la F1. Toutefois, il a troqué la chemise rouge par une chemise aux couleurs de Sauber (Audi en 2026). Mais alors, pourquoi réintégrer la discipline, surtout à la tête d’une écurie qui végète en fond de classement ?

La course automobile me manquait”, a déclaré Mattia Binotto au Corriere della Sera. “Le concept d’équipe me manquait. Mais je n’ai accepté de revenir que parce que je pars d’une feuille complètement blanche. C’est la fascination du défi.”

Âgé de 54 ans, l’Italien se lance dans un nouveau défi, lui qui n’a connu qu’une seule écurie en F1, la Scuderia Ferrari de 1995 à 2022. Avec Audi, le projet semble complètement différent, que ce soit les moyens disponibles, mais aussi la dimension de l’entreprise. Cependant, Mattia Binotto y voit quelques ressemblances.

Je trouve beaucoup de similitudes avec l’écurie de mes débuts, en 1995. Une entreprise où tout était à construire ou à reconstruire. À l’époque, en plus de réorganiser les départements et la méthodologie, il fallait former les gens pour qu’ils gagnent. Inculquer la mentalité ‘nous ne sommes pas là pour participer’.

Mattia Binotto a reconnu que seul le projet Audi était assez ambitieux et attractif pour le faire revenir en F1. N’oublions pas que son nom avait été cité du côté de chez Alpine il y a encore quelques mois.

Ayant l’envie de recommencer, le seul défi attractif pour moi était Audi, le plus ambitieux. Cela n’aurait eu aucun sens de rejoindre une équipe qui fonctionne déjà. Ici, au contraire, je peux construire, je revis une partie de mon passé et c’est aussi pour cela que c’est fascinant.

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Audi ne veut pas faire de la figuration en F1

À la tête du projet Audi F1 Team, Mattia Binotto fixe le cap de la future écurie. Cette dernière veut “rester longtemps” en Formule 1 afin de “créer une équipe gagnante et devenir une référence technique.

Les enjeux sont de taille pour la firme aux quatre anneaux, la concurrence sera rude dans un peloton ou le moindre point glané en course peut valoir des millions en fin de saison.

“Nous devons travailler sur l’entreprise elle-même, sur sa taille, sur sa culture. Si nous nous comparons à nos adversaires, nous avons environ 400 personnes de moins, nous devons en ajouter pour pouvoir rivaliser au même niveau. Notre choix est d’investir dans les jeunes.”

Dans tout ce qu’elle a entrepris en sport automobile Audi a toujours réussi, les 24 Heures du Mans, le Rallye… On s’attend donc à voir Audi gagner en F1, oui, mais quand ?

“Certaines équipes ont mis des années à atteindre le sommet. Todt a rejoint Maranello en 1993 et le premier titre des constructeurs a été remporté en 1999. Même chose pour Mercedes. Cela prend cinq à sept ans, nous espérons nous battre en 2030”, a conclu Mattia Binotto.

En parallèle, tout comme dans un casino en ligne en France, où la stratégie et la patience sont essentielles pour remporter le jackpot, Audi devra miser sur une préparation minutieuse et une équipe soudée pour atteindre le sommet du classement en Formule 1.

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Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.

L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.

Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.

Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.

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Ferrari, Audi et Red Bull seraient intéressées

Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine. 

Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.

Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.

En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.

Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.

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Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

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Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

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