Lewis Hamilton élu sportif le plus commercialisable par SportsPro

La légende de la F1 arrive en tête du classement annuel des 50 athlètes les plus commercialisables établi par SportsPro pour la deuxième fois.

C’est la deuxième fois que le pilote le plus titré de Formule 1 arrive en tête du classement général, devenant ainsi le quatrième athlète de l’histoire du 50MM à occuper la première place à deux reprises. À 40 ans, il est également l’athlète le plus âgé à occuper la première place du 50MM.

Hamilton est également apparu dans toutes les éditions du classement 50MM sauf une, ce qui fait de lui l’athlète le plus reconnu du classement.

Le septuple champion du monde, qui a rejoint Ferrari, l’écurie la plus titrée de Formule 1, au début de cette saison, a suscité un intérêt commercial considérable tout au long de sa carrière et a signé cette année des contrats de sponsoring avec Lululemon et Perplexity.

Son coéquipier Charles Leclerc (25e) et le pilote McLaren Lando Norris (41e) sont les deux seuls autres pilotes de sport automobile à figurer dans le top 50, mais d’autres pilotes apparaissent dans la liste plus large des 150 athlètes.

Oscar Piastri (64e), Andrea Kimi Antonelli (78e), Max Verstappen (81e) et Liam Lawson (95e) sont les autres pilotes de Formule 1 qui figurent dans la liste, tandis que Toni Breidinger (67e) de Nascar est le seul pilote non issu de la Formule 1 à y figurer.

Étonnamment, Carlos Sainz et George Russell, qui occupaient respectivement les 58e et 63e places l’année dernière, ont complètement disparu du classement.

Pour établir cette liste, chaque athlète de 50MM est noté sur une échelle de 100 points, le « Total Marketability Score », qui repose sur trois critères pondérés :

1. Force de la marque (35)

2. Marché total accessible (35)

3. Économie (30)

Nouveauté cette année, une dynamique axée sur la prospective culturelle permet de mettre en évidence les domaines qui suscitent un intérêt croissant, tandis qu’un modèle de personnalité des athlètes traduit les scores en adéquation avec les sponsors et en conception de portefeuille.

Chris Collins, président-directeur général de NorthStar Solutions Group, a déclaré : « 50MM est désormais deux choses à la fois : la référence du secteur en matière de commercialisation des athlètes et un guide pratique pour les décideurs.

« Chaque année, nous affinons le modèle afin qu’il reflète la manière dont la valeur est réellement créée, en reliant une notation rigoureuse à l’intelligence du momentum et à notre cadre de personnalité des athlètes.

« Cela permet aux marques, aux détenteurs de droits et aux agences d’avoir une vision plus claire de l’adéquation du portefeuille et des résultats attendus, tout en offrant aux athlètes une feuille de route pratique pour accroître leur commercialisation, combler les écarts et communiquer en toute confiance l’alignement des sponsors. »

01 Zagato – L’exclusif hypercar produit en 19 exemplaires à 3M€

La 01 Zagato est l’une des créations ultra-performantes du groupe allemand Capricorn. Ce dernier a participé au développement de composants de moteur pour des modèles de voitures tels que la Bugatti Veyron, ainsi qu’à la conception de carrosseries au design aérodynamique.

Le carrossier a collaboré avec des entreprises de renom pour créer les lignes élégantes de la Capricorn 01 Zagato et y intégrer un moteur V8 américain associé à une transmission manuelle à 5 vitesses.

L’histoire de l’artisanat est profondément ancrée dans le groupe Capricorn, qui a participé à la fabrication de véhicules spéciaux, de l’Aston Martin Vanquish Zagato à l’Alfa Romeo TZ3 Stradale. Il fournit également des composants légers dans le domaine du sport automobile, à l’instar d’équipes telles que Porsche en LMP1, Peugeot Sports au Mans et au Dakar, Mercedes et Lotus, parmi quelques autres non mentionnées.

Extérieur et performances

En ce qui concerne l’extérieur, Zagato a participé à la conception de la carrosserie, lui donnant un look élégant, tandis que le travail d’ingénierie a été réalisé par Capricorn. Cela leur a permis de créer un véhicule axé sur l’engagement du conducteur.

Le toit à double bulle, les ailes sculptées et les phares en forme d’amande lui confèrent le look caractéristique de Zagato, tandis que le profil latéral rappelle un peu celui de la Ford GT, le pare-brise enveloppant avec un seul essuie-glace évoque Koenigsegg et les feux arrière LED minces s’accordent avec le minimalisme de Rimac.

Sous le capot, on trouve un moteur Ford V8 suralimenté de 5,0 litres. C’était avant que Capricorn ne procède à quelques modifications techniques pour porter la cylindrée à 5,2 litres. Ils ont ajouté un compresseur, reprogrammé son ECU et ajouté un nouveau vilebrequin, de nouvelles bielles et un piston. L’admission, l’échappement et la lubrification à carter sec ont également été modifiés pour améliorer les performances.

Il s’agit d’une voiture à traction arrière équipée d’une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports en dogleg, qui développe une puissance de 887 chevaux et un couple de 737 livres-pied. Le régime total du moteur atteint 9 000 tr/min.

Les sous-châssis arrière et la coque centrale sont tous fabriqués en fibre de carbone, un design inspiré du prototype LMP1 des voitures de course d’endurance. Grâce à sa carrosserie en fibre de carbone, le poids total de la voiture est inférieur à 2645 livres. Cela permet à la Zagato 01 d’atteindre une vitesse de 0 à 60 mph en moins de 3,0 secondes et une vitesse maximale de 223 mph.

Elle est équipée d’une direction assistée électrique qui aide le conducteur à manœuvrer facilement à basse vitesse et se déconnecte à des vitesses plus élevées. Elle est également disponible avec des jantes de 21 pouces, en alliage ou en fibre de carbone, qui cachent des freins Brembo en carbone-céramique.

Pour créer une force d’appui en l’absence d’ailerons imposants, la Capricorn a choisi d’en créer une via le plancher de la voiture, aidée en cela par un séparateur avant et un diffuseur arrière. Elle est également équipée d’un ensemble de portes papillon qui lui confèrent l’allure d’une hypercar.

Exclusivité et production

La production se concentre sur 19 unités, chacune étant fabriquée à la main en Allemagne. Elle devrait être commercialisée dans l’Union européenne, au Royaume-Uni, en Suisse, au Moyen-Orient et au Canada, avec un prix de départ de 3,15 millions de dollars (2,95 millions d’euros).

Capricorn prévoit d’agrandir ses installations du Nürburgring d’ici 2026 afin d’augmenter sa capacité de production, ce qui lui permettra de produire jusqu’à 100 à 200 supercars et hypercars par an.

Calendrier F1 – La demande n’a jamais été si importante pour les hôtes d’un GP

Le calendrier de la Formule 1 est la source de revenus la plus fiable et la plus lucrative pour Liberty Media, grâce aux droits d’hôte (ou frais de promotion) payés par les circuits. Ces frais représentent la somme que l’organisateur local doit verser à la F1 pour avoir le privilège d’accueillir un Grand Prix. C’est l’épine dorsale du modèle économique de la F1.

La demande mondiale pour accueillir une course n’a jamais été aussi forte. Cette concurrence féroce a permis à la F1 de négocier des contrats mirobolants, en particulier avec les nouveaux marchés :

Le Modèle des Nouveaux Marchés : Des pays comme l’Arabie Saoudite, le Qatar ou l’Azerbaïdjan ont signé des contrats très longs (souvent plus de 10 ans) avec des frais annuels pouvant dépasser les 50 millions de dollars. Ces pays utilisent la F1 comme un outil de soft power et de diversification économique (Vision 2030), peu préoccupés par la rentabilité immédiate des ventes de billets.

Les Courses Historiques : Les circuits européens traditionnels (comme Spa ou Monza) ne peuvent pas rivaliser avec ces sommes. Ils doivent souvent alterner les années ou négocier des frais plus bas en faisant valoir leur histoire et la ferveur locale. Le défi pour la F1 est de maintenir cet équilibre entre les chèques des nouveaux organisateurs et la tradition européenne.

L’Effet Las Vegas/Miami : Les nouveaux GP américains sont des hybrides, combinant des frais d’hôte élevés avec des revenus massifs générés par les billets, l’hospitalité et les partenariats locaux.

La Guerre des Grands Prix signifie que pour chaque place sur le calendrier, une douzaine de villes postulent. Cela garantit un flux de revenus constant et croissant, essentiel pour la redistribution des primes aux équipes. L’emplacement sur le calendrier est donc non seulement une question sportive, mais aussi un enjeu commercial colossal.

Le nouvel eldorado des revenus F1

L’évolution du business de la F1 est désormais fortement orientée vers la durabilité, l’innovation technologique et l’expansion géographique. La Formule 1 reconnaît la nécessité de s’adapter aux enjeux environnementaux et cherche à se positionner comme un laboratoire pour des solutions de mobilité durable.

Le Virage Écologique et Technologique

La F1 s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Le principal levier de cet engagement est l’introduction, prévue pour la réglementation moteur de 2026, des carburants 100% durables (e-fuels). Ces carburants sont conçus pour être neutres en carbone, ce qui permet à la F1 de maintenir son architecture de moteur à combustion interne tout en proposant une solution de décarbonation applicable à des millions de voitures dans le monde. Cette transition technologique attire de nouveaux constructeurs, comme Audi et le retour de Ford avec Red Bull, désireux d’utiliser la F1 pour valider leur expertise en matière de carburants avancés et de systèmes hybrides améliorés (50% de puissance électrique prévue en 2026).

Expansion et Nouvelles Franchises

L’engouement mondial a créé une forte demande pour de nouvelles courses, notamment dans des zones stratégiques pour le business (comme l’Asie et le Moyen-Orient), et a permis de renforcer la présence sur des marchés lucratifs (comme les États-Unis). L’attractivité des équipes en tant que franchises est montée en flèche. La valeur moyenne d’une écurie F1 est estimée à plus d’un milliard de dollars, les équipes d’élite (Ferrari, Red Bull, Mercedes) dépassant largement ce seuil.

Cette valorisation attire de nouveaux investisseurs et des candidats à l’entrée comme Andretti Global, qui a été en discussion pour rejoindre la grille. Le droit d’entrée pour une nouvelle écurie a été fixé à 200 millions de dollars (une somme destinée à compenser les équipes existantes pour la dilution des primes de revenus), ce qui témoigne de la santé financière robuste de la discipline. Le business de la F1 se dirige vers un modèle de ligue sportive nord-américaine : exclusif, profitable et axé sur la technologie de pointe au service d’un spectacle mondial.

Aston Martin enregistre une cinquième année de pertes financières

L’équipe basée à Silverstone a désormais enregistré cinq pertes consécutives depuis son passage à la célèbre marque britannique, pour un total de 189,5 millions de livres sterling.

L’équipe Aston Martin Formula One a enregistré une perte nette de 45,8 millions de livres sterling (61 millions de dollars américains) pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le chiffre d’affaires a augmenté de 14,7 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 280,7 millions de livres sterling (374 millions de dollars américains).

Le coût des ventes a augmenté de 11,5 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 181,1 millions de livres sterling (241,3 millions de dollars américains).

Aston Martin a enregistré des pertes pendant cinq saisons consécutives, pour un total de 189,5 millions de livres sterling (252,5 millions de dollars américains).

Malgré les pertes financières considérables subies depuis que l’équipe a repris la marque Aston Martin en 2020, ces chiffres ne reflètent pas une situation difficile. Le propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, investit massivement pour transformer une équipe de milieu de tableau en une force de pointe, même si les succès sur la piste sont pour l’instant limités. Lui et son équipe espèrent que l’arrivée récente du légendaire ingénieur Adrian Newey, juste à temps pour l’introduction des nouvelles réglementations la saison prochaine, permettra de renverser la tendance.

En effet, le chiffre d’affaires d’Aston Martin n’est dépassé que par Mercedes, McLaren et Red Bull parmi les équipes basées au Royaume-Uni, et une multitude de partenariats pluriannuels soulignent l’attrait commercial de l’entreprise basée à Silverstone. De plus, bon nombre de ces accords ont été signés en 2025 et n’auront donc pas d’impact avant les résultats financiers de l’année prochaine.

Les investisseurs privés voient clairement le potentiel de l’équipe. En juillet 2025, Aston Martin a été évaluée à 2,4 milliards de livres sterling (3,3 milliards de dollars américains) après qu’Aston Martin Lagonda Holdings, le constructeur automobile plutôt que l’équipe de Formule 1 elle-même, ait accepté de vendre sa participation minoritaire dans l’équipe pour 110 millions de livres sterling (145,7 millions de dollars américains). Stroll espère que cela se traduira par des bénéfices dans les années à venir.

L’histoire de la fortune personnelle de Toto Wolff

Torger Christian « Toto » Wolff n’est pas seulement le Team Principal et CEO de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1 Team ; il est l’un des hommes les plus riches du sport automobile, affichant une fortune qui dépasse la plupart des pilotes et des autres patrons d’écurie combinés. Son parcours est une véritable leçon de stratégie, transformant un investissement audacieux en une richesse colossale.

Selon les estimations de Forbes et d’autres sources en 2025, la fortune nette de Toto Wolff est rapportée à environ 1,5 milliard d’euros ($1.8 milliard USD), faisant de lui un milliardaire confirmé.

Le Secret de sa Richesse : La Participation dans Mercedes F1

L’essentiel de cette fortune est lié à son investissement stratégique dans l’équipe Mercedes. En 2012, Wolff a acquis une participation dans l’écurie (initialement 30% pour environ $50 millions). Aujourd’hui, il détient toujours environ 33% des parts, aux côtés d’INEOS et de Mercedes-Benz Group.

La valorisation de l’écurie a grimpé en flèche grâce à l’ère de domination exceptionnelle de 2014 à 2021 (huit titres constructeurs consécutifs), atteignant environ 3,8 milliards de dollars en 2024. L’augmentation de la valeur de sa seule participation représente des centaines de millions d’euros.

Plus qu’un Team Principal

Avant de rejoindre Mercedes, l’homme d’affaires autrichien a fait ses preuves dans la finance et le capital-risque, créant des sociétés comme Marchfifteen et Marchsixteen, et investissant également dans l’écurie Williams F1 en 2009.

S’ajoutent à ses revenus la part des bénéfices de l’équipe et un salaire annuel qui, selon les estimations, frôle les 20 millions de dollars. Son patrimoine comprend également des biens immobiliers de luxe, notamment des résidences à Monaco et en Suisse, et une impressionnante collection de voitures de sport.

Toto Wolff a bâti sa fortune non pas en tant que pilote, mais en tant qu’investisseur brillant et visionnaire, faisant de lui une figure inégalée dans le paddock de la Formule 1 !

Le retour de l’emblématique marque Repsol comme partenaire du MotoGP

Repsol et le MotoGP entameront un nouveau partenariat en 2026, Repsol devenant le fournisseur officiel de lubrifiants pour les catégories Moto2 et Moto3. La marque emblématique sera également le sponsor principal d’un Grand Prix MotoGP chaque saison et bénéficiera d’une présence importante en bordure de piste tout au long du calendrier.

En MotoGP, la performance, la fiabilité et l’innovation font la différence à chaque milliseconde. En tant que fournisseur de lubrifiants pour la Moto2 et la Moto3, Repsol testera ses produits dans les conditions les plus extrêmes – la compétition – afin de garantir que l’entreprise énergétique puisse continuer à apporter la technologie la plus avancée à ses produits commerciaux dans le monde entier.

Repsol Lubricants dispose d’un large portefeuille de produits, développés au Repsol Technology Lab, l’un des centres de R&D privés les plus avancés et les plus connus d’Europe, équipé d’une technologie de pointe et doté d’une équipe de 230 chercheurs et scientifiques. À la suite de cet accord avec MotoGP, Repsol Lubricants lancera également une nouvelle gamme de produits de compétition, renforçant ainsi son engagement envers les consommateurs finaux en proposant des solutions de lubrification pour tous les types de motos, des motos hautes performances aux motos d’usage quotidien.

Repsol joue un rôle clé dans le MotoGP depuis plus de 50 ans, notamment grâce à son partenariat de 30 ans avec le Repsol Honda Team, l’un des duos les plus titrés de l’histoire du MotoGP. Aujourd’hui, la marque revient en tant que fournisseur clé de Moto2 et Moto3, mais aussi en tant que sponsor principal et présence en bord de piste tout au long du calendrier.

 « Les fans qui aiment déjà le MotoGP connaissent Repsol pour son excellence et ses succès dans ce sport, nous sommes donc fiers de voir Repsol revenir. Nous savons qu’en tant que fournisseur de lubrifiants pour le Moto2 et le Moto3, les pilotes et les équipes bénéficieront d’une technologie de pointe. C’est une excellente nouvelle que la marque devienne sponsor principal d’un Grand Prix et que son nom figure sur les circuits. Alors que le MotoGP poursuit son impressionnante croissance, le moment est idéal pour accueillir Repsol en tant que partenaire officiel et écrire ensemble un nouveau chapitre », s’est réjoui Dan Rossomondo, directeur commercial de Dorna Sports, détenteur des droits MotoGP.

L’hyper-valorisation des équipes F1 et l’effet Netflix

L’attrait commercial de la Formule 1 a explosé, transformant les écuries d’entreprises déficitaires en franchises sportives de valeur . Jusqu’à l’ère Liberty Media et l’introduction du Budget Cap, de nombreuses équipes passaient l’année à la recherche de financements et dépensaient sans compter pour la performance. Aujourd’hui, la stabilité financière et la croissance de l’audience mondiale ont inversé la tendance.

L’élément catalyseur majeur a été la série documentaire « Drive to Survive » de Netflix. Lancée en 2019, elle a réussi à :

  1. Conquérir le Marché Américain : Elle a séduit un public qui n’était pas traditionnellement fan de F1, notamment en se concentrant sur les personnalités, les drames et les rivalités hors-piste.

  2. Rajeunir l’Audience : La F1 a gagné une nouvelle génération de spectateurs, très active sur les réseaux sociaux.

  3. Augmenter la Fréquentation des GP : Les courses aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas) sont devenues des événements majeurs, générant des recettes phénoménales pour les promoteurs.

Cette croissance d’audience s’est traduite par une hausse spectaculaire de la valorisation des équipes. Alors qu’une équipe de milieu de grille aurait pu être vendue pour 100 à 200 millions de dollars avant 2017, leur prix de marché actuel dépasse couramment le milliard de dollars. Cette valorisation est telle que la F1 a introduit une « taxe anti-dilution » de 200 millions de dollars (à l’époque, maintenant potentiellement plus) pour toute nouvelle équipe souhaitant rejoindre la grille. Ce droit d’entrée vise à compenser les dix équipes existantes pour la dilution des revenus qu’entraînerait l’arrivée d’un onzième concurrent. La F1 a réussi sa mue : elle est passée d’un sport de niche européen à un actif médiatique et sportif mondial ultra-prisé.

La Formule 1, une machine économique en pleine forme

Le monde de la Formule 1 n’est pas qu’une simple série de courses automobiles ; c’est un écosystème commercial sophistiqué et un spectacle sportif mondial d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. Son modèle économique repose sur un équilibre délicat entre trois piliers : les droits commerciaux (la télévision et la promotion), le sponsoring et les financements des équipes.

Depuis l’acquisition par Liberty Media en 2017, la F1 a connu une croissance exponentielle, notamment grâce à la série Netflix Drive to Survive qui a permis de conquérir un public jeune et le marché américain. Les revenus totaux générés par la F1 (environ 3,3 milliards de dollars en 2023) sont principalement répartis en deux catégories :

  1. Les Droits de Diffusion et les Frais d’Hôtes (Circuit) : Ces deux sources constituent le cœur des revenus de la F1 en tant qu’entité (Formula 1 Group). Les frais d’accueil versés par les organisateurs de Grand Prix sont extrêmement lucratifs. Des événements comme Abu Dhabi ou l’Arabie Saoudite paient des sommes colossales (souvent plus de 50 millions de dollars) pour accueillir une course. Simultanément, les droits TV explosent, avec des contrats majeurs signés dans des régions clés comme les États-Unis.

  2. La Distribution aux Équipes : Une part significative de ces revenus (environ 50%) est redistribuée aux dix écuries. La distribution est complexe, mélangeant une prime de participation historique, une prime de performance basée sur le classement des trois dernières années, et des primes de « constructeur » pour les équipes les plus anciennes et les plus titrées (comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull).

L’introduction du Plafond Budgétaire (Budget Cap) en 2021 a transformé la dynamique financière. Fixé à environ 135 millions de dollars (hors salaires des pilotes et des trois cadres supérieurs), il vise à niveler les chances en réduisant la capacité de dépense des géants comme Ferrari et Mercedes, et en assurant la viabilité des équipes plus modestes. Cette réglementation a rendu les franchises F1 plus rentables et a augmenté leur valeur, les transformant en investissements de choix. La Formule 1 est aujourd’hui une ligue sportive fermée et rentable, où le spectacle sur piste est directement alimenté par des décisions stratégiques en salle de réunion.

L’Ère du Sponsoring : Le moteur des écuries de F1

Pour les dix écuries de Formule 1, le véritable moteur financier, au-delà des primes versées par Liberty Media, est le sponsoring. Un Grand Prix est une vitrine mondiale qui offre une visibilité inégalée, et les entreprises sont prêtes à payer des sommes astronomiques pour y associer leur image.

Le sponsoring en F1 se décline en trois niveaux stratégiques :

  1. Le Partenariat-Titre (Title Sponsorship) : Il s’agit du contrat le plus coûteux et le plus visible. Des entreprises comme Oracle (Red Bull Racing) ou Petronas (Mercedes) investissent souvent des dizaines de millions de dollars par an pour que leur nom soit intégré dans l’identité de l’équipe. Ces partenariats sont cruciaux, car ils peuvent couvrir une part substantielle du plafond budgétaire de l’écurie.

  2. Les Partenariats Techniques et Officiels : Ces accords couvrent des domaines spécifiques (pneumatiques, carburants, technologies, logiciels). Ils peuvent inclure un transfert de technologie, permettant aux entreprises de démontrer l’excellence de leurs produits dans un environnement de haute performance.

  3. L’Activation Commerciale : L’élément le plus dynamique du sponsoring est la manière dont les marques utilisent l’environnement de la F1 pour leurs propres campagnes marketing. La Formule 1 est devenue une plateforme de luxe et de technologie, attirant des marques horlogères (TAG Heuer, IWC), des entreprises de cryptomonnaie, des géants de la tech et des boissons énergisantes.

Le succès du Budget Cap a rendu le sponsoring plus rentable. Chaque dollar de sponsoring gagné a désormais un impact direct et visible sur la capacité de l’équipe à investir dans le développement de la voiture, ce qui n’était pas le cas auparavant lorsque les équipes dépensaient sans limites. Le rôle des pilotes, comme ambassadeurs de marque, est également vital, leurs salaires étant exclus du plafond budgétaire, ce qui en fait des actifs de marketing encore plus précieux. Le marché des commandites s’est assaini, rendant la F1 plus attractive pour les investisseurs externes.

L’écurie Red Bull F1 affiche un petit bénéfice de 1,7 million de livres sterling en 2024,

Les comptes financiers ont été publiés alors que l’ancien directeur de l’écurie, Christian Horner, reçoit l’une des plus importantes rémunérations de l’histoire du sport.

L’écurie Red Bull Formula One a enregistré un bénéfice de 1,68 million de livres sterling (2,27 millions de dollars américains) pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Cela représente une augmentation de 29,7 % par rapport au bénéfice de 1,3 million de livres sterling (1,7 million de dollars américains) de l’année précédente, poursuivant ainsi la tendance de l’écurie basée à Milton Keynes à afficher des bénéfices relativement modestes.

Au cours des cinq dernières années, Red Bull a accumulé un bénéfice total de 7,11 millions de livres sterling (9,61 millions de dollars américains), un chiffre inférieur à celui d’Alpine et de Haas (hors résultats de 2024). Néanmoins, Red Bull a réussi à rester rentable, tandis qu’Aston Martin, McLaren et Williams ont chacune enregistré des pertes nettes au cours de la même période.

Mercedes est la seule autre équipe à avoir publié ses résultats financiers pour 2024 à ce jour, avec des bénéfices de 376,38 millions de livres sterling (508,48 millions de dollars américains) sur les cinq dernières années.

Les marges bénéficiaires serrées de Red Bull pourraient être mises à l’épreuve dans ses prochains résultats annuels, après qu’il a été révélé que l’ancien directeur de l’écurie, Christian Horner, avait reçu l’une des plus importantes indemnités de l’histoire du sport.

Âgé de 51 ans, il a été licencié en juillet, 17 mois après avoir été accusé par une collègue de « comportement inapproprié », allégations dont il a été innocenté à deux reprises par la société mère Red Bull GmbH. Les informations concernant le montant de l’accord varient, allant de 52 millions de livres sterling (70,3 millions de dollars américains) à 90 millions de livres sterling (122 millions de dollars américains).

Le chiffre d’affaires de Red Bull est resté relativement stable au cours des cinq dernières années, atteignant 314,4 millions de livres sterling (425 millions de dollars américains) en 2024 et 290,7 millions de livres sterling (393 millions de dollars américains) en 2023, ce qui ne reflète que des variations marginales d’une année sur l’autre (YoY).

La plus forte augmentation concerne les frais administratifs, qui ont augmenté de 37,5 % en 2024 pour atteindre 22,97 millions de livres sterling (31,03 millions de dollars américains). Malgré cela, Red Bull continue d’afficher certains des coûts administratifs les plus bas de toutes les écuries de Formule 1.

L’équipe a attribué ses récents gains à de solides performances commerciales, notamment grâce à un nouveau partenariat avec Visa. L’accord conclu avec Castore pour la fourniture de vêtements a été qualifié de « record » en F1, tant en termes d’ampleur que de durée, tandis que des prolongations importantes ont également été signées avec AT&T, Tag Heuer et Exxon.

Quels sont les gros domaines de dépenses des équipes F1 ?

Le plafonnement budgétaire mis en place en 2021 a certes limité les dépenses des écuries de Formule 1, mais le véritable coût de la performance demeure stratosphérique. Le montant total du plafond budgétaire est d’environ 135 millions de dollars par an (en 2024), mais il est essentiel de comprendre ce qui est exclu de ce cap et ce qui constitue la dépense réelle.

Les exclusions majeures incluent :

  1. Salaires des Pilotes : Les salaires des deux pilotes de course ne sont pas plafonnés. Les contrats des stars comme Max Verstappen ou Lewis Hamilton peuvent atteindre des dizaines de millions de dollars par an.

  2. Salaires des trois Cadres Supérieurs : Le directeur d’équipe, le directeur technique et le directeur financier sont exclus.

  3. Marketing, Voyages et Hôtellerie : Les dépenses liées à l’image, aux logistiques de course et au luxe ne sont pas comptabilisées.

  4. Moteurs : Le coût de fourniture des unités de puissance (moteur hybride, batteries, MGU-H/K) est exclu, car il est régi par des accords séparés avec les motoristes (Ferrari, Mercedes, Honda RBPT, Renault, etc.).

Le plafonnement se concentre sur la Recherche et Développement (R&D) et la fabrication des châssis et des pièces de performance. Cela a transformé la gestion des dépenses. Les équipes doivent désormais faire preuve d’une efficacité chirurgicale dans leurs choix techniques. Chaque dollar est analysé pour son potentiel gain en piste, rendant l’ingénierie financière aussi cruciale que l’ingénierie aérodynamique. La violation du Budget Cap, comme cela a été le cas pour Red Bull en 2021, entraîne des sanctions financières et des réductions du temps alloué en soufflerie, un coup dur pour la performance future. La Formule 1 est donc un jeu à somme nulle, où les dépenses doivent être maximisées sans jamais franchir la ligne rouge réglementaire.

Business – Le GP des USA au calendrier F1 jusqu’en 2034

Le Circuit des Amériques (COTA) continuera d’accueillir l’événement pendant toute la durée de l’accord, qui portera à 23 ans sa présence au calendrier.

« Depuis 2012, le Grand Prix des États-Unis n’a cessé de gagner en puissance et en popularité, et je tiens à remercier la ville d’Austin et le comté de Travis de nous accueillir », a déclaré Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1.

« Chaque année, l’événement organisé au Circuit des Amériques est un moment fort pour les fans, les pilotes et les équipes, attirant des centaines de milliers de supporters passionnés qui viennent assister à des courses palpitantes et s’imprégner de l’énergie vibrante du circuit et de la ville.

Alors que la Formule 1 continue de se développer et de prospérer aux États-Unis, nous sommes fiers de prolonger notre partenariat avec Bobby Epstein et son équipe exceptionnelle à Austin, ainsi qu’avec le gouverneur Abbott, dont le leadership a joué un rôle déterminant dans le développement de ce sport au Texas et au-delà.

Tous deux ont fait preuve d’un engagement sans faille envers la F1, et leur vision commune ainsi que leurs investissements ont joué un rôle essentiel dans l’établissement des bases solides dont nous bénéficions aujourd’hui aux États-Unis. »

La Formule 1 a eu un impact significatif sur l’économie locale, générant 7 milliards de dollars de retombées économiques pour Austin et le Texas au cours de sa première décennie dans le calendrier.

À lui seul, le Grand Prix des États-Unis 2023 aurait généré plus d’un milliard de dollars de dépenses directes et indirectes, ce qui a rapporté 38 millions de dollars de recettes fiscales à l’État du Texas.

« Nous sommes heureux que la Formule 1 ait trouvé sa place au Texas et nous sommes reconnaissants envers les fans, les équipes et toute la communauté de la F1 qui nous ont toujours soutenus et ont fait du Grand Prix des États-Unis une étape favorite du calendrier mondial », a déclaré Bobby Epstein, président du COTA.

« De même, nous sommes fiers et reconnaissants envers les habitants du centre du Texas qui ont été des hôtes si accueillants. Grâce à ce contrat, le COTA dépassera Watkins Glen en tant que circuit de Formule 1 le plus ancien des États-Unis.

« Grâce à un soutien exceptionnel et à une ville hôte formidable, le Grand Prix des États-Unis est devenu l’un des plus grands événements sportifs mondiaux sur un seul week-end, avec un impact économique annuel inégalé. »

Le Grand Prix des États-Unis est désormais l’une des trois courses du calendrier de Formule 1, aux côtés des événements de Las Vegas et de Miami.

La prolongation du contrat avec COTA intervient alors que la Formule 1 continue de gagner en popularité aux États-Unis, où elle compte désormais environ 52 millions de fans, soit une augmentation de 11 % par rapport à l’année précédente.

Une enquête menée par la Formule 1 auprès des fans cette saison a révélé que 47 % des nouveaux fans américains (ceux qui suivent ce sport depuis cinq ans ou moins) sont âgés de 18 à 24 ans, et que plus de la moitié sont des femmes.

La Formule 1 a également confirmé récemment son accord de diffusion avec Apple, dont la valeur est estimée à 750 millions de dollars sur cinq ans.

Apple TV+ diffusera toutes les séances d’essais et de qualification, les courses sprint et les Grands Prix du championnat du monde de Formule 1 2026 sans frais supplémentaires pour les abonnés, qui auront également accès à F1 TV Premium.

Un impressionnant deal de 5 ans et 750M$ entre la F1 et Apple TV +

Apple a conclu un accord de cinq ans pour devenir le diffuseur exclusif de la Formule 1 aux États-Unis à partir de la saison prochaine.

Apple TV+ diffusera toutes les séances d’essais et de qualification, les courses sprint et les Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 2026 sans frais supplémentaires pour les abonnés, qui auront également accès à F1 TV Premium.

Toutes les séances d’essais seront disponibles gratuitement, tout comme certaines courses sélectionnées tout au long de la saison, dans le but d’améliorer l’accessibilité de ce qui reste un marché en forte croissance pour ce sport.

Le géant technologique est depuis longtemps associé à un projet concernant la Formule 1, actuellement diffusée par ESPN, et les spéculations se sont intensifiées après le lancement réussi du film F1: The Movie.

Les conditions financières n’ont pas été divulguées, mais Apple devrait payer 150 millions de dollars par saison, soit 750 millions de dollars sur la durée du contrat. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport à l’accord actuel avec ESPN, dont la valeur serait de 90 millions de dollars par an.

ESPN a publié un communiqué peu après l’annonce de l’accord entre la Formule 1 et Apple, dans lequel on peut lire : « Nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons accompli avec la Formule 1 aux États-Unis et nous espérons terminer cette dernière saison en beauté. Nous souhaitons bonne chance à la F1 pour l’avenir. »

Apple communiquera plus de détails sur ses projets de couverture à l’approche de la nouvelle saison, mais a promis de promouvoir ce sport à travers l’ensemble de ses applications, notamment Apple News, Apple Maps, Apple Music, Apple Sports et Apple Fitness+.

« Il s’agit d’un partenariat extrêmement prometteur pour la Formule 1 et Apple, qui nous permettra de continuer à maximiser notre potentiel de croissance aux États-Unis grâce à un contenu adapté et à des canaux de distribution innovants », a déclaré Stefano Domenicali, président-directeur général de la Formule 1.

EA, l’éditeur du jeu vidéo F1, racheté plusieurs milliards par la firme du gendre de Donald Trump

L’industrie mondiale du jeu vidéo vient de franchir une nouvelle étape majeure avec l’annonce du rachat d’Electronic Arts (EA), géant californien à l’origine de licences emblématiques telles que EA Sports FC, Les Sims, Battlefield et évidemment la franchise des jeux F1. L’opération, estimée à 55 milliards de dollars (près de 47 milliards d’euros), place ce rachat parmi les plus importants jamais réalisés dans le secteur du divertissement interactif.

L’accord a été conclu entre EA et un consortium composé du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF), du groupe Silver Lake et du fonds Affinity Partners, dirigé par Jared Kushner, gendre de Donald Trump. Le conseil d’administration d’EA a déjà validé la transaction, dont la finalisation est prévue pour le premier trimestre de l’exercice fiscal 2027, sous réserve d’approbation réglementaire et actionnariale.

Ce rachat s’effectue via un LBO (leveraged buyout), une technique de financement par endettement utilisée pour acquérir des entreprises à forte rentabilité. Il s’agit du plus important LBO jamais réalisé sur les marchés mondiaux.

L’Arabie saoudite, acteur majeur du jeu vidéo

Depuis plusieurs années, l’Arabie saoudite multiplie les investissements dans le secteur vidéoludique. À travers sa filiale Savvy Group, elle détient déjà des participations dans Nintendo, Capcom ou Embracer Group, et a récemment acquis la division jeux de Niantic, créateur de Pokémon Go, ainsi que l’éditeur mobile Scopely (Monopoly Go!).

Riyad s’impose aussi comme un acteur central de l’e-sport, organisant désormais la Coupe du monde du jeu vidéo et accueillant en 2027 les premiers Jeux olympiques de l’e-sport. Le contrôle des célèbres franchises sportives d’EA – EA Sports FC, Madden NFL, F1, WRC, PGA Tour ou NHL – renforcerait encore cette influence, dans une stratégie étroitement soutenue par le prince héritier Mohammed Ben Salman.

Des partenaires financiers puissants

Le fonds Silver Lake, habitué aux grandes manœuvres dans la tech (participations dans Skype, Dell ou TikTok), apporte une expertise stratégique dans les technologies numériques. De son côté, Affinity Partners, piloté par Jared Kushner, incarne le volet politique et diplomatique de cette opération d’envergure.

Un marché en mutation

Ce rachat intervient dans un contexte de ralentissement économique du jeu vidéo, après le boom lié à la pandémie. De nombreux studios réduisent leurs effectifs – EA a supprimé environ 5 % de ses emplois en 2024 – et les revenus stagnent autour de 7,5 milliards de dollars par an.

Fondée en 1982 par Trip Hawkins, EA s’est imposée grâce à ses simulations sportives, mais aussi à des franchises cultes comme Les Sims, Battlefield, Need for Speed ou Apex Legends. Le rachat pourrait marquer un tournant historique pour l’éditeur, désormais au cœur d’un jeu d’influence où technologie, finance et politique mondiale s’entrecroisent.

Cadillac cherche à obtenir « jusqu’à 70 millions de dollars par an » en sponsoring

Le partenaire principal bénéficierait de l’intégralité des droits de dénomination, des droits de commercialisation mondiaux, de l’exclusivité de la catégorie et de l’autorisation d’utiliser la marque et les actifs de l’équipe.

L’équipe Cadillac de Formule 1 cherche à obtenir jusqu’à 70 millions de dollars américains par an auprès d’un sponsor principal potentiel, selon Sports Business Journal (SBJ).

Les équipes de tête McLaren et Red Bull auraient conclu des accords de sponsoring d’une valeur d’environ 100 millions de dollars chacun, Cadillac cherche donc à obtenir un contrat d’un montant comparable. En revanche, MoneyGram verse environ 20 millions de dollars par an au sponsor principal Haas, une équipe qui devrait terminer devant Cadillac la saison prochaine.

À ce jour, Cadillac n’a conclu que deux partenariats. Jim Beam a signé en tant que partenaire officiel pour les spiritueux en début de semaine, après l’accord conclu avec Tommy Hilfiger, premier partenaire de l’équipe.

Le SBJ rapporte que le sponsor principal de Cadillac bénéficierait de tous les droits de dénomination, des droits de commercialisation mondiaux, de l’exclusivité de la catégorie et de la possibilité d’utiliser la marque et les actifs de l’équipe. Le package comprendrait également les avantages habituels pour un sponsor principal de Formule 1, tels que la présence de la marque sur la voiture dans les zones ayant la plus grande valeur médiatique.

Malgré le prix élevé demandé par Cadillac, Chris Lencheski, cofondateur du cabinet de conseil SKI Partners et président-directeur général de la société de services marketing et de communication Phoenicia Sport & Entertainment, a déclaré à SBJ que l’intérêt pour rejoindre le portefeuille de partenariats de l’équipe était élevé.

« Il existe un nombre important d’entreprises de qualité dans des secteurs de qualité, avec un intérêt actuellement plus important à l’étranger qu’au niveau national, pour sponsoriser la relation de General Motors avec la Formule 1 », a-t-il déclaré.

« En effet, selon les années, il s’agit sans doute du premier ou du deuxième constructeur automobile mondial. Chaque fois qu’une entreprise de ce type s’intéresse à un nouveau sport, sans parler du sport automobile, qui est la pierre angulaire, la marque de fabrique et l’obligation emblématique du marketing mondial dans le domaine automobile, cela suscite beaucoup d’intérêt. »

Cela rejoint ce que Graeme Lowdon, directeur de l’équipe Cadillac, a déclaré à BlackBook Motorsport plus tôt cette année.

« Je suis très encouragé par le niveau d’intérêt que nous avons suscité », a déclaré M. Lowdon. « En fait, pour une équipe en pleine croissance, le niveau d’intérêt risque de dépasser notre capacité à y répondre à court terme. De ce point de vue, c’est donc très, très encourageant, et j’ai bon espoir que nous pourrons conclure de nouveaux partenariats innovants en F1, ainsi que certains partenariats existants. »

Selon SBJ, s’il s’avère trop difficile de trouver un partenaire principal, Cadillac envisage également de conclure des accords avec deux ou trois partenaires premium pour un montant annuel compris entre 40 et 50 millions de dollars américains.

L’équipe serait également à la recherche de trois à cinq partenaires premium d’une valeur maximale de 30 millions de dollars chacun, d’au moins huit partenaires officiels d’une valeur comprise entre 3 et 15 millions de dollars, et de contrats de fournisseurs techniques à partir de 500 000 dollars par an.

Business F1 – Haas déclare des bénéfices de 7 millions d’euro

Cela marque cinq années consécutives de bénéfices malgré des revenus toujours les plus faibles de toutes les écuries de F1. Haas a généré 26,2 millions de livres sterling de bénéfices depuis 2020. 

L’écurie Haas Formula One a enregistré un bénéfice de 6,5 millions de livres sterling (8,7 millions de dollars américains) pour l’année se terminant le 31 décembre 2024, son plus haut niveau depuis 2019.

L’équipe suit depuis longtemps un modèle commercial consistant à acheter à Ferrari le nombre maximum de pièces automobiles autorisé par la réglementation. Cette stratégie reste logique pour la plus petite écurie du championnat de Formule 1, qui a réalisé un bénéfice malgré des frais administratifs de 111,3 millions de livres sterling (149,7 millions de dollars américains).

En effet, ces dépenses auraient été les plus élevées parmi les équipes de la série si Williams et Aston Martin n’avaient pas investi massivement dans les infrastructures au cours des dernières années.

Haas a généré le chiffre d’affaires le plus faible de toutes les équipes de Formule 1 basées principalement au Royaume-Uni, avec 119,4 millions de livres sterling (160,6 millions de dollars américains), mais a tout de même réalisé un bénéfice pour la cinquième année consécutive. Au total, l’équipe a généré 26,2 millions de livres sterling (35,2 millions de dollars américains) de bénéfices depuis 2020, soit plus qu’Aston Martin, Red Bull et Williams.

Haas a également réussi à réduire son coût des ventes de 60 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 502 000 livres sterling (675 140 dollars américains), soit une réduction de 755 000 livres sterling (1 million de dollars américains). Toutes les autres équipes du championnat ont vu leur coût des ventes augmenter en 2024.

Les comptes financiers indiquent que « les coûts pour l’année ont été conformes aux prévisions », mais on ne sait toujours pas ce qui a contribué à une baisse aussi importante. Il convient de noter que la saison 2024 a été la première pour Haas sans son énigmatique directeur d’équipe Günther Steiner, qui aurait gagné un salaire annuel d’environ 1 million de dollars américains.

Lewis Hamilton, une inspiration pour les marques et sponsors

À 40 ans, Hamilton est l’athlète le plus âgé à avoir jamais figuré en tête du classement des 50 athlètes les plus commercialisables (50MM) établi par SportsPro. Même si ses performances sur circuit ont commencé à décliner, Hamilton a su trouver de nouveaux moyens de rester dans la course à l’approche de la fin de sa carrière.

Si son transfert de Mercedes à Ferrari n’a pas tout à fait fonctionné comme Hamilton l’aurait souhaité, il a été considéré comme un coup de maître commercial qui a généré un buzz important et créé de nouvelles opportunités narratives autour d’un athlète qui avait déjà remporté plusieurs titres et battu de nombreux records.

Mais la plus grande réussite récente de Hamilton en termes de commercialisation est peut-être la façon dont il s’est imposé comme une personnalité à laquelle tout le monde peut s’identifier. Rester authentique à l’ère des réseaux sociaux peut être un défi, mais sa capacité à être lui-même sans complexe lui a permis de se démarquer comme peu d’autres ont pu le faire.

Le soutien massif dont Hamilton a bénéficié après la perte de son chien bien-aimé Roscoe en octobre témoigne de la force des liens qu’il a tissés avec ses fans, que ce soit grâce à ses succès en Formule 1, à ses incursions dans la mode et le divertissement ou aux différentes causes qu’il a défendues tout au long de sa carrière.

Cela se reflète également dans les performances de Hamilton dans le modèle de commercialisation des athlètes de NorthStar Solutions Group, qui le classe au premier rang de tous les sportifs en termes d’authenticité et au premier rang de tous les athlètes en termes d’objectifs, de mission et de valeurs.

L’activité croissante de Hamilton en dehors des circuits lui a non seulement permis de rester une figure culturellement pertinente, mais a également contribué à diversifier son public au-delà de la base de fans du sport automobile, renforçant ainsi sa commercialisation et maintenant son attrait auprès des marques.

En effet, Hamilton a conclu plusieurs nouveaux contrats de sponsoring cette année, qui s’ajoutent à sa collaboration de longue date avec Tommy Hilfiger. Un accord conclu avec Perplexity, un moteur de recherche alimenté par l’intelligence artificielle (IA) évalué à 9 milliards de dollars, a souligné l’attrait commercial de Hamilton, puisque la société a préféré conclure un contrat de sponsoring avec lui plutôt que de s’associer à une écurie de Formule 1.

Mais c’est peut-être Lululemon qui a fait le plus grand pas en avant dans le sport automobile en nommant Hamilton premier ambassadeur mondial de Formule 1, renforçant ainsi ses liens avec le monde de la mode. L’entreprise canadienne, historiquement associée aux vêtements de sport pour femmes, souhaite désormais que Hamilton soit à l’avant-garde de la promotion de sa gamme de vêtements pour hommes.

« Lewis incarne tout ce que nous recherchons dans nos partenariats d’ambassadeurs : c’est un athlète conscient qui mène avec intention, détermination et authenticité », explique Nikki Neuburger, directrice de la marque et de l’activation des produits chez Lululemon, à SportsPro.

« Il est également une source d’inspiration pour des millions de personnes à travers le monde, non seulement grâce à ses exploits extraordinaires sur les circuits, mais aussi grâce à sa personnalité et à son style unique, et surtout grâce à sa compassion et à son profond souci des autres. »

Business F1 – Des pertes de près de 17 millions d’euro pour Alpine F1 en 2024

L’écurie Alpine de Formule 1 a annoncé une perte de 14,6 millions de livres sterling (19,7 millions de dollars américains) pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Cela marque un revirement après trois années consécutives de bénéfices, le dernier bénéfice enregistré s’élevant à 7,8 millions de livres sterling (10,5 millions de dollars américains) en 2023.

Le chiffre d’affaires a diminué de 11,5 millions de livres sterling (15,5 millions de dollars américains) d’une année sur l’autre, tombant à 238,5 millions de livres sterling (321,9 millions de dollars américains) en 2024. Cette situation a été aggravée par une augmentation du coût des ventes de l’équipe à 194 millions de livres sterling (261,9 millions de dollars américains) et une augmentation des frais administratifs à 56,1 millions de livres sterling (75,7 millions de dollars américains).

Toutefois, cela représente une baisse combinée de 6,8 millions de livres sterling (9,2 millions de dollars américains) par rapport au bénéfice de l’année dernière, laissant un écart supplémentaire de 15,6 millions de livres sterling (21,1 millions de dollars américains) inexpliqué.

Alpine a cité les mauvaises performances sur piste en 2023 comme un facteur contributif important, les prix remportés ayant chuté de 12,9 %. Cependant, à une époque où la plupart des équipes de Formule 1 connaissent une croissance commerciale, il est intéressant de noter qu’Alpine a souligné que ses revenus de sponsoring sont restés « globalement stables ».

Cela dit, l’équipe a conclu des accords avec H. Moser & Cie, Businessolver, JAAQ, Infinox, Apecoin et Modo Casino l’année dernière, en plus de renouveler ses contrats avec Shamir, Banco BRB et le Venetian Resort Las Vegas.

Si l’on examine les résultats financiers de l’équipe depuis 2020, Alpine a réalisé un bénéfice global de 36 millions de livres sterling (48,6 millions de dollars américains), ce qui la place au deuxième rang des équipes britanniques sur la grille, derrière Mercedes.

Le retour de Christian Horner est inéluctable

Christian Horner, autrefois synonyme de la domination de Red Bull, semble profiter au maximum de son congé sabbatique inattendu de la Formule 1 pour préparer son retour. Les rumeurs vont bon train dans le paddock selon lesquelles le patron évincé de Red Bull n’en a pas fini avec le sport qui a défini sa carrière. Selon Martin Brundle, la voix toujours attentive de Sky Sports, les conversations de Horner suggèrent qu’il ne fait pas que s’amuser. Il cherche un moyen de revenir, selon ses propres conditions.

Brundle, qui a récemment rencontré Horner, a partagé quelques extraits intrigants de leur conversation. Apparemment, le Britannique de 51 ans n’est pas du genre à se contenter d’un travail de bureau. Depuis son départ de Red Bull au début de l’année, Horner aurait exploré diverses options, telles que la création de sa propre équipe, le rattachement à une équipe existante ou la création d’une équipe entièrement nouvelle, à la manière de Horner. Des discussions avec Haas et Aston Martin ont été mentionnées, mais rien ne semble avoir progressé au-delà de conversations polies et d’une curiosité mutuelle.

Que prévoit l’ancien patron de l’équipe ?

Comme l’a dit Brundle, « la Formule 1 est sa vie, c’est là que résident ses compétences et son expérience. Il m’a clairement fait comprendre lors d’une conversation qu’il ne reviendrait que s’il avait quelque chose à perdre ».

Cette déclaration résume parfaitement l’ambition de Horner. Il ne veut pas seulement diriger une équipe, il veut en être propriétaire, la façonner et y laisser son empreinte, comme l’a fait Toto Wolff chez Mercedes.

Si Brundle reconnaît l’intérêt sincère de Horner, il suggère que la logistique nécessaire pour lancer ou acheter une équipe en 2025 est aussi difficile que de persuader Verstappen de sourire lors d’un débriefing après la course. Les parties prenantes du sport étant réticentes à s’étendre au-delà des onze équipes actuelles, Horner se heurte à un mur bureaucratique qui pourrait même s’avérer trop difficile à franchir, malgré son charme légendaire.

« Les équipes et les parties prenantes actuelles exerceront une forte pression sur la FIA pour lui faire comprendre qu’elles ne veulent pas d’une douzième équipe en Formule 1 pour le moment », explique Brundle.

Et, étant donné que la refonte du règlement de la F1 pour 2026 est toujours en cours de négociation dans des salles remplies de caféine et d’avocats d’entreprise, il y a peu d’appétit pour de nouveaux bouleversements. Il semble que le rêve d’une équipe dirigée par Horner devra rester en veilleuse pour l’instant.

Horner ne veut pas être un simple manager

Bien sûr, les rumeurs sur la Formule 1 ne seraient pas complètes sans une touche d’ironie. Horner, autrefois maître à penser des rouages internes de Red Bull, se retrouve désormais à l’écart, comme un homme regardant son ex s’en aller dans une voiture qu’il a lui-même réglée.

Pourtant, fidèle à son style, Horner laisse entrevoir une lueur de défiance dans ses projets supposés. Fonder une nouvelle équipe serait une déclaration audacieuse, rappelant au paddock que l’histoire de Christian en F1 est loin d’être terminée. Ce serait également une justice poétique : l’homme qui a bâti une équipe imbattable revient pour s’attaquer à l’empire qu’il a contribué à créer.

Cependant, Brundle a laissé entendre que les ambitions de Horner pourraient être davantage liées au contrôle qu’à la vengeance. « Il veut participer à la construction de quelque chose, pas seulement à sa gestion », a déclaré Brundle.

« Il veut des pouvoirs et une influence étendus. » En d’autres termes, il ne veut pas d’un rôle symbolique de directeur d’équipe, de poignées de main cérémonielles ou de baby-sitting d’entreprise. Horner veut son propre bac à sable et tous les droits sur les jouets qu’il contient.

On pourrait presque entendre les échos lointains des salles de réunion de Milton Keynes, où Horner régnait autrefois en maître, naviguant entre les tempêtes médiatiques, les intrigues politiques entre pilotes et les éclats occasionnels d’Helmut Marko. Il était toujours au meilleur de sa forme lorsqu’il avait un intérêt personnel dans le résultat de chaque course. C’est ce qu’il recherche à nouveau : pas seulement un retour, mais une croisade.

Brundle estime que le retour de Horner n’est pas seulement possible, mais inévitable.

« Il y aura des partenaires, des sponsors et d’autres personnes qui voudront accompagner Christian dans cette aventure », a-t-il déclaré. Et il a raison. Peu de personnes en F1 possèdent à la fois l’expérience, le sens politique et l’obstination de Horner. Lorsque Brundle qualifie quelque chose de « tout à fait réaliste », cela se produit généralement.

Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que Christian Horner reste rarement inactif. Qu’il soit en train de bâtir un empire victorieux ou de froisser tous les journalistes à portée de voix, il se nourrit du mouvement, du pouvoir et du fait d’avoir toujours une longueur d’avance sur les autres. S’il trouve vraiment le moyen de revenir en F1, que ce soit en persuadant Haas, en charmant Aston Martin ou en créant « Horner GP » à partir de zéro, le paddock ferait bien de se préparer.