GP d’Autriche – Norris vainqueur devant Piastri après une bataille interne chez McLaren

Lando Norris a remporté le Grand Prix d’Autriche après avoir parfaitement résisté à la pression mise par Oscar Piastri en début et en fin de course. Charles Leclerc complète le podium, loin derrière les McLaren.

Départ : Piastri passe Leclerc, Verstappen out

La procédure de départ a été perturbée par un Carlos Sainz bloqué sur la grille de départ obligeant la direction de course à avorter le départ. Même si l’Espagnol a pu finalement repartir dans un premier temps, ses freins arrière ont ensuite pris feu, l’obligeant à ne pas prendre le départ.

Lando Norris a conservé la tête de la course au départ, alors qu’Oscar Piastri a passé Charles Leclerc dès le premier virage. Dans le peloton, Kimi Antonelli a commis une grosse erreur de jugement au freinage du virage 3 arrivant toutes roues bloquées et venant taper l’arrière de Max Verstappen qui n’y pouvait rien. La Mercedes et la Red Bull étaient alors contraints à l’abandon.

Bataille interne chez McLaren 

Dès les premiers tours c’est Oscar Piastri qui a mis la pression sur Lando Norris restant dans la zone de DRS de son coéquipier. Au tour 11 les deux hommes nous ont offert une belle passe d’armes avec le dépassement de l’Australien au virage 3 avant de se faire repasser au virage 4 par Lando Norris aidé par le DRS.

Quelques tours plus tard, Piastri a tenté une manoeuvre pour le moins osé au virage 4 avec un freinage ultra tardif où il était tout proche de taper l’arrière droit de Norris. Une action qui n’a pas plu à McLaren et qui l’a fait savoir à son pilote via un message radio.

Dans la foulée, le Britannique est passé aux stands pour chausser des pneus durs alors que le pilote n°81 a opté pour rester un peu plus longtemps en piste. Piastri s’est finalement arrêté quatre tours après son coéquipier mais est ressorti à plus de cinq secondes de Norris.

Dans le peloton, Yuki Tsunoda a reçu dix secondes de pénalité après avoir accroché Franco Colapinto au virage 4. Un après-midi très compliqué pour l’écurie Red Bull après l’abandon de son chef de file Max Verstappen.

Victoire de Norris

Après les deuxièmes arrêts effectués par Lando Norris et Oscar Piastri, l’Australien s’est petit à petit rapproché de son coéquipier aidé notamment par les retardataires, mais ce n’était pas suffisant pour aller chercher le Britannique.

Lando Norris a donc remporté le GP d’Autriche devant son équipier puis suivent les deux Ferrari et George Russell. Liam Lawson a conclu un week-end solide à la sixième place, sa position de départ. Fernando Alonso termine septième après avoir résisté à l’excellent Gabriel Bortoleto huitième. À noter la remontée du jour qui est l’actif de Nico Hülkenberg, parti dernier et qui finit dans les points à la neuvième place. Enfin, autre remontée, celle d’Esteban Ocon qui marque le point de la dixième place après être parti P17 sur la grille.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix d’Autriche

Leclerc met en avant l’évolution apportée par Ferrari et espère mettre la pression sur Norris

Charles Leclerc s’est montré très satisfait de sa deuxième position acquise au terme des qualifications du Grand Prix d’Autriche.

Contrairement à Monaco, cette fois Charles Leclerc n’était pas déçu de sa deuxième place. Relégué à plus de cinq dixièmes de Lando Norris, le Monégasque était tout heureux de positionner sa Ferrari en première ligne.

Leclerc a par ailleurs mis en avant les efforts de son écurie qui a apporté « de nouvelles pièces » ce week-end à savoir un nouveau plancher.

« Je suis très content », a indiqué Leclerc. « Ça fait longtemps que ça n’était pas arrivé. Je crois que la dernière fois que nous étions en première ligne, c’était à Monaco, et la saison a été difficile dans l’ensemble. Mais l’équipe a continué à pousser, nous avons apporté de nouvelles pièces ce week-end qui ont certainement fait la différence, car si vous regardez les écarts, tout le monde est très proche, donc c’est aussi grâce à l’équipe, mais je suis très content de mon tour dans l’ensemble, oui. C’est un bon début de week-end, nous savons que notre voiture est généralement plus performante en course qu’en qualifications. J’espère donc que nous pourrons mettre un peu plus de pression sur McLaren demain. »

Interrogé sur l’écart qui le sépare de Norris, Charles Leclerc a répondu : « Nous allons travailler dans ce sens. Mais cela ne minimise en rien le travail de Lando, évidemment. Il a dû faire un tour incroyable. Je ne l’ai pas vu parce que je viens de sortir de la voiture, mais je vais certainement le regarder. Félicitations à lui, il le mérite. Et demain, nous allons essayer de lui donner du fil à retordre. »

Deuxième sur la grille de départ au milieu des McLaren ce dimanche, Charles Leclerc tentera de décrocher la première victoire Ferrari de la saison 2025, même si cela s’annonce bien compliqué.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Autriche F1 ?

Lando Norris s’élancera en pole position du Grand Prix d’Autriche et sera la favori pour la victoire si l’on se fie à son rythme affiché tout au long du week-end. À ses côtés partira Charles Leclerc qui pourrait être une menace ce dimanche en raison du bon rythme des Ferrari en course. À noter bien sûr la troisième place d’Oscar Piastri, le leader du championnat, qui tentera d’empêcher son coéquipier de rattraper son retard au championnat.

Selon vous, quel pilote remportera le Grand Prix d’Autriche ?

La grille de départ du Grand Prix d’Autriche F1

La grille de départ du Grand Prix d’Autriche F1

PPiloteÉcurie
1Lando NorrisMcLaren
2Charles LeclercFerrari
3Oscar PiastriMcLaren
4Lewis HamiltonFerrari
5George RussellMercedes
6Liam LawsonRacing Bulls
7Max VerstappenRed Bull
8Gabriel BortoletoSauber
9Kimi AntonelliMercedes
10Pierre GaslyAlpine
11Fernando AlonsoAston Martin
12Alexander AlbonWilliams
13Isack HadjarRacing Bulls
14Franco ColapintoAlpine
15Oliver BearmanHaas
16Lance StrollAston Martin
17Esteban OconHaas
18Yuki TsunodaRed Bull
19Carlos SainzWilliams
20Nico HulkenbergSauber

GP d’Autriche, Qualifs – Norris intouchable, Leclerc en première ligne

Lando Norris a signé la 12e pole de sa carrière et la troisième de sa saison en Autriche en devançant largement Charles Leclerc et Oscar Piastri. Max Verstappen ne s’élancera lui qu’en septième position.

Q1 – Tsunoda éliminé 

Lando Norris a signé le meilleur temps en 1:04.672 collant trois dixièmes à Oscar Piastri. Pierre Gasly et Isack Hadjar ont brillé en Q1 en signant les quatrième et cinquième chronos. Les Mercedes ont eu du mal à se sortir de cette session en ne signant que les 10e et 11e temps.

Lance Stroll P16 est le premier éliminé de manière étonnante après avoir montré de la vitesse en essais libres. Esteban Ocon est également éliminé dès la Q1 alors que son coéquipier est passé en Q2. Nouveau coup dur pour Yuki Tsunoda éliminé dès la première partie des qualifs. Carlos Sainz, avec des dégâts sur son plancher, n’a pu faire mieux que 19e.

Les éliminés : Stroll P16, Ocon P17, Tsunoda P18, Sainz P19 et Hülkenberg P20.

Q2 – Hadjar éliminé 

Une nouvelle fois, les deux McLaren se sont positionné en premières positions avec un Lando Norris toujours devant Oscar Piastri. 

Cette Q2 a été interrompue pendant quelques minutes en raison d’un départ de feu dans l’herbe en sortie du dernier virage après le passage au large de Lewis Hamilton.

À noter les grandes performances de Gabriel Bortoleto cinquième de Q2 et de Pierre Gasly dans le même chrono, sixième. En revanche, le deuxième français restant, Isack Hadjar, n’est pas passé en Q3 et met fin à une série de quatre Q3 consécutives.

Les éliminés : Alonso P11, Albon P12, Hadjar P13, Colapinto P14 et Bearman P15

Q3 – Norris facilement en pole

Lando Norris est allé signer un 1:04.268 dès le premier tour chrono reléguant son coéquipier à près de trois dixièmes, et c’est Charles Leclerc qui était provisoirement en première ligne.

La deuxième tentative a été perturbée par le double 360° de Pierre Gasly dans le dernier virage qui a déclenché un drapeau jaune et a anéanti les tours de Piastri et Verstappen.

Lando Norris a de son côté amélioré pour signer la pole avec cinq dixièmes d’avance sur Charles Leclerc. Oscar Piastri a dû se contenter de la troisième place devant Lewis Hamilton et George Russell.

La surprise est venu de Liam Lawson qui termine sixième devant la Red Bull de Max Verstappen qui se classe seulement septième. Gabriel Bortoleto a également signé une belle qualification, huitième, une confirmation après ses belles performances tout au long du week-end. Kimi Antonelli et Pierre Gasly concluent le top 10.

Voir le classement et les résultats des qualifications du Grand Prix d’Autriche

Ferrari : Fred Vasseur déconcerté par les rumeurs autour du départ de Charles Leclerc

Sous pression, Fred Vasseur ne cache pas son incompréhension face aux spéculations persistantes sur l’avenir de Charles Leclerc en Formule 1. Le directeur de la Scuderia, régulièrement visé par les critiques des médias italiens ces dernières semaines, a tenté de clarifier la situation lors du Grand Prix du Canada.

Alors que des rumeurs font état d’un possible départ du Monégasque, voire de tensions internes, Vasseur s’est montré désarmé : « Je ne sais pas ce que nous devrions faire pour mettre fin à ces bruits. » En parallèle, les spéculations autour d’une rencontre entre John Elkann, président de Ferrari, et Christian Horner, patron de Red Bull, n’ont fait qu’alimenter les incertitudes. Ce dernier a toutefois nié tout projet de départ vers Maranello.

Interrogé sur sa propre position à la tête de l’équipe et sur son influence sur les perspectives de ses pilotes, Vasseur a profité de l’occasion pour évoquer le cas Leclerc, sans toutefois apporter d’élément de nature à faire taire les rumeurs. Dans une période délicate pour Ferrari, la stabilité du duo Vasseur-Leclerc reste plus que jamais scrutée.

« C’est un bon exemple pour parler de Charles », a-t-il déclaré aux médias. « Charles a un contrat à long terme avec nous. Depuis le début de la saison, il répète dans toutes ses interviews qu’il veut rester chez Ferrari. Il veut gagner avec Ferrari. Son avenir est chez Ferrari. Mais chaque lundi, nous avons un article qui dit : « Charles partira l’année prochaine », « Charles va… ». À un moment donné, je ne sais plus quoi faire. Je suis désolé, je ne peux pas répéter la même chose chaque week-end. Mais c’est comme ça. »

Video – Leclerc et Hamilton testent la nouvelle Ferrari F80 à Fiorano

Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont récemment eu l’opportunité de découvrir la nouvelle supercar de Ferrari, la F80, lors d’une session exclusive organisée par la marque italienne. Si les deux pilotes de Formule 1 ont pris le volant du modèle flambant neuf, l’expérience ne s’est pas révélée aussi plaisante qu’espéré pour l’un d’entre eux… la faute à un certain septuple Champion du monde de F1 ! 

 

Charles Leclerc admet que la Ferrari SF-25 n’est pas encore capable de gagner

Une nouvelle course, un nouveau week-end à oublier pour Ferrari en Formule 1. Sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, Charles Leclerc a été le meilleur des pilotes Ferrari, terminant cinquième à l’arrivée, principalement grâce à l’abandon de Lando Norris après une collision avec son coéquipier Oscar Piastri à quelques tours de la fin du Grand Prix du Canada. La SF-25 s’est révélée être un désastre complet à Montréal, faisant rapidement oublier les deux podiums consécutifs du Monégasque à Monte-Carlo et Barcelone.

Dès jeudi, il était clair que le week-end ne serait pas facile pour l’écurie de Maranello. Les pilotes avaient affiché leur soutien au directeur de l’écurie, Frédéric Vasseur, après que certains médias aient remis en question les performances du manager français, compte tenu du fait que son contrat arrive à expiration et en soulignant le mécontentement présumé de Charles Leclerc lui-même.

Il est indéniable que le pilote monégasque est actuellement mécontent, ce qui est compréhensible compte tenu des limites de la voiture. Mais cette fois-ci, il a également contribué au mauvais résultat en commettant une erreur majeure lors de la première séance d’essais libres, et surtout en commettant une erreur cruciale lors des qualifications. Cette erreur lui a peut-être coûté une place en deuxième ligne, ce qui n’est pas exagéré et aurait été bien mieux que la huitième place qu’il a finalement obtenue.

Sa course a bien commencé lors du premier relais avec des pneus durs. Son rythme était comparable à celui de Lando Norris, l’écart entre les deux pilotes restant d’environ trois secondes jusqu’au premier arrêt au stand. Par la suite, la stratégie de Ferrari a une fois de plus été discutable, voire plus que discutable, laissant Charles Leclerc en sixième position, à plusieurs secondes du groupe en tête.

En effet, à la fin de la course, cinq pilotes se disputaient la victoire : deux McLaren, deux Mercedes et Max Verstappen. Et les Ferrari ? Elles observaient une fois de plus de loin avec des jumelles, espérant qu’il se passe quelque chose. Et il s’est effectivement passé quelque chose, grâce à une manœuvre maladroite de Lando Norris, mais compter sur la malchance des autres n’est pas une stratégie viable. Certes, cette saison est unique car elle marque la fin du règlement technique actuel, mais avec 14 courses restantes, des mises à jour urgentes sont nécessaires, Fred.

Pour en revenir à la course de Charles Leclerc, le Monégasque a compromis ses chances avec cette erreur en Q3. Il a mis en cause le trafic, mais Charles Leclerc est suffisamment honnête pour admettre qu’il est en grande partie responsable de cette erreur. Il est certain qu’il repousse ses limites pour rendre la voiture compétitive, au moins pour remporter des victoires d’étape, mais quand on roule à la limite comme ça, les erreurs sont toujours au rendez-vous.

À un moment donné, l’option d’une stratégie à un seul arrêt a été envisagée, mais compte tenu de la dégradation des pneus, elle ne semblait pas judicieuse. Charles Leclerc a eu des discussions animées avec le mur des stands, marquées par de fréquents malentendus et incompréhensions. Il est clair que la sérénité fait défaut à Maranello, un problème qui persiste malheureusement depuis trop longtemps.

Le pilote monégasque a déclaré qu’il pensait qu’une stratégie à un seul arrêt aurait été possible. Au début de la course, il en était assez convaincu, surtout après avoir vu George Russell s’arrêter pour chausser des pneus durs neufs. Il a remarqué que les temps au tour de George Russell n’étaient pas particulièrement rapides, il a donc pensé que cela valait la peine d’essayer, d’autant plus que la dégradation des pneus était gérable. Un arrêt unique semblait réaliste, surtout compte tenu du premier relais de Lewis Hamilton sur pneus moyens, pendant lequel il semblait à l’aise.

Cependant, il a finalement reconnu que le mur des stands avait accès à plus de données que les pilotes, et il s’en est donc remis à leur jugement. Il a admis que le résultat final était également dû aux erreurs commises lors des essais libres, principalement les siennes, et au trafic pendant les qualifications, qui ont compromis leur position sur la grille et compliqué toute la course. Le pilote Ferrari a également ajouté que le week-end n’avait pas été facile. Lorsqu’on lui a demandé s’il se sentait moins calme que d’habitude, il a expliqué qu’il essayait toujours de tirer le meilleur parti de ce qu’il avait. Il est vrai que certaines courses sont plus frustrantes que d’autres, mais il n’en voulait pas aux autres. Le problème, à l’heure actuelle, est que l’équipe de Maranello ne dispose toujours pas d’une voiture capable de se battre pour la victoire. C’est là, selon lui, la véritable limite majeure.

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Charles Leclerc frustré par le trafic au Canada : « La pole était à portée »

Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration après les qualifications du Grand Prix du Canada 2025, estimant qu’il avait le potentiel pour décrocher la pole position sans la gêne rencontré en piste.

Auteur d’un excellent premier secteur lors de sa dernière tentative en Q3 sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote Ferrari a vu ses espoirs s’envoler en abordant le virage 6, où une trajectoire trop large a compromis ses espoirs. S’en est suivi un survirage à la sortie du virage 7, alors qu’il se rapprochait d’Isack Hadjar, en tour de sortie.

Bien que le pilote Racing Bulls n’ait pas directement gêné la Ferrari, Leclerc a pointé du doigt l’effet des turbulences aérodynamiques générées par la monoplace devant lui, qu’il estime avoir perturbé son tour.

Incapable d’améliorer malgré des pneus neufs, le Monégasque devra s’élancer depuis la huitième position sur la grille. Interrogé par Sky Sports, Leclerc s’est dit « très déçu » du résultat, convaincu que le rythme était suffisant pour viser bien mieux.

« Je suis très déçu car je ne pense pas que la journée d’hier ait eu un impact sur ma mauvaise performance d’aujourd’hui », a déclaré Leclerc. « Je pense que j’étais très à l’aise en FP3 dès les premiers tours. En qualifications, j’étais également très à l’aise avec la voiture. Nous sommes restés avec les pneus usés de la Q1 jusqu’au milieu de la Q2. Nous étions probablement les seuls à faire autant de tours avec ces pneus et nous étions performants. En Q3, j’allais enfin tout mettre en place. »

« Tout allait bien jusqu’aux virages 6 et 7, où je me suis retrouvé avec Isack, 100 ou 150 mètres devant moi, ce qui n’est pas gênant en soi, mais sur un circuit comme celui-ci, avec des murs si proches, le vent turbulent fait perdre beaucoup. J’ai perdu l’arrière. Je suis très déçu. J’y croyais aujourd’hui. Je pensais que la voiture avait le rythme pour décrocher la pole aujourd’hui. Je ne sais pas si le choix des pneus nous a finalement coûté la pole aujourd’hui, mais ça aurait été serré, donc je suis très déçu. »

Leclerc a assumé l’entière responsabilité de son positionnement sur la piste, révélant qu’il voulait prendre la piste tôt.

« C’était mon choix. Je voulais partir tôt », a ajouté Leclerc. « Je vais y repenser. C’est le genre de chose qui, si Isack avait été 400 mètres devant et m’avait laissé passer entre les virages 7 et 8, nous n’en parlerions même pas. Je ne sais pas. Parfois, ça se passe comme ça. Je garde tout de même beaucoup d’espoir pour la course. Nous nous compliquons beaucoup la tâche pour dimanche », a-t-il déclaré.

Lewis Hamilton défend Vasseur et balaie les rumeurs de crise chez Ferrari

Lewis Hamilton a vivement rejeté les spéculations évoquant un possible départ de Fred Vasseur de Ferrari, qualifiant ces rumeurs de « non-sens ». Le septuple champion du monde a tenu à rétablir les faits alors que certains médias italiens laissaient entendre que l’avenir du directeur d’équipe pourrait être compromis en raison des résultats décevants de la Scuderia.

Attendue comme une prétendante sérieuse au titre face à McLaren, Ferrari accuse aujourd’hui un retard de 197 points au championnat constructeurs. Leclerc et Hamilton peinent à suivre le rythme du duo McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, reléguant l’équipe italienne loin des ambitions initiales.

Face à ce contexte, certains titres de la presse transalpine ont suggéré que Vasseur pourrait être écarté si les performances ne s’amélioraient pas rapidement. Des spéculations balayées par Hamilton, qui a rappelé que sa décision de rejoindre Ferrari en 2025 reposait en grande partie sur sa confiance envers Vasseur, avec qui il entretient une relation de longue date.

« Je viens d’en prendre connaissance [les spéculations] juste avant d’arriver ici, donc je n’ai pas lu les articles », a déclaré Hamilton aux médias. « Ce n’est certainement pas agréable d’entendre de telles rumeurs. Tout d’abord, j’adore travailler avec Fred. Fred est la principale raison pour laquelle je suis dans cette équipe et j’ai eu l’opportunité d’être ici, ce dont je lui serai éternellement reconnaissant, et nous sommes tous dans le même bateau. »

« Nous travaillons dur en coulisses. Tout n’est pas parfait, mais comme je l’ai dit, je suis ici pour travailler avec l’équipe, mais aussi avec Fred. Je veux que Fred soit là. Je crois sincèrement que Fred est la personne qui nous mènera au sommet. Donc, en fin de compte, ce que les gens ont écrit n’a aucun sens. La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe en coulisses et tout n’est pas facile. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Nous devons apporter des changements et il y a beaucoup de travail à faire. »

« Il y a naturellement beaucoup de pression parce que nous voulons gagner, mais cela ne fait pas partie des discussions pour le moment. » Interrogé sur le caractère insensé d’un licenciement de Vasseur par Ferrari, Hamilton a ajouté : « Encore une fois, je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour, pour autant que je sache, et ce n’est certainement pas quelque chose que je soutiendrais. Intégrer de nouvelles personnes, du nouveau personnel, qu’il s’agisse de pilotes, d’ingénieurs ou de personnes qui dirigent une organisation, cela prend du temps et l’impact est considérable. Cela ne fait donc pas partie des discussions. Je suis ici pour gagner avec Fred, et il a tout mon soutien. »

Hamilton a réservé ses dernières critiques à ceux qui ont suggéré qu’il pourrait prendre sa retraite compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées avec l’équipe.

« Et puis, à tous ceux qui écrivent des articles sur le fait que j’envisagerais de ne plus courir, je viens littéralement de commencer avec Ferrari », a insisté Hamilton. « Je suis ici pour plusieurs années. Je suis ici pour le long terme, donc il n’y a aucun doute sur mes intentions et sur ce que je souhaite accomplir avec cette équipe. Il n’y a aucun doute, alors arrêtez d’inventer des choses. »

Ferrari – Charles Leclerc dément toute envie de départ et défend Fred Vasseur

Charles Leclerc a balayé les récentes spéculations relayées par la presse italienne, niant fermement tout projet de départ de Ferrari ou remise en cause du poste de Fred Vasseur à la tête de la Scuderia.

Selon Corriere della Sera, le pilote monégasque serait frustré par le manque de progrès de l’écurie et envisagerait un avenir loin de Maranello. De son côté, La Gazzetta dello Sport évoquait une possible pression sur Vasseur si les résultats ne s’amélioraient pas rapidement.

En poste depuis début 2023, le Français a permis à Ferrari de terminer à seulement 14 points de la tête du championnat constructeurs l’an passé. Toutefois, la SF-25 peine à égaler la compétitivité de sa devancière cette saison.

Interrogé après que son coéquipier Lewis Hamilton ait tourné ces rumeurs en dérision, Leclerc a fermement réfuté toute intention de quitter l’équipe et a apporté son soutien à Vasseur, mettant un terme aux spéculations.

« Je suis très surpris, je veux dire, je ne sais pas d’où cela vient », a répondu Leclerc lorsqu’il a été interrogé par les médias sur ce qu’il pensait de ces rumeurs. « Je préfère donc ignorer cela, et je n’ai jamais rien dit de tel lors des dernières courses. Au contraire, je répète sans cesse à quel point j’aime l’équipe et que je veux ramener Ferrari au sommet, donc j’ai été surpris. Nous avons tous les trois, Fred, Lewis et moi, une vision pour essayer de revenir à la victoire, et nous travaillons pour y parvenir. C’est notre plan, et nous allons nous y tenir. »

« Nous nous mettons déjà beaucoup de pression, et puis il y a ces rumeurs, qui ne sont bien sûr pas agréables à entendre, mais la pression est normale quand on travaille pour Ferrari. La deuxième place n’est pas suffisante, mais nous en sommes tous conscients, donc la pression extérieure n’a pas d’influence sur la pression que nous nous imposons. »

« L’équipe sait que ce n’est pas suffisant et que Ferrari devrait gagner, et c’est pour cela que nous mettons tous nos efforts en œuvre, pour essayer de ramener Ferrari au sommet. McLaren est plus forte pour le moment, et c’est à nous de réagir. Nous devons ignorer ce qui se dit autour de nous, même s’il y a évidemment des moments où les rumeurs sont plus nombreuses. La plupart des questions portent sur certains sujets, et ce n’est pas toujours agréable, mais je comprends, c’est comme ça que Ferrari fonctionne depuis toujours, il faut donc faire avec, mais je ne pense pas que cela nous affecte. »

Charles Leclerc sur le rythme affiché par Ferrari : « ça va être difficile de battre McLaren »

Charles Leclerc a affirmé sa détermination à « tout donner » jusqu’à la fin de la saison, soulignant l’importance cruciale des récentes évolutions techniques apportées à la Ferrari.

Le Monégasque, qui a connu un début de campagne en demi-teinte, a retrouvé le chemin du podium à trois reprises lors des cinq dernières manches, en signant notamment une deuxième place à Monaco et une troisième à Barcelone – deux tracés aux exigences très différentes.

Malgré des difficultés persistantes liées à l’équilibre et à la hauteur de caisse de la SF-25, Leclerc et son coéquipier Lewis Hamilton ont permis à la Scuderia de se hisser à la deuxième place du classement constructeurs. L’écart reste toutefois conséquent : 197 points les séparent de McLaren, largement en tête.

Conscient du défi qui attend son équipe, Leclerc reconnaît que « sur le papier », battre McLaren paraît improbable. Néanmoins, il estime essentiel que Ferrari continue à progresser et à se battre pour tenter de « reprendre l’avantage » sur la piste.

« Je ne veux pas penser à long terme, simplement parce que je n’ai aucune visibilité », a expliqué Leclerc. « Je sais ce qui nous attend en termes de petits ajustements et d’améliorations sur la voiture, mais je ne sais pas ce qui attend les autres équipes, il est donc très difficile de prédire ou d’anticiper quoi que ce soit. Sur le papier, ça va être difficile de battre McLaren dans une année comme celle-ci, où ils ont dominé la première partie de la saison, ça va être très dur, mais je vais tout donner jusqu’à la fin. J’espère qu’avec les nouvelles pièces, dès que possible, nous pourrons prendre l’avantage en termes de performances sur la piste, et ensuite nous pourrons espérer mieux, mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre trop de courses. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Charles Leclerc revient sur son accrochage avec Max Verstappen

Charles Leclerc s’est exprimé sur l’incident survenu avec Max Verstappen lors de la relance du Grand Prix d’Espagne, après l’intervention tardive de la voiture de sécurité provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli.

À la reprise de la course, Verstappen, qui venait de chausser des pneus durs, a perdu le contrôle de sa monoplace à la sortie du dernier virage, offrant une opportunité à Leclerc de l’attaquer en ligne droite. Les deux voitures se sont retrouvées côte à côte à l’approche du premier virage, et un léger contact s’est produit entre la roue avant du Néerlandais et la monoplace du pilote Ferrari.

Interrogé après l’arrivée, Leclerc a estimé que la responsabilité de l’incident était partagée entre les deux protagonistes, évoquant un duel serré mais sans animosité.

« C’était une bataille pour la position sur la piste afin de profiter de l’aspiration des pilotes devant », a déclaré Leclerc. « Max voulait me pousser vers l’intérieur, là où il y a toute la gomme. Je ne voulais pas trop m’y engager, alors j’ai essayé de le pousser vers la gauche. Il y a eu un petit contact, mais heureusement pour nous, cela n’a pas eu de conséquences. »

Leclerc a terminé la course à la troisième place, signant ainsi son troisième podium en F1 cette saison.

« Je suis vraiment heureux », a déclaré Leclerc. « Évidemment, hier, j’ai sacrifié une partie de mes qualifications afin d’avoir de meilleurs pneus pour aujourd’hui. Je ne savais pas si cela allait payer. Finalement, ça a été le cas. Je pense que dans une course normale, nous aurions terminé en quatrième position. Avec la voiture de sécurité, nous avons eu de la chance et avons décroché un podium. Je suis donc très heureux. »

Leclerc assume pleinement le pari stratégique manqué en qualifications

Charles Leclerc a tenu à assumer « l’entière responsabilité » de la stratégie adoptée par Ferrari lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote monégasque, qui s’élancera depuis la septième position sur la grille à Barcelone, a choisi de ne réaliser qu’une seule tentative en Q3, contrairement à ses rivaux directs qui ont tous effectué deux tours rapides.

Cette approche visait à préserver un train de pneus tendres pour la course, qui devrait se jouer sur deux arrêts, les gommes dures C1 s’étant montrées peu efficaces sur le circuit catalan.

Devancé par Lewis Hamilton – cinquième – pour la deuxième fois seulement cette saison, Leclerc a reconnu que cette décision lui revenait et n’a pas cherché à en imputer la responsabilité à son équipe.

« Je pense qu’il est toujours plus facile avec deux trains en Q3, et je ne sais pas combien de temps j’aurais pu gagner », a déclaré Leclerc. « Mais j’assume l’entière responsabilité du déroulement des qualifications, c’était mon choix. En Q3, j’ai choisi de partir au milieu alors que l’équipe me poussait à partir à la fin. Je voulais avoir un plan B au cas où je commettais une erreur lors du premier tour, et je voulais avoir la possibilité de faire un deuxième tour. C’est donc ma responsabilité, et nous avons fait ces choix pour avoir de meilleurs pneus pour la course. Si nous faisons une très mauvaise course, je devrai assumer la responsabilité d’un mauvais week-end. Si tout se passe bien, je serai heureux de m’attribuer le mérite d’avoir poussé l’équipe dans une certaine direction, mais seul le temps nous le dira. Évidemment, la 7e place est un peu en dessous de nos attentes, même avec les choix que j’ai faits pour les qualifications, je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’est comme ça, le choix est fait. »

GP de Monaco – Lando Norris intouchable, les Français brillent

Lando Norris a remporté son premier Grand Prix de Monaco ce dimanche après une course pleine de maîtrise. Il s’est imposé devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Isack Hadjar et Esteban Ocon terminent à de belles sixième et septième positions.

Départ – Norris garde la tête, VSC déployé

Lando Norris a gardé la tête de la course au départ devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Même si le Britannique a conservé l’avantage de sa pole, il a tout de même bloqué ses deux roues au premier virage, sans incidence pour le reste de sa course.

À l’arrière, Bortoleto a tapé au Portier après s’être fait pousser dehors par Antonelli. Le Brésilien a tout de même pu repartir même si cet incident a déclenché la voiture de sécurité virtuelle. Sous cette dernière, Tsunoda, Gasly et Bearman se sont arrêtés dès la fin du premier tour dans une course où deux arrêts étaient obligatoires.

Au neuvième tour de course, Pierre Gasly est allé taper l’arrière de la Red Bull de Yuki Tsunoda au freinage de la Nouvelle Chicane brisant son train avant gauche signifiant la fin de son Grand Prix. Le Japonais se demandait alors à la radio si le pilote Alpine était « idiot ». Il est à noter que Tsunoda s’est bel et bien décalé dans la zone de freinage, piégeant son ancien coéquipier. 

Stratégie très intelligente chez Racing Bulls et Williams

Avec ces deux arrêts aux stands obligatoires, Racing Bulls a déployé une stratégie agressive demandant à Liam Lawson, neuvième, de ralentir tout le peloton permettant à son coéquipier Isack Hadjar de faire ses deux arrêts et de ressortir devant le Néo-Zélandais.

Après avoir vu la stratégie de Racing Bulls, c’est Williams qui a décidé de jouer le même jeu avec un Carlos Sainz qui a largement ralenti le peloton permettant à Alex Albon d’effectuer deux arrêts gratuits. Mais l’écurie de Grove a fait encore mieux que VCARB en demandant ensuite à Albon de laisser passer Sainz pour permettre à ce dernier de profiter de deux arrêts gratuits à son tour, le Thaïlandais bloquant le peloton derrière.

Une situation tellement frustrante pour George Russell juste derrière Albon que le Britannique a semblé avoir fait exprès de passer le pilote Williams en coupant la Nouvelle Chicane sans rendre la position. Une situation qui n’a pas plus aux commissaires qui ont décidé de donner un drive through à Russell.

Fernando Alonso qui était positionné à une très belle sixième place a été contraint à l’abandon suite à un problème sur son Aston Martin à mi-course. L’Espagnol une nouvelle fois malchanceux alors que les points lui étaient promis.

Max Verstappen tente le tout pour le tout

De son côté, Max Verstappen s’est plaint de ses passages de rapport à sa manière : « Ah mes passages de rapports ressemblent à ceux du Grand Prix de Monaco 1972 ». 

Chez Red Bull on a par ailleurs tenté une stratégie assez agressive pour le Néerlandais en restant le plus longtemps possible en piste en première position avec ses pneus usés laissant les autres leaders se rapprocher. L’objectif est évidemment d’attendre un éventuel drapeau rouge, qui n’arrivera finalement jamais.

Cette situation a tout de même créé un petit train derrière Verstappen composé de Norris, Leclerc et Piastri, le Monégasque mettant la pression sur la McLaren.

Résistant à la pression, Lando Norris s’impose devant Charles Leclerc, Oscar Piastri, Max Verstappen et Lewis Hamilton. Seuls ces cinq pilotes terminent dans le même tour. Isack Hadjar termine lui à un tour mais à une magnifique sixième place, bien aidé par la stratégie de son écurie. Esteban Ocon septième réalise lui aussi une grosse performance dans les rues de la principauté. Pour trouver trace de la première Mercedes il faut remonter jusqu’en 11e position avec George Russell. Pire, Antonelli termine 18e et bon dernier à 3 tours des leaders après une stratégie hasardeuse pour les pilotes des Flèches d’Argent.

Sondage – Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Auteur du deuxième temps en qualifications, en lutte pour la pole jusqu’au bout, Charles Leclerc peut-il aller décrocher une deuxième victoire consécutive à domicile ? Il sera entouré ce dimanche sur la grille des deux McLaren, celle de Lando Norris en pole et celle de Oscar Piastri, troisième. En revanche, le Monégasque aura du mal à bénéficier du jeu d’équipe suite à la pénalité reçue par Lewis Hamilton qui le repousse au septième rang sur la grille.

Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Leclerc « très frustré » après avoir loupé la pole à domicile

Charles Leclerc a exprimé sa frustration après les qualifications où il n’a pas su rééditer sa performance de l’an passé, échouant à 109 millièmes de la pole position réalisée par Lando Norris.

Malgré un « vraiment bon » dernier tour lancé en Q3, Charles Leclerc a dû se contenter de la deuxième place dans un week-end où la Ferrari SF-25 semble enfin prendre vie, de quoi nourrir des regrets quand on sait l’importance de la pole à Monaco. Le Monégasque regrettait par ailleurs le déroulé de la dernière partie des qualifications où il a rencontré du trafic sur sa première tentative.

« Il y a toujours quelque chose à améliorer », a reconnu Leclerc. « Au final, c’était le meilleur résultat que nous pouvions obtenir. Je pense que le tour était vraiment bon. C’est un peu dommage pour le premier tour, car un bon premier tour donne un peu plus de confiance pour le deuxième. Je n’ai pas pu en profiter, j’ai été gêné par le trafic dans le secteur 2, mais c’est comme ça. Je suis évidemment très frustré. Nous savons que nous n’avons pas tout à fait la voiture pour viser la victoire cette année, mais ce week-end, la voiture semblait bien fonctionner. Partir deuxième ici ça va être difficile de prendre la première place. »

Déjà auteur de trois pole positions sur ses terres, et à nouveau tout proche d’en décrocher une quatrième, il a été demandé à Charles Leclerc pourquoi ce circuit lui convenait à ce point sur un tour chrono.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « J’aime les circuits urbains en général. J’aime vraiment me donner à fond en qualifications et prendre le maximum de risques. Je pense que cela paie la plupart du temps. Parfois, cela ne paie pas. Mais je suis quand même fier du résultat que nous avons obtenu aujourd’hui. Sur le papier, cela s’annonçait comme un week-end très difficile pour nous. Au final, ce n’est pas si mal. »