Jenson Button recadre John Elkann après ses critiques envers les pilotes Ferrari

Jenson Button, champion du monde de F1 2009, a réagi aux remarques sévères formulées par le président de Ferrari, John Elkann, à l’encontre de Charles Leclerc et Lewis Hamilton. L’écurie italienne sort d’un Grand Prix de São Paulo particulièrement difficile, marqué par un double abandon et un week-end sans le moindre point.

À l’issue de la course, Elkann avait déclaré aux médias italiens que ses pilotes devaient « se concentrer sur la conduite et parler moins », une critique perçue comme un rappel à l’ordre public. Hamilton et Leclerc ont ensuite semblé répondre indirectement au président de 49 ans par leurs propres déclarations.

Button, qui a tiré sa révérence en tant que pilote lors des 8 Heures de Bahreïn le week-end dernier, s’est exprimé à son tour. Dans un commentaire publié sur Instagram, il a reproché à Elkann son attitude, estimant que « John devrait peut-être montrer l’exemple ».

Ce nouvel épisode intervient alors que Ferrari a glissé à la quatrième place du championnat des constructeurs. L’écurie de Maranello est également la seule du quatuor de tête à ne pas avoir remporté le moindre Grand Prix cette saison.

Quand Charles Leclerc jugeait que la F1 sans DRS serait « très ennuyeuse »

Le Drag Reduction System (DRS), introduit en Formule 1 en 2011 pour dynamiser le spectacle et faciliter les dépassements, est un outil qui divise toujours autant les fans et les experts. Cependant, après l’introduction de la nouvelle réglementation aérodynamique de 2022, censée permettre aux voitures de se suivre de plus près, le pilote monégasque Charles Leclerc (Ferrari) affirmait en 2021 que le DRS restait, pour le moment, absolument indispensable.

Alors que de nombreux observateurs espèraient que les nouvelles monoplaces rendraient le DRS obsolète, Leclerc estimait que son retrait rendrait les courses « très ennuyeuses ».

Leclerc expliquait ainsi que sans l’aileron arrière mobile, le nombre de dépassements chuterait de manière significative. Malgré les efforts déployés pour améliorer l’aérodynamisme des voitures de 2022, qui génèrent moins d’air sale pour la voiture suiveuse, l’effet de sillage (ou aspiration) seul ne suffit pas encore à garantir des opportunités de dépassement. Max Verstappen partageait alors ce point de vue, reconnaissant que sans le DRS à Djeddah, il n’aurait jamais pu prendre l’avantage sur Leclerc lors du GP de 2021.

Le Monégasque tempèrait toutefois son propos. S’il jugeait le DRS nécessaire, il admettait que le delta de vitesse qu’il procure est parfois trop important. Il arrive en effet que le dépassement soit effectué en ligne droite, sans laisser de véritable opportunité de bagarre au freinage, donnant l’impression que la voiture passe « comme sur une autoroute ».

Charles Leclerc suggèrait ainsi que la F1 devrait peut-être reconsidérer la puissance du DRS, mais en aucun cas l’éliminer de l’équation. La présence du DRS est perçue par les pilotes comme la garantie que malgré les progrès en matière d’aérodynamisme, la Formule 1 ne retombera pas dans une ère où le statu quo de la position en piste ne peut être rompu que par la stratégie des stands. Depuis, cet artifice a été accepté des pilotes et des fans et ne semble plus faire autant polémique qu’au moment de son introduction. 

Kimi Antonelli a été contraint rouler avec une voiture endommagée au Brésil

Kimi Antonelli a révélé qu’il avait dû composer avec une voiture endommagée pendant la majeure partie du Grand Prix de São Paulo, après un accrochage survenu dès les premiers tours avec Charles Leclerc.

Le jeune pilote Mercedes s’est retrouvé dans une situation délicate lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité, au cœur d’un peloton particulièrement compact. En abordant le premier virage, Antonelli s’est retrouvé coincé entre Oscar Piastri à l’intérieur et Leclerc à l’extérieur, les trois pilotes tentant d’entrer côte à côte dans la courbe. Le contact était inévitable : la Ferrari de Leclerc a été envoyée dans les dégagements suite à un choc avec la Mercedes, entraînant son abandon, tandis qu’Antonelli a pu poursuivre sa course, non sans conséquences.

L’Italien a confirmé après la course qu’il avait ressenti immédiatement les effets de l’incident sur sa monoplace, affectant sa performance tout au long de l’épreuve. Il a également expliqué les circonstances de ce contact, évoquant une portion de piste encore humide au moment du redémarrage.

« Tout d’abord, lors du redémarrage, j’ai accéléré un peu sur la portion mouillée, ce qui a fait patiner mes roues et m’a fait perdre de la vitesse dans le virage n°1 », a détaillé Antonelli devant les médias.

Ce léger dérapage a suffi à déséquilibrer sa trajectoire et à provoquer la collision avec Piastri, puis Leclerc. Malgré les dommages subis sur sa voiture, Antonelli est parvenu à conserver un rythme compétitif, terminant la course sur le podium derrière Lando Norris et Max Verstappen.

« Mais pour être honnête, je me suis retrouvé dans une position très difficile, car j’avais une voiture à l’extérieur et une autre à l’intérieur. J’ai essayé de freiner tard, mais pas trop tard. Le problème, c’est que je ne voyais plus la voiture à côté de moi. J’ai quand même essayé de suivre une trajectoire correcte compte tenu de ma position, mais j’ai fini par être percuté. »

Antonelli a pu poursuivre le Grand Prix et a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, signant ainsi le meilleur résultat de sa carrière pour un rookie. Cependant, le jeune homme de 19 ans a déclaré que l’alignement de sa direction n’était pas correct pour le reste du Grand Prix après sa collision dans le virage n° 1.

« J’ai eu de la chance de m’en sortir comme ça, car j’ai évidemment percuté Charles assez violemment », a-t-il déclaré. « Malheureusement, j’ai mis fin à sa course, mais de mon côté, j’ai eu la chance de m’en sortir sans trop de dommages. Ma voiture a subi des dommages mineurs. Je pense que le volant n’était pas tout à fait droit, mais j’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir et de pouvoir continuer ma course. »

Lando Norris s’impose à São Paulo et creuse l’écart dans la course au titre

Lando Norris a remporté le Grand Prix du Brésil, signant une deuxième victoire consécutive qui consolide sa position de leader du championnat du monde. Auteur d’un week-end parfait, le pilote McLaren a dominé la course du départ jusqu’au drapeau à damier, démontrant une nouvelle fois sa maîtrise et sa constance dans cette fin de saison décisive.

Derrière lui, Kimi Antonelli a obtenu le meilleur résultat de sa jeune carrière en terminant deuxième. Le pilote Mercedes a dû résister dans les derniers tours à la pression d’un Max Verstappen déchaîné, revenu du fond de la grille après s’être élancé depuis la voie des stands. Le Néerlandais, auteur d’une superbe remontée, complète le podium et limite les dégâts dans la lutte pour le titre.

Le départ a été marqué par de multiples incidents. La voiture de sécurité est rapidement intervenue après l’abandon du pilote local Gabriel Bortoleto. Au redémarrage, Oscar Piastri a tenté une manœuvre audacieuse sur Antonelli et Charles Leclerc, provoquant un contact qui a entraîné l’abandon du Monégasque. Jugé responsable, Piastri a écopé d’une pénalité de 10 secondes, ruinant ses espoirs de podium.

Le chaos s’est poursuivi dans le peloton. Yuki Tsunoda et Lewis Hamilton ont chacun été pénalisés pour des accrochages distincts, tandis que Tsunoda a même écopé d’une deuxième sanction après une erreur d’application de sa première pénalité.

Devant, Norris a géré sa course à la perfection. Après un premier arrêt au 31e tour pour chausser les pneus tendres, il a repris la tête à Verstappen avant d’effectuer un deuxième arrêt stratégique au 50e tour, maintenant son avance jusqu’à l’arrivée.

Derrière le trio de tête, George Russell a sauvé la quatrième place malgré la pression de Piastri, qui a dû se contenter de la cinquième position. Oliver Bearman (Haas) a confirmé sa belle forme en terminant sixième, devant Liam Lawson et Isack Hadjar (Racing Bulls). Nico Hulkenberg (Sauber) et Pierre Gasly (Alpine) complètent le top 10.

Grâce à ce succès, Norris accroît son avance au championnat et se rapproche un peu plus de son premier titre mondial, tandis que Verstappen devra désormais compter sur un miracle pour inverser la tendance lors des dernières manches de la saison.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix du Brésil

Découvrez le classement complet du championnat de F1 après le Grand Prix du Brésil, qui s’est déroulé à São Paulo, sur le célèbre circuit d’Interlagos !

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull341
4G. RussellMercedes276
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes122
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber43
10I. HadjarVCARB43
11O. Bearman Haas40
12F. AlonsoAston Martin40
13C. SainzWilliams38
14L. LawsonVCARB36
15L.StrollAston Martin32
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes398
3Red Bull 366
4Ferrari362
5Williams111
6Racing Bulls82
7Aston Martin72
9Haas70
8Sauber62
10Alpine22

Classement et résultat du Grand Prix du Brésil 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 du Brésil 2025, qui s’est déroulé à Interlagos, à São Paulo !

Classement du Grand Prix du Brésil 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Lando NORRIS
McLaren LAP 71
2
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +10.388
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +10.750
4
 
George RUSSELL
Mercedes +15.267
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren +15.749
6
 
Oliver BEARMAN
Haas +29.630
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +52.642
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +52.873
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +53.324
10
 
Pierre GASLY
Alpine +53.914
11
 
Alexander ALBON
Williams +54.184
12
 
Esteban OCON
Haas +54.696
13
 
Carlos SAINZ
Williams +55.420
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +55.766
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +57.777
16
 
Lance STROLL
Aston Martin +58.247
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +69.176
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari DNF
19
 
Charles LECLERC
Ferrari DNF
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake DNF

Course Sprint – Norris creuse l’écart au championnat après le crash de Piastri

Lando Norris a tiré pleinement parti du spectaculaire abandon d’Oscar Piastri pour prendre une avance de neuf points au championnat du monde de Formule 1, à l’issue d’un sprint chaotique sur le circuit d’Interlagos, théâtre du Grand Prix du Brésil 2025.

Le tournant de la course est survenu au sixième tour, lorsque Piastri a perdu le contrôle de sa McLaren en heurtant un vibreur encore humide à la sortie du virage Senna S. Sa roue avant gauche a glissé sur la surface détrempée, envoyant la voiture australienne en tête-à-queue à haute vitesse, avant de finir dans la barrière de sécurité.

Cet accident marque le quatrième incident récent du jeune pilote, après ses sorties de piste lors des qualifications et de la course en Azerbaïdjan, ainsi qu’un autre accident lors du sprint d’Austin.

Derrière lui, Kimi Antonelli (Mercedes), qui suivait de près Lando Norris, a indiqué à la radio que le Britannique aurait soulevé de l’eau en passant sur le vibreur, laissant une traînée piégeuse pour les voitures suivantes. Quelques instants plus tard, Nico Hülkenberg (Sauber) et Franco Colapinto (Alpine) ont été victimes du même piège, percutant la même barrière.

Alors qu’une voiture de sécurité avait d’abord été déployée, la direction de course a finalement interrompu l’épreuve sous drapeau rouge, afin de permettre les réparations nécessaires sur les barrières endommagées. Les 17 pilotes restants sont rentrés aux stands à la fin du septième tour, provoquant un retard de 26 minutes.

Les mécaniciens de Sauber ont profité de cette pause pour réparer la voiture de Hülkenberg, lui permettant de repartir, bien qu’en dernière position.

Le sprint a repris sous un départ derrière la voiture de sécurité, une procédure inhabituelle pour une course sur piste légèrement humide. Norris a parfaitement géré la reprise pour remporter sa première victoire en sprint de la saison, consolidant ainsi son avance au championnat.

Antonelli a terminé deuxième, devant son coéquipier George Russell, tandis que Max Verstappen (Red Bull), seulement quatrième, pointe désormais à 39 points du leader, avec 108 points encore en jeu.

La course s’est conclue sous double drapeau jaune, à la suite d’un accident spectaculaire du héros local Gabriel Bortoleto (Sauber) dans le dernier tour, à l’entrée du virage 1 — heureusement sans blessure grave pour le pilote brésilien, malgré la violence du choc. 

La grille de départ ajustée pour la Course Sprint du GP du Brésil 2025

Découvrez la grille de départ complète de la course sprint du Grand Prix de Formule 1 du Brésil 2025 à Interlagos !

Grille de départ complète – Sprint du Grand Prix du Brésil de F1 2025 (São Paulo)

Position

Pilote

Écurie

1er

Lando Norris

McLaren

2e

Kimi Antonelli

Mercedes

3e

Oscar Piastri

McLaren

4e

George Russell

Mercedes

5e

Fernando Alonso

Aston Martin

6e

Max Verstappen

Red Bull

7e

Lance Stroll

Aston Martin

8e

Charles Leclerc

Ferrari

9e

Isack Hadjar

Racing Bulls

10e

Nico Hülkenberg

Stake

11e

Lewis Hamilton

Ferrari

12e

Alex Albon

Williams

13e

Pierre Gasly

Alpine

14e

Gabriel Bortoleto

Stake

15e

Oliver Bearman

Haas

16e

Franco Colapinto

Alpine

17e

Liam Lawson

Racing Bulls

18e

Esteban Ocon

Haas

Voie des stands

Carlos Sainz

Williams

Voie des stands

Yuki Tsunoda

Red Bull

 

Grand Prix du Mexique : Lando Norris triomphe et reprend la tête du championnat face à Piastri

Lando Norris a signé une victoire magistrale au Grand Prix du Mexique, reprenant les commandes du championnat du monde de Formule 1. Dominé par Oscar Piastri durant les 15 dernières manches, le Britannique profite de la contre-performance de son coéquipier McLaren à Mexico pour reprendre l’avantage d’un seul point, à quatre courses du terme de la saison.

Norris décroche ainsi la dixième victoire de sa carrière, devant Charles Leclerc et Max Verstappen. Ollie Bearman réalise quant à lui une remarquable quatrième place, tandis que Piastri ne peut faire mieux que cinquième, notamment en raison d’une voiture de sécurité virtuelle déployée en fin de course. Cette décision, jugée controversée, a empêché Verstappen et Piastri — tous deux prétendants au titre — de tenter une remontée dans les derniers tours, après la sortie de piste de Carlos Sainz.
Un dépassement supplémentaire aurait permis à Piastri de conserver la tête du championnat.

Départ mouvementé

La course, longue de 71 tours, a débuté dans la confusion. Leclerc et Verstappen ont manqué le premier virage après un départ à quatre de front, tandis que Norris, parti en tête, conservait la première place à la fin du tour initial, après que Leclerc a dû restituer un avantage obtenu hors piste.
George Russell s’est emporté à la radio contre Verstappen, coupable selon lui d’avoir traversé l’herbe pour garder la quatrième position. Le Néerlandais, seul pilote du top 5 parti en pneus médiums, a néanmoins été signalé à la direction de course pour cet épisode, tout comme son accrochage musclé avec Lewis Hamilton au sixième tour, qui l’a vu repousser la Ferrari hors de la piste.
Russell, pris dans la confusion, a chuté à la septième place, tandis que le jeune Ollie Bearman profitait du chaos pour se hisser au quatrième rang.

Alors que Norris s’échappait avec trois secondes d’avance dès le neuvième tour, Piastri, en difficulté dans la seconde McLaren, stagnait à la neuvième place. Leclerc et Hamilton suivaient le leader, Verstappen pointant cinquième derrière Bearman, hors de portée du DRS. Les commissaires ont ensuite ouvert plusieurs enquêtes, notamment sur Carlos Sainz et Fernando Alonso pour avoir quitté la piste, sans donner suite.

Au 15e tour, la hiérarchie s’est figée, avant l’abandon de Liam Lawson (Racing Bull) après un incident évité de justesse avec des commissaires sur la piste. Norris, solide leader, comptait alors cinq secondes d’avance sur Leclerc.
Hamilton, troisième, écopait de 10 secondes de pénalité pour avoir gagné un avantage en sortant des limites de piste face à Verstappen, un coup dur pour le septuple champion qui visait son premier podium avec Ferrari. Le Néerlandais, lui, était blanchi pour un incident similaire.
Carlos Sainz lançait ensuite la valse des arrêts au 19e tour, mais un excès de vitesse dans la voie des stands lui valait une pénalité de cinq secondes.
Hamilton s’arrêtait au 23e tour, perdant un temps précieux avec sa sanction. Bearman imitait le mouvement un tour plus tard, tout comme Piastri, qui parvenait à ressortir devant la Ferrari. Devant, Norris gérait parfaitement son avance, insensible aux multiples rebondissements derrière lui.

Stratégies et moments de tensions

La seconde salve d’arrêts bouleversait de nouveau la course. Verstappen, dernier des leaders à s’arrêter au 37e tour, ressortait derrière Hamilton mais disposait de pneus plus frais pour la fin.
Chez Mercedes, Russell exprimait son mécontentement face à Antonelli, qu’il jugeait trop lent devant lui alors qu’il visait la troisième place. Malgré les tensions, l’équipe ordonnait finalement un échange de positions.
À l’avant, Norris s’envolait avec 20 secondes d’avance sur Leclerc, tandis que Bearman résistait brillamment à Russell pour conserver la quatrième place provisoire, en vue d’un premier podium pour Haas.
Piastri, relancé par une stratégie à deux arrêts, dépassait Ocon et Russell pour remonter au cinquième rang, gagnant des points cruciaux dans la lutte au titre.

Dénouement sous voiture de sécurité virtuelle

La fin de course voyait Verstappen revenir sur Leclerc pour la deuxième place et Piastri se rapprocher dangereusement de Bearman. Mais la sortie de piste de Sainz dans le stade déclenchait une voiture de sécurité virtuelle, figeant le classement.
Relancée brièvement dans les derniers virages, la course s’achevait sans changement : Norris s’imposait devant Leclerc et Verstappen, Bearman signait un superbe quatrième rang, et Piastri devait se contenter de la cinquième position.
Une conclusion frustrante pour le pilote australien, qui perd la tête du championnat — et un triomphe éclatant pour Lando Norris, désormais de retour aux commandes.

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix de Mexico

Découvrez les résultats des qualifications avant le Grand Prix de Formule 1 du Mexique 2025 à Mexico !

Classement des qualifications du Grand Prix de Mexico

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.586 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:15.848 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:15.938 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:16.034 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:16.070 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.118 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:16.172 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:16.174 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:16.252 S
10
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:16.460 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:16.816 S
12
 
Esteban OCON
Haas 1:16.837 S
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:17.016 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:17.103 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:18.072 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:17.412 S
17
 
Alexander ALBON
Williams 1:17.490 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:17.546 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:17.606 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:17.670 S

Grand Prix de Mexico – EL2 – Verstappen confirme sa bonne forme du moment

Max Verstappen a repris les commandes à Mexico en signant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres. Le Néerlandais, quadruple champion du monde, a rappelé son statut de favori après avoir manqué la FP1 — conformément au règlement de la FIA, qui impose aux équipes de céder leur voiture à un rookie au moins deux fois par an.

Aux côtés de Verstappen, plusieurs autres titulaires, dont Lando Norris, Lewis Hamilton, George Russell, Lance Stroll, Pierre Gasly, Oliver Bearman, Liam Lawson et Carlos Sainz, avaient également observé la première séance depuis les stands.

De retour en piste, le pilote Red Bull a bouclé un tour en 1:17.392, devançant Charles Leclerc (Ferrari) de 0,153 seconde et Kimi Antonelli (Mercedes) de 0,174 seconde. Verstappen, qui a remporté trois des quatre dernières courses, continue de réduire son écart avec Oscar Piastri, leader du championnat. L’Australien, victime de plusieurs erreurs ces dernières semaines, a terminé seulement 12e de cette séance, à 0,840 seconde.

Une Red Bull adaptée à l’altitude

La RB21 de Verstappen bénéficiait d’un nouveau plancher et d’un système de refroidissement renforcé, nécessaires pour faire face à l’altitude de 2 238 mètres de Mexico, où l’air, plus rare de 20 %, met à rude épreuve les moteurs et les freins.

Résumé de la séance

Dès le début, Charles Leclerc a pris la tête en 1:18.669 avec les pneus moyens. Malgré plusieurs « ratés » signalés sur sa McLaren, Lando Norris s’est placé à seulement 0,012 seconde, tandis que Lewis Hamilton s’est approché à 0,020 seconde après une petite sortie de piste dans le virage 12.

Après un premier quart d’heure très serré — moins d’un dixième séparant les quatre premiers —, Leclerc a amélioré son temps avant de perdre quelques dixièmes dans le dernier secteur. Alex Albon a ensuite effleuré le mur du stade avec sa Williams, ruinant un tour prometteur. Kimi Antonelli, brièvement bloqué au garage pour un problème technique, est revenu en piste pour décrocher le deuxième meilleur chrono provisoire.

À la mi-séance, le passage général aux pneus tendres a permis à Leclerc d’abaisser la référence en 1:17.545, avant que Verstappen ne s’empare définitivement du meilleur temps avec 1:17.392, un chrono jamais battu jusqu’au drapeau à damier.

Derrière lui, Leclerc, Antonelli, Norris et Hamilton complètent le top 5. George Russell et Yuki Tsunoda suivent, devant Fernando Alonso, Carlos Sainz et Lance Stroll. En revanche, Alex Albon a dû se contenter du 19e temps, seul Pierre Gasly (Alpine) terminant derrière lui, à 1,8 seconde du leader.

Helmut Marko félicite Leclerc pour sa défense face à Norris

Helmut Marko a salué l’impressionnante défense de Charles Leclerc contre Lando Norris lors du Grand Prix des États-Unis, plaisantant qu’il devrait lui envoyer « quelques cartons de Red Bull ».

Sur le Circuit des Amériques, Max Verstappen a signé une victoire facile, offrant à Red Bull sa troisième victoire en quatre courses. Cette performance permet au Néerlandais de réduire l’écart avec Oscar Piastri à seulement 40 points, à cinq manches de la fin de la saison.

La course de Verstappen a été facilitée par Leclerc, qui était le seul pilote du top 15 à s’élancer avec des pneus tendres, lui donnant un avantage immédiat pour dépasser Norris au virage 1. Alors que la dégradation de ses gommes le poussait à se défendre intensément contre Norris, Verstappen a pu creuser un écart confortable en tête, échappant à toute menace jusqu’au drapeau à damier.

Après la course, Marko a souligné l’importance de cette stratégie involontaire de Leclerc : « Je devrais lui envoyer quelques caisses de Red Bull, mais cela nous a aidés car nous n’étions pas sous pression immédiate », a-t-il déclaré à GP Blog.

« Nous avions la vitesse nécessaire, même si Lando avait été juste derrière. » Marko estime qu’aucun des circuits restants ne conviendra particulièrement à une équipe en particulier. « Non, car il n’y a plus de circuits McLaren ou Mercedes », a expliqué Marko. « Nous parlons de dizaines ou de milliers, la différence dans les virages. Et puis nous savons tous qu’il y a une différence, et elle est de taille. »

Solide prestation d’ensemble pour Ferrari aux Etats-Unis

Il a été décidé par Ferrari d’adopter une stratégie agressive pour Charles Leclerc, seul pilote du top 15 à prendre le départ avec des pneus tendres usés, la majorité des autres pilotes optant pour des pneus mediums, lors du GP des USA. Cela a permis au Monégasque de dépasser Lando Norris pour prendre la deuxième place à l’entrée du virage 1. Lewis Hamilton a conservé sa quatrième place de la grille de départ.

La voiture de sécurité est entrée en piste au 7e tour après une collision entre Carlos Sainz et Kimi Antonelli. Le rythme de Leclerc a commencé à baisser, ses pneus tendres étant en difficulté, mais il s’est battu avec acharnement et intelligence pour garder Norris derrière lui jusqu’au 22e tour, où le Monégasque est rentré aux stands pour passer aux pneus moyens.

Leclerc est néanmoins reparti en neuvième position et a commencé à remonter dans le classement, dépassant Nico Hülkenberg puis Yuki Tsunoda. Lewis Hamilton, dans le même temps, a effectué son unique arrêt pour changer ses pneus tendres au 31e tour. Norris s’est à nouveau rapproché de Leclerc au 38e tour et une bataille passionnante s’est engagée, qui s’est terminée en faveur de l’Anglais au 52e tour, reléguant le #16 à la troisième place.

Le Monégasque a enregistré son sixième podium de la saison, son 49e au total. C’était également le sixième podium de la saison pour la Scuderia, son 835e au total. Hamilton a terminé quatrième et attend encore de signer son premier podium en course avec la Scuderia.

« Je suis satisfait de notre week-end », a commenté Leclerc à l’issue de la course. « Nous avons très bien remonté la pente, après avoir connu un problème lors de la FP1 qui nous a mis en difficulté, puis progressé lors des qualifications sprint et de la course sprint, réalisé une bonne qualification et été récompensés par un podium après être restés concentrés sur notre travail. Nous avons adopté une stratégie plus agressive aujourd’hui, mon objectif était donc de gagner des places au départ. Arriver sur la grille en étant la seule voiture équipée de pneus tendres semblait risqué, mais cela a finalement porté ses fruits. Notre équipe a fait du bon travail et nous allons tout faire pour maintenir cette dynamique à l’approche des dernières manches de la saison. »

« Dans l’ensemble, ce dimanche a été productif », a ajouté de son côté Lewis Hamilton. « La course d’aujourd’hui a été un bon résultat pour l’équipe et nous avons marqué de précieux points. Mon premier relais était encourageant et je me battais pour la troisième place, mais après mon arrêt au stand, l’écart avec les trois premiers est devenu trop difficile à combler. Dans l’ensemble, le week-end a été positif. Il a montré les progrès que nous réalisons en tant qu’équipe et a confirmé qu’il y a encore du potentiel à exploiter dans la SF-25. Merci à tous les fans ici présents, qui ont apporté une énergie incroyable tout au long du week-end. »

 

Leclerc confie avoir eu peur après la stratégie audacieuse de Ferrari à Austin

Charles Leclerc a reconnu avoir ressenti une certaine inquiétude avant le départ du Grand Prix des États-Unis, en découvrant qu’il était le seul pilote du top 10 à s’élancer en pneus tendres. Un choix audacieux qui s’est toutefois révélé payant en début de course.

Parti troisième sur la grille, le Monégasque a rapidement profité de l’adhérence supplémentaire offerte par les pneus C4 pour dépasser Lando Norris, chaussé de pneus médium, et se hisser à la deuxième place derrière Max Verstappen. Ce dernier a ensuite creusé l’écart, tandis que Leclerc défendait sa position face à la McLaren.

Au 21e tour, Norris a finalement trouvé l’ouverture, avant que Leclerc ne s’arrête pour chausser des pneus médiums. Norris, de son côté, a opté pour les tendres en fin de course, ce qui lui a permis de reprendre l’avantage et de terminer deuxième, tandis que Leclerc offrait à Ferrari son premier podium depuis la Belgique.

Interrogé après l’épreuve, Leclerc a expliqué sa stratégie et ses doutes initiaux :

« J’étais un peu inquiet quand j’ai vu que j’étais la seule monoplace à rouler avec des pneus tendres au départ », a-t-il admis.

Malgré cette inquiétude, le choix a permis à Ferrari de rivaliser avec McLaren et Red Bull dans les premiers tours, confirmant la bonne forme du pilote et de la Scuderia sur le Circuit des Amériques.

« Je savais que c’était risqué, mais mon idée était d’utiliser les pneus tendres pour essayer de gagner de la vitesse. C’était assez optimiste, car nous avions deux voitures devant nous, mais c’est ce que nous avons essayé de faire. Nous avons gagné une place, ce qui nous a beaucoup aidés pour le reste de la course. Je suis donc globalement satisfait, car la deuxième moitié de l’année a été difficile. »

« Pour revenir sur le podium ici après une FP1 difficile avec le problème de boîte de vitesses, nous avons bien récupéré, donc je suis content. J’ai apprécié [les batailles avec Norris], malheureusement, j’ai perdu à la fin, mais je me suis amusé dans la voiture. »

Leclerc fustige Verstappen après les qualifications à Austin : « Il ne peut pas se plaindre à Singapour et faire la même chose ici »

Charles Leclerc n’a pas caché son irritation envers Max Verstappen après les qualifications du Grand Prix des États-Unis, estimant que le pilote Red Bull l’avait gêné lors de son dernier tour rapide sur le Circuit des Amériques.

Le pilote Ferrari, qui s’élancera troisième sur la grille derrière Lando Norris et Verstappen, a vu son ultime tentative compromise lorsque le Néerlandais — alors en tour de sortie — s’est retrouvé devant lui sur la trajectoire.

L’incident a particulièrement frustré Leclerc, qui avait besoin d’un tour propre après un tête-à-queue dans le dernier virage de sa première tentative en Q3. Sur la radio de son équipe, il a exprimé son agacement :

« Ce que Max a fait, c’est… Il ne peut pas se plaindre à Singapour alors qu’il fait la même chose ailleurs, donc… peu importe. » a déclaré le vainqueur de huit Grands Prix avant que l’ingénieur de course Bryan Bozzi ne lui demande d’ouvrir son DRS dans la ligne droite arrière et ne lui annonce qu’il avait obtenu la troisième place sur la grille.

« Putain. C’est dommage pour le trafic », a ajouté le pilote de 27 ans, ce à quoi Bozzi a rétorqué : « DRS, DRS Charles, DRS. »

Leclerc a répliqué : « Oui, oui, oui, oui ! Ne me le répétez pas dix fois, je suis sur le DRS. »

Leclerc faisait référence à l’épisode de Singapour, où Verstappen s’était publiquement plaint de Lando Norris, accusé de l’avoir gêné avec son sillage turbulent lors d’un tour de décélération.

Ironie du sort, à Austin, c’est le Néerlandais — déjà assuré de la pole position après un tour en 1:32.510 — qui s’est retrouvé au cœur d’une situation similaire, n’ayant pas franchi la ligne à temps pour entamer un second tour rapide.

Malgré cet accrochage indirect, Verstappen partira en tête pour la course principale, tandis que Leclerc espérera transformer sa frustration en performance sur les 53 tours du Grand Prix texan.

 

Classement et résultats et des Essais Libres du Grand Prix des États-Unis 2025

Découvrez les résultats très importants des essais libres à Austin avant les qualif sprint du Grand Prix des États-Unis de F1 2025 !

Résultats des Essais Libres du Grand Prix des États-Unis 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:33.294 S
2
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:33.549 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:33.573 S
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:33.639 M
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:33.648 S
6
 
Alexander ALBON
Williams 1:33.920 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:33.931 M
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:33.965 M
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:34.155 M
10
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:34.333 S
11
 
Esteban OCON
Haas 1:34.368 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:34.478 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:34.531 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:34.610 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:34.619 M
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:34.653 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:34.665 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:34.737 M
19
 
Carlos SAINZ
Williams 1:35.874 H
20
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:36.080 M

Un deepfake de Charles Leclerc généré par l’IA devient viral

Les vidéos deepfake et l’intelligence artificielle constituent une menace de plus en plus sérieuse, même pour le monde de la Formule 1, et le pilote Ferrari Charles Leclerc en a peut-être déjà été victime. Les clips générés par l’IA deviennent si réalistes qu’ils peuvent tromper même les spectateurs les plus attentifs, brouillant la frontière entre réalité et fiction.

Ces derniers mois, on a assisté à une vague croissante de vidéos en ligne créées à l’aide d’outils avancés tels que Sora d’OpenAI ou d’autres systèmes de génération de vidéos basés sur l’IA. Ces technologies peuvent reproduire les voix, les expressions faciales et les gestes humains avec une précision étonnante, même ceux de pilotes de Formule 1 comme Charles Leclerc.

À première vue, ces vidéos peuvent sembler inoffensives. Beaucoup montrent des personnalités connues s’adressant directement à leurs fans, commentant des courses ou partageant des messages émouvants. Mais derrière ces visages parfaitement rendus et ces intonations familières se cache une vérité troublante : ces mots n’ont jamais été prononcés par les personnes réelles. Chaque phrase, chaque mouvement et même la plus petite nuance faciale peuvent désormais être entièrement générés par l’intelligence artificielle.

Réel ou généré par l’IA ? Charles Leclerc en est peut-être déjà une « victime ».

Jusqu’à récemment, ces vidéos étaient souvent considérées comme des curiosités amusantes ou des moments viraux inoffensifs. Cependant, le risque potentiel est bien plus grand qu’il n’y paraît. Aujourd’hui, ces clips générés par l’IA ne suscitent peut-être que des rires ou de brèves réactions émotionnelles, mais demain, ils pourraient être utilisés pour diffuser de fausses déclarations, des informations mensongères ou de la propagande manipulatrice susceptibles de nuire gravement à la réputation.

Alors, où Charles Leclerc s’inscrit-il dans cette histoire ? Au cours des derniers jours, une vidéo montrant le pilote Ferrari délivrant un message émouvant à ses fans est devenue virale sur les réseaux sociaux. Cependant, en y regardant de plus près, certains détails subtils révèlent des incohérences suggérant l’utilisation d’une technologie de génération basée sur l’IA derrière ces images.

La dure réalité est qu’il devient de plus en plus difficile de faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est créé artificiellement. Le nombre d’utilisateurs « trompés » par ces vidéos continue d’augmenter, à mesure que la sophistication des deepfakes croît de manière exponentielle. Les réactions en ligne varient, allant de l’incrédulité à l’admiration, mais la confusion reste l’émotion dominante.

Imaginer un « pilote numérique » annonçant sa retraite ou un directeur d’écurie virtuel accusant un rival n’est plus un scénario de science-fiction. L’IA étant désormais capable de reproduire des images et des voix presque parfaites, de telles vidéos pourraient facilement déclencher des crises de relations publiques, des tensions entre les équipes, voire influencer la valeur commerciale des marques impliquées dans la Formule 1.

Les mots de la fille de Robin Williams : « C’est dégoûtant »

Ce problème ne se limite pas au monde du sport. L’utilisation abusive de l’intelligence artificielle a également suscité l’indignation dans l’industrie du divertissement. La fille de l’acteur décédé Robin Williams a fermement condamné la création de vidéos numériques qui reproduisent l’image et la voix de son père, qualifiant ce phénomène de profondément irrespectueux et moralement répréhensible.

« Voir l’héritage de personnes réelles réduit à « ça leur ressemble et ça leur fait penser, donc ça suffit » juste pour que d’autres puissent produire des contenus horribles sur TikTok et faire des marionnettes des morts est révoltant. Vous ne faites pas de l’art, vous créez des hot-dogs dégoûtants et surtraités à partir de vies humaines. C’est révoltant », a-t-elle déclaré, dans des mots qui traduisent parfaitement la dégradation éthique et culturelle vers laquelle les médias générés par l’IA pourraient nous conduire.

Sa déclaration percutante trouve un écho au-delà d’Hollywood. En Formule 1, où l’image et l’authenticité sont cruciales tant pour les équipes que pour les pilotes, des risques similaires commencent à apparaître.

Formule 1 et intelligence artificielle : un équilibre délicat

La Formule 1 a toujours été à la pointe de l’innovation technologique, repoussant sans cesse les limites du possible. Mais aujourd’hui, ce sport est confronté à un tout nouveau défi : protéger l’authenticité numérique de ses stars. La création et la diffusion de vidéos générées par l’IA qui imitent les pilotes et les directeurs d’équipe pourraient bientôt devenir une menace sérieuse pour la crédibilité de l’ensemble du sport.

À une époque où la frontière entre réalité et virtualité devient de plus en plus floue, la lutte pour préserver l’authenticité sera le prochain grand champ de bataille de la Formule 1. À mesure que les outils d’IA deviennent plus puissants, distinguer la réalité de la simulation pourrait bientôt devenir le défi le plus difficile à relever pour les équipes, les fans et les médias.

Dans un sport où chaque image vaut des millions et où chaque message peut façonner une réputation, distinguer le réel de l’artificiel pourrait bientôt devenir la course la plus cruciale — et la plus difficile — de toutes.

La grille F1 2026 : le plateau actuel et toutes les rumeurs

La situation contractuelle actuelle de chaque pilote de F1 – et toutes les rumeurs sur ce qui pourrait se passer ensuite

Écurie

Pilote

Fin de contrat

McLaren

Lando Norris

« Long terme »

 

Oscar Piastri

2028

Ferrari

Lewis Hamilton

Jusqu’en 2026, avec option pour 2027

 

Charles Leclerc

Plusieurs années

Red Bull

Max Verstappen

2028

 

À confirmer

 ? 

Mercedes

George Russell

Inconnu

 

Kimi Antonelli

Inconnu

Aston Martin

Fernando Alonso

2026

 

Lance Stroll

« 2025 et au-delà »

Alpine

Pierre Gasly

« Long terme »

 

À confirmer

?

Haas

Esteban Ocon

Contrat pluriannuel

 

Oliver Bearman

Contrat pluriannuel

Williams

Alex Albon

Contrat pluriannuel

 

Carlos Sainz

Contrat pluriannuel

Racing Bulls

À confirmer

 

À confirmer

Audi (Sauber)

Nico Hulkenberg

Contrat pluriannuel

 

Gabriel Bortoleto

Contrat pluriannuel

Cadillac

Valtteri Bottas

Contrat pluriannuel

 

Sergio Pérez

Contrat pluriannuel

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix de Singapour

Découvrez comment le Grand Prix de Singapour 2025 de F1 a influencé les classements des pilotes et des constructeurs de F1.

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull341
4G. RussellMercedes276
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes122
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber43
10I. HadjarVCARB43
11O. Bearman Haas40
12F. AlonsoAston Martin40
13C. SainzWilliams38
14L. LawsonVCARB36
15L.StrollAston Martin32
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes398
3Red Bull 366
4Ferrari362
5Williams111
6Racing Bulls82
7Aston Martin72
9Haas70
8Sauber62
10Alpine22

F1 – Classement du Grand Prix de Singapour 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 de Singapour 2025 à Marina Bay !

Classement du Grand Prix de Singapour 2025

# Pilote Écurie Écart Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes LAP 62 H
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +5.430 H
3
 
Lando NORRIS
McLaren +6.066 H
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +8.146 H
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +33.681 H
6
 
Charles LECLERC
Ferrari +45.996 H
7
 
Lewis HAMILTON

 
Ferrari +80.251 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +80.667 M
9
 
Oliver BEARMAN
Haas +93.527 H
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1 L S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1 L H
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1 L H
13
 
Lance STROLL
Aston Martin 1 L M
14
 
Alexander ALBON
Williams 1 L S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1 L S
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1 L M
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1 L H
18
 
Esteban OCON
Haas 1 L H
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1 L S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1 L S