Leclerc assume pleinement le pari stratégique manqué en qualifications

Charles Leclerc a tenu à assumer « l’entière responsabilité » de la stratégie adoptée par Ferrari lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote monégasque, qui s’élancera depuis la septième position sur la grille à Barcelone, a choisi de ne réaliser qu’une seule tentative en Q3, contrairement à ses rivaux directs qui ont tous effectué deux tours rapides.

Cette approche visait à préserver un train de pneus tendres pour la course, qui devrait se jouer sur deux arrêts, les gommes dures C1 s’étant montrées peu efficaces sur le circuit catalan.

Devancé par Lewis Hamilton – cinquième – pour la deuxième fois seulement cette saison, Leclerc a reconnu que cette décision lui revenait et n’a pas cherché à en imputer la responsabilité à son équipe.

« Je pense qu’il est toujours plus facile avec deux trains en Q3, et je ne sais pas combien de temps j’aurais pu gagner », a déclaré Leclerc. « Mais j’assume l’entière responsabilité du déroulement des qualifications, c’était mon choix. En Q3, j’ai choisi de partir au milieu alors que l’équipe me poussait à partir à la fin. Je voulais avoir un plan B au cas où je commettais une erreur lors du premier tour, et je voulais avoir la possibilité de faire un deuxième tour. C’est donc ma responsabilité, et nous avons fait ces choix pour avoir de meilleurs pneus pour la course. Si nous faisons une très mauvaise course, je devrai assumer la responsabilité d’un mauvais week-end. Si tout se passe bien, je serai heureux de m’attribuer le mérite d’avoir poussé l’équipe dans une certaine direction, mais seul le temps nous le dira. Évidemment, la 7e place est un peu en dessous de nos attentes, même avec les choix que j’ai faits pour les qualifications, je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’est comme ça, le choix est fait. »

GP de Monaco – Lando Norris intouchable, les Français brillent

Lando Norris a remporté son premier Grand Prix de Monaco ce dimanche après une course pleine de maîtrise. Il s’est imposé devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Isack Hadjar et Esteban Ocon terminent à de belles sixième et septième positions.

Départ – Norris garde la tête, VSC déployé

Lando Norris a gardé la tête de la course au départ devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Même si le Britannique a conservé l’avantage de sa pole, il a tout de même bloqué ses deux roues au premier virage, sans incidence pour le reste de sa course.

À l’arrière, Bortoleto a tapé au Portier après s’être fait pousser dehors par Antonelli. Le Brésilien a tout de même pu repartir même si cet incident a déclenché la voiture de sécurité virtuelle. Sous cette dernière, Tsunoda, Gasly et Bearman se sont arrêtés dès la fin du premier tour dans une course où deux arrêts étaient obligatoires.

Au neuvième tour de course, Pierre Gasly est allé taper l’arrière de la Red Bull de Yuki Tsunoda au freinage de la Nouvelle Chicane brisant son train avant gauche signifiant la fin de son Grand Prix. Le Japonais se demandait alors à la radio si le pilote Alpine était « idiot ». Il est à noter que Tsunoda s’est bel et bien décalé dans la zone de freinage, piégeant son ancien coéquipier. 

Stratégie très intelligente chez Racing Bulls et Williams

Avec ces deux arrêts aux stands obligatoires, Racing Bulls a déployé une stratégie agressive demandant à Liam Lawson, neuvième, de ralentir tout le peloton permettant à son coéquipier Isack Hadjar de faire ses deux arrêts et de ressortir devant le Néo-Zélandais.

Après avoir vu la stratégie de Racing Bulls, c’est Williams qui a décidé de jouer le même jeu avec un Carlos Sainz qui a largement ralenti le peloton permettant à Alex Albon d’effectuer deux arrêts gratuits. Mais l’écurie de Grove a fait encore mieux que VCARB en demandant ensuite à Albon de laisser passer Sainz pour permettre à ce dernier de profiter de deux arrêts gratuits à son tour, le Thaïlandais bloquant le peloton derrière.

Une situation tellement frustrante pour George Russell juste derrière Albon que le Britannique a semblé avoir fait exprès de passer le pilote Williams en coupant la Nouvelle Chicane sans rendre la position. Une situation qui n’a pas plus aux commissaires qui ont décidé de donner un drive through à Russell.

Fernando Alonso qui était positionné à une très belle sixième place a été contraint à l’abandon suite à un problème sur son Aston Martin à mi-course. L’Espagnol une nouvelle fois malchanceux alors que les points lui étaient promis.

Max Verstappen tente le tout pour le tout

De son côté, Max Verstappen s’est plaint de ses passages de rapport à sa manière : « Ah mes passages de rapports ressemblent à ceux du Grand Prix de Monaco 1972 ». 

Chez Red Bull on a par ailleurs tenté une stratégie assez agressive pour le Néerlandais en restant le plus longtemps possible en piste en première position avec ses pneus usés laissant les autres leaders se rapprocher. L’objectif est évidemment d’attendre un éventuel drapeau rouge, qui n’arrivera finalement jamais.

Cette situation a tout de même créé un petit train derrière Verstappen composé de Norris, Leclerc et Piastri, le Monégasque mettant la pression sur la McLaren.

Résistant à la pression, Lando Norris s’impose devant Charles Leclerc, Oscar Piastri, Max Verstappen et Lewis Hamilton. Seuls ces cinq pilotes terminent dans le même tour. Isack Hadjar termine lui à un tour mais à une magnifique sixième place, bien aidé par la stratégie de son écurie. Esteban Ocon septième réalise lui aussi une grosse performance dans les rues de la principauté. Pour trouver trace de la première Mercedes il faut remonter jusqu’en 11e position avec George Russell. Pire, Antonelli termine 18e et bon dernier à 3 tours des leaders après une stratégie hasardeuse pour les pilotes des Flèches d’Argent.

Sondage – Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Auteur du deuxième temps en qualifications, en lutte pour la pole jusqu’au bout, Charles Leclerc peut-il aller décrocher une deuxième victoire consécutive à domicile ? Il sera entouré ce dimanche sur la grille des deux McLaren, celle de Lando Norris en pole et celle de Oscar Piastri, troisième. En revanche, le Monégasque aura du mal à bénéficier du jeu d’équipe suite à la pénalité reçue par Lewis Hamilton qui le repousse au septième rang sur la grille.

Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Leclerc « très frustré » après avoir loupé la pole à domicile

Charles Leclerc a exprimé sa frustration après les qualifications où il n’a pas su rééditer sa performance de l’an passé, échouant à 109 millièmes de la pole position réalisée par Lando Norris.

Malgré un « vraiment bon » dernier tour lancé en Q3, Charles Leclerc a dû se contenter de la deuxième place dans un week-end où la Ferrari SF-25 semble enfin prendre vie, de quoi nourrir des regrets quand on sait l’importance de la pole à Monaco. Le Monégasque regrettait par ailleurs le déroulé de la dernière partie des qualifications où il a rencontré du trafic sur sa première tentative.

« Il y a toujours quelque chose à améliorer », a reconnu Leclerc. « Au final, c’était le meilleur résultat que nous pouvions obtenir. Je pense que le tour était vraiment bon. C’est un peu dommage pour le premier tour, car un bon premier tour donne un peu plus de confiance pour le deuxième. Je n’ai pas pu en profiter, j’ai été gêné par le trafic dans le secteur 2, mais c’est comme ça. Je suis évidemment très frustré. Nous savons que nous n’avons pas tout à fait la voiture pour viser la victoire cette année, mais ce week-end, la voiture semblait bien fonctionner. Partir deuxième ici ça va être difficile de prendre la première place. »

Déjà auteur de trois pole positions sur ses terres, et à nouveau tout proche d’en décrocher une quatrième, il a été demandé à Charles Leclerc pourquoi ce circuit lui convenait à ce point sur un tour chrono.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « J’aime les circuits urbains en général. J’aime vraiment me donner à fond en qualifications et prendre le maximum de risques. Je pense que cela paie la plupart du temps. Parfois, cela ne paie pas. Mais je suis quand même fier du résultat que nous avons obtenu aujourd’hui. Sur le papier, cela s’annonçait comme un week-end très difficile pour nous. Au final, ce n’est pas si mal. »

GP de Monaco, Qualifs – Superbe pole position pour Norris devant Leclerc

Lando Norris a signé la pole position dans les rues de Monaco juste devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Max Verstappen n’a pas pu faire mieux que cinquième alors que les Français ont brillé en Q3.

Q1 – Gasly éliminé, Antonelli dans le mur

La Q1 a été marquée par le crash de Kimi Antonelli à la Nouvelle Chicane en fin de session provoquant la sortie des drapeaux rouges. Une interruption de séance qui signifiait l’élimination dès la Q1 de Pierre Gasly seulement P18.

Le Français a vécu une séance mouvementée après avoir également été gêné par Lance Stroll en sortie du tunnel. « Choquant de la part de Stroll » pestait le Français à la radio. Le Canadien, qui se plaignait lui du soleil qui le gênait pour distinguer les monoplaces derrière lui, n’échappe pas à une investigation des commissaires.

Max Verstappen s’est lui plaint d’un Lewis Hamilton arrêté sur la trajectoire à Massenet : « P***** de Lewis ! C’était une grosse gêne ». Du côté de Lewis Hamilton l’erreur a été commise par Ricardo Adami, l’ingénieur de course du Britannique, qui lui a indiqué à tort que Verstappen était en train de ralentir. Le Britannique est sous enquête suite à cet incident.

Les éliminés en Q1 : Bortoleto P16, Bearman P17, Gasly P18, Stroll P19 et Colapinto P20.

Q2 – Problème pour Russell : Catastrophe pour Mercedes

Alors qu’Antonelli a fini sa Q1 dans le mur se qualifiant P15, George Russell a subi un problème technique sur sa Mercedes en début de Q2 signifiant une 14e place finale. Une journée à oublier pour les pilotes Mercedes qui partiront loin sur la grille ce dimanche et devront trouver des solutions pour remonter en course.

Autres surprises, les éliminations de Carlos Sainz et Yuki Tsunoda en Q2. L’Espagnol pointait à 6 dixièmes de son coéquipier qui s’est qualifié en Q3 en troisième place. Tsunoda est lui relégué à cinq dixièmes de son coéquipier.

À noter le passage en Q3 des deux Français restants Isack Hadjar et Esteban Ocon qui semblait pourtant en souffrance au volant de sa Haas ce week-end. Le pilote numéro 31 a exprimé sa joie à la radio lorsque son ingénieur lui a annoncé la bonne nouvelle.

Les éliminés en Q2 : Sainz P11, Tsunoda P12, Hülkenberg P13, Russell P14 et Antonelli P15.

Q3 – Norris bat le record de la piste

Sur le premier tour chrono ce sont les McLaren qui se sont positionnées en première ligne provisoire avec Norris devant Piastri et Leclerc en troisième place.

Les deux McLaren sont ressorties plus tôt que tout le monde en fin de Q3 leur permettant de faire deux tours chronos. C’est finalement Lando Norris qui a signé le record de la piste en 1:09.954 devant Charles Leclerc et Oscar Piastri.

Lewis Hamilton suit en quatrième place devant un Max Verstappen qui ne pouvait faire mieux que cinquième pointant à sept dixièmes de la pole. Juste derrière, c’est Isack Hadjar qui a signé une superbe performance avec un sixième temps tout comme Esteban Ocon avec une belle huitième place.

Voir le classement des qualifications du Grand Prix de Monaco

Bearman lourdement sanctionné sur la grille à Monaco, Stroll aussi pénalisé

Ollie Bearman a reçu pas moins de 10 places de pénalité sur la grille de départ à Monaco pour une infraction sous drapeau rouge. Lance Stroll a lui écopé d’une place de pénalité suite à son contact avec Charles Leclerc en EL1.

Un dépassement sous drapeau rouge qui coûte cher à Bearman

Le week-end commence mal pour Oliver Bearman qui reculera donc de 10 positions sur la grille sur un circuit où les dépassements sont pratiquement impossibles. Le jeune britannique a en effet dépassé Carlos Sainz sous régime de drapeau rouge en EL2.

« Bien avant le dépassement, la séance avait été interrompue par un drapeau rouge », ont indiqué les commissaires. « L’équipe a informé le pilote assez tardivement, juste avant que le dépassement n’ait lieu. Cependant, les images vidéo montrent clairement qu’un panneau lumineux situé directement devant le pilote indiquait le drapeau rouge et que le tableau de bord signalait également le drapeau rouge bien avant le dépassement. »

« Le règlement exige que les pilotes réduisent ‘immédiatement’ leur vitesse et retournent lentement à leurs stands respectifs (article 2.5.4.1 b)). Le même règlement avertit les pilotes qu’en cas de drapeau rouge, ‘les dépassements sont interdits’ et qu’ils doivent ‘se rappeler que des véhicules de course et de service peuvent se trouver sur la piste…’. »

« Le pilote a affirmé avoir vu les drapeaux rouges, mais avoir décidé de ne pas ralentir brusquement car il estimait que cela aurait été plus dangereux et que sa décision était la plus sûre dans cette situation. Nous ne sommes pas d’accord avec sa décision de ne pas prendre les mesures nécessaires pour ralentir suffisamment afin d’éviter de dépasser une autre voiture et de regagner lentement les stands, comme l’exige le règlement. L’obligation faite aux pilotes de ralentir immédiatement est uniquement motivée par des raisons de sécurité : ils ne savent pas ce qui se trouve devant eux ni la raison pour laquelle le drapeau rouge a été brandi. Cela est particulièrement vrai sur un circuit comme celui de Monaco. »

« Dans ces circonstances, aucun facteur atténuant ne peut être invoqué pour justifier le dépassement d’une voiture sous drapeau rouge. Nous avons donc infligé une pénalité de 10 places sur la grille de départ pour la course et 2 points de pénalité. »

Stroll jugé responsable du contact avec Leclerc

Le week-end a débuté fort à Monaco avec un accrochage dès les premières minutes des EL1 entre Lance Stroll et Charles Leclerc à l’épingle du Grand Hôtel.

Lance Stroll, sur un tour lent, avait laissé passer une autre voiture avant l’épingle avant de reprendre la trajectoire de course juste devant Charles Leclerc qui arrivait lui sur un tour lancé et qui n’a pas eu d’autre choix que de heurter l’arrière de l’Aston Martin du Canadien.

« Le pilote de la voiture n° 18 a déclaré que, bien que son équipe l’ait averti de l’arrivée de la voiture n° 16, il n’avait pas entendu le message radio, ce qui a conduit à l’incident », ont expliqué les commissaires. « Nous avons estimé que la voiture n° 18 était entièrement responsable de la collision. La voiture n° 16 n’était pas en mesure d’éviter la collision qui s’est produite. Dans ces circonstances, nous avons infligé une pénalité d’une place sur la grille de départ pour la course et un point de pénalité. »

GP de Monaco, EL3 – Leclerc réalise le triplé de meilleurs temps en essais libres

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de l’ultime séance d’essais libres comme il l’avait fait lors des EL1 et des EL2. Il devance Max Verstappen et Lando Norris.

Dans la première partie de séance, c’est Max Verstappen en médiums qui avait signé le meilleur chrono devant Charles Leclerc en tendres, les deux pilotes s’échangeant à tour de rôle le chrono référence.

Au moment de chausser un deuxième train de pneus neufs, les deux pilotes n’ont pas amélioré leur temps sur le premier tour chrono. Max Verstappen s’est ainsi plaint à la radio du manque d’adhérence sur sa gomme tendre neuve avant d’indiquer un peu plus tard que ces pneus étaient « inconduisibles ». Le Néerlandais n’aura finalement jamais amélioré sur ses pneus tendres. 

Charles Leclerc a lui bien amélioré son temps en 1:10.953, le seul à passer sous les 1:11. Il devance donc Max Verstappen et les deux pilotes McLaren, Norris devant Piastri.

La fin de séance a été marquée par le crash de Lewis Hamilton, cinquième temps au final, au niveau de Massenet. Le Britannique a perdu le train arrière de sa Ferrari avant d’aller percuter le mur extérieur à quelques heures du début des qualifications.

À noter ensuite la belle prestation des Williams sixième et huitième, Albon devant Sainz mais également de Lawson septième au volant de sa Racing Bulls. Pour retrouver trace d’une Mercedes il faut remonter jusqu’en 10e position avec Kimi Antonelli juste devant son coéquipier George Russell. Les Flèches d’Argent n’ont jamais semblé à l’aise dans les rues de la principauté ce week-end.

Côté Français, les trois pilotes n’ont pas brillé puisqu’il faut aller jusqu’en 14e position pour trouver le premier tricolore en la personne de Pierre Gasly. Isack Hadjar termine lui 17e devant Esteban Ocon 18e.

Voir le classement des EL3 du Grand Prix de Monaco 

Premier en EL1 et EL2 à Monaco, Charles Leclerc ne veut pas s’emballer

Charles Leclerc estime qu’il est encore « trop tôt pour être très optimiste » malgré son vendredi très solide à domicile.

Pourtant pas favori dans les rues de Monaco au vu des performances de la Ferrari en 2025, Charles Leclerc a pourtant dominé les deux séances d’essais libres ce vendredi dans les rues de la principauté. 

En EL1, le Monégasque a devancé de plus d’un dixième et demi Max Verstappen, alors qu’en EL2 la marge était plus réduite puisqu’Oscar Piastri deuxième ne pointait qu’à 38 millièmes.

Même si cela reste un vendredi d’essais, Leclerc a tout de même avoué que la journée « a été très positive », se sentant à l’aise au volant de sa Ferrari peu importe le type de pneus et soulignant également la performance montrée sur un tour chrono.

« Je pense que pour l’instant, un vendredi à Monaco est toujours très spécial, très particulier », a indiqué Charles Leclerc. « Je pense que tout le monde prend un peu ses repères. Il est donc trop tôt pour être très optimiste pour le week-end, mais disons que le vendredi a été très positif pour nous. Je me sens plutôt bien avec la voiture. Ça n’a pas commencé comme je le voulais avec l’accident avec Lance [Stroll], mais après ça, tout s’est plutôt bien passé et je suis globalement satisfait de la voiture. »

« Le rythme sur un tour était bon », a poursuivi Leclerc. « Quel que soit le composé [de pneus] utilisé, je me sentais assez à l’aise et les temps au tour s’amélioraient rapidement, ce qui est toujours bon signe. Les qualifications vont être fondamentales ici, et nous devons partir devant si nous voulons espérer un bon résultat. »

Pour rappel, Charles Leclerc a déjà signé trois pole positions à Monaco dont celle réalisée l’année dernière qui lui avait permis de s’imposer le lendemain en course.

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix de Monaco 2025 ?

Le Grand Prix de Monaco, huitième manche de la saison 2025 de F1, sera une nouvelle fois le théâtre de la séance de qualifications la plus importante de l’année en raison de la configuration du circuit qui rend les dépassements pratiquement impossibles en course.

Cette saison, les pole positions sont particulièrement disputées avec des écarts souvent minimes entre le poleman et le pilote deuxième sur la grille. Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris sont les acteurs principaux des samedis après-midi s’étant répartis toutes les poles en 2025. Le Néerlandais et l’Australien sont à égalité avec trois pole positions chacun tandis que le compteur de Norris reste bloqué à un après sa pole en Australie.

Dans les rues de Monaco, la bataille pour la pole promet d’être belle entre ces hommes mais également avec d’autres pilotes qui pourraient se mêler à la lutte sur ce tracé si particulier comme par exemple Charles Leclerc, le plus rapide en EL1 et EL2. L’an passé, c’est justement le Monégasque qui avait signé la pole (avant de s’imposer le dimanche), devant Oscar Piastri et Carlos Sainz. Max Verstappen n’avait lui réalisé que le sixième chrono en Q3.

Grand Prix de Monaco – EL2 – Charles Leclerc et Ferrari impressionnent

Charles Leclerc a confirmé sa bonne forme ce vendredi à Monaco en s’adjugeant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix, après avoir déjà dominé la première session. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:11.355, devançant Oscar Piastri de 38 millièmes de seconde dans une séance interrompue à deux reprises par des drapeaux rouges.

La FP2 a été marquée par deux incidents précoces. Isack Hadjar a d’abord tapé le mur à la Nouvelle Chicane, déclenchant une première neutralisation après seulement sept minutes. Quelques instants après la reprise, c’est Oscar Piastri qui a provoqué un deuxième drapeau rouge en endommageant l’aileron avant de sa McLaren à Sainte-Dévote. Les deux pilotes ont pu repartir, les dégâts étant jugés mineurs.

Malgré une séance mouvementée, Hadjar s’est remis en piste, bien que sa deuxième erreur dans les dix dernières minutes – un contact avec le mur au virage 1 – ait failli coûter un nouveau drapeau rouge. Frustré, le Français s’est excusé à la radio : « Bon sang, je suis trop bête. Je crois que je suis juste stupide. »

Lewis Hamilton, Lando Norris et Liam Lawson complètent le top 5, confirmant le bon rythme de McLaren et le regain de forme d’Aston Martin avec Fernando Alonso brièvement en tête avant d’être repoussé par Leclerc de près d’une demi-seconde.

Du côté de Red Bull, la séance a été plus délicate. Max Verstappen a peiné à trouver le rythme et a terminé à la 10e place, gêné par le trafic à la piscine.

Les commissaires enquêtent également sur deux incidents : Ollie Bearman pour une possible infraction sous drapeau rouge, et Yuki Tsunoda pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune. Tous deux pourraient faire face à des sanctions.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Leclerc exprime son exaspération face aux difficultés persistantes de Ferrari

À l’issue du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration face au niveau de performance actuel de Ferrari. « Je ne peux tout simplement pas accepter cette situation », a déclaré le Monégasque, visiblement agacé par le manque de compétitivité de son équipe depuis le début de la saison.

Malgré des ambitions élevées en amont du championnat, la Scuderia peine à se hisser parmi les prétendants au titre. Après sept courses, Ferrari ne compte qu’un seul podium en Grand Prix et une victoire en course sprint. Elle occupe actuellement la quatrième place au classement des constructeurs, avec un écart conséquent de 165 points sur McLaren, leader du championnat.

La monoplace SF-25 s’est révélée peu performante sur un tour, un constat confirmé par les qualifications à Imola, où Leclerc et Hamilton, son coéquipier, ne sont partis que des 11e et 12e positions. En course, les deux pilotes ont limité les dégâts, Leclerc terminant sixième derrière Hamilton et Alex Albon, non sans avoir dû batailler ferme. Un résultat qui illustre une nouvelle fois les difficultés techniques auxquelles l’écurie italienne est confrontée.

« Je le disais avant la course, c’était l’une de ces courses où il fallait courir avec son cœur et jouer un peu des coudes », a déclaré Leclerc à Sky Sports F1. « Je sais que dans ces conditions, on roule vraiment à la limite, parfois même un peu au-delà. Mais quand on part en 11e position, en tant que pilote, je ne peux tout simplement pas accepter la situation dans laquelle on se trouve. »

Charles Leclerc a montré tout au long de la course qu’il était prêt à se battre pour conserver sa position. On peut citer en exemple ses passes d’armes avec Pierre Gasly et Alex Albon. 

« J’ai pris des risques », a-t-il déclaré. « Je ne pense pas avoir commis de faute particulière ni dépassé les limites avec Pierre Gasly. C’était juste un incident de course. Avec Alex, c’était vraiment à la limite, c’est certain. Je pensais que, selon le règlement, j’étais dans les limites de celui-ci. Je dois revoir les images, mais je ne regrette rien de ce que j’ai fait. [La course] consistait à tout donner. Dès que je n’ai pas fait mon arrêt au stand lors du deuxième safety car, j’ai su que la course allait être très difficile. »

Fred Vasseur défend le directeur technique de Ferrari

Le patron de Ferrari, Fred Vasseur, insiste sur le fait que le directeur technique Loic Serra n’est pas responsable du mauvais début de saison de l’équipe.

Les tifosi n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent en termes de réjouissances depuis le début de la saison 2025 de Formule 1 en termes de résultats, alors que les difficultés de Ferrari persistent.

Les récentes améliorations introduites de manière régulière n’ont pas encore fait beaucoup de différence, les pilotes Charles Leclerc et Lewis Hamilton continuant de se plaindre de divers problèmes. L’ancien directeur technique Enrico Cardile, qui reste en congé sabbatique avant de prendre ses fonctions chez Aston Martin, a été remplacé par Loic Serra, ancien de Mercedes, recruté l’année dernière par son compatriote Vasseur.

Cependant, alors que beaucoup critiquent le directeur technique de l’équipe, Vasseur a pris sa défense. « Lorsque Loic est arrivé à Maranello il y a six mois, la voiture actuelle était déjà, disons, définie à 90 % », a-t-il déclaré aux journalistes. « Ensuite, bien sûr, cela dépend des éléments individuels, mais les décisions clés du projet avaient déjà été prises. Je veux parler de la répartition du poids, de l’empattement, du concept général, etc. C’est quelque chose qui affecte toutes les équipes lorsqu’il y a un changement de direction technique », a-t-il ajouté. « 95 % de l’équipe est la même que celle qui a travaillé sur les projets 2023, 2024 et 2025″, a-t-il poursuivi. « Je suis convaincu que ce n’est pas parce qu’un projet rencontre des problèmes que la structure ne fonctionne pas. »

« Nous avons commis des erreurs avec la voiture », a-t-il admis. « Nous devons faire mieux, mais la motivation est là et l’état d’esprit aussi. Nous devons simplement continuer à progresser, tout en identifiant et en résolvant les problèmes. »
Comme beaucoup, le moment approche où il faudra décider s’il faut abandonner cette saison et se concentrer entièrement sur 2026.
Cependant, dans le cas de Ferrari, Vasseur insiste sur le fait que l’équipe est encore en phase d’apprentissage et qu’elle peut encore renverser la situation.

« Nous terminons souvent les week-ends de course avec le sentiment que nous n’avons pas tiré le maximum de la voiture », a-t-il déclaré. « Tant que nous avons ce sentiment, je ne peux pas dire que je connais le potentiel exact du projet. C’est pourquoi je pense qu’il y a encore des signes qui indiquent qu’il y a matière à amélioration. »

Charles Leclerc révèle des ajustements « extrêmes » sur la Ferrari en 2025

Charles Leclerc a confié que Ferrari avait dû entreprendre des modifications « extrêmes » sur les réglages de la SF-25 dans l’espoir de redresser une saison jusqu’ici décevante.

Après six manches, la Scuderia pointe à une lointaine quatrième place au classement des constructeurs, accusant déjà un déficit de 152 points sur McLaren. L’écurie italienne, qui espérait entamer la saison sur des bases solides, a été rapidement confrontée à des problèmes structurels affectant la compétitivité de sa monoplace.

En difficulté depuis le début de l’année, Ferrari peine à retrouver une constance dans ses résultats. Charles Leclerc n’est monté sur le podium qu’une seule fois, en Arabie saoudite, tandis que Lewis Hamilton, malgré une victoire en course sprint, n’a pas encore décroché de top 3 en Grand Prix.

La SF-25 souffre d’un manque d’équilibre, d’une dégradation excessive des pneus et d’un rythme général insuffisant, illustré récemment à Miami où les deux pilotes ont dû se contenter de batailles en fond de top 10.

Alors que le Grand Prix d’Émilie-Romagne approche, la pression monte sur l’équipe de Maranello. À domicile, face à un public exigeant, Ferrari est dans l’obligation de réagir. Pour y parvenir, elle a engagé un travail en profondeur sur sa monoplace, qui a conduit Leclerc à adapter son pilotage et à expérimenter de nouvelles solutions techniques dans l’espoir d’un rebond.

« Je pense qu’il est toujours très difficile de comparer les réglages des pilotes, car si vous ne vous sentez pas à l’aise, il y a toujours quelque chose qui vous pose plus de problèmes que l’autre pilote, et c’est pourquoi vous ne pouvez pas aller aussi vite », a déclaré Leclerc à Miami. « De mon côté, cette année, nous avons pris des directions assez extrêmes en termes de réglages afin de tirer un peu plus de la voiture. J’ai donc l’impression de changer beaucoup mon style de pilotage afin de m’adapter aux nouvelles exigences de cette voiture. Cependant, cela fait maintenant sept ans que je suis chez Ferrari, et il y a peut-être des choses qui me semblent naturelles maintenant. Il y a donc probablement des choses qui me semblent très naturelles après tant d’années passées avec l’équipe et dont je ne suis pas suffisamment conscient. Même si j’ai l’impression de conduire différemment cette année, c’est simplement parce que cette voiture nécessite un réglage différent et une manière différente de conduire. »

Lewis Hamilton : « Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles »

Malgré un Grand Prix de Miami compliqué, Lewis Hamilton conserve sa confiance dans le potentiel de Ferrari pour la saison 2025 de Formule 1.

L’écurie italienne a souffert d’un manque de compétitivité en Floride, apparaissant comme la cinquième force du plateau derrière McLaren, Red Bull (Max Verstappen), Mercedes et même Williams. Huitième à l’arrivée, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc, Hamilton a vu sa course marquée par une stratégie perturbée par des consignes d’équipe peu concluantes.

Pourtant, malgré ce revers et une prestation jugée comme la plus faible de Ferrari cette saison, le Britannique a tenu un discours résolument optimiste pour la suite.

« Oui, j’ai passé une bonne journée dans l’ensemble », a déclaré Hamilton aux médias à Miami. « La huitième place ne reflète pas vraiment la réalité. Je suis optimiste pour l’avenir. Je pense que cette voiture a vraiment du potentiel. Quelque chose nous freine en ce moment, nous avons perdu en performance depuis la Chine. Et ce potentiel est bien là, mais nous ne pouvons pas l’exploiter. Tant que nous n’aurons pas trouvé de solution, nous resterons dans cette situation. En attendant, nous pouvons travailler sur tous les autres aspects, les processus. »

Si le résultat global a été décevant pour Hamilton, il représente néanmoins d’un pas en avant pour le septuple champion du monde par rapport à Djeddah. En Arabie saoudite, Hamilton s’était qualifié à plus de six dixièmes de Leclerc, puis avait terminé la course à 30 secondes derrière lui.

« Je pense que ce week-end, même si nous ne sommes pas aussi rapides que nous le souhaiterions, j’ai eu un meilleur week-end dans l’ensemble », a ajouté Hamilton. « Le résultat ne le montre peut-être pas nécessairement aujourd’hui. Mais j’étais 12e, donc très difficile à dépasser ici, les voitures étaient évidemment très proches. J’ai chaussé les pneus moyens et j’ai senti la voiture prendre vie, et j’étais très optimiste à ce moment-là. Mais nous avons perdu beaucoup de temps dans les tours où Charles et moi nous battions, et j’étais clairement plus rapide à ce moment-là. »

« Et je ne pense pas que la décision ait été prise assez rapidement. Et bien sûr, dans ces moments-là, on se dit : « Allez ! » Mais bon. C’est à peu près tout. Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Mais la voiture est là où elle doit être. Au final, on se bat pour la septième et la huitième place. »

Ferrari – Lewis Hamilton a demandé à Fred Vasseur de « se calmer » après le Grand Prix de Miami

À l’issue d’un Grand Prix de Miami marqué par la confusion dans le stand Ferrari, Lewis Hamilton a révélé avoir demandé à son directeur d’équipe, Fred Vasseur, de « se calmer » après la course. Le Britannique, visiblement agacé par la gestion des consignes d’équipe, a terminé huitième, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc, dans une course où les deux pilotes ont été sommés à deux reprises d’échanger leurs positions.

Alors que Ferrari espérait encore revenir sur la Mercedes de Kimi Antonelli pour la sixième place, la stratégie interne a de nouveau semé le trouble. Hamilton, chaussé de pneus médiums, a d’abord dû patienter avant que Leclerc, en difficulté sur des gommes dures, ne le laisse passer. Plus tard, dans les derniers tours, l’équipe a inversé à nouveau les positions, décision qui a renforcé la frustration du septuple champion du monde.

Ce nouvel épisode souligne un début de saison laborieux pour Ferrari, en proie à des choix tactiques discutables et à des tensions internes croissantes. Hamilton n’a pas caché son agacement à la radio, ajoutant à l’agitation au sein du clan italien.

« Fred est venu dans ma chambre », a déclaré Hamilton aux médias après la course. « Je lui ai simplement posé la main sur l’épaule et lui ai dit : « Mec, calme-toi. Ne sois pas si sensible. J’aurais pu dire bien pire à la radio. Vous avez entendu certaines des choses que d’autres ont dites par le passé, certaines étaient sarcastiques. Écoutez, vous devez comprendre que nous sommes soumis à une pression énorme dans la voiture. On ne reçoit jamais des messages très pacifiques dans le feu de l’action. Et oui, ça allait… »

À un moment donné, Hamilton a dit à Ferrari de « prendre une pause thé pendant qu’ils y étaient », alors qu’ils se demandaient s’ils allaient échanger leurs positions. Il a également demandé sarcastiquement à Ferrari s’ils voulaient qu’il laisse passer Carlos Sainz de Williams après avoir été informé de l’écart entre lui et le pilote qu’il remplaçait. Lorsqu’on lui a demandé si ces commentaires étaient simplement « le fruit de l’émotion du moment », Hamilton a répondu : « Ce n’était même pas de la colère. Ce n’était pas des jurons ou quoi que ce soit de ce genre. »

« C’était plutôt : ‘Prenez une décision ! Vous êtes assis là, vous avez toutes les informations devant vous, prenez une décision, vite. C’était mon état d’esprit, j’étais moi-même, nous étions paniqués, nous essayions de garder la voiture sur la piste. Nous calculions tout très vite.’ Je veux dire, c’était tout public, au moins, non ? [rires] Bon sang. Je ne sais pas ce que vous allez écrire, ni si j’ai manqué de respect ou quoi que ce soit, mais honnêtement, je ne pense pas. »

« Je me disais : ‘Allez, les gars, je veux gagner.’ J’ai toujours cette flamme en moi. Je la sentais monter en moi. Je ne vais pas m’excuser d’être un battant. Je ne vais pas m’excuser de vouloir toujours gagner. Je sais que tout le monde dans l’équipe veut gagner aussi. Et je crois sincèrement que lorsque nous aurons résolu certains des problèmes que nous avons avec la voiture, nous serons de retour dans la lutte avec Mercedes et Red Bull. J’ai hâte que cela arrive. »

« Nous allons essayer quelque chose de différent lors de la prochaine course. Nous allons continuer à travailler sur les processus. J’ai hâte de pouvoir peut-être me battre pour un podium, ce serait sympa. »

Leclerc critique la gestion stratégique de Ferrari après une course frustrante à Miami

Charles Leclerc n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix de Miami, appelant Ferrari à « faire mieux » après un week-end difficile marqué par une gestion des consignes d’équipe plus que confuse.

Le Monégasque a franchi la ligne d’arrivée en septième position, juste devant son coéquipier Lewis Hamilton, dans une course où la Scuderia a peiné à trouver le rythme.

Au cœur de cette frustration : un épisode tendu entre les deux pilotes Ferrari, Lewis Hamilton, en pneus médiums, semblait plus rapide que Leclerc chaussé de gommes dures. Ferrari a donc demandé à son pilote monégasque de laisser passer Hamilton. Mais l’équipe a tardé à donner des consignes claires, laissant s’installer une perte de temps préjudiciable dans leur tentative de rattraper Kimi Antonelli. Lorsque Leclerc a finalement cédé sa position, les pneus de Lewis Hamilton avaient déjà dépassé leur pic d’efficacité, empêchant toute remontée sur la Mercedes. Lorsque la Scuderia a demandé à Lewis Hamilton de laisser repasser Charles Leclerc, si ce dernier revenait à grandes enjambées sur Antonelli, il a manqué de tours pour espérer passer en sixième position. L’épisode a provoqué une réaction ironique de la part de Lewis Hamilton à la radio, qui s’est demandé s’il devait aussi laisser passer Carlos Sainz dans les derniers tours.

Après la course, Leclerc a exprimé son agacement, pointant du doigt une coordination interne à améliorer au sein de l’écurie italienne.

« La plupart du temps, je dis quelque chose, mais aujourd’hui, je ne pense pas que je vais dire quoi que ce soit », a déclaré Leclerc après l’arrivée de la course. « Je pense que l’histoire va déjà prendre suffisamment d’ampleur. Nous devons faire mieux, c’est certain. Aujourd’hui, ce n’était pas idéal et nous étions loin d’exploiter tout notre potentiel, mais nous devons nous regrouper en tant qu’équipe et faire mieux. »

Leclerc estimait que les consignes d’équipe auraient dû être discutées plus en détail avant de laisser passer Hamilton au 39e tour.

« Je pense que nous aurions dû en discuter un peu plus avant de faire l’échange, car on essaie d’aller jusqu’au bout avec ces pneus », a expliqué le Monégasque. « J’essaie de faire du bon travail avec mes pneus, mais tout est délicat. Je ne m’attendais pas à ce que Carlos soit si proche. Tout cela a rendu la situation un peu plus compliquée, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses à analyser. Comme je l’ai dit, nous devons franchir un cap et être suffisamment solides pour mieux gérer ce genre de situations à l’avenir. »

Leclerc a tenu à préciser qu’il n’avait aucun problème avec Hamilton. Il a admis qu’il aurait fait la même chose que son voisin de garage en voulant pousser – et dépasser – s’il s’était trouvé dans cette position.

« Pas vraiment, parce que je savais que Lewis était sur des pneus moyens, donc s’il y avait un problème, il aurait eu un peu plus de mal que moi à tenir jusqu’à la fin, donc nous devions prendre soin de nos pneus », a ajouté le pilote Ferrari. « Mais je comprends aussi qu’il voulait essayer quelque chose de différent. J’aurais fait la même chose à sa place et j’aurais essayé d’être un peu plus agressif avec les pneus médiums. Je n’ai aucune rancune envers Lewis, pas du tout. Je comprends qu’il veuille essayer d’optimiser autant que moi le potentiel de la voiture. Le potentiel de la voiture est ce qu’il est, c’est frustrant. »

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez les classements F1 après le Grand Prix de Miami ! 

Championnat Pilotes 

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren234
2L. NorrisMcLaren226
3M. VerstappenRed Bull165
4G. RussellMercedes147
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari103
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams46
9N. HülkenbergSauber37
10E. OconHaas23
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin20
13P. GaslyAlpine19
14F. AlonsoAston Martin16
15C. SainzWilliams13
16L. LawsonVCARB12
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Championnat Constructeurs 

PEquipe Points
1McLaren 460
2Ferrari222
3Mercedes210
4Red Bull 172
5Williams59
6Sauber41
7Racing Bulls36
8Aston Martin36
9Haas29
10Alpine19

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025 !

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix de Miami 2025 !

Max Verstappen a décroché sa troisième pole position de la saison lors des qualifications du Grand Prix de Miami, devançant Lando Norris et Kimi Antonelli. Lewis Hamilton seulement 12e avec Ferrari.

Résultat des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:26.204 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:26.269 S
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:26.271 S
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:26.375 S
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:26.385 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:26.569 S
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:26.682 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:26.754 S
9
 
Esteban OCON
Haas 1:26.824 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:26.943 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:26.987 S
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:27.006 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:27.151 S
14
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:27.186 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:27.363 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:27.473 S
17
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:27.604 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:27.710 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:27.830 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:27.999 S